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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
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    Rappels concernant la prière

    16/10/2008 14:41

    Rappels concernant la prière


                               Rappels :

    Une Rak'a complète comprend toutes les positions suivantes:

     debout + Rukû' + redressement + 2 Sujûd.

    Il est recommandé (Sunna) de faire le Taqsîr quand on est en voyage, plutôt que de prier les 4 Rak'a.

    On ne prie jamais assis en voyage.

    Donc si on ne peut pas prier debout, dans les 2 premiers temps, on rattrape alors sa prière durant le 3ème temps dès qu'on a la possibilité de la faire debout. Cela ne concerne que le voyageur, mais pas la personne forcée de rester assise (comme un prisonnier menotté).

    En voyage, le Jam' est une permission et non une recommandation. Il vaut mieux faire chaque prière en son temps si l'on peut, plutôt que de les regrouper. Le Jam' représente une facilité quand il est difficile de prier chaque prière en son temps.

    Cas de l'imam qui a oublié une partie obligatoire à laver dans son Wudû':

    a) s'il est encore mouillé, alors son Wudû' n'est pas complet. Il doit donc saluer, quitter la prière puis aller compléter son Wudû' en lavant seulement la partie omise, enfin revenir dans un rang et terminer sa prière. Il est alors Ma'mûm et ne peut pas redevenir Imâm pour cette prière. C'est un autre Ma'mûm (celui qui est derrière lui en général) qui le remplace quand il est sorti de la prière. b) Si ses membres sont secs, alors il ne peut plus compléter son Wudû' qu'il doit refaire entièrement. De fait, toute sa prière n'est plus valable, ni celle des Ma'mûm non plus. Dans ce cas, l'imam arrête la prière puis explique aux Ma'mûm qu'ils doivent en faire de même. L'imam ref ait ensuite ses ablutions et recommence la prière avec les fidèles.c) Si l'imam se souvient après la prière qu'il l'a conduite sans Wudû', il doit avertir les autres qu'ils doivent rattraper leur prière. Un imam ne doit pas craindre la réaction des gens à cause d'une erreur ou d'un oubli de sa part. Au contraire, il doit leur expliquer leur religion. C'est son devoir et son rôle.

    - Laver une impureté implique de laisser l'eau s'écouler dessus abondamment, de frotter, de rincer et d'essorer. Humidifier le vêtement qui absorbe l'eau, est insuffisant.

    - Si on est sûr et certain qu'on a été touché par une impureté, sans pouvoir localiser la tâche, il faut alors laver toute la partie du vêtement où la tâche est susceptible de se trouver.

    - Si on ne sait pas si on a été touché ou non, dans ce cas, on projette des éclaboussures avec ses doigts humides sur la partie suspecte du vêtement.

     Les Conditions de la prières: ÔÜõÑõæØ õ ÇáÕøóáÇÉö

    i. Les conditions obligatoires : ÔÑæØ ÇáæÌæÈö

                               La prière est obligatoire pour tout musulman qui :

    A atteint l'âge de la puberté (al-Bulûgh = ÇáÈõáæÛ)

    N'est pas en danger de mort s'il prie (le cas d'une personne prise en otage à qui l'on interdit de prier sous peine d'exécution.

    ii. Les conditions de validité : ÔÑæØ ÇáÕøöÍøóÉö

                               Avant de faire la prière, le fidèle qui veut prier doit remplir

                                les conditions suivantes:

    Etre musulman

    La purification rituelle (Ghusl et Wudû')

    La propreté (Tahâra) des vêtements, du corps et du lieu de prière

    Couvrir sa nudité

    Se diriger vers la Qibl

    iii. Les conditions obligatoires et de validité : ÔÑæØ ÇáæõÌæÈ æ ÇáÕøöÍóÉö

                              Ces conditions concernent tout être humain:

    Avoir pris connaissance de l'islam (Bulûgh ad-Da'wa = ÈáæÛ ÇáÏøóÚúæóÉö): celui qui n' a jamais entendu parlé de l'islam n'est pas tenu responsable de ne pas avoir prier. Le Jour du jugement, Allah jugera son sort.

    Etre sain d'esprit: le fou en est dispensé tant qu'il n'a pas conscience de ces actes ou retrouvé l'usage de la raison.

