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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 92 articles publiés dans cette catégorie
  • 313 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    Pourquoi appelle-t-on les six jours de Shawwâl les jours blancs ?

    15/09/2008 15:15

    Pourquoi appelle-t-on les six jours de Shawwâl les jours blancs ?


    Assalam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh


    Shawwâl est le dixième mois du caldendrier musulman.

    Le premier de ce mois correspond à la Fête de rupture du jeûne (`Îd Al-Fitr). Les six jours dont il est question correspondent à six jours que le Musulman est appelé à jeûner durant ce mois, an guise d’adieu au mois de Ramadân. Le jeûne de ces jours est recommandé mais non obligatoire.

    Selon Abou Ayub (qu'Allah lui accorde Sa miséricorde) , le Messager de
    Dieu (que le salut et la paix d'Allah soit sur lui),a dit :« Celui qui a jeûné
    le mois de Ramadan puis l'a fait suivre de six jours de Shawwal (10ème
    mois lunaire), c'est comme s'il avait jeûné tout le temps


    Pourquoi appelle-t-on les six jours de Shawwâl les jours blancs ?

    Question

     Sheikh,

    Pouvez-vous m’expliquer la raison pour laquelle les six jours de
    Shawwâl [1] sont appelés les jours blancs ?


    Réponse de Sheikh `Atiyyah Saqr
    Les jours blancs existent dans chaque mois lunaire. Ils correspondent
    aux jours durant lesquels la lune apparaît toute la nu
    it. En fait, ils
    correspondent à l’apparition de la lune toute la nuit et du soleil toute
    la journée. Ces jours sont les treizième, quatorzième et quinzième
    jours de chaque mois lunaire. (Ils sont donc trois et non six comme il est
    communément admis.)

    On dit aussi que ce nom leur a été attribué parce que Dieu (le Très-Haut)
    a accordé Son Pardon à Adam (paix sur lui ) et a blanchi le registre
    de ses actions [2] (Il l’a purgé de ses péchés) durant ces trois jours.
    Il est également rapporté que lorsque Adam (paix sur lui) arriva sur
    terre, sa peau devint noire et Dieu (le Très-Haut) lui ordonna de jeûner
    durant ces jours. Lorsqu’il acheva le premier jour de jeûne, un tiers
    de sa peau blanchit et au bout du troisième jour, son corps devint
    entièrement blanc. Cependant, cette tradition est jugée controuvée et
    falsifiée.

    Néanmoins, l’Islam recommande aux Musulmans de jeûner durant ces trois
    jours. Ibn `Abbâs a rapporté : "Le Prophète(paix et bénédiction sur
    lui) avait l’habitude de jeûner pendant les jours blancs, qu’il soit
    résident ou en voyage."

    Hafsah(raa) a également rapporté : " Il y a quatre
    choses que le Prophète (paix et bénédiction sur lui ) n’a jamais
    abandonnées : jeûner le jour de `Âshurâ’ [3], les dix premiers jours de Dhû
    Al-Hijjah
    [4] et trois jours par mois ainsi que les deux cycles de prière
    (rak`ah) au lever du soleil(Duhâ)."
    (Rapporté par Ahmad)

    Az-Zurqânî (raa)a dit : "La sagesse résidant derrière ces trois jours est
    qu’ils tombent au milieu du mois et que l’éclipse lunaire a lieu la
    plupart du temps à ce moment. En jeûnant à cette occasion, toute personne
    obtiendra une grande récompense puisqu’elle jeûne et effectue d’autres
    actes d’adoration
    ." Ceci concerne les trois jours pour lesquels il est
    recommandé de jeûner.

    Maintenant, pour ce qui est des six jours du mois de Shawwâl [1], ils
    ne peuvent pas être appelés les jours blancs. Il est fortement
    recommandé, mais pas obligatoire, de les jeûner. Il a été rapporté que le
    Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Celui qui jeûne le mois
    de Ramadân et poursuit avec six jours du mois de Shawwâl aura la
    rétribution d’une année entière de jeûne.
    » (Rapporté par Muslim)

    Il est également possible pour un Musulman qui aurait à rattraper les
    jours de jeûne manqués pendant le mois de Ramadân d’avoir deux
    intentions : l’intention de rattraper les jours manqués et celle de jeûner les
    six jours de Shawwâl. Cependant, il est préférable d’effectuer ces
    jeûnes séparément. Ainsi est-il permis à une personne qui éprouve une grande
    difficulté à rattraper ses jours et à jeûner les six jours de Shawwâl
    d’avoir l’intention d’effectuer les deux actes et de les regrouper dans
    le même nombre de jours. Il lui est également possible de rattraper
    les jours manqués et effectuer la Sunnah des six jours de jeûne par la
    suite.

