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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 1463 articles publiés
  • 313 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    cheikh Hassan Cissé de Kaolackh et L'ancien sécrétaire général de L'ONU

    30/06/2007 20:30

    cheikh Hassan Cissé de Kaolackh et L'ancien sécrétaire général de L'ONU






     

     

    Imam Hassan CISSE de Médina -Niass(Kaolackh)

    30/06/2007 20:26



    Imam Hassan CISSE

    le voici le grand baye a dit "imamahassan est la moitié de mon coeur

    le voici le grand 
    Il est un petit-fils et un héritier de Cheikh al Islam EHadji
    Ibrahima NIASS(raa) affectueusement appelé « Baye NIASS». Mystique et
    charismatique, il intervient dans le social et parcourt le monde pour
    transmettre le message de l'Islam. Il compte des milliers e talibés,
    au Sénégal et à travers le monde, mais reste effacé et n'agit que
    sur le compte exclusif de l'Islam et des musulmans. Regard sur un
    exemple de guide religieux dont Allah Seul est l'Architecte du
    devenir
    Dans l'Histoire de l'Islam, Hassane fut le deuxième Imam de
    Médine. Et comme lui, Imam Hassane Cissé qui porte le même nom est
    le deuxième Imam de Médina Baye, du nom de Médine. Hassane est aussi
    le fils de Fatima Zahra, fille du Prophète Mouhamed (PSL). Et comme
    lui encore, Imam Hassane Cissé est le fils de Fatima Zahra NIASS,
    fille aînée de Cheikh al Islam El Hadji Ibrahima NIASS. Hassane est
    également fils de Ali, premier Imam de Médine. De même Imam Hassane
    Cissé est le fils de Alioune - nom dérivé de Ali - premier Imam
    de médina Baye NIASS. Entre Hassane, petit-fils du prophète (PSL) et
    Imam Hassane Cissé s'établit ainsi une coïncidence heureuse
    marquée du sceau de la divine providence. Mieux, tous les deux,
    malgré la longueur du temps et l'éloignement des saints lieux,
    portent un nom prédestiné, Hassane, qui signifie en arabe, le « bon
    », le « beau ». Et dans son comportement, son mysticisme, son allure
    et son action, tout indique que Imam Hassane Cissé charrie en lui les
    vertus sacerdotales de la bonté et de la beauté du geste et de
    l'âme.
    L'homme est charismatique. L'ésotérisme et la pentagramme lui
    confèrent une force mystique. Ses yeux de foudre dégagent un
    magnétisme qui hypnotise même l'interlocuteur. De taille moyenne,
    il a des épaules et une poitrine assez larges. Une barbe blanche
    ornée dune façon particulière son visage vermeil imprégné d'un
    soufisme qui l'illumine. Dans son silence qui n'est que
    recueillement, il démontre une attitude réservée qui rend compte
    d'une permanente méditation. De nature circonspecte, il est doué
    dés le bas âge pour la réflexion et la concentration qui le livrent
    à des activités spirituelles continues et à la recherche d'un
    idéal. Cheikh Baba Lamine NIASS, son oncle avec qui il a vécu sept
    ans dans une même chambre, témoigne : « très jeune, il s'était
    engagé à aller jusqu'à Sao Paolo » porter le message de
    l'Islam.
    Aujourd'hui, « Imam» ayant le grade de Amir al Mouminine - guide
    des Croyants - il a, grâce à sa dimension mystique à
    l'enseignement de son grand-père de Cheikh al Islam El Hadji
    Ibrahima NIASS(raa), renoncé à lui-même en faveur d'un absolu retour à
    Allah. C'est pourquoi, il est d'une exquise sociabilité et d'un
    mysticisme pur qui constituent pour son entourage et ses talibés un
    rayon de gaieté et de joie de vivre.
    Un héritier de Cheikh al Islam
    Lorsque Imam Hassane Cissé entame un discours et une conversation, il
    chasse Satan, rend grâce à Allah et salue le Prophète (PSL) comme
    pour enseigner que rien ne saurait être réel qui ne soit divin. Dans
    une conversation avec lui, l'on découvre qu'il n'est pas
    seulement musulman parce qu'il croit, mais surtout par ce qu'il
    fait. C'est qu'en réalité, il est un pur produit de Cheikh al
    Islam El Hadji Ibrahima NIASS(raa) qui l'a façonné, ayant grandi à son
    ombre protectrice et promotrice.
    Il fut le premier à lui demander l'autorisation de sortir de Médina
    Baye pour aller en Mauritanie en compagnie de son maître coranique,
    Ahmad Mahmoud. Ainsi l'accord du Saint Homme ouvrit la voie à
    d'autres demandes d'autorisation comme celle de Cheikh Mouhamed
    Nazir NIASS avec qui il se rendit en Mauritanie. Mais ce fut une
    période difficile. Il se retrouve dans un lieu désertique « sans
    eau, ni électricité », « se nourrit de couscous en guise de
    déjeuner et de bouillie de mil en guise de dîner », et fait même
    plus de 6km à la recherche d'eau avec comme moyen de transport des
    ânes. « Je me souviens que quand on rassemblait du bois pour le feu,
    des serpents surgissaient », rappelle-t-il. Et de ce dur séjour en
    Mauritanie, il tire un enseignement : « on n'accède pas au miel
    avant d'avoir subi la piqûre des abeilles ». C'est que ce séjour
    en Mauritanie fut une épopée pénible qui rend compte des conditions
    douloureuses dans lesquelles il a débuté sa quête de connaissance.
    Après deux années de dur labeur, il retourne à Médina Baye auprès
    de Cheikh al Islam El Hadji Ibrahima NIASS qui le reprend en charge et
    lui assure l'enseignement du Fiqk alors que Cheikh Amadou THIAM lui
    apprend la grammaire arabe. Il se familiarise alors avec les grands
    ouvrages des soufis et s'initie avec bonheur à l'exégèse du
    Coran. Cheikh al Islam le prend sous son aile protectrice et il devient
    à la fois son talibé, son confident et son ami. Il le fait voyager :
    Ghana, Nigeria, Arabie Saoudite, Irak, Liban, Jérusalem, Caire etc.
    C'est au Caire d'ailleurs, à Al Azhar, qu'il obtient sa licence.
    « De retour à Médina Baye, je voulais travailler. On avait même à
    l'époque mis à ma disposition un salaire de 250 mille ainsi
    qu'une résidence et un véhicule », se souvient-il. Mais Cheikh al
    Islam El Hadji Ibrahima NIASS lui demande encore « d'aller étudier
    l'Anglais » et il s'engagea à en prendre les charges.
    Ainsi, il se rend en Angleterre, à Oxford, où il obtient en 1974 sa
    Maîtrise en Philosophie. Puis Cheikh al Islam lui exprime une énigme
    entre les Etats-Unis et l'Angleterre. « Un Moukhadam nigérian m'a
    expliqué l'énigme et je compris alors que je devais me rendre aux
    Etats-Unis d'Amérique », dit-il. Et en moins de trois semaines, il
    fait l'objet de plusieurs sollicitations d'Américains qui
    demandent à être convertis à l'Islam ou sollicitent la formulation
    de prières. Il posait ainsi les premiers jalons d'une mission qui
    était l'enseignement de Cheikh al Islam et la divulgation de la
    pratique de la Tidjianya. De retour en Angleterre, la police d'Etat
    dut même débarquer chez lui en raison des nombreux appels
    téléphoniques qu'il recevait de partout. C'est cette période
    qu'il entame la rédaction de sa thèse de Doctorat de 3ème Cycle.
    Mais en 1982, sa mère lui donne l'ordre de retourner au bercail à
    cause de l'état de santé de son père. Allah Intervient à l'aube
    : à l'heure du wazifa, une femme appelle à sa demeure et
    l'informe « qu'elle lui faisait parvenir une somme de trois mille
    dollars ». Puis un autre homme fait de même depuis l'Arabie
    Saoudite et lui envoie à partir d'un compte de l'USB « une autre
    somme de trois mille dollars ». Il compris que Allah intercédait
    ainsi pour lui permettre de rejoindre le Sénégal dans les plus brefs
    délais. Le 24 mars 1982, il débarque à Médina Baye. Il reçut les
    adieux du père qui lui formule des prières puisées dans l'immense
    lumière qui irriguait son âme qui s'éteint le 11 avril 1982, date
    à laquelle il accède à l'imamat, que Cheikh al Islam El Hadji
    Ibrahima NIASS lui avait confié sous forme prophétique, déjà des
    années auparavant. Cette séquence lui rappelle aussi les derniers
    moments qu'il a vécus avec Cheikh al Islam El Hadji Ibrahima NIASS
    d'abord à Paris, puis à Londres. La longue prière que le Saint
    Homme lui avait formulée était pour lui un adieu.
    En fait, Imam Hassane Cissé est doté d'une force d'intuition qui
    lui permet vite de déchiffrer la géographie secrète des âmes avec
