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Taība Niassčne

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
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    La Spiritualité en Islam

    12/09/2007 15:26



    La Spiritualité en Islam:


    La Foi Musulmane est Croyance et actes visibles, mais aussi spiritualité véritable. Ibn Taymiyya écrit :

    "Il est erroné de penser que la foi n'est que croyance et connaissance, avec lesquels il n'y aurait ni action ni état ni mouvement, ni intention, ni amour ni crainte révérentielle. Les actions du cœur – que les Soufis appellent "états", "stations", etc. – font partie de la foi : – une partie de ces actions du cœur a été rendue obligatoire (fardh) par Dieu et Son Messager ; – une autre partie de ces actions du cœur est recommandée (mustahabb) et n'est pas obligatoire. Chaque musulmane et musulman doivent acquérir au moins les actions de la première partie pour être du nombre des "Pieux, Gens de la Droite" (al-ab'râr, as'hâb ul-yamîn). Quant à ceux qui acquièrent à la fois la première et la deuxième partie, ils feront partie des "Rapprochés, Devanciers" (al-muqarrabûn as-sâbiqûn)" (Kitâb-ul-îmân, p. 168).

    Ibn Qayyim écrit qu'il est erroné de penser que la finalité de l'adoration de Dieu est seulement la mise à l'épreuve, ou seulement la rétribution dans l'au-delà, ou seulement l'éducation de l'âme ; la finalité de l'adoration de Dieu, écrit-il, est de répondre au besoin que l'homme a de se tourner vers Lui, de le connaître et de L'aimer (Ighâthat ul-lahfân, tome 1 p. 49).

    C'est dire combien la foi demandée par l'islam n'est pas seulement connaître ('ilm) et approuver (tasdîq) certaines vérités relatives à Dieu, à ses messagers, à l'au-delà etc. C'est aussi aimer Dieu (mahabba) et penser à Lui. C'est ce qu'on appelle, en langue française, développer une authentique spiritualité.

    L'homme a besoin, pour vivre sur terre, de manger, de boire, de se vêtir, de se soigner, d'avoir un toit, de fonder une famille, et, pour satisfaire ces besoins, de travailler. L'islam demande à l'homme de travailler pour satisfaire ces besoins, mais de le faire sans manquer à ses autres devoirs – éthiques, sociaux, écologiques, etc. : de là vient le cadre qu'il offre à l'homme pour lui indiquer limites et orientations. La vie terrestre n'est, ainsi, pas en soi une mauvaise chose ; cependant elle peut donner illusionner l'homme en lui faisant croire que la réussite matérielle et sociale est l'objectif de son existence.
    L'épreuve réside dès lors dans le fait de parvenir à respecter le cadre normatif mais également dans le fait de résister à la tentation de faire des plaisirs terrestres et des valeurs matérielles l'objectif de son existence. Réussir l'épreuve c'est croire en l'existence de Dieu et respecter ce qu'Il agrée, mais aussi garder la profondeur de son amour pour Lui seul.

    Au moment où l'on s'occupe de sa famille, où l'on vaque à ses affaires, où l'on plaisante avec ses amis, la réalité de sa vie, la Présence de Dieu et le lien avec Lui ne disparaissent pas totalement mais passent à l'arrière-plan. C'est normal, et c'est ce dont Hanzala était venu se plaindre au Prophète(saw) : "Nous sommes en ta compagnie et tu nous parles du paradis et du feu, c'est comme si nous les voyions de nos yeux ; puis, lorsque nous côtoyons notre épouse, nos enfants et nos affaire, nous oublions beaucoup."

     Le Prophète (saw)le tranquillisa par ces mots : "Si vous restiez constamment dans l'état dans lequel vous vous trouvez lorsque vous êtes en ma compagnie et lorsque vous êtes plongés dans le souvenir de Dieu ("wa fi-dh-dhikr"), les anges vous serreraient la main quand vous vous trouvez sur vos lits et sur les chemins. Mais, ô Hanzala, un temps et un temps !" (Rapporté par Muslim, la traduction de "wa fi-dh-dhikr" a été rendue d'après l'interprétation de At-Tîbî citée dans Mirqât ul-mafâtîh).


    Un temps pour les affaires terrestres, et un temps pour les choses purement spirituelles :

    Ibn Qayyim écrit que le besoin que l'âme à de se tourner vers Dieu n'est semblable à rien de connu sur terre, mais qu'on peut le comparer dans une certaine mesure au besoin que le corps a de se nourrir, de boire et de respirer ; le cœur et l'âme humains ne se tranquillisent qu'au souvenir de Dieu et ne s'apaisent que par Son amour (Ighâthat ul-lahfân, tome 1 p. 49). "Si l'homme pouvait obtenir quantité d'autres plaisirs et de contentements, cela ne durerait pas ; au contraire, il aurait ensuite besoin d'autre chose, et il aurait besoin de se contenter tantôt de ceci et tantôt de cela ; souvent ce qui lui procure du plaisir s'avérera être une des plus grandes causes de déplaisirs" (Ibid.) C'est pourquoi le Prophète(saw) a enseigné que le croyant devait avoir "un temps et un temps". Dieu(swt) Lui-même dit :

    "Ecoutez : c'est par le souvenir de Dieu que se tranquillisent les cœurs" (Qor'an).

    Dès lors, si l'homme ne se soucie que de sa réussite matérielle, s'il fait de tout son temps l'occasion de se tourner vers les affaires terrestres, fussent-elles licites, son cœur souffrira de ne pas recevoir la lumière dont il a besoin pour s'épanouir. "Ne parlez pas abondamment sans penser à Dieu ; car parler beaucoup sans aucune pensée pour Dieu est (cause de) dureté du cœur ; et l'homme le plus éloigné de Dieu est (celui qui a) le cœur dur" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2411).