    Notes :
    [1] Shawwâl est le dixième mois du caldendrier musulman. Le premier de
    ce mois correspond à la Fête de rupture du jeûne (`Îd Al-Fitr). Les six
    jours dont il est question correspondent à six jours que le Musulman
    est appelé à jeûner durant ce mois, an guise d’adieu au mois de Ramadân.
    Le jeûne de ces jours est recommandé mais non obligatoire.

    [2] Ce registre est supposé être celui où sont consignées les actions
    de tout être humain, les bonnes et les mauvaises. Il est tenu à jour par
    les deux anges qui accompagnent tout être humain.

    [3] Le jour de `Âshurâ’ est le dixième jour du mois de Muharram,
    premier mois du calendrier musulman. Ce jour-là, les Musulmans commémorent
    entre autres le secours apporté par Dieu à Moïse et aux Enfants d’Israël
    lors de leur fuite devant le Pharaon d’Egypte.

    [4] Dhû Al-Hijjah est le douzième mois du calendrier musulman. Le 9 de
    ce mois correspond au jour de `Arafah, point culminant du pèlerinage.

    Wa salamou alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh






     

     

    Invocations des Compagnons (qu'Allâh les agrées) !

    15/09/2008 15:14

    Invocations des Compagnons (qu'Allâh les agrées)  !


    L'invocation d'Abû Hurayra( qu'Allâh l'agrée) ! 

    Le Prophète (sallallâhu `alayhi wa sallam) a enseigné l'invocation suivante à Abû Hurayra (qu'Allâh l'agrée)  :

    « Allâhumma ahlim nafsî taqwahâ
    wa zakkihâ Anta khayru man zakkahâ
    Anta waliyyuhâ wa mawlahâ.»


    (Ô Allâh ! Accorde à mon âme sa piété,
    purifie-là car tu es le meilleur de ceux qui purifient,
    Tu es son Protecteur et son Maître.)

    « Allâhumma arji nafsî ilayka râdiyatan mardiyyatan
    wa adkhilâ jannataka fî `ibâdika-s-sâlihîn.»


    (Ô Allâh ! Fais retourner mon âme vers Toi satisfaite et agréée,
    et fais la entrer dans ton Paradis parmi tes bons adorateurs.)

     « Allâhumma bâ'id baynî wa bayna khatâyayâ
    kamâ bâ`adta bayna-l-mashrîqi wa-l-maghrîb.»


    (Ô Allâh ! Ecarte de moi mes fautes
    comme tu as écarté l'Est et l'Ouest.)

    « Allâhumma naqqinî mina-l-khatâya
    kamâ yunaqqa-th-thawbu-l-abyadu mina-d-danas.»


    (Ô Allâh ! Nettoie mes fautes
    comme on enlève les tâches d'un vêtement blanc.)

    «Allâhumma-gh-silnî khatâyayâ bi-l-mâ-i wa-th-thalji wa-l-barad.»


    (Ô Allâh ! Lave mes fautes avec l'eau, la neige et la glace.)

    [Rapporté par Ahmad, al Bukhârî, Muslîm, Abû Dâwûd, Al Nissa'î et Ibn Mâjâh d'après Abû Hurayra]
    Wa salamou alaykoum wa rahmatoullahi ta'ala  wa barakatouh

     





     

     

    Être généreux, c'est renoncer à ce qu'on aime pour Allâh(swt)

    15/09/2008 15:12

    Être généreux, c'est renoncer à ce qu'on aime pour Allâh(swt)



    As-salâmu ‘alaykum, chers jeûneurs et chères jeûneuses,


    Le verset qui nous occupe en cette fin de dernière décade de ce jeûne de ramadhâne est le 92e de la sourate 3, Âlu ’Imrâne (La Famille de ‘Imrâne).
    Allâh s’adresse aux croyants au sujet de la générosité.

    Même s’il n’a pas été révélé à l’occasion du jeûne, ce verset a un impact sur les jeûneurs sincères, qui veulent suivre leur Prophète de la manière la plus complète possible. Car la générosité est une vertu qui colle à la peau du Messager, sallallâhu ‘alayhi wa sallam. On ne peut penser à lui sans penser à elle.

    Les compagnons en ont témoigné dans des hadith authentiques, le messager d’Allâh était le plus généreux des hommes : jamais il ne refusait de donner une chose quand il la possédait. Une générosité légendaire ! Ils nous ont également appris que c’est justement pendant le Ramadhâne que le Prophète était le plus généreux.