    qui il entretient une communication permanente. D'ailleurs le premier
    jour d'arrivée de Cheikh al Islam El Hadji Ibrahima NIASS à
    Londres, il comprit mieux l'imminence de l'extinction de son âme.
    « J'ai vécu les derniers instants de sa vie » raconte-t-il. «
    Dés que je fus à son chevet, il me fait part d'un rêve : Allah me
    donnait deux enfants que je baptisais tous en son nom. Il me dit :
    C'est le moment de l'héritage. Alors je compris ». Il écrira
    plus tard un ouvrage intitulé : Les derniers jours de Cheikh al Islam
    El Hadji Ibrahima NIASS. Aujourd'hui, c'est avec émotion qu'il
    rappelle et explique comment, avec dignité, et foi le Saint Homme
    affrontait la mort grâce à une âme extatique qui se pâmait
    mystérieusement au giron de Allah (SWT).
    Sur les sentiers de l'Universel
    Intellectuel, polyglotte, conférencier, philosophe, exégète et
    pasteur, Imam Hassane est très impliqué dans le secteur de
    l'éducation, de la santé, de l'environnement. Personnalité
    intuitive, compréhensive et de nature charitable, il possède des
    connaissances mystiques qui font de lui un être recherché pour son
    savoir. Pour son oncle Baba Lamine NIASS qui le connaît bien, « il
    incarne des vertus qui reflètent les nobles sources de son âme ».
    Il est entreprenant et se caractérise par son goût de
    l'organisation et son amour du mouvement. Il voyage beaucoup parce
    que, universaliste et explorateur, il est attiré par les pays
    inexplorés et sait que sa mission, prophétisée par Cheikh Al Islam
    El Hadji Ibrahima NIASS, est d'aller au-delà même de l'Atlantique
    et l'océan indien, porter la parole d'Allah, le message du
    prophète et la voie de la Tidjanya. Il a fait presque tous les pays de
    la planète où il compte des disciples. Dans sa demeure, considérée
    comme un lieu de service social, toutes les races défilent. Sa grande
    noblesse, l'immensité de ses connaissances mystiques et sa vaste
    érudition lui ont fait accéder à de hauts lieux où il connaît
    l'accroissement de son prestige et de sa gloire, Baba Lamine explique
    : «  Ce n'est pas un hasard. C'est le fruit d'un dévouement et
    d'un travail infatigable. Il mérite bien son statut dans le monde
    ». D'ailleurs, il a rencontré les plus grands leaders historiques
    du monde, d'abord grâce à l'intercession de Cheikh Al Islam El
    Hadji Ibrahima NIASS dont les talibés se trouvent non seulement
    partout en Afrique mais aussi en Asie et en Amérique Latine, ensuite
    grâce à ses dons de diplomate et de son Savoir. Il a ses entrées
    dans les institutions américaines comme il en a dans d'autres
    grandes puissances. Dans son carnet d'adresses, les noms de hautes
    personnalités d'Afrique et d'ailleurs occupent les premières
    pages. Et l'album de photos que détiennent ses talibés rend compte
    de son prestigieux cercle de connaissance : Koffi ANAN, Chefs d'Etats
    africains, princes du Golf, etc.
    Lorsque Nasser le sollicitait, il avait opposé une réticence parce
    que refusant tout engagement politique. Le Raïs égyptien le convainc
    : «  Ce n'est pas pour faire de la politique. Les politiques ont
    échoué. Il faut maintenant s'appuyer par la fraternité islamique
    », lui avait-il dit. Ses relations avec John KUFOR sont connues et il
    est devenu le Conseiller spécial en Affaires islamiques du
    Vice-président du Ghana.
    En toute modestie, il explique : « ce n'est pas quelque que nous
    avons cherché. Nous croyons que c'est le travail que nous avons fait
    pour l'Islam en suivant les traces Cheikh Al Islam qu'on nous
    ouvert les portes pour les personnalités politiques et civiles du
    monde ». Puis, il précise : « Cheikh Al Islam a eu des relations
    étroites avec De Gaulle, Shu En Laï, Sékou Touré, Daouda Diawara,
    Nasser, Bourguiba, Yacouba Gowon, Kwamé Krumah, Boumedienne, etc. ».
    Il rappelle des dizaines d'organisations islamiques dont Cheikh Al
    Islam était membre et rappelle les conversions faites à travers
    l'Afrique comme au Ghana « où lors d'un voyage, il a converti 8
    000 personnes à l'Islam ». « C'est même codifié dans les
    bibliothèques britanniques », précise-t-il encore en toute modestie.
    Aujourd'hui, Imam Hassane Cissé explore le monde. Il a crée une
    ONG, African American Islamic Institute, où de jeunes américains,
    nigérians, ghanéens, mauritaniens, etc. sont formés aux sciences
    islamiques. Il a construit une clinique, Shifâ Al Asqam, avec la
    collaboration de l'UNICEF. Aussi, membre de plusieurs ONG, il mène
    des œuvres caritatives en direction des handicapés et des
    nécessiteux. Par son action, il apporte une vision du monde dominée
    par la foi et la solidarité jusque dans les actes quotidiens. « Il
    faudrait bien que les pouvoirs publics aient une pensée pour le monde
    rural et les pauvres et qu'ils agissent en conséquences », dit-il
    dans un élan de générosité empreint de franchise. Pour lui, «
    l'être humain est un don d'Allah qu'Il a Lui a même crée mieux
    que tout autre créature. Investir en l'Homme, c'est donc investir
    en Allah ». C'est pourquoi de nombreux jeunes relèvent de son
    obédience et il les entretient de façon permanente de l'Islam, du
    prophète et des enseignements de Cheikh Al Islam. Son propos est
    toujours ponctué de références au Coran, au Prophète et à Cheikh
    Al Islam El Hadji Ibrahima NIASS.
    Cà et là, il distribue des médicaments, des chaises roulantes, de la
    nourriture et même de l'argent, « s'il en a à ceux qui le
    sollicite ». La situation politique l'amène à appeler «  à la
    retenue et au respect de l'autre ». Si on lui demande son penchant
    politique, il affirme : « je suis du côté de ceux qui aident
    l'Islam et soutiennent l'éducation et la santé. Je suis toujours
    reconnaissant à ceux qui apportent une assistance à l'Institut et
    à l'hôpital que j'ai mis sur pied ». Avec sérénité, fermeté
    et conviction, il précise : « je suis un serviteur de l'Islam et
    des musulmans ». Et ainsi, la solidarité islamique reste son
    obsession.
    Il a fondé Kossi Atlanta, au cœur du Saloum, Atlanta en souvenir du
    pacte lié avec cette ville et des nombreux américains qui y sont
    originaires et qui s'y rendent et y logent. Il a réussi à
    l'équiper d'une mosquée, d'un forage et d'un réseau
    d'électrification. Cette cité est aussi à côté d'une autre du
    même nom où logeaient Cheikh Al Islam et son père Cheikh Alioune
    CISSE. Très jeune, il y a même dirigé une prière devant celui-ci et
    devant même son père. Et parce qu'il a reçu l'onction mystique
    de Cheikh Al Islam, il occupe aujourd'hui le Minebar de Médina BAYE.
    Intellectuel méthodique et ouvert à toutes les questions religieuses,
    éducateur fécond doté d'un sens de l'humour et d'un entrain
    qui séduit, il déteste le « mensonge et l'inconstance » et est
    naturellement animé d'un désir de paix et de tranquillité. Sa vie
    n'est pas de tout repos : « je suis serviteur de l'Islam et des
    musulmans », répète-t-il encore. Enthousiaste devant tout ce qui
    relève de l'Islam, il se caractérise par une débordante activité
    «  pour la cause de l'Islam » et entretient de « fraternelles
    relations » dans toutes les « maisons religieuses » du Sénégal.
    Ses plus beaux souvenirs sont les moments vécus dans l'intimité de
    Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima NIASS et l'éducation multiforme
    reçue auprès de lui, lui sert de pilori. Mais son plus douloureux
    souvenir est le jour de l'extinction de celui-ci. « Je n'ai pas
    connu une douleur plus pénible que celle que j'ai connue ce jour-là
    » dit-il avec émotion.  Et de ce Saint-homme il a appris a être
    patient, optimiste et de nature idéaliste.
    Au Sénégal comme ailleurs, il est devenu une personnalité imposante
    que les talibés Niassène vénèrent au plus haut point. Il reste un
    guide dynamique et diplomate qui utilise toujours un « nous » de
    modestie même s'exprimant en wolof. Et lorsqu'il prend congé de
    son hôte, il chasse encore Satan, rend grâce à Allah, salue le
    Prophète et formule une prière affectueuse qui intègre à une
    adoration universelle.

