Salamu'alayk !
Voici l'histoire de Mohammed un jeune marocain, fils unique de 24 ans. Mohammed travaillait à Marrakech et comme chaque année, il allait passer le nouvel an chez ses parents à Casablanca.
Mais ce jour là fut un jour pas comme les autres. En effet, il avait beaucoup de travail, il se dépéchait pour ne pas rater son train pour Casablanca. Arrivé à la gare, son train avait quelques minutes de retard mais l'idée de retouver ses parents pour les fêtes l'a rendu tout de même heureux et ne se préoccupait pas de ce retard ! Alors, il décida de s'assoir tranquilement sur un banc en attendant que son train entre en gare. Il était alors 21h30 et ayant le souci de ne pas rentrer à temps pour le nouvel an, ce jeune homme décida de s'acheter une carte "postale" au kiosque du coin et il écrivit ces quelque mots: « cher papa, chère maman je vous écrit ces quelques mots en espérant qu'il vous trouveront en bonne santé, je ne sais pas si j'arriverai à temps pour le nouvel an alors je vous souhaite tout mes voeux de bonnheurs d'avance, que cette année vous apporte joie, amour ! »
signé: mohammad votre fils!
Il glissa la carte dans une enveloppe et l'envoya. Mohammad se dirigea de nouveau vers le quai quand soudain, il vit au loin, dans un café une silouhette qui lui faisait signe par la vitre (il se demandait si cette personne s'adressait bien à lui), il se retourna pour voir s'il n'y avait personne d'autre à ses cotés. En effet, c'était bien à lui qu'on faisait signe. Sans trop comprendre, il décida tout de même d'aller voir qui c'était. Il arriva devant le café, il entra et ne vit personne du coté de la vitre où des signes lui ont été faits ! (il n'y avait que deux hommes assis, en train de fumer). Il regarda sa montre et il était déjà 22h00 il se dépécha pour retourner à la gare quand il vit son train pour marrakech s'en aller devant ses yeux...
Alors ,Mohammed s'adressa au guichetier pour savoir quand le prochain train arrive.Il lui répondit qu'il n'y a pas d'autre avant demain. Sa peine fût profonde, c'était la première fois qu'il ne passera pas les fêtes avec sa famille. Il prit une chambre à l'hôtel le plus proche pour être sûr de ne pas rater le prochain train, à l'aube. Tristement il s'endormit... Le jour se leva, il s'empressa de réunir ses affaires et de courir en direction de la gare, arrivé là -bas, il vit de nombreuses personnes réunies devant un petit café (à l'interieur de la gare), tous les yeux rivé sur l'écran de télévision.Curieux, il s'approcha pour voir que se passait. Quel était l'intérêt de cet atrouppement? N'apercevant pas grand chose, il s'adressa à un homme âgé, assis sur une chaise et lui répondit d'une voix tremblante:
« Ah mon fils, tu ne sais pas ce qui s'est passé... le train pour Casablanca a fait un accident, il a déraillé..tous les voyageurs sont morts sans exception!...» .
Mohammad eu un choque terrible, il sentit le sol se dérober sour ses pieds et il dit, les yeux dans le vide: « Je devais prendre ce train là !....»
Le vieil homme lui répondit: « tu as bien de la chance mon fils....il doit y avoir quelqu'un qui tien fort à toi pour que Allah t'ai épargné...»
Mohammad se décida ,aprés réflexion ,de prendre un taxi au lieu du train, il repensait au parole du viel homme et se disait que c'est peut être un signe...
Enfin, il arriva chez lui, à peine la porte franchit, sa mère se jeta dans ses bras, les yeux en pleurs. Elle tenait dans sa main la carte qu'il avait envoyé la veille et dit:« Mon fils, on a eu tellement peur pour toi!! j'ai quelque chose à te dire, tiens regarde la carte que tu nous a envoyé.» Il l'a prise sans trop savoir où sa mère voulait en venir puis il se mit à lire: " « Cher papa chère maman, je vous écris ces quelque mots...etc ; arrivé à la fin de la lettre, il vit :« signé: mohammed et karim vos fils.» Il regarda sa mère qui avait les larmes aux yeux et dit: « Mais je ne comprends pas ce n'est pas ce que j'ai signé...? » alors, sa mère lui dit avec une voix tremblante: « tu sais quand j'étais enceinte de toi, tu n'étais pas seul. J'avais des jumeaux, ton frère aurait dû s'appeler Karim mais il est mort à la naissance, Allah y rahmo. Tu ne pouvais pas être au courant de son prénom, nous te l'avions caché, je m'en excuse...» Il prit alors sa mère dans ses bras et ensemble,ils pleurèrent ...
wa salam