
Le père de Cheikh Ibrahim, El hadj Abdoullah Niass (1844-1922) est lui-même un pôle de la Tijaniyya et de l'Islam. Il entretenait un foyer ardent d'éducation islamique et spirituelle.
De dimension internationale, il entretenait des rapports et correspondances régulières avec les différentes branches notamment avec le foyer d'origine de Fèz qu'il visita deux fois.
Nous livrons ici le récit du voyage de Cheikh Abdallah (Cheikh Hassan Cissé, conférence 26 juillet 1993, Kaolack).
Cheikh Abdallah en partant à Fèz, pria Allâh (swt)de lui accorder quatre choses:
1 - Obtenir la "izdjaza mutlaqa", suprême consécration de la hiérarchie Tijaniyya permettant d'assurer toutes les fonctions de l'ordre.
2 - Recevoir quatre perles du chapelet de Cheikh Ahmad Tijân (1735 - 1815), fondateur de la Voie Tijân, reposant dans la zawiyya de Fèz.
3 - Recevoir des cheveux de Ahmad Tijanî.
4 - Etre le père du pôle de l'époque (qutbu al-zamân)
Il émit le vœu de ne demander ces quatre choses à personne à l'exception du Seigneur.
Il arriva à la zawiyya (sanctuaire) de Fèz et y entretenait des rapports courtois avec les muqaddam.
De dimension internationale, il entretenait des rapports et correspondances régulières avec les différentes branches notamment avec le foyer d'origine de Fèz qu'il visita deux fois.
Nous livrons ici le récit du voyage de Cheikh Abdallah (Cheikh Hassan Cissé, conférence 26 juillet 1993, Kaolack).
Cheikh Abdallah en partant à Fèz, pria Allâh (swt)de lui accorder quatre choses:
1 - Obtenir la "izdjaza mutlaqa", suprême consécration de la hiérarchie Tijaniyya permettant d'assurer toutes les fonctions de l'ordre.
2 - Recevoir quatre perles du chapelet de Cheikh Ahmad Tijân (1735 - 1815), fondateur de la Voie Tijân, reposant dans la zawiyya de Fèz.
3 - Recevoir des cheveux de Ahmad Tijanî.
4 - Etre le père du pôle de l'époque (qutbu al-zamân)
Il émit le vœu de ne demander ces quatre choses à personne à l'exception du Seigneur.
Il arriva à la zawiyya (sanctuaire) de Fèz et y entretenait des rapports courtois avec les muqaddam.
Un jour, à la fin de la wazifa (zikr collectif à haute voix), un homme portant une tenue traditionnelle de Fèz, vint lui dire:" vas voir l'Imam après la séance !" Quand il prit contact avec ce dernier, le Cheikh Muhibbi, il lui affirma ne rien comprendre à ce qu'il disait.
Quelques jours après, ce même Cheikh, l'Imam, lui demanda de le rejoindre à la fin de la wazifa. Une fois à l'étage, il lui dit:
"Vous vouliez la "idjaza mutlaqa", la voici !
"Vous vouliez quatre perles du chapelet de Cheikh Ahmad Tijanî, les voici".
"Vous vouliez des cheveux du Cheikh, les voici."
Ainsi Dieu réalisa ses trois vœux sans qu'il n'ait eu à les demander aux humains. Quant au
dernier vœu, il est évident, sans consteste possible, que Dieu l'a réalisé à travers Cheikh Ibrahim Niass(raa). Il est manifeste qu'il n'existe pas au monde un maître spirtuel dont l'influence directe avoisine celle de Cheikh Ibrahim sur l'ensemble des cinq continents.
Plus tard, il rencontra à Féz le pôle de son époque Cheikh Ahmad Soukayridju (raa), ce monument de la Tariqa, ce bijou de la Voie et de la Charia'a, ce gardien des secrets de la Tijaniyya, ce biographe des compagnons de la voie. A son tour, il lui remit une "idjaza mutlaqa" et lui révéla que l'homme qui était venu lui demander d'aller voir l'imam de la zawiyya n'était autre que Cheikh Ahmad Tijanî(raa).
A cette occasion, il remit à Ahmad Soukayridju (raa)une lettre de son ami Cheikh El Hadj Malick Sy (raa)qui, empêché, ne pouvait faire le déplacement. Dans cette lettre, il sollicitait aussi la "idjaza mutlaqa".
Quelques jours après, ce même Cheikh, l'Imam, lui demanda de le rejoindre à la fin de la wazifa. Une fois à l'étage, il lui dit:
"Vous vouliez la "idjaza mutlaqa", la voici !
"Vous vouliez quatre perles du chapelet de Cheikh Ahmad Tijanî, les voici".
"Vous vouliez des cheveux du Cheikh, les voici."