    Il y a 3 choses à comprendre de ça :

    • * le Prophète n’était pas juste un peu plus généreux quand il jeûnait. Non. Il était beaucoup plus généreux. C’est pour cela que les compagnons s’en sont aperçus. S’il avait été seulement un peu plus généreux, les compagnons n’auraient pas noté la différence. C’est comme quelqu’un qui donne 100 euros par mois pour la mosquée. Le jour où il donne 200 euros, c’est-à-dire 100 euros de plus, on remarque la différence. Mais celui qui donne 10000 euros par mois, le jour où il donne 10100 euros, on ne voit pas la différence. Il faudrait qu’il donne beaucoup plus pour que cela se remarque. C’est la même chose pour la générosité de notre Prophète.
    1. * le jeûne de ramadhâne doit stimuler les adorations et le bon comportement. Ce doit vraiment être une période à part dans l’année. Une période tout entière dédiée au bien.
    • * être généreux est un comportement tellement important et aimé d’Allâh qu’il devient prioritaire en période de jeûne.

    Dès lors, sachant cela, le croyant sincère va s’attacher par tous les moyens à être généreux. Et il se posera naturellement cette question essentielle : « Que dois-je donner qui fera de moi un serviteur généreux aux yeux d’Allâh ? »

    Et c’est exactement à cette question que répond ce verset dans lequel Allâh nous apprend que pour atteindre le birr, il faut donner de ce qu’on aime et qu’on aimerait bien garder pour soi. Ce qu’on a eu du mal à obtenir et qu’on a de plus précieux. Ce qui provoque l’admiration et l’envie chez les autres.

    Allâh dit : Vous, les croyants, n’atteindrez pas le birr, à moins de donner une partie de ce que vous aimez. Et toute chose que vous aurez donnée, Allâh en a une parfaite connaissance.

    .....................................

    Pour expliquer ce verset, revenons un peu aux origines de l’homme.

    Allâh a décidé que des centaines et des centaines de générations d’êtres humains vivraient les unes après les autres sur Terre.

    Mais pour que l’humanité puisse d’abord survivre puis s’épanouir et se développer sur Terre, elle a besoin de posséder des qualités spéciales. Et c’est bien ce qu’Allâh lui a donné. On peut citer comme exemple de ces qualités la peur de la mort, la capacité à oublier des informations, ou le besoin de se reproduire. Sans elles, l’homme n’existerait plus depuis très longtemps, parce qu’il serait soit dans un état de souffrance permanent, soit dans un état d’insouciance ou encore de solitude extrême.

    La qualité qui nous occupe ici a un rôle très important dans le développement de l’humanité et ses progrès au sens large. Il s’agit de l’amour des richesses et des biens matériels. L’homme passe l’essentiel de sa vie à les rechercher. Cette caractéristique qu’Allâh n’a donnée qu’à l’être humain est indispensable à sa survie, car elle le pousse à chercher les moyens de sortir du dénuement, de la pauvreté, de la famine, de l’insécurité… On la trouve à l’origine de tous les développements et de tous les progrès, de toutes les sciences, de toutes les théories, de toutes les technologies, de toutes les recherches, de toutes les inventions... Que serions-nous sans cette caractéristique ? Sans doute pas grand-chose. C’est une bénédiction de la part d’Allâh, qui assure la survie !

    Hélas ! Tout ce que l’homme a reçu de la part de son Rabb, il le détruit et il se détruit avec. C’est ça, l’être humain. C’est dans sa nature de se détruire. De cette force et de ce don divins, il a fait une faiblesse et une porte d’entrée pour les ruses du démon. Et de cette caractéristique magnifique que son Rabb lui a offerte gratuitement pour s’adapter à sa vie sur Terre et vivre heureux, l’homme a fabriqué les machines de guerre, les jeux de hasard, le commerce illicite, les prêts à intérêts, le sport-spectacle comme les jeux Olympiques et la Coupe du monde de football, les stars du cinéma et de la chanson, la publicité, et qu’il a sombré dans les meurtres, les inégalités, les injustices, la pauvreté extrême écrasée par la richesse extrême, le gaspillage, l’individualisme et l’égoïsme, l’avarice, les trafics en tout genre, la prostitution, le vol... Bref, des monstruosités toutes dédiées uniquement à la recherche des biens matériels ! Non plus à la survie, mais seulement à l‘amoncellement des richesses.

