Du repos de l’esprit de chacun de nous ,dépend de la sérénité de l’âme .
L’être humain ne jouit d’une vraie et pérenne quiétude que quand il étanche sa soif de savoir sa vraie origine et sa vraie raison d’être, ainsi que l’origine et la raison d’être de tout cet immense univers qui l’entoure.
En d’autres termes, l’homme ne se sent bien dans sa peau pour de bon et sans nul subterfuge, que quand il est sûr de savoir :
-d’où il vient ?
-où il va ?
-pour quelle raison il est mis au monde ?
-ce qu’il en est de la mort ?
-et de ce qu’il y a après la mort ?
L’imperturbable et pérenne sérénité dont jouit le fidèle théiste découle justement de celle dont jouit cette raison qui l’habite.
Chaque élément dans cet univers l’interpelle pour lui signifier avec force que rien ne s’y trouve pour rien et que tout y est si parfait qu’il ne peut ni provenir d’un quelconque néant ni être le fruit d’un hypothétique hasard.
Avant d’accéder à son laboratoire, le scientifique trop fier de sa petite personne, s’est cru assez malin pour laisser Dieu(swt) dans son chapeau au vestiaire,.
Cependant, il n’a pas tardé à le retrouver omniprésent dans l’infini perfection du moindre élément qu’il interroge pour lui livrer son secret.
Pour le commun des mortels ,tout l’univers dans ses moindres recoins est un immense laboratoire.
Et tout lui y raffermit la très juste et ferme conviction que tout y est parfait, que rien n’y est de trop ni superflu ni absurde.
Tout lui y confirme par conséquent, l’existence de ce que d’aucuns appellent l’architecte suprême pour ne pas dire Dieu(swt).
Mais il s’agit toutefois du Dieu omnipotent, omniscient, omniprésent et parfait par essence.
De ce fait, le commun des mortels n’est alors que plus sûr qu’il n’y a que Dieu(swt) qui l’a créé pour bien répondre aux multiples questions métaphysiques qui ne cessent de le tourmenter.
Il sait aussi que Dieu(swt) qui est Parfait par essence, n’est pas de nature à laisser l’être qu’il a créé pensant, sans message de sa part avec toutes les réponses à toutes ces questions dans le Saint Qur'ane et le Saint Sayyidina Muhammad(swt) était le Qur'ane vivant !
Le Il convient de remarquer, que dans cet en-tête des chapitres du Coran : « Au nom d’Allah, détenteur de toute la miséricorde, le miséricordieux», le Seigneur s’est donné deux qualificatifs, au nom desquels, IL a daigné révéler Son ultime message. IL est «Arrahmano ÇáÑÍãä » et « Arrahim ÇáÑÍíã ». Or l’une des grandes difficultés rencontrées dans la transcription du sens du Coran dans une autre langue, consiste à y trouver les termes équivalents à certains mots arabes. Le premier mot qui pose ce problème de transcription en langue française est le substantif : "arrahmato ÇáÑÍãÉ", et ses dérivés. Faute de mieux, bon nombre de transcripteurs du sens du Coran, l’ont assimilé au mot "miséricorde". Cette assimilation serait juste, si ce mot exprime entre autres, le fort sentiment instinctif que ressent chaque mère de n’importe quelle espèce envers ses petits. C’est ce sentiment qui fait des plus farouches de ces mères, la poule par exemple, des êtres agressifs face à n’importe quel danger qui menace leur progéniture. Il s’agit d’un sentiment inné, involontaire et puissant.
Dans son enseignement dit «Sunna», et rapporté dans le recueil d’Al-Boukhari, le prophète Mouhammad, soit-il béni par la grâce et le salut d'ALLAH, nous apprend qu’ALLAH(swt) a fait de Sa miséricorde cent parties. IL en a retenu les quatre-vingt-dix neuf centièmes, et en a réparti le centième restant sur toutes Ses créatures. Et c’est en raison de cette fraction de Sa miséricorde, que la jument lève sa patte pour ne pas heurter son poulain.
Et c'est aussi par ce centième de la miséricorde divine, que l’être créé peut être qualifié à l’occasion de "rahimeÑÍíã ", soit le clément. Cela n’a bien sûr, nulle commune mesure avec le même qualificatif qu’Allah s’est donné dans l’en-tête ci-dessus. L’ampleur du qualificatif en l’occurrence, est bien sûr à la mesure de la majesté du qualifié. A l’échelle humaine, la générosité pécuniaire d’un homme riche n’a nulle commune mesure avec celle d’un homme indigent.
Comme ALLAH s’est réservé le reste de la miséricorde, et comme le centième restant provient de toute Sa miséricorde, IL s’est attribué le superlatif d’ "ArrahmaneÇáÑÍãä ". il s’agit de ce fait d’un qualificatif propre au Seigneur. Nulle créature ne peut donc être qualifiée de Arrahmane. Il est donc manifestement inapproprié de le traduire par les termes « le très miséricordieux » car l’on peut dire qu’un tel homme est très miséricordieux. Le qualificatif "ArrahmaneÇáÑÍãä ", tel que nous l’avons expliqué ci-haut, n’a pour ainsi dire, pas d’équivalent dans la langue française. Pour en rapprocher le sens exact, nous lui avons substitué l’expression suivante : « détenteur de toute la miséricorde » Et c’est en raison de ce dernier qualificatif qu’au bas-monde, même celui qui nie l’existence même d’Allah, profite pourtant de Son incommensurable miséricorde.
Et c’est également en raison de Ses deux attributs de miséricordieux et de détenteur de toute la miséricorde, qu’ALLAH a daigné révéler Son ultime message à Son ultime messager, pour toute l’humanité et jusqu’à la fin des temps :
- « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en annonciateur de la bonne nouvelle et en avertisseur, pour tout l’univers. Mais la plupart des gens n’en savent rien. » (verset 28 chap. 34 )
- « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour tout l’univers » (verset 107 chap. 1)
Moralité : Le fidèle qui vit vraiment selon l'enseignement du Coran, doit être bien impreigné par cette miséricorde divine. De ce fait il doit jouir d'une paix interne. Et celui qui jouit d'une telle paix doit être aimable, affable, humble, plein de mansuétude et serviable pour les siens d'abord, pour tous ses voisins, pour tous ses concitoyens et pour tout le monde, sans nulle discrimination ni de culte ni de culture ni de "race". Un tel fidèle ne doit donc jamais et d'aucune façon, inspirer nulle méfiance ni nulle peur, ni par son aspect physique ni par sa tenue vestimentaire ni par sa conduite. L'on peut faire preuve de la pudeur requise par respect à autrui tout en paraissant bon chic bon genre. Mais un tel fidèle ne doit pas être pour autant un derviche censé se laisser marcher sur les pieds sans réagir. Comme tout les communs des mortels dans le monde, chaque fois qu'on empiète sur ses droits, il est sencé défendre par tous les moyens licites et légaux en vigueur là où il se trouve, son intégrité physique, son intégrité patrimoniale, son intégrité morale, son intégrité mentale et son intégrité confessionnelle.
wa salam