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LES DIMENSIONS DE L'ISLAM
05/09/2007 22:59
Les dimensions de la religion sont :
- l'Islam ( Soumission),
-l'Iman ( Foi )
-et l’Ihsân ( Vertu). LES DIMENSIONS DE L'ISLAM
LES DIMENSIONS DE L'ISLAM
Les dimensions de la religion sont :
Chacune de ces dimensions est régie et résumée par la formule :
« Il n'y a de dieu que Dieu, Muhammad est Son Messager ! », qui est la parole noble et pure, la meilleure qu'à jamais prononcée un Prophète p.b.s.e. et le Prophète (S.A.W)
• Pour la dimension (Soumission )Islam :
il s'agit de dire la formule précitée. C'est la proclamation verbale qui doit être suivie d'effets. Il s'agit de mettre en pratique les décrets de cette Parole dans le monde de nos sens terrestres, nâsût.
• Pour la dimension Foi( Imâne) :
il s'agit de savoir qu'il n'y a de dieu que Dieu et que Muhammad est Son Messager.
Ainsi, donc, il s'agit de vivre cette Parole et en avoir une connaissance sensible.
• En dimension Vertu (Ihsâne) :
il ne s'agit plus que d' Allah(swt). On n'a plus à nier «Il n'y a de dieu, .. », ni à affirmer : « ••• que Dieu ». On contemple la pure et nue transcendance divine.
Ainsi donc ces trois dimension sont des stations du point de vue de la religion. Elles s’expliquent et s’éclairent mutuellement d'une part, et d'autre part s'occulte les unes les autres dans leurs rotations continuelles.
1- LA DIMENSION SOUMISSION( al-Islam) La Soumission a pour composantes:
-le Repentir,
-la Droiture
-et la Crainte Pieuse.
1. La Repentance :
Les indicateurs de la repentance sont au nombre de trois. Il s'agit de : a)- La prise de conscience : Le serviteur se rend compte du péché d'ingratitude dont il est coupable vis-à-vis des bienfaits de son Seigneur, dont le plus grand est sa création en être humain et non en pierre, par exemple , hissé au sommet de l'échelle des créatures et anobli par le Divin et Bienfaiteur Créateur. b) Le Regret : Le serviteur décide alors d'abandonner résolument cette attitude et d'être désormais reconnaissant par la louange du seigneur. Cette reconnaissance "louangeant" se traduit par la transformation de ces bienfaits en œuvres Agréées par Le Bienfaiteur.
Le contraire est la négation de ces bienfaits.
c)- La Résolution Ferme:
Il s'agit enfin de prendre la résolution ferme de ne plus jamais revenir sur cette négation des bienfaits du Bienfaiteur Créateur. Aux yeux des soufis, notamment, la repentance est apparue longtemps comme le credo fondamental, le point focal à partir duquel les hautes attitudes de noblesse sont acquises puisqu'il s'agit d'abandonner tout mauvais caractère pour tous les bons caractères.
Il est cependant plus exact de considérer les attitudes possibles selon les trois catégories de personnes précitées. Une définition négative rend plus fidèlement compte de ce qu'est le repentir par rapport aux hommes car tous n'en ont pas conscience.
Ø LES STATIONS ET LE REPENTIR: Au niveau de la masse, du commun des mortels, celui qui ne s'est pas repenti, c'est celui-là qui abandonne les prescriptions sacrées et s'attache aux choses proscrites et illicites. Pour l'élite, le non-repentir consiste en l'abandon des œuvres surérogatoires et en l'attachement aux choses peu aimées. Pour l'élite de l’élite, c'est tout ce qui éloigne de la Présence Divine qui est source de non-repentance.
Les causes en sont généralement la négligence et l'insouciance !
C'est cette dernière repentance qui est la repentance essentielle, véritable. Il s'agit de faire en sorte de ne voir que Dieu(swt). La communion suprême avec Lui, c'est le meurtre du moi, qui engendre l'absence.
Dieu (Glorieux et Exalté), dit: «Repentez-vous devant Votre Seigneur, tuez-vous vous-mêmes, cela est meilleur pour vous auprès de Votre Seigneur » [1]
Il s'agit d'arriver à l'état où l'individu ne se sent point et par conséquent ne se croit nullement auteur à une action, d'un état ou d'une station. Cette attitude sublime est appelée la repentance du repentir. En clair, arriver à s'ignorer, à s'insensibiliser au point de ne sentir qu'on est là à se repentir .
2. La Droiture (al-Istiqâmatu)
C'est la station, l'engagement sur le chemin droit tant sollicité dans les prières7 Il y’ a dix points précis pour spécifier la droiture. Dieu, le Très-Haut, les a dénombrés dans le Coran(8) :
« Venez que je vous récite ce que 'votre seigneur vous a interdit:
1-)Ne Lui associez rien,
2)-Soyez bienfaisants envers vos père et mère,
3)-ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté;
4)-nous vous nourrissons tout comme eux,
5)-N'approchez pas des turpitudes ouvertement ou en cachette,
6)-Ne tuez qu'en toute justice la vie qu'Allah a faite sacrée. Voilà ce qu'Allah vous a recommandé de faire, peut être comprendrez-vous. »
7)-Et n'approchez des biens de l'orphelin que de la plus belle manière ...
8)-Et donnez la juste mesure et le poids en toute justice ... Et quand vous parlez, soyez équitables même s'il s'agit d'un proche parent
9)-Et remplissez votre engagement envers Allah.
10)-Voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa Voie ... »
Ainsi se mettre sur le chemin droit revient à mettre en pratique les dix caractéristiques citées. C'est cela la droiture du commun des mortels.
Pour les élus, la droiture consiste à s'engager dans la Voie droite. Les soufis l’identifient au prophète Muhammad (S.A.W )lui-même. Pour eux, il s'agira ainsi d'être totalement dissous en lui, de l'aimer mieux que soi-même(9), s'imprégner de ses qualités, prier sur lui à chaque respiration.
Pour l'élite de l'élite, la droiture est effective lorsqu'il ne subsiste en l'intéressé aucun caractère qu'il dissimule, ni aucune tradition amorale.
Le Très-Haut dit: « Ceux qui disent notre seigneur est Alla1l, puis se mettent sur la. Voie droite, les anges descendent sur eux: ne soyez pas affligés, mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis. »[2]
3. La Crainte Pieuse, at-Taqwâ
La crainte pieuse se définit comme la mise en pratique des commandements divins et l'abstention de tous les interdits, intérieurement comme extérieurement, secrètement ou publiquement.
La crainte pieuse est plus complète, plus élevée que la droiture car tous les ordres sont nécessaires de même que les interdits. · Pour le commun des mortels elle consiste à suivre tous les commandements sans distinction et à s'abstenir de tous les interdits.
Le Très-Haut a dit: « Craignez Dieu autant que vous pouvez. »,( Cor., 5.64, V.16). · Pour les élus, la crainte pieuse consiste en la mention perpétuelle de Dieu, mention non accompagnée d'oubli, mais ponctuée de' louange reconnaissance pour Ses bienfaits. Elle consiste également à ne jamais Le désapprouver ni se montrer ingrat. Lui obéir sans jamais Lui désobéir.
