| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://momowally.vip-blog.com


Taîba Niassène
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 1463 articles publiés
  • 313 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Août  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    282930010203
    04050607080910
    11121314151617
    18192021222324
    252627282930
    [ Photos ] [ Soufisme-citations ] [ DIWAN ] [ Questions à la Tijaniyya ] [ Informatique ] [ Rappels&Sagesses ] [ Fiqh-Jurisprudence ] [ Al-Hissane ] [ hadiths ]

     

    Cheikh Sidi Ahmed Tijani (raa)(Biographie)

    03/07/2007 19:27



    Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux                            ancien-tombeau.jpg (50K, 300 x 230)
    Cheikh Sidi Ahmed Tijani (Biographie) :
    (1150 de l'hégire-1230 de l'hégire(1814  ap.j.c)
    Sidi Ahmed Tijani est né à en l'an 1150 de l'hégire. Son père, Sidi Mhammed Ben El Mokhtar Ben Ahmed Ben Mhammed Ben Salem(ra) était d'une vaste érudition.
    Sa mère est la fille de Mohammed Ben Sanoussi. Les membres de cette noble famille furent, pour la plupart, d'éminents polyvalents, notamment dans les sciences islamiques

    Dès son premier « septain », le jeune Ahmed Tijani (raa) apprit tout le Coran par cœur, les recueils didactiques, pour devenir, dès la fin de sa deuxième décennie, un grand Alem, juriste et homme de lettres. Les gens affluaient, de toutes parts, pour le consulter et profiter de sa double culture, à la fois exotérique et ésotérique.

    Il se maria, du vivant de ses parents, avant d'atteindre la seizième année de sa vie fructueuse. Ainsi, à peine âgé de seize ans, le jeune Tijani (ra) avait accédé au rang de mufti, non seulement sur le plan de la Charia, en tant que jurisconsulte, mais dans le forum plénier des sciences et arts islamiques où il excellait.

    Dans son parcours, à travers le Maroc, une nouvelle conjoncture se présenta, dans le but d'entrer en contact avec le Grand Wali Sidi Mohammed Ben al Hassan al Wanjalî (raa)(décédé en 1185 H), de Beni Wanjal, du Jabal Ez-Zabîb, qui lui annonça son prochain accès au rang élevé du Grand Saint du Rif, Abou Al Hassan Chadhili. Ce fut à Taza qu'il eut affaire à un Grand Saint « rnalâmati », Sidi Ahmed Et-Tawwâch (décédé en 1204 H).

    Dans ses rebuts réitérés, le Cheikh semble être le réceptacle d'une forte inspiration, émanant d'en haut et confortée par l'espérance dont ses maîtres avaient animé le tréfonds de son âme. Sidi Ahmed poursuivit ses tests, comme s'il s'attendait à de nouvelles promesses et à de meilleures révélations.

    Il s'engagea, alors, successivement, dans les ordres: Qadiri, Nâssirî, Siddîqî (voie de Sidi Ahmed al Habib de Sijilmâssa), essayant d'intégrer, cette fois, des confréries, s'inspirant des émanations et effluves des générations antérieures et les grands maîtres.

    Suite à cette série d'épreuves qui lui firent apparaître certaines spécificités marquantes et fins messages dont il était le destinataire, il s'empressa de retourner au Sahara, sur recommandation de son maître Al-Wanjalî, qui lui révéla que l'accomplissement de son « Fath » (Ouverture) ne se réalisera que près de la Zawiya du grand « qotb » (pôle) de « Balad Al Abied » au Sahara.

    En 1191h, il prit le chemin de Fès, aspirant ardemment, à un recueillement intime auprès de l'illustre Qutb Moulay Idris. Il rencontra, aussi, à Oujda, son deuxième disciple Sidi Ali Harazem(raa), futur auteur de Jawahir el Maâny (Perles des Idées). Cet ouvrage, élaboré sur ordre du Cheikh, est devenu le compendium de la Tarîqa et de la Haqiqa, dicté, dans sa majeure partie, par le promoteur de la Tijania.

    Le Cheikh Sidi Ahmed Tijani (raa) s'installa à Fès, sa demeure préférée, en l'an 1213h / 1798 ap.J. La capitale Idrisside était, alors, le centre d'épanouissement de toute l'Afrique. Son rayonnement est étayé par la grande Université de la Qaraouiyine, édifiée en l'an 245h / 859 ap.J., bien avant l'Université de l'Azhar au Caire 359 h / 969 ap.J. Fès, était le centre africain optimal où s'accomplissait la symbiose de la science de la Cité tunisienne de Qaïraouân et de celle de Cordoue, capitale de l'Andalousie omeyyade, et ce, à la suite de l'immigration à Fès de centaines de familles des deux capitales de l'Occident musulman.
    Sa sainteté provenait de son origine Idrisside et du rôle qu'elle a joué dans l'histoire de l'Islam. Fès, était le « Dar el'Ilm » (la maison de Sapience), l'asile et le réceptacle de sciences islamiques, car la Qaraouiyine fut la première école du Monde où affluaient les Egyptiens, les Tripolitains, les Andalous et même les Européens.

    C'est à Fès où le Cheikh vint terminer ses jours, dans la Zaouiya-mère qu'il édifia. Il se recueilla dans la villa (Dar el Mrâya) que le Sultan Moulay Slimân (raa) a mis à sa disposition. En sus de son activité cultuelle, de ses cours dispensés à la Qaraouiyine et dans la Mosquée dite « ed-Diwân », sa vie intègre et sa grande érudition, émerveillèrent les Fassis et surtout le Souverain alaouite, qui s'érigea, alors, en défenseur du Sunnisme.

    Il trouva, en la personne du Cheikh Tijani(raa), le symbole qui personnifia par son comportement et ses prêches, les concepts indélébiles de la Charia.

    La nouvelle Tarîqa Tijania, finit par avoir un grand impact sur la population, ainsi que sur les officiels.

    Après la mort du Cheikh Tijani (raa) en l'an 1230h / 1814 ap.J. et du Sultan Moulay Slimân(raa) en 1238h / 1822 ap.J., la Tarîqa se propagea, alors, au Niger, Mali et Sénégal, grâce à Sidi Omar el Foutiyou Tall(raa), doublement investi, en tant que Mouride de cheikh Ahmadat'Tijânî(raa), par le Cheikh Mohammed el Ghâli Boutaleb(raa), et, avant lui, son premier maître Abdelkarim(raa) du Fouta.

    Successeur d'un disciple fassi direct du Cheikh Si Ahmed Tijani(raa), bien en vue et un de ses éminents khalifes, le Cheikh Omar el Fouti devint le Khalife de la Tarîqa aux pays subsahariens
    .
    Les miracles du Coran



