| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://momowally.vip-blog.com


Taîba Niassène
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 255 articles publiés dans cette catégorie
  • 313 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Photos ] [ Soufisme-citations ] [ DIWAN ] [ Questions à la Tijaniyya ] [ Informatique ] [ Rappels&Sagesses ] [ Fiqh-Jurisprudence ] [ Al-Hissane ] [ hadiths ]

     

    La lumière du prophète Muhammad (saw)

    13/11/2007 17:57

    La lumière du prophète  Muhammad (saw)


    La lumière de Muhammad (saw)

    muhamadrassoulalah.jpg 

    La nature lumineuse du Prophète Muhammad (que Dieu prie sur lui et le salue), participe pour lui comme pour chaque chose créée. Avant la création ,il n'y avait qu'Allâh(swt)Donc,c'est à partir de lui(swt) qu'il a commencé à crée le premier être.Ainsi,Tout vient de Dieu(swt) et donc de Sa Lumière. La Tradition rapporte qu'il fut la première de toutes les formes créées qui contient en elle toutes les autres. Le Prophète(saw) a dit : « J'ai reçu la somme de toutes les paroles! » et également : « Adam était encore entre l'eau et l'argile que j'étais déjà ! ». Il est donc comme la graine qui contient l'arbre tout entier.

    Sa nature lumineuse est confirmée par ce qui suit :

    -La Mère des croyants, A'isha(raa), a dit de lui que « sa nature était le Coran » c'est-à-dire que le Coran s'est transmué en lui au point de devenir sa propre nature. Or :

    « Notre Messager Muhammad(saw) , vous est certes venu, (…) Une Lumière et un Livre explicite vous sont certes venus de Dieu ! » (Coran V, 15)

    -selon les expressions coraniques, Muhammad (saw) est un "flambeau rayonnant" (Coran, XXXIII, 46), un « exemple excellent » (SteXXXIII, V.21), d'une « condition éminente » (LXVIII,4).

    Il a assumé toutes le vicissitudes terrestres, la condition humaine dans son intégralité, dans la plus totale servitude ; en effet, le Prophète est dit « ummi », « illettré » en langue arabe, qui a aussi le sens de virginité primordiale de celui qui vient d'être enfanté ; c'est l'état d'innocence de celui qui est totalement pur et réceptif, celui qui ne sait rien, qui ne prétend rien, qui n'est rien, que par Dieu qui Seul Est.

    C'est le « fakr » (pauvreté), la simplicité . Ce dépouillement individuel est également implicitement contenu dans l'un des noms secondaires du Prophète : "Abd'Allah" ( le serviteur de Dieu). Si l'homme ne s'est préalablement pas vidé de toute prétention d'être une réalité en soi, de tout ce qui n'est pas Dieu, il ne peut être « plein » de l'éternelle présence, ce mystère que le Coran mentionne en ces termes : « Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire ». La réalisation de cette proximité est suggérée dans un autre nom du Prophète : "Habib Allah" (l'Aimé de Dieu) ; or quand Dieu aime : « Je suis l'ouïe avec laquelle il entend, la Vue avec laquelle il voit, la Main avec laquelle il combat et le Pied avec lequel il marche » (hadith qutsî)
    « Ce n'est pas toi qui lançait quand tu lançais : mais c'est Dieu qui lançait » (SteVIII, V.17)

    Sa nature était donc entièrement réceptive et vierge, le miroir sans tâche des perfections divines qui contient en Soi toutes les choses, Lumière totalisatrice confirmée par son ascension et son statut de « luminaire brillant ».

     

    Le nom Muhammad, qualificatif de Ahmad, signifie « Le Glorifié », celui en qui est célébré la Louange divine qui se propage providentiellement à tous les membres de la communauté humaine, comme le soleil propage ses rayons. Ainsi le Prophète(saw) est lumière pour les coeurs, comme le soleil pour les yeux et c'est cette lumière qui nous guide auprès de Dieu(swt).

    C'est en apprenant à aimer la lumière du Prophète(saw) -qui est Lumière de Dieu- que l'on gagne l'Amour de Dieu.

    « Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers » (Coran, XXI, 107)

    « Dis : Ô vous les croyants, si vous aimez Dieu, suivez-moi et Dieu vous aimera et vous pardonnera. » (Coran, III, 31)
    «
    Ceux qui font le pacte avec toi, en vérité c'est avec Dieu qu'ils font le pacte »
    (Coran, XVIII, 10)

    Qu'Allâh(swt) nous remplisse d'amour pour le noble et béni prophète Muhammad(saw)!

    Car le Prophète(saw) ,c'est aimer Allâh(swt) !





     

     

    Les classifications du hadîth

    13/11/2007 17:06

    Les classifications du hadîth


    Les classifications du hadîth

    1. Selon la référence de son autorité particulière :

    1-1) Qoudsi : Divin


    Al-mabna (la construction) est bien celle du prophete. Mais el ma'na (le sens) vient de Dieu. A la difference que dans un hadith qoudousi le prophète(saw) dit : "Allâh a dit" alors que dans un hadith tout court le prophète(saw) parle directement sans faire reference à Dieu.


    1-2) Marfou' : élevé


    Un récit du Prophète(saw), commençant par exemple par : "J'ai entendu le Prophète dire...".