    "… Ne ris pas trop ; car le rire excessif fait mourir le cœur" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2305).

    Il est ici question du cœur spirituel, et "faire mourir ce cœur" signifie "le rendre insensible aux choses spirituelles" (attention, il n'y est pas question du seul fait de rire mais du fait de rire excessivement).

    Le Prophète(saw) a dit :

    "Celui qui s'assoit dans une assemblée et ne pense pas à Dieu, cela sera pour lui [cause de] manquement ("tira") de la part de Dieu…"

     (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 4856).

    "Pour toute chose il existe un polissage. Et ce qui polit le cœur est le souvenir de Dieu" (Rapporté par Al-Bayhaqî, cité dans Mishkât, n° 2286).

    Certes,il faut vaquer à ses occupations terrestres,  mais il faut revenir régulièrement se consacrer aux œuvres purement spirituelles, afin de se recentrer sur la Présence de Dieu. "Un temps et un temps." Sans cet autre temps après le temps passé à travailler, parler, emplir ses yeux et son esprit des dorures de ce monde ("zînat ul-hayât id-dunyâ"), sans ce retour régulièrement effectué vers Dieu, la vie perd son goût et les plaisirs deviennent rapidement monotones : toujours manger, boire, dormir, se laver, travailler, compter son argent, marcher, acheter, à nouveau manger, boire, dormir… ouf… Dieu (swt) dit : "Et Celui qui se détourne de Mon souvenir, celui-là aura une vie étroite…" (Coran ).

     L'étroitesse de la vie dont il est question ici désigne non pas la pauvreté matérielle mais la servitude à la matière, l'absence de liberté intérieure, l'absence de joie profonde.

    "Malheur à l'esclave de la pièce d'or, malheur à l'esclave de la pièce d'argent" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2375 ; voir aussi ce qu'a rapporté Al-Bukhârî, n° 6071).

    "Un temps et un temps" : Mu'âdh dit à son élève : "Asseyons-nous ensemble, ayons la foi un instant" (cité par Al-Bukhârî, kitâb ul-îmân). Mu'âdh n'entendait pas inviter son élève à avoir les croyances voulues un instant, puisque la présence de ces croyances est requise à chaque instant ; il voulait en réalité inviter son élève à l'accompagner dans sa revivification, dans son cœur, du sentiment de la présence de Dieu ; il parlait en fait de se recentrer sur la présence de Dieu… de se mettre en état de Présence… de revenir à l'autre "temps".

    Après le temps passé à vaquer à ses occupations terrestres, le croyant a besoin d'un autre temps, d'un temps pour se recentrer profondément sur la réalité de son existence, pour s'imprégner de la Présence de Dieu, pour revivifier l'amour qu'il a pour Lui dans son cœur. Ensuite ce croyant retournera à son temps consacré à ses affaires et à sa famille ; lors de ce temps à vaquer à ses occupations terrestres, il sera moins imprégné de la Présence divine, c'est sûr – et c'est ce que Hanzala avait ressenti en lui –, mais il ne sera pas coupé de cette Présence : même ce temps-là, il le vivra avec les formules de souvenir et d'invocation de Dieu.

    Les Formes de la Spiritualité Musulmane :

    La prière rituelle (salât) :

    "Accomplis la prière pour te souvenir de Moi" dit Dieu à Moïse (Coran ).

    "La prière empêche de (tomber dans) les choses honteuses et le mal. Et le souvenir de Dieu est plus grand encore" (Coran ; voir le commentaire de ce verset dans Al-'ubûdiyya, pp. 120-121).

    "Bilâl, donne le second appel à la prière (iqâma) et donne-nous ainsi le repos que la prière [procure]" (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 4985).

    Comment la prière ne procurerait-elle pas au cœur le repos et la joie, elle dont le Prophète(saw) disait, qu'au-delà de ce qui est agréable en termes de plaisirs terrestres, s'y trouve "la fraîcheur de [ses] yeux" (Rapporté par An-Nassaï, n° 3939).

    Le Prophète(saw) priait tant la nuit – en plus des cinq prières quotidiennes – que ses pieds enflaient (rapporté par Al-Bukhârî, n° 6106).

    Et chaque fois qu'il faisait face à une difficulté, il priait (rapporté par Abû Dâoûd, n° 1319).
    Dieu répond à celui qui récite la sourate Al-Fatiha pendant la prière : lorsqu'il récite "Louange à Dieu, Pourvoyeur de l'univers", Dieu dit : "Mon serviteur a fait ma louange" ; lorsqu'il dit : "Le Clément, le Miséricordieux", Dieu dit : "Mon serviteur a fait mon éloge" ; lorsqu'il dit : "Le Maître du jour de la rétribution", Dieu dit : "Mon serviteur a proclamé Ma Majesté" ; lorsqu'il dit : "C'est Toi que nous adorons et c'est de Toi dont nous demandons l'aide", Dieu dit : "Cela, c'est entre Moi et Mon serviteur, et mon serviteur aura ce qu'il a demandé" ; lorsqu'il dit : "Guide-nous sur le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de bienfaits, non pas de ceux contre qui Tu es en colère ni de ceux qui sont égarés", Dieu dit : "Cela, c'est pour Mon serviteur, et Mon serviteur aura ce qu'Il a demandé" (Rapporté par Muslim, n° 395).

    Mon professeur Cheikh Dhoul Faqar disait :

    "Parmi tous les enseignements de l'islam, la prière y occupe une place telle qu'on serait tenté de dire qu'elle exerce une sorte de domination ("dâdâguirî") sur tous les autres ; en effet, il y a cinq prières à faire chaque jour ; les deux jours de fête, vous en avez une supplémentaire ; pendant le ramadan on fait une prière supplémentaire le soir ; si vous êtes indécis, faites la prière de la consultation (salât al-istikhâra) ; si vous êtes dans un besoin, ayez recours à la prière du besoin (salât al-hâja) ; si le pays souffre de sécheresse, alors il y a la prière pour demander à Dieu la pluie (salât al-istisqâ') ; lors d'une éclipse, accomplissez la prière de l'éclipse (salât al-kussûf) ; etc."

