Voici des sujets de méditation pour des Talibés Tijânî .
Qu'Allâh(swt) nous aide à les comprendre !
« Et maintenant je suis Toi-même, Ton existence c'est la mienne, et c'est aussi mon vouloir.»
(citation(s) / poème(s) d'Al Hallaj (né à Tûr, près d'al-Bayda, dans le Sud de l'Iran, 858 — Bagdad, 922), philosophe et mystique irannien, Islam, Soufisme )
(in Louis Massignon, Le Diwan d'al-Hallâj)
«Où donc est Ton essence, hors de moi, pour que j' y voie clair?
Mais déjà mon essence s'élucide, au point qu'elle n'a plus de lieu. »
«Ah !", est-ce moi, est-ce Toi ? Cela ferait deux dieux. Loin de moi, loin de moi la pensée d'affirmer "deux"! »
«Je suis devenu Celui que j'aime, et Celui que j'aime est devenu moi ! Nous sommes deux esprits, infondus en un (seul) corps !»
«Aussi, me voir, c'est Le voir, et Le voir, c'est nous voir !»
«Que l'on Te touche, on me touche !
Ainsi, Toi,c'est moi, plus de séparation ! »
on Esprit s'est emmêlé à mon esprit, comme l'ambre s'allie au musc odorant.»
« Les états d'extase divine, c'est Dieu (swt) qui les provoque tout entier, quoique la sagacité des maîtres défaille à le comprendre. L'extase c'est une incitation, puis un regard [de Dieu] qui croit et flambe dans les consciences. Lorsque Dieu(swt) vient l'habiter aussi, la conscience double d'acuité, et trois phases s'offrent alors aux voyants :
-Celle où la conscience est encore extérieure à l'essence de l'extase,
-Celle où elle devient spectatrice étonnée,
-Celle où la ligature du sommet de la conscience s'opère,
elle se tourne alors vers une face dont le regard la ravit à tout autre spectacle. » (Mansur Al Hallaj)
« Ce qui compte pour l'extatique,
c'est que l'unique le réduise à l'unité.»