    Tous les hommes partent à la recherche des richesses. Tous. Ils passent même pas mal de temps à cela. Mais Allâh n’a pas donné à tout le monde la même réussite. C’est pourquoi de tout temps, les sociétés humaines se sont divisées en deux groupes, quels que soient leur degré de civilisation et leur niveau de développement technologique : les riches et les pauvres. Or, pour que l’humanité dure longtemps et évite le désespoir, les guerres et les révolutions meurtrières, il lui faut construire un équilibre entre ces deux groupes. Et l’histoire montre que c’est presque impossible à réaliser pour l’être humain.

    Mais voilà, l’homme n’est pas seulement sur Terre pour survivre. Il est là également, et avant tout, pour adorer Allâh, c’est-à-dire pour Le reconnaître et Lui obéir. Allâh sait que l’homme court à sa perte malgré les immenses bienfaits qu’Il lui a donnés. Alors non seulement Il lui a donné les qualités nécessaires à la vie sur Terre mais Il lui a également montré comment il devait s’en servir pour ne pas tout gâcher. Il lui placé les solutions à ses problèmes dans l'adoration.

    Concernant l’amour des biens et la recherche des richesses, Allâh nous encourage dans de nombreux versets, comme dans le verset 10 de la sourate 62, Al-Jumu’ah, Le Vendredi, à parcourir la Terre à la recherche de Ses bienfaits. L’homme a donc une tendance naturelle à rechercher les biens et Allâh ne lui demande pas de renoncer à cette nature. Mais l’homme est aussi avare et orgueilleux, au point qu’il a une fâcheuse tendance à oublier Allâh quand il reçoit ce qu’il recherche. C’est pour cela qu’Allâh lui rappelle que c’est Lui qui donne. Pour preuve, Il donne à qui Il veut. À certains Il donne beaucoup, à d’autres moins. Et dans le verset 32 de la sourate 43, Az-Zukhruf, Les Ornements, Il nous apprend la raison de ce partage en faveur de certains humains seulement : pour que les riches, qui ont été favorisés par Allâh, prennent en charge les besoins des pauvres.

    Il y a plusieurs manières de « prendre en charge ». Par exemple, prendre un pauvre à son service, embaucher quelqu’un et le payer pour son travail. Mais il y a aussi le don et l’aumône. Et c’est l’objet du verset qui nous occupe, le verset 92 de la sourate 3.

    Allâh vient juste de parler des mécréants et du fait que, étant donné leur mécréance, aucune aumône ne leur sera profitable même s’ils essayaient de se racheter en donnant le volume de la Terre en or. Et juste après, dans notre verset, c’est la générosité des croyants qui est évoquée. Le croyant sincère, par ses aumônes, cherche à se comporter de la bonne manière, à adorer Allâh et à Lui obéir, pour obtenir Sa satisfaction, sa récompense et Son Paradis. Et c’est exactement tout cela à la fois, le birr. Il correspond à tout le bien que l’on recherche à travers notre adoration. Aussi, certains savants ont expliqué le mot birr par l’obéissance, d’autres par les bonnes oeuvres, d’autres également par le Paradis ou la récompense. Le juge Abu Bakr Ibn-ul-‘Arabiyy, grand savant andalou du 12e siècle, spécialiste des versets qui traitent de la loi, résume l’ensemble en disant que le birr est obtenu par le serviteur qui a les qualités qu’Allâh lui a ordonné d’avoir.

    Et ces qualités sont d’abord de donner de ses biens, puis de donner avec l’intention de plaire à Allâh Seul, puis de donner une partie de ce à quoi on est fortement attaché. Et à quoi sommes-nous attachés ? À l’argent et aux biens matériels. C’est pourquoi, des savants ont dit que ce verset concernait la zakât, c’est-à-dire l’aumône obligatoire. D’autres ont dit qu’il était général et parlait de toutes les aumônes du croyant. Pour ces spécialistes de l’interprétation du Coran, Allâh nous demande de rechercher le Paradis en donnant en aumône une partie des biens qu’on a reçus, et d’en faire profiter les pauvres. Certains affirment même que ce verset concernait l‘aumône et qu'il a été abrogé lorsqu'Allâh a rendu la zakât obligatoire. 