    Prier dans le temps imparti (Dukhûl al-Waqt = ÏõÎÜõæá ÇáæóÞÜúÊö): bien respecter l'entrée de la prière dans son temps d'exécution.

    Avoir de l'eau accessible ou la possibilité de recourir au Tayammum.

    Ne pas dormir au moment de la prière car nul n'est responsable quand il dort, mais il a l'obligation de rattraper la prière à son réveil.

    Pour les femmes, ne pas avoir ses règles ni de lochies. Cette condition n'entre pas dans celle de la purification rituelle car une femme peut pratiquer un Ghusl alors qu'elle est réglée; elle ne priera pas pour autant, du moins pas tant qu'elle saigne. Remarque :

                             Il existe 3 avis sur le sort de ceux qui n'ont jamais entendu parler de l'islam:

    Ils iront directement au Paradis.

    Allah(swt) leur enverra un Prophète, le Jour du Jugement dernier, pour rendre manifeste la distinction entre les Croyants et les Mécréants.

    Allah les jugera en fonction de comment ils auraient réagi s'Il leur avait envoyé un Messager, car Allah sait toute chose.

     

                          Quelques endroits valides pour prier :

    Dans les cimetières : même sur une tombe, on peut prier; on veille toutefois à n'avoir aucune pierre tombale en face de soi lorsqu'on se dirige vers la Qibla.

    Dans un endroit sale tel qu'une déchèterie (al-Mazbala = ÇáãóÒúÈóáÜóÉ) ou une boucherie : on peut prier tant que le lieu où l'on se prosterne est propre.

    Dans un hammam: on peut se prosterner sur un sol humide du moment qu'il est propre.

    Dans une basse-cour, un caravansérail…car les excréments des animaux dont la consommation est autorisé ne sont pas des impuretés, sauf les Poules.

    Dans une église ou une synagogue: mais c'est Makrûh.

                                    Remarques :

    Il n'est pas déconseillé d'assister à des funérailles chrétiennes; mais il est interdit de faire des «Du'a» aux mécréants (Kuffâr) morts, sauf de dire ce que le Coran nous a appris, à savoir le verset coranique suivant :

                               Sourate 5 (al-Mâ'ida), versets 117-118:

                               ( Si tu les châties, ils sont Tes serviteurs; et si Tu leur pardonnes, c'est Toi le Puissant, le Sage.)

    En revanche, il est interdit d'assister à une cérémonie religieuse telle que la messe dominicale, le baptême...et fortement déconseillé d'être présent à une fête chrétienne (Noël, Pâques…). Un Musulman, converti ou non, qui a de la famille chrétienne, doit s'efforcer de respecter cette règle autant qu'il peut. S'il ne peut pas, il doit juste assister aux évènements sans participer à la célébration religieuse. 

     La nudité : al-'Awra = ÇáÚóæúÑÉ

    Définition: il s'agit des parties intimes du corps qu'il faut couvrir. Il existe deux nudités :

    la nudité totale (al-'Awra al-Mughallada = ÇáÚóæúÑóÉ õ ÇáãõÛÜóáÜøóÙÜóÉ õ )

    la nudité partielle (al-'Awra al-Mukhaffafa = ÇáÚóæúÑóÉ õ ÇáãõÎÜóÝÜøóÝÜóÉ õ)

    Elles sont différentes entre l'homme et la femme :

    Chez l'homme, la nudité totale correspond au fait de découvrir les parties intimes devant et derrière; la nudité partielle, quant à elle, englobe toutes les parties découvertes autour des parties intimes, des genoux au nombril, devant et derrière.Chez la femme, la nudité totale comprend toutes les parties découvertes entre les genoux et le nombril (elle correspond donc à la nudité partielle de l'homme); la nudité partielle inclut toutes les autres parties de son corps sauf son visage et ses mains.

    L'homme et la femme doivent toujours couvrir leur nudité totale respective, sauf quand ils sont seuls dans les moments intimes; il est très déconseillé de rester nu quand on est seul à la maison..

    La femme ne peut découvrir sa nudité partielle qu'en présence de musulmanes, comme au hammam par exemple.

    Une femme peut découvrir ses cheveux devant son mari et les hommes qu'elle ne peut épouser légalement (son fils, son frère…) mais toujours dans le respect de la pudeur, qualité fondamentale et essentielle de l'islam.

    Une prière n'est pas valable si une partie de la nudité totale est visible.

