«Allâhumma salli 'ala sayyidina Muhammadin-il fâtihi limâ oughliqa
wal khâtimi limâ sabaqa-n-nasiril haqqi bil haqq
wal hadî ilâ sirâtikal mustaqim
wa 'ala alihi haqqa qadrihi wa miqdârihil 'adhîm»
«Ô Allâh ! Accorde ta grâce à sayyidina Muhammad qui a ouvert ce qui était fermé,
scellé ce qui a précédé, le défenseur de la vérité par la vérité,
le guide sur le droit chemin,
ainsi qu'à sa famille selon son rang sublime.»
Sallallâhu 'alayka wa sallam yâ Habîbullâh !
Le décès de Sayyidina Ahmadat'Tijânî Hassani Chérif(radiyallâhu ta'ala ane-hu)
Lors de la maladie de Sayydina Ahmadat'Tijânî(raa) qui allait engendrer son départ de ce monde, il demanda qu'on lui emmène le « Daliya de Bousaïri » mais on ne pouvait trouver ce poème à Fès . Sayydina Ahmad Tijânî(raa) a alors ordonné à quelques élites parmi ses compagnons de se rendre dans la ville de Meknès.
Quant ils le trouvèrent et qu'ils revinrent avec, Seïdina Ahmad Tijânî (raa) ordonna qu'on le lui lise et une fois la lecture achevée, il ne parla plus avec personne. Il demanda aussi qu'on lui emmène le poème de l'imam Ghazzali (raa), lorsqu'il l'eût, il le mit sous son oreiller la veille de son décès, comme l'avait fait l'imam Ghazzali (raa).Voici les premiers passages de ce poème :
« Dis aux frères qui m'ont vu mort!
Qui m'ont pleuré et ont récité sur moi l'oraison funèbre avec
tristesse
Est-ce que votre tristesse est pour l'absent
Ou sur celui qui est présent parmi vous ici ?
Croyez-vous donc que je suis votre mort-ci ?
Non, Par Dieu ! ce mort n'est pas moi !
Car dans sa forme, ce corps
Etait mon habit et ma tunique pour un temps !
Je suis une perle enfermée dans une coquille
Qui était pour moi une prison à laquelle j'étais accoutumé !
Je suis un oiseau et ceci est ma cage !
Je me suis envolé et ceci est resté pour disparaître !
Je remercie Allâh(swt) celui qui m'a libéré
Et m'a construit un emplacement dans les hauteurs !
J 'étais avant ce jour un mort parmi vous !
J'ai revécu et j'ai ôté le linceul .
Aujourd'hui, je converse avec les nobles assemblées !
Et, je vois la vérité de mes propres yeux.
Je suis installé devant la Table Gardée !
Où je lis et je vois ,
Tout ce qui était, tout ce qui sera et tout ce qui est proche… !"
A l'instant où Sayyidina (raa) s'est approché du moment de sa mort il disait à cause de l'intensité de ce qui descendait sur lui :
« Allah ! Allah ! La lumière brûle mon cœur !
Allâh ! Allah ! La lumière brûle mon cœur ! »
Et il n'a pas arrêté de le dire tout au long de la nuit.
Puis à l'approche du Fajr, Sayyidina Ahmad Tijânî(raa) s'est tourné vers les gens présents et il leur a dit :
« Le Prophète(saw) est présent avec les quatre Khoulafa,
levez-vous et sortez ! »
Seuls quelques élites qui restèrent avec lui.
Puis, il n'est passé qu'une heure, il fit son «Soubh »,s'allongea sur le côté et réclama un verre d'eau.
Après l'avoir bu, il se rallongea et quitta ce monde terrestre, ce fut le jeudi 17 Chawwal 1230 (1815 ap. JC) à l'âge de 80 ans.
Il fut enterré en présence d'un nombre impressionnant de savants, d'hommes pieux et de saints, ainsi que d'émir et le prince des croyants Maoulana Souleïman (raa), a voulu y assister mais il se trouvait à Marrakech lorsque l'événement se produisit. C'est le Qadi de Fès, l'illustre Sidi Mohammed ibn Ibrahim Dakali (raa), qui fit la prière mortuaire sur le corps béni de Sayyidina Ahmed Tijânî (raa) et ce fut un moment très intense en émotion où jaillissait les pleurs, puis il fut enterré dans le jardin qui juxtaposait les murs de la Zaouiya bénie. Par la suite, au fur et à mesure de son agrandissement cette parcelle fut incluse dans les murs de la Zaouiya.
Que la pière,la paix et la bénédictiond'Allâh(swt) soient le noble prophète Muhammad(saw)
et que la
paix et l'agrémént soient sur Cheikh Ahmadat'Tijânî(radiyallâhu ta'ala ane-hu) et la faydha ibrahimiyya ! Qu'Allâh(swt) nous accorde les secrets de l'amour triomphal et nous ouvres les portes de la salvation éternelle
«Allâhumma salli 'ala sayyidina Muhammadil fâtihi limâ oughliqa
wal khâtimi limâ sabaqa-n-nasiril haqqi bil haqq
wal hadî ilâ sirâtikal mustaqim
wa 'ala alihi haqqa qadrihi wa miqdârihil 'adhîm»
wa salam !
