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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
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    Le récit d'Abû Kilab (raddiALLAH anhoumma )

    12/04/2008 20:26

    Le récit d'Abû Kilab (raddiALLAH anhoumma )


     Oumeiya ibn Al Kanaki était parmi les nobles de son peuple, il avait un fils se nommant Kilâb qui avait émigré à Médine pendant le califat de Omar Ibn Al Khattab,(Qu'ALLAH l'agrée).Il y resta pendant une certaine période puis rencontra au cours d'une nuit Talha ibn Oubeidoullah et Az-Zoubeir ibn al Awâm et leur demanda:

    "Quelle est la meilleure oeuvre dans l'islam?"

    "Le djihad", dirent-ils.Il demanda à Omar, (Qu'ALLAH l'agrée )de l'enroler dans l'armée qui combattait chez les Perses.

    Oumeiya se leva et dit à Omar: "Prince des Croyants, cette journée est parmi mes journées, n'ût été que je suis âgé. Son fils Kilâb se leva vers lui. C'était un dévot et ascète, et il dit:"Cependant, Prince des Croyants, moi je vends ma personne à ALLAH et je vends ma vie présente contre l'au-delà."

    Son père s'accrocha à lui et le supplia:

    "Ne laisse pas ton père et ta mère tous deux âgés et faibles, ils t'ont élevé petit et au moment où ils ont besoin de toi, tu les abandonnes."

    Il dit alors: "Oui.Je les ai laissés pour ce qui est meilleur pour moi." Il partit pour la guerre après avoir obtenu le contentement de son père. Il mit du temps à revenir et un jour, alors que son père était à l'ombre d'une palmeraie lui appartenant, il aperçu une colombe qui appelait ses petits. Le père âgé contempla ce spectacle et se mit à pleurer, la mère âgée vit aussi cela et se mit à pleurer. Le père se mit à déclamer:

    "A qui les deux personnes âgées qui ont supplié Kilâb

    J'en jure par la Parole d'ALLAH, s'il

    avait accepté le Livre

    Je l'appelle et il se détourne dans le refus

    Non , je donnerais mon père en rançon,

    Kilâb n'a pas eu raison

    Lorsque la colombe roucoule dans la vallée Waj

    Sur ses oeufs, cela me rappelle Kilâb

    En effet, les émigrants l'ont dérobé aux regards

    Et il a abandonné son vieux (père)

    par erreur et a perdu

    Tu as laissé ton père les mains tremblantes

    Et ta mère ne boit que difficilement

    Son berceau verse des larmes par tendresse pour lui

    Et parce qu'il évite un père déshonoré

    par les difficultés

    Tu as en effet laissé ton père devenu vieux

    Battre les chamelles efflanquées péniblement

    Lorsqu'elles prennent leurs ébats hâtivement

    Elles provoquent la poussière sur chaque colline

    Son désir est ardent il te pleure esseulé

    Dans la tristesse

    Oumeiya était de venu aveugle. Il prit on guide par sa main qui l'introduisit auprès de Omar RaddiALLAH anhou pendant qu'il se trouvait dans la mosquée. Alors, il lui répondit:

    Est-ce un désapprobateur que tu as blâmé sans savoir

    Et tu ne connais pas la désapprobation

    que je rencontre

    Quel que soit le reproche que tu me fais, renvoie

    Kilâb lorsqu'il s'est dirigé vers l'Irak

    Je n'ai pas atteint mon but sur Kilâb

    Demain matin et il a nnocé la séparation

    Meilleur des garçons dans la difficulté et dans l'aisance

    Très solide le jour de la rencontre de l'ennemi

    Non, je donnerais ton père en rançon, tu n'as pas

    éprouvé mon affection

    Ni ma tendresse pour toi, ni ma nostalgie

    Mon embrasement sur toi lorsque

    nous sommes en hiver

    Et ton enlacement sous mon cou

    et mon embrassement

    Si un coeur très amoureux s'angoissait

    La noirceur de mon coeur finirait par se fissurer

    J'implorerai contre Al Farouk (Omar) l'aide d'un Seigneur

    Vers Lequel les pélerins se ruent au mont Arafat

    J'implore ALLAH, de toutes mes forces

    Dans la vallée de la Mecque à Daqâq

    Al Farouk n'a pas renvoyé Kilâb

    Retrouver les deux personnes âgées,

    et voici qu'elles s'écrient.

     

    «Omar (Qu'Allah l'agrée )écrivit une lettre demandant de renvoyer Kilâb à Médine. Lorsqu'il rentra et vint le voir, Omar lui dit:

    «Que faisais-tu comme bienfaits à ton père? »Il dit: «Je l'honorais et m'occupais de toutes ses affaires. Quand je voulais lui traire du lait, je me rendais auprès de la meilleure laitière parmi les chamelles de son troupeau, je la ramenais ensuite au bercail, puis, je la laissais se reposer, ensuite je lavais ses pis jusqu'à ce qu'ils se refroidissent et enfin, je la trayais pour lui faire boire.»

    Omar, (Qu'ALLAH l'agrée )envoya chercher Oumeiya, il vint et entra auprès de Omar d'un pas chancelant ; sa vision était devenue beaucoup plus faible et son corps pliait sous le poids de l'âge. Il lui dit : « Comment vas-tu Abû Kilâb? »

    Il répondit :"Comme tu le vois, Prince des Croyants."

    Il lui dit:"Abû Kilâb, quelles sont les choses que tu aimes le plus aujourd'hui?" Il dit: "Je n'aime rien aujourd'hui, aucun bien ne me rend joyeux et aucun mal ne m'attriste".

    Omar (Qu'ALLAH l'agrée), lui dit:" Vraiment?"

     Il dit: "Si, Kilâb, j'aurais aimé qu"il soit avec moi, afin que je le hume et le serre contre mois une fois avant de mourir".

    Omar, (RaddiALLAH anhou), pleura et dit :"Tu auras ce que tu veux, s'il plaît à ALLAH."

    Ensuite, il ordonna à Kilâb de traire une chamelle pour son père comme il le faisait auparavant et de lui envoyer son lait. Il s'éxecuta. Omar, Qu'ALLAH l'agrée, lui tendit la calebasse et dit :"Bois, Abû Kilâb." Il la prit, et lorsqu'il la rapprocha de sa bouche, il s'écria :"Je jure par ALLAH, Prince des Croyants, je sens l'odeur des mains de Kilâb".

    Omar (Qu'ALLAH l'agrée) pleura et lui dit:

    "Voici Kilâb auprès de toi, nous te l'avons en effet ramené".

    Il sauta sur son fils et le serra contre lui. Omar, RaddiALLAH anhou et les personnes présentes avec lui se mirent à pleurer et dire à Kilâb: "Reste en permanence auprès de tes parents, et fais de la bienfaisance envers eux ton djihad tant qu'ils sont en vie.

    Ensuite, fais ce que tu veux de ta personne après leur mort"

    Omar, Qu'ALLAH l'agrée donna l'ordre de lui donner des provisions avant qu'il ne parte avec son père.

    Les cavaliers chantèrent la poésie de son père et lorsqu'il fut au courant de de cela, il dit :

    «Par ALLAH, je n'ai pas laissé Abû Kilâb

    A un âge avancé triste et bléssé

    Et une mère qui a toujours une tendresse

    Et qui après sa somme appelle Kilâb

    Pour aller à la recherche de la richesse ou du titre

    Cependant, j'ai espéré par cela la récompense d'ALLAH."

    Kilâb était parmi les meilleurs musulmans, et il resta auprès de ses parents jusqu'à leur mort.»





     

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