Le Très-Haut dit: « Ô vous qui croyez, craignez Dieu comme il se doit. ", (Cor., 5.3, V.102). · Pour l'élite de l'élite, la crainte pieuse consiste à ne jamais penser à autre chose que Dieu dans ses réflexions intérieures, ses pensées intimes, ne serait-ce qu'un laps de temps. Rien, hormis Dieu, ne doit occuper le cœur de celui qui est à cette station.
Un connaissant de Dieu a déclaré: "S'il s'était égoutté pour moi un désir autre que Toi dans mes pensées, par mégarde, je me serais alors jugé comme un apostat, « murtad ».
Cette parole, dit le Cheikh Ibrahima Abdallah NIASS (raa) , reflète un état stationnaire pour le connaissant en question, mais une station continue; permanente pour l'Axe Unitif et solitaire, le Représentant de Dieu sur Terre; celui à qui Il a tout confié. Le verset qui le corrobore est celui-là qui spécifie que «Dieu aime les craignants craintifs ».
2 - LES DIMENSION DE LA FOI ( Al-ÎMÂNE)
C'est la deuxième dimension de la religion musulmane.
Sa première composante en est la « véridicité " as-sidq
1. La "Véridicité" as-Sidq :
C'est la bonne œuvre accomplie dans le seul but de plaire à Dieu, en nie de Sa face.
Le Très-Haut a dit: « ... mais la bonté pieuse est pour celui qui croit en Dieu et au jugement dernier "[3] C'est là la" véridicité" du commun des mortels.
Pour les élus, c'est la «véridicité» dans l'amour de l'Essence divine qui la constitue. Cette attitude constituera sa liaison 'wusûl à l'Essence très élevée et cela est mieux ainsi auprès de lui que toute autre chose Il s'agit donc pour l'élu de cette station d'aimer parvenir à l'Essence mieux et plus que toute autre chose existante; que Son Nom lui soit préférable à tout autre nom et que Sa Parole à toute autre parole, ainsi que la satisfaction de l'Essence. Il faut également que les aimés de Dieu lui soient préférables à ses propres aimés. Le Très Haut a dit': « Soyez avec les véridiques. "[4]
Ainsi l'élu de cette station ne peut aimer que ce que Dieu aime ou veut faire exister. Le véridique ne va jamais à l'encontre de ce que Dieu aime car dès qu'il désire quelque chose, Dieu le fait exister. «Telle est la grâce d'Allah, qu'Il donne à qui Il veut. Et Allâh(swt) est Détenteur de l'énorme grâce, »[5]
Pour l'élite de l'élite, la "véridicité" consiste à aimer, affirmer et appuyer tout ce qui a trait à la Présence prophétique de par la Divinité, la connaissance, l'état, la bonne conduite, le droit Haq et tout ce qui est lié à cette Présence. Ceux qui aiment cette station, ce sont les "véridiques".
2. La Purification al-Ikhlâs
« La purification est un des secrets parmi Mes secrets. Je la mets dans le cœur du serviteur que j'aime Moi-même. L'ange ne peut y parvenir pour dénombrer les bonnes actions; le Satan est également impuissant à y avoir accès pour causer un quelconque dégât. ", hadith qudsi.
C'est ainsi que Dieu, Glorieux et Exalté, définit Lui Même la purification, qui est de même racine que pureté.
Et, en réalité, le secret de l'Existence de Dieu, c'est la pureté. C'est pourquoi une Sourate nommée Sa carte d'Identité, la sourate 112, porte ce même nom Ikhlâs . Sa place, son lieu de matérialisation est le cœur.
La purification consiste à mettre en pratique tous les commandements pour Dieu Seul et laisser tous les interdits. Toutes les fois qu'une âme manifeste de l'associationnisme par le désir de paraître, par exemple, de se faire entendre ou de s'émerveiller d'une de ses œuvres elle n'est pas encore purifiée. Et c'est cela la purification de la masse, du commun des mortels.
Quant aux élus, leur purification consiste à œuvrer sans rechercher un profit pour cette œuvre ni craindre une punition ni chercher à s'élever à une station donnée.
Toute œuvre doit être faite en tant qu'acte d'adoration du Divin, sans autre cause, sinon que Dieu est Le Roi Digne d'être adoré et que le serviteur n'a autre chose à faire sinon servir son Roi sur ce qu'Il agrée.
Le serviteur œuvre pour son Seigneur Seul et ne se voit point redevable de Lui en quoi que se soit, tout en contemplant et en portant témoignage de la grande bonté qu'Il a eue en sa faveur. Cette contemplation amène à voir Ses œuvres, de Lui vers le serviteur qui comprend ainsi que c'est Dieu qui lui assigne le rôle d'acteur positif œuvrant pour le bien. Ce don pur l'amène ainsi à retourner rendre à son Véritable Propriétaire la Bonté.
Pour l'élite de l'élite, la purification consiste :
à extirper tout ce qui n'est pas Dieu dans la relation de service travail qui le lie à l'Être Vrai. Dans cette optique, même le moi du serviteur, son âme, est régi par la relation d'altérité par rapport à Dieu et est par conséquent écartée de ce rapport. C'est ainsi qu'il verra et comprendra que l'œuvre vient de Dieu et retourne à Lui, qu'il n'y est nullement actant ni acteur; ni initiateur ni terme. « Dieu aime ceux qui purifient leurs actes. »[6]
3. La Quiétude( at-Tumâ' ninatu ):
Cela est lorsque le cœur a la tranquillité suprême par rapport à Dieu, en Dieu, se suffisant de Lui et ayant une foi ferme en Lui. Cette station est d'ailleurs vérifiée réellement lorsque le cœur l'intellect transcendant est exempt, lavé de tout souci ou intérêt pour l'âme ou pour ce qui lui nuit. Bien plus, le serviteur arrivé à cette station occulte son âme et se repent devant Dieu, s'en remettant entièrement à Lui, disant par la langue de l'état qu'il vit: «Ô Allah, c'est à Toi que je m'en remets entièrement. »
La quiétude n'est que pour les élites, elle ne concerne pas le commun des mortels qui ne peut en bénéficier au niveau de sa station. C'est là un fait caractéristique qui montre, appliqué à une société ou à une civilisation, par exemple, pourquoi il y a « crise». La quiétude engendre le développement véritable, celui des qualités intrinsèques enfouies dans tout être humain. Or ces qualités ne peuvent émerger que dans le cadre d'une relation avec le Divin. Si le cœur de la majorité des membres d'une communauté donnée a cette quiétude, la conséquence en sera un bien-être autrement supérieur à la quête purement matérielle qui a cours dans ce qui est appelé mondialisation, par exemple, pour toucher quelque chose de directement vérifiable. On raconte, à ce titre, l'histoire de l'occidental qui s'était rendu à Médine du temps de la Khilâfa la lieutenance de ‘Umar Ibn Al Khattab, qu'il dépassa dormant sous un arbre, à l'entrée de la ville. Après information, il retrouva le Calife lieutenant du Prophète saw - qui s'était transformé en pâtre de troupeaux en divagation dont il se sentait plus responsable que le propriétaire- et s'étonna de cette quiétude qui faisait tant défaut chez lui.
