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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    Cheikh Sidi Ahmed Tijani (raa)(Biographie)

    03/07/2007 19:27



    Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux                            ancien-tombeau.jpg (50K, 300 x 230)
    Cheikh Sidi Ahmed Tijani (Biographie) :
    (1150 de l'hégire-1230 de l'hégire(1814  ap.j.c)
    Sidi Ahmed Tijani est né à en l'an 1150 de l'hégire. Son père, Sidi Mhammed Ben El Mokhtar Ben Ahmed Ben Mhammed Ben Salem(ra) était d'une vaste érudition.
    Sa mère est la fille de Mohammed Ben Sanoussi. Les membres de cette noble famille furent, pour la plupart, d'éminents polyvalents, notamment dans les sciences islamiques

    Dès son premier « septain », le jeune Ahmed Tijani (raa) apprit tout le Coran par cœur, les recueils didactiques, pour devenir, dès la fin de sa deuxième décennie, un grand Alem, juriste et homme de lettres. Les gens affluaient, de toutes parts, pour le consulter et profiter de sa double culture, à la fois exotérique et ésotérique.

    Il se maria, du vivant de ses parents, avant d'atteindre la seizième année de sa vie fructueuse. Ainsi, à peine âgé de seize ans, le jeune Tijani (ra) avait accédé au rang de mufti, non seulement sur le plan de la Charia, en tant que jurisconsulte, mais dans le forum plénier des sciences et arts islamiques où il excellait.

    Dans son parcours, à travers le Maroc, une nouvelle conjoncture se présenta, dans le but d'entrer en contact avec le Grand Wali Sidi Mohammed Ben al Hassan al Wanjalî (raa)(décédé en 1185 H), de Beni Wanjal, du Jabal Ez-Zabîb, qui lui annonça son prochain accès au rang élevé du Grand Saint du Rif, Abou Al Hassan Chadhili. Ce fut à Taza qu'il eut affaire à un Grand Saint « rnalâmati », Sidi Ahmed Et-Tawwâch (décédé en 1204 H).

    Dans ses rebuts réitérés, le Cheikh semble être le réceptacle d'une forte inspiration, émanant d'en haut et confortée par l'espérance dont ses maîtres avaient animé le tréfonds de son âme. Sidi Ahmed poursuivit ses tests, comme s'il s'attendait à de nouvelles promesses et à de meilleures révélations.

    Il s'engagea, alors, successivement, dans les ordres: Qadiri, Nâssirî, Siddîqî (voie de Sidi Ahmed al Habib de Sijilmâssa), essayant d'intégrer, cette fois, des confréries, s'inspirant des émanations et effluves des générations antérieures et les grands maîtres.

    Suite à cette série d'épreuves qui lui firent apparaître certaines spécificités marquantes et fins messages dont il était le destinataire, il s'empressa de retourner au Sahara, sur recommandation de son maître Al-Wanjalî, qui lui révéla que l'accomplissement de son « Fath » (Ouverture) ne se réalisera que près de la Zawiya du grand « qotb » (pôle) de « Balad Al Abied » au Sahara.

    En 1191h, il prit le chemin de Fès, aspirant ardemment, à un recueillement intime auprès de l'illustre Qutb Moulay Idris. Il rencontra, aussi, à Oujda, son deuxième disciple Sidi Ali Harazem(raa), futur auteur de Jawahir el Maâny (Perles des Idées). Cet ouvrage, élaboré sur ordre du Cheikh, est devenu le compendium de la Tarîqa et de la Haqiqa, dicté, dans sa majeure partie, par le promoteur de la Tijania.

    Le Cheikh Sidi Ahmed Tijani (raa) s'installa à Fès, sa demeure préférée, en l'an 1213h / 1798 ap.J. La capitale Idrisside était, alors, le centre d'épanouissement de toute l'Afrique. Son rayonnement est étayé par la grande Université de la Qaraouiyine, édifiée en l'an 245h / 859 ap.J., bien avant l'Université de l'Azhar au Caire 359 h / 969 ap.J. Fès, était le centre africain optimal où s'accomplissait la symbiose de la science de la Cité tunisienne de Qaïraouân et de celle de Cordoue, capitale de l'Andalousie omeyyade, et ce, à la suite de l'immigration à Fès de centaines de familles des deux capitales de l'Occident musulman.
    Sa sainteté provenait de son origine Idrisside et du rôle qu'elle a joué dans l'histoire de l'Islam. Fès, était le « Dar el'Ilm » (la maison de Sapience), l'asile et le réceptacle de sciences islamiques, car la Qaraouiyine fut la première école du Monde où affluaient les Egyptiens, les Tripolitains, les Andalous et même les Européens.

