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Un pan de l'histoire de Cheikh Ibrahima Niass de kaolack
10/09/2013 00:05
Sallam à tous les Talibés Niass !
Il ne serait pas exagéré de dire que Mawlana Cheikh Ibrahim Niasse fut l'une des personnalités musulmanes ayant le plus intrigué l'administration coloniale en AOF, de la fin des années 1940 à l'indépendance. Tout en proclamant à chaque fois qu'il se rendait à l'étranger, sa loyauté à la France et en prenant notamment soin de rendre des visites de courtoisie aux consulats français, il a toujours gardé une relative autonomie vis-à-vis de l'administration coloniale. Celle-ci n'était certes pas dupe de ses proclamations de loyalisme, mais dans la mesure où il a toujours pris soin de ne pas s'opposer à elle, et parce qu'il avait une importante clientèle dans toute l'Afrique Occidentale, cette dernière n'a jamais jugé opportun de l'arrêter ou de le déporter comme elle l'a fait pour Hamallahoula(raa) ou Amadu Bamba(raa).
De nombreux témoignages dans ce sens se trouvent dans différents rapports du Bureau des Affaires Politiques du Gouvernement général de l'AOF au ministère de la France d'Outre-mer, qui se trouvent aux Archives du ministère de la France d'Outre-mer basées à Aix-en-Provence. Il convient de noter que sur les dossiers personnels des chefs religieux musulmans de l'AOF figurant dans le dossier 5 du carton 2258, conservés dans ces archives, celui de Mawlana Ibrahim Niasse est le plus volumineux. Il est constitué en partie de rapports spéciaux de surveillance, et des rapports généraux sur l'islam en Afrique de l'Ouest. La sous-chemise d'Ibrahim Niasse fait plus de cent pages. Bien que son père fut connu des autorités coloniales, Ibrahim Niasse n'a attiré l'attention de celles-ci qu'à partir de la fin des années 1940, plus exactement à partir de 1948. Une correspondance abondante entre le ministère de la France d'Outre-mer et le gouvernement général conseillant une surveillance vigilante d'Ibrahim Niasse se trouve dans cette sous-chemise.
Plusieurs raisons poussaient les autorités coloniales à la méfiance. D'abord, du fait qu'Abdoulaye Niasse(raa) avait toujours gardé ses distances vis-à-vis de l'administration coloniale et n'avait à proprement parler jamais eu sa confiance, cette dernière gardera toujours un préjugé défavorable pour ses successeurs. Ensuite, la diffusion du mouvement de Cheikh Ibrahim Niasse(raa) s'est faite dans une période relativement courte, entre 1948 et le début des années 1950, période pendant laquelle, nous le savons, étaient formulées des demandes d'émancipation dans les colonies, ainsi qu'un mouvement de panarabisme et panislamisme en provenance des pays arabes dont l'administration coloniale craignait qu'il n'ait d'écho dans les colonies au sud du Sahara. Par ailleurs, Ibrahim Niasse gardait ses distances par rapport au gouvernement général. Plusieurs rapports d'administrateurs témoignent dans ce sens dont nous citerons les suivants : « Cet homme qui n'a jamais demandé au gouvernement le moindre soutien officiel, la moindre lettre d'introduction, a manifesté récemment le désir de voir le gouvernement local se faire représenter au prochain Mawlud à Kaolack ». Dans le même ordre d'idées : « Contrairement à ses collègues, grands marabouts, voyageurs et quêteurs, il est bon de noter qu'Ibrahim Niasse n'a jamais demandé aucune recommandation ni aucune facilité aux autorités administratives, en échange de ses proclamations de loyalisme ».
