Un jour Ibn Abbass(raa) a évoqué chez le prophète(saw) l'appel mutuel du malheur (entre les mariés qui s'accusent d'adultère).
Assem Ben Adiy a dit une chose à ce sujet puis il est parti. Un homme du peuple d'Assem est venu ensuite se plaindre du fait qu'il a trouvé avec sa femme un homme. Assem l'a emmené alors chez le prophète(saw) pour lui raconter l'histoire. Cet homme était pâle et mince et celui qu'il a vu avec sa femme était bien bâti,en forme. Le prophète(saw) a dit alors : "Ô Allah ! Éclaire-nous (la situation) !" Puis,La femme tomba enceinte et donna naissance à un enfant qui ressembla à l'homme décrit par son mari. Le prophète(saw) a alors laissé les deux mariés appeler le malheur l'un sur l'autre. Un homme a dit à Ibn Abbass: "est-ce cette femme mentionnée par le prophète(saw) quand il a dit : "Si je dois lapider quelqu'un sans preuve, je lapiderai celle-ci ?" Ibn Abbass(raa) répondit : "Non, c'était une femme qui montrait la perversion au temps d’Islam" (rapporté par les imams Bukhari et Muslim).
Donc, la femme qui apparaît perverse par sa tenue, son comportement ou son état ne doit pas être lapidée qu'en présence des preuves évidentes: soit le témoignage de quatre hommes qui ont vu l'acte soit l'aveu et le témoignage contre soi-même quatre fois. Il n'est pas permis de lapider en se basant sur des doutes ou des indications indirectes. Ainsi, la juste accusation de l'homme contre sa femme même s'il témoigne quatre fois qu'il l'a vue avec un homme, et la mise au monde d'un garçon qui ne ressemble pas au mari, ne constituent pas une preuve valable pour rendre un jugement de lapidation. La justice est éternelle et ne dépend point des conventions !
wa sallam