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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    (La Quête de l'Absolu ! )

    01/12/2007 17:42



    Djalâl-od-Dîn Rûmî

    MATHNAWÎ
    (La Quête de l'Absolu ! )

    Traduit du persan par :
    Eva de Vitray Meyerovitch et Djamchid Mortazavi


    «AU NOM DE DIEU, LE COMPATISSANT, LE MISERICORDIEUX

    Ceci est le livre du «Mathnawî», qui est la racine des racines des Piliers de la Religion (musulmane) en ce qu’il dévoile les mystères pour parvenir à la Vérité et la certitude ; et qui est la plus grande science de Dieu (Très-Haut) et la voie divine la plus claire, et la preuve la plus manifeste de Dieu.
    La lumière qu’il contient est comme une niche dans laquelle se trouve une lampe (2),

    brillant d’un éclat plus vif que l’aurore.

    C’est le Paradis du cœur, possédant des sources et des branches ; l’une d’elles est une source appelée Salsabil, pour les voyageurs en ce Sentier ; et, aux yeux de ceux qui possèdent des stations mystiques et des grâces divines, il (le Mathnawî ) est la meilleure des stations et le lieu de repos (spirituel) le plus excellent (3).

    Là, les justes mangent et boivent, et ainsi ceux qui sont libres se réjouissent et sont heureux ; de même que le Nil d’Egypte est une boisson (agréable) pour ceux qui sont doués de patience, mais une peine pour le peuple de Pharaon et les incroyants, ainsi que Dieu a dit : « Il en égare ainsi un grand nombre et Il en dirige un grand nombre (4). »

    C’est le remède des cœurs malades et le consolateur des chagrins, et celui qui explique le Qor’ân, et la source de l’abondance des dons divins, et le purificateur de l’Ethique ; écrit par les mains de scribes nobles en purs (5 )qui défendent : « Ceux qui sont purs peuvent seuls le toucher 6. » L’erreur ne s’y glisse de nulle part (7), étant donné que Dieu l’observe et veille sur lui, et « Il est le meilleur gardien, Il est le plus miséricordieux de ceux qui font miséricorde (8) et il possède d’autres titres d’honneur que Dieu lui a conférés.
    Nous nous sommes limité à ce peu de chose, car le peu est un indice du multiple, et une gorgée d’eau est un indice (de la qualité) de l’étang, et une poignée de blé est un indice (servant d’échantillon au contenu) d’un grand grenier.
    Ainsi pale le faible esclave qui a besoin de la miséricorde du Dieu Très-Haut, Mohammad, fis de Mohammad, fils de al-Husayn (de la ville) de Balkh – puisse Dieu accepter de lui cette offrande – : « Je me suis efforcé de rédiger ce Poème en couplets rimés, lequel comprend d’étranges paroles, d’excellents discours et de précieuses indications, et la voie religieuse des ascètes et le jardin spirituel des pieux – tout cela étant d’expression brève mais de significations multiples – à la demande de mon maître, mon soutien et mon appui, qui occupe la place de l’esprit dans mon corps, et qui est le trésor de mon aujourd’hui et de mon demain, à savoir, le Shaykh, le modèle des « Connaisseurs de Dieu » (Ârifîn) et le guide de ceux qui possèdent une direction droite, et la certitude, le secours de l’humanité, le gardien digne de confiance des cœurs et des consciences, le dépôt placé par Dieu parmi Ses créatures, et Son choix au sein de Sa création, l’objet de Ses injonctions à Son Prophète et de Ses secrets confiés à Son élu, la clé des trésors de l’Empyrée, le conservateur des richesses enfouies dans la terre, le père des vertus, l’Epée (Husâm) de la Vérité et de la Religion, Hasan fils de Mohammad fils de al-Hasan, généralement connu sous le nom de Ibn Akhî Turk, l’Abû Yazîd du temps, le Djunayd de l’époque (9), le fils totalement sincère d’un père et d’un grand-père entièrement sincères – puisse Dieu être satisfait de lui et d’eux ! – originaires d’Urmiya, faisant remonter sa généalogie au Shaykh qui est honoré pour avoir dit : « Le soir, j’étais un Kurde, et le matin un Arabe (10).» «Que Dieu sanctifie son âme et les âmes de ses successeurs !
    Sa lignée est de celles sur lesquelles le soleil a jeté son manteau, et devant la renommée de ses ancêtres les rayons des étoiles ont pâli. La cour de sa famille a toujours été la qibla (11) de la bonne fortune, vers laquelle se tournent les fils des guides spirituels, et la Ka’ba de l’Espoir, autour de laquelle circumambulent les délégations de ceux qui aspirent à la générosité ; et puisse-t-il toujours en être ainsi, aussi longtemps qu’une étoile se lèvera et qu’un soleil d’orient apparaîtra au-dessus de l’horizon, afin que ce soit un rempart pour ceux qui sont bons, spirituels, célestes, supra-célestes, illuminés ; qui possèdent l’intuition mystique ; les silencieux qui contemplent, les absents qui sont présents ; les rois cachés sous des haillons, les nobles des nations, les détenteurs d’excellences, les luminaires qui manifestent les preuves (divines). Amen, ô Seigneur de tous les êtres créés ! Et ceci est une prière qui ne sera pas repoussée, car c’est une prière qui embrasse toutes les catégories de la création. Gloire à Dieu, Seigneur de tous les êtres créés, et que Dieu bénisse la meilleure de Ses créatures, Mohammed, et sa parenté, les nobles et purs !»

    Notes de la préface
    1. Cette préface est en arabe, ainsi que celle des livres III et IV ;

    celles des trois autres livres sont en persan.
    2. Cf. Qor’ân, XXIV, 35 : pour Rûmî, la lumière, c’est-à-dire la signification spirituelle du Mathnawî dérive de la Lumière divine qui l’inspire.
    3. Cf. Qor’ân, XXV, 24.
    4. Cf. Qor’ân, II, 26.
    5. Cf. Qor’ân, LXXX, 15-16.
    6. Cf. Qor’ân, L, 79.
    7. Cf. Qor’ân, XLI, 42.
    8. Cf. Qor’ân, XII, 64.
    9. Abû Yazîd (Bâyazîd) de Bistâm, célèbre soufi de l’Iran, mort en 260 de l’hégire (874). Djunayd de Bagdad, grand mystique, mort en 297/909.
    10. Ce Shaykh, qui n’est pas nommé, serait un saint kurde, Abu’l-Wafâ, des Ve-VIe siècles de l’ère usuelle qui, en raison d’un miracle, se serait mis à prêcher en arabe, langue qu’il ignorait la veille.
    11. Direction de la prière rituelle.





     

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