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le jardin des connaissants d'Allâh(swt)
10/11/2007 18:24
Les "signes"
"...Voici que vous est venue de Dieu une lumière, un Ecrit explicite", "....ainsi les fait-Il émerger des ténèbres vers la lumière, avec Sa permission, et les guide-t-Il sur une voie de rectitude" (Coran V, 15-16)
« Je voyais resplendir la lumière de la Révélation et du Message et je respirais l’arôme de l’inspiration divine… » (Ali)
A l’instar de l’Univers, le Coran est un miroir. Ce que l’on nomme « verset » traduit mal ce dont il s’agit puisqu’en réalité, en langue arabe, la signification est « signe » (âyât). Ainsi la Parole coranique est signes de la même façon que l’Univers. Lorsque ceux qui « ont de la moëlle », c’est-à-dire l’intelligence du cœur, et non la seule intelligence analytique, méditent sur le Coran et le monde, alors les Signes de ces deux Livres s’interpellent, se font écho, et chacun n’exprime que l’Unique. Les signes nous renvoient au Sens... de naître, de vivre, de sentir, de penser et de mourir.
Le Prophète Muhammad (Que Dieu le salue) a dit que le Coran « jardin des connaissants » comportait plusieurs sens : « Il n’a pas été révélé un verset coranique qui n’ait pas un aspect extérieur et un aspect intérieur. Chaque lettre a son sens défini (hadd) et chaque définition implique un lieu d’ascension (matla’). Ce lieu d’ascension est très riche puisqu’il a encore dit que dans son aspect intérieur beaucoup de sens sont possibles, au minimum sept, au maximum soixante-dix, comparant la profusion de chacun d'eux aux « vagues de la mer »…..
« Quand bien même tous les arbres de la terre se changeraient en calames [plumes pour écrire], quand bien même l'océan serait un océan d'encre où conflueraient sept autres océans, les paroles de Dieu ne s'épuiseraient pas ». (Coran XXXI, 27) "Dis : Si la mer se faisait d'encre pour écrire le langage de mon Seigneur, elle s'y épuiserait, même si Nous en doublions l'étendue, avant que ne s'épuisât le langage" (Coran XVIII, 109)
Par la méditation coranique, on ne peut donc nier l’inspiration que Dieu insuffle dans les cœurs, en tous temps, en tous lieux et en tous instants. Et ce ne sont pas des significations nouvelles en dehors du Livre, mais tout simplement la découverte, par Sa permission, de Ses Profondeurs inépuisables.
"Preuve" de la vérité coranique
Sans foi, avec une foi imitée ou de la mauvaise foi, en lisant le Coran, certains se disent : « on va voir si on y trouve la vérité », prenant comme point de repère leur propre mesure de vérité. Ils y cherchent un ordonnancement logique appliqué à des sujets sublimes, la confirmation de leurs idées. Le résultat, c’est qu’ils se trouvent décontenancés devant une sorte de « désordre », des obscurités, des apparentes contradictions, des durs avertissements, des répétitions, des sujets trop humains.. Alors ils ont des yeux et sont aveugles : ils ne reflètent que leur propre âme, leur propre défectuosité. Que n’ont-ils compris que l’on peut versifier sur la beauté divine sans que ce soit Parole divine ; par contre Dieu, Origine de Tout, peut parler de tout, même des choses les plus prosaïques à nos yeux, ce sera toujours Sa Parole. Dieu « n’a pas honte de proposer en parabole quelques moustique et ce qui est en dessus » (Coran II,26)
On n’aimerait prouver la Vérité ; mais c’est elle qui prouve. C’est par la lumière qu’on voit. La Révélation est à considérer comme le degré le plus sublime de cette Force mystérieuse, évidemment Supra-humaine (dont l’Ange Gabriel est « Ruha », le pur esprit), puisque totalement indépendante de la volonté individuelle, et de celui qui la transmet et ce celui qui la reçoit.
