| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://momowally.vip-blog.com


Taîba Niassène
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 1463 articles publiés
  • 313 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Août  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    282930010203
    04050607080910
    11121314151617
    18192021222324
    252627282930
    [ Photos ] [ Soufisme-citations ] [ DIWAN ] [ Questions à la Tijaniyya ] [ Informatique ] [ Rappels&Sagesses ] [ Fiqh-Jurisprudence ] [ Al-Hissane ] [ hadiths ]

     

    Quelques informations SUR LA NAISSANCE de Cheikh Baye

    20/04/2010 13:38

    Quelques informations SUR LA NAISSANCE de Cheikh Baye


    Salamu'amaykum, chers Talibés Baye !

    Baye est avec nous oû que nous soyons !

    Cheikh Ibrahima Niass(raa) est né le soir du quinze du mois lunaire de Rajab en l'an 1320 correspondant, selon l'Imam
    Cheikh Hassan Cissé (raa) citant lui-même,
    une lettre écrite par le Cheikh à son père, au 08 novembre 1900 du calendrier grégorien, à Taïba-Niassène.
    Cheikh Aliou Cissé (raa), muqaddam et beau-fils de Cheikh Ibrahima Niasse, raconte dans la préface de l'ouvrage du Cheikh :                    « kâshifu al-ilbâs » le récit suivant :«Tout au début de la grossesse de Aïcha Diankha (raa), mère du Cheikh,
    celle-ci vit en songe qu'elle se tenait sur quelque chose, qu'il y'avait en -dessous d'elle un puits, quand soudain se fendit la lune venant de l'Est et tomba sur elle. Elle eut très peur à son réveil et se confia très tôt le matin à son mari,
    El hadj Abdoulaye Niass(raa). Il (raa) la calma et lui demanda de garder son secret et de n'en parler à personne. A la naissance du Cheikh, son père demanda à sa mère: "As-tu de l'espoir pour ton enfant ?  ". Elle lui répondit: "Oui, j'espère beaucoup de biens en lui, qu'il soit vertueux, pieux, s'il plaît à Dieu".   Le Cheikh lui dit: "Oui, j'espère cela aussi si Allah lui accorde une longue vie".
    Saïda Aïcha (raa) était une femme très pieuse et vertueuse. Ceci est attesté par les propos de Cheikh Abdallah (raa): " Cette femme donnera naissance à mon héritier spirituel et il ne peut en être autrement".
    Ce jour du 15 rajab est assurément un jour d'une importance primordiale pour plus d'une soixantaine de millions de terriens qui recevront la lumière divine durant les soixante quinze ans qui suivirent cette date, par son intermédiaire.  De son Taïba Niassène jusqu'en chine (1964), en passant par Fès (fief de la Tijaniyya), l'Amérique, l'Arabie et tout près le Nigeria (Kano,Kaduna,Sokoto,etc..) la Faydha Tijaniyya va se déverser en trombe en illuminant les cœurs de la gnose, connaissance mystique, et du                          « hubbu al-nabiy » (l'Amour du Prophète).
    Rappelons ici des vers écrits à cette occasion
    par des savants mauritaniens.
    Cheikh Mouhammad Michri (raa) a dit:
    « Cheikh Ibrahim, si tu ignores ses attributs,
    Demande moi de ses nouvelles
    Cheikh Ibrahim est une perle parfaite
    Doué du keuchfu et des secrets.
    Un autre dira:
    Le temps avait juré de produire un semblable
    Tu as trahi ta promesse, alors expie!
    Un autre dira
    C'est un Cheikh qui éduque comme Ahmed
    Mais parle comme al-cAsmuciy
    Le poète mawnâk al-dungudî dira
    Le pôle de la Tijaniyya, le célèbre, sa couronne
    Son imam, et ses prères sont ses couronnes
    Doué de la plus haute station que n'atteignent point
    Les carifûn quelque soit élevée leur connaissance
    De lui s'est propagée la charîca
    Et de lui, se sont élevées les bases des vérités essentielles
    N'eût été lui, les traces de toutes deux auraient disparu
    Parmi les hommes, et les piliers seraient détruits .»
    Le père de Cheikh Ibrahim (raa), El hadj Abdoullah Niass (raa) (1844-1922) est lui-même un pôle de la Tijaniyya et de l'Islam. Il entretenait un foyer ardent d'éducation islamique et spirituelle.
    De dimension internationale, il entretenait des rapports et correspondances régulières avec les différentes branches notamment avec le foyer d'origine de Fèz qu'il visita deux fois.
    Nous livrons ici le récit du voyage de Cheikh Abdallah (raa) ( selon Cheikh Hassan Cissé, conférence 26 juillet 1993, Kaolack).
    « Cheikh Abdallah en partant à Fèz, pria Allah(swt) de lui accorder quatre choses:
    1 - Obtenir la «
    izdjaza mutlaqa »,
    suprême consécration de la hiérarchie Tijaniyya permettant d'assurer toutes les fonctions de l'ordre.
    2 - Recevoir quatre perles du chapelet de Cheikh Ahmad Tijân (1735 - 1815),
    fondateur de la Voie Tijân, reposant dans la zawiyya de Fèz.