    Un célèbre maître soufi avait annoncé que le 12e siècle de l'Hégire ressemblerait à maints égards à l'époque du Prophète r, et que c'est à cette époque particulière qu' apparaîtrait le Sceau de la sainteté.
    SON ENFANCE
    En effet en 1737/38 (1150 de l'hégire) vint au monde Seïdina Cheikh Ahmed Ibn Mohammed Ibn Mokhtar Tidjani t dans une petite ville du désert algérien, 'Aïn Madhi.
    Il fut le fils du très pieux et savant Sidi Mohammed Ibn El Mokhtar tidjani t et de la pure et honorable 'Aicha t.
    Ils furent eux même d'une ascendance comptant de nombreux savants et saints accomplis. On peut citer à titre d'exemple son aïeul au 4e degré qui possédait dans sa demeure une pièce lui servant de lieu de retraite spirituelle. Il y était constamment enfermé et personne d'autre que lui n'avait le droit d'y pénétrer.
    Il avait atteint un certain degré spirituel qui l'obligeait à se voiler le visage, de la salle de contemplation jusqu'à l'arrivée à la mosquée et de la sortie de la mosquée jusqu'au retour dans ce lieu. En effet ceux qui auraient vu son visage ne pourraient plus cesser de le contempler ne serait ce l'instant d'un clin d'œil sous peine d'en mourir, ce qui l'obligea à agir ainsi durant 23 ans.
    Cheikh Ahmed Tidjani t était d'ascendance Chérifienne, c'est à dire que sa généalogie remontait jusqu'au Prophète r, par Seïdina Ali et Fatima t via leur fils Hassan t, mais il ne le certifia qu'après avoir posé la question au Prophète lui-même r lors d'une vision à l'état de veille :
    Il lui répondit par trois fois :
    "Réellement tu es mon fils ."
    Puis Il ajouta :
    "Ton ascendance par Hassan ibnou Ali est authentique ."
    Ainsi c'est dans cet environnement de foi, de science, et de sainteté que naquit et grandit Seïdina Cheikh t. Sa famille était très attachée au Coran et à la sunna, son père appelait et exhortait les gens au bien incitant les uns à l'application de la sunna, combattant toute innovation sans craindre, pour ALLAH, le tort de quiconque, il fut aimé et respecté.
    Il arrivait à son père de recevoir la visite d'être spirituel (rouhaniyêt) venant lui proposer de répondre à ses besoins, il s'en éloignait et leur disait :
    "Laissez-moi entre moi et ALLAH, je ne désire aucune attache autre que celle d'ALLAH. "
    Les gens venaient chez lui dans le seul but de se rappeler ALLAH .
    L'éducation du saint enfant fut confiée à l'illustre et prestigieux Mohamed-Ibn Hamou Tidjani ( m.1162 H) sous la conduite duquel il mémorisa le texte Coranique en entier, et ce à l'âge de sept ans. Il apprit ensuite le droit musulman (fiqh ) selon l'école de l'imam Malek et étudia les différents traités de jurisprudence auprès du Connaissant d'Allah , le savant Sidi Mabrouk ibn Bou'afiya Madaoui Tidjani t. Encore très jeune Seïdina Ahmed Tidjani t se fit remarquer pour son intelligence et sa piété, ainsi que ses vertus et sa modestie, il était assidu dans ses études et possédait une volonté surprenante, tout ce qu'il commençait, il le finissait et tout ce qu'il entamait, il le complétait.
    Un jour de son enfance, en sortant de ses cours, il vit une lumière immense devant lui qui montait jusqu'au ciel, puis le Prophète r apparut et l'encouragea en ces termes :
    "Continue, car tu es dans la vérité. "
    Suite à cela il partit se réfugier dans la maison de sa tante, qui se trouve à côté de ce lieu, elle le couvrit et le réconforta tout en lui préparant du pain.
    Il arrivait souvent à ce jeune enfant de voir en rêve le tracée de son destin, en effet il se voyait sur un trône gérant et commandant des multitudes de créatures, une autre fois il vit le Prophète r chevauchant une monture, à 'Ain madhi, et Seïdina t le suivait de très près, il voulut lui faire des demandes mais il a préféré attendre que le Prophète r descende de sa monture, pour être plus à l'aise.
    Lorsque le Prophète r descendit, il se dirigea vers un champ et pria, Seïdina t voulut le rejoindre dans sa prière mais il ne le rejoignit que dans la deuxième rak'at. Il comprit à travers ce rêve qu'il n'atteindrait son souhait que dans la deuxième parti de sa vie, ce qui était représenté par la deuxième rak'a.
    Un événement tragique allait lier le destin de Cheikh Ahmed Tidjani t avec celui du saint Prophète r, en effet, en l'an 1752/53 (1166 H ) alors qu'il n'avait que seize ans, survint la mort de son père et de sa mère, le même jour, à la suite d'une épidémie de peste, ce qui le laissa orphelin. Cela n'entacha pas son moral, et il poursuivit avec toujours plus de détermination la suite de ses études.
    SA QUÊTE
    En 1757 /58 (1171 H.), âgé de 21 ans, il quitte 'Ain Madhi, poussé par une soif incommensurable, pour Fès, alors célèbre cité de la science avec notamment sa fameuse Université-Mosquée Qarawiyyin. Cette ville était aussi le lieu de rencontre de grands maîtres et saints qu'Ahmed Tidjani t entreprit de visiter, afin de profiter de leurs enseignements spirituels et de leurs bénédictions (baraka). Chaque jour sa science augmentait, recueillie auprès des docteurs de l'Université, il obtint ainsi tous les diplômes lui conférant le droit d'enseigner toutes les sciences connues des musulmans de cette époque, mais sa soif ne fut pas étanchée pour autant. Ses efforts, sa crainte d'ALLAH, sa modestie, son amour pour le vrai et son aversion du faux imposaient le respect de tous.
    Un jour il rencontra un Cheikh faisant parti des gens dotés du dévoilement (KACHF) et qui l'incita à retourner dans sa ville natale, ce qu'il fit, sur la route il s'arrêta à diverses zaouia et rencontra de nombreux hommes de Dieu. Après 'Ain Madhi , il se rendit à Abiod sidi Cheikh où il demeura quelques temps au près de Sidi Cheikh Ben-Eddin (5 années) puis il partit vers Tlemcen en l'an 1767/68 (1181 H ) alors âgé de 31 ans et où il professa plusieurs années.
    Il y fut aimé et respecté, par ses savants pour sa grande science et sa sagesse, et à ceux qui l'interrogèrent sur l'identité du grand érudit par qui il aurait appris un si large savoir, il leur révélait :
    " Ce savoir je ne l'ai pas reçu d'une seule personne mais de tous ceux que je rencontrais. "
    Durant toutes ces années qui se sont écoulées Cheikh Ahmed Tidjani t s'est affilié à plusieurs voies (6 voies) et à rencontrer de grands Wali, parmi ces voies il y a celle du Pôle Maulana Taïeb ibn Mohamed t (m.1180) , la voie de Sidi Abdelqader Djilani t qu'il prit à Fès , la tariqa Nassriya qu'il prit auprès du Wali Sidi Mohamed ibn Abdallah Tazani t, puis il y eu la voie du Pôle sidi Ahmed El Habib ibn Mohamed t (m.1165) connu sous l'appellation El Ghamary Sejelmassi t.
    D'ailleurs ce grand Pôle , après sa mort , vint voir Seïdina Ahmed Tidjani t en songe et lui donna un Nom à évoqué , il prit aussi du Wali le Malamati Sidi Ahmed Tawachi t (m.1204) , celui-ci lui transmis un Nom et lui dit :
    " Il te faut la retraite (khalwa), la solitude (el wahda) et le dhikr et patiente jusqu'à ce qu'Allah t'ouvre, car tu vas avoir une station immense " ;
    Mais cela n'arrangeait pas Seïdina t alors Sidi Ahmed Tawachi t lui dit :
    " Attache-toi à ce dhikr et sois-y constant sans retraite ni solitude, Allah t'ouvrira dans cette situation ."
    Une fois assimilé les enseignements et secrets des grands maîtres qu'il rencontrait et atteint les degrés spirituels escomptés, cette soif et ce désir d'ALLAH qui l'habitait le poussait toujours plus loin.Certains grands saints lui annonçaient qu'il atteindrait des degrés auxquels il ne s'attend pas, ainsi il rencontra le grand Wali doté du dévoilement Sidi Mohamed ibn el Hassan el Wanjali t (m.1185) , qui lui affirma qu'il rejoindrait le degré du grand Cheikh et Pôle de son temps Sidi Abou el Hassan Chadili t et lui révéla d'autres secrets.
    Un jour aussi il rencontra à Fès leWali Sidi Abdallah ibn Sidi 'Arbi ibn Ahmed de Aouled Ma'an el Andaloussi t (m.1188) qui après s'être entretenu avec lui clama par trois fois à Seïdina Ahmed Tidjani t :
    " Allah saisis par ta main ! ".
    Une fois aussi Seïdina t vit en rêve le grand Wali et Pôle de son temps, le Ghawth Sidi Abou Madian t, dans une assemblée où il disait :
    "Celui qui me donne quelque chose je lui donnerai ce qu'il demande. "
    Seïdina t lui dit alors : " Je te donne quatre ``Mithqal`` et garanti moi le Qotbaniya el 'Odhma ",
    il répondit :
    "Oui je te le garanti et tu ne mourras qu'après l'avoir eu. "
    Ce qui confirma son rêve c'est qu'une autre fois Seïdina t rencontra un homme connu par le fait qu'il voyait à l'état de veille des êtres spirituels (Rouhani), et ceux-ci l'informaient sur ce qu'il voulait. Seïdina t lui demanda :
    "J'ai caché quelque chose dans mon cœur, dis moi ce que c'est ? "
    Lorsque l'homme interrogea les Rouhani ils lui dirent que Seïdina Ahmed Tidjani t interroge à propos de la Qotbaniya, l'homme constata une personne à côté des Rouhani qui leur dit :
    "Qui vous a permis de parler de ce sujet ? "
    Les Rouhani lui répondirent alors :
    "C'est lui qui interroge sur cela ", la personne leur dit alors :
    "Cette Qotbaniya c'est moi qui lui ai garanti à Tlemcen avant son départ, il ne mourra pas sans l'avoir atteint, alors n'intervenez pas là-dessus ni vous, ni les autres. " et cette personne n'était autre que Sidi Abou Madian le Ghawth t ; L'homme qui pouvait parler au Rouhani n'avait jamais vu Seïdina t auparavant et ne le connaissait pas.
    Après de multiples efforts il sentit le besoin d'accomplir son pèlerinage, ce fut en 1772/73 (1186) alors âgé de 36 ans. Durant son voyage il rencontra d'autres grandes personnalités , tel que Sidi Mohamed ibn 'Abderrahman el Azhari t dans la région de ZWAWA , près d'Alger , auprès de qui il prit la voie Khalwatiya , puis en arrivant en Tunisie où il rencontra le Wali Sidi Abdsamad Rahaoui t.
    Seïdina Cheikh Ahmed Tidjani t resta une année en Tunisie, entre la ville de Tunis et celle de Sousse ; Il y enseigna diverses sciences ainsi que les Hikam d'Ibn 'Ata allah.
    Devant l'étendue de sa science, l'émir du pays lui envoya un message lui demandant de s'installer à Tunis pour y enseigner la noble science et s'occuper des affaires religieuses, mettant à sa disposition une demeure, un salaire important et la célèbre université de Zaïtouna. Lorsque Seïdina t reçut la lettre de l'émir il se tut, puis le lendemain il se sauva et prit le bateau pour Le Caire, en Egypte, avec la ferme intention de rencontrer le célèbre Wali, le Maître majestueux et le Connaissant parfait Sidi Mahmoud el Kourdiou t originaire d'Irak. Lors de leur première rencontre celui-ci dit à Seïdina Ahmed Tidjani t :
    "Tu es aimé auprès d'Allah dans ce monde ainsi que dans l'au-delà. "
    Il t lui demanda :
    "D'où te vient cela ? "
    Sidi Mahmoud el Kourdiou t lui répondit :
    "D'Allah ! "
    Seïdina Ahmed Tidjani t lui dit alors :
    " Je t'ai vu alors que j'étais en Tunisie et je t'ai dit : Je suis entièrement en acier . Tu m'as répondu : Oui c'est ainsi et je vais transformer ton acier en or." lorsque Seïdina t raconta cela, Sidi Mahmoud t lui répondit :
    "Oui, c'est comme tu as vu. "
    Quelques jours plus tard Sidi Mahmoud el Kourdiou interrogea Seïdina Ahmed Tidjani t sur ses ambitions , à quoi Seïdina répondit :
    " J'ambitionne d'accédé au degré des grands Pôles." (el Qotbaniya el 'Oudhma)
    Le célèbre Maître lui affirma alors :
    " Ô ! mon ami, Le Très Haut te réserve beaucoup plus que cela. "
    Il finit par rejoindre la ville sainte de La Mecque et entra en contact avec ses hommes de Dieu, là aussi il fit une rencontre des plus capitales, celle du fameux Cheikh Sidi Ahmed Ibn Abdallah el Hindi t à qui il lui était interdit de rencontrer quiconque. Il envoya donc une lettre à Seïdina, par l'intermédiaire de son serviteur, dans laquelle il lui annonça :
    "Tu es l'héritier de ma science, de mes secrets, de mes dons et de mes lumières. "
    Lorsqu'il écrivit cela à Seïdina t, Sidi ibn Abdallah el Hindi déclara à son serviteur :
    "Il est celui que j'attendais et il est mon héritier. " ; Ce à quoi son serviteur s'exclama :
    "Cela fait 18 ans que je suis à ton service et aujourd'hui il est venu un homme débarquant du Maghreb et tu me dis qu'il est ton héritier " Sidi 'Abdallah el Hindi t lui déclara alors :
    "Je n'attendais que lui, et en cela je n'ai aucune part de décision, Allah choisi par sa Miséricorde qui Il veut, si j'aurais ep une part de décision j'aurai alors choisi mon fils depuis longtemps. "
    Il transmit ainsi à Seïdina t tout ce qu'il détenait en science, secret, et lumière et rendit l'âme après lui avoir confié l'initiation de son fils unique, il lui annonça aussi sa rencontre imminente avec le grand saint et Pôle Suprême (Qotb Jami') Sidi Mohamed ibn Abdelkarim Samman t (m.1775). En effet il le rencontra à Médine, celui-ci le fit rentrer en retraite 3 jours et lui révéla les secrets et pouvoirs des grands hommes de Dieu.
    près Médine L'illuminé et la visite de la tombe du saint Prophète r, Seïdina Ahmed Tidjani t rejoignit Le Caire et durant ce nouveau séjour Sidi Mahmoud el Kourdiyou t lui transmit la voie Khalwatiya, en lui délivrant le diplôme d'autorisation afin qu'il initie, éduque et forme ses disciples à cette voie .
    FATH EL akBAR
    NAISSANCE DE lA VOIE
    Il rentra enfin au Maghreb, passa et s'arrêta dans certaines villes pour aller ensuite s'isoler dans le désert algérien (départ de Tlemcen en 1196), dans les villages de Chellala (1196 à 1199) et Boussemghoun (1199 à 1213) . C'est dans ce village justement que Seïdina Ahmed Tidjani t eu sa grande ouverture (FATH EL AKBAR) : en effet alors âgé de 46 ans (1196) lors de sa retraite spirituelle, en pleine journée vint à lui le Prophète Mohamed r à l état de veille qui lui annonça :
    "Je suis désormais ton initiateur, ton Maître, aucun être humain ne prétendra être ton initiateur ; Il te faut en conséquence abandonner toutes les voies auxquelles tu étais affilié précédemment, personne n'aura de reproche à te faire car c'est moi qui serait ton intermédiaire auprès d'Allah et aussi ton auxiliaire. "
    Il devint donc le dépositaire de la voie spirituelle du Prophète lui-même r, voie qui renferme en elle toutes les autres voies ; C'est la tariqa Ahmediya, Mohamediya, Ibrahimiya, Hanifiya qui renferme des grâces énormes jamais obtenues par toutes autres voies, tout comme la communauté de Mohamed r a des grâces qui n'ont jamais été obtenu par toutes les autres communautés avant l'Islam ;. Les vertues attachées à la voie du Prophète r et à son Khalife Sidi Ahmed Tidjani t sont innombrables. Ainsi donc le Prophète enseigna son Ouird à Seïdina t et lui dicta les conditions que comportaient sa voie, il lui dit entre autre conseil personnel à lui :
    "Maintiens cette Tariqa sans te retirer du monde, ni rompre avec le commerce des hommes jusqu'à ce que tu atteignes la station spirituelle qui t'es promise, tout en gardant ton état , sans grande gêne, ni effort cultuel excessif, passe-toi de tous les saints. "
    Il reçut d'année en année l'initiation directe du Prophète r ainsi que l'ordre et l'autorisation d'appeler les gens à cette voie, s'ensuivit alors une période de propagation qui dura 13 ans dans cette région, les gens affluant de multiples contrées pour tirer profit de sa Baraka et prendre de ce que lui avait confié le Prophète r.
    Cette ordre qui prenait une expansion considérable , en très peu de temps , attisa la jalousie et l'inquiétude des autorités turques de l'époque, et là encore le destin de Seïdina Ahmed Tidjani t allait ressembler une fois de plus à celui du Prophète r car tout comme le Prophète r a dû s'exiler de La Mecque à Médine, Seïdina t a dû le faire d'Abi Semghoune à Fès (départ d'Abi Semghoune le 17 Rabi'Awwal 1213 ; Arrivée à Fès le 6 Rabi'Thani 1213).
    De là-bas, depuis sa demeure, il s'occupe de l'initiation et de l'éducation de ses disciples leur enseignant et expliquant le Coran et la tradition du Prophète r à ses élèves toujours de plus en plus nombreux.
    Très vite la vaste étendue de son savoir particulier, la profondeur de ses enseignements, et la manifestation de ses prodiges authentiques vont conquérir toujours de plus en plus de cœur, parmi lesquels on trouve un nombre impressionnant de savant érudit, de Wali parfait et de maître spirituel, beaucoup étant de la noble descendance de notre Prophète Mohamed r.
    Qoutbaniya el 'OudhmaH
    ACCESSION AU RANG SUPRÊME DE SCEAU DE LA SAINTETE
    Ainsi depuis sa rencontre avec l'envoyé d'Allah r à Abi Semghoune, il ne cessa de suivre ses enseignements et ses éducations tout au long de ces années, et au fur et à mesure des évènements, jusqu'au jour tant annoncé, et tant prédit au cours de sa vie où il fut hissé au rang suprême de la Qoutbaniya el 'Oudhma au mois de Mouharam de l'année 1214 (à 'Arafat). Il atteint deux stations uniques dans la hiérarchie spirituelle des saints, celle de la Khatmiya (Le sceau des saints : il clôture pour toujours les degrés de sainteté) et celle de la Katmiya (Le Pôle caché : station spirituelle connue seulement d'Allah et de son Prophète r atteint le 18 du mois de Safar, il est l'intermédiaire spirituelle entre les Prophètes et l'ensemble des Wali).
    Il est ainsi tout en haut de l'échelle de la sainteté et n'a au-dessus de lui que les Prophètes u et les compagnons de notre généreux Prophète Mohamed r, il est le Pôle caché qui sera dévoilé au jour du Jugement Dernier par une voix qui clamera :
    " Voici celui qui de toute éternité vous inspirait les connaissances, les lumières, et la puissance que le Seigneur Très-Haut vous destinait ; Il les recevait des Prophètes et les distribuait aux saints pour vivifier leurs esprits et guider leurs actions. "
    Seïdina Ahmed Tidjani t a révélé :
    "Le maître de l'existence (r) m'a informé de vive voix que je suis le Pôle caché, cela à l'état de veille et non en rêve. "
    Il a expliqué aussi en ces termes le rôle du Pôle caché :
    " Tout saint ne boit et n'est abreuvé que de notre océan depuis la création jusqu'au jour où on soufflera sur la Trompe. "
    Il a dit aussi :
    " L'essence du Prophète r irrigue les essences des messagers et prophètes u; mon essence irrigue les Pôles, les Connaissants d'Allah et les Wali depuis la pré-existence et ce jusqu'à l'éternité. "
    Ces paroles ont été prononcées dans l'intention de permettre au disciple de comprendre l'importance et la valeur des grâces qu'Allah a fournit au détenteur de ce degré spirituel, jamais atteint par aucun saint, et ainsi d'être reconnaissant envers Allah.
    Allah a dit :
    " ...et quant aux bienfaits de ton Seigneur raconte-les. " et c'est à ce même titre que le Prophète r avait dit :
    " J'étais déjà prophète alors qu'Adam était entre l'eau et l'argile. "
    Il avait dit aussi r :
    " Je serai le premier à être ressusciter le jour de la résurrection, je serai l'orateur lorsque les ressuscités seront rassemblé, et l'annonciateur de la bonne nouvelle lorsqu'ils auront perdu espoir ; Je détiens la bannière de la louange de Dieu, sans prétention, je serai le premier à demander et à obtenir l'intercession, je serai le premier à frapper à la porte du Paradis et à y être autorisé à entrer, et j'y entrerai avec les croyants pauvres, je suis le plus méritant parmi tous les enfants d'Adam auprès de mon Seigneur, sans prétention. "
    Seïdina Ahmed Tidjani t avait dit :
    " Mes deux pieds que voici sont sur la nuque de chaque Wali. "
    Un grand compagnon et disciple lui fit remarquer que Sidi Abdelqader Djilani t avait dit la même chose, il lui répondit :
    " Il avait parfaitement raison, mais il ne parlait que des Wali de son époque, quant à moi je dis que mes deux pieds que voici n'ont jamais cessé d'être sur la nuque de chaque Wali."
    Sidi Mohamed el Ghali, un éminent de ses compagnons, avait dit au sujet rôle et du degré de Seïdina Ahmed Tidjani t :
    "C'est par son intermédiaire que tous les saints, sans en avoir conscience, reçoivent l'influx des Prophètes"
    Seïdina Ahmed Tidjani t quitta ce monde terrestre le jeudi 17 Chawal 1230 à l'âge de 80 ans. Après avoir accompli la prière du Soubh il s'allongea sur le côté, demanda un verre d'eau qu'il but, puis son esprit agrée quitta son corps béni. Il sera enterré dans sa Zaouia bénie de Fès (début de la construction à partir de 1215) et depuis la lumière qu'il hérita du Prophète r ne cesse de se propager.
    Portrait de Seïdina Ahmed Tidjani
    Les traits fins de son visage radieux, d'un blanc rosé, son allure princière, bien qu'il soit le plus humble, marquent en lui sa haute lignée.
    Imitant le prophète Mohammed r dans tous les actes et conditions, sa barbe, filée de poils gris resplendissant, faisait jaillir de lui une lumière mystérieuse.
    Riche par Dieu, ne demandant rien à personne, il fut honoré de grâce qui faisait qu'il ne comptait que sur Dieu. Il dévoila ce qui est permis et cacha ce qui pouvait perturber 1'esprit.
    Par Taha, son maître et compagnon, tel le soleil et la lune, nul ne pourrait plus séparer ces deux sceaux de la même famille pour l'amour qu'ils avaient pour Lui...
    Tiré de: www.tidjaniya.com






