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Un sourire, une aumône !
12/03/2008 16:31
Un sourire, une aumône Le Prophète(saw) a dit :
«Le fait de sourire à ton frère est une aumône !»
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup Il enrichit ceux qui le recoivent sans appauvrir ceux qui le donnent Il ne dure qu'un instant Mais son souvenir est parfois éternel Personne n'est assez riche pour pouvoir s'en passer Et personne n'est assez pauvre pour ne pas le donner Il crée le bonheur au foyer Il est le sensible de l'amitié Un sourire donne le repos à l'être fatigué, rend le courage au plus decouragé.. Si, quelquefois vous rencontrez une personne qui ne vous ne donne pas le sourire que vous meritez, soyez généreux Donnez lui le vôtre, car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres....
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Le temps
12/03/2008 16:15
Lettre 1 : Le temps (d'après Sénèque et une traduction de 1793 de Feu M. La Grange, librement adaptée par shamrouh)
Ma Chère zouzou,
"Oui, rends-toi à l'évidence. Le temps qu'on t'enlève, qu'on te dérobe, qui t'échappe, il faut le recueillir et le garder. Certes, on nous prend notre temps ou le temps t'échappe ("je n'ai pas assez de temps" dis-tu) comme si tu étais innocente ... or la perte la plus honteuse est celle qui vient de notre négligence. Songes-y : une partie de la vie se passe à "mal" faire ; la plus grande à ne rien faire et la totalité à faire autre chose que ce qu'on devrait. Sais-tu apprécier le temps ?
estimer les jours et comprendre que tu meurs un peu à chaque instant ? Notre erreur est de ne voir la mort que devant nous : elle est derrière, en grande partie : tout ce qui est passé n'est plus... Saisis-toi du présent (Carpe Diem) et tu dépendras moins de l'avenir. Si tu passes ta vie à la remettre, quand vas-tu la vivre ???
Suivant un vieux proverbe, l'économie n'est plus de saison, quand le vase est à la fin ; au fond du tonneau, la quantité est moindre et la qualité pire !"
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Le Lac d'Alphonse de Lamartine(1790-1869)
12/03/2008 15:59
Chers frères et soeurs ,voici un poème qui a beaucoup influencé ma tendre enfance, durant
mes années Collèges et lycées . Je le garde,enfoui tout au
fond de m'être,
et j'aime à le réciter tout en pensant à mes amis(es) qui,aujourd'hui
sont tous devenus grands,mariés(es),pères ou mères de plusieurs enfants !
Ah,qu'il est loin le temps de l'enfance !
«Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots :
"Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours !
"Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux.
"Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore Va dissiper la nuit.
"Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; Il coule, et nous passons !"
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse, Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur, S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus ! Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir !
Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux.
Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise : Ils ont aimé ! »
Je garde de bons souvenirs pour mon Professeur de Français Mme Plenet qui nous a fait aimé la littérature française même si par la suite la vie a fait de nous des adeptes des Sciences dites dures !
A tous mes amis du Lycée Classique 1 de Bouaké(Côte d'Ivoire) ,je vous aime !
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les plus grands récitateurs du Saint et béni Qur'ane,de tous les temps!(4)
11/03/2008 18:23
Assalamu'alaykum,chers frères et soeurs .
Voici la suite des grands récitateurs du Saint et béni Qur'ane !
En page d'article,c'est le Sheikh Râghib Mostafâ Ghalwash.
Faites-nous parvenir des commentaires sur vos préférés.

Sheikh Taha Al-Fashni

Sheikh `Abd Al-`Azîz `Ali Farag

Sheikh Hamdî Az-Zâmel

Sheikh Mohammad As-Sayyid Deif
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Sheikh `Abd Al-Mota`âl `Arafah (1927-1992)
11/03/2008 18:07
Assalamu'alaykum,chers visiteurs ! Voici pour vous le Sheikh `Abd Al-Mota`âl `Arafah (1927-1992) Doyen des maîtres-récitateurs d’Égypte .
Sheikh `Abd Al-Mota`âl Mansûr `Arafah fut une autorité contemporaine dans la discipline de la récitation et des lectionnaires coraniques.
Jeunesse et Formation : Le 8 Dhû Al-Hijjah 1345 A.H. (8 Juin 1927), Sheikh `Abd Al-Mota`âl naquit dans le village de Banî `Adiyy au gouvernorat d’Assiout. Ce village de Haute-Égypte est aussi appelé le “village des oulémas” en raison du nombre de savants vertueux qui y naquirent, dont notamment Sheikh Ahmad Ad-Dardîr (d. 1786 E.C.), Sheikh Muhammad Hasanein Makhlûf (1861-1936 E.C.), le père du Mufti d’Égypte Sheikh Hasanein Makhlûf (1890-1990 E.C.), ainsi que le gnostique Sheikh Ismâ`îl Sâdiq Al-`Adawî (1934-1998 E.C.), l’imam et prédicateur de la mosquée d’Al-Azhar.