    1-3) Mawqoûf :arrêté


    Il s'agit de la "Tradition fixée", dont la chaîne de transmission s'arrête à un compagnon (ÑÖí Çááå Úäå). Ce genre de tradition relate ainsi les propos, les gestes ou les approbations des "Sahâbas".

    Certaines formes de "Hadith Mawqoûf" ont valeur de "Hadith Marfou'" : C'est le cas par exemple quand un Compagon (ÑÖí Çááå Úäå) dit : "Il nous a été ordonné de faire ceci", ou quand il évoque des choses qui ne relèvent pas de son interprétation personnelle, comme les prédictions portant sur les faits à venir (à condition qu'il ne les tienne pas des "Gens du Livre").


    1-4) Maqtou' :divisé


    Il s'agit de la "Tradition interrompue", qui relate les propos, gestes ou approbations d'un  TABIHI ou Tabi' Tâbi'i.

    De nombreux savants utilisent le terme "Athar" pour se référer au [Mawqoûf] et au [Maqtou'], et réservent donc l'emploi du mot "Hadith" uniquement pour les propos, gestes et approbations du Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã).


    2. Selon la chaîne de transmission [Isnad] :


    2-1) Mousnad : supporté


    un Hadîth qui a été rapporté par un traditionaliste, basé sur ce qu'il a appris de son professeur à une époque appropriée à l'étude ; de même pour chaque professeur jusqu'à ce que la chaîne atteigne un compagnon bien connu, qui de son côté, rapporte des propos du Prophète.


    2-2) Moutassil : continu


    Un Hadîth avec une chaîne ininterrompue qui va jusqu'à un compagnon ou un de ses successeurs.


    2-3) Moursal :altéré


    Il y a déjà quelques divergences dans la définition du moursal. Les 2 définitions que l'on trouve majoritairement sont :


    2-3-1) Il manque le compagnon dans l'isnad


    Il est dit dans la Bayqouniya : [wa mursal minhu al-sahabi saqata].


    2-3-2) L'isnad s'arrête au niveau d'un suivant


    Les terminologistes préfèrent cette définition. On utilise alors le terme [mursal ul-sahabi] pour faire référence à la situation 1.
    Si l'isnad s'arrête sur un suivant, on ne sait pas s'il rapporte d'un compagnon ou d'un suivant qui pourrait être non fiable... La majorité des spécialistes du hadith pense qu'on ne peut pas se prononcer (à moins évidemment qu'une autre chaîne vienne renforcer le hadith).
    De nombreux juristes pensent qu'on peut l'utiliser sous certaines conditions. Par exemple, l'imam Ach-Châfi'i admettait les marasil de Sa'id b. al-musayyab.
    D'après l'Imâm Abou Hanifa, Mâlik et Ahmad Ibn Hambal (selon l'avis qui a été le plus retenu de lui), le "Hadith Moursal" est acceptable (sous deux conditions : le "Tâbi'i" est sûr, et il a l'habitude, lorsqu'il cite un "Hadith Moursal", de le tenir d'une personne sûre et fiable). L'un des ouvrages les plus connus recensant des Traditions de ce genre est le "Marâsîl Abou Dâoûd".


    2-4) Mounqati' : cassé


    Ce dit d'un Hadîth dont le lien à n'importe quel endroit de la chaîne avant le successeur est manquant.

    Ibn Hajar (ÑÍãå Çááå) a dit : "Malik et Al-Boukhari ont une différente compréhension de la validité des hadiths. Malik ne considère pas l'interruption dans la chaîne comme une défaillance dans le hadith. Pour cette raison, il cite des hadiths avec des chaînes interrompues du type moursal et mounqati', et des communications sans chaînes (balaghat) comme une partie de l'objet principal de son livre (al-Mouwatta), alors que Al-Boukhari, considère l'interruption comme une défaillance dans la chaîne de transmission. Ainsi, il ne cite pas ces hadiths sauf comme quelque chose en dehors de l'objet principal de son livre (al-jami' al-sahih), par exemple les commentaires (ta'liq) et les titres de chapîtres". (Hadi al-sari p.21)


    2-5) Mou'adal : perplexe


    Ce dit d'un Hadîth dont le rapporteur omet deux (ou plus) rapporteurs de la chaîne, les uns à la suite des autres. Ce genre de Hadith est unanimement considéré comme étant "Dha'îf".


    2-6) Mou'allaq : arrêté, suspendu


    Ce dit d'un Hadîth dont un ou plusieurs narrateurs qui se suivent ont été retiré au début de la chaîne de transmission. Ce genre de "Hadith" est considéré comme étant irrécevable dans l'argumentation, sauf s'il est mentionné dans un ouvrage sûr et fiable ("Sahîh Boukhâri" par exemple), auquel cas, son statut est différent.


    3. Selon le nombre de rapporteurs impliqués dans chaque étape de la chaîne de transmission


    3-1) Moutawâtir : Consécutif (ou notoire)


    Ce dit d'un Hadîth qui est rapporté par un si grand nombre de personnes qu'il est impossible qu'ils se soient concertés pour convenir d'un mensonge.
    Il n'existe aucun doute sur la validité, la véracité et l'authenticité d'un tel Hadith. Pour ce genre de tradition, il n'y a aucun besoin de faire des recherches sur l'état des transmetteurs et des narrateurs ("Râwi"). Des ouvrages spécifiques ont été rédigés par les savants afin de compiler ce genre de Hadiths. On pourrait citer à titre d'exemple le "Qatf oul Azhâr" de l'Imâm As-Souyoûti et le [Nazm oul Moutanâthir min al Hadithil Moutawâtir] de Mouhammad Al Kattâni.