    Le jeûne (siyâm), l'aumône (sadaqa), le pèlerinage (hadj) :

    Il s'agit, après le témoignage et la prière, des trois autres "piliers de l'islam", et ce sont des actes très spirituels pour peu qu'on cherche non pas seulement à en accomplir les formes extérieures seulement mais aussi à les approfondir. Le jeûne est ainsi l'occasion de mettre temporairement les plaisirs du corps de côté pour se recentrer sur son cœur. L'aumône consiste à se séparer d'une partie de ses biens par amour pour Dieu. Le pèlerinage relève quant à lui d'un voyage symboliquement accompli vers le symbole de l'unicité divine, au cours duquel on met de côté son confort, son statut social, ses traditions par amour pour Dieu.

    La récitation du Coran (tilâwat ul-qur'ân) :

    Témoignage direct de la Présence de Dieu, le Coran ne peut que rappeler cette présence. "Rappelle-nous notre Seigneur" disait parfois 'Omar ibn al-Khattâb à Abû Mûssâ, et celui-ci se mettait alors à réciter le Coran (Zâd ul-ma'âd, tome 1 p. 486). Car le Coran est un lien, un trait d'union entre le Créateur et le serviteur. Un lien car d'une part le serviteur écoute et entend ce qui reprend la Parole de Dieu, et d'autre part Dieu écoute attentivement celui qui récite le Coran d'une belle voix (selon le hadîth rapporté par Ibn Mâja, n° 1340). "De tous les hommes, lequel a la plus belle voix lors de la récitation du Coran, et fait la meilleure récitation ?"
     demanda-t-on un jour au Prophète. "C'est celui qui, lorsque tu l'entends faire cette récitation, tu ressens qu'il craint Dieu" (Rapporté par Ad-Dârimî).

    Le Prophète (saw)dit une fois : "Ces cœurs se rouillent comme se rouille le fer lorsqu'il est touché par l'eau. – O Messager de Dieu, et quel est (le moyen pour) les purifier ? demanda-t-on. – Penser souvent à la mort et réciter le Coran" répondit-il (cité dans Mishkât, n° 2128).

    Les formules de glorification de Dieu (at-tasbîh wat-tahmîd wat-tahlîl wat-takbîr wa ghayruhâ) :

    "Les paroles les plus aimées de Dieu sont ces quatre-ci : "Pureté à Dieu", "Louange à Dieu", "Pas de divinité sauf Dieu" et "Dieu est le plus grand" (Rapporté par Muslim, n° 2137).

     "Deux paroles sont légères sur la langue, lourdes dans la balance, aimées par le Miséricordieux : "Pureté à Dieu avec Sa louange, Pureté à Dieu le Très Grand" (Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim).

     Le Prophète(saw) a dit : "Celui qui dit : "Il n'y a de divinité que Dieu et Dieu est le plus grand", Dieu approuve ce qu'il a dit et dit : "Il n'y a de divinité que Moi et Je suis le plus grand".

     Et lorsqu'il dit : "Il n'y a de divinité que Dieu, Lui seul, il n'a pas d'associé", Dieu dit : "Il n'y a de divinité que Moi, Moi seul, Je n'ai pas d'associé". Et lorsqu'il dit : "Il n'y a de divinité que Dieu, à Lui appartiennent la royauté et la louange",

    Dieu dit : "Il n'y a de divinité que Moi, à Moi appartiennent la royauté et la louange".

    Et lorsqu'il dit : "Il n'y a de divinité que Dieu, nulle puissance et nulle force sauf par Lui",

    Dieu dit : "Il n'y a de divinité que Moi, nulle puissance et nulle force sauf par Moi"…" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 3430).

    Les invocations de circonstances (ad-da'awât fil-awqât) :

    Avant de manger : "Je prononce le Nom de Dieu. O Dieu bénis pour nous ce que Tu nous as donné" (Rapporté par Ahmad, n° 1244, relaté de Alî). Après avoir mangé : "Louange à Dieu qui nous a donné à manger et à boire, et qui nous a faits musulmans" (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 3850).

     En s'allongeant sur son lit le soir : "Louange à Dieu qui nous a donné à manger et à boire, qui nous a été suffisant et qui nous a donné un refuge. Combien y a-t-il de gens qui n'ont ni quelqu'un qui leur soit suffisant ni quelqu'un qui leur donne refuge" (Rapporté par Muslim, n° 2715).

    Quand on se rend dans un marché [ou assimilé, comme un magasin, un supermarché, etc.] : "O Dieu, je Te demande le bien de ce marché et le bien qu'il y a dans ce marché. Et je cherche Ta protection contre le mal de ce marché et le mal qu'il y a dans ce marché. O Dieu, je cherche Ta protection contre le fait que je fasse dans ce marché une transaction où je suis perdant" (Rapporté par Al-Bayhaqî, Mishkât, n° 2456).

    Lorsqu'on acquiert un animal : "Je Te demande son bien et le bien de la nature que Tu lui as donnée. Et je cherche Ta protection contre son mal et contre le mal de la nature que Tu lui as donnée" (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 2160).

    Lorsqu'on acquiert un vêtement neuf : "O Dieu, louange à Toi. Tu me l'as donné à porter. Je Te demande son bien et le bien pour lequel il a été fabriqué. Et je cherche Ta protection contre son mal et contre le mal pour lequel il a pu être fabriqué" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 1767).