À l’âge de cinq ans, il suivit les enseignements d’une école coranique (Kuttâb) de son village. Âgé de neuf ans (en septembre 1936), il acheva la mémorisation du Coran et excella dans l’art de sa récitation. La même année, il alla à la seule école existant dans son village avant de suivre, plus tard, les cours de l’Institut Azharite de Banî `Adiyy. C’est dans cet institut non gouvernemental qu’il étudia à l’époque le tajwîd, les sept lectionnaires coraniques, la jurisprudence islamique, le hadîth, le credo, la grammaire, la rhétorique et la prosodie. Il y fut également initié à de nombreux chefs d’œuvres du patrimoine islamique comme :
Hirz Al-Amânî wa Wajh At-Tahânî Fil-Qirâ’ât As-Sab` (La réalisation des vœux et la raison des félicitations dans les sept lectionnaires) de l’Imâm Ash-Shâtibî, en matière de science des lectionnaires coraniques.
Al-Kharîdah Al-Bahiyyah (La perle resplendissante) de Sheikh Ahmad Ad-Dardîr et Jawharat At-Tawhîd (Le joyau du monothéisme) de l’Imâm Ibrâhîm Al-Laqqânî, deux ouvrages classiques en matière de credo (`aqîdah) sunnite.
Al-Jawhar Al-Maknûn fi `Ulûm Al-Balâghah Ath-Thalâthah (Le joyau bien gardé dans les trois sciences de la rhétorique) de Sheikh `Abd Ar-Rahmân Al-Akhdarî, dans le domaine de la rhétorique.
At-Tuhfah (Le cadeau) de Sheikh `Alî As-Samannûdî et Al-Jazariyyah de l’Imâm Ibn Al-Jazarî, dans le domaine du tajwîd.
Risâlat Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî (L’épître d’Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî), en matière de fiqh malékite. En 1945 E.C. et pour la première fois dans l’histoire d’Al-Azhar, un département d’études des lectionnaires fut créé au sein de la Faculté de la Langue Arabe. Sheikh `Abd Al-Mota`âl ne tarda pas à partir pour le Caire pour rejoindre ce département et s’initier auprès de ses savants. Il suivit en parallèle les cours du Cursus Général à Al-Azhar afin d’acquérir les sciences non-enseignées au département des lectionnaires.
Promotion Professionnelle : En 1949 E.C., il obtint sa Maitrise des lectionnaires avant d’obtenir en 1953 E.C. le diplôme de spécialisation des lectionnaires attribué à la première promotion de ce département où il fut désigné en tant qu’enseignant. En 1954, il obtint le prestigieux diplôme d’Al-`Âlamiyyah d’Al-Azhar, ce qui lui permit ensuite de devenir membre du Comité des Grands Savants d’Al-Azhar. De 1954 à 1957, il fut détaché par Al-Azhar au Soudan où il se consacra à répandre les sciences de la religion avant de rejoindre le corps enseignant de l’Institut Azharite d’Al-Minyâ en Égypte.
En 1957, un concours fut organisé par Al-Azhar pour recruter des inspecteurs dans son haut cadre technique. Sheikh `Abd Al-Mota`âl réussit ce concours avec brio et devint inspecteur à Al-Azhar avant d’être détaché en Algérie où il vécut de 1963 à 1967 E.C. Il enseigna notamment dans les instituts religieux créés après l’indépendance de l’Algérie.
Il retourna ensuite au Caire pour enseigner le tajwîd dans les différentes facultés de l’Université d’Al-Azhar, en qualité de membre du corps enseignant et du comité de direction. Il progressa dans sa hiérarchie et, après avoir assumé depuis 1969 les fonctions de doyen de l’Institut des Lectionnaires à Shubrâ, il devint son recteur en 1975 avant d’être nommé Doyen des maîtres-récitateurs d’Égypte (Sheikh Al-Maqâri’ Al-Misriyyah).
