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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    Voici la biographie d'un Homme de Dieu, faqir de la tariqa tijaniyya.

    16/10/2007 17:38



    Sidi Ibrahim Rayahi(raa)

    Assalam aleykoum,

    Voici la biographie d'un Homme de Dieu, faqir de la tariqa tidjaniya.

    Parmi ses grands compagnons le savant de son époque, Cheikh El Islam et guide pour les humains, celui qui porte 1'étendard de la science et des connaissances particulières, défenseur de cette Tariqa Al Ahmadiya, protecteur de son honneur, Cheikh Abou-l- Ishaq Seïdina Ibrahim Riyahi Tounsi t.

    Il fut tout d’abord dans la «Tariqa Chadhiliya.», lorque le Khalife Sidi 'Ali Harazim (raa), grand compagnon particulier de Seïdina Ahmed Tidjani (radiyallâhu ta'ala ane-hu), est arrivé dans les premières demeures tunisiennes en 1211, il rencontra et fit connaissance avec notre personnage et séjourna chez lui à la Madrassa, où 1'amitié s'est renforcé entre eux.

    Il a vu de sa part de nombreux prodiges et a entendu de lui les vertus de Seïdina Ahmed Tidjani t-raa) et de sa Tariqa, il désirait enter dans cette Tariqa Mohammediya et il se le répétait souvent en lui-même. Celui qui 1'avait initié à la Chadhiliya et qui faisait parti des grands hommes de Dieu à 1'ouverture manifeste, lui conseilla clairement de prendre cette Tariqa, il se conforma ainsi à son conseil.

    Avant de rencontrer Sidi Hajj 'Ali Harazim (raa), il avait vu un rêve qui lui annonçait 1'acquisition prochaine d'une station parmi les stations. Lorsqu’il rencontra le Khalife, il lui raconta cela, celui-ci lui commenta une partie de ses signes et lui promis la suite de ce qui restait comme signification plus tard, il l'invita à rentrer dans la Tariqa, ce qu’il fit.

    Parmi ce qui a été rapporté du séjour de Sidi 'Ali Harazim (raa) chez Sidi Ibrahim t en Tunisie, il y a ceci :

    Le Khalife lui dit un jour :
    « Je désire faire le dhikr dans la maison, fais attention que personne n’entre jusqu’à ce que je sorte. »

    Puis il entra et Sidi Ibrahim Riyahi (raa) resta devant la porte. L'attente fut si longue qu'il n'espérait plus le voir sortir, il se lassa, ce qui le poussa à entrer pour voir ce qu’il était en train de faire mais il ne trouva personne. Il se posa des questions sur ce qu'il a bien pu devenir et se répétait en lui-même que tout le monde était au courant de la présence du Cheikh dans sa demeure. Il s’exclama et dit : « Ah ! Si je savais ce que je pourrais leur dire s'il me demande ce qu’est devenu le Cheikh, Ah ! Si je savais où il était parti ! »

    Il resta soucieux toute la journée, et alors qu’il était assis devant la porte de sa maison voici que le Khalife en sortit. Sidi Ibrahim Riyahi (raa) lui demanda alors :
    « Ô ! Mon maître où étais-tu ? »

    II lui dit :
    « Certes celui qui à la Connaissance, lorsqu’il prononce le Nom Suprême d'Allah (ismou Allah el A'dham), il fond puis après avoir finit son dhikr, il revient à son état initial. »

    C'est ce qui est arrivé à Sidi 'Ali Harazim (raa) et l’amour qu'éprouvait Sidi Ibrahim Riyahi (raa) pour lui, augmenta.

    Une de ses grâces est qu’une fois alors qu’il était endormi Sidi 'Ali Harazim (raa) le réveilla et lui dit :
    « Lève-toi, demande à Allah Ta'ala ce que tu veux car cette heure est une heure d’exaucement. »

    Il se leva et se mit à écrire des demandes, Allah exauça sa dou'a et lui donna ce qu’il désirait. Il faisait parti de ceux qui avaient toutes leurs demandes exaucées, lorsqu’il désirait quelque chose, il l'atteignait. Il avait une force spirituelle très haute et digne qui ne se satisfaisait pas des futilités.

    Il écrivit un livre qui est une réplique contre ceux qui critiquaient ou blâmaient la Tariqa de Seïdina Ahmed Tidjani (raa), il composa aussi un magnifique poème faisant l'éloge des qualités sublimes de Seïdina t et il fut écrit avec un tel amour qu’il ne laisse personne indifférent lorsqu'il l'écoute. Le grand compagnon Sidi 'Arbi ibn Sa-îh (raa) en l' entendant en ressentit une présence puis a dit :
    « Celui qui l'a écrit, ne l'a fait que par présence et concentration dans l'amour du cheikh. Jamais poème n'a glorifié comme celui-ci, vous êtes mes enfants alors sachez que chaque personne qui le lira Allah lui enlèvera son problème, il faut le lire en solitaire et certes l'exaucement ne l'évitera pas. »

    Il fut dit que sa lecture a une influence pour ôter les malheurs et pour soulager les coeurs et il est inscrit sur ce qui couvre la tombe de Seïdina t.