    Ce ne sont là que quelques exemples ; en fait, pour la plupart des occasions de l'existence, le Prophète (saw)a enseigné des invocations de ce genre, à adresser à Dieu.

    Demander à Dieu ce dont on a besoin :

    "Et lorsque Mes serviteurs te questionnent à Mon sujet, [dis-leur que] Je suis proche. J'exauce la demande du demandeur lorsqu'il Me demande…" (Coran 2/186).

     "Et votre Seigneur a dit : "Demandez-Moi, je vous exaucerai…" (Coran 40/60). "Lorsque tu demandes, demande à Dieu. Et lorsque tu demandes l'aide, demande-la à Dieu. Et sache que si toute l'humanité se rassemblait pour te faire du bien, elle ne pourrait te faire que le bien que Dieu a déjà écrit pour toi. Et si elle se rassemblait pour te faire du tort, elle ne pourrait te faire qu'un tort que Dieu a déjà écrit à ton sujet…" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2516).

    "Tout musulman qui demande à Dieu quelque chose qui ne relève ni d'un péché ni d'une rupture des liens familiaux, Dieu lui accorde l'une des trois choses suivantes : soit Il lui accorde ce qu'il a demandé ; soit Il garde pour lui (l'équivalent de) cette demande dans l'au-delà ; soit Il écarte de lui un mal semblable à ce qu'il a demandé" (Rapporté par Ahmad, n° 10709, cité dans Mishkât n° 2259).

    Demander pardon à Dieu pour les fautes qu'on fait :

    "Lorsque le serviteur commet une faute, un point noir s'inscrit sur son cœur. S'il cesse et retourne vers Dieu, son cœur est purifié. Mais s'il continue, la tache augmente jusqu'à dominer son cœur…" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 3334).

    Dieu dit : "Dis à Mes serviteurs qui ont été injustes envers eux-mêmes [en faisant des péchés] qu'ils ne désespèrent pas de la Miséricorde de Dieu. Dieu pardonne tous les péchés. Il est, Lui, le Pardonneur, le Miséricordieux" (Coran ).

    "Chaque humain fait des fautes. Et les meilleurs des fautifs sont ceux qui se repentent" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2499).

    Parler de Dieu(swt), de Ses bienfaits et de Ses promesses :

    Hanzala avait dit : "Nous sommes en ta compagnie et tu nous parles du paradis et du feu, c'est comme si nous les voyions de nos yeux…. Parler ainsi des bienfaits terrestres de Dieu, des choses de l'invisible telle que les anges, des choses devant arriver après la mort, des choses du paradis et des choses du feu… S'imprégner de tout cela, c'est aussi une forme de spiritualité.


    Quelques versets du Coran :

    Dieu(swt) dit :

    "Dis :

    "Vous montrions-nous ceux qui sont les plus perdants par rapport à ce qu'ils font ? Ce sont ceux dont l'effort s'est égaré dans la vie de ce monde et qui ont pensé faire bien ainsi"" (Coran 18/103-104).

    "Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu, Dieu a alors fait qu'ils s'oublient eux-mêmes" (Coran 59/19).

    De ceux qui se seront ainsi détournés de Son souvenir, Dieu dira le jour du jugement :

    "Aujourd'hui Nous les oublierons donc, comme ils avaient oublié leur rencontre d'avec ce jour que voici" (Coran ).

    Dieu dit : "Pense à ton Seigneur en toi-même, en t'humiliant et avec crainte, par une parole en-deçà de la voix haute, le matin et dans la soirée. Et ne sois pas du nombre des insouciants" (Coran ).

    Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).





     

     

    Le wird Tijânî

    11/09/2007 17:06



    MAME BAYE 

     

    Les oraisons essentielles de la voie sont aux nombres de trois :

    - le LAZIM (dhikr effectué journalièrement, matin et soir, solitairement à voix basse)

    - le WADHIFA (dhikr effectué une à deux fois par jour, en groupe, à haute voix)

    - le HEÏLALA ou HADRA (dhikr effectué seulement le vendredi entre la prière du 'Asr et le coucher du soleil, en groupe et à haute voix)


    Ces trois oraisons correspondent aux trois degrés de la religion qui ont été enseigné par la tradition prophétique :

    - LAZIM / " ISLAM " / CHARI'A
    - WADHIFA / " IMAN " / TARIQA
    - HEILALA / " IHSAN " / HAQIQA


    Chacune de ces oraisons a ses particularités mais tous sont axés sur les formules qui tirent leurs sources fondamentales dans le Coran et la Sunna.
    Leur évocation est une source de bienfait intarissable tel le Kaouthar (bassin du prophète r) et leur négligence ou abandon est la porte ouverte à tous les malheurs.

    Ces trois formules sont :

    1) La demande de pardon avec le repentir auprès d'Allah :

    Allah(swt) dit :

    " Ceux qui disent : notre seigneur ! Nous avions cru. Fais-nous rémission de nos pêchés et préserves-nous des tourments du feu !
    Les patients, les sincères, les dévots, les généreux et ceux qui implorent le pardon de Dieu dans les dernières heures de la nuit...
    " (Sourate Imran 3 , versets 16-17)

    " Nous n'avons envoyé des messagers que pour qu'ils soient obéi avec la permission d'Allah. Si, lorsqu'ils ont fait du tort à leurs propres personnes ils venaient à toi en implorant le pardon d'Allah et si le Messager demandait le pardon pour eux, ils trouveraient, certes, Allah, Très Accueillant au repentir, Miséricordieux. " (Sourate Les Femmes 4 , verset 64)

    " Celui qui fait une mauvaise chose ou se montre injuste envers lui-même, puis demande à Allah de l'absoudre, trouvera Allah Absoluteur et Miséricordieux. " (Sourate 4 Les Femmes, verset 110)