    C'est à Fès où le Cheikh vint terminer ses jours, dans la Zaouiya-mère qu'il édifia. Il se recueilla dans la villa (Dar el Mrâya) que le Sultan Moulay Slimân (raa) a mis à sa disposition. En sus de son activité cultuelle, de ses cours dispensés à la Qaraouiyine et dans la Mosquée dite « ed-Diwân », sa vie intègre et sa grande érudition, émerveillèrent les Fassis et surtout le Souverain alaouite, qui s'érigea, alors, en défenseur du Sunnisme.

    Il trouva, en la personne du Cheikh Tijani(raa), le symbole qui personnifia par son comportement et ses prêches, les concepts indélébiles de la Charia.

    La nouvelle Tarîqa Tijania, finit par avoir un grand impact sur la population, ainsi que sur les officiels.

    Après la mort du Cheikh Tijani (raa) en l'an 1230h / 1814 ap.J. et du Sultan Moulay Slimân(raa) en 1238h / 1822 ap.J., la Tarîqa se propagea, alors, au Niger, Mali et Sénégal, grâce à Sidi Omar el Foutiyou Tall(raa), doublement investi, en tant que Mouride de cheikh Ahmadat'Tijânî(raa), par le Cheikh Mohammed el Ghâli Boutaleb(raa), et, avant lui, son premier maître Abdelkarim(raa) du Fouta.

    Successeur d'un disciple fassi direct du Cheikh Si Ahmed Tijani(raa), bien en vue et un de ses éminents khalifes, le Cheikh Omar el Fouti devint le Khalife de la Tarîqa aux pays subsahariens
    .
    Les miracles du Coran



