Sache que les mots du Qour’âne ont un sens extérieur, et sous ce sens extérieur un sens intérieur, extrêmement puissant ;
Et en dessous de ce sens intérieur, un troisième sens intérieur par lequel toutes les intelligences deviennent perdues.
Le quatrième sens intérieur du Qor’ân, personne ne l’a jamais saisi, sauf Dieu, le Sans rival, l’Incomparable.
Dans le Qor’ân ne considère pas, ô mon fils, seulement l’extérieur : le Démon ne voit en Adam rien d’autre que de l’argile.
Le sens extérieur du Qor’ân est comme le corps d’un homme, car ses traits sont visibles, tandis que son esprit est caché.
Les oncles paternel et maternel d’un homme (peuvent le voir)) pendant cent ans, et ne pas apercevoir de son état intérieur le bout d’un cheveu.»
MATHNAWÎ Livre troisième 4244-4249