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Spécial Ramadan
12/09/2007 19:34
Spécial Ramadan

Le prophète( Salla-llah 'allahi wa salam) a dit:
«Le Ramadan est venu à vous! C'est un mois de bénédiction. Allah vous enveloppe de paix et fait descendre la miséricorde. Il décharge des fautes et Il exauce les demandes. Allah vous regarde rivaliser d'ardeur dans ce but et il se vante à travers vous auprès de Ses anges. Montrez à Allah le meilleur de vous-mêmes, car est bien malheureux celui qui est privé de la miséricorde d'Allah, Puissant et Majestueux!». (Ibn Majah)
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'Ahd ou Bai'ah à la lumière du Qor'an et de la Sounna
12/09/2007 19:25

" 'Ahd ou Bai'ah" à la lumière du Qor'an et de la Sounna :
Afin d’avertir les musulmans du sérieux de la "Bai’ah Soufie", celle-ci doit être définie linguistiquement et juridiquement.
Linguistiquement, elle signifie échanger ou permuter des produits. Elle signifie également faire un engagement, un contrat, un accord et autre chose de ce genre, lorsque chacun des deux parties a vendu ce qu'il devait à l'autre, et a donné sa propre propriété et son obéissance.
Et juridiquement, elle signifie faire un serment d’allégeance au Khalifah, ou au dirigeant de la nation musulmane, lui promettant de lui soumettre le jugement le concernant ou concernant les musulmans, de ne pas se disputer avec lui, et de lui obéir dans toute décision qu’il pourrait lui imposer, tant que c’est dans l’obéissance à Allah et Son Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui), qu’elle lui plaise ou non.
De cette manière, il était habituel pour la personne faisant cet engagement de placer sa main sur la main du Khalifah, ou du dirigeant de la nation musulmane, dans la confirmation de l'engagement, comme elle est faite par le vendeur et l'acheteur ; par conséquent, l'acte se nomme Bai’ah (ou affaire).
Le Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Si deux califes reçoivent le serment d'allégeance, tuez le second! » (Mouslim)
L’Imam Ahmad ibn Hanbal (Qu’Allah lui fasse miséricorde) a été interrogé sur le hadith ci-dessus. Il a dit : « Savez vous qui est l'Imam ? Il est celui sur lequel se mettent d’accord tous les musulmans. A propos duquel chaque musulman dit : « Il est l’Imam. » (« Masa'il al-Imam Ahmad » vol. II p.185)
L'Imam Al-Qourtoubî (Qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Quant au fait de nommer deux ou trois imams en même temps, dans un même pays, c'est une pratique qui est unanimement considérée comme interdite. » (« Al-Djami ' li-Ahkaam al-Qor'an », vol. I p.273)
Se basant sur ce qui précède, chaque Bai'ah qui est faite à un autre que le Khalifah des musulmans ou dirigeant des musulmans (celui qui est investi de l'autorité pour déclarer les guerres ou pour ratifier les traités de paix et pour exécuter les décisions religieuses, ou houdood (sanctions légales)), est nulle et vide de sens.