    Un célèbre maître soufi avait annoncé que le 12e siècle de l'Hégire ressemblerait à maints égards à l'époque du Prophète r, et que c'est à cette époque particulière qu' apparaîtrait le Sceau de la sainteté.
    SON ENFANCE
    En effet en 1737/38 (1150 de l'hégire) vint au monde Seïdina Cheikh Ahmed Ibn Mohammed Ibn Mokhtar Tidjani t dans une petite ville du désert algérien, 'Aïn Madhi.
    Il fut le fils du très pieux et savant Sidi Mohammed Ibn El Mokhtar tidjani t et de la pure et honorable 'Aicha t.
    Ils furent eux même d'une ascendance comptant de nombreux savants et saints accomplis. On peut citer à titre d'exemple son aïeul au 4e degré qui possédait dans sa demeure une pièce lui servant de lieu de retraite spirituelle. Il y était constamment enfermé et personne d'autre que lui n'avait le droit d'y pénétrer.
    Il avait atteint un certain degré spirituel qui l'obligeait à se voiler le visage, de la salle de contemplation jusqu'à l'arrivée à la mosquée et de la sortie de la mosquée jusqu'au retour dans ce lieu. En effet ceux qui auraient vu son visage ne pourraient plus cesser de le contempler ne serait ce l'instant d'un clin d'œil sous peine d'en mourir, ce qui l'obligea à agir ainsi durant 23 ans.
    Cheikh Ahmed Tidjani t était d'ascendance Chérifienne, c'est à dire que sa généalogie remontait jusqu'au Prophète r, par Seïdina Ali et Fatima t via leur fils Hassan t, mais il ne le certifia qu'après avoir posé la question au Prophète lui-même r lors d'une vision à l'état de veille :
    Il lui répondit par trois fois :
    "Réellement tu es mon fils ."
    Puis Il ajouta :
    "Ton ascendance par Hassan ibnou Ali est authentique ."
    Ainsi c'est dans cet environnement de foi, de science, et de sainteté que naquit et grandit Seïdina Cheikh t. Sa famille était très attachée au Coran et à la sunna, son père appelait et exhortait les gens au bien incitant les uns à l'application de la sunna, combattant toute innovation sans craindre, pour ALLAH, le tort de quiconque, il fut aimé et respecté.
    Il arrivait à son père de recevoir la visite d'être spirituel (rouhaniyêt) venant lui proposer de répondre à ses besoins, il s'en éloignait et leur disait :
    "Laissez-moi entre moi et ALLAH, je ne désire aucune attache autre que celle d'ALLAH. "
    Les gens venaient chez lui dans le seul but de se rappeler ALLAH .
    L'éducation du saint enfant fut confiée à l'illustre et prestigieux Mohamed-Ibn Hamou Tidjani ( m.1162 H) sous la conduite duquel il mémorisa le texte Coranique en entier, et ce à l'âge de sept ans. Il apprit ensuite le droit musulman (fiqh ) selon l'école de l'imam Malek et étudia les différents traités de jurisprudence auprès du Connaissant d'Allah , le savant Sidi Mabrouk ibn Bou'afiya Madaoui Tidjani t. Encore très jeune Seïdina Ahmed Tidjani t se fit remarquer pour son intelligence et sa piété, ainsi que ses vertus et sa modestie, il était assidu dans ses études et possédait une volonté surprenante, tout ce qu'il commençait, il le finissait et tout ce qu'il entamait, il le complétait.
    Un jour de son enfance, en sortant de ses cours, il vit une lumière immense devant lui qui montait jusqu'au ciel, puis le Prophète r apparut et l'encouragea en ces termes :
    "Continue, car tu es dans la vérité. "
    Suite à cela il partit se réfugier dans la maison de sa tante, qui se trouve à côté de ce lieu, elle le couvrit et le réconforta tout en lui préparant du pain.
    Il arrivait souvent à ce jeune enfant de voir en rêve le tracée de son destin, en effet il se voyait sur un trône gérant et commandant des multitudes de créatures, une autre fois il vit le Prophète r chevauchant une monture, à 'Ain madhi, et Seïdina t le suivait de très près, il voulut lui faire des demandes mais il a préféré attendre que le Prophète r descende de sa monture, pour être plus à l'aise.
    Lorsque le Prophète r descendit, il se dirigea vers un champ et pria, Seïdina t voulut le rejoindre dans sa prière mais il ne le rejoignit que dans la deuxième rak'at. Il comprit à travers ce rêve qu'il n'atteindrait son souhait que dans la deuxième parti de sa vie, ce qui était représenté par la deuxième rak'a.