    3-2) Ahad : isolé


    ce dit d'un Hadîth qui est relaté par un nombre important de personnes mais dont le nombre n'atteint pas celui du moutawatir. Il est encore divisé en :


    3-2-1) Mach'Hour : célèbre (ou réputé)


    Le Hadîth a été rapporté à chaque niveau de transmission par au moins trois rapporteurs. Certains savants utilisent l'appellation de [Hadith Moustafîdh] pour se référer à ce genre de Tradition.


    3-2-2) Aziz : rare, fort


    A n'importe quelle étape de la chaîne, deux rapporteurs au moins relatent le Hadîth.


    3-2-3) Gharib : étrange


    A un certain moment de la chaîne, seulement un rapporteur relate le Hadîth.


    4. Selon la nature du texte et de la chaîne


    4-1) Mounkar : dénoncé


    Ce dit d'un Hadîth qui est rapporté par un narrateur faillible, et dont le récit va à l'encontre d'un Hadîth authentique.


    4-2) Moudraj : extrapolé


    Un ajout au texte du Hadîth par un rapporteur.


    5. Selon le sérieux et la mémoire des rapporteurs


    5-1) Sahih : Sûr, solide


    Ach-chafi'i (ÑÍãå Çááå) indique les obligations pour un tel Hadîth, qui n'est pas moutawatir, afin qu'il soit acceptable : "Chaque rapporteur doit être digne de confiance dans sa religion; il devra être connu pour être véridique dans son récit, de comprendre ce qu'il rapporte, savoir comment une expression différente peut modifier la signification du Hadîth, et de rapporter les mots du Hadîth mot pour mot, et pas seulement au niveau de sa signification".

    Il est à noter que l'on distingue deux types de "Hadith Sahîh" : Le "Hadith Sahîh li dhâtihi" (Hadith valide en lui-même), qui correspond à la définition donnée ci-dessus, et le "Hadith Sahîh li Ghayrihi" (Hadith valide par autre que lui), qui désigne la Tradition dont l'une des personnes présentes dans la chaîne de transmission présente une défaillance minime sur un point précis, mais le Hadith en question est rapporté par d'autres voies, avec d'autres chaînes de transmission de force égale ou supérieure.


    5-1-1) Hasan-Sahih

    Pour information, il dit que les savants ont divergé sur l'explication de cette terminologie bien spécifique à At-Tirmidhi, et que le plus juste est que "hassan sahih" signifie que pour un hadith donné, le rapporteur pouvait être considéré comme transmetteur du sahih chez certains muhaddithin alors qu'ils n'était considéré que transmetteur du hassan chez certains autres, d'où l'adoption par l'imam Tirmidhi d'une classification intermédiaire des hadith rapportés par de telles personnes en "hassan sahih".


    5-2) Hasan : bon


    C'est celui qui ne présente pas de marginalité ou de défaut et qui a été rapporté par une chaîne de transmetteurs continue dont l'un des membres présente une défaillance minime par rapport aux conditions nécessaires pour le "Sahîh", et ce manque n'est pas compensé non plus par une autre chaîne de transmission.
    Il est évident que ce genre de Hadith a une fiabilité et une force probante moindre par rapport au "Sahîh". Il n'en reste pas moins cependant qu'il est considéré comme source d'argumentation valide.


    5-3) Da'if : faible


    Ce dit d'un Hadîth qui n'atteint pas le statut de hasan. Habituellement, la faiblesse est : une discontinuité dans la chaîne, dans ce cas le Hadîth pourrait être - selon la nature de la discontinuité - mounqati' (cassé), mou'allaq (arrêter), mou'dal (perplexe), ou moursal (altéré), un des rapporteurs ayant un caractère suspect, par exemple en raison de ses mensonges, erreurs excessives, opposition au récit des sources plus fiables, participation dans l'innovation, ou ambiguïté entourant sa personne.
    Cependant, quand un [Hadith Dhâ'if] est rapporté par différentes voies, et que sa faiblesse n'est pas dû à la perversité et au mensonge d'un de ses transmetteurs, dans ce cas, il acquiert une certaine fiabilité et devient valide dans l'argumentation. On l'appelle alors Hadith bon par autre que lui [Hasan li ghayrihi].


    5-4) Mawdou' : fabriqué ou forgé


    Ce dit d'un Hadîth dont le texte va à l'encontre des normes établies pour les paroles du Prophète(saw), ou la chaîne comprend un menteur. Un Hadîth fabriqué peut également être identifié par une anomalie présente à une époque particulière (rébellion...)

    Je vous une meilleure lecture !

    wa salam 





     

     

    Sidi Bar-hama

    12/11/2007 15:16

    Sidi Bar-hama


    Cheikh Ibrahim a dit, dans son ouvrage, «äl-dawâwîn äl-sitti »

    (Recueil de poèmes panégyriques à l'égard Prophète (saw)) : (page 113, versets 4-8 de la page)

    «J'ai protégé mes disciples dans la Voie contre les peines.