     

    victor hugo chante le prophete "demb moy téy"

    Le 04/11/2006 à 14:01

    demb mooy téy vous voulai voire le prophéte "psl" le voici "kan le parfai marche je marche avec..." al KAWNU

    demb mooy téy 

    Certains l'appellent Mahomet. Mais son nom est Muhammad.
    Fondateur d'un culte monothéiste. Souverain magnanime et juste.
    Son souvenir est vivant dans toutes les mosquées, dans les coeurs des
    musulmans.
    Treize années d'enseignement dans la Mecque hostile sans fléchir.
    Dix années à Médine pour organiser les siens sans répit...
    Les biographes du prophète de l'Islam ne se comptent plus.
    Sa vie séduit ceux qui l'étudient. Ses paroles et actes sont
    l'objet d'études universitaires.
    L'anniversaire de sa naissance, le Mawlid Nabawi, est célébré en
    ce 14 mai.
    Certains musulmans résistent encore à cette tradition tentante.
    Il est vrai que le prophète n'a pas fêté son anniversaire.
    Mais l'occasion est bien trop belle pour évoquer celui que Georges
    Bernard Shaw a reconnu :
    l'Homme le plus grand de tous les temps !
    Une fois n'est pas coutume, pour ce Mawlid Nabawi, la parole est à
    VICTOR HUGO, dans un hommage à celui qu'il nomme Mahomet.

    L'AN NEUF DE L'HEGIRE
    Comme s'il pressentait que son heure était proche,
    Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
    Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
    On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il eût
    A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
    Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
    Se souvenant du temps qu'il était chamelier.
    Il semblait avoir vu l'Eden, l'âge de d'amour,
    Les temps antérieurs, l'ère immémoriale.
    Il avait le front haut, la joue impériale,
    Le sourcil chauve, l'œil profond et diligent,
    Le cou pareil au col d'une amphore d'argent,
    L'air d'un Noé qui sait le secret du déluge.
    Si des hommes venaient le consulter, ce juge
    Laissait l'un affirmer, l'autre rire et nier,
    Ecoutait en silence et parlait le dernier.
    Sa bouche était toujours en train d'une prière ;
    Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
    Il s'occupait de lui-même à traire ses brebis ;
    Il s'asseyait à terre et cousait ses habits.
    Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne,
    Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fût plus jeune.
    A soixante-trois ans une fièvre le prit.
    Il relut le Coran de sa main même écrit,
    Puis il remit au fils de Séid la bannière,
    En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.
    Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "
    Et son œil, voilé d'ombre, avait ce morne ennui
    D'un vieux aigle forcé d'abandonner son aire.
    Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
    Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
    Et l'étendard sacré se déployait au vent.
    Là, pâle, il s'écria, se tournant vers la foule ;
    " Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écroule ;
    La poussière et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand.
    Peuple je suis l'aveugle et suis l'ignorant.
    Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "
    Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,
    Sitôt qu'il t'entendit, en ta parole crut ;
    Le jour où tu naquit une étoile apparut,
    Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "
    Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;
    L'heure arrive. Ecoutez. Si j'ai de l'un de vous
    Mal parlé, qu'il se lève, ô peuple, et devant tous
    Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'échappe ;
    Si j'ai frappé quelqu'un, que celui-là me frappe. "
    Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
    Une vieille, tondant la laine d'un mouton,
    Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t'assiste ! "
    Il semblait regarder quelque vision triste,
    Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,
    Vous tous, je suis un mot dans la bouche d'Allah ;
    Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
    J'ai complété d'Issa la lumière imparfaite.
    Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
    Le soleil a toujours l'aube pour précurseur.
    Jésus m'a précédé, mais il n'est pas la Cause.
    Il est né d'une Vierge aspirant une rose.
    Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
    Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
    J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
    Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
    Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
    O vous tous, je serais bien vite dévoré
    Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
    Chaque faute engendre un ver de terre.
    Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
    Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
    Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine,
    Finie ouvre à son vol l'immensité sereine.
    Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
    Tantôt l'homme d'en haut, tantôt l'homme d'en bas,
    Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
    Comme dans le désert le sable et la citerne ;
    Ce qui n'empêche pas que je n'aie, ô croyants !
    Tenu tête dans l'ombre au x Anges effrayants
    Qui voudraient replonger l'homme dans les ténèbres ;
    J'ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
    Souvent, comme Jacob, j'ai la nuit, pas à pas,
    Lutté contre quelqu'un que je ne voyais pas ;
    Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
    Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
    Et, comme je sentais en moi la vérité,
    Je les ai combattus, mais sans être irrité,
    Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !
    Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
    Qu'ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
    Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
    Auraient, pour m'attaquer dans cette voie étroite,
    Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
    Ils ne me feraient point reculer ! " C'est ainsi
    Qu'après avoir lutté quarante ans, me voici
    Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
    Et j'ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
    Quant à vous qui m'avez dans l'épreuve suivi,
    Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
    Vous avez bien souffert, mais vous verrez l'aurore.
    Après la froide nuit, vous verrez l'aube éclore ;
    Peuple, n'en doutez pas ; celui qui prodigua
    Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
    Les perles à la mer et les astres à l'ombre,
    Peut bien donner un peu de joie à l'homme sombre. "
    Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.
    Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
    Sur le mur qui sépare Eden d'avec l'abîme,
    Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
    Presque personne n'est assez pur de péchés
    Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
    En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
    L'enfer ne brûlera dans son fatal mystère
    Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu
    A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
    Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
    Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
    Les chevaux sellés d'or, et, pour fuir aux sept dieux,
    Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
    Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
    Habite un pavillon fait d'une perle creuse ;
    Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
    Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
    Fera bouillir leur tête ainsi qu'une chaudière.
    La face des élus sera charmante et fière. "
    Il s'arrêta donnant audience à l'espoir.
    Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
    " O vivants ! Je répète à tous que voici l'heure
    Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
    Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
    Que je sois dénoncé par ceux qui m'ont connu,
    Et que, si j'ai des torts, on me crache aux visages. "
    La foule s'écartait muette à son passage.
    Il se lava la barbe au puits d'Aboufléia.
    Un homme réclama trois drachmes, qu'il paya,
    Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "
    L'œil du peuple était doux comme un œil de colombe
    En le regardant cet homme auguste, son appui ;
    Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
    Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
    Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
    Le lendemain matin, voyant l'aube arriver ;
    " Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
    Tu vas prendre le livre et faire la prière. "
    Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
    Il écoutait pendant qu'Aboubékre lisait,
    Et souvent à voix basse achevait le verset ;
    Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.
    Et l'Ange de la mort vers le soir à la porte
    Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer.
    " Qu'il entre. " On vit alors son regard s'éclairer
    De la même clarté qu'au jour de sa naissance ;
    Et l'Ange lui dit : " Dieu désire ta présence.
    - Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
    Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
    Victor Hugo, le 15 janvier 1858.

