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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    LA WAZIFA et ses principes élémentaires !

    04/09/2007 18:35



    MAME BAYE 

    LA WADHIFA :


    La Wadhifa n’est obligatoire qu’une fois par jour et méritoire deux fois par jour.

    S’il est accompli deux fois par jour, il a les mêmes temps d'accomplissements que le Lazim pour le matin et le soir.

    S’il est accompli qu’une fois par jour alors son temps va du ‘Asr d’un jour jusqu’au ‘Asr de l’autre jour et son temps de nécessité s’étend jusqu’au Maghreb de cet autre jour, et le meilleur moment pour l’accomplir dans ce cas est de le faire après le Maghreb car c’est ainsi qu’agissait Seïdina Ahmed Tidjani (raa) à la fin de sa vie.


    Les piliers de la Wadhifa :

    -1- Les piliers :

    -A- La formule de demande de pardon suivante :

    « Astaghfiroullah El ‘Adhim aladhi lê ilêha ilê Houwa-l-Hayyou-l-Qayyoum. » 30 fois.
    Elle fut allégée par Seïdina Ahmed Tidjani (raa) car autrefois elle se récitait 100 fois mais avec la formule :

     « Astaghfiroullah » seulement.
    Cette formule et sa prononciation est celle qui a été employée par Seïdina Ahmed Tidjani t mais il existe une variante employée dans laquelle la prononciation : « Hayyou-l-Qayyoum » est prononcée « Hayya-l-Qayyoum » ce qui est aussi valide en langue arabe (Cheikh Idriss El Iraqi).

    Remarque :

    Sidi ‘Arbi ibn Sa-ih(raa) a dit dans le Boughiya :

    « La raison pour laquelle dans la demande de pardon du Wadhifa on récite la formule « Je demande pardon à Allah l’Immense en dehors de qui il n’y a pas d’autre divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même » en s’arrêtant à « Celui qui subsiste par Lui-même (Qayyoum) » sans rajouter la formule connu indiquant le repentir « et je me repens auprès de Lui (wa atoubou ilaïhi) » c’est qu’en accomplissant seulement la demande de pardon (Istighfar), on ne peut être considérer comme menteur car cela n’implique aucune condition contrairement au repentir.
    En effet si on dit :
    « et je me repens auprès de lui » sans remplir les conditions du repentir, on peut alors être considérer comme menteur et les conditions du repentir sont au nombre de trois :
    - l’interruption sur-le-champ du péché,
    - le regret de l’avoir accompli,
    - et la résolution de ne plus jamais y retourner.
    C’est à tout cela que fait référence le repentir ainsi donc quelqu’un d’insouciant accomplissant selon la première manière n’est pas comme l’insouciant l’accomplissant selon la seconde manière (c’est à dire avec le repentir en plus) en raison de ce que cela comporte alors comme mensonge et dérision contrairement à la première manière qui n’est qu’une demande d’absolution, comme l’a stipulé l’imam Fakhr Razi (qu’Allah lui fasse miséricorde).

    -B- La prière sur le Prophète (saw) avec la Salatou Fatihi (50 fois) :
    En ce qui concerne la Wadhifa il est impossible de réciter une autre prière sur le Prophète r, comme cela est permis pour le Lazim, car sinon la Wadhifa est invalidée comme l’a stipulé Sidi ‘Arbi ibn sa-ih t. De plus il faut savoir que ce pilier a été lui aussi allégé car autrefois il se récitait 100 fois avec la Salatou Fatihi.

    -C- La proclamation de l’Unicité par la parole : « Lê ilêha ila llah »
    (100 fois) :
    Il est un devoir de clôturer le 100ème grain par la formule « Mouhamadou rassoulou llah » ‘alaîhi sallamoullah. Ce pilier a été lui aussi allégé car autrefois il pouvait se réciter 200 fois.

    Cheikh Omar Foutiyou t mentionne dans son Rimah qu’il est possible de l’effectuer selon ses nombres de base ou selon la version allégée, il cite entre autres de la part de Sidi Mohamed el Ghali t que certains compagnons avaient gardé la version de base pour l’accomplissement de la Wadhifa.