    Et tous, par l'anéantissement, ont accédé à leur désir.

    Et les pôles, avant moi, n'ont reçu de semblable à

    ce qu'a reçu ce serviteur de fayd, brillant de lumière.

    Je remercie Dieu en ce que mon secret (sirr) ne soit pas stérile.

    Mon plus petit disciple a obtenu l'anéantissement.

    Et ceci par mon amour du Prophète(saw) et de son secret.

    J'ai gagné le drapeau par mes éloges en sa faveur.

    L'Amour du Prophète (saw)est l'élixir de ce serviteur.

    Mon trésor consiste à lui adresser des louanges ! »

    Il dit, à la page 108, verset numéro 12 de la page :

    « Mes lignes à l'égard des créatures sontt une félicité

    Quiconque me voit -et mes écritures - ne peut être damné »

    ïnna khutûtî lil-änâmi sa'adatuñ

    fa lam yaqcha yawmañ man raaânî wa khattiyya )

    Cheikh Ibrahîma Niass(raa) nous informe par  ses lignes qu'il est possesseur et Initiateur de la science gnostique . Le plus important, c'est qu'il assure que son secret ne mourra pas car il n'est pas stérile (laysa sirrî 'âqirañ).

    Jusqu'à la fin des temps, ses initiés seront des initiateurs et le secret divin, le seul capable de provoquer l'anéantissement (äl-jazb ou äl-fanà), sera transmis, par la voie de ses héritiers spirituels, en tout lieu géographique.

    Cheikh Ibrâhîm est décédé en 1975. Mais depuis, la tarbiyya est toujours vivante et se répand à tous les continents conformément à la prédiction du maître :

    << Cette profusion se répandra à tous les horizons par la puissance de Dieu et par son décret >>

    (Jawâhir äl-rasâyïl, page 13, édition Omar Ousmane Niass)





     

     

    Quatre précieux conseils de Sheikh An Nadawi (raa)

    12/11/2007 13:38

    Quatre précieux conseils de Sheikh An Nadawi (raa)



    Quatre précieux conseils de Sheikh An Nadawi (r.a.)

    Sheikh Abou al Hassan An Nadawi (raa), un très grand savant indien, avait donné les quatre précieux conseils suivants au cours d'un de ses discours :

    « Etudions la vie du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) en profondeur, car sans cela, nous ne pourrons progresser spirituellement...

    En effet, l'une plus grandes lacunes dans notre cheminement religieux tient dans notre éloignement du modèle de comportement prophétique.

    Restons vigilants et ne négligeons pas notre propre correction : Un autre défaut de notre époque est que l'on se soucie plus d'autrui que de soi-même...

    Ceci découle peut être de l'état d'esprit, courant dans la société dans laquelle nous nous trouvons, qui nous invite toujours à chercher ce que font les autres de sorte que nous n'ayons plus le temps de penser à nos propres actes...

    Veillons à ce que la partie négative en nous ne surpasse pas la partie positive : Soyons toujours attentifs à notre état spirituel et à notre pratique religieuse. Ne soyons pas systématiquement de nature critique à l'égard de chaque chose ou de tout individu. Saisissons toute opportunité qui se présente à nous en ce qui concerne la religion.

    Restons en compagnie des gens qui, en les voyant, nous rappellent Notre Seigneur, le Tout Puissant, et dont la fréquentation augmente notre foi, mais aussi notre amour de la Salât, le désir de parfaire son accomplissement...

    Surtout, préservons-nous de porter un jugement quelconque sur qui que ce soit, en faisant des réflexions du genre de "celui-ci n'a pas compris correctement la religion" ou "celui-là ne la pratique pas correctement"...

    Où est l'intérêt de ce genre de propos ?

    Apprendre à bien pratiquer sa religion et à améliorer sa pratique auprès de quelqu'un n'est pas une simple affaire. Néanmoins, cet apprentissage reste indispensable car elle permet de consolider sa foi et sa condition religieuse, et, à partir de là, à bâtir sa "véritable existence"...»

    Qu'Allâh(swt) nous pardonne nos fautes,ainsi qu'à nos parents et à tous les croyants

    le jour oû rendrons nos comptes !

    Demandez des comptes à vos âmes avant que l'on vous en demande !
    Soupesez vos âmes avant que l'on vous soummette à la pesée et ornez-vous de bonnes oeuvres pour le grand rassemblement !
     

    Salam

    BarakAllah ou fik

    "Pas de repos sans effort ! Pas de joie sans chagrin ! Pas de victoire sans combat...! "

    "Aspire à satisfaire l'UNIQUE...avant de plaire à la multitude ! "

    "Un jour tu ris, un jour tu pleures, un jour tu vis, un jour tu meurs..."