En ce qui concerne l'élite de l'élite, les intellects éclairés la quiétude consiste en leur connaissance bien établie que rien n'existe en dehors de Dieu, il est Le Seul Existant. Ainsi ils savent que nul n'est là à donner ou empêcher, faire et défaire, etc., sinon Lui. Toute manifestation émane de Lui, et retourne à Lui. Cet intellect éclairé, plein de cette certitude, est détenteur de la quiétude vraie. C'est à lui qu'il est dit: «Ô âme quiète apaisée , retourne vers ton seigneur, agréante et agréée ».[7]
3 - LA DIMENSION VERTU (al-Ihsân)
C'est la station de l'embellissement, de la magnification des œuvres. Ses composantes sont:
-la contemplation (almurâqabatu) ,
- le témoignage (al-muchâhadatu)
-et la connaissance( al-ma'rifatu ).
1. LA CONTEMPLATION (al-Murâqabatu )
La contemplation consiste en l'actualisation permanente de la Présence et de la Compagnie de Dieu. Dans le même temps, le serviteur a la certitude de l'effectivité de la contemplation par le Divin de tout ce qui le concerne sans aucune exception. Lorsque cette certitude du contrôle permanent du Divin de tous ses faits et gestes, états et pensées, s'institue et s'enracine en lui pour de bon, le serviteur arrive à tout contempler avec l'œil sensible', ésotérique qui, lui, met un mince voile entre l'objet qu'il observe et son essence interne. Il en arrive à une compréhension liée au goût interne de ce qu'il saisit ainsi. C'est cela qui donne la connaissance substantielle, purifiée de toute incompréhension. Parvenir à Dieu, puis à son Prophète (saw ), implique, dans le vécu quotidien de cette expérience, l'auto établissement d'un mince voile entre le sujet et tout ce qu'il contemple. La cause de cette nécessité est que la sensation de cette première composante fait penser à l'existence de la multiplicité. Or Seul l'Unique se profile derrière toutes les diversités contemplées.
Le discours de celui qui est à celui station fait penser à ceux qui n'ont pas la haute science de la distinction: Du discernement entre plusieurs états et stations qu'il est parvenu à Dieu; qu'il est relié, or il n'en est encore rien. Du fait de l'expérience concrète ql1'il a maintenant, contemplant la Vérité derrière un, voile, ses connaissances ne sont plus théoriques mais sensibles, bien que cela ne soit pas encore la contemplation témoignant.
C'est là la contemplation des élus avant la contemplation réelle qui conduit au témoignage. La contemplation qui a lieu après témoignage est celle de l'élite de l'élite. Cette station est la plus élevée parmi les stations des aspirants car il s'agit de voir, d'appréhender Dieu en toute chose: par tous les sens, et c'est cela le fruit t de la connaissance de Dieu.
2. LE TÉMOIGNAGE( al-Muchâhadatu)
Il s'agit, ici, de la vision contemplative de la Vérité par la vérité en face sans aucun doute: sans supposition ni aveuglement jusqu'à ce qu'il ne demeure que la Vérité dans en la Vérité. Si, d'aventure, il demeure en le serviteur un cheveu en pour lequel il ne contemple pas la Vérité, c'est qu'il n'a pas encore atteint cette station, car à ce niveau tout est vu dans sa réalité réelle, c'est-à-dire appartenant au Tout, à la Totalité Divine.
Ainsi donc, il lui est nécessaire de «s'éteindre », de s'infinitiser, ainsi que toute autre chose et tout couple d'alternants jusqu'à ce que rien ne subsiste sinon l'Un. C'est le moment où la langue de son état dit: «Rien ne subsiste, s'éternise sinon Dieu, il n'y a rien en dehors de Lui. Rien n'est relié ni séparé ni détaché, tout est Unité de l'Un ».
C'est ainsi, donc, que disparaissent le Nom, la forme, la créature rasm , le nombre délimité, l'espace, rien ne subsiste. C'est cela la vision globale substantielle sans les accidents, sans la dimension ou la subdivision en éléments dénombrables, sans contemplation, sans début ni fin, ni liaison, ni séparation, ni de remémorant, ni remémoré, ni remémoration. Il ne demeure que cela: « Est venue la Vérité Dieu , s'en est allé le vain car le vain est voué au dépérissement continuel, tandis que la Vérité s'instaure et de plus en plus, éternellement »[8]. Et cela depuis le commencement, lorsque le Prophète saw est venu. Et depuis, le vain ne fait que péricliter. C'est cela le plus bas niveau, la plus basse station qu'atteint celui qui a obtenu l'Ouverture à Dieu.
Avant cela, il y a non pas l'Ouverture mais la porte de la Connaissance.
Ainsi tout connaissant dispose nécessairement de l'Ouverture; Dieu lui a fait connaître. Car celui qui appréhende et cerne clairement l'existence indissociable, unitive de Dieu partout, est par-là ouvert à la connaissance de tout. Par conséquent, tout connaissant de par Dieu est détenteur de l'Ouverture mais non l'inverse. Certains ont en effet l'Ouverture sans pour autant être des connaissant.
3. LA CONNAISSANCE (al-ma'rifatu )
La connaissance consiste en l'enracinement, la persistance de l'esprit dans la Présence contemplative ainsi que l'extinction totale et la subsistance en Dieu. Pour les gnostiques, le connaissant est celui qui voit Dieu en tous les êtres. Pour le Cheikh Al Islam, le Cheikh Ibrahima Abdallah NIASS (raa) , le connaissant est celui qui s'est éteint dans l'essence divine une fois, qui s'est éteint deux, voire trois fois, dans la Forme divine, et qui s'est encore éteint dans le Nom Divin, qui, enfin, «existence» ramène le Réel dans les trois Vérités essentielles et les noms dans le Nom.
Ceci est la station en dehors de laquelle il n'y a que des difficultés, dit-il, ou, selon sa propre expression, « éclatement des foies ».
Il ajoute que cette station ne s'obtient pas par dépense de biens, de dons ni d'enfants.
C'est, dit-il, la miséricorde divine seule qui fait accéder à ce salut suprême.
Le détenteur de cette station est un hypersensible qui est ouvert, par ses sens, à toutes les manifestations de Dieu dans sa Divinité. Il agrée, ainsi, l'ensemble de Ses décrets dans leurs déroulements sur les êtres. Or celui qui agrée l'ensemble des décrets divins se trouve par-là même dans le paradis, car Dieu n'a jamais cessé de faire ce qui Lui plaît. Et c'est d'ailleurs à ce moment - et à ce seulement - qu'il est, lui aussi, agréé et il est dit à son âme: «Ô toi, âme apaisée, retourne 'vers Ton seigneur, entre parmi Mes serviteurs, entre dans Mon paradis. »[9]
Pour chacune des trois dimensions de la religion, Islam, Imân et l’Ihsân, il y’a des maîtres initiateurs, capables de guider l'aspirant pour le mener à bon port. Il y a également des Maîtres Complets, c'est-à-dire qui sont à la fois spécialistes des trois dimensions. Ce sont les meilleurs car ils appréhendent seuls toutes les relations qui existent entre les différents niveaux.