    -D- La prière sur le Prophète r appelée Djaouharatou-l-Kamel : (12 fois).
    Elle ne peut être récité que si toutes les conditions à sa lecture sont réunies (voir plus à la suite condition de validité…). Si ce n’est pas le cas alors on doit remplacer sa récitation par celle de 20 Salatou Fatihi.
    Autrefois elle se récitait 11 fois (c’est encore ce chiffre qui est inscrit dans Djawahirou-l-Ma’ani car écrit avant son abrogation). Environ un an avant le décès de Seïdina t ce chiffre fut abrogé et remplacé par 12 fois.

    (Il n’y a que les chaînes d’affiliations reliées à Cheikh Hamahoullah du Mali qui retiennent et l’accomplissent encore 11 fois.)


    Conditions de validité de la lecture de Djaouharatou-l-Kamel :

    Djaouharatou-l-Kamel (la perle de la perfection) est une prière particulière sur le Prophète(saw)  qui nécessite pour pouvoir être réciter :

    1 -La pureté :
    2-Du corps
    3-Des vêtements
    4-De l'endroit

    2 -L'ablution à l'eau :

    3 -S'asseoir lors de la récitation de Djaouharatou-l-Kamel.

    Sidi ‘Arbi ibn Sa-ih dit dans son livre:"Boughia" :
    « Durant les voyages on peut réciter les oraisons sur une monture mais lorsqu’on arrive à la Djaouharatou-l-Kamel on doit descendre et la réciter en marchant avec la condition toutefois que l’endroit où on marche soit pur. Certains compagnons t disent que le voyageur peut la faire en marchant et que lorsqu’il arrive à la 7ème perle, il s’assoit jusqu’à la fin de la récitation, pour moi (Sidi ‘Arbi) c’est le plus préférable sauf dans les cas de nécessité tel la peur et Allah est le plus savant. »
    Cheikh Nadhifi (raa)a dit qu’en cas de peur pour nous ou notre argent …      « on fait le ouird sur la monture en remplaçant par 20 Salat Fatihi. »
    Cette prière ne peut être lue sur une monture ou sur un bateau. »

    4 -Le lieu doit être assez large pour contenir six personnes. (Cheikh Nadhifi)

    Si toutes ces conditions ou seulement une seule ne sont pas réunies, on doit alors remplacer Djaouharatou-l-Kamel par la récitation de vingt Salât Fatihi.

    Il est rapporté dans El Ifada Ahmediya que Seïdina Ahmed Tidjani (raa) a dit :

    « Celui qui se purifie par le Tayyamoum il ne doit pas réciter Djaouharatou-l-Kamel , mais il la remplace par vingt Salat "Fatihi lima oughliqa", car elle ne peut se réciter que par la pureté à l’eau et sur un tapis pur qui peut contenir six personnes ; le Prophète (saw) et les quatres khalifes assistent dès le septième Djaouharatou-l-Kamel. »

    Seïdina Ahmed Tidjani (raa) a dit aussi dans une lettre :

    « Pour celui qui n’arrive pas à apprendre la prière appelée Djaouharatou-l-Kamel qu’il la remplace par vingt Salat Fatihi. »

    Donc pour résumé, comme le dit Sidi Mohamed El Hafidh Misri Tidjaniaa) dans "Qasd Sabil" concernant les conditions liées à la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel il faut :

    « La pureté de l’eau,

    un lieu pur pouvant contenir six personnes et cela même pour la réciter une seule fois.

    Elle ne se récite pas sur une monture ou sur un bateau.

    Celui qui fait le Tayyamoum ou celui qui n’est pas lavé à l’eau pour ses besoins naturels (urine, selle) mais seulement essuyer à sec ou qui a une impureté sur son corps ou ses habits et dont il ne peut se débarrasser, il récite à la place vingt Salat Fatihi dans la Wadhifa et agit de même celui qui ne peut réunir ses conditions.

    Celui qui enfreint une des conditions particulières à la Djaouharatou-l-Kamel dans sa Wadhifa, il doit la recommencer. »

    -2- les formules méritoires : Voir le Lazim.

    Voici l’exemple du Wadhifa tel qu’il est pratiqué à ‘Aïn Madhi :

    DOU’A D’OUVERTURE :
    « Allahoumma inni nawaïtou tilawata hêdhal ouirdi ta’dhiman wa ijlalan laka
    wabtigha mardatika wa qasdan li wajhika-l-karim, moukhlisan laka min ajlika wa aqoulou bi imdadika wa ‘aounika wa houalika wa qouwwatika wa ma wahabtani min in‘amika wa taoufiqika mousta’inan bika. » (La dou’a est récitée à voix basse.)