    (S3 : V185). «Toute âme goûtera la mort.
    Mais c'est seulement au Jour de la Résurrection que vous recevrez votre entière rétribution.(...)
    Et la vie présente n'est qu'un objet de jouissance trompeuse ! »




     

     

    La Spiritualité en Islam

    12/11/2007 12:25

    La Spiritualité en Islam


    La Spiritualité en Islam
     
    La Foi Musulmane est Croyance et actes visibles, mais aussi spiritualité véritable. Ibn Taymiyya écrit :
     
    "Il est erroné de penser que la foi n'est que croyance et connaissance, avec lesquels il n'y aurait ni action ni état ni mouvement, ni intention, ni amour ni crainte révérentielle.
    Les actions du cœur (que les Soufis appellent "états", "stations", etc. ) font partie de la foi :
    1) – une partie de ces actions du cœur a été rendue obligatoire (fardh) par Dieu et Son Messager ;
    2)– une autre partie de ces actions du cœur est recommandée (mustahabb) et n'est pas obligatoire.
    Chaque musulmane et musulman doivent acquérir au moins les actions de la première partie pour être du nombre des "Pieux, les Gens de la Droite" (al-ab'râr, as'hâb ul-yamîn).
    Quant à ceux qui acquièrent à la fois la première et la deuxième partie, ils feront partie des "Rapprochés, Devanciers" (al-muqarrabûn as-sâbiqûn)" (Kitâb-ul-îmân, p. 168).
     
    Ibn Qayyim écrit qu'il est erroné de penser que la finalité de l'adoration de Dieu(swt) est seulement la mise à l'épreuve, ou seulement la rétribution dans l'au-delà, ou seulement l'éducation de l'âme ; la finalité de l'adoration de Dieu(swt), écrit-il, est de répondre au besoin que l'homme a de se tourner vers Lui, de le connaître et de L'aimer (Ighâthat ul-lahfân), (tome 1 p. 49).

    C'est dire combien la foi demandée par l'islam n'est pas seulement connaître ('ilm) et approuver (tasdîq) certaines vérités relatives à Dieu(swt), à ses messagers, à l'au-delà etc. C'est aussi aimer Dieu (mahabba) et penser à Lui. C'est ce qu'on appelle, en langue française, développer une authentique spiritualité.

    L'homme a besoin, pour vivre sur terre, de manger, de boire, de se vêtir, de se soigner, d'avoir un toit, de fonder une famille, et, pour satisfaire ces besoins, de travailler. L'islam demande à l'homme de travailler pour satisfaire ces besoins, mais de le faire sans manquer à ses autres devoirs – éthiques, sociaux, écologiques, etc. : de là vient le cadre qu'il offre à l'homme pour lui indiquer limites et orientations. La vie terrestre n'est, ainsi, pas en soi une mauvaise chose ; cependant elle peut donner à (illusionner) l'homme en lui faisant croire que la réussite matérielle et sociale est l'objectif de son existence.
    L'épreuve réside dès lors dans le fait de parvenir à respecter le cadre normatif mais également dans le fait de résister à la tentation de faire des plaisirs terrestres et des valeurs matérielles l'objectif de son existence.
    Réussir l'épreuve c'est croire en l'existence de Dieu(swt)
     et respecter ce qu'Il agrée, mais aussi garder la profondeur de son amour pour Lui seul.

    Au moment où l'on s'occupe de sa famille, où l'on vaque à ses affaires, où l'on plaisante avec ses amis, la réalité de sa vie, la Présence de Dieu(swt) et le lien avec Lui ne disparaissent pas totalement mais passent à l'arrière-plan.
    C'est normal, et c'est ce dont Hanzala était venu se plaindre au Prophète(swt) : "Nous sommes en ta compagnie et tu nous parles du paradis et du feu, c'est comme si nous les voyions de nos yeux ; puis, lorsque nous côtoyons notre épouse, nos enfants et nos affaire, nous oublions beaucoup."
     
    Le Prophète (saw)le tranquillisa par ces mots : "Si vous restiez constamment dans l'état dans lequel vous vous trouvez lorsque vous êtes en ma compagnie et lorsque vous êtes plongés dans le souvenir de Dieu ("wa fi-dh-dhikr"), les anges vous serreraient la main quand vous vous trouvez sur vos lits et sur les chemins.
    Mais, ô Hanzala, un temps et un temps !" (Rapporté par Muslim, la traduction de "wa fi-dh-dhikr" a été rendue d'après l'interprétation de At-Tîbî citée dans Mirqât ul-mafâtîh).


    Un temps pour les affaires terrestres, et un temps pour les choses purement spirituelles :

    Ibn Qayyim écrit que le besoin que l'âme a de se tourner vers Dieu(swt) n'est semblable à rien de connu sur terre, mais qu'on peut le comparer dans une certaine mesure au besoin que le corps a de se nourrir, de boire et de respirer ; le cœur et l'âme humains ne se tranquillisent qu'au souvenir de Dieu et ne s'apaisent que par Son amour (Ighâthat ul-lahfân, (tome 1 p. 49).
    "Si l'homme pouvait obtenir une quantité d'autres plaisirs et de contentements, cela ne durerait pas ; au contraire, il aurait ensuite besoin d'autre chose, et il aurait besoin de se contenter tantôt de ceci et tantôt de cela. Souvent ce qui lui procure du plaisir s'avérera être une des plus grandes causes de déplaisirs" (Ibid.)
    C'est pourquoi le Prophète(saw) a enseigné que le croyant devait avoir "un temps et un temps".
    Dieu(swt) Lui-même dit : "Ecoutez : c'est par le souvenir de Dieu que se tranquillisent les cœurs" (Qor'an).
    Dès lors, si l'homme ne se soucie que de sa réussite matérielle, s'il fait de tout son temps l'occasion de se tourner vers les affaires terrestres, fussent-elles licites, son cœur souffrira de ne pas recevoir la lumière dont il a besoin pour s'épanouir.
    "Ne parlez pas abondamment sans penser à Dieu ; car parler beaucoup sans aucune pensée pour Dieu est (cause de) dureté du cœur ; et l'homme le plus éloigné de Dieu est (celui qui a) le cœur dur" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2411).
    "… Ne ris pas trop ; car le rire excessif fait mourir le cœur" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2305).
     