En résumé : La connaissance est ainsi donc la dernière composante de la religion. La première en était la repentance.
Il importe cependant de comprendre que la repentance est meilleure et supérieure à la connaissance, car elle en est le fruit.
La véritable répentance: c'est l'absence de répentance, qui n'est possible qu'avec la connaissance de Dieu. Seul le connaissant peut se repentir de sa repentance.
C'est à cause de cela, dit le Serviteur de la Présence Divine le Cheikh Ibrahima Abdallah NIASS( raa) , que notre Maître et Sceau Ahmad at- Tijâni (raa) a dit:
«Par Dieu, dont il n'y a de dieu que Lui, je n'ai pas atteint la station de la Repentance. »
Ce qui revient à dire qu'il est un repentant de ce qu'il se voit il se sent alors qu'il devrait s'éteindre en se repentant. Le serviteur qui se voit en train de se repentir n'a pas encore atteint cette station.
Ainsi, en résumé, la vraie soumission, c'est de dire qu’ « il n’y a de dieu que Dieu, Muhammad est son Messager », sa mise en œuvre ouvre à la Foi où l’on sait alors qu’ « il n’y a de dieu que Dieu que Muhammad est son Messager»
Ce savoir ouvre sur la Vertu où l'on contemple la Beauté divine dans sa nue transcendance, ce qui fait dire: Allah! Appréhender cela est le lot des savants seuls. C'est à -dire ceux dont les intellects transcendant, les Cœur fonctionnent Comme il se doit. Les composantes sont au nombre de neuf et elles renvoient aux neuf présences qui, elles mêmes, ne sont, en réalité, qu'une Seule Présence parce qu'en entrant dans la Présence Primordiale, l'aspirant a obtenu le fruit de sa quête de Dieu, du Prophète PSL et du Saint ra .
De même, en se reliant à la Présence Mohammadienne ainsi qu'à celle Ahmadienne, l'aspirant a obtenu ce qu'il cherchait. Les Présences deviennent neuf, c'est-à-dire trois, trois fois, comme les stations les composantes .
La Présence du Sceau de la Sainteté, le Cheikh Ahmad at- Tijâni(raa) , est la composante de la station de l'Islam.
La Présence du Prophète Muhammad (saw) est la composante de la station de la Foi.
La Présence de Dieu (Glorieux et Exalté )est la composante de la station de la Vertu.
Le Coran nous dit: «Ton Seigneur est la limite Suprême ». [10]
La repentance vraie est celle qu'on effectue du fait de s'être senti se repentant car «Dieu est Le Repentant l'accueillant au repentir dont la miséricorde s'étend à ceux qu'Il choisit. »
La vraie droiture est celle qu'on effectue après son extinction tutelle et où il ne subsiste que le Seul Étant.
" Dieu juge ce qu’il désire comme IL le désire. "[11]
La crainte vraie consiste en l'élimination de son cœur, l'intellect éclairé de toute pensée, pour toujours, parce que «Dieu est la Vérité. »[12]La « Véridicité., Vraie consiste à singulariser sa quête en direction de Dieu Seul car « Toute chose est vouée à la disparition sinon sa face ; son existence. » ", [13] La purification vraie consiste à voir que la véritable origine de l’œuvre. Son point de départ et d'arrivée sont en Dieu car « A Lui, ce qui est dans les cieux et sur terre, venant dans sa totalité de Lui [14]- car en vérité c'est à Dieu que retournent les choses [15]A. Lui la Royauté et la Louange. »
La quiétude vraie consiste à ne point vouloir l'effacement de ce qui existe déjà ou l'arrivée à l'existence de ce qui ne l'est pas encore car " Dieu sait et vous ne savez pas"[16]-, il ne Lui sera pas demandé de compte sur ce qu'Il fait. La contemplation vraie consiste à avoir Dieu. Dans son cœur continuellement car « Ton Seigneur est Le Contemplé Qui détient tout et veille il ce que toute chose corresponde à sa statio1l véritable. »
« Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne réciteras aucun passage du Coran, vous n'accomplirez aucun acte sans que Nous ne soyons Témoin au moment où vous l'entreprendrez. » [17]
«Nous savons ce qui le mal conseille en soufflant dans sa poitrine . Nous sommes plus Proche de lui que sa veine jugulaire... et il n'y aura de conversation en aparté entre trois sans qu'Il ne soit leur quatrième, Dieu connaît le contenu des poitrines »[18]
Le Témoignant vrai est la vision de la Vérité par contemplation. « Où que vous vous tourniez, là a l'Être de Dieu. » [19]
La connaissance vraie est le témoignage de la complétude de l'essence divine car «Rien n’est à Lui ressembler. »[20]
C’est ainsi que le Serviteur de la Présence Divine conclut l'examen du concept religion qui est ainsi clairement défini en vue d'une pratique consciente et efficiente.
Ce point de vue doctrinal montre clairement qui sont les patrons de cette Voie qui est charnière en ce qu'elle restitue à la religion sa pureté originelle. Elle fait « mourir avant de mourir », appliquant ainsi la directive clef du Prophète Muhammad saw qui, par ailleurs, était et est préoccupé par sa Communauté plus que toute autre chose. Lors, il manifestait tellement son souci que Dieu, Qui est prompt à le satisfaire, lui dit: « Ton Seigneur te pourvoira en dons jusqu'à ce que tu sois satisfait. »,[21] et « La fin graduelle est meilleure que le début. »[22]
Par conséquent, les manifestations positives, après lui, ne sont que ses propres manifestations. Notes:
[1] - Cor., S.2, V.54. 7 Cf cor., S.VI , v.151, 152, 153 8 Cf.Cor., S.VI , V.151 ? 152? 153 9 Principe énoncé par le prophète psl lui-même et dont l’utilité d’ordre pratique. [2] Cor., S.41, V.30. [3] Cor., S.2, V.177. [4] Cor, S 9, V.119 [5] Cor., S.62, V4 [6] Cor., S.9, V.108. [7] Cor 89 V.27,28 [8] Cor., S.17, V.51 [9] Cor., 5.89, \1.27,28,29,30. [10] Cor, S.53, V.42. [11] Cor., S.5, V. 1. [12] Cor, S.22, V.62. [13] Cor., S.28, \1.88. [14] Cor, S.45, V.13 [15] Cor S.42, V.53 [16] Cor S.16, V.74 [17] Cor 5.10, V.61 [18] Cor, 5.50, V.16; 5.57, V.7. [19] Cor, S.2, V.148. [20] Cor., S.42, V. II [21] Cor., S.95, V.5 [22] Cor., S.93, V.4.
il faut passer par cesdimensions pour être un musulman au vrai sens du terme
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Etre Tijane ,est-ce du shirk ?(suite)
05/09/2007 21:49
Astoug ,
je te prie de ne pas donner de l'importance à leurs paroles !
ils sont ignorant et ne veulent même comprendre!
ce sont eux que l'on appelle dans le coran : "summun bukmun 'umyun". Allâh(swt) dit que faire des "istighfaar" ou des "salât alan nabiyi" (saw) ou des "haylala" c'est du chirk alors que c'est DIEU qui a donné l'ordre à tous les musulmans ?
celui-là n'est pas digne d'être un musulman !
wa salam
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Etre Tijane ,est-ce du shirk ?