Lorsque la direction des affaires du Noble Coran fut créée à Al-Azhar, Sheikh `Abd Al-Mota`âl fut choisi en tant que directeur adjoint en 1977 tout en gardant son poste de recteur de l’Institut des Lectionnaires. Il fut ensuite nommé à la tête cette direction jusqu’en 1985, quand Allâh (Exalté soit-Il )voulut l’honorer par son travail dans la ville du Prophète ( paix et bénédictions sur lui ). Il poursuivit son itinéraire au service du Noble Coran et ce, à travers son poste de conseiller et de directeur d’inspection du noble texte coranique au Complexe du Roi Fahd pour l’impression du Noble Coran. Ce poste fut occupé auparavant par le Doyen des maîtres-récitateurs d’Égypte, Sheikh `Âmir `Uthmân, avant son retour au Caire pour des raisons de santé. Sheikh `Âmir `Uthmân recommanda Sheikh `Abd Al-Mota`âl pour sa succession. Il assuma donc ses responsabilités au Complexe de Médine, qu’Allâh accorde Sa paix et Ses bénédictions à son habitant (le Prophète).
Sheikh `Âmir `Uthmân Celle-ci ne fut cependant pas la première fois que Sheikh `Abd Al-Mota`âl révise le Mushaf puisqu’il participa auparavant à la révision du premier Mushaf imprimé par Al-Azhar Ash-Sharîf et ce, sous l’égide du Grand Imâm d’Al-Azhar Sheikh `Abd Al-Halîm Mahmûd. C’est une charge que l’académie de recherches islamiques lui attribua avec d’autres savants érudits comme notamment Sheikh `Abd Al-Fattâh Al-Qâdî, Sheikh Sulaymân As-Saghîr, Sheikh Muhammad Rashâd et Sheikh Muhammad As-Sayyid Wafâ. Compte tenu de la proximité des Imprimeries Princières (Al-Matâbi` Al-Amîriyyah) de la maison du Sheikh, sa demeure eut à maintes reprises l’honneur d’accueillir les réunions de ce comité d’experts.
Quant à la révision du Noble Coran selon la transmission de Warsh du lectionnaire de l’Imâm Nâfi`, Sheikh `Abd Al-Mota`âl présida au Qatar un comité pour la supervision et la révision du Mushaf selon cette transmission, et ce, avec un groupe de savants érudits de la direction de la revivification du patrimoine islamique.
Ses activités dans le domaine de la prédication : Outre son travail professionnel, Sheikh `Abd Al-Mota`âl contribua à nombre d’activités extra-académiques. Il présida ( qu’Allâh lui fasse miséricorde ) l’Association de la Conservation du Noble Coran grâce à laquelle de nombreuses mosquées furent inaugurées au gouvernorat de Gizah afin d’œuvrer dans le domaine de l’enseignement du Coran, vers la fin des années 1970. Il joua également un rôle important dans la construction de l’institut azharite situé dans la rue Fikrî Zâhir à Madînat At-Tahrîr dans le quartier d’Imbâbah. Il contribua aussi à la fondation de l’institut primaire azharite de Banî `Adiyy à Assiout ; les habitants du village insistèrent pour l’appeler « l’Institut Azharite de Sheikh `Abd Al-Mota`âl Mansûr `Arafah ».
Par ailleurs, Sheikh `Abd Al-Mota`âl contribua à la construction de nombre de mosquées dont notamment la mosquée An-Nûr à Imbâbah qu’il veilla plus tard à développer et à élargir. Allâh voulut également le combler de Ses bienfaits en l’honorant par la construction de la Mosquée Ar-Ridwân à Banî `Adiyy, son village natal.
Quant à ses efforts dans le domaine de la prédication islamique, ils débutèrent dès son obtention du diplôme Al-`Âlamiyyah et ce, à travers les sermons qu’il donnait dans les mosquées. Il prononçait de même les quatre sermons mensuels du vendredi dans quatre mosquées différentes au Caire et le cas échéant, prononçait le prêche du cinquième vendredi dans une mosquée à l’extérieur du Caire.
Ses sermons et leçons furent profitables pour de nombreuses personnes, jeunes et seniors, et eurent un rôle bénéfique dans l’exposition de divers concepts islamiques, loin de l’extrémisme, de l’attachement aux petits détails et des vaines controverses. Il était souvent guidé par la parole du Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — : « Annoncez la bonne nouvelle et ne rebutez pas [les gens] ! Facilitez et ne compliquez pas [les choses] ! » et aussi : « Cette religion est ardue, avancez-y donc doucement. Quiconque se mesure à cette religion, elle le vaincra ». Le principe directeur de sa prédication se trouvait dans la Parole d’Allâh — Exalté soit-Il — : « Appelle au sentier de ton Seigneur par la sagesse et la bonne exhortation ». [1]
Bien qu’étant simple et tolérant dans le domaine de la prédication, il n’admettait aucun manquement dans la sphère du travail et cherchait exclusivement la Satisfaction de son Seigneur, selon la parole du Prophète stipulant : « Ne satisfais personne contre la colère d’Allâh. » Pour lui, la proche parenté et le népotisme n’avaient pas de place surtout lorsqu’il s’agissait d’un travail au service du Livre d’Allâh. Pour obtenir un poste, l’engagement, la compétence et le succès sont des critères clés ; pour être promu, la persévérance, la productivité et la sincérité sont des facteurs indispensables.