    • "A’oudhou billêhi mina chaïtani rajim"

    Sourate « El Fatiha » + Amine (1fois)

    • Salat Fatihi (1 fois)

    • « Soub-hana rabbika rabbil ‘izzati ‘amma yasifoun wa salamoun ‘ala-l-moursalina wa-l-hamdou lillêhi rabbi-l- ‘alamin »
    (Sourate Saffat 37, verset 180/181/182)

    1. Astaghfiroullah El ‘Adhim alladhi lê ilêha ilê houwa-l-Hayyou-l Qayyoum (30 fois)

    • « Soub-hana rabbika rabbil ‘izzati ‘amma yasifoun wa salamoun ‘ala-l-moursalina wa-l-hamdou lillêhi rabbi-l- ‘alamin »
    (Sourate Saffat 37, verset 180/181/182)

    2. Salat El Fatihi (50 fois) (pose du drap blanc vers la fin)

    « Allahoumma salli ‘ala seyïdina Mouhammadin El Fatihi lima oughliqa wal Khatimi lima sabaqa Nassiri-l-haqqi bi-l-haqqi wal hêdi ilê siratika-l-moustaqim wa ‘ala êlihi haqqa qadrihi wa miqdarihi-l-‘adhim. »

    • « Soub-hana rabbika rabbil ‘izzati ‘amma yasifouna wa salamoun ‘ala-l moursalina wa-l-hamdou lillêhi rabbi-l-‘alamin »

    3. Lê ilêha illa llah (100 foi(s puis après la 100ème dire :
    « Seïdouna Mouhammadoun rassoulou-llah ‘alaïhi salamou-llah »

    • « Soub-hana rabbika rabbil ‘izzati ‘amma yasifouna wa salamoun ‘ala-l moursalina wa-l-hamdou lillêhi rabbi-l-‘alamin »

    4. Djaouharatou-l-Kamel (12 fois)

    Formule de clôture :
    « Inna-llaha wa malaïkatahou yousallouna ‘ala nabiyi, ya ayyouha ladhina amanou sallou ‘alaïhi wa sallimou taslima » (Sourate 33,verset 56)
    Salla-llah ‘alaïhi wa ‘ala êlihi wa sahbihi wa sallama taslima
    « Soub-hana rabbika rabbil ‘izzati ‘amma yasifouna wa salamoun ‘ala-l-moursalina wa-l-hamdou lillêhi rabbi-l-‘alamin
    »

    Puis faire dou’a.

     

     

    Quelques Questions/Réponses liées à la Djaouharatou-l-Kamel :


    Q 26 : Celui qui fait la Wadhifa en groupe et remplace la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel par 20 Salat Fatihi parcequ’il ne la connaît pas, s’il finit la récitation de Salat Fatihi avant le groupe lui est-il permis alors de réciter de la Djaouharatou-l-Kamel avec eux dans le but de l’apprendre ?
    R : Celui qui fait le remplacement de la Djaouharatou-l-Kamel par Salat Fatihi, lorsque le groupe récite les Djaouharatou-l-Kamel, lui, il doit réciter à voix basse ses Salat Fatihi, s’il termine avant eux il peut quitter l’assemblée par nécessité et son dhikr est valide, il peut aussi réciter Djaouharatou-l-Kamel dans le but de l’apprendre s’il réunit toutes les conditions nécessaires à sa récitation. De plus s’il est venu rejoindre le groupe après qu’ils ont commencé et que lors de son remplacement il a fini avant eux, alors il doit rattraper ce qui lui manque sans attendre la fin de la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel des autres. (Taïssir el Amani de Cheikh Hajjouji.)
    Quant à l’imam Nadhifi il dit : « Il est préférable qu’il suive ses frères pendant la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel, peut être qu’Allah lui permettra ainsi de l’apprendre, puis lorsqu’ils finissent, il rattrape ce qui lui manquait, mais il n’y a pas de mal non plus à ce qu’il commence à rattraper au moment où les frères récitent la Djaouharatou-l-Kamel. »