     

     

    DISCOURS DE BAYE NIASSE(raa) POUR LA JEUNESSE

    02/07/2007 23:30



    ALLÂHOUMMA SALI ALÂ SEYDINA
    MOUHAMADINE WA SALIM.
     

    DISCOURS DE BAYE NIASSE POUR LA JEUNESSE

    DISCOURS DE BAYE NIASSE POUR LA JEUNESSE
    Photo: Cheikh Athoumane Ndiaye / Cheikh Ndiawar Soumaré


    DISCOURS PRONONCE PAR CHEIKH AL ISLAM LORS DU MAWLOUD (cérémonies commémoratives de la Naissance du Prophète - PSL) en 1386

    Comme il avait coutume de le faire lors des grandes fêtes de la Religion –dressant l'état de l'Islam au niveau mondial et rappelant les principes éternels de la religion, avec cette fois une invite spéciale à la jeunesse.
    Ce discours a été relu et traduit en wolof lors du mawluud de 1418 (1997) par Cheikh Ibrahim Mahmud Diop. La traduction des versets de Coran est celle du Professeur Hamidullah.

    Au nom d'Allah, le Clément, le Miséricordieux. Louange à Allah l'Un , l'Unique, le Soli-taire , l'Absolu, le Souve-rain, le Pur, l'Apaisant, rien ne Lui ressemble, et c'est Lui l'Entendant , le Voyant et le Savant. Je Le loue, Gloire et Pureté à Lui, de ce qu'il nous a comblé de bienfaits, de faveurs et d'honneurs, le Plein de Majesté et de Munifiscence . Et clôtura ses biens en nous envoyant le Prophète (PSL), notre Seigneur Mouhammad fils d'Ab-dallah porteur de la haniifa, religion de la croyance et de la soumission, et lui choisit la voie de la Charia, et lui apprit les principes, le licite et l'illicite " C'est lui qui a envoyé Son Messager avec la guidée et la religion de vérité pour la faire triompher de toute religion. Dieu suffit cependant comme témoin .(48 :28) ". Et il (psl) guida (les humains) par l'Islam, après l'éga-rement et dirigea dans la bonne voie, après la dispersion et l'adversité. Dieu dit à ce pro-pos : " Cramponnez-vous ensemble au câble de Dieu ; et ne soyez pas divisés ; et rappelez-vous le bienfait de Dieu sur vous : lorsque vous étiez ennemis c'est lui qui réconcilia vos cœurs ; puis par Son bienfait, vous êtez devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d'un abîme de feu, c'est Lui qui vous a sauvés. Ainsi Dieu vous expose Ses signes. Peut-être vous guiderez-vous ? (3 :103) ".
    Cheikh Al-Islam Ibra-hima Niass (1900-1975)
    Et Il dit aussi " Aurais-tu dépensé tout ce qui est sur la terre, tu n'aurais su mettre de l'affection entre leurs cœurs ; mais c'est Dieu qui mis de l'affection entre eux. Il est Puissant, Sage, vrai-ment. (8 :63) ".
    Ainsi les Musulmans devinrent comme un seul corps et comme des briques soudées. Les peuples musulmans dans leur globalité sont un et indivisible : la meilleure communauté sortie pour les hommes " Oui, cette communauté, la vôtre, est une seule com-munauté tandis que je suis votre Seigneur. Adorez-Moi donc. (21 :92) ".
    A l'occasion des fêtes commémoratives de la naissance du glorieux prophète, Je réitère mon appel à toute les nations afin qu'elles rejoignent le bonheur c'est-à-dire l'a-dhérence à la religion d'Allah l'Eternel ,reli-gion de la soumission ,de la Paix, de la fraternité ,de la liberté et de la légalité .Je dis à la suite du Seigneur : " Dis : " O gens du livre, venez-en à un dire qui soit commun entre vous et nous : nous n'adorions que Dieu sans rien Lui associer, et que parmi nous nul n'en prenne d'autre pour seigneur en dehors de Dieu " - Puis, s'ils tournent le dos, eh bien, dites : " Soyez témoins que, oui, c'est nous qui sommes les Soumis " (Ste.3 ;V.64) ". Je réaffirme mon appel aux musul-mans dont le nombre atteint aujourd'hui Sept cent millions d'âmes ou plus, à davantage d'adhé-sion à cette religion et à davantage de compré-hension de la volonté divine et de son prophète (psl). Le Coran n'a de cesse insisté et appelé au rappel (Zikr) à la méditation (tafakkur) , au discernement (nazr), et à la recherche perpétuelle du savoir et du savoir faire (l'action par la science). Certes l'Islam prend en charge l'ensem-ble des besoins de la créature si celle-ci s'en tient à ses principes. " A ceux qui croient, parmi vous, et qui font œuvres bonnes, Dieu a promis que très certainement, Il les ferait lieutenants, comme Il a fait ceux d'avant eux – et que très certainement Il raffer-mirait pour eux leur religion qui Lui agrée, et que très certainement, Il changerait en sécurité leur crainte. Ils m'ado-reront, et ne M'asso-cieront rien. Et quicon-que mécroit, après cela, alors, les voilà les pervers ! (24 :55) ". Et les promesses d'Allah ne tardent jamais à se réa-liser. Si les affaires des musulmans vont mal, la cause est à rechercher en eux-mêmes. Dans un autre verset Allah a dit ( () Et jamais Dieu ne donnera voix aux mécréants contre les croyants (4 :141) ". Par contre, s'ils trouvent voix contre nous (musulmans), ou une partie d'entre nous , la cause nous en incombe , non aux promesses divines. Le livre (Al Quraan) , qui a parlé de ces promesses est le livre "à qui le Faux ne parvient ni de devant lui ni de derrière lui, descente de la part d'un Sage, d'un Digne de louange. (41:42) ".
    Mes chers frères ,l'Islam ne peut être complet qu'à deux conditions : la Foi et la Loi.
    La déclaration publique de la foi est incon-tournable " Dites " Nous croyons en Dieu et en ce qu'on a fait descendre vers Abraham, Ismaïl, Isaac, Jacob et les tribus, et en ce qui été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, de la part de leur Seigneur : nous ne faisons de différence entre aucun d'eux. Et à Lui, nous sommes soumis " (2 :136) ". La résultante de la foi est la croyance, et celle de la loi, les bonnes œuvres et un caractère doux .Et les bonnes œuvres sont : L'Office de prières, le Jeûne, l'Aumône légale, et le pèlerinage (Quant à ceux qui croient et font œuvres bonnes, oui, ils ont pour hôtel les jardins du firdaws. Où ils demeureront éter-nellement sans chercher à en bouger. (18 :107-108) ". " Oui, ceux qui disent : " Notre Seigneur est Dieu ", et qui s'y tiennent, les anges descendent sur eux : " N'ayez pas peur, et ne soyez pas affligés ; mais ayez bonne nouvelle du paradis qui vous a été promis  Nous sommes pour vous des Amis, dans la vie présente tout comme dans l'au-delà ; et là, il y aura pour vous ce que vos âmes désireront, et là, pour vous, ce que vous réclamerez. (Ste41 :V.30-31) ".
    L'islam appelle l'ensemble des hommes à faire siennes cette foi et cette loi sans consi-dération de la race, de la couleur, de l'ethnie, de la classe, et de toute autre distinction. Les hommes sont tous égaux devant le Souverain véridique (Ho, les gens ! Nous vous avons crées d'un mâle et d'une femelle et vous avons désignés en nations et tribus pour que vous vous entre-connaissiez. Oui, le plus noble des vôtres auprès de Dieu, c'est le plus pieux des vôtres. Dieu est savant, informé, vraiment. (49 :13) ". " Ceci ne dépend ni de vos désirs ni des désirs des gens du livres. Quiconque fait un mal en sera payé et ne retrouvera pas en sa faveur, hors de Dieu, nul patron, ni secoureur. (4 :123) ".Ces deux ver-sets démontrent avec éclat et clarté que les descendants du Prophète (PSL) n'ont point plus de mérite qu'un autre croyant auprès de Dieu. Le prophète (PSL) est "l'aïeul" de tout croyant même s'il s'agit d'un esclave d'Ethiopie. Bien que cette parole ne soit pas un hadith directement rapporté du Prophète, son sens reste valable et repose sur le fait que les savants dans chaque communauté sont les héritiers des prophètes .Quant à la femme, elle a une place honorée dans l'Islam .Et les femmes sont les sœurs maternelles des hommes et doivent suivre la religion exactement à leur instar. (Oui, soumis et soumises, croyants et croyantes, dévoués et dévouées, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, bien-faisants et bienfaisantes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur sexe et gardiennes, invocateurs de Dieu beaucoup et invocatrices, Dieu a préparé pour eux pardon et énormes salaires. (33 :34) ". Le partage (par la femme) de la vie d'un époux pieux ne lui sert point si elle ne suit pas la religion " Dieu a frappé exemples pour ceux mécroient de la femme de Nohé et de la femme Loth. Elles étaient toutes deux sous deux de nos esclaves, gens de bien. Puis toutes les deux les trahirent ; et eux ne mirent point ces deux femmes en quoi que ce soit à l'abri de Dieu. On leur dit : " Entrez dans le feu toutes les deux avec ceux-qui entrent ! ", tout comme sa piété ne peut servir un époux négligent, chacun étant rétribué selon son œuvre en bien ou en mal, " à elle ce qu'elle a gagné, et contre elle ce qu'elle a délibérément gagné (2 :286) ".
    Chers frères, Dieu a crée, tout seul, la créature pour qu'elle le connaisse et l'adore " Je n'ai crée les hommes et les djinns que pour qu'ils M'adorent (51 :56) ". Il les créa afin qu'ils puissent tirer bénéfice de cet échange dont ils sont en réalité les seuls bénéficiaires (Je ne veux de portion de leur part et je ne veux pas qu'ils Me nourrissent (51 :57) ". " Sagesse consommée ! Mais les avertissements ne met-tent pas à l'abri. (54 :5) ". Et Il envoya Son Prophète (PSL) pour établir la preuve sur les hommes. La croyance en Dieu et en son Prophète englobe la croyance en tous les Prophètes, les Anges , le Paradis, et l'enfer comme le dit le Coran " Le Messager a cru en ce qu'on a fait descendre vers lui de la part de son Seigneur, tout comme les croyants : tous ont cru en Dieu, en Ses Anges et en Ses Livres et en Ses Messagers – " Nous ne faisons de différence entre aucun de ses messagers. " - Et ils ont dit " Nous écoutons et nous obéissons. Ton Pardon, Seigneur ! C'est vers Toi qu'est le devenir. (2 :285) ". Le premier de ses messagers est Nohé (psl) et le dernier est Mouhammad (psl) .Dieu les a choisis et préparés à recevoir la science divine pour la guidée de l'humanité, en guise de Miséricorde divine. La clé de l'islam est Laa ilaaha illa lah, tout comme elle est la clé du paradis .Celui qui refuse de croire en la formule suprême shahadatayni (J'atteste qu'il n'a de Divinité qu'Allah et que Mouhammad est son Messager ) est un mécréant tout comme celui qui en accepte une partie et en rejette une autre . La croyance est une approbation et la mécréance, une négation du Coran ou du Prophète, par la parole ou par l'action.
    Si par contre, il commet un péché, alors qu'il croit à la formule, il ne sera pas considéré comme un mécréant mais le repentir lui est obligatoire " Dieu ne pardonne pas qu'on lui donne quelque associé. En deçà, il pardonne à qui Il veut... (4 :48) ". Le repentir est absolument accepté, tout comme "le repentent d'un péché est comme celui qui n'en a point ". Les conditions du repentir sont : le regret, l'arrêt immédiat et l'intention de ne plus retourner à l'erreur " .. . Oui Dieu aime ceux qui bien se repentent et aime ceux qui bien se purifient (2 :222) "
    Chers frères : Croire en la shahada, c'est d'attester qu'il n'y a pas divinité en dehors d'Allah et que Mouhammad est Son Envoyé , puis se soumettre à la loi islamique en adorant Dieu sans association. Dieu est l'Adoré. Il est le Créateur de cet univers de par son savoir et par sa puissance. Il fut et rien n'existait avec Lui, Il est l'Antérieur sans com-mencement et le Dernier sans fin (C'est Lui le Premier et aussi le Dernier, l'Extérieur et l'Intérieur, tandis qu'il se connaît bien à toute chose (57 :3) ".
    Chers jeunes, Je vous remercie de vos brillantes allocutions – En avant ! Certes l'avenir de toute nation repose sur sa jeunesse, mais pas sur n'importe quelle jeunesse: sur les jeunes cultivés et doués de caractères nobles et d'ambitions élevées; une jeunesse sans culture et sans caractères nobles est comme un arbre stérile. Appliquez-vous sérieu-sement et persévérez dans la quête du savoir. Ne suffisent pas seulement les sciences religieuses( Fiqh ) ou traditionnelles( calcul, la langue arabe et ses branches ) ; joignez-vous à ceux dont les préoccupations s'élèvent vers la découverte des secrets de l'Univers. Dieu dit à ce propos : " Dis : " Regar-dez ce qui est dans les cieux et dans la terre " (10 : 101) ", " N'ont-ils pas considéré le super royaume des cieux et de la terre et toute chose que Dieu a créée... (7 :185) "...
    Cher frère nous sommes convaincus que notre religion (l'Islam) est celle-là même agréée de Dieu et notre preuve est le Coran, ce livre qui est lu depuis l'apparition de l'Islam, qui n'a subi aucun changement, au-cune altération, ni falsification, ce livre par lequel le Messager illettré a défié toute l'humanité " Et si vous êtes en doute sur ce que nous avons fait descendre Sur Notre Esclave, venez donc avec une sourate semblable à ceci, et si vous êtes véridiques, appelez en dehors de Dieu vos témoins ! (2 :23.) ", miracle éternel.
    Il restera éternellement parmi nous et domine tous les miracles des prophètes car ils vinrent et ne demeurèrent point.
    (Iman Boussayri, burda).
    Mes chers frères les nobles compagnons( que Dieu les agrée ), ont devancé tout autre mu-sulman jusqu'au jugement dernier par ce qu'ils ont enduré avec patience, ou en ce qu'ils se sont montrés véridiques et fermes .La faveur ne peut être obtenue que par la crainte et par une plus grande ferveur religieuse .Al-Zuhri a dit :
    " Je me suis présenté devant Abel malick Ibn Marwaan. Il me demanda :d'où viens-tu ? je lui réponds de la Mecque. Il reprit : qui parmi eux assure ton intérim ?
    Je réponds : Athah ibn Rabah .
    Il reprit : est--il arabe ou un esclave affranchi ?
    Je réponds : un affranchi.
    Il dit : pourquoi est –il leur imam ?
    Je dis : par la pratique du culte (diyaana) et par la science rapportée (riwaaya).
    Il reprit : Oui, les hommes de religion et de science doivent être les imams. "

