
Assalamu'alaykum,cher(es) frères et soeurs Tijânî ! Apprenons à connaître notre prophète sayyidina wa Mawlana Muhammad(saw).
Notre mère,la mère des croyants en Islam,la sainte et la pure Aïcha(raa) raconta que le Prophète(saw) embrassa 'Othmân ben Mazh'oun mort ; il pleurait alors (ou, dit-le transmetteur dans la chaîne du hadith : les larmes coulaient de ses yeux),
Quand Ja’far ibn Abi Talib (que Dieu soit satisfait de lui) fut tué pendant la bataille de «Mou’ta» , sa femme Asmà’ Bint Oumais (qu’Allah soit satisfait d’elle) dit : « le Messager d’Allah entra chez moi et appela les enfants de Ja’far.»Je le vis les embrasser en versant des larmes. Je lui dis : ‘« O Messager d’Allah as-tu appris quelque chose concernant Ja’far ?»
«-Oui», dit-il,
«-il a été tué aujourd’hui !» ,on se mit à pleurer .Ensuite il revint et dit : « préparez à manger pour la famille de Ja’far, car ils sont préoccupés par l’évènement. » (Rapporté par Ibn Saad, At-Tirmidzi et Ibn Màjah ; At-Tirmidzi a dit : ce hadith est authentique).
Les larmes pour sa communauté
Koteibah nous rapporte , Jarir nous rapporte , que Ataa' ibn es-Sa'ib , de son père de Abdalla ibn 'Amr qui a dit:
«Du temps du Prophète le soleil s'éclipsa. Alors, il se mit debout à prier,au point qu'il risquât de ne pas s'incliner. Puis, il s'inclina à tel point qu'il risquât de ne pas relever sa tête. Ensuite, il leva la tête à tel point qu'il risquât de ne pas se prosterner. Il se prosterna après, à tel point qu'il risquât de ne pas relever sa tête. Puis il leva la tête à tel point qu'il risquât de ne pas se prosterner. Il se prosterna à tel point qu'il risquât de ne pas relever sa tête. En fin de compte, il se mit à souffler et pleurer tout en disant : "Seigneur! ne m'as-Tu pas promis de ne pas leur infliger de peine tant que je suis parmis eux ? Seigneur ! ne m'as Tu pas promis de ne pas leur infliger de peine tant qu'ils demandent pardon et voilà que nous Te demandons pardon ! »
Une fois que les deux cycles d'actes accomplis, le soleil s'éclaircit. Alors le Prophète (saw)se rederessa. Puis tout en remerciant Dieu (le très-Haut )et Le louant, il dit : « le soleil et la lune ne sont que deux signes parmi ceux de Dieu, ils ne s'éclipsent point ni pour la mort, ni pour la vie de quiconque. Cependant,une fois qu'ils s'éclipsent, vous n'avez qu'à recourir à la mention de Dieu (Le trés-Haut)» (Abou Daoud et en-Nissaï)
Un jour le Prophète(saw) récita cette Parole de Dieu au sujet d'Abraham :
«Ô mon Seigneur ! Elles (les idoles) ont égaré beaucoup de gens. Quiconque me suit est des miens. Quant à celui qui me désobéit … c'est Toi, le Pardonneur, le Très Miséricordieux.» (Ste/V.14, 36) et cette autre au sujet de Jésus :
«Si tu les châties, ils sont Tes serviteurs. Et si Tu leur pardonnes, c'est Toi le Puissant, le Sage.» (Ste/V.5, 118). Quand il termina la récitation de ces versets, il leva ses mains et dit : «Ma Communauté ! Ma Communauté ! » Après quoi, il pleura.
Dieu (swt)envoya Gabriel pour se renseigner sur la raison des larmes du Prophète(saw) bien qu'Il la connaisse déjà. Ayant reçu la réponse qu'Il connaissait également bien avant que l'archange ne la rapporte, Dieu(swt) dit : «Ô Gabriel ! Va chez Muhammad et dis-lui : Je te donnerai satisfaction à propos de ta Communauté et Je ne te décevrai pas.»
Ainsi, Dieu(swt) donna, en ce monde, la victoire, la puissance, la conquête de nombreux territoires, les moyens de répandre l'Islam et de le placer au-dessus des autres religions. Et Il lui donna, dans la vie dernière, la grande intercession. Tels sont les bienfaits que Dieu(swt) accorda à Son Envoyé. Celui-ci avait donc de quoi le satisfaire et le réjouir.