Pour ce qui est de la vérité coranique, depuis quatorze siècles des êtres humains y ont moulé leur vie ; certains sont parvenus et parviennent encore, au plus haut sommet de la sainteté. Elle a donné naissance à une grande et belle civilisation avec sa culture, ses sciences, ses monuments d’art sacré, son architecture, son artisanat dans une unité remarquable malgré la diversité des ethnies représentées. A celui qui n’est point aveugle ou aveuglé, ce sont là des preuves qui n’en demandent point d’autres. Le faux, par définition, est stérile. Jésus (que Dieu le salue) a bien dit qu’on reconnaît le vrai à ses fruits.
Comme l’a exprimé Jacques Berque à l’encontre de ceux qui émettent un jugement superficiel à propos du Coran : « Le Coran fait penser à une polyèdre : unitaire tout ensemble et multiface. Evoquons ce dodécaèdre, projection en volume d’un polygone étoilé… Donc, unité se manifestant en diversité, ou diversité se résorbant en unité, ce message unitaire constitue un trait essentiel de la forme comme du fond. Il est tellement prononcé que si l’on en poursuit la lecture, l’on en vient à se dire que le Coran pourrait se résumer peut être en un seul mot, celui de l’unité de Dieu. Noème géant de l’Unicité divine, il proclamerait, tout au long de ses 6200 versets et quelque, ce qu’il a ramassé lui-même dans les quatre versets de CXII….. »
REFERENCES_________________________________________
« Dieu(swt) révéla le Livre comme lumière dont les flambeaux ne sauraient s’éteindre, foyer à l’éternelle incandescence, océan dont nul ne peut atteindre les fonds, guide sûr, clarté qui ne trompe jamais, argument de valeur, manifeste dont les vases ne s’écroulent point, remède dont il ne faut craindre aucune réaction, force dont les alliés ne connaîtront pas de défaite, vérité dont les tenants ne seront jamais laissés sans appui.
Il est la substance et le cœur de la foi, source et océan de la science, jardin de l’équité et ruissellement de ses cours d’eau, foyer et fondement de l’Islam, fleuve de la vérité et sa vallée, océan que nul ne peut assécher, source inépuisable, fontaine que ne diminuent point les buveurs, refuge que retrouvent toujours les voyageurs, repère qui n’échappe point aux regards de ceux qui prennent la route, colline que ne peut grimper que ceux qui voudront l’atteindre sans pouvoir la dépasser.
Dieu(swt) en a fait un désaltérant pour apaiser la soif des savants, printemps pour les cœurs des jurisconsultes, large chemin pour les vertueux, remède qui extirpe à jamais toute maladie, lumière qui écarte toute obscurité, amarre à l’an solide, forteresse inexpugnable : il est source de considération pour qui s’y soumet et de paix pour qui y adhère ; guide sûr pour qui s’y confie, justification pour qui s’y réfère, preuve formelle pour qui s’y reporte, témoin pour qui s’en sert, arme de triomphe pour qui en argue, soutien pour qui l’élit ; il élève celui qui en applique les principes, il est merveille pour qui y espère ; il est cuirasse pour qui l’endosse, science pour qui comprend, affirmation pour qui entretient, code pour qui juge.»
(Ali Ibn Abi Talib, “La voie de l’éloquence” pp172-173)
Prière_:__________________________________________________________________ « Je Te demande, ô mon Dieu, par Ta majesté et la lumière de Ta face, de fixer en mon cœur la mémoration de Ton livre comme Tu me l’as appris, et de me donner la capacité de le réciter de la manière qui me vaudra Ton approbation. Et je Te demande d’illuminer mon cœur et ma vision par Ton livre, d’accorder à ma langue l’éloquence pour le réciter, d’apaiser mon cœur et de dilater ma poitrine, et de laver mes péchés grâce à lui ; et je Te prie de me fortifier pour cela et de m’y aider, car nul ne peut m’aider et me conduire à la Vérité que Toi » « (Suyûti) ___________________________________________________________________________
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signe de la séparation d’avec Dieu(swt).
10/11/2007 18:03
Tous les maux du monde sont le signe de la séparation d’avec Dieu(swt).
Dieu est absolu . On pourrait comparer Sa création, réalités relatives –versions finies de l’Infini- à une multitude de facettes lumineuses qui par écrans interposés projettent de l’ombre.