    Le Dialogue se poursuivit et fut le même en ce qui concerne le Yémen (avec Thaawuus ibn Kiisal comme affranchi mais gou-verneur), l'Egypte (Yaziid ibn Abi Habiib ), la Syrie avec (Mak'huul, le Damascène), la Péninsule Arabique ( avec May-moun ibn Mah-ran), " de notre haram (Médine )" (Dhahak Ibn Mazaahim), Bassorah (avec Al Hassan ibn Abi Hassan). Seul koufa avait un gouverneur arabe (Ibrahim Nakh'i). Il finit ainsi : (1)

    "Il (Abdel Ibn Malick Ibn Marwaan) dit : Malheur à toi, tu as failli me couper le coeur ! Dieu met des affranchis à la tête des nobles au point qu'ils prononcent des sermons sur les chaires aux pieds desquelles croupissent les nobles arabes.
    Azzuhri conclut : Oh ! Emir des croyants, ceci est une affaire divine et de religion : celui qui la conserve s'en retrouve élévé, et celui qui la perd s'en retrouve avili. "
    Cette grande fête et période consacrée à la commémoration de ce Prophète béni (PSL) " Et tout ce que nous te racontons de nouvelles au sujets des messagers, c'est pour en raffermir ton cœur. Et en cela t'est venu la vérité, ainsi qu'aux croyants une exhortation et un Rappel. (11:120) ". Nous avons en lui un bel exemple : Il a tout donné à cette religion : sa propre personne, ses richesses, sa famille et ses compagnons. Il l'instaura, l'étendit , la défendit, combattit dans le sentier de Dieu et émigra. Il mena tout cela jusqu'à ce que la parole d'Allah soit la plus élevée et que la parole des mécréants soit vile. Qu'Allah, Exalté soit Son nom, paye, à notre place notre Seigneur Mouhammad : (PSL), de la meilleure récompense.Chers frères, Je ne terminerai pas mon discours sans remercier Allah pour la libération de la majorité des pays musulmans et arabes en Afrique et en Asie. Comme je prie pour qu'Il libère le reste. Et que se libère la Palestine, qui est notre plus grand contentieux, nous les musulmans, et que les réfugiés retournent chez eux et ce jour là, les croyants seront contents de l'aide d'Allah. Qu'il en soit ainsi pour le Sud Arabique sinistré et le Cachemire. Je prie que Dieu fasse réussir les dirigeants musulmans, leurs affaires et qu'il les aide et qu'il les réunissent dans la voix de la vérité à l'ombre du Livre de Dieu et de la Sounna du Prophète. Enfin je remercie de tout mon cœur les frères arabes qui ont affronté toutes les difficultés pour venir passer la fête avec nous dans le cadre de la fraternité islamique et en aide à la religion d'Allah. Je prie que Dieu fasse durer éternellement leur réussite.
    Félicitations et paix sur vous.
    (1) : Partie du récit résumée par nous, en italique.
    [ Ajouter un commentaire ] [ Aucun commentaire ]
    # Posté le lundi 30 octobre 2006 15:06
    Modifié le jeudi 16 novembre 2006 19:17

    BAYE NIASSE et le WIRD TIDIANE

    BAYE NIASSE et le WIRD TIDIANE
    Photo: Imam Mouhamadou Bachir Nyass et Cheikh Ndiawar Soumaré


    BAYE NIASSE et le WIRD TIDIANE


    Cheikh al-Islam El Hadji Ibrahima ibn Abd Allah at-Tidjani al-Khawlakhi(raa) était un des principaux leaders de l'ordre soufi Tijane en Afrique Occidentale.Il est aussi appelé par ses disciples sous le nom de Baye (pére en wolof).Il est le fondateur de la branche Ibrahimiyyah de la Tijaniyya dont les adhérents se désignent comme les gens de la "Faydhah Tidjaniyya". Les non-adhérents appellent souvent ses disciples "Niassénes"qui signifie en wolof"ceux qui appartiennentà la famille Niasse"bien que ses disciplesne se reconnaissent pas comme telle. Aprés la mort de son ére à Leona Niasséne en 1922, son frére ainé Muhammad al-Khalifa devient calife.Mais grace à son charisme et à ses connaissances précoces,Ibrahim gagne de nombreux disciples, ce qui améne de des tensions entre ses talibés et ceux de son frére.En 1929,le jeune Ibrahim déclare que le prophéte Muhammad(P.S.L.)lui a enseigné les serets de la connaissance de Dieu et que quiconque souhaiterait les savoir devrait passer par lui.En 1930 aprés la priére de l'Aid El Fitr, une bataille a lieu entre ses talibes et ceux de son frére.C'est à ce moment qu'il sut qu'il devait s'exiler. Ce soir-là,il partit avec ses amis proches pour trouver un foyer.Le jour suivant,ils commencérent à établir une nouvelle zawiyya à Médina Baye.En 1945,il retourna à sa maison paternelle,dans son village natal,pour reconstruire et réorganiser le village aprés qu'un incendie eut presque tout détruit. Son aura se répandit alors rapidement dans tout le payset la plupart des disciples de son pére se ralliérent à lui²en dépit de son statut de benjamin de la famille.Plusieurs leaders de la tribu Idaw 'Ali,tribu qui amena la Tidjaniyya en Afrique de l'Ouest,devinrent ses disciples y compris Chaykhani,Muhammad an-Nawi et Muhammad al-Misri. Dans les années 1940,aprés avoir rencontré l'émir de Kano à La Mecque,il gagna l'allégeance de préeminents leaders tidjanes du Nigeria.Il devint un leader écoutéchez les Haoussas.Il obtint plus de talibés à l'extérieur qu'à l'intérieur du Sénégal. Aprés sa mort,la communauté fut dirigée par son disciple et gendre Aliou Cissé et son fils Abd Allah Ibrahim Niasse.L'actuel calife de Médina Baye est Ahmadou Niasse(appelé Baye Dame)et l'actuel imam de la grande Mosquée est  Cheikh Assane Cissé qui est sans doute l'imam tidjane le plus célébre actuellement dans le monde.

    La ville de Kaolack est devenue une ville sainte pour les Tidjanes et lieu de pélérinage,de recueillement , de formation et d'éducation spirituelle .

    Sa Légende:

    Sa mère, Sokhna Astou Diankha(raa) aurait eu un reve lorsqu'elle etait enceinte de Baye Niasse, un reve dont l'objet était la délivrance du futur Cheikh al-Islam. Elle en parla à son mari qui lui dit de n'en parler à personne.

    Sa descendance:

    Abd Allah Ibrahim
    Ahmadou Ibrahim
    Mouhammadou Lamine (Baba Lamine)
    Mouhammadou Moctar
    Mouhammadou Moustapha
    Mouhammadou Mahhi
    Saida Mariama
    Fatimata Zahra
    Aishatou
    Une rumeur persistante dit qu'il aurait eu 75 enfants.