     






     

     

    Imam Hassan CISSE de Médina -Niass (Kaolackh-Sénégal)

    30/06/2007 20:25



    Imam Hassan CISSE

    le voici le grand baye a dit "imamahassan est la moitié de mon coeur

    baye a dit "imamahassan est la moitié de mon coeur 
    Il est un petit-fils et un héritier de Cheikh al Islam El Hadji
    Ibrahima NIASS(raa) ,de kaolakh,       affectueusement appelé « Baye NIASS».                       Mystique et charismatique, il intervient dans le social et parcourt le monde pour transmettre le message de l'Islam. Il compte des milliers de talibés,
    au Sénégal et à travers le monde, mais reste effacé et n'agit que
    sur le compte exclusif de l'Islam et des musulmans. Le petit fils de Sidi Bar-Hamou est un
    exemple de guide religieux dont Allâh(swt) Seul est l'Architecte .
    Dans l'Histoire de l'Islam,  Hassane (Petit-fils du Saint prophète Muhammad(saw) fut le deuxième Imam de
    Médina(Arabie Saudite). Tout comme lui, l'Imam Hassane Cissé qui porte le même nom que lui est aussi
    le deuxième Imam de Médina- Baye(Kaolackh-sénégal), du nom de Médine. Hassane,
     fils de Fatima Zahra, fille du Prophète Mouhamed (saw). Et comme
    lui encore,l' Imam Hassane Cissé est le fils de Fatima Zahra NIASS,
    fille aînée de Cheikh al Islam El Hadji Ibrahima NIASS(raa). Hassane(petit-fils du prophète(saw) ) est
    également fils de Ali Boune kattab(raa), premier Imam de Médine(Arabie). De même Imam Hassane
    Cissé est le fils de Alioune ( nom dérivé de Ali)  premier Imam
    de médina Baye NIASS.               Entre Hassane( petit-fils du prophète (PSL) ) et
    Imam Hassane Cissé de Médina-Baye s'établit ainsi une coïncidence heureuse
    marquée du sceau de la divine providence. Mieux, tous les deux,
    malgré la longueur du temps et l'éloignement des saints lieux,
    portent un nom prédestiné . Hassane  signifie (en arabe): le « bon
    », le « beau ». Et dans son comportement, son mysticisme, son allure
    et son action, tout indique que Imam Hassane Cissé charrie en lui les
    vertus sacerdotales de la bonté et de la beauté du geste et de
    l'âme.
    L'homme est charismatique. L'ésotérisme et la pentagramme lui
    confèrent une force mystique. Ses yeux de foudre dégagent un
    magnétisme qui hypnotise même l'interlocuteur
    . De taille moyenne,
    il a des épaules et une poitrine assez larges. Une barbe blanche
    ornée dune façon particulière son visage vermeil imprégné d'un
    soufisme qui l'illumine. Dans son silence qui n'est que
    recueillement, il démontre une attitude réservée qui rend compte
    d'une permanente méditation
    . De nature circonspecte, il est doué
    dés le bas âge pour la réflexion et la concentration qui le livrent
    à des activités spirituelles continues et à la recherche d'un
    idéal. Cheikh Baba Lamine NIASS, son oncle avec qui il a vécu sept
    ans dans une même chambre, témoigne : « très jeune, il s'était
    engagé à aller jusqu'à Sao Paolo » porter le message de
    l'Islam.
    Aujourd'hui, « Imam» ayant le grade de Amir al Mouminine ( guide
    des Croyants ) il a, grâce à sa dimension mystique à
    l'enseignement de son grand-père de Cheikh al Islam El Hadji
    Ibrahima NIASS(raa), renoncé à lui-même en faveur d'un absolu retour à
    Allâh(swt)
    . C'est pourquoi, il est d'une exquise sociabilité et d'un
    mysticisme pur qui constituent pour son entourage et ses talibés un
    rayon de gaieté et de joie de vivre.
    Un héritier de Cheikh al Islam :
    Lorsque Imam Hassane Cissé entame un discours et une conversation, il
    chasse Satan, rend grâce à Allâh(swt) et salue le Prophète (saw) comme
    pour enseigner que rien ne saurait être réel qui ne soit divin. Dans
    une conversation avec lui, l'on découvre qu'il n'est pas
    seulement musulman parce qu'il croit, mais surtout par ce qu'il
    fait
    . C'est qu'en réalité, il est un pur produit de Cheikh al
    Islam El Hadji Ibrahima NIASS(raa) qui l'a façonné, ayant grandi sous son
    ombre protectrice et promotrice.
    Il fut le premier à lui demander l'autorisation de sortir de Médina
    Baye pour aller en Mauritanie en compagnie de son maître coranique,
    Ahmad Mahmoud. Ainsi l'accord du Saint Homme ouvrit la voie à
    d'autres demandes d'autorisation comme celle de Cheikh Mouhamed
    Nazir NIASS
    avec qui il se rendit en Mauritanie. Mais ce fut une
    période difficile. Il se retrouve dans un lieu désertique « sans
    eau, ni électricité », « se nourrit de couscous en guise de
    déjeuner et de bouillie de mil en guise de dîner », et fait même
    plus de 6km à la recherche d'eau avec comme moyen de transport des
    ânes. « Je me souviens que quand on rassemblait du bois pour le feu,
    des serpents surgissaient
    », rappelle-t-il. Et de ce dur séjour en
    Mauritanie, il tire un enseignement : « on n'accède pas au miel
    avant d'avoir subi la piqûre des abeilles ». C'est que ce séjour
    en Mauritanie fut une épopée pénible qui rend compte des conditions
    douloureuses dans lesquelles il a débuté sa quête de connaissance.
    Après deux années de dur labeur, il retourne à Médina Baye auprès
    de Cheikh al Islam El Hadji Ibrahima NIASS(raa) qui le reprend en charge et
    lui assure l'enseignement du Fiqk alors que Cheikh Amadou THIAM lui
    apprend la grammaire arabe. Il se familiarise alors avec les grands
    ouvrages des soufis et s'initie avec bonheur à l'exégèse du
    Coran. Cheikh al Islam le prend sous son aile protectrice et il devient
    à la fois son talibé, son confident et son ami. Il le fait voyager :
    Ghana, Nigeria, Arabie Saoudite, Irak, Liban, Jérusalem, Caire etc.
    C'est au Caire d'ailleurs, à Al Azhar
    , qu'il obtient sa licence.
    « De retour à Médina Baye, je voulais travailler. On avait même à
    l'époque mis à ma disposition un salaire de 250 mille francs cfa ainsi
    qu'une résidence et un véhicule », se souvient-il. Mais Cheikh al
    Islam El Hadji Ibrahima NIASS(raa) lui demande encore « d'aller étudier
    l'Anglais » et il s'engagea à en prendre les charges.
    Ainsi, il se rend en Angleterre, à Oxford, où il obtient en 1974 sa
    Maîtrise en Philosophie. Puis Cheikh al Islam(raa) lui exprime une énigme
    entre les Etats-Unis et l'Angleterre. « Un Moukhadam nigérian m'a
    expliqué l'énigme et je compris alors que je devais me rendre aux
    Etats-Unis d'Amérique
    », dit-il. Et en moins de trois semaines, il
    fait l'objet de plusieurs sollicitations d'Américains qui
    demandent à être convertis à l'Islam ou sollicitent la formulation
    de prières. Il posait ainsi les premiers jalons d'une mission qui
    était l'enseignement de Cheikh al Islam et la divulgation de la
    pratique de la Tidjianya. De retour en Angleterre, la police d'Etat
    dut même débarquer chez lui en raison des nombreux appels
    téléphoniques qu'il recevait de partout. C'est pendant cette période
    qu'il entame la rédaction de sa thèse de Doctorat de 3ème Cycle.
    Mais en 1982, sa mère lui donne l'ordre de retourner au bercail à
    cause de l'état de santé de son père. Allâ(raa)h Intervient à l'aube
    : à l'heure du wazifa,
    une femme appelle à sa demeure et
    l'informe « qu'elle lui faisait parvenir une somme de trois mille
    dollars ». Puis un autre homme fait de même depuis l'Arabie
    Saoudite et lui envoie à partir d'un compte de l'USB « une autre
    somme de trois mille dollars ». Il compris que Allâh(swt) intercédait
    ainsi pour lui permettre de rejoindre le Sénégal dans les plus brefs
    délais. Le 24 mars 1982, il débarque à Médina Baye. Il reçut les
    adieux du père qui lui formule des prières puisées dans l'immense
    lumière qui irriguait son âme qui s'éteint le 11 avril 1982, date
    à laquelle il accède à l'imamat, que Cheikh al Islam El Hadji
    Ibrahima NIASS(raa) lui avait confié sous forme prophétique, déjà des
    années auparavant. Cette séquence lui rappelle aussi les derniers
    moments qu'il a vécus avec Cheikh al Islam El Hadji Ibrahima NIASS(raa)
    d'abord à Paris, puis à Londres. La longue prière que le Saint
    Homme lui avait formulée était pour lui un adieu.
    En fait, Imam Hassane Cissé est doté d'une force d'intuition qui
    lui permet vite de déchiffrer la géographie secrète des âmes avec
    qui il entretient une communication permanente
    . D'ailleurs le premier