    Mais il existe une explication plus globale et plus complète. Cette explication vient directement de l’analyse du comportement des compagnons lors de la révélation de ce verset.
    Comment donc les compagnons ont-ils pratiqué ce verset ? C’est ce que nous apprend par exemple le grand savant andalou du 13e siècle, spécialiste de l’interprétation du Coran et des versets qui traitent de la loi, Al-Qurtubiyy. Il explique que les compagnons ont pris ce verset au pied de la lettre, dans le sens propre et l’ont appliqué directement comme cela. Ils n’ont pas attendu qu’on leur explique à quoi correspondait la partie à moins de donner une partie de ce que vous aimez. Ils n’ont pas cherché à donner un sens symbolique à cette expression. Au contraire. Ils ont regardé leurs biens. Ils ont choisi ce qu’ils aimaient le plus. Ils l’ont donné. Point. Parce que c’est exactement cela que leur demandait leur Rabb. Ensuite, le fait que cette partie du verset puisse exprimer en même temps le fait que les hommes aiment l’argent et les biens matériels était secondaire pour eux.
    Et les exemples sont nombreux. Le grand compagnon Abû Talhah possédait une terre, en face de la mosquée de Médine, contenant un puit d’eau délicieuse dans lequel le Prophète, sallallâhu ‘alayhi wa sallam, aimait se rafraîchir. C’était le plus précieux et le plus aimé de ses biens. Dans un hadith sahih rapporté par le spécialiste Al-Bukhariyy, quand ce verset a été révélé, Abû Talhah a dit au Prophète, sallallâhu ‘alayhi wa sallam : « Allâh nous demande de nos biens. Je te prends à témoin, o prophète d’Allâh, que je donne ma terre pour Allâh. » Et le prophète lui a répondu : Donne-la à tes proches, Hassân ibn Thâbit et Ubayy ibn Ka’b. Les savants rapportent également cet exemple de générosité de la part du grand compagnon Zayd ibn Hârithah, qui possédait un cheval qu’il avait appelé « Sabal ». Voici comment un jour, il a invoqué Allâh : « O Allâh ! Tu sais très bien qu’aucun de mes biens ne m’est plus précieux que ce cheval. » Il l’a ensuite emmené au prophète d’Allâh et lui a dit : « Voilà pour Allâh ». Et le Prophète a dit au fils de Zayd, Usâmah, le grand compagnon : Prends-le. Zayd était gêné par le fait que sa générosité profite à son propre fils, mais le Prophète l’a rassuré : Allâh a accepté ton don.

    Ce verset a été l’occasion de grands actes de générosité et a provoqué de nombreux dons d’argent, de terres, d’animaux, d’armes et des affranchissements d’esclaves. Des dons à des pauvres, à des riches, à des étrangers, à des proches parents. C’est pour cela que les savants ont dit que ce verset ne concernait pas que l’aumône aux pauvres et aux nécessiteux, mais englobait tout acte de générosité dans le bien et dans l’obéissance.

    Et le juge Abu Bakr Ibn-ul-‘Arabiyy ajoute que si le Prophète a donné ces biens à des membres de la famille des généreux donateurs, c’était pour deux raisons. D’abord parce que donner à la famille est à la fois un acte de générosité et un renforcement des liens familiaux, extrêmement important en islam. Et ensuite parce que le cœur et l’âme acceptent plus facilement de renoncer à un bien précieux qu’on a donné à celui qu’on aime.

    Voyez chers frères et sœurs comment ce verset symbolise bien la miséricorde et la bonté d’Allâh dans la manière avec laquelle Il traite Sa créature. L’être humain, de par sa nature, est capable de tuer et d’opprimer pour conserver les biens qu’il aime. C'est sans doute une des raisons les plus importantes qui le pousse à combattre. Mais le croyant, lui, va surpasser cette nature et se mettre à distribuer de ses biens les plus précieux. Aussi, dans le comportement et les paroles du Prophète, ainsi que dans les mises en pratique des compagnons, on voit que ce verset pourtant si court aide la société des croyants à mieux adorer Allâh, participe à la prise en charge des problèmes économiques dans la communauté, réduit la séparation entre les riches et les pauvres (car riches comme pauvres ont tous un bien auquel ils sont fortement attachés, et tous peuvent appliquer le verset), et renforce les bonnes relations entre les individus (les riches et les pauvres, mais aussi les gens d'une même famille).
    Qui d’autre qu’Allâh peut apporter tant de solutions aux problèmes des humains en si peu de mots !

    Allâhu Akbar kabîrâ wa-l-hamdu lillâh kathîrâ wa subhânallâhi bukratan wa asîlâ !