    Toute partie découverte relevant de la nudité partielle n'annule pas la prière. Ainsi, si une femme prie les cheveux découverts, sa prière reste valable mais elle commet un péché.

    Pour l'homme comme pour la femme, en cas de découverte de la nudité partielle, il est conseillé de refaire sa prière si celle-ci est encore dans son 1er ou 2nd temps.

    Pour l'homme, il est Makrûh de prier les épaules découvertes.

                   La Qibla : ÇáÞöÈúáÜóÉ õ

    Il faut toujours prier en s'orientant dans la Qibla et faire l'effort de la trouver avant de prier, en réfléchissant ou en se renseignant auprès d'un musulman.

    Si l'on s'est trompé de Qibla, de deux choses l'une, soit on a fait l'effort de la trouver avant d'engager la prière, auquel cas il est recommandé de la refaire si on est toujours dans le 1er temps; soit on n'a fait aucun effort, et dans ce cas, la prière n'est pas valable et il faut la refaire.

    Si l'on nous informe de la Qibla, alors que nous sommes en prière, il ne faut pas interrompre sa prière, mais corriger son orientation en se décalant vers la Qibla indiquée.

     Les actes annulant la prière: Mubtilât as-Salât = ãõÈúØöáÇÊõ ÇáÕøóáÇÉö

    1. Supprimer ou changer son intention (an-Niya = ÇáäÜøöíóÉ ñ)

    Si l'on change d'intention en cours de prière, la prière n'est plus valable. Je ne peux pas faire Salât al- 'Asr et décider au beau milieu de celle-ci que finalement j'accomplis la prière du Zhuhr.

    Ce point représente une grande différence avec le jeûne. En effet, si l'on a décidé d'interrompre son jeûne, on a changé d'intention; puis si l'on décide de reprendre le jeûne, on change encore d'intention. Pour autant, le jeûne est encore valable, sauf si, entre temps, on l'a rompu en buvant ou en mangeant.

    2. Manquer une des 16 obligations (al-Farâ'id = ÇáÝÜóÑÇÆöÖõ) de la Prière

    Si on a oublié une ou plusieurs obligations, la prière est nulle. Il faut la refaire.

    Cependant, si l'on s'en rend compte juste après la prière, dans un intervalle de temps ne dépassant pas le délai nécessaire pour faire le Tasbîh, on se lève et on ajoute une Rak'a entière; puis, après le salut, on fait 1 as-Sujûd al-Ba'dî (ÇáÓõÌæÏõ ÇáÈóÚúÏöí), soit 2 prosternations (Sajdatayn =ÓóÌúÏóÊÜóíúä ö) à titre de réparation, après quoi, on refait le Tachahhud (sans la Salât Ibrâhimiyya) puis le Salâm final.

    Si l'on a ajouté quelque chose, la prière est valable. Mais si l'on s'en rend compte, on répare avec 1 Sujûd al-Ba'di.

    3. Ajouter des actes volontairement

    Des actes tels qu'un Rukû', un Sujûd…

    Mais pas des paroles: réciter deux fois la Fâtiha, par exemple, c'est Makrûh mais ça n'annule pas la prière.

    4. S'asseoir exprès alors que ce n'est pas le moment du Tachahhud

    A propos de Jalsat al-Istirâha (ÌóáÜúÓóÉ õ ÇáÇÓúÊöÑÇÍóÉö), elle est pratiquée chez les Chaféites mais pas de la même façon que nos frères Salafites, car ces derniers s'assoient complètement et prennent tout leur temps de s'asseoir alors que nos frères chaféites, en se relevant du Sujûd, font comme s'ils allaient s'asseoir mais ils se relèvent rapidement sans s'asseoir complètement. Les Salafites pensent que c'est une sunna. Mais malheureusement ils ne l'ont pas comprise comme l'ont comprises les grands Savants de la Umma comme Ibn Hajar et an-Nawawî. Chez les Malikites, Jalsat al-Istirâha est très déconseillée (Makrûha).

    5. Boire ou manger pendant la prière

    Sauf une miette ou autre aliment coincé entre les dents.

    Sauf un malade qui doit boire régulièrement, même pendant sa prière.

    6. Parler pendant la prière

    Sauf si c'est par inadvertance.