    jour de l'arrivée de Cheikh al Islam El Hadji Ibrahima NIASS(raa) à
    Londres, il comprit mieux l'imminence de l'extinction de son âme.
    « J'ai vécu les derniers instants de sa vie » raconte-t-il. «
    Dés que je fus à son chevet, il me fait part d'un rêve : Allâh(swt) me
    donnait deux enfants que je baptisais tous en son nom. Il me dit :
    C'est le moment de l'héritage. Alors je compris ». Il écrira
    plus tard un ouvrage intitulé : "Les derniers jours de Cheikh al Islam
    El Hadji Ibrahima NIASS"
    . Aujourd'hui, c'est avec émotion qu'il
    rappelle et explique comment, avec dignité, et foi le Saint Homme
    affrontait la mort grâce à une âme extatique qui se pâmait
    mystérieusement au giron d' Allâh (SWT).
    Sur les sentiers de l'Universel
    Intellectuel, polyglotte, conférencier, philosophe, exégète et pasteur,l'Imam Hassane Cissé est très impliqué dans le secteur de
    l'éducation, de la santé, de l'environnement. Personnalité
    intuitive, compréhensive et de nature charitable, il possède des
    connaissances mystiques qui font de lui un être recherché pour son
    savoir
    . Pour son oncle Baba Lamine NIASS qui le connaît bien, « il
    incarne des vertus qui reflètent les nobles sources de son âme
    ».
    Il est entreprenant et se caractérise par son goût de
    l'organisation et son amour du mouvement. Il voyage beaucoup parce
    que, universaliste et explorateur, il est attiré par les pays
    inexplorés et sait que sa mission, prophétisée par Cheikh Al Islam
    El Hadji Ibrahima NIASS(raa), est d'aller au-delà même de l'Atlantique
    et l'océan indien, porter la parole d'Allâh(swt), le message du
    prophète(saw) et la voie de la Tidjanya. Il a fait presque tous les pays de
    la planète où il compte des disciples. Dans sa demeure, considérée
    comme un lieu de service social, toutes les races y défilent. Sa grande
    noblesse, l'immensité de ses connaissances mystiques et sa vaste
    érudition lui ont fait accéder à de hauts lieux où il connaît
    l'accroissement de son prestige et de sa gloire, Baba Lamine explique
    : «  Ce n'est pas un hasard. C'est le fruit d'un dévouement et
    d'un travail infatigable. Il mérite bien son statut dans le monde
    ». D'ailleurs, il a rencontré les plus grands leaders de l'histore
    de ce monde, d'abord grâce à l'intercession de Cheikh Al Islam El
    Hadji Ibrahima NIASS(raa) dont les talibés se trouvent non seulement
    partout en Afrique mais aussi en Asie et en Amérique Latine, ensuite
    grâce à ses dons de diplomate et de son Savoir. Il a ses entrées
    dans les institutions américaines comme il en a dans d'autres
    grands pays. Dans son carnet d'adresses, les noms de hautes
    personnalités d'Afrique et d'ailleurs occupent les premières
    pages. Et les album  photos que tiennent ses talibés rendent compte
    de son prestigieux cercle de connaissance : Koffi ANAN, Chefs d'Etats
    africains, Princes du Golf, etc.
    Lorsque Nasser le sollicitait, il avait opposé une réticence parce
    que refusant tout engagement politique. Le Raïs égyptien le convainc
    : «  Ce n'est pas pour faire de la politique. Les politiques ont
    échoué. Il faut maintenant s'appuyer sur la fraternité islamique
    », lui avait-il dit. Ses relations avec John KUFOR sont connues et il
    est devenu le Conseiller spécial en Affaires islamiques du
    Vice-président du Ghana
    .
    En toute modestie, il explique : « ce n'est pas quelque chose que nous
    avons cherchée. Nous croyons que c'est le travail que nous avons fait
    pour l'Islam en suivant les traces Cheikh Al Islam(raa) qui nous
    ouvert les portes des personnalités politiques et civiles de ce
    monde ». Puis, il précise : « Cheikh Al Islam(raa) a eu des relations
    étroites avec De Gaulle, Shu En Laï, Sékou Touré, Daouda Diawara,
    Nasser, Bourguiba, Yacouba Gowon, Kwamé Krumah, Boumédienne
    , etc. ».
    Il rappelle des dizaines d'organisations islamiques dont Cheikh Al
    Islam(raa) était membre et rappelle les conversions faites à travers
    l'Afrique comme au Ghana « où lors d'un voyage,                                                           il a converti  8000 personnes à l'Islam ». « C'est même codifié dans les
    bibliothèques britanniques », précise-t-il encore en toute modestie.
    Aujourd'hui, Imam Hassane Cissé explore le monde. Il a crée une
    ONG, African American Islamic Institute, où de jeunes américains,
    nigérians, ghanéens, mauritaniens, etc. sont formés aux sciences
    islamiques. Il a construit une clinique, Shifâ Al Asqam, avec la
    collaboration de l'UNICEF. Aussi, membre de plusieurs ONG, il mène
    des œuvres caritatives en direction des handicapés et des
    nécessiteux. Par son action, il apporte une vision du monde dominée
    par la foi et la solidarité jusque dans les actes quotidiens. « Il
    faudrait bien que les pouvoirs publics aient une pensée pour le monde
    rural et les pauvres et qu'ils agissent en conséquences », dit-il
    dans un élan de générosité empreint de franchise. Pour lui, «
    l'être humain est un don d'Allâh(swt) qu'Il a Lui a même crée mieux
    que tout autre créature. Investir en l'Homme, c'est donc investir
    en Allah ». C'est pourquoi de nombreux jeunes relèvent de son
    obédience et il les entretient de façon permanente de l'Islam, du
    prophète et des enseignements de Cheikh Al Islam. Son propos est
    toujours ponctué de références au Coran, au Prophète(saw) et à Cheikh
    Al Islam El Hadji Ibrahima NIASS(raa).
    Cà et là, il distribue des médicaments, des chaises roulantes, de la
    nourriture et même de l'argent, « s'il en a à ceux qui le
    sollicite ». La situation politique l'amène à appeler «  à la
    retenue et au respect de l'autre ». Si on lui demande son penchant
    politique, il affirme : « je suis du côté de ceux qui aident
    l'Islam et soutiennent l'éducation et la santé. Je suis toujours
    reconnaissant à ceux qui apportent une assistance à l'Institut et
    à l'hôpital que j'ai mis sur pied ». Avec sérénité, fermeté
    et conviction, il précise : « je suis un serviteur de l'Islam et
    des musulmans ». Et ainsi, la solidarité islamique reste son
    obsession.
    Il a fondé Kossi Atlanta, au cœur du Saloum, Atlanta en souvenir du
    pacte lié avec cette ville et des nombreux américains qui y sont
    originaires et qui s'y rendent et y logent. Il a réussi à
    l'équiper d'une mosquée, d'un forage et d'un réseau
    d'électrification
    . Cette cité est aussi à côté d'une autre du
    même nom où logeaient Cheikh Al Islam et son père Cheikh Alioune
    CISSE(raa). Très jeune, il y a même dirigé une prière devant celui-ci et
    devant même son père. Et parce qu'il a reçu l'onction mystique
    de Cheikh Al Islam(raa), il occupe aujourd'hui le Minebar de Médina BAYE.
    Intellectuel méthodique et ouvert à toutes les questions religieuses,
    éducateur fécond doté d'un sens de l'humour et d'un entrain
    qui séduit, il déteste le « mensonge et l'inconstance » et est
    naturellement animé d'un désir de paix et de tranquillité. Sa vie
    n'est pas de tout repos : « je suis serviteur de l'Islam et des
    musulmans », répète-t-il encore. Enthousiaste devant tout ce qui
    relève de l'Islam, il se caractérise par une débordante activité
    «  pour la cause de l'Islam » et entretient de « fraternelles
    relations » dans toutes les « maisons religieuses » du Sénégal.
    Ses plus beaux souvenirs sont les moments vécus dans l'intimité de
    Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima NIASS(raa) et l'éducation multiforme
    reçue auprès de lui, lui sert de pilori. Mais son plus douloureux
    souvenir est le jour de l'extinction de celui-ci. « Je n'ai pas
    connu une douleur plus pénible que celle que j'ai connue ce jour-là !
    » dit-il avec émotion.  Et de ce Saint-homme il a appris a être
    patient, optimiste et de nature idéaliste
    .
    Au Sénégal comme ailleurs, il est devenu une personnalité imposante
    que les talibés Niassène vénèrent au plus haut
    point. Il reste un
    guide dynamique et diplomate qui utilise toujours un « nous » de
    modestie même s'exprimant en wolof. Et lorsqu'il prend congé de
    son hôte, il chasse encore Satan, rend grâce à Allâh(swt), salue le
    Prophète(saw) et formule une prière affectueuse qui intègre à une
    adoration universelle.
     