    Le croyant sincère est un humain comme les autres, qui cherche à se développer et à survivre sur cette Terre. Il va lui aussi aimer les biens matériels. Mais ce qu’il aimera par-dessus tout, c’est le birr. Et c’est le birr qu’il va chercher à obtenir. Les biens matériels ne sont pour lui qu’un moyen de l’atteindre. C’est tout. Voilà pourquoi le verset se termine en mentionnant la purification de l’âme et de l’intention. C’est pour Allâh qu’on donne, pour personne d’autre. Et pour Allâh on est capable de donner ce qu'on aime le plus. Car Allâh sait exactement ce qu’Il a donné et à qui. Il sait exactement ce que représente un don pour celui qui donne, s’il l’a effectivement fait pour Lui ou non, s'il a donné un bien auquel il tient ou non. Et en fin de parcours, c’est Lui qui nous récompensera ou nous punira. Ce verset est donc une bonne nouvelle pour les gens sincères et une menace pour les autres. Qu’Allâh nous protège.


    Voilà l’état d’esprit des croyants généreux, pendant le jeûne et tout au long de l’année. Il nous reste donc quelques heures seulement pour appliquer ce verset pendant le Ramadhâne. Et pour se mettre sur les bons rails pour le reste de l'année, avec l’aide d’Allâh.


    Qu'Allâh agrée notre jeûne et le vôtre.

    wassalâmu 'alaykum




     

     

    La vie d'un couple musilman

    15/09/2008 15:04

    La vie d'un couple musilman


    Bismillahir 'Rahmanir 'Rahime

    Assalamu'alaykoum wa rahmatoullahi ta'ala wa barakatouhu,chers(es) frères et soeurs

    Il ne rate jamais ses rendez-vous privilégiés de l'aube naissante...

    même quand il  passe  toute la nuit en « soujoud » et en « dhikr ».

    Lorsqu'il se tourne vers « el Kibla » , son coeur se remplit de joie, et d'humilité en  se prosternant devant son Créateur.
     
    Ses raka'ates finies, il ne manque pas d'invoquer le Seigneur afin qu'Il protège ses parents, sa femme qui prient derrière lui et leurs enfants qui dorment encore.
     
    Assis en tailleur, le saint Coran posé sur ses cuisses, il lit quelques versets... pendant que sa douce épouse prépare le petit déjeuner dans la cuisine,
     L'odeur des crêpes titillent ses narines. Il se lève et se rend dans la cuisine.
    Il prend sa douce par la taille et l'inonde de tendres baisers.
    C'est le matin qu'il l'aime, plus belle que jamais.
    Après avoir  déjeuné en compagnie de sa femme et de ses enfants, il se rend au travail. Il y va toujours le coeur léger.
    C'est un travail qui lui plait. Sur le chemin, il se souvient de ses longues années d'études.
    Huit longues années de fac au terme desquelles son plus beau cadeau ne fut pas ce bout de papier qu'on lui décerna comme diplôme mais le sourire qui irradiait le visage de ses parents et des ses frères et soeurs.
     
    Il est si fier d'avoir comblé les espoirs de ses parents et d'avoir donné le bon exemple à suivre à ses cadets.
    Il est heureux « al hamdoulillah ! ».
    Il est heureux et ne cesse de louer l'Unique pour tous ces bienfaits dont Il l'a couvert.
    Ses compagnons de route jusqu'au travail sont As-Soudayssi, Al-Hossary et autres lecteurs...
    Seul le Saint Coran apaise son coeur et le met de bonne humeur pour commencer sa journée de travail.

     L'heure du repas arrive. Il a rarement le temps de rentrer déjeuner à la maison.
    Aussi, c'est elle qui vient le rejoindre, parfois seule, parfois avec les enfants, mais toujours avec un merveilleux sourire et de tendres paroles à lui offrir.
    Ils vont déjeuner dans ce petit « restaurant hallal »,au coin de la rue ou alors dans un petit jardin lorsqu'il fait beau et qu'elle a préparé un panier pique-nique.
    Il est toujours agréablement surpris de voir à quel point le regard de sa femme est aussi caressant à son égard.
    Ils sont mariés depuis 10 ans déjà, mais son regard pour lui n'a pas changé...et elle est toujours aussi magnifique que le jour de leur mariage.
    Il pose délicatement sa main sur sa joue et lui dit à quel point elle est précieuse pour lui.
    C'est l'heure de « dhor », ils se dirigent vers la mosquée. Il serre fort sa main dans la sienne et la regarde tout en louant Dieu [rwj] de lui avoir donné une pareille épouse. C'est à midi qu'il l'aime, elle est plus belle que jamais.
    Elle rentre chez eux, sort avec les enfants ou vaque à ses occupations associatives.
    Il peut retourner au bureau tranquille. Il sait que son honneur et celui de sa famille est entre les mains de la plus précieuse des femmes : la sienne.