    Un événement tragique allait lier le destin de Cheikh Ahmed Tidjani t avec celui du saint Prophète r, en effet, en l'an 1752/53 (1166 H ) alors qu'il n'avait que seize ans, survint la mort de son père et de sa mère, le même jour, à la suite d'une épidémie de peste, ce qui le laissa orphelin. Cela n'entacha pas son moral, et il poursuivit avec toujours plus de détermination la suite de ses études.
    SA QUÊTE
    En 1757 /58 (1171 H.), âgé de 21 ans, il quitte 'Ain Madhi, poussé par une soif incommensurable, pour Fès, alors célèbre cité de la science avec notamment sa fameuse Université-Mosquée Qarawiyyin. Cette ville était aussi le lieu de rencontre de grands maîtres et saints qu'Ahmed Tidjani t entreprit de visiter, afin de profiter de leurs enseignements spirituels et de leurs bénédictions (baraka). Chaque jour sa science augmentait, recueillie auprès des docteurs de l'Université, il obtint ainsi tous les diplômes lui conférant le droit d'enseigner toutes les sciences connues des musulmans de cette époque, mais sa soif ne fut pas étanchée pour autant. Ses efforts, sa crainte d'ALLAH, sa modestie, son amour pour le vrai et son aversion du faux imposaient le respect de tous.
    Un jour il rencontra un Cheikh faisant parti des gens dotés du dévoilement (KACHF) et qui l'incita à retourner dans sa ville natale, ce qu'il fit, sur la route il s'arrêta à diverses zaouia et rencontra de nombreux hommes de Dieu. Après 'Ain Madhi , il se rendit à Abiod sidi Cheikh où il demeura quelques temps au près de Sidi Cheikh Ben-Eddin (5 années) puis il partit vers Tlemcen en l'an 1767/68 (1181 H ) alors âgé de 31 ans et où il professa plusieurs années.
    Il y fut aimé et respecté, par ses savants pour sa grande science et sa sagesse, et à ceux qui l'interrogèrent sur l'identité du grand érudit par qui il aurait appris un si large savoir, il leur révélait :
    " Ce savoir je ne l'ai pas reçu d'une seule personne mais de tous ceux que je rencontrais. "
    Durant toutes ces années qui se sont écoulées Cheikh Ahmed Tidjani t s'est affilié à plusieurs voies (6 voies) et à rencontrer de grands Wali, parmi ces voies il y a celle du Pôle Maulana Taïeb ibn Mohamed t (m.1180) , la voie de Sidi Abdelqader Djilani t qu'il prit à Fès , la tariqa Nassriya qu'il prit auprès du Wali Sidi Mohamed ibn Abdallah Tazani t, puis il y eu la voie du Pôle sidi Ahmed El Habib ibn Mohamed t (m.1165) connu sous l'appellation El Ghamary Sejelmassi t.
    D'ailleurs ce grand Pôle , après sa mort , vint voir Seïdina Ahmed Tidjani t en songe et lui donna un Nom à évoqué , il prit aussi du Wali le Malamati Sidi Ahmed Tawachi t (m.1204) , celui-ci lui transmis un Nom et lui dit :
    " Il te faut la retraite (khalwa), la solitude (el wahda) et le dhikr et patiente jusqu'à ce qu'Allah t'ouvre, car tu vas avoir une station immense " ;
    Mais cela n'arrangeait pas Seïdina t alors Sidi Ahmed Tawachi t lui dit :
    " Attache-toi à ce dhikr et sois-y constant sans retraite ni solitude, Allah t'ouvrira dans cette situation ."
    Une fois assimilé les enseignements et secrets des grands maîtres qu'il rencontrait et atteint les degrés spirituels escomptés, cette soif et ce désir d'ALLAH qui l'habitait le poussait toujours plus loin.Certains grands saints lui annonçaient qu'il atteindrait des degrés auxquels il ne s'attend pas, ainsi il rencontra le grand Wali doté du dévoilement Sidi Mohamed ibn el Hassan el Wanjali t (m.1185) , qui lui affirma qu'il rejoindrait le degré du grand Cheikh et Pôle de son temps Sidi Abou el Hassan Chadili t et lui révéla d'autres secrets.
    Un jour aussi il rencontra à Fès leWali Sidi Abdallah ibn Sidi 'Arbi ibn Ahmed de Aouled Ma'an el Andaloussi t (m.1188) qui après s'être entretenu avec lui clama par trois fois à Seïdina Ahmed Tidjani t :
    " Allah saisis par ta main ! ".
    Une fois aussi Seïdina t vit en rêve le grand Wali et Pôle de son temps, le Ghawth Sidi Abou Madian t, dans une assemblée où il disait :
    "Celui qui me donne quelque chose je lui donnerai ce qu'il demande. "
    Seïdina t lui dit alors : " Je te donne quatre ``Mithqal`` et garanti moi le Qotbaniya el 'Odhma ",
    il répondit :
    "Oui je te le garanti et tu ne mourras qu'après l'avoir eu. "