Dans son livre « Al-Bai’ah », Ali Hassan Abdoul-Hamid réfute les preuves présentées par les soufis et par certains partis islamiques qui considèrent la Bai’ah comme un rite religieux central. Ils disent :
« Il n’y a aucun texte qui interdit le rite de Bai'ah »
L'auteur réfute cette énonciation par la suivante :
« Tous les dires des savants précédents concernant la Bai’ah désignent la Bai’ah comme un droit exclusif du Khalifah ou du gouvernant. Aucun d'eux n’a fait référence à une quelconque Bai’ah exceptionnelle. Si nous approuvons, pour le besoin de la discussion, le type innové de Bai’ah (Soufie ou autre), alors posons la question : « Est- elle (la Bai’ah) restreinte à un groupe de personnes particulier, ou bien tous les musulmans ont-ils le droit de la faire ? » Si leur réponse à la première question est « Oui », alors en approuvant un telle Bai’ah, ils ont inventé un acte du culte qui n'est pas sanctionné par le Livre ou par la Sounna, parce qu'Allah n’a jamais distingué un groupe particulier de musulmans d’un autre pour tout acte de culte. Et si leur réponse à la deuxième question est aussi positive, ils approuvent en conséquence la désunion de la Oumma, et considèrent légale sa division en Ordres, sectes et partis, donnant ainsi l'excuse à chaque groupe de suivre ses désirs et de concevoir sa propre Bai’ah. Et s’ils affirment que ce type exceptionnel de Bai’ah est permis, est-il possible que nos pieux prédécesseurs qu’Allah a félicités dans son livre soient ignorants d’un tel acte d’adoration ? » (Ali Hassan Abdoul-Hamid, Al-Bai'ah entre Sounna et bid’a p.23)
Abu Na'eem Al Asbahani a énoncé dans son livre « Hilyatul Awliyaa » que Moutarrif Al-Shikhkhir a indiqué :
« Une fois, je rendis visite à Zaid ibn Soohan tandis qu'il était avec un groupe de personnes qui faisaient circuler une feuille de papier sur laquelle ont été écrits les propos suivants :
« Allah est notre Seigneur, Mouhammad est notre Prophète, Le Coran est notre imam. Celui qui est avec nous, nous sommes avec lui, et celui qui est contre nous, nous sommes contre lui etc... ».
Le papier était présenté à chaque homme, et on lui demandait :
« Reconnais-tu cet engagement ? ».
Quand le papier arriva jusqu’à moi, on m’a demandé :
« Le reconnais-tu, jeune homme ? », « Non ! » répondis-je. Sur quoi, le chef du groupe dit à ses hommes : « Ne prenez pas de mesure précipitée contre ce jeune ». Alors, il s'est tourné vers moi et m’a demandé : « Que dis-tu jeune homme ? ».
Je répondis : « Allah a déjà pris un serment de moi dans son Livre, après quoi je ne donnerai d’engagement à plus personne ».
Sur quoi, chaque homme s’est rétracté de son serment. J'ai demandé à Moutarrif : « Combien étiez-vous ? » Il m’a répondu : « Nous étions une trentaine » (Abu Na'eem Al Asbahani « Hilyatul Awliyaa »)
Comparez maintenant ces pieux et sincères prédécesseurs qui rejetaient tout acte d’adoration, bien qu’il paraisse bon, une fois qu'ils réalisaient que cet acte n'avait pas été pratiqué par le Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) ou par ses compagnons (qu’Allah les agrée) avec les Cheikhs Soufis et les chefs des partis d'aujourd'hui, qui rendent non seulement la Bai’ah impérative à leurs adeptes, mais la considèrent également comme un rite religieux indispensable.
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Al Imam Az Zahid 'AbdelQadir Al Jilani (raa)
12/09/2007 19:14
Al Imam Az Zahid 'AbdelQadir Al Jilani
Al Imam Az Zahid 'AbdelQadir Al Jilani (Rahimahullah) est bien un savant parmis les grands Savants. Il est une référence dans le Madhhab de l' Imam Ahmed (Rahimahullah), il défendait la Croyance Authentique, celle des "Salafs" et il était dur avec les Innovateurs parmi les "Ach'arites" et "Mou'tazili."
Il est un des Chouyoukhs de l' Imam Ibn "Qoudama Al Maqdisi (Rahimahullah )qui a cité beaucoup de prodiges de cet Imam.
Al Imam Ibn Qoudama, Cheikh Al Islam Ibn Taymiya et l' Imam Adh Dhahabi (Rahimahoum) Allah ont fait son éloge.
Ceux qui écoutent des cassettes ou assistent a des "dourous", entendront le Cheikh 'Abdel Qadir est un Grand Savant.
Mais malgré tout ce bien, il est claire que ce Shaykh Al Djilani est une reference chez les soufis et qu'il est connu comme tel.
Or il n'a rien à voir avec la croyance des Soufis.
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Hassan Al-Basri (radiayallâhu ta'ala ane-hu)
12/09/2007 16:25
Hassan Al-Basri
Son nom et sa généalogie : Son nom était Al-Hasan ibn Yasâr, surnommé Abou Sa'id.