    Il est ici question du cœur spirituel, et "faire mourir ce cœur" signifie "le rendre insensible aux choses spirituelles" (attention, il n'y est pas question du seul fait de rire mais du fait de rire excessivement). Le Prophète(saw) a dit : "Celui qui s'asseoit dans une assemblée et ne pense pas à Dieu, cela sera pour lui [cause de] manquement ("tira") de la part de Dieu…" (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 4856).
    "Pour toute chose il existe un polissage. Et ce qui polit le cœur est le souvenir de Dieu(swt) !" (Rapporté par Al-Bayhaqî, cité dans Mishkât, n° 2286).

    On peut certes,vaquer à ses occupations terrestres. Mais,il est utile de se consacrer régulièrement  aux œuvres purement spirituelles, afin de se recentrer sur la Présence de Dieu.
    "Un temps et un temps." Sans cet autre temps après le temps passé à travailler, parler, emplir ses yeux et son esprit des dorures de ce monde ("zînat ul-hayât id-dunyâ"), sans ce retour régulièrement effectué vers Dieu, la vie perd son goût et les plaisirs deviennent rapidement monotones : toujours manger, boire, dormir, se laver, travailler, compter son argent, marcher, acheter, à nouveau manger, boire, dormir… ouf… Dieu dit : "Et Celui qui se détourne de Mon souvenir, celui-là aura une vie étroite…" (Coran ). L'étroitesse de la vie dont il est question ici désigne non pas la pauvreté matérielle mais la servitude à la matière, l'absence de liberté intérieure, l'absence de joie profonde. "Malheur à l'esclave de la pièce d'or, malheur à l'esclave de la pièce d'argent" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2375 ; voir aussi ce qu'a rapporté Al-Bukhârî, n° 6071). "Un temps et un temps" : Mu'âdh dit à son élève : "Asseyons-nous ensemble, ayons la foi un instant" (cité par Al-Bukhârî, kitâb ul-îmân). Mu'âdh n'entendait pas inviter son élève à avoir les croyances voulues un instant, puisque la présence de ces croyances est requise à chaque instant ; il voulait en réalité inviter son élève à l'accompagner dans sa revivification, dans son cœur, du sentiment de la présence de Dieu ; il parlait en fait de se recentrer sur la présence de Dieu… de se mettre en état de Présence… de revenir à l'autre "temps".

    Après le temps passé à vaquer à ses occupations terrestres, le croyant a besoin d'un autre temps, d'un temps pour se recentrer profondément sur la réalité de son existence, pour s'imprégner de la Présence de Dieu, pour revivifier l'amour qu'il a pour Lui dans son cœur. Ensuite ce croyant retournera à son temps consacré à ses affaires et à sa famille ; lors de ce temps à vaquer à ses occupations terrestres, il sera moins imprégné de la Présence divine, c'est sûr – et c'est ce que Hanzala avait ressenti en lui –, mais il ne sera pas coupé de cette Présence : même ce temps-là, il le vivra avec les formules de souvenir et d'invocation de Dieu.

    Les Formes de la Spiritualité Musulmane :

    La prière rituelle (salât) :

    "Accomplis la prière pour te souvenir de Moi" dit Dieu à Moïse (Coran ). "La prière empêche de (tomber dans) les choses honteuses et le mal. Et le souvenir de Dieu est plus grand encore" (Coran ; voir le commentaire de ce verset dans Al-'ubûdiyya, pp. 120-121). "Bilâl, donne le second appel à la prière (iqâma) et donne-nous ainsi le repos que la prière [procure]" (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 4985). Comment la prière ne procurerait-elle pas au cœur le repos et la joie, elle dont le Prophète disait, qu'au-delà de ce qui est agréable en termes de plaisirs terrestres, s'y trouve "la fraîcheur de [ses] yeux" (Rapporté par An-Nassaï, n° 3939). Le Prophète priait tant la nuit – en plus des cinq prières quotidiennes – que ses pieds enflaient (rapporté par Al-Bukhârî, n° 6106). Et chaque fois qu'il faisait face à une difficulté, il priait (rapporté par Abû Dâoûd, n° 1319).
    Dieu répond à celui qui récite la sourate Al-Fatiha pendant la prière : lorsqu'il récite "Louange à Dieu, Pourvoyeur de l'univers", Dieu dit : "Mon serviteur a fait ma louange" ; lorsqu'il dit : "Le Clément, le Miséricordieux", Dieu dit : "Mon serviteur a fait mon éloge" ; lorsqu'il dit : "Le Maître du jour de la rétribution", Dieu dit : "Mon serviteur a proclamé Ma Majesté" ; lorsqu'il dit : "C'est Toi que nous adorons et c'est de Toi dont nous demandons l'aide", Dieu dit : "Cela, c'est entre Moi et Mon serviteur, et mon serviteur aura ce qu'il a demandé" ; lorsqu'il dit : "Guide-nous sur le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de bienfaits, non pas de ceux contre qui Tu es en colère ni de ceux qui sont égarés", Dieu dit : "Cela, c'est pour Mon serviteur, et Mon serviteur aura ce qu'Il a demandé" (Rapporté par Muslim, n° 395). Mon professeur Cheikh Dhoul Faqar disait : "Parmi tous les enseignements de l'islam, la prière y occupe une place telle qu'on serait tenté de dire qu'elle exerce une sorte de domination ("dâdâguirî") sur tous les autres ; en effet, il y a cinq prières à faire chaque jour ; les deux jours de fête, vous en avez une supplémentaire ; pendant le ramadan on fait une prière supplémentaire le soir ; si vous êtes indécis, faites la prière de la consultation (salât al-istikhâra) ; si vous êtes dans un besoin, ayez recours à la prière du besoin (salât al-hâja) ; si le pays souffre de sécheresse, alors il y a la prière pour demander à Dieu la pluie (salât al-istisqâ') ; lors d'une éclipse, accomplissez la prière de l'éclipse (salât al-kussûf) ; etc."