Des larmes dans l'adoration :
'Abdallah ben al-Chikhîr a relaté : « Je me rendis auprès du Messager de Dieu alors qu'il priait. À l'intérieur de son corps, il y avait un son semblable au bouillonnement d'un chaudron, du fait de ses pleurs. » (Rapporté par Abou Dawûd et Attirmidhi)
D'après 'Abdallah ben 'Amrou : «Un jour, il y eut une éclipse du Soleil, à l'époque du Messager de Dieu . Celui-ci commença alors à prier, et resta dans la position debout (pour la récitation du Coran), au point qu'il semblait presque qu'il n'allait pas s'incliner. Puis il s'inclina. Il demeura un temps dans cette position et paraissait ne pas lever sa tête. Il se releva ensuite, et il semblait presque qu'il n'allait pas se prosterner. Ensuite, il se prosterna. Sa prosternation dura un moment, si bien qu'il paraissait ne pas relever sa tête. Puis il la releva et resta ainsi (dans la position assise entre les deux prosternations), au point qu'il semblait ne pas se prosterner. Il se prosterna ensuite et paraissait ainsi presque ne pas vouloir se relever. Dans cette prosternation, il se mit à souffler et à pleurer et disait : Seigneur ! ne m'as-Tu point promis de ne point les tourmenter alors que je suis parmi eux ? Seigneur ! ne m'as-Tu point promis de ne point les tourmenter alors qu'ils demandent pardon? Or, nous Te demandons pardon. Lorsqu'il finit de prier les deux inclinations, le soleil apparut entièrement. Il se mit alors debout, loua Dieu Très-Haut et Le glorifia, puis dit : Le Soleil et la Lune sont deux signes parmi les signes de Dieu. Ils ne s'éclipsent pour la mort ni pour la vie de personne. S'ils s'éclipsent, consacrez-vous au rappel de Dieu (dbikr Allah).»
Quelqu'un demanda à Aisha : « Dis-moi qu'est-ce qu'il y avait de remarquable dans la personne du Prophète ? »
Elle répondit : « Il n'y avait rien de commun chez le Prophète. Tout ce qu'il faisait était remarquable. Une nuit il vint près de moi. Un instant après il dit : « Maintenant je vais prier Celui qui me soutient.» Ayant dit ces mots, il se mit à prier, s'humiliant devant Son Créateur avec une telle sincérité que les larmes coulèrent sur ses jours, le long de sa barbe, et jusqu'à sa poitrine. Ensuite, il se prosterna et ses larmes coulèrent encore plus abondamment qu'auparavant, et il continua à pleurer de cette manière jusqu'à ce que Bilâl eût lancé l'Appel à la prière du matin. Je lui dis alors : « O Prophète de Dieu ! Tu n'as plus de péché puisque, dans Sa magnificence, Dieu a pardonné tous tes péchés (Ste/V.57, 2) Pourtant tu ne cesses de t'affliger.»
Le Prophète (saw)me répondit :
«Pourquoi ne serais-je pas un serviteur reconnaissant de Dieu ? Pourquoi ne prierai-je pas de cette manière ?
quand Dieu m'a révélé aujourd'hui ce verset : « Dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, il y a vraiment des signes pour les doués de moëlle » (Coran III, 190).
Des larmes en écoutant certains versets :
D'après 'Abdallah ben Mas'oud : L'Envoyé de Dieu me dit : «Récite le Coran pour moi ! »
«Ô Messager de Dieu ! je te le récite alors qu'il t'est révélé ?»
«J'aime l'écouter d'un autre que moi», me dit-il. Je récitai alors la sourate al-nisa (Les Femmes) et lorsque je parvins à "...et que Nous t'amènerons comme témoin vis-à-vis de ceux-ci" [Ste4, V.4l], je vis alors les yeux du Prophète en larmes. "
Al-Bayhaqi rapporte d'Abû Hurayra que le Prophète a dit :
« Lorsque le verset du Coran « Quoi ! Vous étonnez-vous de ce discours (le Coran) ? Et vous en riez et n’en pleurez point. » [L’Etoile, 59,60]
a été révélé, les Compagnons résidant dans la Suffah, (la cour de la mosquée du prophète) ont pleuré jusqu’à ce que les larmes coulent goutte à goutte le long de leurs joues.»
Quand le Prophète(saw) a entendu leurs pleurs, il a pleuré avec eux et ses pleurs nous ont fait pleurer. Le Messager d'Allah a dit :
« Celui qui pleure par crainte d’Allah, le Feu (de l’enfer) ne le touchera pas. »
«Deux yeux ne seront pas touchés par l’enfer, avait encore dit le Prophète Mohammed . L’œil qui a pleuré par crainte d’Allâh, et l’œil qui a veillé pour Allâh…».
