7. Prier les bras le long du corps (as-Sadl= ÇáÓøóÏúá)
C'est l'avis d'Ibn 'Âchir et des Fuqahâ' qui s' appuient sur la «Mudâwana»; mais il existe un 2ème avis dans l'école malikite, celui du groupe des Savants du Hadîth, tel que le cercle de la famille al-Ghimârî, les imams al-Bâjî, az-Zarqânî ou Ibn 'Abd al-Barr, etc. qui se fondent sur le hadith du Qabd dans le « Muwatta'», selon lequel on met la main droite sur la main gauche entre la poitrine et le nombril. Cette position s'appelle «al-Qabd» = ÇáÞÜóÈúÖõ. La position des Malikites qui soutiennent as-Sadl est basé sur «'amal ahl al-madîna »(Úóãóáõ Ãåúá ö ÇáãóÏöíäÜóÉö), l'acte suivi par les Savants de Médine à l'époque de l'imam Mâlik. Cette argumentation spécifique de l'école malikite fait passer en priorité l'acte des Savants de Médine avant un hadith authentique «Âhâd» (= rapporté par un ou deux Sahabî). Pour ces Malikites, le fait que les gens de Médine prient les bras le long du corps provient de l'observation de leur Chuyukh, à savoir les Tâbi'în et les Sahâba qui ont sûrement imité le Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó) qui leur a dit: " Priez comme vous me voyez le faire! " (rapporté par l'imam Ahmed et al-Bukhârî). Donc le fait que les Malikites prient les bras le long du corps est basé sur un hadith rapportant un acte accompli (hadîth fi'lî) par le Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó) et c'est l'avis majoritaire dans l'école malikite.8. Le fait de dire: «Allahu akbar» au début de la position
Le fait de le dire est une sunna mais le fait de le dire juste au début de la position (c'est-à-dire quand on commence à la prendre) est un Mustahabb.
Sauf le Takbîrat al-Ihrâm (qui est une obligation).
Sauf après le premier Tachahhûd (si l'on doit se relever), où l'on attend d'être entièrement debout avant de prononcer le Takbîr.
Derrière l'imam, on suit bien l'imam, dans la mesure où ce sont les gestes qui sont obligatoires et non les «Takbîr»; il ne faut pas s'incliner avant lui. Il est d'ailleurs conseiller à l'imam d'anticiper le geste avant le «Takbîr »de sorte que les fidèles qui prient derrière lui mais qui ne le voient pas, ne l'accomplissent pas avant lui, ce qui invaliderait leur prière.
9. Replier les trois doigts contre la paume pour le «Tachahhud»
Il s'agit du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire.
Seuls le pouce et l'index sont dépliés 10. Bouger l'index contre le pouce
11. Lors du Sujûd, le ventre de l'homme ne touche pas les cuisses, ni les mains les genoux.L'homme veille à laisser un espace entre son ventre et ses cuisses (permettant à un chat de passer, par exemple)
La femme, quant à elle, se recroqueville.
12. La position assise
Celle-ci consiste à s'asseoir sur les genoux, avec le pied gauche sous les fesses ou non, et le pied droit relevé ou non. Les deux cas de figure sont Mustahhhab.
13. Mettre les mains sur les genoux pendant le «Rukû‘»
Les doigts légèrement écartés, les jambes fléchies et le dos bien droit.
On regarde l'endroit où l'on va poser le front pendant le Sujûd.
14. Réciter à voix basse dans certaines prières et rak'at pour le «Ma'mûm»
Il s'agit des prières d'Azh-Zhuhr et al-'Asr dans les 4 rak'at
De même dans la 3ème et/ou 4ème rak'at du Maghrib et d' al-'Ichâ'
15. Les mains en direction de la Qibla lors du «Sujûd»
Les mains près des oreilles, bien à plat et les doigts serrés.
16. Faire le geste qui accompagne le «Takbîrat al-Ihrâm»
On lève les mains à hauteur des oreilles (avis le plus retenu) ou de la poitrine, puis on les baisse.17. Réciter des sourates plus longues lors du Subh et du Zhuhr
Une sourate de la dernière section du Coran (al-mufassal = ÇáãõÝÜóÕøóáõ).
A savoir 30 à 40 versets environ, comme des «sourates ar-Rahmân», «al-Wâqi'a», «Ya Sîn…»
On récite des sourates courtes lors d' «al-'Asr» et du «Maghrib» (celle du dernier «Hizb» du Coran)
On récite des sourates moyennes (15 à 20 versets) lors d'«al-'Ichâ'».
Au minimum, il faut réciter un verset qui fait sens.18. La sourate dans la 1ère Rak'at est plus longue que celle dans la 2ème
De plus, la récitation doit respecter l'ordre de classement des sourates : par exemple, on récite la 113 puis la 114 et non l'inverse19. Dire le 1er Tachahhud rapidement (mais convenablement)
De sorte qu'on ne reste pas longtemps dans la position assise médiane (Julûs al-Wasat = ÌõáÜõæÓõ ÇáæóÓóØö)
20. Lors du Sujûd, les mains touchent le sol en 1er et le quittent en dernierCette façon de procéder est plus sûre en cas d'oubli ou d'erreur : en effet, si on est en train de se relever après un Sujûd alors qu'on devrait normalement s'asseoir, si nos mains n'ont pas quitté le sol, alors on prend la position assise requise, mais si elles ont déjà quitté le sol, lorsqu'on s'aperçoit de son erreur, alors on poursuit l'acte engagé en se relevant entièrement et l' on réparera l'erreur à la fin de la prière, in cha'Allah.