Dans son ouvrage sensé être anti-Tijâni et anti-Ibrahima Niass : "al-Shaykh Ibrahîm Niass äl-Singhâlî Hayâtuhu wa äarâ'ühu wa ta'a lîmuhu" (Cheikh Ibrahîm Niass le Sénégalais: sa vie, ses positions et ses enseignements), 1978, édité à Beyrout par le Dar äl-arabî li äl-tibâ'ati wa äl-nachr wa äl-tawzî'a, Muhammad äl-Tâhir äl-Maygarî n'a pu s'empêcher d'écrire, en page 460 :
Il n'y a aucun doute que Cheikh Ibrahîm Niass-raa) a déjà prouvé, par ce livre (Kitâbu sirri äl-akbar wa äl-nûri äl-abhar : Le livre du plus grand secret et de la lumière la plus éclatante), qu'il est le maître (chef) incontesté des gnostiques de son époque, plus particulièrement dans la Voie (tariqa)Tijâniyya, puisque personne n' a pu apporté quelque chose de semblable à ce qu'il a livré, personne non plus n'a pu rivaliser avec lui dans ce domaine, ni dans la tariqa Tijâniyya ni ailleurs.
Presque tous les disciples tijâni, dans toutes les contrées de la terre, se sont soumis à son autorité, se sont placés sous son magistère spirituel, apprirent de lui et puisèrent de sa science.
Ceci ne s'est pas limité à ses frères noirs, loin s'en faut, mais les hommes de couleur blanche, dont les grands parents furent par ailleurs les maîtres des maîtres du Cheikh lui-même, sont ses plus ardents disciples et par la suite, ceux qui ont le plus profité da sa science : ils le suivirent avec une sincérité totale dans l'obéissance, dans un amour absolu.