    Parmi les bienfaits que Sidi Ibrahim Riyahi (raa) reçut du khalife Sidi 'Ali Harazim t, il y a l'écriture de sa propre main d'une invocation qui permet de pourvoir aux besoins de ce monde et de l'au-delà.

    Sidi ‘Abdelaoui t a raconté les circonstances de la rencontre des deux hommes : Quand Sidi 'Ali Harazim (raa) arriva en Tunisie, il entra dans une mosquée dans laquelle il était habituel qu'un grand Cheikh y enseignait la noble science. Parmi les étudiants qui assistaient à cette leçon se trouvait Sidi Ibrahim Riyahi t et le destin voulut que lorsque Sidi 'Ali Harazim t arriva à la mosquée, il s'assit à côté de lui et ceci avant l'heure de la leçon. Ils discutèrent ensemble jusqu'à ce qu'il interrogea le khalife sur sa situation et ce qui l'a poussée à venir en Tunisie. Il le renseigna puis lui dit :
    « Il est indispensable que tu rentres dans la Tariqa de la connaissance, je ne suis venu ici que pour toi et la preuve qui va certifier ce que je te dis est que votre Cheikh enseignant ne va pas venir à la leçon aujourd’hui. »

    Sidi Ibrahim Riyahi (raa) s'étonna de ses propos et de ce qu'il a vu de ses états, c'était sa première rencontre avec lui.

    Il lui dit :
    « Si le cheikh ne vient pas aujourd'hui, il est sûr que ta situation doit être d'une grande ampleur chez l'élite et le commun et par ceci il t'apparaîtra de ma part la complète générosité. »

    Ce que le khalife annonça se déroula effectivement. Sidi Ibrahim Riyahi t s'attacha à lui et l'invita à passer son séjour en Tunisie chez lui, à l'école, ce qu'il accepta. Depuis le bien ne cesse de s'écouler sur sa famille, venant de toute part.

    Sidi Ibrahim t profita des connaissances, des secrets et des lumières de la science de Sidi 'Ali Harazim (raa). Un jour le Khalife lui annonça :
    « Il va falloir que tu partes comme ambassadeur au Maroc et que tu rencontres son prince et il se passera tel et tel chose. Quand tu t'en iras pour cette destination il te faudra avant tout visiter notre maître Sidi Ahmed Tidjani t, reste un long moment avec lui et quitte-le le moins possible. »

    Sidi Ibrahim Riyahi (raa) fut étonné d'entendre ces prédications mais il savait avec certitude que tout allait se passer tel qu'il lui a annoncé.

    Le destin d'Allah voulut qu'une famine s'abatte sur la Tunisie en 1218 et les gens eurent besoin des nourritures économisées par le sultan du Maroc. Le prince turc de Tunisie, Hamouda Pacha, ordonna au célèbre savant Sidi Saleh el Kaouache t d'aller comme ambassadeur auprès du sultan du Maroc maoulana Souleïman (raa). Le Cheikh cité s'est excusé de ne pouvoir voyager en raison de son âge avancé et de l'augmentation de sa maladie, il lui présenta alors son élève Sidi Ibrahim Riyahi (raa) glorifiant sa valeur auprès du prince et lui garantissant le succès de cette mission.

    Le prince Hamouda Pacha ordonna donc à Sidi Ibrahim Riyahi (raa) de se préparer pour voyager et il partit ainsi pour le Maroc où il arriva en paix. Suivant les recommandations de Sidi 'Ali Harazim (raa) il se rendit tout d'abord dans la demeure de Seïdina Ahmed Tidjani (raa), quant il arriva devant la porte une servante lui ouvrit et lui demanda curieusement :
    « Est-ce que vous êtes Sidi Ibrahim Riyahi le Tunisien ? »

    Il répondit par l'affirmative, alors elle lui annonça que Seïdina t l'avait informé de sa venue et lui avait donné la permission de le laisser entrer directement.

    Dans la maison, il trouva un groupe de compagnons qui avait eu le privilège de pouvoir rencontrer Seïdina Ahmed Tidjani (raa). On présenta à Sidi Ibrahim Riyahi t une tasse de lait qu'il bu, à ce moment Seïdina t sortit de sa pièce d'isolement et salua notre personnage puis il lui annonça le décès de son Cheikh enseignant Sidi Saleh el Kaouache (raa) et lui avoua qu'il avait lui-même assisté à la prière mortuaire en Tunisie (par le biais d'un prodige) le lundi 17 Chawal 1218.

    Lorsque Sidi Ibrahim Riyahi (raa) arriva au terme de sa visite, il prit la direction des appartements du Sultan où la cour l'accueilla avec honneur et générosité. Il visita régulièrement le Sultan jusqu'à ce qu'il obtint sa demande, il put retourner en paix en Tunisie ayant accompli sa mission. Le Sultan du Maroc s'était attaché à lui, il faisait souvent l'éloge de Sidi Ibrahim Riyahi t et lui écrivait régulièrement.