05/09/2007 21:43
Auteur: kassim.eveuns
Salam,
Tu as deux problèmes kassim: 1)- tu es jeune et ignorant et veux prendre la place des savants 2)- tu es jeune malhonnête parce que tu ne reconnais même pas quand tu as tort.
Décidement, il fait pas bon d'être jeune avec toi thierno?
Je l'affirme tu te sers peut-etre de mon age pour te dire que je suis ignorant voire peut-etre pretentieux de te contredire, mais je suis certain de ce que je dis .
Le prophete (pbsl )avait dit.
"Celui qui innovera dans notre religion des choses qui n'en font pas partie l'acte sera rejeté".
le prophète(saw) a dit dans le sermon du vendredi :
" La parole la plus véridique est celle d'Allah(swt), la meilleur guidée est la guidée de Mouhammad(saw), les pires des choses sont les nouveautés dans la religion , toute nouveauté dans la religion est une innovation, toute innovation est un égarement, et tous les égarements mènent au Feu." Dans le sahih de mouslim du hadith de Jabir ibn 'Abdallah.
Quant à ta tarika lis cela:
Les paroles de "kufr" de Ahmad Tijani ainsi que les pratiques de "shirk", comme rapportés dans les sources des Tijanis:
Dans sa critique sur La Tariqah Tijaniyyah, « al-Anwaar Ar-Rahmaniyyah » .Le Shaikh Yusuf al-Afriqi écrit:
« Toute personne qui pratique des actes d& 8217;adoration autres que ceux apportés par le Prophète saw fait sans aucun doutes parties des sectes condamnées à l& 8217;enfer ».
Ceci est confirmé par ce message du Prophète (s.a.w )à ses Compagnons:
« Ma nation se divisera en 73 sectes, toutes iront en enfer sauf une ». Les Compagnons ont demandé « Quel est la secte sauvée ?». Il saw a répondu « Ceux qui adhère à ma Sunna et celle de mes Compagnons » Ahmad-Abu Dawud
Le livret de Shaikh al-Afriqi livre les croyances suivantes, citées des écritures principales de l& 8217;ordre d'al-Tijaniyyah, avec ses commentaires valables:
« Ils affirment que leur Wird dhikr à répéter était gardé secret par le Messager d'Allah (s.a.w) , qui ne l'a enseigner à aucun de ses Compagnons, sachant que le moment n'était pas encore venu pour le rendre publique, et ni la personne qui devait le rendre publique n'était en vie ». at-Tijani,
Le wird en question se compose de trois lignes, mal construites grammaticalement:
« O Allah, prie sur notre maître Muhammad, celui qui ouvre le verrouillé, l' âme de ce qui nous a précédé, le défenseur de la vérité par la vérité, le guide de ton droit chemin, ainsi que sur sa famille avec l'estimation et le grand honneur qui lui sied ».
En affirmant que le Prophète (saw) a gardé ce Wird secret et ne l'a pas enseigné à ses Compagnons, Ahmad At-Tijani, chef de l'ordre Tijaniya réfute les paroles d'Allah (swt):
« O Messager ! transmet au gens ce qui t'a été révélé de la part de ton seigneur, et si tu ne le fait pas , alors tu n'auras pas transmis le message »
L'Imam Malik a dit :
« Celui qui introduit une Bida dans la religion et pense que c'est une bonne chose, affirme par cela que le Prophète (saw )a faillit dans la transmission du message divin. Al-Albani dans « As_Silsilah »
Le Prophète (saw )a dit à ses Compagnons :
« Celui qui vivra assez longtemps , verra beaucoup de différences. Adhérez à ma Sunna et la Sunna des Califes bien guidés ; Accrochez- vous y et méfiez vous des innovations en matière religieuse . Vraiment, toute innovation est une Bida et toute Bida est un égarement, et tout égarement conduit au feu ». Abu Dawud-An-Nissai .
Dire que le Prophète (saw )n'a pas transmis le message est un acte de mécréance selon l'unanimité des savants. En s'identifiant comme la personne par laquelle ce Wird a été rendu publique, at-Tijani se place au dessus de Abu Bakr As-Siddiq, le meilleur des hommes après les Prophètes et Messagers. C'est une arrogance et une apostasie.
De plus A-Tijani affirme :
« Une simple récitation du Wird , qui s'appelle Salatul-Fatihi, est équivalente à toute louange qui a eu lieu dans l'univers, et à tout Dhikr et toute supplication majeur ou mineur, et est égal à 6000 récitations du Qur'an ». p96
C'est de l'apostasie et une impiété, et toute personne qui ne renie pas cela est un apostat.
Y a-t-il quelque chose de meilleur que le Qur'an? La personne qui a forgé un tel mensonge n'a pas connu Muhammad (s.a.w ), ni son message, ou la raison de sa mission. Allah le glorieux indique:
« Vraiment, ceux qui forgent des mensonges contre Allah ne prospéreront pas. » [ 16 : 116 ].
Le Prophète (saw) a dit:
« La meilleure parole que j'ai prononcé, et les prophètes avant moi, est « La illaaha ilAllah », Il n'y de divinité digne d'adoration en dehors d'ALLAH
Il est clair que at-Tijani veut éloigner les musulmans de la lecture et de l'étude du Qur'an.
a suivre inshAllah.
Reponse:
Auteur: thierno42
je vais résumer la réponse à toutes tes interrogations puisque tu n'es pas intelligent !
concernant l'innovation dont tu parles , sache que tout ce qui est pratiqué dans la noble et bénieTariqatou Tijânî est tiré du saint coran donc pas innové. Le mot Tariqah même est dans le coran "sourate les jinn":
"wa an law staqâmû ala tariqati la asqaynâhum mâ'an ghadaqâ"
Ensuite la Tariqatou Tijaniyya n'est rien d'autre que :
-istighfâr
-salatou alan nabiyi (saw)
- la ilaha illal lah :
Qu'est qui est innové dans cela? dis -moi?
Toutes ces litanies sont ordonnées par DIEU (swt) ,Maître suprême de l'univers !
DIEU a donné l'ordre verbe conjugué à l'impératif à tous les muslmans de se repentir (sourate nouh anistaghfiru rabbakum innahu kaana ghaffâran... ) de faire des salâtu alan nbiyi (saw):
" innal laha wa mala'ikatahu yussallûna ala nabiyi yâ ayyuhal lezhîna âmanû sallû aleyhi wa sallimû tasliman "
et de dire :"la ilaha illa lah".