En mars 1952, soit un an après qu'Ibrahim Niasse eut fait sa première apparition publique au Nord-Nigeria et eut été : « ovationné par une foule délirante venue de 300 à 400 kilomètres à la ronde », le commandant Mangin, alors chef du service des affaires musulmanes de l'AOF, avait effectué une mission au Nigeria. Dans son rapport, il faisait en ces termes état de la popularité d'Ibrahim Niasse :
Si l'on demande aux musulmans à Kumasi, à Accra, à Lagos, à Porto-Novo, à Ibadan, à Zinder ou dans le Nord de la Nigeria, quel grand personnage religieux ils connaissent, tous vous répondent d'une seule voix « Ibrahima Kaolacki ». Peu d'entre eux l'ont vu cependant car il n'a fait que de deux brefs séjours à Kano et une seule escale entre deux avions à Lagos et à Accra. Rien dans le rapport ne permet de dire que l'objectif de la visite de Mangin était de faire le point sur le mouvement d'Ibrahim Niasse. Toutefois, il y a peu de doute que la diffusion du mouvement en Afrique de l'Ouest préoccupait suffisamment les Français pour justifier à la fois un voyage du chef des services musulmans de l'AOF et la recherche d'une coopération franco-britannique pour suivre son mouvement et d'autres mouvements de plus près, comme le prouve le rapport suivant :
Personnage d'une grande intelligence, très lettré dont le loyalisme qu'il manifeste à chaque occasion à notre égard n'est peut-être pas à toute épreuve, mais qu'il y a intérêt à ménager, Cheikh Ibrahim Niasse représente une des composantes essentielles des forces islamiques en AOF où son influence se développe continuellement au Sénégal, au Soudan et surtout au Niger.
Ce n'est pas sans inquiétude que l'on voit un homme exercer sur des masses considérables et sans cesse croissantes une attraction poussée fréquemment jusqu'à l'anthropolâtrie et les encadrer dans une organisation qu'il tient bien en main, mais aussi convient-il tout en nous employant à entretenir son loyalisme à l'égard de la France, de suivre son action avec vigilance.
Nous avons donc, Français et Britanniques, intérêt à poursuivre et à rendre plus complets nos échanges d'informations sur les activités du Cheikh Ibrahim Niasse et sur le développement de la force de la Tijaniyya qu'il représente.
Cette note de cinq pages consacrés essentiellement à Ibrahim Niasse est confortée par de nombreuses autres dans le même sens, y compris celle-ci :
L'influence extraordinaire que le Marabout sénégalais Ibrahim Niasse de Kaolack a acquise en quelques années en Nigeria, en Gold Coast, et à un moindre degré en Gambie, mériterait d'être suivie de près conjointement par les Britanniques et par nous-mêmes.
La discrétion avec laquelle il a mené son action d'organisation de la Confrérie Tijaniyya dans ces régions, la réserve dont il fait preuve vis-à-vis des administrations coloniales, la passion qu'il a mise au cours de la dernière campagne électorale au Sénégal – à soutenir le thème de la « Défense de l'islam » constituent, du point de vue de ses relations avec nous, un passif que ne peuvent compenser les exhortations qu'il fait publiquement à ses fidèles d'avoir à obéir aux autorités européennes dont ils dépendent.
L'administration coloniale britannique en Afrique occidentale nourrissait une méfiance tant vis-à-vis des mouvements de réforme au sein de la Tijaniyya que vis-à-vis du mouvement d'Ibrahim Niasse. En 1925, un rapport en ce sens incitait à la vigilance à leur égard :
Special vigilance with regard to Tijani must not be relaxed. It is not the ordinary spread of the Tijani creed so much as the reactionary scheming of pretended revivalists that might rightly cause apprehension... These attempts at reform lead to passionate discussions, excite religious feeling, awaken fanaticism and sometimes provokes bitter conflict, they have also the specially undesirable effect of recalling the minds of the sectaries to the original Morrocan conceptions. These tendencies are moreover especially dangerous in that the doctrine and the simplified rites attract the youthful element with its inclination to disorderly behaviour and its susceptibility to the influence of the hot-beds of pan-Islamic Fanaticism.
En ce qui concerne l'administration britannique, elle se méfiait d'Ibrahim Niasse autant que l'administration française. Mais la forte popularité d'Ibrahim Niasse ainsi que le parrainage des autorités émirales sur lesquelles rappelons-le, les Britanniques s'appuyaient pour gouverner le Nord-Nigeria, jouèrent en sa faveur. Le témoignage suivant est illustratif à cet égard :
Les autorités britanniques sont très inquiètes de la prochaine venue d'Ibrahim Niasse en Nigeria (de 1957). Elles seraient fort désireuses de s'opposer à ce déplacement, mais n'osent le faire en raison du respect que lui porte l'Emir de Kano, et de la popularité extrême dont il jouit dans la Northern Region.
Même si d'une manière générale, la stratégie d'Ibrahim Niasse vis-à-vis de l'administration coloniale était de cultiver le consensus, en janvier 1960, il a fait exception à cette règle.