    " Allah n'est pas de nature à les soumettre au supplice alors que tu te trouves parmis eux et il n'est pas disposé à les y soumettre alors qu'ils implorent pardon. " (Sourate Le butin 8 , verset 33)

    " J'ai donc dit : " Implorez le pardon de votre Seigneur, car il est grand Pardonneur, pour qu'Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes, et qu'Il vous accorde beaucoup de biens et d'enfants, et vous donne des jardins et vous donne des rivières. " ( Sourate Noé 71 , versets 10-11-12)


    " Ceux qui, lorsqu'ils ont fait une action immorale ou commis une injustice envers eux-même se rappellent Allah et demandent l'absolution de leurs pêchés, qui donc absous les pêchés si ce n'est Allah ? et qui ne persistent pas dans ce qu'ils ont fait en connaissance de cause. " (Sourate Imran 3 , verset 135)


    - Le prophète (saw) a dit : " Ô ! Hommes soumettez-vous à Allah et implorez son pardon, car moi-même j'implore Son pardon 100 fois dans la journée. " ( Muslim)

    - Le prophète (saw) a dit : " Il n'y a pas un serviteur ou une servante qui implore le pardon d'Allah 70 fois dans la journée sans qu'Allah ne lui pardonne 700 péchés. Malheur au serviteur ou à la servante qui commet plus de 700 péchés en un seul jour. " (Baïhaqi et ibn Abi Dounia)

    - Selon Anas Ibn Malik (raa) le prophète (saw) a dit " Allâh(swt) dit : « Ô fils d'Adam ! Tant que tu m'appelles et que tu espères en Moi Je te pardonne tes mauvaises actions, et ne m'en soucie guère. Ô fils d'Adam ! Même si tes péchés touchent le ciel et que tu implores mon Pardon, Je te pardonne et Je ne m'en soucie guère. Ô fils d'Adam ! Si même tu viens avec l'équivalent de la terre en péchés et que tu me rencontres sans que tu ne m'associes rien, Je viendrais à toi avec son équivalent en pardon. » (Tirmidhi)

    - D'après Abou Sa'id el Khoudri (raa) le prophète (saw) a dit : " Satan a déclaré : " Ô mon Dieu ! Je jure au nom de votre Majesté ! J'induirais vos serviteurs dans l'erreur tant que leur âme n'a pas quitté leur corps "
    Il dit : " Je jure par Ma Puissance et Ma Majesté ! Je ne cesserais de leur pardonner tant qu'ils implorent mon Pardon. " (Ahmed et El Hakem)

    - Dans " Targhib el Taleb " il est rapporté que le prophète (saw) a dit :
    " Excédez dans la demande de pardon car la demande de pardon dévore les péchés comme le feu dévore le bois et comme la brebis dévore l'herbe, si le livre d'une personne monte au ciel et qu'il ne contient pas de demande de pardon alors il n'aura pas de lumière mais s'il monte en contenant la demande de pardon il aura une lumière éclatante, il n'y a pas un groupe qui s'assoit dans une assemblée de distraction et qui clôture avec la demande de pardon sans que cette assemblée ne soit comptée entièrement comme une assemblée de demande de pardon
    . "

    - Il est rapporté dans le " Kanz " d'après Ibn Chaïba qu'Abou Darda (raa) à dit :

    "Bienheureux celui qui trouvera dans son livret un peu de demande de pardon. "

    - Abou Hourayra a dit : " Je n'ai pas vu après le messager d'Allah r quelqu'un dire autant que lui : Je demande pardon à Allah et je me repens à Lui. " (Ibn 'Asaker et Abou Ya'la)

    - Yahya ibn Mou'adh a dit : " Il n'est pas un connaissant celui qui n'a pas pour objectif le pardon d'Allah. "

    - Ibn Wahaba a dit : " Celui à qui ses péchés sont immense ne recherche pas à atteindre l'agrément mais il recherche le pardon or celui qui a parfait sa connaissance se trouve certainement dans cette station. "


    2) La prière sur le Prophète (saw) :

    Allah dit : " Certes, Allah et ses anges prient sur le Prophète ; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez-lui vos salutations. " (Ahzab 33, verset 56)

    - selon Ibn Mas'oud t, le messager d'Allah r a dit : " les gens qui seront le plus digne de ma sollicitude et de mon amour, le jour de la résurrection, seront ceux qui me bénissaient le plus dans ce bas-monde. " (Tirmidhi)

    - Abou Talha Al Ançari t rapporte : " Un matin le Messager d'Allah r fut de bonne humeur et la joie se voyait sur son visage.
    Ils dirent : " Ô Messager d'Allah ! Ce matin tu es de bonne humeur et la joie se lit sur ton visage " il dit : " Effectivement un envoyé est venu vers moi de la part de mon Seigneur, Puissant et Glorieux, et a dit :
    - Toute personne de ta communauté qui prie une prière sur toi, Allah lui écrira dix bonnes œuvres, lui effacera dix péchés, l'élèvera de dix degrés et fera de même. " (Ahmed et Nissa-i)

    - Il est rapporté dans le " KANZ " par El Khatib qu'Abou Bakr Siddiq (raa) a dit :
    " La prière sur le Prophète r détruit les péchés plus que l'eau détruit le feu, le salut sur le Prophète r est meilleur qu'affranchir les esclaves et l'amour du Messager d'Allah est meilleur que d'affranchir les âmes ou de frapper avec le sabre dans la voie d'Allah. "

    - L'Imam 'Ali (raa) a dit : "Quiconque prie sur le Prophète r cent fois le vendredi, viendra le jour de la résurrection avec sur son visage une lumière tellement grande que les gens diront :
    - Quelle action faisait celui-là ?" (Baïhaqi)


    3) La bonne parole : " Il n'y a de dieu qu'Allah "