     Ses après midi au travail trainent parfois en longueur, ses clients sont exigeants et souvent pénibles, le stress le gagne.
    Mais la perspective de rentrer à la maison et d'y retrouver les siens dans quelques heures le détend. Il peut travailler de plus bel pour finir le plus tôt possible.
    Elle prépare le dîner et s'occupe des enfants en attendant que son
    cher époux rentre du travail.
    Le petit dernier est un tyran en puissance, il sème la pagaille partout où il passe, mais elle sait comment l'adoucir et le calmer.
    Pendant que ses aînés font leurs devoirs, elle se met dans un coin du séjour et apate le petit monstre avec un bon goûter. Il s'approche, méfiant, se demandant ce qui lui réserve cette maman bien trop calme pour être honnête .
    Pour le mettre en confiance, elle s'assied par terre: à hauteurs égales, il est rassuré.
    Elle lui fait un grand sourire et lui demande s'il n'a pas envie de jouer avec maman.
    Il commence par refuser mais ce n'est qu'une feinte pour se faire prier...et il aime trop se blottir contre sa douce maman dont il l'aime l'odeur plus que tout.
    Ils s'amusent un petit moment, après quoi elle lui raconte une histoire, une des histoires des compagnons [radiallah...Il est subjugué...Il se blottit contre la poitrine de sa mère et lui souffle un " mamou, ze vais te dire un secret, tu le dis à personne hein: ze t'aime".

     
    Il va rentrer dans une demie heure.
    Les enfants sont heureux à l'idée de retrouver leur père. Le plus petit sort ses plus beaux crayons pour "faire un dessin pour papounet".
    Le plus grand s'attelle à apprendre les derniers versets de sourate al baqara pour "les réciter à abbi" dès son retour, et la cadette "dresse la table pour le thé de baba".
    Avant de monter en voiture pour rentrer à la maison, il se rend à la mosquée pour faire ses prières.
    En sortant de la mosquée, il fait un tour dans le quartier, et s'arrête devant une bijouterie.
    "C'est dommage qu'elle n'aime pas les bijoux, se dit-il, cette parure serait magnifique à son cou".
    C'est donc un bouquet de fleurs qu'il lui achètera, et quelques bonbons pour les enfants.
    Il ne rentre jamais les mains vides, toujours un petit quelque chose pour ses petits trésors, comme le dicte la sounna.
    Lorsqu'il ouvre la porte, les enfants se précipitent pour l'accueillir. Ils se jettent à son cou et l'inondent de bisous.
    Elle admire ce magnifique tableau et remercie le Seigneur de lui avoir ramené son époux sain et sauf à la maison.
    Pendant que les enfants font le meilleur accueil à leur père, elle le débarrasse de ses affaires.
    Et en même temps qu'un baiser, elle lui glisse à l'oreille "bienvenue chez toi mon amour, tu nous as manqué".
    C'est en début de soirée qu'il l'aime, elle est plus belle que jamais.
    Les enfants sont couchés. Il peut enfin s'étendre sur le tapis du salon, c'est là qu'il est le plus à l'aise, à même le sol, comme notre bien aimé prophète (SAW).
    Elle vient près de lui et il pose sa tête sur les cuisses de son épouse. Pendant qu'elle passe délicatement sa main dans ses cheveux, il lui raconte sa journée, elle l'écoute attentivement.

     
    Il lui raconte que son associé lui cause des tracas, elle tente de trouver avec lui une solution.
    C'est toujours ainsi qu'elle est avec lui: sereine,bienveillante, attentive.
    Ses regards pour lui sont des caresses, ses mots pour lui sont de doux baisers.
    C'est la nuit qu'il l'aime, elle est plus belle que jamais ...
    Dans le dernier quart de la nuit, ils se lèvent tous deux pour faire quelques raka'ates.
    Pendant qu'elle met son hijab il la regarde amoureusement.

    C'est toujours ainsi qu'il l'aime, sa belle mouslima. .....
     

    Rêve, utopie, à chacun d'écrire son histoire et de se donner les moyens pour que le rêve soit réalité le plus souvent possible.





     

     

    Le regard des autres !

    06/05/2008 19:46

    Le regard des autres !


    Salam oualaykoum wa rahmatu' Allahi ta'ala wa brakatouhou,Chers ami(es) Talibés Baye! 