    Ce qui confirma son rêve c'est qu'une autre fois Seïdina t rencontra un homme connu par le fait qu'il voyait à l'état de veille des êtres spirituels (Rouhani), et ceux-ci l'informaient sur ce qu'il voulait. Seïdina t lui demanda :
    "J'ai caché quelque chose dans mon cœur, dis moi ce que c'est ? "
    Lorsque l'homme interrogea les Rouhani ils lui dirent que Seïdina Ahmed Tidjani t interroge à propos de la Qotbaniya, l'homme constata une personne à côté des Rouhani qui leur dit :
    "Qui vous a permis de parler de ce sujet ? "
    Les Rouhani lui répondirent alors :
    "C'est lui qui interroge sur cela ", la personne leur dit alors :
    "Cette Qotbaniya c'est moi qui lui ai garanti à Tlemcen avant son départ, il ne mourra pas sans l'avoir atteint, alors n'intervenez pas là-dessus ni vous, ni les autres. " et cette personne n'était autre que Sidi Abou Madian le Ghawth t ; L'homme qui pouvait parler au Rouhani n'avait jamais vu Seïdina t auparavant et ne le connaissait pas.
    Après de multiples efforts il sentit le besoin d'accomplir son pèlerinage, ce fut en 1772/73 (1186) alors âgé de 36 ans. Durant son voyage il rencontra d'autres grandes personnalités , tel que Sidi Mohamed ibn 'Abderrahman el Azhari t dans la région de ZWAWA , près d'Alger , auprès de qui il prit la voie Khalwatiya , puis en arrivant en Tunisie où il rencontra le Wali Sidi Abdsamad Rahaoui t.
    Seïdina Cheikh Ahmed Tidjani t resta une année en Tunisie, entre la ville de Tunis et celle de Sousse ; Il y enseigna diverses sciences ainsi que les Hikam d'Ibn 'Ata allah.
    Devant l'étendue de sa science, l'émir du pays lui envoya un message lui demandant de s'installer à Tunis pour y enseigner la noble science et s'occuper des affaires religieuses, mettant à sa disposition une demeure, un salaire important et la célèbre université de Zaïtouna. Lorsque Seïdina t reçut la lettre de l'émir il se tut, puis le lendemain il se sauva et prit le bateau pour Le Caire, en Egypte, avec la ferme intention de rencontrer le célèbre Wali, le Maître majestueux et le Connaissant parfait Sidi Mahmoud el Kourdiou t originaire d'Irak. Lors de leur première rencontre celui-ci dit à Seïdina Ahmed Tidjani t :
    "Tu es aimé auprès d'Allah dans ce monde ainsi que dans l'au-delà. "
    Il t lui demanda :
    "D'où te vient cela ? "
    Sidi Mahmoud el Kourdiou t lui répondit :
    "D'Allah ! "
    Seïdina Ahmed Tidjani t lui dit alors :
    " Je t'ai vu alors que j'étais en Tunisie et je t'ai dit : Je suis entièrement en acier . Tu m'as répondu : Oui c'est ainsi et je vais transformer ton acier en or." lorsque Seïdina t raconta cela, Sidi Mahmoud t lui répondit :
    "Oui, c'est comme tu as vu. "
    Quelques jours plus tard Sidi Mahmoud el Kourdiou interrogea Seïdina Ahmed Tidjani t sur ses ambitions , à quoi Seïdina répondit :
    " J'ambitionne d'accédé au degré des grands Pôles." (el Qotbaniya el 'Oudhma)
    Le célèbre Maître lui affirma alors :
    " Ô ! mon ami, Le Très Haut te réserve beaucoup plus que cela. "
    Il finit par rejoindre la ville sainte de La Mecque et entra en contact avec ses hommes de Dieu, là aussi il fit une rencontre des plus capitales, celle du fameux Cheikh Sidi Ahmed Ibn Abdallah el Hindi t à qui il lui était interdit de rencontrer quiconque. Il envoya donc une lettre à Seïdina, par l'intermédiaire de son serviteur, dans laquelle il lui annonça :
    "Tu es l'héritier de ma science, de mes secrets, de mes dons et de mes lumières. "
    Lorsqu'il écrivit cela à Seïdina t, Sidi ibn Abdallah el Hindi déclara à son serviteur :
    "Il est celui que j'attendais et il est mon héritier. " ; Ce à quoi son serviteur s'exclama :
    "Cela fait 18 ans que je suis à ton service et aujourd'hui il est venu un homme débarquant du Maghreb et tu me dis qu'il est ton héritier " Sidi 'Abdallah el Hindi t lui déclara alors :
    "Je n'attendais que lui, et en cela je n'ai aucune part de décision, Allah choisi par sa Miséricorde qui Il veut, si j'aurais ep une part de décision j'aurai alors choisi mon fils depuis longtemps. "
    Il transmit ainsi à Seïdina t tout ce qu'il détenait en science, secret, et lumière et rendit l'âme après lui avoir confié l'initiation de son fils unique, il lui annonça aussi sa rencontre imminente avec le grand saint et Pôle Suprême (Qotb Jami') Sidi Mohamed ibn Abdelkarim Samman t (m.1775). En effet il le rencontra à Médine, celui-ci le fit rentrer en retraite 3 jours et lui révéla les secrets et pouvoirs des grands hommes de Dieu.