Des déclarations de Monseigneur Lefebvre, futur chef de file de l'église intégriste, avaient suscité une grande polémique et poussé Ibrahim Niasse à adopter des positions anticléricales et anticoloniales. Dans la France catholique du 18 décembre 1959, Monseigneur Lefebvre déclarait que :
On a lancé des phrases qui portent à la révolution : le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, le droit à l'indépendance... La mainmise de la Russie ou de la Chine sur l'Afrique devient de jour en jour une réalité ! Chose inattendue pour ceux qui connaissent mal l'Islam : ce sont les pays à majorité musulmane qui se détachent le plus rapidement de l'Occident et font appel aux méthodes communistes, assez semblables à celles de l'islam : fanatisme, collectivisme, esclavage vis-à-vis des faibles, sont dans la tradition de l'islam.
Cette déclaration provoqua une vive émotion au sein de la communauté musulmane, Ibrahim Niasse adressa le 5 janvier 1960 une lettre ouverte à Monseigneur Lefebvre, qui se trouvait être un pamphlet très controversé. Il récusa le fait que la liberté, l'égalité et la fraternité aient été réalisées en Europe en citant un auteur occidental qui dénonce les droits et privilèges dont continuaient à bénéficier nobles, aristocrates, hommes d'église en Occident et s'en prit à l'église en ces termes :
Les travailleurs pauvres et les paysans malheureux paient des impôts de plus en plus lourds, tandis que les prêtres paresseux et oisifs voient leurs biens augmenter à leur profit au point que chacun d'eux détient une richesse beaucoup plus considérable que celle d'un milliard de ses concitoyens réunis, malgré le tapage que font ces privilégiés autour de l'équité, la justice et l'égalité.
Il accusa l'église de vivre en s'enrichissant sur le dos des travailleurs. L'église « dont l'œuvre éducative, fit valoir Ibrahim Niasse, n'atteint pas le dixième des efforts déployés par les musulmans dans la plus grande partie de l'Afrique pour éduquer les masses ». Il dénonça également le colonisateur et promit une libération prochaine du joug colonial : « quant à la servitude des Africains, voici la question que je pose à ce sujet : ce sont les quelques Européens chrétiens, envahisseurs et colonisateurs de l'Africain, qui ont essayé de les asservir, ou est-ce le contraire ? Ce vingtième siècle est parcouru par un courant de liberté et de nationalisme que rien ne saurait arrêter, par conséquent tous les pays seront gouvernés par leur population..., l'ère du gouvernement d'un pays par des étrangers est à jamais révolue. Donc l'Afrique aux Africains ! ».
Même si Ibrahim Niasse avait participé en 1952 au mouvement de la «Défense de l'islam qui fut le thème principal du Congrès socialiste de 1952 », ce dont les administrateurs coloniaux semblent lui avoir tenu rigueur à l'exception de l'épisode Lefebvre, il a toujours fait montre, à l'instar des autres chefs religieux musulmans sénégalais de volonté de coexistence pacifique. De même la réaction vigoureuse à l'encontre de Monseigneur Lefebvre ne signifie point qu'il soit un anti-chrétien notoire. Dans ses archives personnelles de Kaolack, on trouve une correspondance datée des années 1970 entre Ibrahim Niasse et différentes autorités catholiques, notamment l'ancien Nonce apostolique d'Afrique occidentale Mario Oliveri, mais aussi avec le Cardinal Marella qui présidait le Secrétariat du Vatican chargé des relations avec les non-chrétiens. Dans une lettre adressée au Nonce apostolique du Sénégal, Ibrahim Niasse ne disait-il pas :
"En 1971 déjà, j'avais salué les efforts renouvelés de Sa Sainteté le Pape Paul VI vers la rencontre des religions révélées. A mon humble avis cette attitude n'est point une innovation pour un musulman éclairé, car le Coran nous dit : « Oui, ceux qui ont cru et ceux qui se sont judaïsés, et les Nazaréens et les Sabéens, quiconque a cru en Dieu et au Jour dernier et fait œuvre bonne, pour ceux-là, leur récompense est auprès de leur Seigneur. Sur eux, nulle crainte, et point ne seront affligés ».
Djeureudjeuffe Baye !
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Baye Niass,l'international !
04/09/2013 09:33
Cheikh Baye(raa) dit:"Je suis parti de chez moi en y laissant mes compagnons et ma famille,
Quelques fois, je suis à Kaolack, une autre fois à l'aéroport de Dakar Yoff,
une autre fois à Paris, ville des pervers et des paresseux (envers leur Seigneur et leur religion).