Ainsi Dieu réalisa ses trois vœux sans qu'il n'ait eu à les demander aux humains. Quant au
dernier vœu, il est évident, sans consteste possible, que Dieu l'a réalisé à travers Cheikh Ibrahim Niass(raa). Il est manifeste qu'il n'existe pas au monde un maître spirtuel dont l'influence directe avoisine celle de Cheikh Ibrahim sur l'ensemble des cinq continents.
Plus tard, il rencontra à Féz le pôle de son époque Cheikh Ahmad Soukayridju (raa), ce monument de la Tariqa, ce bijou de la Voie et de la Charia'a, ce gardien des secrets de la Tijaniyya, ce biographe des compagnons de la voie. A son tour, il lui remit une "idjaza mutlaqa" et lui révéla que l'homme qui était venu lui demander d'aller voir l'imam de la zawiyya n'était autre que Cheikh Ahmad Tijanî(raa).
A cette occasion, il remit à Ahmad Soukayridju (raa)une lettre de son ami Cheikh El Hadj Malick Sy (raa)qui, empêché, ne pouvait faire le déplacement. Dans cette lettre, il sollicitait aussi la "idjaza mutlaqa".
La première réponse de Ahmad Soukayridj fut d'exiger sa présence comme Abdoulaye Niasse le fit. Ce dernier insista que son ami méritait, autant que lui, la "idjaza mutlaqa". Alors Ahmad Soukayridju lui remit une lettre pour El Hadj Malick Sy. Ceci explique que Abdoulaye Niasse(raa), dès son retour, passa à Tivaouane pour remettre cette très bonne nouvelle à son ami.
Au moment de le quitter, El Hadj Malick Sy(raa) l'accompagnant jusqu'à Gossas et lui donna le conseil, une fois à Kaolack, d'aller rendre visite au Commandant de cercle.
Au moment de le quitter, El Hadj Malick Sy(raa) l'accompagnant jusqu'à Gossas et lui donna le conseil, une fois à Kaolack, d'aller rendre visite au Commandant de cercle.
A cette époque, Abdallah Niass (raa) résidait en Gambie, en raison de divergence avec les colons français. Ceux-ci le suspectaientt de préparer une guerre sainte (djihad).
El hadj Malick demandera aussi à son ami Carpot de lui écrire une lettre pour le commandant de cercle pour lui demander de tout faire pour retenir Abdallah Niass à Kaolack. Ce dernier étant une chance pour la religion et pour l'économie du pays. Une fois dans le bureau du commandant de cercle, ce dernier le mit au courant des fausses accusations dont il a fait l'objet.
Cheikh Abdallah apprit au commandant de cercle que ces problèmes ont pour origine son refus de donner ses enfants à l'école française (où que les colons aient senti le danger de ce refus non à cause des seuls enfants du Cheikh mais à cause de l'exemple qui serait donné aux disciples ou aux musulmans!). Après ces éclaircissements, le commandant demanda à Abdallah Niass(raa) de s'installer dans le sine Saloum.
Après quelques échanges, il fut décidé qu'il s'installe en ville (Léona-Niassiène: nom composé du wolof lèew na niassène = ceci est licite aux niassènes) pour la période sèche et en campagne (Kossi, Taïba Niassène) pour l'hivernage.
D'après le professeur Ibrahim Mahmoud Diop (Gamou Darou Mbitéyène 1995) Cheikh Abdallah devait aller à Féz; Il descendit à Tanger. Il neigeait sur le trajet Tanger-Fèz.
D'après le professeur Ibrahim Mahmoud Diop (Gamou Darou Mbitéyène 1995) Cheikh Abdallah devait aller à Féz; Il descendit à Tanger. Il neigeait sur le trajet Tanger-Fèz.
Le Cheikh, qui souffrait de rhumatisme, pria Dieu de le ménager. Par un effet de la grâce divine, il ne fut pas touché par la neige durant tout le trajet qu'il effectua dos d'âne.
En résumé : Cheikh Abdallah était un éducateur, un soufi, un cultivateur, un homme de lettre, un khalife de la Tariqa Tijaniyya, un homme honoré par Dieu de miracles hors pair, à qui Dieu a donné des fils de très haute facture, dont le pôle complet Cheikh Al Islam Ibrahima Niass( que Dieu soit satisfait d'eux tous sans exception.)
En résumé : Cheikh Abdallah était un éducateur, un soufi, un cultivateur, un homme de lettre, un khalife de la Tariqa Tijaniyya, un homme honoré par Dieu de miracles hors pair, à qui Dieu a donné des fils de très haute facture, dont le pôle complet Cheikh Al Islam Ibrahima Niass( que Dieu soit satisfait d'eux tous sans exception.)