    Allah (swt)dit :

    " Sache donc qu'en vérité, il n'y a point de divinité à part Allah.. "
    ( Muhammad 47, verset 19)

    "Quand on leur disait : " Point de divinité à part Allah ", ils se gonflaient d'orgueil " ( Les rangés 37, verset 35)

    - Selon Abou Sa'id el Khoudri (raa) il a rapporté que le prophète (saw) a dit que le prophète Moussa (kalimoullâhi) a demandé à son Seigneur :

    " - Seigneur ! Enseigne-moi une chose pour t'évoquer et t'invoquer.
    - Dis : Il n'y a de dieu qu'Allah.
    - Seigneur ! Tous tes serviteurs disent cela.
    - Dis : Il n'y a de dieu qu'Allah.
    - Je veux que tu m'accordes une chose personnelle.
    - Moussa ! Si les sept cieux et les sept terres étaient sur le plateau d'une balance et " Il n'y a de dieu qu'Allah " était sur l'autre plateau, " Il n'y a de dieu qu'Allah " l'emporterait sur eux.
    " (Nissa-i, Ibn Hibban et El Hakem)

    - Selon Anas ibn Malek (raa) le prophète (saw) a dit : " Celui qui dit : " Il n'y a de dieu qu'Allah " et qu'il la prolonge, cela lui détruit quatre milles de ses grands péchés. " (Daïlami)

    - Selon Talha ibn 'Oubeïdallah le prophète (saw) a dit : " La meilleure chose que nous avons dîtes moi et les prophètes qui étaient avant moi c'est la parole : " Il n'y a de dieu qu'Allah " (Malek)

    - Qourtoubi a rapporté que le prophète (saw) a dit : " L'ange de la mort u est venu auprès d'un homme, il a regardé chacun de ses membres et n'a trouvé aucune bonne action, ensuite il a fendu son cœur et il n'a rien trouvé, ensuite il lui a ouvert sa bouche et a trouvé sa langue collée à son palais disant : " Il n'y a de dieu qu'Allah " ; il a alors dit : " Le Paradis t'est devenu obligatoire par la parole de la sincérité (c'est-à-dire Il n'y a de dieu qu'Allah) "

    - Sahl Toustari (raa) a dit : "La parole " Il n'y a de dieu qu'Allah " n'a d'autres récompenses que la contemplation du noble Visage d'Allah, tandis que le Paradis est la récompense des œuvres."

    Il a dit : "Si la parole de l'unicité est dite par un mécréant alors les ténèbres de la mécréance s'effacent et la lumière de l'unicité s'affermit dans son cœur et si un croyant l'a dit chaque jour mille fois, a chaque fois qu'il l'a dit, elle lui efface quelque chose, c'est le meilleur dhikr comme l'a dit le prophète r, c'est la bonne conduite des adorateurs et le pilier des cheminants, c'est la provision des voyageurs et l'excellence des devanciers. "





     

     

    L’AMOUR D’ALLAH (swt)

    10/09/2007 15:21



     

    L’AMOUR D’ALLAH

    Seïdina Ahmed Tidjani (Qu'Allâh(swtsanctifie son précieux secret !) a dit :

    « Celui qui veut qu’Allah l’aime c’est en trois points :

    1- L’amour d’ALLAH (c’est-à-dire il doit l’aimer) :

    ALLAH(swt) dit :
    «…Ils l’aiment et Il les aime. »
    (La Table servie 5 ; verset 54)


    2- Suivre le Prophète (saw) dans chaque mouvement, arrêt, action et état.

    ALLAH dit :
    « Dis : si vous dîtes que vous aimez ALLAH alors suivez-moi et ALLAH vous aimera… »
    (La famille d’Imran 3 ; verset 31)

    3- La pureté totale (El Tahara kamila) de tout ce qui est en dehors de Dieu de manière apparente ou caché.

    ALLAH dit :
    «…Et ALLAH aime les gens qui se purifient. »
    ( Le repentir 9 ; verset 108)


    Seïdina Ahmed Tidjani (raa) a dit aussi :

    « Celui qui veut améliorer ses actions et sa rectitude envers ALLAH, il doit craindre Dieu et assainir ses œuvres en ne parlant que par nécessité et que dans ce qui le concerne. »

    ALLAH (swt)dit :
    « Ô vous qui avez cru ! Craignez ALLAH et parlez avec droiture, afin qu’Il améliore vos actions… »
    (
    Les coalisés 33 ; versets 70/71)


    Sache que le renoncement dans le monde d’ici-bas procure la science sans besoin d’apprentissage, la guidance sans cause de guidée, l’honneur sans l’aide de relation (sociale) et la richesse sans argent.

    Le Prophète (saw) a dit :
    « Celui qui veut qu’ALLAH lui donne une science sans besoin d’apprentissage et une guidance sans cause de guidée qu’il se détourne de ce bas-monde. »

    Le Prophète (saw) a dit :
    «
    Si un serviteur se détourne de ce bas-monde, ALLAH(swt) lui octroiera trois choses : un honneur sans l’aide de relation (sociale), une richesse sans argent et une science sans besoin d’apprentissage
    . »

    Parmi les fruits du renoncement à ce bas-monde se trouve l’amour d’ALLAH(swt) pour celui qui le pratique, le Prophète r a répondu à celui qui lui a demandé de l’informer de l’action qui le ferait aimer d’ALLAH(swt) et des hommes :
    «
    Délaisse ce bas-monde, ALLAH(swt) t’aimera et délaisse les biens des gens et les gens t’aimeront. »

    Celui qui veut qu’ALLAH(swt) soit avec lui dans tous les cas qu’il sache que c’est à travers ces choses là :

    ALLAH(swt) dit :
    « Et sache qu’ALLAH est avec les gens pieux ! »
    (La vache 2 ; verset 194)

    ALLAH(swt) dit :
    « ALLAH(swt) est avec ceux qui Le craignent et ceux qui sont excellents. »
    (Les abeilles 16 ; verset 128)

    ALLAH(swt) dit :
    «
    Et ALLAH(swt) est avec les patients ! »

    «Craingnons Allâh(swt) ! Ses promesses sont de vérités ! »







     

     

    Enseignement de Cheikh Ahmad Tijânî(raa) :"les sept perles"

    10/09/2007 15:05





    LES 7 PERLES :


    Seïdina Ahmed Tidjani (Qu'Allâh(swt) santifie son précieux secret !)) a dit une fois au cours d’une assemblée :

    « Les perles du cœur sont au nombre de sept et le cœur a sept coffres,

    Chaque coffre est un emplacement pour une de ces sept perles.