Ou une autre fois en Belgique ou une autre fois en tournée au
Caire où je désire la Beauté.
En tout temps (en voiture ou en avion), la quête d'une liaison permanente avec toi
parcourant de très longues distances sans jamais me plaindre (de fatigue ou dâautre chose)
Jâai survolé Lâhor ainsi que les vieux édifices en Inde mais mon voyage, réellement, est vers Allah, le digne de grandeur!
À Hong Kong, en provenance de Bangkok, t'est venu ton serviteur. Et c'est pour toi que je fais tout ce périple.
Mon endurance (ma patience) arrive à bout et je viens m'asseoir à ta table (comme pique- assiette ou intrus) car en vérité, je suis un serviteur qui espère en Dieu (par ton intermédiare) car je t'ai vu comme distributeur de ses faveurs divines.
Il n'y a aucun endroit où tu n'as pas déversé les bienfaits. Et ,il n'y a aucune créature vivante qui n'ait pas reçu de toi.
Je survole les océans les contrées, les villes, les montagnes, tout ceci dans le but d'avoir l'agrément d'Allah comme soutien pour sa religion et d'être un exemple pour la nouvelle génération.
Je suis faible, malade, âgé mais néanmoins passionné, exalté, enthousiasmé par ma mission de faire triompher cette religion sans verser de sang
car le Prophète (PSL) n'a jamais guerroyé (envahi le pays ennemi de son propre chef). Il a juste repoussé les ennemis et lâignorance (ou la confusion)
Je traverse les horizons dâEst en Ouest, enseignant aux gens le coran et la tradition prophétique à travers mes paroles et mes états...
A Pékin, en provenance de Canton, du fin fond de la Chine Jâentends (Kaolack) me demander :" Où es-tu Baye dans ton voyage? (que tu es loin?)...
Baye,l'espace et le temps.....Alhamdulillah !
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Invoquer Allah(swt) !
31/08/2013 10:39
Invoquer Allah par ses beaux noms(1).
« C’est à Allah qu’appartiennent les plus beaux noms. Invoquez-le par ces noms… » Sourate 7 verset 180.
Il s’agit des quatre vingt dix neuf noms d’Allah ils sont tous dans le coran. (…) et tout celui qui dénombre ces 99 noms rentre au paradis.
Et le paradis, comme le coran nous l’enseigne, est constitué de trois degrés :
Le paradis des actes, le paradis de l’héritage et le paradis de la reconnaissance ou gratitude.
Le paradis des actes « entrez au paradis qu’on vous fait héritez pour ce que vous faisiez. ». Quant au paradis de l’héritage, tout musulman obtiendra sa part du paradis et la part d’un mécréant qui devrait croire. Et cela est un héritage. Et enfin le paradis de la gratitude.
Et la religion est constituée de trois degrés aussi : l’islam (soumission), l’iman (la foi), et l’ihsani(la bonne conduite). Donc, celui qui énumère ces noms dans le degré de l’islam rentre au paradis des actes. Celui qui les énumère dans le degré de la foi rentre au paradis de l’héritage. Et celui qui les énumère dans le degré de la bonne conduite rentre au paradis de la gratitude.
Leur énumération au niveau du degré de l’islam est de les admettre, les invoquez et priez Allah avec ces noms. Ainsi cette invocation aura pour conséquence d’entrer au paradis des actes. Le fait qu’un serviteur invoque en quantité le nom d’ALLAH change sa situation vers le meilleur. Car l’insistance du zikr(invocation) d’un nom d’Allah laissera forcément un impact sur l’invocateur.
L’énumération des noms d’ALLAH au niveau de la station de l’iman (foi) c’est d’avoir la certitude des significations des noms d’Allah le très haut : Allah est généreux, très miséricordieux, et tu prends alors la charge de te comporter par ces attributs.
Et l’énumération des noms d’Allah au niveau de la station de l’ihsan(bonne conduite) c’est avoir la certitude par ces noms et combattre son nafs (âme ego)jusqu’à l’anéantir de l’existence elle même et Allah demeure seul après. Et le serviteur s’approprie alors, les noms d’Allah (le très hau)t.
Au moment de l’anéantissement du serviteur, il a subsisté par son seigneur, il devient porteur du nom d’Allah, il prend les attributs d’Allah et il existe par l’existence d’Allah. Voilà la vraie certitude….