    victor hugo chante le prophète Sayyidina Muhammad(saw) !

    demb mooy téy vous voulai voire le prophéte "psl" le voici "kan le parfai marche je marche avec..." al KAWNU

     

    Certains l'appellent Mahomet. Mais son nom est Muhammad.
    Fondateur d'un culte monothéiste. Souverain magnanime et juste.
    Son souvenir est vivant dans toutes les mosquées, dans les coeurs des
    musulmans.
    Treize années d'enseignement dans la Mecque hostile sans fléchir.
    Dix années à Médine pour organiser les siens sans répit...
    Les biographes du prophète de l'Islam ne se comptent plus.
    Sa vie séduit ceux qui l'étudient. Ses paroles et actes sont
    l'objet d'études universitaires.
    L'anniversaire de sa naissance, le Mawlid Nabawi, est célébré en
    ce 14 mai.
    Certains musulmans résistent encore à cette tradition tentante.
    Il est vrai que le prophète n'a pas fêté son anniversaire.
    Mais l'occasion est bien trop belle pour évoquer celui que Georges
    Bernard Shaw a reconnu :
    l'Homme le plus grand de tous les temps !
    Une fois n'est pas coutume, pour ce Mawlid Nabawi, la parole est à
    VICTOR HUGO, dans un hommage à celui qu'il nomme Mahomet(saw).

    L'AN NEUF DE L'HEGIRE
    Comme s'il pressentait que son heure était proche,
    Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
    Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
    On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il eût
    A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
    Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
    Se souvenant du temps qu'il était chamelier.
    Il semblait avoir vu l'Eden, l'âge de d'amour,
    Les temps antérieurs, l'ère immémoriale.
    Il avait le front haut, la joue impériale,
    Le sourcil chauve, l'œil profond et diligent,
    Le cou pareil au col d'une amphore d'argent,
    L'air d'un Noé qui sait le secret du déluge.
    Si des hommes venaient le consulter, ce juge
    Laissait l'un affirmer, l'autre rire et nier,
    Ecoutait en silence et parlait le dernier.
    Sa bouche était toujours en train d'une prière ;
    Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
    Il s'occupait de lui-même à traire ses brebis ;
    Il s'asseyait à terre et cousait ses habits.
    Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne,
    Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fût plus jeune.
    A soixante-trois ans une fièvre le prit.
    Il relut le Coran de sa main même écrit,
    Puis il remit au fils de Séid la bannière,
    En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.
    Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "
    Et son œil, voilé d'ombre, avait ce morne ennui
    D'un vieux aigle forcé d'abandonner son aire.
    Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
    Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
    Et l'étendard sacré se déployait au vent.
    Là, pâle, il s'écria, se tournant vers la foule ;
    " Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écroule ;
    La poussière et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand.
    Peuple je suis l'aveugle et suis l'ignorant.
    Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "
    Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,
    Sitôt qu'il t'entendit, en ta parole crut ;
    Le jour où tu naquit une étoile apparut,
    Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "
    Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;
    L'heure arrive. Ecoutez. Si j'ai de l'un de vous
    Mal parlé, qu'il se lève, ô peuple, et devant tous
    Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'échappe ;
    Si j'ai frappé quelqu'un, que celui-là me frappe. "
    Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
    Une vieille, tondant la laine d'un mouton,
    Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t'assiste ! "
    Il semblait regarder quelque vision triste,
    Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,
    Vous tous, je suis un mot dans la bouche d'Allah ;
    Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
    J'ai complété d'Issa la lumière imparfaite.
    Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
    Le soleil a toujours l'aube pour précurseur.
    Jésus m'a précédé, mais il n'est pas la Cause.
    Il est né d'une Vierge aspirant une rose.
    Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
    Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
    J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
    Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
    Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
    O vous tous, je serais bien vite dévoré
    Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
    Chaque faute engendre un ver de terre.
    Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
    Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
    Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine,
    Finie ouvre à son vol l'immensité sereine.
    Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
    Tantôt l'homme d'en haut, tantôt l'homme d'en bas,
    Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
    Comme dans le désert le sable et la citerne ;
    Ce qui n'empêche pas que je n'aie, ô croyants !
    Tenu tête dans l'ombre au x Anges effrayants
    Qui voudraient replonger l'homme dans les ténèbres ;
    J'ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
    Souvent, comme Jacob, j'ai la nuit, pas à pas,
    Lutté contre quelqu'un que je ne voyais pas ;
    Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
    Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
    Et, comme je sentais en moi la vérité,
    Je les ai combattus, mais sans être irrité,
    Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !
    Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
    Qu'ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
    Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
    Auraient, pour m'attaquer dans cette voie étroite,
    Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
    Ils ne me feraient point reculer ! " C'est ainsi
    Qu'après avoir lutté quarante ans, me voici
    Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
    Et j'ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
    Quant à vous qui m'avez dans l'épreuve suivi,
    Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
    Vous avez bien souffert, mais vous verrez l'aurore.
    Après la froide nuit, vous verrez l'aube éclore ;
    Peuple, n'en doutez pas ; celui qui prodigua
    Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
    Les perles à la mer et les astres à l'ombre,
    Peut bien donner un peu de joie à l'homme sombre. "
    Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.
    Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
    Sur le mur qui sépare Eden d'avec l'abîme,
    Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
    Presque personne n'est assez pur de péchés
    Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
    En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
    L'enfer ne brûlera dans son fatal mystère
    Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu
    A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
    Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
    Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
    Les chevaux sellés d'or, et, pour fuir aux sept dieux,
    Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
    Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
    Habite un pavillon fait d'une perle creuse ;
    Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
    Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
    Fera bouillir leur tête ainsi qu'une chaudière.
    La face des élus sera charmante et fière. "
    Il s'arrêta donnant audience à l'espoir.
    Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
    " O vivants ! Je répète à tous que voici l'heure
    Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
    Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
    Que je sois dénoncé par ceux qui m'ont connu,
    Et que, si j'ai des torts, on me crache aux visages. "
    La foule s'écartait muette à son passage.
    Il se lava la barbe au puits d'Aboufléia.
    Un homme réclama trois drachmes, qu'il paya,
    Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "
    L'œil du peuple était doux comme un œil de colombe
    En le regardant cet homme auguste, son appui ;
    Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
    Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
    Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
    Le lendemain matin, voyant l'aube arriver ;
    " Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
    Tu vas prendre le livre et faire la prière. "
    Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
    Il écoutait pendant qu'Aboubékre lisait,
    Et souvent à voix basse achevait le verset ;
    Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.
    Et l'Ange de la mort vers le soir à la porte
    Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer.
    " Qu'il entre. " On vit alors son regard s'éclairer
    De la même clarté qu'au jour de sa naissance ;
    Et l'Ange lui dit : " Dieu désire ta présence ! "
    - Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
    Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
    Victor Hugo, le 15 janvier 1858.