    Son œuvre littéraire:

    • Rouhoul Adab, écrit à l'age de 21 an français
    Tahni'atou Rabih, ou Nostalgie du mois de Rabi': le mois de naissance du Prophete de l'Islam Mahomet ou Muhammad Taniyyatou ou Eloges du mois de l'anniversaire du Prophète(saw)
    Noujoumoul Houda,démonstration que le Prophet Mahomet est la meilleur creature d'Allah avec Coran et Hadiths à l'appui.
    Tanbihoul Azkiyya, démonstration que le Saint Cheikh Ahmed Tijane est le Sceau des Saints de tous les temps avec paroles des saints antèrieurs sur ce sujet.
    Rafhoul Malam, démonstration sur le fait de prier avec les mains sur la poitrine avec une mention spéciale sur ce phènomène qui est l'acte le plus sûr avec Coran et Hadiths à l'appui.
    Seyroul Qalb, dernier poème écrit par le Cheikh Al Islam Hajj Ibrahim Niass At-Tijani Al Kawlakhi As-Senghali
    Kaashifoul Ilbass,Œuvre sur l'obligation de suivre le detenteur de la Gnose Spirituelle et éclaircissement sur les points sombres des paroles soufies antèrieures.
    Dawawina Sitta,recueil de six diwans sur l'éloge du Prophete,de Cheikh Ahmed Tijan ,de ses muqaddams,conseils et enigmes soufis destinés aux disciples versés dans la marifa.
    • Djamihoul Djawamihou
    ,recueil de poèmes pareils au dernier sur l'éloge du Prophete,de Cheikh Ahmed Tijan ,de ses muqaddams,conseils et enigmes soufis destinés aux disciples versés dans la marifa.
    Rihlatoul Konakri,poème sur son voyage à travers la sous-région: Guinée,Sierra Leone,Liberia,Ghana,Nigeria pour propager l'Islam et la voie Tijane et inviter les grands saints de cette sous région à boira la liqueur de la connaissance divine.
    Djawahirou assa'il,structuration pareile à Djawahiroul Mahani : missives,réponses à des correspondanceS,khoutoub,explications de certains versets,hadiths et paroles soufies,litanies...
    • De nombreux ouvrages de polémique et d'apologie défensive.


    LE WIRD TIDIANE

    Lâzim
    Aoûzou Billâhi minach-Cheytâni Rajimi ( 1 fois ).
    1 - La Fatihatil Kitabi
    2- Astaghfiroullah ( 100 fois ).
    3- Çalâtoul Fâtîhi ( 100 fois ).
    Allahoumma çalli alâ Seyyidina Mohammed Al Fatihi Lima Oughliqa wal khatimilima Sabaqa Naçiril haqq bil haqqi wal khadi ila çiratikal Moustaquim wa alâ alihi haqqa qadrihi wa miqdarihil Azim.

    SouBhâna Rabbika Rabbil Izzatî Ammâ yaçifouna wa salâmoune alal Moursalîna wal Hamdoulilahi Rabbil Âlamine ( 1 fois ).

    4- Lâ Ilâha Illah Lâ ( 100 fois ).
    Sayyidouna Mouhammadou Rassoûloullahi Aleyhi salâmoul-Lâhi

    Innallâha wa malâ-Ikatahou youçallouna Âla Nabi yâ ayyouhal Lazîna Âmanou çallou Aleyhi wa sallimoû Taslimane.
    Çallallâhou ta alâ aleyhi wa alâ alihi wa çahbihi wa sallama tasliman.
    SouBhâna Rabbika Rabbil Izzatî Ammâ yaçifouna wa salâmoune alal Moursalîna wal Hamdoulilahi Rabbil Âlamine

    WAZIFA
    Aoûzou Billâhi minach-cheytâni Rajimi ( 1 fois ).
    1- La Fatihatal Kitabi
    2- Astaghfiroullâh al azimal-lazî Lâ illâha Ilâ houwal hayyoul
    qayyoûm ( 30 fois ).
    3- Çalâtoul Fâtîhi ( 50 fois ).
    Allahoumma çalli alâ Seyyidina Mohammed Al Fatihi Lima Oughliqa wal khatimilima Sabaqa Naçiril haqq bil haqqi wal khadi ila çiratikal Moustaquim wa alâ alihi haqqa qadrihi wa miqdarihil Azim.

    SouBhâna Rabbika Rabbil Izzatî Ammâ yaçifouna wa salâmoune alal
    Moursalîna wal Hamdoulilahi Rabbil Âlamine.

    4- Lâ Ilâha Illah Lâ ( 100 fois ).

    Sayyidouna Mouhammadou Rassoûloullahi Aleyhi salâmoul-Lâhi
    5- Diawaratoul kamal ou « Perle de la Perfection » (12).


    DIAWHARATOUL KAMAL ou « Perle de la Perfection »

    Allâhouma çalli wa sallim hala haïni rahmati rabbâniyati wal yakhoûtatil moutahakhihatil. Hâ-itati
    bimarkazil fahoûmi wal mahâni wa noûril akwanil moutakawinatil âdamiyi sâhibil hakhi rabbâni al barkhil astâhi bimouzounil arbâhil mali-ati li koulli moutahardine minal bouhoûri wal awâni wa noûri kallâmihi lazî malakta bihî kawnakal ha-ita bi amkinatil makâni.
    Allâhouma çalli wa sallim halâ haïnil hakhi lati tatadialâ mine hâ houroûchoul hakhâ-ikhi haïnil maharifil akhwami sirâtika tâm mine askham.
    Allâhouma çalli wa sallim halâ talhatil hakh bil hakh al kanzil ahzane ifâdatika mineka ilaïka ihâtati nouril moutalsame. Çalla lâhou halaïhi wa halâ âlihi salâtane touharifoûna bihâ iyâhou.

    Innallâha wa malâ-Ikatahou youçallouna Âla Nabi yâ ayyouhal Lazîna Âmanou çallou Aleyhi wa sallimoû Taslimane.
    Çallallâhou ta alâ aleyhi wa alâ alihi wa çahbihi wa sallama tasliman.
    SouBhâna Rabbika Rabbil Izzatî Ammâ yaçifouna wa salâmoune alal Moursalîna wal Hamdoulilahi Rabbil Âlamine


    Hadratoul Jumua
    Formuler l'intention.
    1- Aoûzou Billâhi minach-Cheytâni Rajimi ( 1 fois ).
    2- La Fitihatal Kitabi
    3- Astaghfiroullâh al azimal-lazî Lâ illâha Ilâ houwal hayyoul
    Qayyoûm ( 3 fois ).
    4- çalâtoul Fâtîhi ( 3 fois ).
    SouBhâna Rabbika Rabbil Izzatî Ammâ yaçifouna wa salâmoune alal Moursalîna wal Hamdoulilahi Rabbil Âlamine.
    5- Lâ Ilâha Illah Lâ ( 1000 fois ).
    Sayyidouna Mouhammadou Rassoûloullahi Aleyhi salâmoul-Lâhi
    6- Aoûzou Billâhi minach-Cheytâni Rajimi ( 1 fois ).
    7- La Fitihatal Kitabi
    8 - Çalâtoul Fâtîhi ( 3 fois ).

    Innallâha wa malâ-Ikatahou youçallouna Âla Nabi yâ ayyouhal Lazîna Âmanou çallou Aleyhi wa sallimoû Taslimane.
    Çallallâhou ta alâ aleyhi wa alâ alihi wa çahbihi wa sallama tasliman.
    SouBhâna Rabbika Rabbil Izzatî Ammâ yaçifouna wa salâmoune alal Moursalîna wal Hamdoulilahi Rabbil Âlamine .
     

    BIENFAITS DE LA SALATIL FATIHI / EXPLICATION DE LA SALATIL FATIHI / COMMENTAIRES...

    BIENFAITS DE LA SALATIL FATIHI / EXPLICATION DE LA SALATIL FATIHI / COMMENTAIRES...
    (Photo: Imam Mouhamadou Bachir Nyass)

    BIENFAITS DE LA SALATIL FATIHI :

    Cette prière particulière fait partie de ce que le Prophète(saw)  a ordonné à Seïdina Ahmed Tidjani(raa)  et cela à l'état d'éveil, en pleine journée, de réciter et de transmettre.

    Un Pôle l'avait déjà connu, nommé Sidi Mohamed el Bakriy t, il avait fait une retraite de plusieurs années à la Mecque dans l'intention qu'Allah lui enseigne la formule de prière sur le Prophète t qui rassemble toutes les autres prières et leurs secrets. Et certes, elle lui fut révélée, un ange descendit à lui avec un écriteau de lumière où était inscrit Salat Fatihi mais cela lui était personnel car cette prière fut réservée pour l'époque du Pôle Caché et ses disciples.

    Il faut savoir que pour pouvoir profiter des grâces particulières de Salât Fatihi, il faut remplir deux conditions :
    La première est que l'autorisation soit donnée par ceux qui en ont l'autorité.
    La seconde est que la personne en question est la certitude que Salat Fatihi provient de l'invisible et non pas d'une composition humaine.

    En effet, il est rapporté dans le livre Jama' de Sidi Mohamed ibn Mechri t que Seïdina Ahmed Tidjani t a dit :
    « La grâce de la Perle unique (autre dénomination de Salat Fatihi) ne peut être acquise que selon deux conditions :
    - La première est de recevoir l'autorisation (Idhnou)
    - La seconde est la croyance ferme, pour l'évocateur de cette prière, qu'elle fait partie de la parole d'Allah comme le sont les hadith Qouddoussi et qu'elle ne provient pas de la composition d'un être humain


    Seïdina Ahmed Tidjani t ajouta : « Personne en ce monde ne peut autoriser pour Salat Fatihi à part nous et nos compagnons qui sont dans la Tariqa. »


    Mérites et bienfaits

    {1} Seïdina Ahmed Tidjani t a dit :
    « Le Prophète r m'a dit : Personne n'a prié sur moi meilleur qu'avec Salat Fatihi
    . »

    {2} Seïdina Ahmed Tidjani t a dit :
    « Je m'occupais de faire Salat Fatihi, de mon retour du pèlerinage jusqu'à Tlemcen (avant l'époque du Fath) ayant vu les mérites qu'elle contenait, en effet une seule fois équivaut à 600.000 autres prières comme il est rapporté dans Ouird Jouyoub. Son auteur a raconté que celui qui l'a mentionné est Sidi Mohamed el Bakri Siddiqi t qui était un Pôle et qui a dit :

    « Celui qui la récite une fois et qui n'entre pas au paradis qu'il m'attrape et m'emmène (le jour du Jugement dernier) devant Allah. »

    Je n'ai cessé de l'évoquer et ce jusqu'à mon départ de Tlemcen pour Boussemghoune puis lorsque j'ai constaté une prière qui équivalait à 70.000 lectures de Dalaïl elKhaïrat j'ai abandonné Salat Fatihi et ne me suis occupé que de cette prière en question, en raison de ses bienfaits-là.

    Ensuite le Prophète r m'ordonna de retourner à Salat Fatihi et je lui ai alors demandé quels en étaient ses mérites. Il m'informa qu'une seule fois elle équivalait à toutes les glorifications faîtes dans la création, ainsi qu'à toutes formules d'évocations et de supplications grandes ou petites... »

    {3} Le Prophète r a dit à Seïdina Ahmed Tidjani t :
    « Salat Fatihi n'a pas été composé par El Bakri, mais il s'est orienté vers Allah pendant une longue durée afin que lui soit révélée la prière (sur le prophète r) qui contient plus de mérite que l'ensemble des autres prières et qui contient le secret de l'ensemble des autres prières, sa demande fut longue puis il fut exaucé. Un ange est alors venu à lui avec cette prière écrite sur un écriteau de lumière. »

    Seïdina Ahmed Tidjani t a dit :
    « Lorsque je me suis concentré sur cette prière j'ai constaté qu'elle ne pouvait être pesée (par l'étendue de sa récompense) avec l'ensemble des adorations des génies, des hommes et des anges. »

    Seïdina Ahmed Tidjani t a dit que le Prophète r l'a informé, après qu'il lui a demandé si elle (Salât Fatihi) était plus grande que la récompense du Nom Suprême (Ismou Allah El A'dham) :
    « Non, la récompense du Nom Suprême est plus importante, mais aucune autre adoration ne peut faire face (en grâce) à Salat Fatihi.
    »

    Puis Seïdina t a dit :
    « Une seule fois le Nom Suprême équivaut à 6000 Salat Fatihi et une seule Salat Fatihi équivaut toutes les évocations, toutes les formules de glorification, toutes les demandes de pardon, toutes les implorations accomplies dans l'univers qu'elles soient petites ou grandes, le tout multiplié par 6000 fois. »

    {4} Seïdina Ahmed Tidjani t a dit :
    « Parmi les supplications il en est qui équivaut à la récompense de la nuit du Destin tel que Saïfiyou or le Nom Suprême équivaut à 36.000.000 de nuit du Destin, car une seule fois le Nom Suprême équivaut à 6000 Salat Fatihi et une seule fois Salat Fatihi équivaut à 6000 supplications tels que celle ci-dessus (Saïfîyou) donc si tu multiplies 6000 par 6000, tu trouves 36.000.000 et cela concerne une seule récitation (de Salat Fatihi ) en ne prenant le cas que d'une seule supplication (Saïfîyou).
    »

    {5} Une personne a interrogé Seïdina t sur le fait que dans Salat Fatihi il n'y a pas la formule -la paix- (salam).

    Il t a répondu : « Quant à votre question sur Salat Fatihi, sachez qu'elle provient de l'invisible sous cette forme, et tout ce qui vient de l'invisible sa perfection est confirmée, elle sort des règles connues car elle ne provient pas d'une composition écrite. Il y a des formules de prières qui proviennent du Prophète r et qui ne contiennent pas la formule salam et ce sont des formules prophétiques qui sont utilisées pour l'adoration. »

    {6} Seïdina Ahmed Tidjani (raa) a dit :

    « Salat Fatihi est un acte Divin (c'est-à-dire une grâce Divine) qui ne laisse pas de place à la raison humaine. S'il y avait 100.000 communautés, et que chacune soit composée de 100.000 tribus et que chaque tribu soit composée de 100.000 hommes et que, chacun de ces hommes vive 100.000 ans et récitent chaque jour 100.000 prières sur le prophète autre que Salat Fatihi, et qu'on rassemble toute la récompense de ces communautés durant toute cette période, ils n'arriveraient pas à la récompense de l'évocation d'une seule Salat Fatihi.