    près Médine L'illuminé et la visite de la tombe du saint Prophète r, Seïdina Ahmed Tidjani t rejoignit Le Caire et durant ce nouveau séjour Sidi Mahmoud el Kourdiyou t lui transmit la voie Khalwatiya, en lui délivrant le diplôme d'autorisation afin qu'il initie, éduque et forme ses disciples à cette voie .
    FATH EL akBAR
    NAISSANCE DE lA VOIE
    Il rentra enfin au Maghreb, passa et s'arrêta dans certaines villes pour aller ensuite s'isoler dans le désert algérien (départ de Tlemcen en 1196), dans les villages de Chellala (1196 à 1199) et Boussemghoun (1199 à 1213) . C'est dans ce village justement que Seïdina Ahmed Tidjani t eu sa grande ouverture (FATH EL AKBAR) : en effet alors âgé de 46 ans (1196) lors de sa retraite spirituelle, en pleine journée vint à lui le Prophète Mohamed r à l état de veille qui lui annonça :
    "Je suis désormais ton initiateur, ton Maître, aucun être humain ne prétendra être ton initiateur ; Il te faut en conséquence abandonner toutes les voies auxquelles tu étais affilié précédemment, personne n'aura de reproche à te faire car c'est moi qui serait ton intermédiaire auprès d'Allah et aussi ton auxiliaire. "
    Il devint donc le dépositaire de la voie spirituelle du Prophète lui-même r, voie qui renferme en elle toutes les autres voies ; C'est la tariqa Ahmediya, Mohamediya, Ibrahimiya, Hanifiya qui renferme des grâces énormes jamais obtenues par toutes autres voies, tout comme la communauté de Mohamed r a des grâces qui n'ont jamais été obtenu par toutes les autres communautés avant l'Islam ;. Les vertues attachées à la voie du Prophète r et à son Khalife Sidi Ahmed Tidjani t sont innombrables. Ainsi donc le Prophète enseigna son Ouird à Seïdina t et lui dicta les conditions que comportaient sa voie, il lui dit entre autre conseil personnel à lui :
    "Maintiens cette Tariqa sans te retirer du monde, ni rompre avec le commerce des hommes jusqu'à ce que tu atteignes la station spirituelle qui t'es promise, tout en gardant ton état , sans grande gêne, ni effort cultuel excessif, passe-toi de tous les saints. "
    Il reçut d'année en année l'initiation directe du Prophète r ainsi que l'ordre et l'autorisation d'appeler les gens à cette voie, s'ensuivit alors une période de propagation qui dura 13 ans dans cette région, les gens affluant de multiples contrées pour tirer profit de sa Baraka et prendre de ce que lui avait confié le Prophète r.
    Cette ordre qui prenait une expansion considérable , en très peu de temps , attisa la jalousie et l'inquiétude des autorités turques de l'époque, et là encore le destin de Seïdina Ahmed Tidjani t allait ressembler une fois de plus à celui du Prophète r car tout comme le Prophète r a dû s'exiler de La Mecque à Médine, Seïdina t a dû le faire d'Abi Semghoune à Fès (départ d'Abi Semghoune le 17 Rabi'Awwal 1213 ; Arrivée à Fès le 6 Rabi'Thani 1213).
    De là-bas, depuis sa demeure, il s'occupe de l'initiation et de l'éducation de ses disciples leur enseignant et expliquant le Coran et la tradition du Prophète r à ses élèves toujours de plus en plus nombreux.
    Très vite la vaste étendue de son savoir particulier, la profondeur de ses enseignements, et la manifestation de ses prodiges authentiques vont conquérir toujours de plus en plus de cœur, parmi lesquels on trouve un nombre impressionnant de savant érudit, de Wali parfait et de maître spirituel, beaucoup étant de la noble descendance de notre Prophète Mohamed r.
    Qoutbaniya el 'OudhmaH
    ACCESSION AU RANG SUPRÊME DE SCEAU DE LA SAINTETE
    Ainsi depuis sa rencontre avec l'envoyé d'Allah r à Abi Semghoune, il ne cessa de suivre ses enseignements et ses éducations tout au long de ces années, et au fur et à mesure des évènements, jusqu'au jour tant annoncé, et tant prédit au cours de sa vie où il fut hissé au rang suprême de la Qoutbaniya el 'Oudhma au mois de Mouharam de l'année 1214 (à 'Arafat). Il atteint deux stations uniques dans la hiérarchie spirituelle des saints, celle de la Khatmiya (Le sceau des saints : il clôture pour toujours les degrés de sainteté) et celle de la Katmiya (Le Pôle caché : station spirituelle connue seulement d'Allah et de son Prophète r atteint le 18 du mois de Safar, il est l'intermédiaire spirituelle entre les Prophètes et l'ensemble des Wali).