    Sauf si c'est un Tasbîh pour prévenir l'imam qu'il s'est trompé. Si malgré le Tasbîh, l'imam n'a toujours pas compris, on peut lui dire son erreur en parlant de la manière la plus concise possible (en 2 ou 3 mots). S'il répond par une parole ou un signe, on le suit car il est possible qu'il ait oublié une Farîda sans qu'on puisse le savoir (exemple: il rajoute une 5ème Rak'a dans Salât al-'Asr car il a oublié la Fâtiha dans la première). S'il ne répond pas, on ne doit pas le suivre.

    Pour prévenir un imam qu'il s'est trompé, les femmes doivent frapper dans leurs mains et ne pas parler.

    7. Perdre les ablutions

    Voir la section concernant les Nawâqid al-Wudu' (äÜóæÇÞöÖ ÇáæõÖæÁ)

    8. Corriger un fidèle qui prie ou récite le Coran alors qu'on est en prière

    Qu'on prie seul ou derrière un imam.

    9. Siffler ou encore souffler avec exagération

    Un seul sifflement, même faible, annule la prière. Donc il faut la refaire.

    La voix basse = bouger les lèvres et la langue sans émettre le moindre son. On ne s'entend donc pas.Prière en chuchotant annule la prière si elle doit être accomplie à voix basse, (car le chuchotement est considéré comme une voix haute) sauf en cas d'oubli, auquel cas on doit une réparation en fin de prière.

    Une voix est haute dès lors qu'on est audible par une personne qui prie à côté de nous.

    Si on récite à voix haute plus de 3 versets, c'est considéré comme rajouté, il faut réparer.

    10. Se racler la gorge inutilement

    Un avis minoritaire dans l'école malikite affirme cependant que ça n'annule pas la prière.

    11. Eclater de rire

    En revanche, un petit sourire n'annule pas la prière.

    12. Avoir une envie pressante au point d'empêcher le Rukû' ou le Sujûd

    13. Ne pas respecter l'ordre des 5 prières canoniques si l'on a moins de 5 prières à faire

    Si on a 4 prières à faire (ou moins) et qu'on prie la 5ème, alors celle-ci n'est pas valable, sauf si son temps va sortir. Il est donc obligatoire de respecter l'ordre des prières tant que le temps de la 5ème prière n'est pas révolu.

    Si le temps de la 5ème prière va sortir, on la prie d'abord puis on prie les 4 précédentes dans l'ordre puis on refait la 5ème, juste après, car c'est une obligation de prier les 5 prières dans l'ordre.

    De même, si on rejoint la prière en groupe à la mosquée alors qu'on a 4 prières à faire, on prie avec le groupe, puis on prie ses 5 prières (y compris celle qu'on vient de prier en groupe)

    Si le nombre de prières est strictement supérieur à 5, cette règle ne s'applique plus. On rattrape ses prières dans l'ordre qu'on veut.

    14. Faire le double de Rak'a d'une prière

    Ex. : prier par oublie 6 Rak'a au Maghrib ( au lieu de 3) où 4 rak3at pour celle du soubh annule la prière.

    15. Faire le double de Rak'a des prières suivantes aussi :

    Les prières des 2 fêtes (Salât al-'Aydayn = ÕóáÇÉ õ ÇáÚóíúÏóíúä ö) qui comportent deux Rak'a chacune. La prière de l'Aïd est une Sunna Mu'akkada (ÓõäÜøóÉ ñ ãõÄóßÜøóÏóÉ ñ) et non une obligation. Passé le Zénith (az-Zawâl = ÇáÒøóæÇáõ), on ne la rattrape pas.

    La prière de l'Aube (Salât al-Fajr = ÕóáÇÉ õ ÇáÝÜóÌúÑ ö) qui comporte 2 Rak'a.

    La prière des Rogations (Salât al-Istisqâ' = ÕóáÇÉ õ ÇáÇÓúÊöÓúÞÇÁö) qui comporte deux Rak'a et qu'on accomplit en groupe pour demander la pluie.Al-Witr (ÇáæöÊÜúÑõ) qui compte 1 Rak'a (donc 1+1 Rak'a complète annule cette prière); mais si on a oublié la Fâtiha, par exemple, et qu'on s'en aperçoit avant le redressement du 2ème Sujûd, on se relève et on refait une Rak'a complète avec as-Sujûd al-Ba'dî à la fin, car la première n'est pas complète. Seules 2 Rak'a complètes annulent la prière Al-Witr.