    Ne la dément pas et ne la critique pas car la grâce est détenue par Allah et II la donne à qui II veut, et Sa grâce sort du cercle des normes et il te suffit Sa parole qui dit :
    « Et II crée ce que vous ne savez pas. » (S 16, V8)

    {7} J'ai demandé à Seïdina Ahmed Tidjani t : « Est-ce que le Prophète r était au courant de cette grâce des derniers temps, à son époque ? »

    II t a dit : « Oui, le Prophète r était au courant. »

    Je lui dis : « Pourquoi ne l'a t'il r pas dit à ses compagnons t sachant ce qu'elle contient comme bien qui n'en finit pas ? »

    II t a dit : « Deux choses l'en ont empêché, la première est qu'il r savait que cela devait arriver dans les derniers temps et que celui qui devait la recevoir n'apparaîtrait pas à son époque. La seconde est que s'il r leur avait parlé de cette grâce immense obtenue avec si peu d'œuvre, ils t auraient insisté pour la connaître vu leur intense recherche du bien, or elle ne devait pas apparaître à leur époque, c'est pour cela qu'il r ne leur en a pas parlé.

    Un autre point en dehors de ce qui a précédé : Allah connaissant la faiblesse des gens de cette époque et le chaos et la corruption dans laquelle ils se trouveraient. II leur fit miséricorde et leur fit don de biens immenses en échange d'œuvres faciles, il réserve Sa Miséricorde à qui II veut au moment où II veut. Et II ne faut pas dire que ce dont le Prophète r nous a informé étant mort n'est pas comme ce dont il r nous a informé étant vivant car ces deux choses sont en vérité similaires dans l'ensemble de ce dont nous a informé le Prophète r à part que ce dont il r informe aux communs est alors pour le commun et ce dont il informe ces particuliers est pour ces particuliers, sauf en ce qui concerne les actes obligatoires qui sont inchangés et restent inchangés pour tous, comme l'exemple du hadith où le Prophète r répond quand on lui demande « quelle œuvre est la meilleure ? »

    Il r dit : « La prière faîte en sa première heure. »

    {8} Seïdina Ahmed Tidjani (raa) a dit :
    « Saches que si tu évoques Salat Fatihi une seule fois elle équivaut à 600.000 prières (sur le Prophète r) faites dans l'univers par l'ensemble des génies, des hommes et des anges, ensuite si tu l'évoques une seconde fois tu as la récompense de ce que tu as récolté pour la première fois mais multiplié 600.000 fois, ensuite si tu l'évoques une troisième fois tu as la récompense évoqué pour la première fois multiplié 120.000 fois et ainsi de suite cela est multiplié... En plus si cela est accompli de nuit une seule Salat Fatihi équivaut, en plus du mérite déjà mentionné, 500 Salat Fatihi accomplis de jour. »

    {9} Seïdina t a dit :

    « Si les habitants des sept cieux et tout ce qu'ils contiennent et les habitants des sept terres et tout ce qu'ils contiennent se rassemblent pour décrire la valeur de Salat Fatihi, ils n'en seraient pas capables. »

    « Si les habitants des sept cieux et tous ceux qu'ils contiennent et les habitants des sept terres et tous ceux qu'ils contiennent se rassemblent pour décrire la valeur de Salat Fatihi, ils n'en seraient pas capables. »

    {10} Seïdina Ahmed Tidjani t a dit :

    « Tout ce que vous avez entendu sur les mérites de Salat Fatihi comparé à ce qui est resté caché est semblable à une goutte dans un océan. »

    Seïdina t en parlant des mérites de Salat Fatihi a dit qu'elle a sept ou huit degrés et que tout ce qui a été dévoilé comme mérites à ses compagnons n'est qu'une partie du premier degré, tout le reste étant caché. Le Prophète r lui dit aussi que le mérite de cette prière est emmagasiné dans les trésors mystérieux qu'Allah n'a dévoilés à aucun prophète, ni aucun ange car c'est un secret d'entre les secrets qui sont particuliers au Prophète r et qu'il a déversé sur son représentant Abou-1-'Abbas Tidjani t, qu'Allah nous abreuve, ainsi que tous ceux qui l'aiment, de son océan par les plus grands récipients.




     

     

    les Disciples Tijânis :+de 400millions de membres à travers le monde

    02/07/2007 22:42



    Photo : 308003415.jpg

    Cheikh Ibrahima Niass(raa) (1900-1975)

    Grand chef religieux de la confrérie Tidjania,Talibé formé à l'école de Cheikh Al islam El hajj Ibrahima Niass de Kaolackha(Sénégal),Le khalif Cheick Mounirou Mahi Haidara  dirige le courant "Niass" de cette confrérie fortement implantée en Afrique, en Europe et en Asie. Aujourd’hui, les fidèles de la Tidjania sont estimés à 300 millions de membres. Quant au khalif Cheick Mounirou, il est le chef d’une des trois branches de la Tidjania : "les adeptes de Cheick Ibrahim Niass(raa). A ce titre, il dirige l’un des plus grands courants religieux du Mali . Installé entre Ségou et Bamako, Cheick Mounirou dirige plusieurs "Zawiya" dans les deux villes. Dans un entretien express, il nous a parlé de la Tidjaniyya. Au moment où l’islamisme devient par endroit, source de polémique et de tension, sujet à diverses interprétations (erronées ou caricaturées) le Mali  a su établir une harmonie entre les divers courants religieux.
    La force du Mali, ancien-tombeau.jpg (50K, 300 x 230)contrairement à beaucoup d’autres pays, est que le pays ne connaît jusqu’ici aucun courant "extrémiste", ni "fanatique". L’islam est connu pour être une religion de tolérance, voire de modération dans tous les actes.
    Selon le Khalif Cheick Mounirou Mahi Haïdara "la Tijaniyya" a été introduite dans notre pays et dans d’autres pays à partir du Maroc, terre de Cheick Ahmed Tidjani(raa) , père spirituel de la confrérie.
     Ainsi, du Maroc, la doctrine de la Tijaniyyaa s’est vite répandue en Mauritanie "qui n’existait pas comme "entité souveraine".
    De la Mauritanie, la Tijaniyya a franchi les frontières du Mali à l’époque des Empires et la religion musulmane s’était déjà implantée à Tombouctou. A partir de ce moment, la Tijaniyya s’est constituée autour de trois grandes branches : Omarienne, Niasséne et le Hamalisme. Depuis, le Mali a été considéré, après le Maroc, comme étant un des bastions de cette confrérie.
    Ensuite, le courant Tijaniyya s’est fortement implanté au Sénégal, au Nigeria, au Soudan,au Ghana,au Togo,au Bénin,au Caméroun ,au Tchad ,en Afrique du sud ,en Gambie ,en Guinée Bissau ,en Guinée conakry , en Turquie ,au Pakistan ,en France ,en Allemagne ,aux Etats-Unis ,en chine ,à Angleterre ,etc.....Aujourd’hui, la Tijaniyya est le plus grand courant religieux au monde. Des "Zawiya" sont implantées partout, indique le Khalif Cheick Mounirou. Mais ce que le chef religieux, par modestie ne dit pas, c’est aussi que la confrérie Tijaniyya est considérée comme l’une des plus influentes dans des pays comme le Sénégal, où des leaders politiques cherchent à avoir leurs bénédictions et leur soutien.
    S’agissant des rapports antérieurs et présents entre les fidèles de la Tijaniyya et le Maroc, le Khalif Mounirou affirme que tous les regards de ceux-ci (les fidèles) sont constamment tournés vers le Royaume, où le Cheick Ahmed Tidjani(rahmatou lâhi alayhi salamrepose dans la sainte ville sainte de Fès.
    "Aujourd’hui pour nous, le plus grand dirigeant de la Tidjaniyya est le Roi du Maroc. Dans les années 1980, nous avions organisé un grand forum dans le Royaume auquel de nombreux responsables et fidèles ont pris part. Nous avions décidé de confier, à l’époque, la chefferie de la confrérie au Roi Mohamed V. Après lui, c’est son fils, Mohamed VI qui est notre guide".
    Le Khalif, au passage, a mis l’accent sur les efforts des dirigeants politiques et religieux du Royaume à l’adresse de la Tijaniyya. En fait, depuis des temps, de nombreux érudits et autres grands Khalifs ont vécu au Maroc et ont consacré leur vie à l’essor de nombreux liens entre le Mali et le Maroc trouvent leur origine dans cette foi religieuse des communautés des deux pays. Tombouctou aujourd’hui constitue une référence pour de nombreux fidèles tant au Mali qu’au Maroc. Le Khalif indique que malgré la distance, l’esprit des fidèles est au Maroc et à Fès.
    La semaine dernière une rencontre organisée en Algérie à l’intention des fidèles de la confrérie a provoqué beaucoup de réactions à travers le monde. Des interrogations ont fusé sur le but de cette rencontre et l’objectif recherché par les Algériens. Une éventuelle récupération politique de la confrérie, au moment même où ce pays mène une guerre contre les Salafistes ?
    A ce sujet, le Khalif Mounirou affirme que l’important est qu’aucun problème n’existe entre les différents courants de la Tidjaniyya. Et aucun problème n’existe entre les fidèles de la confrérie et les autres. Le chef religieux espère cependant que la rencontre d’Algérie reste fidèle à la règle de conduite que "la confrérie s’est toujours fixé".
     WA SALAM




     

     

    cheickh Ibrahima Niass(raa)(1900-1975)

    02/07/2007 22:25



    Photo : baye5.jpg Cheikh Ibrahim Niass(raa), est le Cheikh , le Maître  dans toutes ses dimensions. C’est le maître accompli dans toutes les charges afférentes aux fonction d’un maître : maître de Coran, maître des sciences islamiques classiques, auteur d’ouvrages, doratéducateur spirituel, éducateur par le comportement quotidien dans la famille, dans le travail et dans l’action). Il est le porte-parole de son temps, la lumière de son époque, façonnée d’un moule unique (incomparable), le lieu focal du regard divin parmi les créatures.C'est la porte ouverte de ceux qui souhaitent accéder à l’Enceinte scellée de Dieu. L’unique de son siècle dans la science et dans la religion . Le maître de son moment dans l’éducation spirituelle (tarbiyya). C'est le symbole des bien dirigés. le sceau des gnostiques du quatorzième siècle de l’Hégire. Il est la beauté des jours et des nuits. la preuve des gnostiques (connaisseurs de Dieu) remarquables, la lueur de la communauté muhammadienne, le défenseur de la voie ahmadienne, ibrahimique, la pure (il s’agit là de la voie tijaniyya conforme à la foi pure (hanîfa) du père des croyants, le prophète Ibrahîm), la crème de ses hommes majestueux. Il est l’aube des sciences et des connaissances, la somme des deux mers des sciences et des (connaissances) puisées, la citadelle imprenable, la grotte élevée hors de portée, la perle de la couronne des nobles véridiques, la perle centrale du précieux collier des pôles hors pairs, le porteur du drapeau des honneurs parmi la créature, le rassembleur des sciences dispersées parmi les grands savants çufi de la communauté, du premier au dernier. Il est doué des beaux caractères et des saintes qualités morales muhammadienne. Il est la limite des sciences émises par la Vérité Qui Gratifie (haqqâniyya et wahbiyya), des connaissances divines issues de la miséricorde de Dieu (rahmâniyya et rbbâniyya); station qui ne saurait être décrite même avec prolixité et loquacité, par la simple grâce et la faveur de Dieu.
             Il est celui qui n’a point d’égal ni semblable, ni dans le présent ni et dans le futur.C'est celui-là qui s’est solidement installé sur la crête de la noblesse, de la pureté et de l’accomplissement par le biais de l’héritage muhammadien et de l’éducation spiritelle ahmadien khatmien (c’est-à-dire, de par la formation dans la tarîqa de Cheikh Ahmad Tijâni(raa), le sceau, khatm, des saints). Paré des couronnes des plus beaux joyaux de joaillerie, il possède les indications subtiles et des instructions conduisant vers les grandes réalisations, les expressions inspirantes.
     
     "Ghawâfir" : est pluriel de "ghârif", ayant aussi le sens de "maghrûf "selon le dictionnaire "Lisân", qui signifie « puisé ». Ici « "ulûm" » et « ghawâfir »  signifient, à mon avis, pour « ulûm » : les sciences qu’on peut acquérir par l’enseignement donné par un maître, dites par ailleurs « mantûqa», c’est-à-dire, exprimées ou énoncées par un maître ou un livre . Pour « ghawâfir » : les connaissances qu’on puise soi-même, par ses efforts intellectuels, ou par inspirations, dites par ailleurs « mafhûma », c’est-à-dire comprises ou inspirées.
     
