En plus de ces obligations divines, le disciple Tijân doit avoir une relation très étroite avec le Coran par la lecture liturgique, l'apprentissage et l'interprétation. S'il s'agit d'un hâfiz, c'est-à-dire s'il a déjà mémorisé l'ensemble du Coran, il doit s'efforcer de le lire en entier chaque semaine ou, s'il le peut, par période de trois jours ; cela étant plus complet. Car il reste bien entendu que la lecture du Coran est la meilleure manière pour se rapprocher de Dieu conformément à une vision que l'Imâm Ahmad Hanbal a reçue, et conformément au Coran lui-même, à la Sunna du notre prophète (PSL), au consensus des savants (Ijmac), à la raison et à la jurisprudence. Pour celui qui ne peut accomplir la lecture du Coran en trois ni en sept jours, le minimum consiste à lire deux hizb par jour (un hizb est approximativement un soixantième du Coran). Celui qui ne peut rien de tout cela lira ce qu'il peut, ne serait-ce que quelques versets par jour. L'enseignement de la voie recommande fortement de submerger son temps dans le rappel (zikr) de Dieu le Très-Haut. Le meilleur dhikr est celui qui vient du Coran, tel que : äl-bâqiyâtu çâlihât (subhâna ällâh, wa äl-hamdu lillâh, wal ällâhu akbar) ou encore la formule Lâ ïlâha ïllâ ällâhu wahdahu lâ charîka lahu, après chaque prière.