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Le voyage sans retour
10/11/2007 16:11
Calligraphie "Dieu n'impose à toute âme que sa capacité" (Coran)
Le voyage sans retour
Comme la dissolution finale de notre monde, la mort individuelle est la fin d’un monde et un jugement, c’est-à-dire une absorption de l’extérieur par l’intérieur.
Puisque « tout périt sauf la face de Dieu », tout existence est transitoire ; cette impermanence est représentée par différents états qui sont autant d’étapes d’un voyage.
« Vous irez certainement d’étape en étape » (Coran 84, 19)
Tous nos états doivent converger vers ce point unique, Principe de tout ce qui existe et hors duquel il n’y a rien :
« Tous doivent nous faire retour »
Il faut assumer les conséquences de notre état présent qui est l’état humain. L’éventualité de n’avoir pas réalisé le sens divin de la condition humaine est bien évidemment redoutable. Issue tragique et infernale puisqu'on ne pourrait prétendre alors à une vie de Lumière ; il faudrait affronter le feu qui en est la condition à rebours, afin que la matière ignée, cette part combustible qui s’oppose à la nature angélique et solaire, soit consumée (Coran CIV, 7). Tout provient de la Miséricorde divine.
Trois états de trouvent dévoilés à notre entendement humain, trois états décrits dans la première sourate du Coran : - celui des Bienheureux : les gratifiés. Ce sont ceux dont le cœur est tourné vers l’intérieur (Intériorisation, conversion, concentration, élévation) - celui des errants - celui des Malheureux : les réprouvés dont le cœur est tourné à l’envers (extériorisation, inversion, dispersion , abaissement).
« Une muraille sera dressée entre eux, ayant une porte à l’intérieur de laquelle est la Miséricorde, tandis qu’à l’extérieur, en face, sera le Tourment. » (LVII, 13 et XCI, 190)
Le Prophète (saws) a dit : « l’homme dort, quand il meurt, il se réveille ».
Il perçoit soudain l’universalité incommensurable des Mondes et prend conscience de ce qui est ontologiquement et non plus dans le prisme déformant des illusions terrestres. « Le vertige de la mort restitue le Vrai…» (Coran L, 19).
Le jugement est donc lucidité, clairvoyance : « L’homme sera clairvoyance envers lui-même » (Coran LXXV, 14 - L, 22 – L, 19).
L’homme se condamne, ses membres même l’accusent (Coran XXIV, 24).
Celui qui accepte d’être guidé l’est pour lui-même (linafsihi) et celui qui reste ignorant l’est sur lui-même (‘àlà nafsihi). Dire que Dieu punit et récompense, c’est prendre conscience de notre responsabilité -dans la mesure assignée : « Dieu n’impose à toute âme que sa capacité » (Coran)-
et des conséquences que cela implique : c’est assumer. Il est tout aussi vrai de parler de colère, de vengeance divine. Tout déséquilibre appelle un choc en retour. Ce que nous accomplissons à l’encontre du divin –illusoirement- agit contre nous.(Coran XXVII, 4)
Etats paradisiaques comme états infernaux sont des perpétuités, éternels à notre point de vue puisque le temps y est aboli. (III, 23-24). L’au delà coranique a donc la qualité de durée illimitée (abad, abaden) et d’immortalité (khuld) et non d’Eternité (azal) confirmé par la sunna : « Lorsque les bienheureux entreront au Paradis et les réprouvés en Enfer, Dieu dira : « S’il en est parmi eux qui aient dans le cœur le poids d’un grain de moutarde de foi, qu’on les fasse sortir. » Ils sortiront alors tout brûlés et carbonisés ; on les jettera dans le fleuve de la vie et ils renaîtront alors comme pousse la graine de pourpier dans le limon du torrent » (Hadith 81-51, 12 de El-Bokhâri
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"La patience est une lumière" (Hadith rapporté par Muslim)
10/11/2007 16:05
"La patience est une lumière" (Hadith rapporté par Muslim)
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les idolâtres
10/11/2007 16:02
"Dieu est le Protecteur des croyants.
Ils sortent par Lui des ténèbres vers la lumière,
tandis que les dénégateurs ont pour protecteur l'idole,
qui les refoule de la lumière vers les ténèbres" (Coran, II, 257)
Calligraphie :
Différentes formes, en style kûfî « fleuri », de la formule « au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux », qui montrent la richesse des possibilités de représentation de la parole divine.
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Pluie de lumière
10/11/2007 15:59
Qu'Allâh(swt) repande sa lumière sur tous ses évocateurs !
Allâhumma Amîne ! Yâ rabbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Le Djihad
10/11/2007 15:56
Le Djihad
Pour vivre dans la Lumière, il faut lutter : c’est un combat de résistant! Et c’est là le sens du mot « Djihad » qui signifie exactement « effort sacré » dans le chemin de Dieu. C’est la lutte permanente pour vaincre divisions et oppressions afin de faire prévaloir la justice et l’harmonie sur le monde de la guerre, guerre se disant « harb ».
« Il vous est prescrit de combattre bien que vous l’ayez en aversion. C’est ainsi qu’il vous arrive de détester ce qui vous convient et, au contraire, de rechercher ce qui vous est nuisible…. » (Coran II, 216)
Le Prophète Muhammad (saws) qui était comme l’arc dans les mains de l’Archer (Coran VIII, 17), et qui s’est vu contraint à livrer des batailles contre les agresseurs de sa communauté naissante a prononcé ces paroles en revenant de l’une d’elle : « Nous sommes revenus du petit djihad au grand djihad (Rajâna min el jihâdil-açghar ila ‘l-juhâdil-akbar) ».
Dans le même esprit, il a dit : « …le vrai combattant est celui qui a combattu son désir »
Il a donc fait une distinction entre : - Le « grand djihad » accompli contre sa propre âme, le combat pour vaincre les prétentions égotiques de l’âme qui la disperse et l’attire vers les ténèbres. C’est la lutte à mener contre les ennemis intérieurs, ces éléments idolâtres contraires à l’ordre et à l’unité, afin que seule Sa Parole soit la plus haute et illumine le cœur. Ce combat peut aboutir à l’accomplissement de cet autre hadith : « mourez avant de mourir » qui est Vie de Lumière.
« Ne crois surtout pas que ceux qui sont tués dans le chemin de Dieu sont morts. Il sont vivants ! » (III, 169)
- Le « petit djihad ». Comme son nom l’indique, si ce combat extérieur est petit par rapport au grand, c’est qu’il n’est que secondaire et intermittent, déterminé par certaines conjonctures, une image sensible du combat intérieur. Ce petit djihad n’implique d’ailleurs pas forcément la lutte armée puisqu’un hadith affirme que « l’encre des savants est plus précieuse que le sang des martyrs » et que « le meilleur djihad est fait par celui qui dit un mot de vérité devant un souverain inique » Si donc le combat armé peut être imposé par certaines circonstances, il ne peut être que défensif en vue de la justice et dépourvu d’esprit de vengeance. Dieu n’aime pas les agresseurs (II, 190) et les injustes qui sèment corruption et scandale, attitude inverse du Djihad qui a pour but la Paix, racine du mot Islam.
« Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre), parce que vraiment ils sont lésés ; et Dieu est certes à même de les secourir : ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, contre toute justice, simplement parce qu’ils disaient : "Dieu est notre Seigneur"…... » (Coran XXII, 39-40)
calligraphie : Coran, sourate XLII, 9
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