    GENEALOGIE:
     
     
             Il s’agit là, de notre maître, notre intercesseur envers notre Seigneur, le pôle, l’unique, le saint (rabbânî), le grand gnostique, le ferme (samdânî), Cheikh Ibrahîm Niass(raa), fils d' Abdallah (raa),le Tijânî, fils de Seyyidi Muhammad(raa), fils Mademba(raa), fils de Bakary(raa), fils de Muhamadul Amîn(raa), fils de Samba fils de Ridà (raa).
     
             (Ridà, était lui un émigré arabe, qui s’est réfugié au Jolof, pourchassé à la suite d’une guerre sainte à laquelle il a pris part. Arrivé au Jolof, il a épousé la dame Djeyla, princesse issue de la famille du Roi de Jolof ou Bourba Jolof. Voir plus bas, la note de Ibrahim Abu Bakr Niass(raa) . 
     
     
     
     
    NAISSANCE:
     
     
             Il est né le soir du jeudi, quinzième jour du cinquième mois de l’année lunaire de 1320, après l’Hégire ,à Tayba-Niassène, village fondé par son père. Le sens du nom de ce lieu de sa naissance (Tayba signifiant: "pure "; étant aussi un nom de la ville du Prophète (psl)) préfigurait déjà de l’avenir majestueux de cet imâm majestueux.
     
     
     
     
    ENFANCE ET FORMATION.
     
     
    Il a grandi dans le giron de son père. Ce dernier, caractérisé par la chasteté, la crainte révérencielle, la bravoure, la vertu, une grande éducation et par une grande dévotion, lui appris le Coran, version "warch can nâfic,"  jusqu’à la maîtrise complète.
     
    Dès son enfance, il manifestait déjà des signes patents de réussite. Mais, il redoubla d’efforts et ne les ménagea pas, en vue de l’acquisition des sciences classiques, celles qui sont énoncées (mantûqa) et celles qui sont insprirées (mafhûma) . Il persévéra jusqu’à atteindre les objectifs en acquérant l’expertise avérée dans toutes les branches des sciences religieuses, en y occupant une place de premier choix, en très peu de temps. Alors, Dieu l’établit comme une miséricorde pour ses serviteurs, comme un avantage pour les métropolitains et pour les provinciaux.
     
    C’est son père, à l’autorité ancrée et à la célébrité répandue, s’est personnellement chargé de son éducation. Il reçut de ce père là (par la grâce de Dieu),  les perles des utilités et le nectar des secrets, des invocations et des us et coutumes. Par la suite, Dieu lui accorda la grande ouverture, et lui accorda les sciences infuses (ulûmuñ wahabiyyatuñ laduniyyatuñ : sciences infuses accordées par Dieu dans sa promiscuité, sciences qu’on n' acquiert pas par l’effort personnel ni par l’apprentissage). Il ne les a apprises de personne , plutôt Dieu ( celui qui connaît toute chose ) les lui a accordées par inspirations divines.
     
     
     
    ENSEIGNEMENTS ET ETUDIANTS :
     
     
     
     
             Il ne cessa de fructifier des acquis de sa science et d’en propager les résultats, jusqu’à ce que les foules, désireuses de sciences, affluèrent vers lui et s’inscrivèrent dans ses écoles. Ces écoles ont formé de grands savants, vertueux, et pratiquants. Les savants versés dans les sciences rationnelles et dans la gnose, ont témoigné de cela. Ses bénédictions se sont répandues sur l’ensemble des frères tandis que sa position a survolé celles de tous ses contemporains.
     
     
     
     
             (Un de ses disciples, Cheikh Mustafà Guèye, ira plus loin en disant : Cheikh Ibrahima Niass(raa) a formé des savants qu’aucune université n’a encore formé de semblables !).
     
    ITINERAIRE DANS LA VOIE TIJÂNIYYA  :
       Il a reçu l’autorisation dans la voie Tijâniyya de l’incomparable de son époque, la preuve de son siècle, le zamzam (pour dire le nectar) des ses litanies (ensemble des invocations journalières, hebdomadaires, mensuelles ou annuelles d’une voie çufi  ) et de ses secrets . La somme de ses lumières et de ses invocations, son maître et père, le savantissime, le guide parfait par l’exemple, le khalif de Cheikh Ahmad Tjânî(raa) sans le moindre doute, le porteur du drapeau de la sa voie dans les pays de l’ouest. N’est-ce-pas lui, le guide ! l’une des sommités parmi les montagnes! Le rassembleur entre les scences esxotériques (Charîcatu : loi officielle, ou monde extérieur) et les sciences ésotériques (haqîqatu : mysticisme ou loi interne ou réalité cachée des choses). Ce qui fit de lui le meneur et guide de la voie Tijâniyya, je veux nommer El Hadj Abdallah fils de Seyyid Muhammad(raa) que Dieu ne cesse de l’élever vers la position la plus louée ! 
         Puis, son âme complète et fière, calme, agréante et agrée (l’enseignement çufi distingue septs dégrés de l’âme : l’âme (nafs) est d’abord encline au mal (aämmâratuñ bi-äl-sû-ï), puis (lawwâmatu ), puis inspirée du bien et du mal (mulhamatu),  puis apaisée (mutmayïnnatu), puis agréante (diyyatu), puis agrée (mardiyyatu), puis enfin complète et totalement accomplie (kâmila) : dans cette dernière étape, il n’y a plus de séparation entre Dieu et l’esclave s’enflamma d’aspirations et son souci supérieur, qui réduirait d’un seul coup les montagnes en poussière s’il s’y était attaqué (pour dire : les plus grandes difficultés ne résisteraient pas devant sa volonté), se dressa vers la cueillette des fruits des sciences infuses (haqqâniyya) et des goûts malakûtî et des secrets jabarûtî (Dans l’enseignement çufi et tijânî en particulier, Dieu possède cinq enceintes : le nâsût, le malakût, le jabarût, le lâhût et le hâhût). Il y atteint un point incessible à tout autre, à cause de son élévation, dans le passé et dans le futur. A ce propos, le savantissime poète au style délicieux, mawnâk äl-tungudî, a dit, en éloge à Cheikh Ibrahîm Niass(raa) :
     
     
     
    qutbu äl-tijâniyyati äl-chahîru wa tâjuhâ
                                                            wa aïmâmuhâ wa jadûduhâ tîjânuhâ
    dhû äl-rutbati äl-culyâ äl-latî tanhattu can-
                                                            äl-cârifuna wa law samâ cirfânuhâ
    wa bihi äl-charîcatu qad tamakkana sîtuha
                                                            wa bihi äl-haqîqatu samâ bunyânuhâ
    kiltâhumâ lawlâhu aäqfara rasmuhâ
                                                            bayna äl-warà wa tadakdakat aärkânuhâ
     
     
    Célèbre pôle et couronne de la Tijâniyya   !
    Son guide  et ses parents furent ses couronnes .
     
    Doué de la station suprême inaccessible aux gnostiques, même à la gnose très élevée .
     
    Par lui, la renommée de la charî'a  s'est fortifiée.
    Par lui, les fondements de la haqîqa  se sont dressés .
     
    N’eût été lui, les traces de toutes les deux seraient perdues et leurs piliers anéanties parmi la créature.
      Ensuite, il se dressa pour le service des créatures, jour et nuit, matin et soir, au moyen des sciences infuses et les connaissances divines.
     
    INSTALLATION AU SOMMET DES SCIENCES.
     
             Il monopolisa et enfourcha le Coran (enfourcher : image pour dire " maîtriser"), les traditions du Prophète (PSL), la littérature, l’enseignement, l’orientation, l’éloquence, la rhétorique dans ses multiples aspects, à un tel point qu’un autre s’y sentirait comme un pique-assiette. Les littéraires de son époque, des contrées immédiates et lointaines, ont tous témoigné de cela. Quand il s’exprime, les maîtres arabes de l’éloquence se mettent à genoux en lui tendant l’oreille, et qussuñ ibn sâcida devient bâqil à ses cotés. (Quss, célèbre poète et littéraire arabe. On le cite souvent en exemple de quelqu'un de très doué, devant Bâqil, exemple d’homme plutôt insignifiant). Il avait la maîtrise de toutes les sciences rationnelles et les sciences transmises . Il les manipulait à sa guise dans multiples sens, y extrayait ses perles, à l’improviste, de ses mines. 
     
     
             Quant aux vérités essentielles divines et les connaissances saintes, il en fut le dépositaire, la clé, la niche, la lanterne et le verre [termes typiques empruntés à la description coranique de la lumière divine : "Dieu est la lumière des cieux et de la terre. Il en est de Sa lumière comme d’une niche où trouve une lampe, dans un vers, le verre, comme un astre de grand éclat …", (Coran S.24 ;V.35). Il jouissait  de très nombreuses faveurs et des qualités immenses.
    SES HONNEURS ET SON COMPAGNONNAGE:
        Ses honneurs, ses gloires, ses bienfaits envers la créature de Dieu, de toutes sortes, matériels et immatériels, sont si nombreux que toutes les plumes et les langues du monde ne peuvent les énumérer. Il a tété les mamelles de la gloire, de la bonne éducation et de l’effort librement consenti en vue de l’obtention de l’agrément de Dieu ,l’Affectueux et le Gracieux ! de l’assistance aux pauvres et démunis et impotents. Il persévéra dans cette voie jusqu’à ce que sa renommée se propagea et illumina les horizons. Furent plantés devant lui les drapeaux de la victoire, sans contestation possible. Il ne cessa, durant sa vie, de gratifier excellence, surplus, dons et grâces, à tout instant, à tout moment. L’écoulement de ses bienfaits et de sa générosité, et de sa bienfaisance est comme un mouvement perpétuel de va et vient dans tous les recoins. En résumé, ses qualités sont innombrables hors de portée de toute inspection. Les chiffres, mêmes utilisés sur toutes les feuilles, ne sauraient y parvenir !
     
    SON AUTORITE EN POESIE ET PROSE.
     
             Quant à son excellence en poésie (nazm), prose (nathr), en rhétorique (badî'a), allitération (aäjnâs), en éloquence (fasâha et bayân) de la plume et de la langue, ni Sahbân ni Hasân ne sauraient rivaliser avec lui. [Sahbân bn wâyïl et Hasân" sont deux très grands poètes et littéraires arabes, donnés en exemple de sommités dans ces domaines]
     
     
     
     
    SON ŒUVRE : 
      Il a écrit plusieurs ouvrages, rapports, notes et ouvrages-réponses, importants et utiles, y condensant les connaissances éparpillées dans des textes de l’élite des  imâms et guides sûrs[.
     
             On peut citer parmi ses ouvrages :
     
    1 -    "Kâchifu äl-aïlbâs can faydati äl-khatmi aäbî äl-cabbâs"
            ( Le dévoilement des voiles de la profusion du Sceau, Abûl Abbâs )
     
    2 -     "Masarratu äl- majâmici fî masâyïli äl-jâmici"
             (La joie des assemblées à propos des questions relatives à la grande mosquée )
     
    3 -     "Äl-khamru äl-halâlu fî madhi sayyidi äl-rijâl"
            ( Le vin licite à propos de l’éloge du Seigneur des hommes )
     
    4 -     "Taysîri äl-wusûli  aïlà hadrati äl-rasûl"
             (Le rapprochement de la liaison vers l’enceinte du Prophète )
     
    5 -     Tîbu äl-aänfâsi fî madâyïhi äl-khatmi aäbî äl-cabbâs
     
     
    6 -     Rawdu äl-muhibbîna fî madhi sayyidi äl-aârifîna
             Le jardin des amoureux à propos au seigneur des gnostiques
     
     
    7 -     Äl-nûru äl-rabbânî fî madhi äl-sayyidi aähmada äl-tijânî
             La lumière "rabbanique" à propos de cheikh Ahmad Tijâni(raa)
     
    8 -     "Rûhu äl-aädabi, limâ hawàhu min hikamiñ wa aädabiñ"
             (La quintessence de l’éducation spirituelle).
     
     
    9 -     (Nûru al-bassari fî madhi sayyidi al-bachari
             (La clairvoyance de la vision dans l’éloge du seigneur des hommes )
     
     
    10 -   (Äl-sirru äl-aäkbar wa äl-kibrûtu äl-aähmar)
             Le plus grand secret et le souffre rouge
     
     
    11 -   Tuhfatu äl-aätfâli fî haqâyïqi äl-aäfcâl
             (Le cadeau des enfants à propos des réalités des verbes )
     
     
    12 -   Äl-faydu äl-aähmadî fi äl-mawlidi äl-muhammadî
            ( La profusion ahmadienne sur la naissance muhammadienne )
     
     
    13 -   Tabsiratu äl-aänâmi fî aänna äl-cilma huwa äl-aïmâm
             (Eclairage des hommes que la science est le guide )
     
     
    14 -   Ruhu äl-hibbi fî madhi äl-qutb
            ( L’Esprit de l’Amour dans l’éloge du pôle (qutb) )
     
     
    15 -   Tabsiratu äl-aänâmi fî jawâzi ruwüya Tabsiratu äl-aänâmitu äl-bâriyï fî äl-
    yaqzati wa äl-manâm
    (Eclairage des hommes sur la possibilité de la vision de Dieu, en état de veille et en état de sommeil).
     
