Hadith sur la lapidation:
Abd'Allah Ben Burydah(raa) a rapporté de la part de son père qu'une femme (al-Gamidya) a dit au prophète(saw) : "ô Messager d'Allah ! J'ai forniqué, purifie-moi." Mais le prophète(saw) l'a renvoyée. Le lendemain, elle lui a dit "Ô Messager d'Allah ! Pourquoi tu me renvoies ?! Me renvoies-tu comme t'as renvoyé Maëz ! Par Allah, je suis enceinte ! " Il lui répondit : "Non, vas-t’en et reviens quand tu auras accouché." Quand elle donna naissance à son garçon, elle le lui apporta dans une étoffe et elle lui dit : "Le voilà, je l'ai mis au monde !" "Vas l'allaiter et reviens après sevrage" répondit le prophète(saw). Quand elle l'eut sevré, elle lui apporta le gamin avec un morceau de pain en main et dit : "Le voilà, ô Messager d'Allah ! Je l'ai sevré et il est bien nourri." Le prophète (bénédiction et paix sur lui) confia le gamin à un homme et ordonna de creuser un trou de profondeur suffisante pour couvrir son corps jusqu'à la poitrine, puis il ordonna de la lapider. Quand Khaled Ben al-Walid est passé, il a lancé une pierre qui a touché la tête de la femme dont le sang se projeta contre son visage,alors il se mit à l'insulter. Le Messager d'Allah (bénédiction et paix sur lui) l'a entendu et a dit : "Doucement ô Khaled ! Par Celui qui détient le sort de mon âme, elle s'est repentie et son repentir est tellement bien que si quelqu'un commet le Mukss (la taxe sur le passage des marchandises, l'intérêt usuraire,...) et s'est repenti, Allah l'aurait pardonné. Le prophète a ordonné ensuite qu'elle soit enterrée puis il a fait la prière des funérailles (rapporté par l'imam Muslim).
Ce Hadith fournit une preuve évidente que la lapidation est la sanction légale pour une fornication commise par un(e) marié(e) et que la femme enceinte ne doit être sanctionnée qu'après avoir accouché, allaité puis sevré son enfant. De plus, le détournement illégal de l'argent public sous forme des taxes d'affranchissement ou d'intérêt usuraire est encore plus grave que la fornication. Il est aussi interdit d'insulter la personne sanctionnée parce que les sanctions légales expient le péché.