Son père était l'esclave affranchi de l'estimable Compagnon, Zayd ibn Thâbit (ÑÖí Çááå Úäå).
Quant à sa mère, Khayra, elle était l'esclave affranchie de Oum Salama (ÑÖí Çááå ÚäåÇ).
Sa naissance (An 30 de l'Hégire)
Al-Hasan naquit à Médine vers l'an 30 de l'Hégire (peut-être en 21).
Son éducation :
Il grandit sous le patronage des femmes du Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã). Il fut, surtout, élévé dans le giron de Oum Salama (ÑÖí Çááå ÚäåÇ).
Al-Hasan eut, en plus, l'honneur d'être allaité par la Mère des Croyants, Oum Salama (ÑÖí Çááå ÚäåÇ). Et ce, quand sa mère allait faire les commissions et que le nourrisson pleurait de faim, Oum Salama (ÑÖí Çááå ÚäåÇ) le prit entre les bras et lui donna le sein pour le consoler de l'absence de sa mère. Vu le grand amour qu'elle éprouvait pour ce bébé, son sein, par la grâce d'Allah, sécréta du lait que le petit suça et cessa de gémir.
Al-Hasan passait son enfance en allées et venues parmi les maisons des Mères des Croyants. Il tira, évidemment, profit de cette atmosphère saine, dominée par les bonnes mœurs, la foi, les bienséances et la science.
Son apprentissage
Dans la mosquée du Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã), Al-Hasan suivait l'enseignement des vénérables Compagnons, tels : 'Uthmân ibn 'Affân, 'Abd-Allâh ibn 'Abbâs, 'Alî ibn Abou Tâlib, Abou Moûsa Al-Ach'arî, Anas ibn Mâlik, Jâbir ibn 'Abd-Allâh et 'Abd-Allâh ibn 'Umar (ÑÖí Çááå Úäåã).
A l'âge de 14 ans, Al-Hasan accompagna ses parents vers Bassora, qui fut à cette époque l'une des plus grandes citadelles d'érudition. Les grands Compagnons (ÑÖí Çááå Úäåã) affluèrent vers son immense mosquée, et notamment 'Abd-Allâh ibn 'Abbâs dont Al-Hasan fut le disciple et duquel il apprit l'exégèse, le Hadith et la science des lectures coraniques.
Il puisa du savoir des autres Compagnons, la jurisprudence, la linguistique, les lettres jusqu'à ce qu'il fut considéré alors comme un puits de science. Il fut très entouré, acquit de la réputation et jouit de la considération publique.
Ses livres :
Il a écrit "l'Exégèse du Coran" [Tafsîr Al-Qurân] et "Les Vertus de la Mecque" [Fadâîl Makkah]
Sa mort (110 H ; 80 ans)
Al-Hasan décéda en l'an 110 de l'Hégire. Tout le peuple de Bassora(actuel Irak) lui rendit les derniers devoirs ,le vendredi, premier jour du mois de rajab.
Ses qualités :
Sa science :
Anas ibn Malik (ÑÖí Çááå Úäå) fût interrogé un jour sur une question et il dit: "Allez interrogez notre maître al-Hassan, car il a entendu et nous avons entendu, mais il a retenu et nous avons oublié".
Son souci pour l'au-delà :
AbdulWahad Ibn Zayd a dit: "Si tu voyais Al Hassan, tu penserais que l'on a versé sur lui la tristesse des créatures en raison des longs pleurs et des nombreux sanglots". On lui dit: "Décris nous Al Hassan!" Il répondit: "Qu'Allah fasse misericorde à Abou Sa'id, wallah! Lorsqu'il venait, c'est comme si il revenait de l'enterrement d'un proche, et lorsqu'il repartait, c'est comme si le feu était au- dessus de sa tête, et lorsqu'il s'asseyait, c'est comme si c'était un prisonnier que l'on emmené se faire couper la tête, et [lorsqu'on le voyait] au matin, c'est comme si il revenait de l'au- delà, et [lorsqu'on le voyait] au soir, c'est comme si c'était un malade que la maladie avait extenué".
Yunas Ibn 'Abdillah dit: "Je n'ai jamais vu Al Hassan rire à pleine dent".