    Q 27 : Si quelqu’un doit remplacer la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel par Salat Fatihi et qu’il a oublié ou l’inverse, quelle est la règle ?
    R : Celui pour qui il est obligatoire de faire le remplacement et qui a lu Djaouharatou-l-Kamel par oubli ainsi que pour celui que son obligation est la récitation de Djaouharatou-l-Kamel et qui la remplace et bien dans les deux cas il lui est demandé de retourner à l’obligation car la lecture de Djaouharatou-l-Kamel n’est accepté qu’avec ses conditions et la lecture de remplacement (c’est à dire 20 Salat Fatihi) ne suffit pas pour celui qui possède les conditions pour réciter la Djaouharatou-l-Kamel.
    De plus s’il fait son Wadhifa seul il lui est ordonné dans les deux cas de faire 100 formules de demande de pardon (Astaghfiroullah) avec l’intention de réparation (Niya Jabr), mais s’il fait son Wadhifa en groupe il lui est ordonné de retourner à son obligation sans besoin de refaire les réparations à la fin. (Taïsir el Amani de Cheikh Hajjouji.)

    Q 28 : Si le groupe du Wadhifa constate que l’endroit où il se trouve n’est pas pur, peuvent-ils se déplacer dans un endroit qui n’est pas assez large (conformément aux conditions réclamées pour la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel) et remplacer la Djaouharatou-l-Kamel ?
    R : Si l’endroit n’est pas assez large pour le groupe mais qu’il est entièrement pur alors il récite la Djaouharatou-l-Kamel et même si l’endroit est étroit par contre le remplacement s’effectue si cet endroit est proche de l’impureté (au point d’en sentir l’odeur) ou impure lui-même. (Cheikh Nadhifi)

    Q 29 : Comment doit faire, pour son Wadhifa, celui qui a une mauvaise odeur qui surgit de son corps, naturellement, ou bien en raison d’une maladie ou bien par le fait d’avoir mangé des oignons… ?
    R : Celui qui a une telle odeur désagréable et qui ne trouve aucun moyen d’y mettre fin, il se doit alors de remplacer la récitation de Djaouharatou-l-Kamel par 20 Salat Fatihi et il doit s’asseoir au dernier rang afin de ne pas nuire par sa mauvaise odeur. (Cheikh Idriss el ‘Iraqi).

    Q 30 : Si le disciple récite le verset : « Ina Allah wa malaïkatahou yousallouna… » (formule de clôture) après le troisième pilier du Wadhifa et avant Djaouharatou-l-Kamel ensuite il se rappelle qu’il lui reste Djaouharatou-l-Kamel à réciter, celui-là que doit-il faire ?
    R : Celui qui récite seul la Wadhifa et qui a oublié de réciter Djaouharatou-l-Kamel et il a donc récité le verset : « Ina Allah wa … » jusqu’à la fin, ensuite il s’est rappelé son oubli, celui là doit retourner à la récitation de Djaouharatou-l-Kamel sans qu’il ne doive rien par la suite.
    (Yawaqit wa Jawahir El Madiya)

    Q 31 : Si le disciple commence la Wadhifa et qu’ensuite il constate une trace d’impureté sur son habit ou son corps, doit-il réciter Djaouharatou-l-Kamel ?
    R : Celui qui constate cela après avoir commencé sa Wadhifa, celui-ci doit remplacer la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel par 20 Salat Fatihi mais cela seulement s’il craint qu’en allant se laver, il va sortir du temps d’accomplissement ou bien qu’il ne trouve pas d’eau, mais en dehors de ces cas il doit laver l’impureté et il récite alors Djaouharatou-l-
    Kamel s’il ne prolonge pas trop son interruption, sinon s’il prolonge trop alors il devra reprendre sa Wadhifa du début.
    (Yawaqit wa Jawahir El Madiya)

    Q 32 : Celui qui est atteint par un état d’impureté à la dernière (12ème) Djaouharatou-l-Kamel est-ce que sa Wadhifa est valide puisque au début il n’a été ordonné de ne réciter que 11 Djaouharatou-l-Kamel ?
    R : Il doit refaire sa Wadhifa en raison de la perte de ses ablutions or il n’y a pas de Wadhifa pour celui qui n’a pas d’ablution, et il n’y a aucune référence à faire par rapport à l’époque où il y avait 11 grains puisque cela a été abrogé. (Yawaqit wa Jawahir El Madiya)

    Q 33 : Que doit-on faire dans le cas où quelques personnes, en voyage, se réveilleraient en état de grande impureté, ne pouvant effectuer le lavage ils font Tayyamum, comment font-ils pour la Wadhifa en groupe, puisqu’il leur est interdit de réciter la Djaouharatou-l-Kamel ?
    R : Ils font la Wadhifa en groupe, lorsqu’ils arrivent au moment de la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel chacun fait de son côté ses 20 salat Fatihi, une fois qu’ils ont fini, ils le signalent à celui qui dirige puis ils reprennent tous ensemble la suite jusqu’à la fin.