     






     

     

    victor hugo chante le prophète Muhammad(saw)

    30/06/2007 20:22



    victor hugo chante le prophète Muhammad(saw)

    demb mooy téy vous voulai voire le prophéte "psl" le voici "kan le parfai marche je marche avec..." al KAWNU

    vous voulai voire le prophéte "psl" le voici 

    Certains l'appellent Mahomet. Mais son nom est Muhammad(saw).
    Fondateur d'un culte monothéiste. Souverain magnanime et juste.
    Son souvenir est vivant dans toutes les mosquées, dans les coeurs des
    musulmans.
    Treize années d'enseignement dans la Mecque hostile sans fléchir.
    Dix années à Médine pour organiser les siens sans répit...
    Les biographes du prophète(saw) de l'Islam ne se comptent plus.
    Sa vie séduit ceux qui l'étudient. Ses paroles et actes sont
    l'objet d'études universitaires.
    L'anniversaire de sa naissance, le Mawlid Nabawi, est célébré 12 du mois de Rabi'al'awwal" !

    Certains musulmans résistent encore à cette tradition tentante.
    Il est vrai que le prophète n'a pas fêté son anniversaire.
    Mais l'occasion est bien trop belle pour évoquer celui que Georges
    Bernard Shaw a reconnu :
    l'Homme le plus grand de tous les temps !
    Une fois n'est pas coutume, pour ce Mawlid Nabawi, la parole est à
    VICTOR HUGO, dans un hommage à celui qu'il nomme Mahomet.

    L'AN NEUF DE L'HEGIRE
    Comme s'il pressentait que son heure était proche,
    Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
    Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
    On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il eût
    A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
    Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
    Se souvenant du temps qu'il était chamelier.
    Il semblait avoir vu l'Eden, l'âge de d'amour,
    Les temps antérieurs, l'ère immémoriale.
    Il avait le front haut, la joue impériale,
    Le sourcil chauve, l'œil profond et diligent,
    Le cou pareil au col d'une amphore d'argent,
    L'air d'un Noé qui sait le secret du déluge.
    Si des hommes venaient le consulter, ce juge
    Laissait l'un affirmer, l'autre rire et nier,
    Ecoutait en silence et parlait le dernier.
    Sa bouche était toujours en train d'une prière ;
    Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
    Il s'occupait de lui-même à traire ses brebis ;
    Il s'asseyait à terre et cousait ses habits.
    Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne,
    Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fût plus jeune.
    A soixante-trois ans une fièvre le prit.
    Il relut le Coran de sa main même écrit,
    Puis il remit au fils de Séid la bannière,
    En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.
    Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "
    Et son œil, voilé d'ombre, avait ce morne ennui
    D'un vieux aigle forcé d'abandonner son aire.
    Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
    Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
    Et l'étendard sacré se déployait au vent.
    Là, pâle, il s'écria, se tournant vers la foule ;
    " Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écroule ;
    La poussière et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand.
    Peuple je suis l'aveugle et suis l'ignorant.
    Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "
    Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,
    Sitôt qu'il t'entendit, en ta parole crut ;
    Le jour où tu naquit une étoile apparut,
    Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "
    Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;
    L'heure arrive. Ecoutez. Si j'ai de l'un de vous
    Mal parlé, qu'il se lève, ô peuple, et devant tous
    Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'échappe ;
    Si j'ai frappé quelqu'un, que celui-là me frappe. "
    Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
    Une vieille, tondant la laine d'un mouton,
    Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t'assiste ! "
    Il semblait regarder quelque vision triste,
    Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,
    Vous tous, je suis un mot dans la bouche d'Allah ;
    Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
    J'ai complété d'Issa la lumière imparfaite.
    Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
    Le soleil a toujours l'aube pour précurseur.
    Jésus m'a précédé, mais il n'est pas la Cause.
    Il est né d'une Vierge aspirant une rose.
    Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
    Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
    J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
    Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
    Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
    O vous tous, je serais bien vite dévoré
    Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
    Chaque faute engendre un ver de terre.
    Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
    Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
    Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine,
    Finie ouvre à son vol l'immensité sereine.
    Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
    Tantôt l'homme d'en haut, tantôt l'homme d'en bas,
    Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
    Comme dans le désert le sable et la citerne ;
    Ce qui n'empêche pas que je n'aie, ô croyants !
    Tenu tête dans l'ombre au x Anges effrayants
    Qui voudraient replonger l'homme dans les ténèbres ;
    J'ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
    Souvent, comme Jacob, j'ai la nuit, pas à pas,
    Lutté contre quelqu'un que je ne voyais pas ;
    Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
    Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
    Et, comme je sentais en moi la vérité,
    Je les ai combattus, mais sans être irrité,
    Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !
    Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
    Qu'ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
    Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
    Auraient, pour m'attaquer dans cette voie étroite,
    Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
    Ils ne me feraient point reculer ! " C'est ainsi
    Qu'après avoir lutté quarante ans, me voici
    Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
    Et j'ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
    Quant à vous qui m'avez dans l'épreuve suivi,
    Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
    Vous avez bien souffert, mais vous verrez l'aurore.
    Après la froide nuit, vous verrez l'aube éclore ;
    Peuple, n'en doutez pas ; celui qui prodigua
    Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
    Les perles à la mer et les astres à l'ombre,
    Peut bien donner un peu de joie à l'homme sombre. "
    Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.
    Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
    Sur le mur qui sépare Eden d'avec l'abîme,
    Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
    Presque personne n'est assez pur de péchés
    Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
    En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
    L'enfer ne brûlera dans son fatal mystère
    Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu
    A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
    Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
    Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
    Les chevaux sellés d'or, et, pour fuir aux sept dieux,
    Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
    Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
    Habite un pavillon fait d'une perle creuse ;
    Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
    Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
    Fera bouillir leur tête ainsi qu'une chaudière.
    La face des élus sera charmante et fière. "
    Il s'arrêta donnant audience à l'espoir.
    Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
    " O vivants ! Je répète à tous que voici l'heure
    Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
    Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
    Que je sois dénoncé par ceux qui m'ont connu,
    Et que, si j'ai des torts, on me crache aux visages. "
    La foule s'écartait muette à son passage.
    Il se lava la barbe au puits d'Aboufléia.
    Un homme réclama trois drachmes, qu'il paya,
    Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "
    L'œil du peuple était doux comme un œil de colombe
    En le regardant cet homme auguste, son appui ;
    Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
    Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
    Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
    Le lendemain matin, voyant l'aube arriver ;
    " Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
    Tu vas prendre le livre et faire la prière. "
    Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
    Il écoutait pendant qu'Aboubékre lisait,
    Et souvent à voix basse achevait le verset ;
    Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.
    Et l'Ange de la mort vers le soir à la porte
    Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer.
    " Qu'il entre. " On vit alors son regard s'éclairer
    De la même clarté qu'au jour de sa naissance ;
    Et l'Ange lui dit : " Dieu désire ta présence.
    - Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
    Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
    Victor Hugo, le 15 janvier 1858.