Yazîd Ibn Hawshab décrit la piété d'Al-Hasan disant : "Je n'ai vu plus craintif [de Dieu] que Al-Hasan Al-Basri et 'Omar Ibn 'Abd Al-'Azîz, à croire que l'enfer n'a été crée que pour eux".
Sa modestie :
Un jour on mentionna l'enfer dans son assemblée. Il dit alors :
"On a rapporté que le prophète(saw) a dit:
"Demain, un homme sortira de l'Enfer aprés y être rester des années"
Puis Al Hassan a dit:
"Comme j'aimerai être cet homme".
Sa piété :
On rapporte qu'Al Hassan (ÑÍãå Çááå) décida de faire la priere de nuit, mais que son âme ne voulut pas être conciliante, alors il resta éveillé toute la nuit jusqu'au matin. On le questionna à ce sujet et il dit:
"Mon âme m'a vaincu pour abandonner la prière, alors je l'ai vaincue pour abandonner le sommeil! Wallahi! Je ne la laisserai pas tant qu'elle ne se soumettra pas et qu'elle n'obtemperera pas".
Les éloges à son sujet
Khâlid ibn Safwân, l'un de ses proches, le décrivit en disant :
"C'est un homme qui a l'âme pure et qui tient parole. Il donne le modèle parfait quand il recommande le louable ou qu'il interdit le blâmable. Je l'ai vu capable, tel un ascète, de se passer des gens et de ce qu'ils avaient entre les mains. Tandis que j'ai vu ceux-ci tellement besoin de lui et en demande continuelle de ce qu'il avait".
Maslama ibn 'Abd Al-Malik a dit :
"Comment des gens qui ont parmi eux un homme tel Al-Hasan Al-Basrî, s'écartent-ils du droit chemin?!".
An-Nawawî dit :
"Al-Hasan fut une Somme, un érudit raffiné, un jurisconsulte, un homme de confiance, un adorateur ['âbid], un ascète [nâsik] au savoir abondant, éloquent et beau de visage".
Al-Ghazâli (raa)dit :
"Al-Hasan est celui dont les paroles étaient les plus proches de celles des prophètes et celui dont l'exemple se rapprochait le plus des compagnons du prophète -paix et bénédictions sur lui".
wallamu'Allâh !
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Qu'est-ce que la spiritualité ?
12/09/2007 14:42
Qu'est-ce que la spiritualité ?
La quête spirituelle se fait de plus en plus présente dans la société et le christianisme n'en détient pas le monopole. Chercher à connaître d'abord les fondements humains de la spiritualité permet une ouverture à toute recherche spirituelle et facilite aussi la reconnaissance de ce que l'expérience spirituelle chrétienne comporte de spécifique
Qu'est-ce que la spiritualité ?
Difficile à dire, c'est évident. Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est : 1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et 2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle.
Toute pratique spirituelle suppose-t-elle la foi en une divinité ?
Ce n'est pas le cas pour les agnostiques et les bouddhistes par exemple.
On peut sans doute affirmer que la spiritualité implique une pratique, une discipline, donc un apprentissage. Elle serait donc le fruit d'une expérience.
Mais il est aussi vrai que la spiritualité se retrouve sous beaucoup d'autres formes. Certains la trouvent dans des formes d'art : en lisant un roman, en écoutant de la musique, en contemplant un tableau. L'art nous donne un élan d'émotion qui est souvent "spirituel". D'autres la vivront dans la réalisation philosophique, scientifique ou sociale. Les uns seront sensibles au contenu intellectuel, les autres utiliseront plus volontiers leurs sens.
La spiritualité serait donc la part de ce qui nous fait humains. Elle est une source d'inspiration, tout comme l'art. Il semble que le rôle de la contemplation, de l'admiration, de l'accomplissement n'est pas de nous faire comprendre et intégrer quelque chose (bien que cela puisse être un autre résultat de l'action), mais plutôt de nous donner de l'inspiration dans la vie quotidienne.
"La spiritualité c'est le feu intérieurd'un être en recherche de conscience et de liberté au cour d'un univers dont il est solidaire ". Pierre de Locht
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