Cette liste n'est pas exhaustive. Nous prions les visiteurs de nous signaler ceux que nous aurions malencontreusement omis. Qu'ils nous aident éventuellement aussi à ameliorer le contenu de certains muqaddams sur lesquels nous avons peu d'informations. Ils sont aussi invités à nous envoyer des documents inédits et des photographies. De meme, nous mettons les disciples vivants parmi les héritiers et les décédés parmi les muqadem
SERIGNE MBAYE NIASS (décédé en 1973)
(BAABUL HADARA)
Frère de Cheikh Ibrahima Niass, il en est aussi le premier disciple, le premier qu’il initia à la gnose divine (ma’rifatu billah).
Il est né à Keur Samba (Gambie). C'est quelques années après sa naissance que son père Mame El Hadji vint s'installer à kaolack. A la disparition de ce dernier en 1922, il avait 17 ans. Il avait déjà mémorisé tout le Coran en ce moment (hafizoul qur’an). c'est à ce moment que Baye Niass son aîné de 5 ans le prit complètement en charge pour parfaire sa formation intellectuelle et spirituelle.
Sous la responsabilité de son frère Serigne Mbaye fit de brillante études supérieures sanctionnées par un diplôme supérieur de professorat délivré par Cheikh Ibrahima Niass.
Baye le nomma muqaddam à Lamarame (Nguédiene). Pendant de nombreuses années il se consacra à construire des écoles et à enseigner les sciences islamiques et coraniques. Il forma des centaines de talibés qui essaimèrent tout le Sénégal.
Il s'installa à Keur Madiabel où il fonda l'institut Nourou Sabah : "la lumière du jour", devenu par la suite très réputé dans le Saloum et dans sa périphérie.
Pédagogue de renommée et bon gestionnaire, sa réputation d'homme de culture finit par franchir les frontières nationales.
Il fut aussi un diplomate chevronné à l'esprit ouvert, courtois et ayant une connaissance des hommes.
Baye Niass l'initia, à la science initiatique des profondeurs de la gnose divine, le garda auprès de lui et en fit son homme de confiance. Baye lui confiait des missions qu'il accomplissait avec succès.
L'une d'elles, consistant à réconcilier les Emirs Haoussa du Nord nigérian lui permit de faire étalage, de tous ses talents de diplomate et de finesse d'esprit. La maîtrise de son sujet, sa forte personnalité lui valurent un succès sans précédent. En effet, il ramène non seulement la paix mais il réconcilia de facto les belligérants qui étaient de confréries différentes, mais tout de même musulmans.
Sa disparition en 1973, deux ans avant celle de Baye Niass, son frère et ami, son maître et confident, laissa un vide dans la communauté musulmane.
Premier khalife designé de Cheikh al Islam, Serigne Aliou Cissé a, en dehors du Coran qu'il maîtrisa auprès de son vénéré père Hassane Coumba Dramane, grand érudit au Saloum, acquis, l'ensemble de sa formation intellectuelle, spirituelle et mystique dans ce qu'il est convenu d'appeler l'université de Médina Baye.
Il fut l’incarnation de l'idéal du Cheikh, dont il est incontestablement le second, Sérigne Aliou Cissé, le Professeur, l'Intendant, l'éleveur des âmes bénies d'Allah, le Très Exalté, mais aussi l'Imam, le pieux et le cultivateur qui n'avait d'activité que de servir ou de satisfaire le moindre besoin de Cheikhal Islam se fait sentir.
Il était en réalité l'homme de confiance de Baye, le premier des élus, son ami et son confident.
Rappelons qu'il existe plus d'un millier de correspondances entre Cheikh Ibrahim Niass et Sérigne Aliou Cissé, bien que seulement deux cent mètres (200m) séparaient leurs deux concessions.
Il rendit l'âme en avril 1982 à Kaolack où il est inhumé auprès de son vénéré maître.
L A___M U S I Q U E___E S T - E L L E___H A R A M ?
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Chers frères et soeurs : la divergence desavis sur les instruments de musique est longue et ancienne.
Lemusulman doitfaire mieux en levantledoute ,c'est à dire éviterles milieuxde doute et de l'égarement, en application de la paroleduProphète(paixet bénédictionsurlui)
quidit :"
"Certes ,ce qui est licite est évident ainsi que ce qui est illicite !
Mais entre ces deux catégories, il y ades choses sur lesquelles onpeut avoirdes doutes .Celui quiévite les chosesdouteuses pour être loin du péché, évitera plus résolument leschoses illicites évidentes, etcelui qui se permet de faire leschoses douteusesquicomporteraient un péché, pourraitcommettreplus hardiment les choses clairement illicites".
كان اللّه و لا مكان و هو على ما كان قبل خلق المكان
Citation de l'imam Ali
"Le Croyant doit constamment vivre entre la crainte de l' Enfer et l' espoir du Paradis.
Il nous appartient de ne jamais nous satisfaire de notre oeuvre si elle est bonne et de ne jamais désespérer de la clémence de Dieu(swt) quel que soit le nombre de nos pêchés
Prions le Tout- Puissant de nous prédestiner la bonne conclusion !"
Prière est le deuxième pilier des piliers de l'islam et le pilier le plus important de l’islam après la Shahada (l'attestation de foi).