    Il est ainsi tout en haut de l'échelle de la sainteté et n'a au-dessus de lui que les Prophètes u et les compagnons de notre généreux Prophète Mohamed r, il est le Pôle caché qui sera dévoilé au jour du Jugement Dernier par une voix qui clamera :
    " Voici celui qui de toute éternité vous inspirait les connaissances, les lumières, et la puissance que le Seigneur Très-Haut vous destinait ; Il les recevait des Prophètes et les distribuait aux saints pour vivifier leurs esprits et guider leurs actions. "
    Seïdina Ahmed Tidjani t a révélé :
    "Le maître de l'existence (r) m'a informé de vive voix que je suis le Pôle caché, cela à l'état de veille et non en rêve. "
    Il a expliqué aussi en ces termes le rôle du Pôle caché :
    " Tout saint ne boit et n'est abreuvé que de notre océan depuis la création jusqu'au jour où on soufflera sur la Trompe. "
    Il a dit aussi :
    " L'essence du Prophète r irrigue les essences des messagers et prophètes u; mon essence irrigue les Pôles, les Connaissants d'Allah et les Wali depuis la pré-existence et ce jusqu'à l'éternité. "
    Ces paroles ont été prononcées dans l'intention de permettre au disciple de comprendre l'importance et la valeur des grâces qu'Allah a fournit au détenteur de ce degré spirituel, jamais atteint par aucun saint, et ainsi d'être reconnaissant envers Allah.
    Allah a dit :
    " ...et quant aux bienfaits de ton Seigneur raconte-les. " et c'est à ce même titre que le Prophète r avait dit :
    " J'étais déjà prophète alors qu'Adam était entre l'eau et l'argile. "
    Il avait dit aussi r :
    " Je serai le premier à être ressusciter le jour de la résurrection, je serai l'orateur lorsque les ressuscités seront rassemblé, et l'annonciateur de la bonne nouvelle lorsqu'ils auront perdu espoir ; Je détiens la bannière de la louange de Dieu, sans prétention, je serai le premier à demander et à obtenir l'intercession, je serai le premier à frapper à la porte du Paradis et à y être autorisé à entrer, et j'y entrerai avec les croyants pauvres, je suis le plus méritant parmi tous les enfants d'Adam auprès de mon Seigneur, sans prétention. "
    Seïdina Ahmed Tidjani t avait dit :
    " Mes deux pieds que voici sont sur la nuque de chaque Wali. "
    Un grand compagnon et disciple lui fit remarquer que Sidi Abdelqader Djilani t avait dit la même chose, il lui répondit :
    " Il avait parfaitement raison, mais il ne parlait que des Wali de son époque, quant à moi je dis que mes deux pieds que voici n'ont jamais cessé d'être sur la nuque de chaque Wali."
    Sidi Mohamed el Ghali, un éminent de ses compagnons, avait dit au sujet rôle et du degré de Seïdina Ahmed Tidjani t :
    "C'est par son intermédiaire que tous les saints, sans en avoir conscience, reçoivent l'influx des Prophètes"
    Seïdina Ahmed Tidjani t quitta ce monde terrestre le jeudi 17 Chawal 1230 à l'âge de 80 ans. Après avoir accompli la prière du Soubh il s'allongea sur le côté, demanda un verre d'eau qu'il but, puis son esprit agrée quitta son corps béni. Il sera enterré dans sa Zaouia bénie de Fès (début de la construction à partir de 1215) et depuis la lumière qu'il hérita du Prophète r ne cesse de se propager.
    Portrait de Seïdina Ahmed Tidjani
    Les traits fins de son visage radieux, d'un blanc rosé, son allure princière, bien qu'il soit le plus humble, marquent en lui sa haute lignée.
    Imitant le prophète Mohammed r dans tous les actes et conditions, sa barbe, filée de poils gris resplendissant, faisait jaillir de lui une lumière mystérieuse.
    Riche par Dieu, ne demandant rien à personne, il fut honoré de grâce qui faisait qu'il ne comptait que sur Dieu. Il dévoila ce qui est permis et cacha ce qui pouvait perturber 1'esprit.
    Par Taha, son maître et compagnon, tel le soleil et la lune, nul ne pourrait plus séparer ces deux sceaux de la même famille pour l'amour qu'ils avaient pour Lui...
    Tiré de: www.tidjaniya.com






     

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