LE MENEUR DE GENS !
( HADYA ALQAWNI BILLAHI YA HADI)
Traduit par Sidi Abubakr Sirra Juddin (Martin Lings)
"Un Saint Soufi du XXè siècle"
« Ô toi, meneur de Gens !
ramène-nous au bercail, en chantant !
Et daigne, au nom de Dieu, laisser tomber sur moi Ton regard !
si de Ta voix tu lances un trait :
Il frappera de vigilantes oreilles et percera mon cœur.
Ceux qui m'entourent ne savent pas ce qu'est l'Amour.
M'en voyant atteint, ils s'écrieraient :
« ces malheureux sont fous ! »
Si c'est folie d'aimer CELUI pour qui je brûle,
De cette dévorante maladie Dieu veuille ne point me guérir !
Si le négateur prêtait l'oreille à mes paroles,
Loin de détourner de mon enseignement, Il voudrait devenir mon disciple.
Demande-leur, le jour où les visages s'humilient
Devant le Vivant éternel, s'il étaient avec moi.
C'est un jour pareil à celui de
« ne suis-je pas votre Seigneur ? »
Alors, j'ai répondu : « oui ! » et je n'ai cessé de dire :
« Seigneur, je suis à Ton service ! »
J'ai répondu à l'appel de l'appelant de Dieu.
A cet appelant ne répondrez-vous pas, ô mes amis ?
Sur moi la faveur accordée, détournez-vous de ceux qui en médisent.
A qui veut connaître le rang de ceux qui aiment,
Voici ma réponse, elle guérira touts les doutes :
De ceux qui à Badr combattirent jadis
Nous sommes les égaux : ce qui est nôtre est leur,
ce qui est leur est nôtre.»