Commentaire de momowally (29/09/2013 11:10) :
Je crois et d'ailleurs j'affirme que c'est la prsence de Baye Niass dans
mon univers qui fait battre mon coeur~ l'admirer me donne envie de vivre
pour encore le glorifier d'avantage~ Entendre le son de sa voix apaise mon
chagrin~ Sentir sa prsence partout o je suis me
fortifie et me remplit de joie~ l'AMOUR que je lui porte m'a ananti et je
suis devenu l'amoureux et l'aim cause de son rapprochement
excessif......
Certes,Vous me direz que je suis Fou!!! OUI Fou de LUI!!!!
Fou de BARHAMU !!! Fou de "Al-Haqq" ! Jazzakallahu bi khairy !
http://momowally.vip-blog.com/
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La Tariqatou Tijaniyya au Pakistan
31/08/2013 09:26
Khuda Hafiz, UN muqadam du PAkistan
Al-Hamduli’Llah! Par la baraka de la Fayda Ibrahimiyya, la Tariqa Tijaniyya s’est implantée sur le sous-continent asiatique et compte désormais en Inde et au Pakistan plus de 3000 personnes, hommes et femmes, ayant entrepris la tarbiya Tijani.
En effet, Sahibu ʾl-Fayda Shaykh Ibrahim Niass [RA] visita le Pakistan et fut profondément impressionné par la foi des Musulmans dans ce pays. Faisant référence à cela, il écrivit dans "Sayru ʾl-Qalb":
كراشي بها خلفت أهل مودتي | هم نصروا دين النبي فعالا
قد إعتصموا بالحبل حبل محمد | كبارا و أطفالا نسا و رجالا
أروم رضى الباري لنصرة دينه | وأبرز للجيل الجديد مثالا
A Karachi, j’ai laissé mes bien-aimés
En effet, ils ont fait triompher la religion du Prophète (swa) avec leurs actions
Ils se sont accrochés à la corde de Muhammad (swa)
Les anciens, les femmes et même les enfants
Et je cherche le plaisir de mon Créateur en soutenant Sa religion
Et en créant un bon exemple pour la génération à venir
Al-HamduliLlah, les frères là-bas sont toujours investis dans l’amour d’Allah, de "Sayyidu ʾl-Wujud" (swa), de Mawlana al-Shaykh Ahmad al-Tijani [RA], de Shaykh Ibrahim [RA] et de notre Shaykh Hassan Cissé [RA], et ont même effectué des visites bénies à Fès et à Medina-Baye Kaolack.
(Imamu ʾl-Huda Shaykh Hassan Cissé [RA] avec son cher muqaddam pakistanais, Sidi Muhammad Naveed al-Tijani, à Fès, Maroc)
Ils sont désormais affiliés à Shaykh Tijani Cissé et à Shaykh Mahy Cissé… en dépit des tentatives mal intentionnées visant à les distraire, de la part de personnes n’ayant pas contribué à les amener à la Tariqa mais voulant désormais en faire « leurs » disciples. Toute la guidée provient d’Allah et de Sa Lumière et non des penchants des égos.
Ils tentent actuellement d’établir une zawiya à Karachi. Si vous êtes au Pakistan ou en Inde et que désirez avoir des informations sur la Tariqa Tijaniyya avec des sources en "hindi" ou en "ourdou" ou soutenir le projet de zawiya, veuillez contacter Sidi Muhammad Naveed al-Tijani à l’adresse suivante : mntijani@gmail.com.
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Shaykh Muhammad Wuld' Abdallah al-Jayjuba.
30/08/2013 11:15
Prions pour ce grand homme, Shaykh Muhammad Wuld' Abdallah al-Jayjuba. On parlera de lui très certainement dans les siècles à Venir. Il est ,En fait, le compilateur du "tafsir" en arabe du Coran de Cheikh Ibrahim (raa). En faite Cheikh Ibrahim faisait parfois ces "tafsir" en arabe pour ses disciples non wolofs. Il a commencé ce travail de compilation des "afsir", en 1975 après la mort de Cheikh Ibrahim(rta), il vient de le finir en 2010 , soit prêt de 35 ans de travail ! Allah akbar!
Il fut aidé dans cette tache par une équipe très courageuse. Chaque mot des cassettes est écoute au moins par 2 personnes différentes, pour le certifier avant de le transcrire. Il est composé de 7 tomes.
En fait les extrait du "Jardin du tafisr "que nous publions parfois sont tirés de ce tafisr. Il s'agit d'explication de verset du Coran souvent. Barakalahu fikoum !
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