    Le jeûne (siyâm), l'aumône (sadaqa), le pèlerinage (hadj) :

    Il s'agit, après le témoignage et la prière, des trois autres "piliers de l'islam", et ce sont des actes très spirituels pour peu qu'on cherche non pas seulement à en accomplir les formes extérieures seulement mais aussi à les approfondir. Le jeûne est ainsi l'occasion de mettre temporairement les plaisirs du corps de côté pour se recentrer sur son cœur. L'aumône consiste à se séparer d'une partie de ses biens par amour pour Dieu. Le pèlerinage relève quant à lui d'un voyage symboliquement accompli vers le symbole de l'unicité divine, au cours duquel on met de côté son confort, son statut social, ses traditions par amour pour Dieu.

    La récitation du Coran (tilâwat ul-qur'ân) :

    Témoignage direct de la Présence de Dieu, le Coran ne peut que rappeler cette présence. "Rappelle-nous notre Seigneur" disait parfois 'Omar ibn al-Khattâb à Abû Mûssâ, et celui-ci se mettait alors à réciter le Coran (Zâd ul-ma'âd, tome 1 p. 486). Car le Coran est un lien, un trait d'union entre le Créateur et le serviteur. Un lien car d'une part le serviteur écoute et entend ce qui reprend la Parole de Dieu, et d'autre part Dieu écoute attentivement celui qui récite le Coran d'une belle voix (selon le hadîth rapporté par Ibn Mâja, n° 1340). "De tous les hommes, lequel a la plus belle voix lors de la récitation du Coran, et fait la meilleure récitation ?" demanda-t-on un jour au Prophète. "C'est celui qui, lorsque tu l'entends faire cette récitation, tu ressens qu'il craint Dieu" (Rapporté par Ad-Dârimî). Le Prophète dit une fois : "Ces cœurs se rouillent comme se rouille le fer lorsqu'il est touché par l'eau. – O Messager de Dieu, et quel est (le moyen pour) les purifier ? demanda-t-on. – Penser souvent à la mort et réciter le Coran" répondit-il (cité dans Mishkât, n° 2128).

    Les formules de glorification de Dieu (at-tasbîh wat-tahmîd wat-tahlîl wat-takbîr wa ghayruhâ) :

    "Les paroles les plus aimées de Dieu sont ces quatre-ci : "Pureté à Dieu", "Louange à Dieu", "Pas de divinité sauf Dieu" et "Dieu est le plus grand" (Rapporté par Muslim, n° 2137).
     
    "Deux paroles sont légères sur la langue, lourdes dans la balance, aimées par le Miséricordieux : "Pureté à Dieu avec Sa louange, Pureté à Dieu le Très Grand !" (Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim).
     
     Le Prophète a dit : "Celui qui dit : "Il n'y a de divinité que Dieu et Dieu est le plus grand", Dieu approuve ce qu'il a dit et dit : "Il n'y a de divinité que Moi et Je suis le plus grand".
     Et lorsqu'il dit : "Il n'y a de divinité que Dieu, Lui seul, il n'a pas d'associé", Dieu dit : "Il n'y a de divinité que Moi, Moi seul, Je n'ai pas d'associé".
    Et lorsqu'il dit : "Il n'y a de divinité que Dieu, à Lui appartiennent la royauté et la louange", Dieu dit : "Il n'y a de divinité que Moi, à Moi appartiennent la royauté et la louange".
    Et lorsqu'il dit : "Il n'y a de divinité que Dieu, nulle puissance et nulle force sauf par Lui", Dieu dit : "Il n'y a de divinité que Moi, nulle puissance et nulle force sauf par Moi"…" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 3430).

    Les invocations de circonstances (ad-da'awât fil-awqât) :

    Avant de manger : "Je prononce le Nom de Dieu. O Dieu bénis pour nous ce que Tu nous as donné" (Rapporté par Ahmad, n° 1244, relaté de Alî).
    Après avoir mangé : "Louange à Dieu qui nous a donné à manger et à boire, et qui nous a faits musulmans" (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 3850).
     