Comme l'autorise d'ailleurs le prophète Mouhammad (saw) à travers plusieurs hadith authentiques. (cf kitâbu zhikr tâj al jâmi fii ahâdîthu nabiyi (saw) . etc... Pour ce qui est de la Tariqatou Tijaniyya elle même ton kafir de sheyk n'a rien compris dans ces critiques.
Il croit que quand on dit que le prophète (saw) a gardé le wird pour les générations futures c'est une abberration. Alors que tout est dans le coran chaque jour on découvre de nouvelles connaissances qui étaient déjà dans ce livre saint. C'est la dedans que DIEU lui même garde ses secrets pour les donner à qui Il veut et IL veut. je m'arrête la parce que j'ai du boulot. mais la discussion continue wa salam
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ESSAI A LA TRADUCTION DES OUVRAGES DE CHEIKH AL ISLAM ELHADJI IBRAHIMA NIASS (r.a.)
05/09/2007 21:19
CHEIKH AL ISLAM EL HADJI IBRAHIMA NIASS |
ESSAI A LA TRADUCTION DES OUVRAGES DE CHEIKH AL ISLAM ELHADJI IBRAHIMA NIASS (r.a.)
DEDICACE
Je dédie cette traduction à mon maître et bienfaiteur, le professeur Ibrahim Mahmoud DIOP, l’universel homme de savoir . Soutien généreux et vivificateur incontesté de l’image, ainsi que de la mission de Baye NIASS(raa), dont il a été le compagnon, dans les moments les plus chauds de la destinée de ce pôle incomparable.
Aux premières lueurs de l’an Deux mille, sur recommandation de Cheikh Ahmad Tîdjâni Ibrahim NIASS, le fils du Dragon aux qualités infinies , à qui j’avais montré le début de mes travaux sur Baye, je remis, entre autres, le manuscrit de cette traduction à notre bien aimé et vaillant professeur, qui, bien des mois après, me dis, lors d’une visite que je lui fis, ces mots : « Je pense que les traductions ont le Feu Vert. » Fin de citation.
Je contactai alors un haut responsable qui me promit d’éditer ce livre. Je revins en parler à mon maître choisi, le professeur Barham DIOP en l’occurrence, qui eut dans son salon une conversation avec l’homme dont il est question, afin de dissiper les doutes que ce dernier avait pu avoir quant à ma personnalité, de même qu’au bien fondé de mes dires.
Le professeur me conseilla donc d’aller lui porter le manuscrit, ce que je fis. Malheureusement, depuis ce jour, le livre n’a pas été édité et, pourtant, il dormait tout au fond des tiroirs d’une imprimerie, pour la simple et bien fondée raison que les frais nécessaires à l’impression n’avaient pas été contractés. Je déplore et regrette que cette édition de la traduction du premier voyage de Cheikh Ibrahim ait été de conception purement artisanale par manque de moyens.
Mais, bien sûr, comme tout début est difficile et que je ne veux plus en aucun cas importuner le professeur Barham DIOP qui avait, en l’an Deux mille deux financé l’édition de mon premier ouvrage « Le Soleil du couchant », un recueil de poésie à l’honneur de Cheikh Ibrahima NIASS (r.a.), je ne peux m’empêcher d’œuvrer avec les moyens du bord.
Comme l’ont dit deux hommes dont le premier est sans conteste le joyau du monde et l’autre un des plus beaux esprits de France, je cite : « L’action vaut par l’intention. » Et puis… « Un tiens, vaut mieux que deux tu l’auras. » Car, « L’un est sûr, l’autre ne l’est pas. » Fun de citation.
Je remercie Oustaze Jim Guéye qui par son érudition et sa parfaite connaissance des ouvrages de Baye Niass a pu m’être d’un concours inestimable, par le sérieux du travail fourni.
Pour terminer, je m’excuse de toute imperfection que pourrait contenir ce livre et je demande qu’elle me soit pardonnée en regard de ce que seul le désir de contribuer à ce qui me semble un acte noble, motive ce travail.
PREMIER VOYAGE A LA MECQUE
AU NOM DE DIEU LE CLEMENT, LE MISERICORDIEUX.
Qu’Allah accorde l’ensemble de ses bénédictions à notre prophète Mouhammad qui ouvrit ; compléta et guida, ainsi qu’à sa famille salutations dignes de son mérite et de sa haute valeur.
Cela dit, ceci est un abrégé de propos restreints mais de très grande importance, concernant le voyage d’un humble serviteur d’Allah dont l’unique désir est d’accéder à la proximité divine ; d’un fils du cheikh Elhadji Abdallah NIASS, Ibrahima, un serviteur constamment ébloui par les beautés d’Allah.
Ce voyage se fit en l’an mille trois cent cinquante cinq de l’hégire, soit en mille neuf cent trente Sept. Je n’y ai toutefois de mon cru rien ajouté et n’ai rapporté la relation des faits que comme ils se passèrent réellement pendant ce voyage, sans rien approfondir de celui-ci.
Il m’eut, si je l’eusse voulu, été possible et facile d‘expliquer ici la relation de chacune de mes actions dans ce voyage, par rapport à l’enseignement traditionnel du prophète Mouhammad (SAW).
Il va s’en dire que dans toutes mes actions, mon seul guide demeure être une fidélité constante aux lois d’Allah. Ce fut donc un quinze du mois de ramadan de l’année suscitée que me vint la solide décision d’aller visiter les lieux très saints de l’islam, d’y accomplir les rites du pèlerinage et d’y joindre mon cœur à celui de l’être humain le plus grand et le plus honorable qui fut jamais, le prophète Mouhammad (SAW).
Lorsque me vint cette solide décision, la première chose que je fis, fus de m’entretenir avec ma mère, mes parents et avec mes amis.
Je rédigeai ensuite mon testament pour lequel je cherchai des témoins payai toutes mes dettes, laissant aussi à ma famille une subsistance largement suffisante pour le temps que durerai mon voyage et pris avec moi tout l’argent nécessaire à ce voyage, après avoir effectué toutes les aumônes qu’il m’était dû de faire. J’allai ensuite trouver les autorités et m'acquittai de toutes les transactions qui me furent par eux-mêmes imposées. Je fis alors une prière surérogatoire de deux rakkâs, un Jeudi neuvième jour de la korité, dont à la première rakkâ je récitai la prière de l’ouverture (Al-fatiha) ainsi que la sourate des infidèles (Al-kâfiroune) et, à la deuxième, la sourate de l’ouverture et celle du monothéisme pur (Al-ikhlâs), bien qu’une autre version de la tradition préconisât aussi la récitation, dans cette prière, de la sourate de l’aurore (Al-falaqi) ainsi que de celle des hommes (An-nâssi). Je prononçai le salut final et je récitai le verset du trône (Al-koursiyyi) plus la sourate des qoreych (Al-qoreychine).
