La lettre d'Omar Ibn Al Khattab au fleuve du Nil
«En Egypte, avant la venue de l'Islam, les Coptes, bien que chrétiens, observaient des rites barbares.
Ainsi, tous les ans, en été, ils organisaient une grande fête durant laquelle ils sacrifiaient une belle jeune fille qui était désignée pour être la fiancée du Nil et qui, une fois richement parée, était jetée dans le fleuve. Les Egyptiens pensaient que ce rite était nécessaire pour plaire au Nil et qu'ainsi, ils pouvaient continuer à obtenir l'eau si précieuse pour irriguer leurs champs.
Si le Nil était mécontent, pensaient-ils, il n'y aurait plus de crue et donc plus de récoltes.
Après la venue de l'Islam, les Coptes demandèrent à `Amr, gouverneur en Egypte, la permission d'effectuer le sacrifice comme ils en avaient l'habitude. Mais celui-ci leur interdit cet acte barbare. Malheureusement, cette année-là la crue du Nil fut très faible et les récoltes mauvaises, au point que de nombreux paysans envisagèrent de quitter le pays. `
Amr écrivit alors au calife Omar(raa) pour prendre conseil demander .
Le calife approuva l'attitude de `Amr lorsqu'il refusa d'autoriser aux Coptes le sacrifice humain et écrivit donc une lettre adressée au Nil ainsi rédigée :
« De la part du serviteur d'Allâh (swt)et du Commandant des croyants ,au fleuve du Nil en Egypte.
Ô Nil, si tu coules par ta propre volonté, alors ne coule pas.
Mais si ton cours est contrôlé par Allâh (le Tout Puissant), nous Le prions de te laisser continuer à couler. »
Cette lettre fut jetée dans le fleuve, tel que le calife l'avait ordonné. C'est alors que le fleuve eut tôt fait de déborder de son lit dans la même année et l'on n'avait pas vu une telle crue depuis des années.
De nouveau la contrée se mis à verdoyer, et les récoltes furent riches et les paysans heureux.
C'est ainsi que fut mis un terme définitif à cette pratique sauvage,mécréante et inhumaine.
Wallâhu'alam !
Signature :
قال ابن تيمية لتلميذه ابن القيم ناصحاً
لا تجعل قلبك للإيرادات والشبهات مثل الاسفنجة فيتشربها؛ فلا ينضح إلا بها، ولكن اجعله كالزجاجة المصمتة تمر الشبهات بظاهرها ولا تستقر فيها، فيراها بصفائه، ويدفعها بصلابته، وإلا