Il a dit aussi :
«N'entrera pas en Enfer un homme qui a pleuré par crainte de Dieu tout aussi bien que le lait ne rentre jamais dans la mamelle. Jamais la poussière soulevée au service de Dieu ne se mêlera à la fumée de l'Enfer». (Rapporté par Attirmidhi)
les larmes du languissement et de l'amour pour ses frères
Quelques jours avant sa mort, le Prophète(saw) demanda au peuple de réparer toutes injustices qu'il aurait pu commettre afin de mourir libéré de toute mauvaise action. Tous les assistants versèrent des larmes et s'écrièrent :«Apôtre de Dieu, tout les torts que tu aurais envers nous sont effacés. C'est nous qui sommes tes débiteurs ! »
Un homme nommé Okasha se leva et dit: «Telle nuit à tel endroit dans telle expédition, j'avais fait marcher mon chameau à coté du tien. Tu as voulu donner un coup de fouet à ton chameau, mais le coup m'a atteint et m'a causé une vive douleur. Voila le tort que tu as envers moi.» Le Prophète(saw) lui dit :« voici mon corps, si tu veux me frapper, frappe ! »
«Je le veux ! » répliqua Okasha.
Le Prophète envoya Bilal chercher son fouet de roseau entouré de cuir qui était dans la maison de Fatima. Mais lui demanda de ne pas révéler l'usage qu'il veut en faire pour ne pas la tourmenter.
Toute l'assistance se tourna vers Okacha et lui dirent: «N'as tu pas honte et ne crains-tu pas Dieu de frapper son Prophète ?! Pourquoi ne pas lui faire abandon de cette réparation?»
Le Prophète leur répondit : «Ne lui dites rien, il réclame ce qui est son droit ! »
Othman dit : «Vends moi ô Okasha ton droit pour 100 chameaux ! »
Abdel Rahman fit la même offre , et chacun des compagnons lui parla mais en vain. Quand le fouet arriva , Ali (raa)se leva et dit : « ô Okasha, le Prophète est faible et malade, il ne pourra pas supporter un coup. Au lieu de le frapper une fois, donne- moi cent (100) coups aussi fort que tu voudras ! »
Tous les autres s'offrirent également en disant : «frappe sur moi ! ». Mais Okasha ne se laissa pas fléchir, et prit le fouet de la main de Bilal.
Le Prophète(saw) lui dit : « approche Okasha... Maintenant frappe, mais pas trop fort, car je suis faible et je ne pourrai supporter un coup vigoureux ! » Toute l'assemblé tremblait et pleurait... Okasha rajouta encore : «cette nuit là, j'étais découvert et toi tu es vêtu d'une robe et d'un manteau, comment pourrait-il y avoir réparation? »
Le Prophète (saw) se dépouilla de ses affaires... les pleurs se faisaient entendre de plus en plus... alors Okacha jeta le fouet, se précipita sur le Prophète(saw) et pressa son visage contre sa poitrine en sanglotant !! Les larmes coulèrent des yeux du Prophète(saw)... tous les assistants pleurèrent de sorte que la mosquée fut couverte de larmes. Okacha resta quelques instants comme ça, et le Prophète(saw) lui demanda pourquoi il avait agi ainsi.
« O Prophète, je crains comme tout le monde que ce soit le dernier jour que l'on te voit vivant, j'ai voulu, ce jour où on te dit Adieu, rapprocher mon visage de ton corps, en espérant obtenir par là que Dieu préserve le mien du feu de l'enfer.» Le Prophète (saw)lui dit: «Il est préservé ... Il est préservé ... Il est préservé ! »
Une semaine avant de mourir, le Prophète(saw) rendit visite aux Martyrs de la bataille d'Ohod. En revenant, il eut les larmes aux yeux. Ses compagnons lui demandèrent :
« Qu'est-ce qui te fait pleurer Ô Messager d'Allah ? »
« Mes frères me manquent… » répondit-il.
Etonnés, les compagnons lui demandèrent :
« Ne ne sommes-nous pas tes frères, Ô Messager d'Allah ? »
Alors il (saw)dit :
« Non, vous, vous êtes mes compagnons ! Quant à mes frères, ce sont les peuples qui viendront après moi et qui croiront en moi. »
Qu'Allâh Azzawajal nous donne la connaissance et nous guide sur le Droit chemin,le ciratal mustaqim !
wa salam