Tout ce qui porte les chaînes de la relativité produit un reflet inversé et ténébreux.
Mais l’ombre n’a de sens que par rapport à la lumière et ne fait qu’en témoigner. Sans ombre, comment connaîtrait-on la lumière ?
N’est-ce pas par le négatif qu’on révèle le positif ?
L’illusion n’est à la Réalité que ce que l’ombre est au corps illuminé. Quand l’ombre disparaît-elle ?
Dans la pleine lumière !
« Ne vois-tu pas comment ton Seigneur fait mouvoir l'ombre ? Il l'aurait rendue immobile s'il l'avait voulu. Nous avons en outre fait du soleil un guide de cette ombre que nous ramenons à Nous avec facilité» (Coran XXV, 45-46)
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"Il n'y a de Force et de Puissance qu'en Dieu"
10/11/2007 17:56
Calligraphie : "Il n'y a de Force et de Puissance qu'en Dieu"
L'armurerie
L’armurerie, c'est l'art chevaleresque, tout en vigueur et élégance. Dans l’islam, c’est l’épée où est inscrit : « il n’y a de divin que Dieu » et qui est le symbole du glaive de la vérité, au double pouvoir tranchant, créateur et destructeur, dont l’homme est le fourreau. Arme de lumière qui frappe en plein coeur et qui vainc les ténèbres
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La calligraphie
10/11/2007 17:54
La calligraphie
Quand l’art de la belle écriture s’applique à l’Ecriture sacrée -Support de la Parole éternelle et incréée de Dieu- qui est déjà une œuvre d’art en soi, cet art sera forcément le plus noble. Il symbolisera l’Acte divin, par analogie au
« calame suprême » en son prototype éternel inscrit sur la « table gardée » (el-law hul-mahfûz)
Comme tout, la Parole et l’Ecriture n’appartiennent qu’à Dieu et c’est Lui, selon le premier verset révélé à Muhammad (saws), qui enseigne à l’homme l’usage du calame. Le calligraphe va participer à cet enseignement et s’y transformer en trempant sa plume dans l’encrier prodigieux de magnificence de son Océan infini. Les sens et le mental en suspend, en traçant la parole divine sur un support vierge, Il va reproduire symboliquement l’acte de Dieu dans le cœur vierge du Prophète (saws). Celui-ci ne dira-t-il pas des premiers versets révélés : « c’est comme si ces mots avaient été gravés dans mon cœur » ? Symbole privilégié du Verbe, instrument de l’esprit qui aspire à l’Eternité, s’appuyant sur des formes pour atteindre ce qui est au-delà des formes, l’art de la calligraphie coranique offre à l’artiste un moyen privilégié de méditation et de contemplation. Par son geste désintéressé, la grâce viendra déchirer le voile des apparences pour lui révéler La Beauté de l’unité divine.
wa salam
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Le cri de la Beauté éternelle
10/11/2007 17:50
Le cri de la Beauté éternelle
"Le calame de Dieu, parmi les images de beauté et de laideur, a dessiné pour chacun de nous celle qui lui convient.
Qu'est-ce qu' « être »,
le sais-tu, ô homme noble?
C'est participer à la beauté de l'Essence divine.
Créer?
C'est rechercher l'Aimé, c'est s'ouvrir soi-même à l'autre! Toute cette multitude tumultueuse d'êtres sans Notre Beauté ne serait jamais venue à l'existence! La vie est éphémère aussi bien qu'éternelle, elle n'est que créativité et brûlant désir!
Es-tu vivant?
Alors sois brûlant de ferveur, sois créateur, embrasse comme nous tous les horizons de l'univers. Renverse et brise tout ce qui n'est pas digne de toi, des profondeurs de ton être fais surgir un monde nouveau! Pour un homme libre, il est pénible de vivre dans le monde d'autrui. Celui qui ne possède pas de pouvoir créateur à Mes yeux n'est qu'un impie et un hérétique! Il ne participe pas à Ma Beauté, il n'a pas goûté aux fruits de la vie! 0 homme de Dieu! Sois acéré comme le glaive, sois toi-même l'arbitre de ton propre univers!"
(Iqbal)
wa salam
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