Puis je fis la prière suivante : « Mon seigneur, en toi je recherche le soutien et un appui véritable. Oh mon Dieu ! Facilement, exauce tous mes vœux facilite ma marche et accorde moi dans tout le bien que je souhaite obtenir, une grande abondance. En bien pour moi, seigneur, transforme tout mal. Ma poitrine, oh seigneur élargis et toutes mes affaires accomplis. Je te supplie de tout mal me garder et me confie à toi. Je te confie ma foi mes proches mes amis et tout ce de toi me provient, dans ce monde -ci et dans l’autre. Garde nous tous oh seigneur, de tout mal. »
Et après que j’eus récité la Fatiha et la prière de l’ouverture (Salatoul fatihi), je me levai alors et je dis :
« Oh seigneur, vers toi je me tourne et à toi je m’accroche.
Eloigne de moi tous les obstacles à ma dévotion et donne- moi ,oh !mon Dieu la crainte de toi-même.
Pardonne mes péchés et rends- moi juste, toujours et donne- moi la paix de l’esprit. »
C’est après avoir terminé que je pris congé de tous mes gens, proches et voisins, après leur avoir enjoint de prier pour moi, et je priai pour eux en disant :
« Je vous confie à Dieu qui ne porte préjudice, jamais, à ce qu’on lui confie ! »
Après que mon valeureux et très saint frère rayonnant, Cheikh El hadji Abî Bakr fils de Cheikh El hadji Abdallah ainsi qu’un autre d’entre mes frères, lune de clarté et saint érudit de grande valeur, El hadji Mouhammad Zeynabou m’eurent fait leurs recommandations, je montai alors sur mon cheval et je dis :
« Gloire à Dieu qui nous a assujetti ces bêtes, ce que sans lui nous n’eussions jamais pu faire. Nous sommes enclins à nous tourner vers Dieu. »
Après cela je dis : « Louanges à Dieu ! » Trois fois
et puis : « Dieu est grand ! » Trois fois.
Je récitai alors : « Je suis, seigneur, injuste envers moi-même. Efface mes péchés car nul autre que toi ne le peux faire. Accorde- moi la crainte de toi par ta bonté et de faire des œuvres agréées. Oh seigneur, rend ce voyage pour moi aisé et raccourcis- en le chemin. Oh mon Dieu, tu es notre compagnon dans ce voyage et celui que nous avons auprès de nos familles laissées et qui nous y attend ! Je me réfugie auprès de toi contre toutes les difficultés éventuelles de ce voyage, contre le mauvais œil et les revers, pour moi, ma famille et pour mes biens. »
Et toujours conscient de la diversité des hadiths concernant ce type de prière, je continuai :
« Oh mon Dieu, tu es le compagnon suprême dans ce voyage et le seul qui reste à la maison. Je m’en remets à toi pour ce qui est des difficultés éventuelles du voyage et des revers de fortune, des peines successives ; des prières de l'opprimé et du mauvais œil sur ma famille et sur mes biens. »
Arrivé à la gare, ou je devais m’embarquer sur un train du nom de Bâboor via Dakar, j’y trouvai une foule de disciples d’amis et de sympathisants, tous présents pour assister à mon départ. Il y avait là une multitude de gens dont le nombre, de Dieu seul était connu qui les y rassembla. Je pris alors congé d’eux tous et je dis :
« Il n’y a de roi suprême qu’Allah ! »
A quoi ils répondirent :
« Mouhammad est le plus grand des prophètes d’Allah ! » Trois fois
pour chacun d’entre nous, et je montai dans le train .où je récitai cette formule :
« Je vais et arrive sur le nom d’Allah. Mon seigneur est en vérité absoluteur et miséricordieux. »
« Nous ne pouvons louer Allah à sa véritable valeur, à sa réelle grandeur. »
J’étais, dans ce voyage sacré, accompagné par le plus méritant parmi mes véridiques disciples, à l’affection profonde et sincère, un très grand connaissant d’Allah, réel possesseur des grands secrets de la voie de Cheikh Ahmed Tîjanî, El hadji Mâ Abdou fils de seydi Cheikh Ahmed Bakar (R.A), et par un autre saint homme de chez mon père et grand connaissant, El hadji Lamine Sankharé fils d’Abû Bakri (RA).
Le train s’ébranla en direction de Dakar où nous arrivâmes l’après midi à l’heure de la prière d’Al Asr et trouvâmes El hadji Omar Kane accompagné de tous les disciples Dakarois venus à la gare nous accueillir.
Nous descendîmes donc du train et allâmes tous ensemble visiter sa mosquée. Nous y fumes longtemps après l’accueil chaleureux que l’on nous y fit, honorés dans le plus profond respect et l’on s’y employa à nous y apporter le plus de confort possible et de sécurité, à Dakar même et pour le reste de notre voyage. Nous établîmes ensuite le contact avec les dirigeants du gouvernement qui s’employèrent à s’occuper de nos papiers de la plus diligente façon et beaucoup plus que de coutume en pareil cas. Nous les remercions en cette occasion de leur grande disponibilité.
Ce fut un Mercredi quinze du mois de korité soit le Trente décembre mille neuf cent trente cinq que sur un bateau nous embarquâmes du nom de Canada. Une fois dans ce bateau nous récitâmes :
« Wa qâla irkabô fîhâ Bissmillâhi Madjrâhâ wa moursâhâ inna rabbî la khafôroune Rrahîmoune » littéralement : « Je vais et reviens sur le nom d’Allah mon seigneur en vérité est absoluteur et très miséricordieux. »
Et puis : « Wa mâ qadrallâhou haqqa qadrihî » (c'est-à-dire : Le mérite que l’on doit accorder à DIEU ne l’est pas.) Là je dis adieu à mon frère et successeur réel de mon vénérable père, notre guide El hadji Abû Bakar et à la beauté rayonnante qui embellit toute notre famille, notre joie suprême à tous, fiel de nos ennemis et grand gnostique maître, El hadji Mouhammad Zeynabou et aussi à nos parents, à nos amis, ainsi qu’à quelques disciples qui tous pleuraient à la pensée qu’ils allaient bientôt, pour quelque temps se séparer de nous. Beaucoup plus qu’une nuée, au point de me faire moi-même verser des larmes, à tel point, dis-je, que mon éloquence jusque là muette me força à chanter disant : « Moi-même, j’allai pleurer si vous ne l’aviez fait. »
Après la prière de l »après-midi, (Al-Zouhr), le bateau quitta la rade du port de Dakar et vogua sur l’océan vers Darou Baïdâ au Maroc. Une prière à ce moment là me fut insinuée. Je récitai :
« Louanges à toi ô seigneur sublime ! Sans mes compagnons, je vais, qui s’en sont de leur côté allés et vers toi je me dirige. A toi toute félicité, toute richesse ! Exauce- moi ô seigneur, toi, l’entendant et l’omniscient. »
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Faire partie d'une Tariqa,est-ce du shirk ?
05/09/2007 20:51
Auteur: kassim.eveuns
salam,
Thierno ,tu ne me leurres pas avec tes paroles et ta maitrise de l'arabe ne fais pas de toi un guide pour autant .