Après la prière de l’aube et jusqu’au lever du soleil, Sheikh `Abd Al-Mota`âl enseignait le Coran quotidiennement aux jeunes gens et aux personnes âgées de son quartier. Il organisait également chaque jeudi à la mosquée An-Nûr d’Imbâbah un cercle de dhikr en congrégation après la prière d’al-`ishâ’, à moins qu’il soit en déplacement à l’étranger. Ce cercle était souvent fréquenté par un grand nombre d’habitants du quartier.
Ses prêches ne se limitèrent cependant pas aux mosquées : il eut des apparitions dans les medias audiovisuels. À la radio, il contribua au programme « Min Buyût Allâh » (Des Maisons d’Allâh). Outre ses discours religieux à la télévision, il contribua aux programmes « Al-Musâbaqât Al-Qur’âniyyah » (Les concours coraniques) et « Masjid At-Tilifiziûn » (La mosquée de la télévision). Il fut également, pendant trois années consécutives, membre du comité d’arbitrage du concours coranique annuel en Malaisie.
Sheikh `Abd Al-Mota`âl (qu’Allâh lui fasse miséricorde ) enregistra le Coran sur cassettes de sa voix suave selon la transmission de Hafs du lectionnaire de `Âsim. Il interdit l’usage de ses enregistrements à des fins commerciales et souhaita qu’ils soient reproduits et distribués gratuitetement. À ce titre, le site islamophile.org obtint une copie de ces enregistrements rares par l’aimable famille du Sheikh et a le plaisir de les diffuser en exclusivité.
Il commença également à enregistrer le Coran selon d’autres lectionnaires sans avoir l’occasion de mener ce noble effort à son terme. Enfin, il rédigea un ouvrage intitulé Kitâb Ar-Rayâhîn Al-`Atirah Sharh Mukhtasar Al-Fawâ’id Al-Mu`tabarah Fil-Qirâ’ât Ash-Shâdhdhah Lil-Arba`ah Ba`da Al-`Asharah (Livre des basilics parfumés : glose des "Instructions judicieuses dans les quatre lectionnaires singuliers parmi les quatorze").
Son décès : Le Coran était son âme ; Sheikh `Abd Al-Mota`âl le récitait sans cesse, de jour comme de nuit. Il achevait chaque semaine la lecture intégrale du Noble Coran selon l’une des vingt transmissions. Quand en 1992, Allâh voulut le purifier par l’épreuve de la maladie durant les derniers mois de sa vie, il ne cessa de réciter le Noble Coran même pendant les moments les plus douloureux. Pendant ses derniers jours, ses proches s’étonnèrent de voir qu’il récitait le Coran en permanence, malgré les comas dans lesquels il tombait souvent, perdant ainsi tout rapport avec le monde extérieur. Il se taisait puis récitait quelques versets de sourate Al-Baqarah... Il se taisait encore puis récitait quelques versets de sourate Yâsîn. On écoutait parfois quelques versets de sourate Ar-Rahmân et des fois quelques versets de sourate Al-Wâqi`ah... Inconscient de la présence de ses disciples autour de lui, il avait entrepris son voyage vers l’Au-delà avec le Noble Coran. Dans ces moments d’adieu, on l’entendait répéter fréquemment la parole d’Allâh « Et quel Meilleur Exauceur !» [2] ainsi que Sa parole « Et toute chose a auprès de Lui sa juste mesure » [3].
Effectivement toute chose a auprès de Lui sa juste mesure. Qu’Allâh fasse miséricorde à Sheikh `Abd Al-Mota`âl, qu’Il l’agrée, et qu’Il fasse du Noble Coran son intercesseur le Jour du Jugement et une lumière pour lui dans le paradis.
P.-S. : Biographie communiquée à islamophile.org par la famille de Sheikh `Abd Al-Mota`âl Mansûr `Arafah en Égypte. Notes [1] Sourate 15, An-Nahl, Les abeilles, verset 125.
[2] Sourate 37, As-Sâffât, Les rangées, verset 75.
[3] Sourate 13, Ar-Ra`d, Le tonnerre, verset 8.
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