La Prièreest un lien entre le serviteur et son Seigneur. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « en effet, quand l’un d'entre vous prie, il parle en privé avec son Seigneur. » [rapporté par Al-Bukhari] Et Allah dit dans le hadith qudsi: « J'ai divisé la prière entre Moi et Mon serviteur en deux parties et Mon serviteur aura ce qu'il demande. »
Ainsi quand le serviteur dit : ' Al-Hamdulillahi Rabb-il-'Alamin ', Allah dit : ' mon serviteur m'a loué. '
Et quand il dit : 'Ar-Rahman-ir-Rahim', Allah dit : ' mon serviteur m'a glorifié. '
Et quand il dit : 'Maliki-yawm-id-Din', Allaah dit : ' mon serviteur m'a honoré. '
Et quand il dit : ' Iyyaka Na'bdu wa Iyyaka Nasta'in ', Allah dit : ' ceci est entre Moi et Mon serviteur et Mon serviteur aura ce qu'il demande. '
Et quand il dit : ' Ihdinas-Siraat-al-Mustaqim. Sirat-aladhina an'amta ' alaihim. Ghairil-Maghdoubi ' alaihim wa la Dallin ', Allah dit : ' ceci est pour Mon serviteur , et pour Mon serviteur ce qu'il demande. ' " [Rapporté par Muslim]
La Prièreest un jardin de 'ibadat (les actes d'adoration), dans lequel se trouve chaque type d'adoration magnifique. Il y a le takbir (le fait deprononcer Allah ouakbar), par lequel la prière est introduite, la position debout pendant laquelle la personne récite la parole d'Allah, l’inclinaison pendant laquelle il vante son Seigneur, le retour de l’inclinaison, qui est remplie de louanges à Allah, la prosternation pendant laquelle il glorifie Allah le Très-Haut et pendant laquelle il l'implore par l’invocation, la position assise dans laquelle il y a le tashahud, des invocations et la fermeture par le taslim .
La Prièreest le moyen d'appui et d'aide en période de détresse et de chagrin. Et elle empêche les actes mauvais et honteux. Allah dit : « cherchez l'aide dans la patience et la prière. » Et Il dit : « récitez ce qui vous a été révélé du Livre et établissez la prière. En vérité, la prière empêche les actes mauvais et honteux. »
La Prière est la lumière des croyants dans leurs cœurs et en leur lieu de réunion (le jour du jugement dernier). Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « la prière est légère. » Et il (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « quiconque la préserve (la prière), elle sera une lumière, une preuve et un (moyen de ) salut pour lui le jour du jugement. » [Rapporté par Ahmad, Ibn Hiban et At-Tabarani]
La Prièreest la joie et le plaisir des âmes des croyants. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « mon plaisir a été placé dans la prière. » [Rapporté par Ahmad et Nasa'i]
La Prière efface les péchés et expie les mauvais actes. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « que pensez-vous s'il y avait une rivière devant la porte de l'un d'entre vous et où il se baignerait cinq fois par jour, resterait-il une saleté sur lui ? » Ils (les compagnons) ont répondu : « il ne resterait pas là de saleté sur lui. » Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) dit : « Il en est de même avec les cinq prières (quotidiennes), par elles Allah efface les péchés (mineurs)." » [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim] Et le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « les cinq prières (quotidiennes) et du Jumu'ah (la prière du vendredi) au Jumu'ah sont une expiation pour ce qui (des péchés) arrive entre eux tant que l'on ne commet pas de grands péchés. » [Rapporté par Muslim]
La Prière en commun : Ibn 'Umar (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « la Prière en commun est meilleure que la prière seul de vingt-sept degrés. » [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim] Ibn Mas'ud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Quiconque serait heureux de rencontrer Allah demain en étant musulman, qu’il préserve ces cinq prières du lieu où elles sont appelées (c'est-à-dire les mosquée), car en vérité, Allah a légiféré pour votre prophète les voies de la guidée. Et en effet ces (cinq prières a la mosquée) font partie des voies de la guidée. Et si vous deviez prier dans vos maisons comme cet homme qui s'abstient (de prier à la mosquée) et prie dans sa maison, alors vous auriez abandonné la Sunna de votre prophète. Et si vous deviez abandonner la Sunna de votre prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) vous vous égareriez. Il n'y a pas un homme qui fasse ses ablution et les fasse bien, puis a l'intention d'aller à un de ces masjids (mosquée) sans qu'Allah ne lui enregistre une bonne action pour chaque pas, l’élève d’un degré et efface un mauvais acte par cela. Vous nous avez certainement vu et personne ne s'abstenait de la prière (dans le masjid) sauf l'hypocrite dont l'hypocrisie était bien connue. Et en effet un homme était porté soutenu par deux hommes jusqu’à ce qu'il soit debout dans le rang (pour la prière). » [Rapporté par Muslim]
Al-Khushu' (le recueillement) dans la Prière, ce qui signifie, premièrement que le cœur est présent et attentif et deuxièmement préserver cet état- sont tous deux des moyens d'entrer au Paradis. Allah dit : « en effet les croyants sont couronné de succès. Ceux qui craignent dans leurs prières (khashi’oun). Et ceux qui se détournent de la conversation vaine. Et ceux qui payent leur Zakat. Et ceux qui protègent leurs parties intimes- Sauf avec leurs conjointes ou ce (des femmes) que leurs mains possèdent, car en effet ils ne sont pas blâmable (). Ainsi quiconque recherche en dehors de cela, alors ceux-là sont les transgresseurs. Et ceux qui maintiennent leur confiance et leurs engagements. Et ceux qui préservent leurs prières. Ils sont les héritiers - ceux qui hériteront Al-Firdaws (le plus haut le niveau dans le Paradis), dans lequel ils seront pour toujours. »
Etre sincère envers Allah dans la prière et l'exécuter selon la manière décrite dans la Sunna sont les deux conditions fondamentales pour son acceptation. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam i) a dit : « en vérité, les actions ne valent que par leurs intentions et chaque personne aura selon ce qu'elle a eu comme intention. » [rapporté par Al-Bukhari et Muslim] Et il (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « priez comme vous m’avez vu prier. » {Rapporté par Al-Bukhari]