    1- La première perle est :

    la perle de l’évocation (Dhikr)

    2 -:la deuxième perle est:

     la perle du désir (Chaouq) 

    - La troisième perle est :

    la perle de l’amour d’ALLAH et de la passion ardente

    (Mahaba Lilleh wal ‘Ichq) 

    - La quatrième perle est:

    la perle du secret (Sirr) qui est le mystère inconnu des mystères d’ALLAH, dont la réalité ne peut être cernée et ne peut être connue !

    La cinquième perle est :

    la perle de l’esprit (Rouh) 

    - La sixième perle est :

     la perle de la connaissance (Ma’rifa) 

    - La septième perle est :

    la perle de la pauvreté spirituelle (Faqr) 

                                                           

     La première perle :

     la perle de l’évocation  :si elle se révèle au cœur du serviteur il devient pour toujours isolé face à sa propre existence, absent face à ses sensations personnelles et il est nommé par les cheminant « l’indifférent face aux mondes » et « cœur apaisé par l’évocation d’ALLAH » 

    La deuxième perle :

    la perle du désir d’ALLAH (Chaouq illa Allah) :c’est que le serviteur soit pour toujours dans l’état de désir et de passion d’ALLAH, il demande la mort à chaque respiration en raison de la chaleur de ce désir qui le consume. 

    La troisième perle :

    la perle de l’amour et de la passion ardente, si elle se révèle au cœur du serviteur il devient pour toujours satisfait d’ALLAH, et satisfait de ce que ALLAH décrète et cela en état de félicité. L’ardeur pour cette satisfaction, qui lui fait préférer cela à tout autre chose, est telle que s’il lui arrivait le plus grand des désastres ceci lui serait préférable à tous les plaisirs. 

    La quatrième perle :

     la perle du secret, qui est le mystère inconnu des mystères d’ALLAH dont la réalité ne peut être cernée et ne peut être connue, son caractère est que le serviteur se trouve, en toute situation, à ne bouger que pour ALLAH(swt), et il ne s’immobilise que pour ALLAH(swt) et il ne lui arrive jamais de commettre une contrariété à la Loi Divine (Chari’a) grâce à la perfection de sa pureté. 

    La cinquième perle :

    la perle de l’esprit  : on la découvre, dans sa vérité et sa réalité, d’un dévoilement sensible, de façon qu’il ne soit rien caché dans sa totalité et dans son détail, dans le multiple et le rarissime. Cela est une Présence (Hadrat) qui la prend par sa base, délaissant ce qui en est mauvais, y effaçant ses traces. 

    La sixième perle :

    la perle de la connaissance  consiste à  disposer et à donner la capacité au serviteur de pouvoir se comporter comme il se doit envers la Vérité Seigneuriale et la servitude, ainsi que la connaissance de toutes les vérités avec ses règles, ses nécessités, ses obligations et c’est la présence de la permanence (Baqa) et de la lucidité

    La septième perle :

     la perle de la pauvreté en ALLAH  ,si cela est révélé au serviteur il devient témoin de son besoin d’ALLAH et de la nécessité de son aide à chaque souffle de sa respiration, il n’est donc pas dérangé d’avoir en face de lui toute chose contraire à son aspiration. Celui qui accède à cette perle devient celui qui se suffit le plus d’ALLAH(swt) face à toute autre chose, ainsi il ne se soucie pas si toutes les créatures l’aiment ou le détestent ou qu’ils viennent vers lui ou qu’ils s’enfuient et cela en raison de la perfection de sa suffisance en ALLAH(swt). Quiconque accède à cette perle est garanti de n’être jamais dépouillé de la présence du Vrai (Hadrat el Haqq). »
    Ici prend fin ce que Seïdina Ahmed Tidjani (Qu'Allâh Azza wa jal sanctifie son précieux secret) a dicté.

    Chers frères de la Faydhatou Tijaniyya ,faisons-en un meilleur usage  !

    wa salam





     

     

    La sincérité de l'âme !

    08/09/2007 18:57



     

    La sincérité de l'âme !


    La sincérité
     
    La sincérité est l'opposé de l'ostentation. Allâh Taala dit : « On ne leur avait pourtant ordonné que d'adorer Allâh, de Lui consacrer à Lui seul toute dévotion » (Sourate 98 :V.48)
     Al-Fudayl Ibn `Iyâd (Radia Allah ‘anh) a dit : "Allâh ne veut de toi que ton intention et ta volonté".
     
    Les actes ne valent que par les intentions !
     