    3 - Recevoir des cheveux de Ahmad Tijâni (raa).
    4 - Etre le père du pôle de l'époque (qutbu al-zamân)
    Il émit le vœu de ne demander ces quatre choses à personne à l'exception du Seigneur.
    Il arriva à la zawiyya (sanctuaire) de Fèz et y entretenait des rapports courtois avec les muqaddam. Un jour, à la fin de la « wazifa » (zikr collectif à haute voix), un homme portant une tenue traditionnelle de Fèz, vint lui dire:               « vas voir l'Imam après la séance ! » Quand il prit contact avec ce dernier, le Cheikh Muhibbi (raa), il lui affirma ne rien comprendre à ce qu'il disait.
    Quelques jours après, ce même Cheikh, l'Imam, lui demanda de le rejoindre à la fin de la «wazifa ».
    Une fois à l'étage, il lui dit:
    «Vous vouliez la «idjaza mutlaqa ? la voici ! »

    «Vous vouliez quatre perles du chapelet de Cheikh Ahmad Tijan ?          les voici ! »

    « Vous vouliez des cheveux du Cheikh ? les voici. »

    Ainsi Dieu réalisa ses trois vœux sans
    qu'il n'ait eu à les demander aux humains.
    Quant au dernier vœu, il est évident, sans constestation possible, que Dieu (swt)l'a réalisé à travers Cheikh Ibrahim Niass. Il est manifeste qu'il n'existe pas au monde, un maître spirtuel dont l'influence directe avoisine celle de Cheikh Ibrahim(raa)  sur l'ensemble des cinq continents.
    Plus tard, il rencontra à Féz le pôle de son époque Cheikh Ahmad Soukayridju(raa), ce monument de la Tariqa, ce bijou de la Voie et de la Chari'a,
    ce gardien des secrets de la Tijaniyya, ce biographe des compagnons de la voie. A son tour, il lui remit une « idjaza mutlaqa » et lui révéla que l'homme qui était venu lui demander d'aller voir l'imam de la zawiyya n'était autre que Cheikh Ahmad Tijâni(raa).
    A cette occasion, il remit à Ahmad Soukayridju(raa) une lettre de son ami Cheikh El Hadj Malick Sy(raa) qui, empêché, ne pouvait faire le déplacement.
    Dans cette lettre,
    il sollicitait aussi la « idjaza mutlaqa ». La première réponse de Ahmad Soukayridju(raa) fut d'exiger sa présence comme Abdoulaye Niasse (raa) le fit.
    Ce dernier insista que son ami méritait, autant que lui, la « idjaza mutlaqa.» Alors Ahmad Soukayridju (raa) lui remit une lettre pour El Hadj Malick Sy(raa).
    Ce-ci explique qu' Abdoulaye Niasse, dès son retour, passa à Tivaouane pour remettre cette très bonne nouvelle à son ami.
    Au moment de le quitter, El Hadj Malick Sy (raa)l'accompagnant jusqu'à Gossas et lui donna le conseil, une fois à Kaolack, d'aller rendre visite au Commandant de cercle. A cette époque, Abdallah Niass-raa) résidait en Gambie, en raison de divergence avec les colons français. Ceux-ci le suspectaient de préparer une guerre sainte (djihad). El hadj Malick demandera aussi à son ami Carpot de lui écrire une lettre pour le commandant de cercle pour lui demander de tout faire pour retenir Abdallah Niass (raa)à Kaolack. Car il est  une chance pour la religion et pour l'économie du pays. Une fois dans le bureau, le commandant de cercle le mit au courant des fausses accusations dont il a fait l'objet. Cheikh Abdallah (raa) apprit au commandant de cercle
    que ces problèmes ont pour origine son refus de donner ses enfants à l'école française (où que les colons aient senti le danger de ce refus non à cause des seuls enfants du Cheikh mais à cause de l'exemple qui serait donné aux disciples ou aux musulmans!). Après ces éclaircissements, le commandant demanda à Abdallah Niass(raa) de s'installer dans son Saloum. Après quelques échanges, il fut décidé qu'il s'installe en ville (Léona-Niassiène: nom composé du wolof «lèew na niassène» = ceci est licite aux niassènes) pour la période sèche et en campagne (Kossi, Taïba Niassène) pour l'hivernage.
    D'après le professeur Ibrahim Mahmoud Diop (Gamou Darou Mbitéyène 1995) Cheikh Abdallah devait aller à Féz; Il descendit à Tanger.
    Il neigeait sur le trajet Tanger-Fèz. Le Cheikh (raa), qui souffrait de rhumatisme, pria Dieu (swt) de le ménager.
    Par un effet de la grâce divine, il ne fut pas touché par la neige durant tout le trajet qu'il effectua dos d'âne.
    En résumé, Cheikh Abdallah (raa) était un éducateur, un soufi, un cultivateur, un homme de lettre, un khalife de la Tariqa Tijaniyya, un homme honoré par Dieu de miracles hors pair, à qui Dieu a donné des fils, de très hautes dimensions
    dont le pôle complet  est Cheikh Al Islam Ibrahima Niass (que Dieu soit satisfait d'eux tous sans exception).

    Qu'Allâh(swt) le détenteur de la grâce infinie  nous guide sur leur voie qui est celle de Cheikh Ahmad Tijâni (raa) et qui n'est rien d'autre que celle du Prophète(saw).

    Qui dit Prophète(saw) dit Allâh(swt) !

    wa salam





     

    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact momowally ]

    © VIP Blog - Signaler un abus