                                  Remarques :

    Si on rate la prière obligatoire du Vendredi (Salât al-Jumu'a = ÕóáÇÉ õ ÇáÌõãõÚóÉö), parce qu'on a pu aller à la mosquée ou s'y rendre à temps (on est arrivé après le redressement du 2ème Rukû'), on prie 4 Rak'a.

    Ne pas prier le vendredi à la mosquée, sans excuse, constitue un péché, et plus de 3 fois de suite, un très grave péché.

    Si on a plus de 5 prières à rattraper, on ne peut prier comme Nafîla que celles attachées aux prières obligatoires, mais pas les autres comme ad-Duhâ (ÇáÖøÜõÍóì) ou Qiyâm al-Layl (ÞöíÇãõ ÇááÜøóíúá ö), et ce, tant qu'on n'a pas rattrapé toutes ses prières, car cela revient à verser des aumônes alors qu'on est endetté.

    16. Faire exprès ou par ignorance un as-Sujûd al-Ba'dî (ÇáÓøÜõÌæÏõ ÇáÈóÚúÏöí) avec l'imam alors qu'on est arrivé en retard

    As-Sujûd al-Ba'dî = 2 prosternations, à titre de réparation d'un ajout, après le Salâm, puis Tachahhud (sans la Salât Ibrâhimiyya) puis le Salâm final.

    Lorsque je rejoins en retard une prière en groupe, et que l'imam fait as-Sujûd al-Ba'dî après avoir dit le Salâm, je ne suis pas l'imam, mais je me relève, complète ma prière et exécute as-Sujûd al-Ba'dî après mon Salâm. Telle est la démarche à suivre dans un tel cas.

    Si je fais, malgré tout, as-Sujûd al-Ba'dî avec l'imam, de deux choses l'une:

    a) soit je l'ai fait par oubli, auquel cas ma prière est toujours valable mais je dois une réparation; je ferai donc à nouveau as-Sujûd al-Ba'dî une fois ma prière complétée.

    b) soit je l'ai fait exprès ou par ignorance, auquel cas ma prière est nulle et je dois la refaire.

                                   Remarque:

    Un oubli est toujours récupérable.

    17. Faire exprès ou par ignorance as-Sujûd al-Qablî (ÇáÓøÜõÌæÏõ ÇáÞÜóÈúáöí) avec l'imam alors qu'on n'a pas eu la dernière Rak'a

    As-Sujûd al-Qablî : 2 prosternations, à titre de réparation d'une omission, après le dernier Tachahhud et avant le Salâm.

    Si je n'ai pas eu la dernière Rak'a derrière un imam et que celui-ci fait as-Sujûd al-Qablî, alors je ne dois pas le suivre; je reste assis et j'attends le Salâm de l'imam pour me relever et prier toute ma prière normalement.

    Si je le fais quand même, de deux choses l'une:

    a) soit je l'ai fait par oubli, auquel cas ma prière est toujours valable mais je dois une réparation à titre d'ajout avec as-Sujûd al-Ba'dî à la fin de ma prière.

    b) soit je l'ai fait exprès ou par ignorance, auquel cas ma prière est nulle et je dois la refaire.

    - En revanche, si j'ai eu la dernière Rak'a, je dois suivre l'imam et faire as-Sujûd al-Qablî.

    - Si je rejoins une prière derrière l'imam en croisant son Rukû', alors j'ai eu la Rak'a; mais je dois bien faire mon Rukû' et ne pas me relever précipitamment (quitte à rattraper l'imam pendant le Sujûd).

    18. Faire as-Sujûd al-Qablî alors qu'on a omis qu'1 ou 2 Sunan

    Si on omet 3 Sunan ou plus, on doit faire as-Sujûd al-Qablî

    Mais omettre une ou 2 Sunan n'implique pas as-Sujûd al-Qablî. Donc si je le fais quand même, et ce, volontairement, ma prière n'est pas valable. Je dois la refaire.

                                 Remarque :

                      Si je dois faire as-Sujûd al-Ba'dî, mais que j'ai omis une Sunna,

                     alors je fais as-Sujûd  al-Qablî (et non as-Sujûd al-Ba'dî).

                     wa salam

                       J'attends vos suggestions !





     

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