     Omar (Radia Allâhu ‘anhu) a dit : J'ai entendu le Messager d'Allah (Salla Allahu ‘alyhi wa Salam) dire : "Les actions ne valent que par les intentions et chacun n'a pour lui que ce qu'il a eu réellement l'intention de faire. Celui qui s'est exilé par amour pour Allah et de son messager, son exile est pour Allah et son messager." (Al-Bokhari, Muslim).
     Dans un autre hadith, Omar (Radia Allah ‘anh) a dit : "Nulle œuvre n'est acceptée si elle n'est motivée par une intention sincère, et nulle récompense n'est prodiguée à une œuvre dénuée de visée". (Ibn Abî Ad-Dunyâ selon une chaîne de transmission interrompue)
     Ibn Mas'oud (Radia Allah ‘anh) a dit : "Une parole ne profite que si elle est accompagnée d'une action. Une parole et une action ne profitent que si elles sont accompagnées d'une intention".
     Mutrif ibn Abd Allâh ash-Shikhir dit : "La validité de l'acte dépend de la bonté du cœur. La bonté du cœur dépend de celle de l'intention".
     
    Une grande intention peut donner aux petites actions une grande valeur
     
     'Abd Allâh Ibn Al-Mubârak (Radia Allah ‘anh) a dit : "Que de petites œuvres sont rendues grandes par l'intention, et que de grandes œuvres sont rendues petites par l'intention".  
    Zabîd Al-Yâmî  (Radia Allah ‘anh) a dit :"En effet, j'aime formuler une intention à tout acte, même pour boire et pour manger". Il a dit également : "Formule ton intention à tout acte de bien voulu, même lorsque tu passes le balai !"
     Dâwûd At-Tâ'î (Radia Allah ‘anh) a dit  "J'ai découvert que le bien, tout le bien était réuni dans la bonne intention. Elle te suffira, quand bien même tu ne te fatiguerais pas".
     
     
    Celui qui a eu l'intention de faire une bonne action mais n'a pas pu la faire en reçoit la récompense
     
     Jabir Ibn 'Abdullah Al Ansari (Radia Allah ‘anh) a dit : "Nous étions avec le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) à l'expédition de Tabouk lorsqu'il dit "Il y a certainement à Médine des hommes qui, dans toute marche que vous faites et dans toute la vallée que vous traversez, sont avec vous: ce sont ceux qui y ont été retenus par la maladie".
    Dans une autre version : "Ils partagent avec vous le salaire de vos œuvres". (Rapporté par Muslim)
     
    Selon Anas (Radia Allah ‘anh): "Nous étions avec le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam), de retour de l'expédition de Tabouk, quand il dit "Des gens derrière nous à Médine, il n'est pas un sentier de montagne ou de vallée qu'on parcourt sans qu'ils n'y soient avec nous". (Rapporté par Al-Bokhari)
     
    Abou Yazid Ma'n Ibn yazid Al Akhnas (Radia Allah ‘anh), tous les trois Compagnons du Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam), a dit : "Mon père Yazid avait sorti quelque dinars pour en faire aumône. IL les plaça chez un homme de la mosquée. Je vins alors les prendre et je suis allé avec les dinars vers mon père." Il dit : "Par Allah, ce n'est pas à toi que je les destinais". Je me plaignais auprès du Messager d'Allah (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) qui a dit : "Toi, Yazid, tu as eu le salaire de ce que tu avais l'intention de faire, et toi, Ma'n, tu n'as pris que ce qui te recevait de plein droit." (Rapporté Al Bokhari)
       
    Celui qui a eu l'intention de faire une mauvaise action mais n'a pas pu la faire en reçoit le châtiment
     
    Abou Bakra (Radia Allah ‘anh) a dit : Le Messager de Allah (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) a dit : "Quand deux Musulmans croisent le fer, le tuer et le tué tous deux en Enfer. "Je dis: "O Messager d'Allah ! Nous sommes d'accord pour le tueur, mais comment le tué va-t-il aussi en Enfer ?" Il a dit : "Il aurait tout fait pour tuer son compagnon." (Rapporté Al-Bokhari, Muslim)
       
    Celui qui a eu l'intention de faire une mauvaise action mais s'en abstient volontairement est récompensé
     
    Selon 'Abdullah Ibn 'Abbas (Radia Allah ‘anh), Le Messager d'Allah (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) a dit : parmi ce qu'il a raconté sur son Seigneur glorifié et exalté : "Allah a fait mentionner par écrit les bonnes actions et les mauvaises", puis, il a donné cet éclaircissement: "Celui qui a eu l'intention de faire une bonne action mais n'a pu la réaliser, Allah, glorifié et exalté, la lui inscrit comme une bonne action entière. S'il a eu l'intention de la faire et s'il l'a exécutée, Allah lui inscrit pour elle une bonne action supérieure de dix à sept cents fois et davantage encore. S'il a eu l'intention de commettre une mauvaise action, et s'il ne la fait pas, Allah la lui inscrit comme une bonne action entière. S'il a eu l'intention de la faire et s'il la fait, Allah la lui inscrit comme une seule mauvaise action". (Rapporté Al-Bokhari, Muslim)
     
    La sincérité doit être contrôlée régulièrement
     
    Sufyân Ath-Thawrî (Radia Allah ‘anh) a dit : "Rien ne m'a été plus difficile à curer que mon intention: elle se rebelle sans cesse contre moi!"
     Il a dit aussi : "On apprenait à formuler l'intention pour l'œuvre comme vous apprenez à accomplir l'œuvre".
     
    On interrogea un jour Nâfi' Ibn Jubayr : "Ne viens-tu pas assister aux funérailles ?"
     "Un instant, dit-il, que je conçoive cela". Après un instant de réflexion, il dit : "Allons-y !"
     
    "Débarrasser l'intention de ses vices est plus dur aux bienfaiteurs que les efforts assidus", dit Yousouf Ibn Asbât.
     
    Demander la sincérité dans ses invocations
     
    Omar Ibn Al-Khattab disait dans ses invocations : "Ô mon Seigneur! Fais en sorte que toutes mes œuvres soient des œuvres pies accomplies uniquement et avec sincérité pour Toi seul et personne d'autre".





     

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