Je connais très bien toutes ces tarikas et je repéterai ces paroles qui disent que parmi les plus grandes causes qui font tomber dans le shirk ,c'est l'exagération à l'egard des pieux,parmi les grands plus grandes causes qui font tomber dans le shirk l'exagération à l'egard des pieux!! car le premier shirk qui apparut sur terre apparut après celà , le peuple de Noé qu'a t'il fait?? il y avait parmi eux des gens pieux tel que "wad suwa" et "nasr" et "inb abbas" a confirmé qu'il s'agissait d'hommes pieux et quand ils moururent Satan se présenta à leur peuple sous l'apparence d'un homme et il leur dit:
"vos gens pieux sont morts et aujourd'hui vous êtes en train d'oublier quelle était leur place et le bien qu'ils faisaient. Façonnez- leur donc des statues à leurs images et vous les emporterez dans vos assises afin de vous rappeler le bien qu'ils accomplissaient."
ils firent ainsi et façonnèrent donc ces statues afin de se souvenir de ces pieux et du bien qu'ils apportaient. Puis lorsqu'ils moururent à leur tour et que leur succédèrent d'autres générations et que la science fut perdue ,le "shaytane" se présenta une nouvelle fois aux successeurs et dit: "Certes vos pères vénéraient et adoraient ces statues."
ils se mirent donc à les adorer à la place d'Allâh( swt)
Ainsi, la cause du polythéisme fut l'exagération à l'egard des pieux.
Allâh (swt)a dit:"ils n'ont pas estimés Allah comme il devrait l'être alors qu'au jour de la réssurection il fera de la terre entière une poignée et les cieux seront pliés dans sa main droite . Gloire à lui! il est au -dessus de tout ce qu'on lui associe"
Shayk al islam a déduit que la cause du "shirk" se retrouvait dans ce verset.
Ces gens qui ont adorés des pieux pourquoi les ont-ils adorés ??
Parcequ'ils étaient persuadés qu'ils pouvaient leur être bénéfiques ou leur nuire et qu'ils détenaient ce monde entre leurs mains et que s'ils leur demandaient des enfants ils leur donneraient et s'ils leur demandaient la richesse ils leur donneraient.
Ainsi qu'ont ils fait avec ces pieux ?? ils les élévèrent plus haut que le rang qui leur fut attribué par ALLAH et ils attribuèrent à ces pieux des attributs d'Allah.
Mais qui est celui qui attribue la subsistance ??celui qui donne ou prive celui qui créé et ordonne ?? c'est Allah tout puissant! Allâh-swt) a clarifié que la cause du "shirk ",c'est qu'ils ne l'ont pas estimés comme il devrait l'être.ils n'ont pas réelement su qui est Allah (tout puissant ), le grand dispensateur et c'est pour cela qu'il dit à la fin de ce verset : "Gloire à lui! il est au- dessus de tout ce qu'on lui associe"
L'exagération à l'égard des pieux est une chose qui conduit tout droit au "shirk" et ce à toute époque comme l'a si bien dit un sheikh.
il suffit de rentrer dans différentes maisons au Senegal pour voir le portrait de différents marabouts comme s'ils pouvaient les protéger ou alors les honorer ! Tout cela n'est que du shirk des layennes au mourides ,je l'affirme et le dis avec certitude !
De plus thierno avec ton précédent post ou tu dis des fois aider certains couples par des soi-disant prières , tu ne fais que confirmer ma pensée à ce sujet, repens -toi car Allah est miséricordieux ..
De plus à voir ce qui se passe à Touba oû les gens prient et tournent autour de tombes ! choses que j'ai vu de mes yeux ! tout cela est cautionné par leur khalife veneré,il est certain que le diable doit sourire en voyant tout cela je ne parlerai même pas des layennes qui pensent que le mahdi est déjà descendu...
wa salam
REPONSE /
Auteur: thierno42
"Façonnez -leur donc des statues à leurS images et vous les emporterez dans vos assises afin de vous rappeleR le bien qu'ils accomplissaient."
ils firent ainsi et façonnèrent donc ces statues afin de se souvenir de ces pieux et du bien qu'ils apportaient. Puis lorsqu'ils moururent à leur tour et que leur succédèrent d'autres générations et que la science fut perdue ,le "shaytane" se présenta une nouvelle fois aux successeurs et dit: "Certes vos pères vénéraient et adoraient ces statues."
"ils se mirent donc à les adorer à la place d'Allah. swt"
Nous les tidjanes nous adoront Allah Azzawajal et suivont la sunnah du prophète mouhammad (saw) ! Personne dans la tariqa n'adore un être humain à la place de DIEU. Montre- moi un seul Tidjane qui le fait !
"Shayk al islam déduit que la cause du "shirk" se retrouvait dans ce verset."
qui est shayk al islam?
"il suffit de rentrer dans différentes maisons au Sénégal pour voir le portrait de différents marabouts comme s'ils pouvaient les protéger ou alors les honorer, tout cela n'est que du shirk des layennes au mourides je l'affirme et le dis avec certitude."
ces portrait ne sont que des souvenirs ! Cheikh ibrahim niasse( raa) a dédicacé sa photo que lui a présenté un ancien ministre libanais en disant ceci :
" la photo de ibrahim restera un souvenir quand il retournera auprès de son seigneur ,le très -haut ! et méditez quand je serais enterré ,témoignez en disant qu'il avait l'intention de faire le bien même si cela n'a pas suffit ! je suis voisin d'un seigneur et Maître généreux et qui gratifie de privilège qui donne à son esclave tout ce dont il a besoin"...etc
Si tu lis ce poème tu trouveras la réponse à tout ce qui te préocupe et c'est ce cheikh qui est mon guide !
Il n'a prit ni la place de DIEU ni celle du Prophète (saw) et encore n'a même pas affirmé être autre chose qu'un esclave de DIEU !
"De plus thierno ,avec ton précédent post oû tu dis des fois aider certains couples par des soi- disant prières , tu ne fais que confirmer ma pensée à ce sujet, repens -toi car Allah est misericordieux "
Depuis quand "aider" est un péché dont on se repend? alors que c'est DIEU qui l'ordonne : "wa ta âwanû ala birri wa taqwâ": (aidez- vous dans le bien et la crainte révérentielle...)
tu as deux problème kassim: 1- tu es jeune et ignorant et tu veux prendre la place des savants ! 2- tu es jeune et malhonnête parce que tu ne reconnais même pas quand tu as tort .
il faut apprendre à comprendre l'islam et faire ton auto- critique avant de critiquer les autres.
wa salam
Auteur: astoug
Salam! je suis écoeuré de lire k certains pensent k faire parti d'1 tariqa est un shirk! c'est vréman ne pa comprendre la religion islamique! Kw de + islamique k de fer des salatou "alan nabiyi," aprés le "fadiar" et entre "takussan" et "timis", de fer des zikr à ces mem heures...? je crw k certains devraient aller apprendre d'autant + kils sont encore jeunes et kil né jamé tro tar pour apprendre et pour le tawba!
wa salam
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