     

     






     

     

    Maroc : Les tijanes du monde au chevet de leur Saint et Noble Tarikha

    30/06/2007 20:14



    Maroc : Les tijanes du monde au chevet de leur tarikha


     C’est parce que son pays veut aider la confrérie Tijane à débattre des affaires qui lui sont propres et des questions liées à ses zawiyas disséminées à travers le monde, que le roi Mohamed VI a organisé un Forum des adeptes de la Tijaniyya qui s’est ouvert hier à Fès, l’ancienne capitale du royaume où repose le fondateur de la Tarikha Cheikh Sidi Ahmed Tijani(raa). C’est ainsi que le roi Mohamed VI justifie la tenue de cette conférence, dans son discours d’ouverture lu hier aux délégués par le ministre marocain des "Habous" et des Affaires religieuses. Et le souverain chérifien en a profité pour rappeler aux adeptes de la Tarikha tijane que, de tout temps, ils sont restés ‘fidèles aux liens étroits tissés avec les rois du Maroc, notamment par la reconnaissance du statut du Commanderie des croyants qu’incarne le Roi du Maroc’. Un rappel qui n’est, sans doute, pas innocent, quand on sait que ce statut de Commandeur des croyants est de plus en plus contesté au successeur du roi Hassan II, dans la tarikha tijane elle-même. Le souverain chérifien a, en outre, appelé à la consolidation des ‘liens de fraternité unissant le Maroc et ses pays africains frères’, d’autant que, soulignera-t-il, son pays ‘est resté, au fil des âges, un rempart imprenable de l’islam modéré qui se réclame du rite malikite’.

    Mais ce qui semble le plus préoccuper les autorités marocaines en organisant ce forum, c’est de garder la main dans les manœuvres diplomatiques qui se mènent à la veille du sommet de l’Union africaine prévu à Accra. Cette phrase du souverain chérifien, s’adressant aux familles tijanes représentées dans la salle des congrès de l’hôtel abritant le forum, en dit long : ‘Mis au service de la solidarité entre les pays du monde islamique, du Maghreb et de l’Afrique, le Maroc entend ainsi faire de votre tarikha un des piliers sur lesquels repose l’unité africaine ainsi que l’un des outils pédagogiques dont elle dispose’. Le Maroc étant le grand absent du sommet de l’Union africaine, tente ainsi un coup diplomatique en réunissant sur ses terres les leaders des familles religieuses tidjanes venant de vingt-trois pays africains à la veille de l’ouverture de ce sommet d’Accra. Et le roi du Maroc s’est engagé, devant les représentants de ces familles religieuses, à préserver la ‘sollicitude dont nous vous entourons et à lui conférer toutes ses lettres de noblesses. Nous entendons ainsi consolider les liens spirituels et fraternels qui unissent vos pays et leurs sages dirigeants au Maroc’.

    L’autre préoccupation du souverain chérifien semble être d’ordre sécuritaire. Notamment lorsqu’il martèle : ‘"Notre visée première et dernière (est) de protéger l’islam sunnite tolérant, exempt de toute velléité d’hérésie et net de tout extrémisme aveugle et de toute politisation tendancieuse’. Cet islam modéré, il faut le préserver, le fortifier en ce qu’il prêche les hautes valeurs de la moralité", expliquera le roi Mohamed VI qui a sans doute une pensée pour les attentats qui avaient ensanglanté son pays et l’Algérie ces derniers mois. Mais, comment préserver cet islam fait de tolérance, de respect vis-à-vis de l’autre, d’amour du prochain, si auparavant, on ne lutte pas contre ‘la pauvreté, la précarité et la marginalisation (pour) assurer à l’individu musulman, voire à tout être humain, homme,femme ou enfant, les conditions propices à une vie digne’.

    Outre l’invocation assidue de Dieu, la tarikha tijane a ‘un rôle pédagogique à jouer pour promouvoir l’éducation morale et spirituelle, purifier les âmes par l’élimination des facteurs de division et de scission et prêcher en retour les vertus de la concorde et de l’unité’, dira le roi Mohamed VI avant de demander aux délégués de ne pas oublier que les cheikhs leur ont inculpé ‘ce que signifie l’élévation de l’âme qui transcende les rancœurs et les rancunes, le sens du pardon à montrer même en position de force, la tolérance et la coexistence avec autrui, le devoir de transparence des uns envers les autres et la mansuétude, l’émulation dans l’accomplissement d’œuvres de charité et le raffermissement des liens de fraternité religieuse’.

    Pour répondre au discours de bienvenue du roi du Maroc, le Nigérian Salih Ibrahimi a été désigné par les… organisateurs, mais pas par les participants au forum. Et comme il fallait s’y attendre, celui-ci a fait dans la dithyrambe, vouant aux gémonies ceux qui, comme les Algériens, contestent la ‘ maroquinité ’ du Sahara occidental, sans les nommer. Ce fut la principale fausse note de l’ouverture de ce forum.

    En présence de 40 nationalités : Les Marocains font la part belle aux Sénégalais

    Ils sont 1 431 délégués venus de quarante pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique à avoir fait le déplacement de Fès, au Maroc, où se tient depuis hier le Forum des adeptes de la Tijania. Le gros de la troupe vient du Sénégal d’où a été affrété un avion spécial pour convoyer les représentants de toutes les familles tidianes, mais également du Nigeria. Des délégués qui viennent également de la lointaine Russie, des Etats Unis d’Amérique ou d’Afrique du Sud, en somme de partout où a été créée une ‘zawiya’ et où s’élève chaque jour le ‘zikr’.

    Les organisateurs de ce Forum des adeptes de la Tijania qui se tient sur cette terre bénie où repose le fondateur de la tarikha tijane, Cheikh Sidi Ahmed Tijani(raa), ont en outre fait la part belle aux Sénégalais dans l’organisation même de cette conférence. C’est ainsi que quatre éminentes personnalités sénégalaises ont été choisies pour introduire trois des cinq thèmes retenus. Pour parler de la personnalité du fondateur de la tarikha au cours de la séance matinale de ce jeudi, Serigne Mansour Sy, fils de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, a été choisi pour compléter les exposés qui seront faits par cinq autres conférenciers venant du Soudan, du Nigéria, de l’Algérie, du Maroc et de la Mauritanie. Dans l’après-midi, ce sera au tour de son oncle, Serigne Abdoul Aziz Sy al Ibn de parler des spécificités de la tarikha en compagnie d’un Marocain et d’un Soudanais, avant que Serigne Hassan Cissé de Kaolack ne prenne le relais pour disserter sur le ‘Rôle social et économique de la Tijania en Afrique’. Dernier Sénégalais à exposer, Ibrahima Mahmoud Diop dit Barham, entretiendra les délégués de la destinée de la Tijania en Afrique le vendredi matin, avant que les participants ne se rendent à la Grande Zawiya où repose Cheikh Sidi Ahmed Tijani(raa) pour des prières, suivies de la ‘wazifa’ et des séances de ‘zikr’. La fin du forum est prévue samedi matin,30 juin 2007

    wa salam 





     

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