    En s'allongeant sur son lit le soir : "Louange à Dieu qui nous a donné à manger et à boire, qui nous a été suffisant et qui nous a donné un refuge. Combien y a-t-il de gens qui n'ont ni quelqu'un qui leur soit suffisant ni quelqu'un qui leur donne refuge" (Rapporté par Muslim, n° 2715).
     
    Quand on se rend dans un marché [ou assimilé, comme un magasin, un supermarché, etc.] : "O Dieu, je Te demande le bien de ce marché et le bien qu'il y a dans ce marché. Et je cherche Ta protection contre le mal de ce marché et le mal qu'il y a dans ce marché. O Dieu, je cherche Ta protection contre le fait que je fasse dans ce marché une transaction où je suis perdant" (Rapporté par Al-Bayhaqî, Mishkât, n° 2456).
     
    Lorsqu'on acquiert un animal : "Je Te demande son bien et le bien de la nature que Tu lui as donnée. Et je cherche Ta protection contre son mal et contre le mal de la nature que Tu lui as donnée" (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 2160).
     
    Lorsqu'on acquiert un vêtement neuf : "O Dieu, louange à Toi. Tu me l'as donné à porter. Je Te demande son bien et le bien pour lequel il a été fabriqué. Et je cherche Ta protection contre son mal et contre le mal pour lequel il a pu être fabriqué" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 1767).
     
    Ce ne sont là que quelques exemples ; en fait, pour la plupart des occasions de l'existence, le Prophète a enseigné des invocations de ce genre, à adresser à Dieu.

    Demander à Dieu ce dont on a besoin :

    «Et lorsque Mes serviteurs te questionnent à Mon sujet, [dis-leur que] Je suis proche. J'exauce la demande du demandeur lorsqu'il Me demande…»(Coran 2/186).
    «Et votre Seigneur a dit : "Demandez-Moi, je vous exaucerai…» (Coran 40/60).
    «Lorsque tu demandes, demande à Dieu. Et lorsque tu demandes l'aide, demande-la à Dieu. Et sache que si toute l'humanité se rassemblait pour te faire du bien, elle ne pourrait te faire que le bien que Dieu a déjà écrit pour toi. Et si elle se rassemblait pour te faire du tort, elle ne pourrait te faire qu'un tort que Dieu a déjà écrit à ton sujet…»(Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2516).
     
    «Tout musulman qui demande à Dieu quelque chose qui ne relève ni d'un péché ni d'une rupture des liens familiaux, Dieu lui accorde l'une des trois choses suivantes : soit Il lui accorde ce qu'il a demandé ; soit Il garde pour lui (l'équivalent de) cette demande dans l'au-delà ; soit Il écarte de lui un mal semblable à ce qu'il a demandé !» (Rapporté par Ahmad, n° 10709, cité dans Mishkât n° 2259).

    Demander pardon à Allâh(swt) pour les fautes qu'on fait :

    "Lorsque le serviteur commet une faute, un point noir s'inscrit sur son cœur. S'il cesse et retourne vers Dieu, son cœur est purifié. Mais s'il continue, la tache augmente jusqu'à dominer son cœur…" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 3334). Dieu dit : "Dis à Mes serviteurs qui ont été injustes envers eux-mêmes [en faisant des péchés] qu'ils ne désespèrent pas de la Miséricorde de Dieu. Dieu pardonne tous les péchés. Il est, Lui, le Pardonneur, le Miséricordieux" (Coran ). "Chaque humain fait des fautes. Et les meilleurs des fautifs sont ceux qui se repentent" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2499).

    Parler d'Allâh(swt), de Ses bienfaits et de Ses promesses :

    Hanzala(raa) avait dit : «Nous sommes en ta compagnie et tu nous parles du paradis et du feu, c'est comme si nous les voyions de nos yeux…. »
    Parler ainsi des bienfaits terrestres de Dieu(swt), des choses de l'invisible telles que les anges, des choses devant arriver après la mort, des choses du paradis et des choses du feu… S'imprégner de tout cela, c'est aussi une forme de spiritualité.


    Quelques versets du Coran :

    Dieu (swt)dit : "Dis : "Vous montrions-nous ceux qui sont les plus perdants par rapport à ce qu'ils font ? Ce sont ceux dont l'effort s'est égaré dans la vie de ce monde et qui ont pensé  bien faire  ainsi  ! " (Coran 18/103-104).
    "Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu, Dieu a alors fait qu'ils s'oublient eux-mêmes" (Coran 59/19).
     
    De ceux qui se seront ainsi détournés de Son souvenir, Dieu(swt) dira le jour du jugement : "Aujourd'hui Nous les oublierons donc, comme ils avaient oublié leur rencontre d'avec ce jour que voici ! " (Coran ).
     
    Dieu dit : "Pense à ton Seigneur en toi-même, en t'humiliant et avec crainte, par une parole en-deçà de la voix haute, le matin et dans la soirée. Et ne sois pas du nombre des insouciants" (Coran ).

    Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).




     

    Début | Page précédente | 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact momowally ]

    © VIP Blog - Signaler un abus