    Voici retranscrit quelques passages d'une lettre que Seïdina Ahmed Tidjani envoya au Cheikh el Islam de Tunisie :

    « …Je te donne la permission et l'autorisation pour l'ensemble du Wird noble, béni et immense.
    Attache-toi bien à tout ce qui va suivre : réveille ton âme (Nafs) de son insouciance et ne lui obéit point dans sa débauche car l'affaire n'est pas futile, elle est sérieuse et importante.
    Prends le chemin des efforts car le pauvre qui renonce à son pacte, ses punitions sont très dures et ses malheurs sont multiples.
    Sois dans la certitude de ce que tu as.
    Ne néglige pas ce que tu as atteint et ne t'occupes pas de ce que tu as déjà donné à faire.
    Notre tariqa-ci a été particularisée par Allâh(swt) d'une particularité qui la situe au-dessus de tous les chemins et dont la langue ne pourrait arriver à en éclaircir sa vérité.
     Ne peut prendre ce chemin ni s'abriter en lui que celui qui a été accepté par la grâce d'Allâh(swt) .
    Si jamais le voile qui la cache  s'était soulevé les grands pôles l'auraient désiré comme le berger des régions désertiques désire les nuages.
    Fais attention ! Regarde en face de toi !
     Ne te laisse pas leurrer car toutes les voies spirituelles proviennent d'elle.
     Elle est la source de toutes les tourouq, depuis le début de la création jusqu'au souffle dans la trompe du Jugement dernier, par une promesse véridique du maître de l'existence (Sayyid el Woujoud (saw).

    Je t'autorise complètement et entièrement pour toujours ,sans changement avec la condition obligatoire d'abandonner toute visite à l'ensemble des saints, à part la visite du Prophète (saw) et de ses compagnons (raa) et personne d'autre.
    Sache qu'Allâh(swt) nous a grâcié d'une bonté immense par le don de la prière appelée «Djaouharatou-l-Kamel» car toute personne qui la récitera 12 fois avec des ablutions complètes et dit: « Ceci est un cadeau pour toi, Ô! Messager d'Allah » c'est comme s'il avait visité le Prophète (saw) dans son " jardin paradisiaque " (Raouda Chérifa) et c'est comme s'il avait visité tous les Aouliya (Saints hommes de Dieu) depuis l'exil du Prophète r (Hijra) jusqu'à l'accomplissement de ce dhikr.

    Remarque, qu'Allah te fasse miséricorde, ces grandes faveurs, ces pierres précieuses d'une grande valeur qu'Allâh ,le Généreux ,nous a donnée et dont furent privés tous les autres peuples.

    Notre Tariqa est caché sauf au regard du maître de l'existence (swt) qui la connaît ainsi que sa valeur.
    Qu'Allah nous fasse, ainsi que vous, de ceux qui s'accrochent à elle et de ceux qui cheminent dans son sentier dans la vie et dans la mort, en paix, en bonne santé et en sécurité jusqu'à l'établissement dans les plus hauts degrés du Paradis auprès du maître de l'existence (swt).

    Gare à toi puis gare à toi ! Abstiens-toi de paresser, d'avoir honte et de négliger ce qu'on t'a ordonné de faire, de t'asseoir à l'endroit du doute et de l'égarement.
    Je te conseille la crainte d'Allâh(swt) intérieurement et extérieurement et de suivre la Sunna qu'elle soit loin, proche ou exceptionnelle dans les paroles et les actes.
    Sois satisfait d'Allâh(swt) dans le peu et le beaucoup, d'aller vers Allah et de lui donner l'attention dans tous les états, de te détacher des créatures que tu t'en approches ou que tu t'en éloignes, de prendre pour chaque situation la Sunna comme juge.
    Je te recommande la droiture en toute circonstance dans le mouvement et l'immobilisme.
    Je te conseille la patience et l'abandon complet en Allâh (swt) à condition de délaisser tout ce qui n'est pas droit, et la patience dans le malheur est plus proche de la paix.
     loue-le dans les bienfaits ! 
    Demande à Allah qu'il te donne le droit chemin, tout le bien.

    Qu'Il s'occupe de ton cas comme Il s'est occupé de l'élite de ses serviteurs qui sont aimés chez lui, ceux des grands degrés des Véridiques (Siddiqiyya el ‘Adhma) et de la grande sainteté, par la valeur de l'élU(saw) et qu'Il te mette dans son parrainage, qu'il te suffise, que tu sois sous sa protection, qu'il te vaccine contre le mal … »

    Sidi Ibrahim Riyahi (raa) mourut le 17 du mois béni de Ramadan en 1266 à l’âge de 86 ans, sa tombe se trouve à Tunis. Qu'Allah soit satisfait de lui. Ainsi a vécu le savant défenseur de notre Tariqa Mohamediyya.


    Source: Zawiya el koubra tidjaniya de lyon dont le sheikh est Mohammed el Mansour el Mohiedine Tidjani , Qu'Allah ta'ala le protege et lui accorde une longue vie dans la piete.




     

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