    Il n'est jamais facile de supporter le regard et les jugements des autres,c'est un constat de tous les jours !
    Dans la rue, tu perçois très souvent des signes d'agressivité et de rejet.Ensuite, tu fais face aux célèbres délits de faciès, de tenues vestimentaires ou d'origine. Tu n'es pas comme les autres et les autres s'arrangent bien pour te le faire sentir... et tu le sens effectivement, profondément.
    Tu peux faire comme si tu ne voyais pas, tu peux jouer la force et l'indifférence, tu peux être au-dessus de cela, mais le poison t'atteint à l'intérieur, au fond de ton cœur, et te blesse. Par quel curieux bouleversement tes qualités se transforment désormais en défauts : ta sensibilité qui te permet de comprendre les êtres humains et de les écouter se retourne contre toi quand ils ne te comprennent pas. Hier, ton cœur était ta force, face à leurs regards, il est devenu ta faiblesse... difficile ! 
    Tu veux pourtant vivre normalement, dans la discrétion, la douceur et la fraternité. Ta foi t'enseigne à respecter et à servir l'humanité, à entretenir la création, à sourire aux êtres... On te transforme, jour après jour, en citadelle assiégée, crispée, retranchée. Le malaise est là, et la crainte. C'est une véritable épreuve, il faut le reconnaître sans détour.
    Certains ne la supportent pas et choisissent la ressemblance qui innocente plutôt que de risquer la différence qui culpabilise. Ils ou Elles cherchent à faire disparaître toutes marques distinctives : des vêtements à la pensée tout doit paraître « intégré », comme les autres... mieux vaut disparaître dans la foule que de vivre l'enfer du malaise quotidien, de leurs jugements, de leur arrogance. Ne pas être vu, pour ne pas trop pleurer.
    « Être comme les autres, c'est trouver la paix ! » ... une illusion ! Tu le sais.

    Tu as parfois observé cette volonté de disparaître dans la foule des autres chez ton propre frère, ta propre sœur... qui insistent et insistent jusqu'à l'excès pour prouver qu'ils sont d'ici, pour faire oublier qu'ils sont différents.

    Tu connais la profondeur de leur malaise ?

    Au fond, ils vivent la même peur que  toi. Quand on a un cœur, une sensibilité, quand on a besoin d'affection et de reconnaissance, le regard et le jugement des autres est une réelle agression, une sombre violence.

    Que faire ?

    Faire comme eux, penser comme eux, se soumettre aux représentations symboliques d'une société libérale très oppressive.
    Où donc trouver la force d'être et de résister ?

    Comment répondre à l'appel de son cœur sans se blesser et se déchirer au contact d'une société de juges ?

    Qui donc peut t'offrir les outils permettant de relever cet intime défi ?

    Ma sœur, mon frère, il est une école qui pourra insuffler en toi l'énergie dont tu as besoin pour assumer tes convictions en décuplant la force de ta résistance : c'est l'école du cœur et de la spiritualité. Ici, on commence par reconnaître ses faiblesses, à les regarder en face et à les assumer. On cherche à se connaître pour pouvoir se réformer et se dépasser. Tu le sais, au fond, le problème ce n'est ni « les autres », ni leurs jugements... c'est toi et ton cœur. C'est l'intensité de ta foi, la nature de ta spiritualité.
    La force de l'intimité n'est pas le résultat d'une mise en scène, jamais : on sait combien sont intégrés en société et déchirés, désintégrés, dans leur intimité. Une illusion, encore.
    L'école de la spiritualité est exigeante et son premier principe stipule que la vraie force est à l'intérieur. Elle n'apprend pas à fuir ses malaises et ses manques, mais au contraire à les assumer et à les orienter.
    Reconnaître ses peurs et ses doutes, identifier les blessures affectives est une étape déterminante de l'initiation spirituelle. Dialoguer avec Dieu(swt), lui dire tes déchirements, lui confier tes faiblesses, lui offrir tes fragilités est l'incontournable étape de ta libération. Chercher en ton cœur, tourné(e) vers le Très-Haut, le sens de la force, la force de la patience, du courage, de la conviction. Trouver la paix à l'intérieur pour se libérer des craintes de surface et des apparences, tel est le chemin de l'exigence spirituelle. Il y a la prière, l'invocation, la méditation... il y a le silence. Face à la dictature des apparences, la libération est intérieure : si le monde entier venait à te juger, qu'importe... dès lors que Dieu te protège. Son amour est ton bouclier qui, s'il naît et touche les sources profondes de ton être, rayonnera de douceur quand on voudrait te noyer sous l'agressivité.
    Ta force, la libération : offrir l'amour et le respect lorsque l'on veut t'imposer la haine et le rejet.

    Qu'Allâh(swt) nous donne la connaissance et l'istiqamat !

    wallâhou'alam





     

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