     
     
     
             Qu’il te suffise pour preuve de son mérite, sa haute autorité, la grandeur de ses préoccupations, son élection par le seigneur, comme le puits de breuvage de ceux qui ont soif, le point de refuge des pèlerins aspirants, le secoureur de ceux qui cherchent protection, le succès des nécessiteux, l’aliment de ceux qui frappent aux portes! Considère aussi l’avènement de la fayda (profusion mystique permettant au Cheikh de mettre en contact les disciples avec l’enceinte sacrée divine) , celle-là même qui a été prédite par Cheikh Ahmad Tijâni(raa), le pôle , le sceau caché, le muhammadien, le connu. Il s’était propagé que celle-ci devait se produire à la fin des temps. Des milliers de disciples ont atteint, par son intermédiaire, à la gnose parfaite, en témoins occulaires. Des délégations, par groupes,  lui sont venues de toute part, de toute race, ont embrassé notre Voie, voie des grâces rabbâniques et des dons gnostiques.
     
     
             Tous ceux qui ont pris ce wird précieux, ont obtenu le secours spirituel (madad) et se sont installés dans les contrées de la gnose.
     
     
     
     
             Le poète déjà cité, äl-tungudî, a dit à ce propos
     
     
     
     
    Yâ khayra man zujira äl-citâqa libâbahu
                                                   Wa tanâfasat fî zawrihi rukbânuhâ
    aïnna äl-khlalâyïqa fawzuha fî zawrikum
                                                   wa bi tarki zawritiha lakum hirmânuhâ
    fâzat binafhatika äl-khalâyïqu wa aïftaqà
                                                   sawdânuhâ fî zawrukum baydânuhâ
    hazana äl-tarîqu, aälanta limurîdikum
                                                   sakhrahâ yakhchà wa lâ safwânahâ
    aänta äl-aïmâmu aïmâmuha wa tabîbuhâ
                                                   khirrîtuhâ luqmânuha sultânuha
    wa lâ aänta tabbacuhâ wa qaysaruhâ aänû
                                                   charwânuhâ wa najachuhâ wa khâqânuhâ
     
     
    (O toi !le meilleur vers qui les chameaux sont dirigés vers sa porte,
                                                   Et vers qui les caravanes, en visite, se font la course
    Le bonheur des êtres est dans la visite qu’ils te font
                                                   leur malheur est dans leur abandon de celle-ci
     
     
    Les êtres s’épanouissent de ton souffle et, les blancs,
                                                   Suivirent les noirs vers toi,
    Gardien de la Voie , tu l’as amolli pour tes disciples au point
                                                   Qu’ils ne craignent ni la pierre ni la roche
    Tu es l’imâm, son imâm, son médecin,
    Son guide, son "luqmân", son prince
    Tu es son "tubba'u," son "qaysar", son "charwân", son "najâch," son "khâqân"
            
    ***************
     
     
    1 –     Cheikh Ibrahima Niass (raa): "äl-bayân wa äl-tabyîn cani äl-tijâniyyati wa
    tijâniyyîn". Traduit par l’Assise sous le Titre : Lumières sur la Tijâniyya.
     
     


    [1] rabbânî : relatif à Dieu. Samdânî : Eternel, absolu, vivant de lui-même. C’est pourquoi, nous avons défini « rabbânî » par  « saint » et « samdânî » par « ferme ».
    [2] La conséquence est que la lecture des ouvrages du Cheikh confère un niveau très élevé accessible seulement à ceux qui on




     

     

    vive les jeunes Musulmans...Les Véritables Valeurs Morales Islamiques

    02/07/2007 22:13



    vive les jeunes Musulmans...Les Véritables Valeurs Morales Islamiques :

    vive les jeunes Musulmans...Les Véritables Valeurs Morales Islamiques
    Les Véritables Valeurs Morales Islamiques


    Certaines personnes qui prétendent agir au nom de la religion peuvent mal l'interpréter ou la pratiquer incorrectement. C'est pourquoi, il serait faux de se faire une idée de cette religion en se basant sur les actes de telles personnes. La meilleure façon de comprendre l'islam est de se référer à sa source divine.

    La source de l'islam est le Coran; et le modèle de la moralité décrit dans le Coran est complètement différent de ce qui est véhiculé en Occident. Le Coran est basé sur les concepts de la bonne moralité, de l'amour, de la compassion, de la miséricorde, de l'humilité, du dévouement, de la tolérance et de la paix. Un musulman qui vit selon ces préceptes moraux est raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et obligeant. Il offre l'amour, le respect, la paix et une joie de vivre à ceux qui l'entourent.


    L'islam est une religion de paix ,d'Amour de Tolérance et de bien-être  social, moral ! 

    Le mot  islam a la même signification que "Paix" en arabe. L'islam est une religion qui offre à l'humanité la paix et le bien-être. Dans la vie du musulman, la miséricorde et la compassion éternelles de Dieu sont manifestes. Dieu invite tous les gens à prendre les enseignements moraux du Coran comme modèle grâce auquel la miséricorde, la compassion, la tolérance et la paix seront établies dans le monde. Dans le verset 208 de la sourate al-Baqara, cet ordre est donné: "Ô les croyants ! Entrez en plein dans l'islam, et ne suivez point les pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré".

    Tel que le rappelle ce verset, l'homme ne peut trouver le bien-être et le bonheur qu'en se conformant aux valeurs morales du Coran. 


    Allâh(swt) condamne le mal sous toutes se formes ! 

    Allâh(swt) a commandé à l'humanité d'éviter le mal. Il a interdit la mécréance, l'immoralité, la rébellion, la cruauté, l'agressivité, le meurtre et les massacres. Ceux qui n'obéissent pas à Ses ordres suivent les pas de Satan, comme l'indique le verset ci-dessus, et adoptent une attitude désapprouvée par Dieu:

    "(Mais) ceux qui violent leur pacte avec Allah après l'avoir engagé, et rompent ce qu'Allah a commandé d'unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure". (Le Coran, sourate "ar-Ra'd", verset 25)

    Et recherche à travers ce qu'Allah t'a donné, la Demeure dernière. Et n'oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n'aime point les corrupteurs. (Le Coran, sourate al-Qasas, verset 77)

    Comme nous pouvons le constater, Dieu a interdit toutes sortes d'actes vils en islam y compris le terrorisme et la violence, et a condamné ceux qui perpètrent de tels actes.


    L'islam défend la tolérance et la liberté de parole

    L'islam est une religion qui encourage la liberté de vie, d'opinion et de pensée. Il interdit la pression et le conflit parmi les gens ainsi que la calomnie, le soupçon et même les mauvaises pensées à l'égard d'autrui.

    L'islam a non seulement interdit la terreur et la violence, mais également d'imposer quelque idée que ce soit à un autre être humain.

    Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu'il croit en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. (Le Coran, sourate "al-Baqara", verset 256)

    Eh bien, rappelle! Tu n'es qu'un rappeleur et tu n'es pas un dominateur sur eux. (Le Coran, sourate "al-Ghashiyah", verset 22)

    Forcer les gens à croire à la religion ou à la pratiquer va à l'encontre de l'esprit et de l'essence de l'islam parce qu'il est nécessaire que la foi soit embrassée avec la volonté et la conscience libres. Naturellement, les musulmans peuvent inviter les autres à suivre les préceptes moraux enseignés par le Coran, mais ils ne se servent jamais de la contrainte. De toute façon, un individu ne peut pas être incité à la pratique de la religion par la menace ou par la promesse des privilèges mondains.

    Imaginons un modèle de société complètement opposé. Par exemple, un monde dans lequel la loi contraint les gens à pratiquer la religion. Un tel modèle de société est tout à fait contraire à l'islam parce que la foi et le culte n'ont une valeur que s'ils visent le contentement de Dieu . Dans ces conditions, chacun sera pieux du fait de la pression du système, et non de la crainte de Dieu. Ce qui est acceptable du point de vue islamique est la pratique de la religion dans un milieu où la liberté de conscience est autorisée, dans le but d'obtenir l'agrément de Dieu.


    Dieu condamne la mort d'innocents


    Selon le Coran, l'un des plus grands péchés est de tuer un être humain qui n'a pas commis de crime.

    "... quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu'en dépit de cela, beaucoup d'entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre". (Le Coran, sourate "al-Ma'ida", verset 32)

    "... qui n'invoquent pas d'autre dieu avec Allâh(swt) et ne tuent pas la vie qu'Allâh(swt) a rendue sacrée, punition sauf à bon droit; qui ne commettent pas de fornication - car quiconque fait cela encourra une punition ". (Le Coran, sourate al-Furqan, verset 68)

    Comme nous pouvons voir dans les versets ci-dessus, ceux qui tuent des innocents sans raison sont menacés par une punition sévère. Dieu a révélé que le meurtre d'une personne est un péché aussi grand que le meurtre de toute l'humanité. Qui respecte les prescriptions de Dieu ne ferait pas de mal à un seul individu, encore moins à des milliers d'innocents. Ceux qui pensent qu'ils échapperont à la justice et à la punition ici-bas ne pourront jamais éviter les comptes qu'ils devront rendre à Dieu pour leurs actes au Jour Dernier. Aussi, les croyants qui savent qu'ils rendront des comptes à Dieu après leur mort seront très attentifs et sauront respecter les limites imposées par Dieu. 


    Allâh(swt) commande aux croyants d'être compatissants et cléments

    Dans le verset suivant, il est question de la moralité musulmane:

    Et c'est être, en outre, de ceux qui croient et s'enjoignent mutuellement l'endurance, et s'enjoignent mutuellement la miséricorde. Ceux-là sont les gens de la droite. (Le Coran, sourate "al-Balad", versets 17-18)

    Il apparaît ainsi, dans ce verset, que l'un des plus importants préceptes moraux que Dieu a révélés à ses serviteurs pour leur accorder Sa miséricorde et les guider au chemin du salut et du paradis, est de "s'enjoindre mutuellement la miséricorde" .

    L'islam est une religion moderne, éclairée, progressiste. Un musulman est avant tout une personne pacifique; il est tolérant avec un esprit démocratique, cultivé, éclairé, honnête, bien informé au sujet de l'art et de la science et il est civilisé.

    Un musulman instruit, selon l'enseignement moral du Coran, se comporte envers chacun avec l'amour que l'islam exige. Il montre du respect pour chaque idée et il apprécie l'art et l'esthétique. Il est conciliant face à tout événement, il atténue les tensions, et restaure l'amitié. Dans les sociétés composées d'individus de ce type, la civilisation est plus développée, les murs plus nobles. La joie, le bonheur, la justice, la sécurité, l'abondance et la bénédiction sont plus présents que dans les nations les plus modernes du monde d'aujourd'hui.


    Dieu commande la tolérance et la clémence :

    Le verset 199 de la sourate al-A'raf, qui parle de "pratiquer la pitié", exprime le concept de la clémence et de la tolérance, principes fondamentaux de l'islam.

    Examiner l'histoire islamique permet de comprendre clairement comment les musulmans ont établi ces valeurs morales coraniques dans leur vie sociale. Au fur et à mesure de leur conquête, les musulmans ont détruit les pratiques illicites et instauré un milieu libre et tolérant. Dans les domaines de la religion, de la langue et de la culture, ils ont permis aux gens de différentes nations de vivre sous le même toit en liberté et en paix, accordant ainsi à chacun les bienfaits de la connaissance, de la richesse et de la stabilité sociale. À cet égard, l'une des raisons les plus importantes pour laquelle le grand Empire ottoman a pu assurer son existence pendant plusieurs siècles résidait dans la tolérance et l'ouverture d'esprit islamiques de l'Etat. À chaque époque, les musulmans se sont caractérisés par leur tolérance et leur miséricorde. Ils ont été les plus justes et les plus cléments parmi leurs contemporains. Tous les groupes ethniques au sein de cette communauté plurielle ont librement pratiqué leurs propres cultes et ont joui de conditions favorables pour vivre leurs propres cultures et d'adorer Dieu à leur manière.

    Seule ,la tolérance propre aux musulmans, pratiquée telle que recommandée dans le Coran, peut apporter la paix et le bien-être au monde entier. Le Coran rappelle cette tolérance en ces termes:

    La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (Le Coran, sourate al-Fussilat, verset 34)


    Conclusion :

    Tout ceci prouve que l'enseignement moral offert à l'humanité par l'islam est celui qui apportera la paix, le bonheur et la justice au monde. La barbarie qui a lieu dans le monde aujourd'hui sous le nom de "terrorisme islamique" est complètement séparée des valeurs morales du Coran; c'est l'affaire d'ignorants, de fanatiques, et de criminels qui n'ont rien à voir avec la religion. Instruire selon le véritable enseignement moral de l'islam constituera la clé pour contrecarrer ces individus et ces groupes qui essayent de commettre leurs actes de sauvagerie sous l'apparence de l'islam.

    En d'autres termes, l'islam et l'enseignement moral du Coran ne cautionnent aucunement le terrorisme. Au contraire, ils demeurent le remède par lequel le monde peut être sauvé du fléau du terrorisme.
    wa salamu'alaykum wa rahmatullâhi ta'ala wa barakatuhu

     






     

    Début | Page précédente | 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact momowally ]

    © VIP Blog - Signaler un abus