    Q 34 : Si quelqu’un récite 6 Djaouharatou-l-Kamel et qu’au commencement de la 7ème il a une perte de mémoire (oubli) ?
    R : Dans ce cas il remplace par 20 Salat Fatihi.
    (Yawaqit wa Jawahir El Madiya)

    Q 35 : Est-il permis à celui qui enseigne et celui qui apprend, de réciter la Djaouharatou-l-Kamel avec le Tayyamoum ou est-il nécessaire d’avoir les ablutions (pour l’apprendre) ?
    R : Non il ne leur est permis de réciter la Djaouharatou-l-Kamel qu’avec les ablutions car la règle qui régit la totalité, régit aussi la partie, en effet la particularité qui concerne la Djaouharatou-l-Kamel et qui empêche de la réciter sans les ablutions est valable aussi bien pour celui qui la récite entière ou en partie. (Cheikh Nadhifi et Cheikh Abou Bakr Atiq)

    Q 36 : Quelle est la règle pour celui qui arrive en retard, qui doit remplacer ses Djaouharatou-l-Kamel (par vingt Salat Fatihi) et qui trouve le groupe en train de les réciter, doit-il directement rattraper ce qui lui manque de sa Wadhifa ?
    R : Celui qui doit remplacer ses Djaouharatou-l-Kamel, qui arrive en retard et qui trouve le groupe en train de réciter Djaouharatou-l-Kamel, même si c’est le dernier grain, il doit rentrer avec eux par son intention et il accomplit son remplacement (ses vingt Salat Fatihi) jusqu’à la fin puis il rattrape ce qui lui manquait de sa Wadhifa. (Hajj Hassan Ba’qili)

    Q 37 : Quelle est la règle concernant celui qui est malade et qui ne peut assister à la Wadhifa ou le Heïlala, doit-il les accomplir chez lui et s’il n’y arrive pas au cours de sa maladie devra-t-il les rattraper ?
    R : Cela fait parti des excuses permettant de ne pas rejoindre le groupe du Wadhifa ou du Heïlala, dans ce cas il les accomplit chez lui selon ses possibilités. S’il ne trouve pas la capacité de les accomplir tout deux ou un des deux ou complètement de faire le dhikr alors il les délaisse. Il est dit dans El Ira-at : « Si la maladie est légère c’est comme s’il n’avait rien, il se doit d’accomplir ses oraisons, si c’est mitigé de telle sorte qu’il peut les accomplir mais quand même avec des difficultés claires alors dans ce cas il a le choix et s’il sait ou pense qu’il va se nuire en les accomplissant alors il se doit de les délaisser et il n’aura aucun rattrapage à faire. » ensuite il ajouta à cela « ensuite si le malade guérit au cours du temps d’accomplissements même si c’est le temps de nécessité alors il les accomplit » c'est-à-dire le malade qui avait le choix s’il guérit au cours du temps du Lazim ou Wadhifa ou ‘Asrou il devra les rattraper mais dans l’autres cas non. (Sidi Mohamed ibn Hasan Jakani)


    Q38 : Comment doit procéder une femme qui des pertes de sang vaginale mais qui n’est pas suite à ses règles, doit-elle remplacer ses Djaouharatou-l-Kamel par vingt Salat Fatihi ?
    R : Concernant les pertes de sang n’étant pas les règles de la femme, cela est considéré comme une maladie, dans ce cas elle se lave à chaque fois les parties vaginales ensuite elle fait les ablutions et puis elle peut réciter Djaouharatou-l-Kamel. (Cheikh Idriss El Iraqi)


    LES DEVOIRS :

    Le non-accomplissement des points qui vont suivrent n’entraîne pas la nullité des oraisons appelées Wadhifa et Heïlala (ou ‘Asrou) mais il faut savoir que ce sont des devoirs exigés et que leur délaissement est une faute grave. C’est un signe qui montre que l’accomplissement des préceptes de la Tariqa est pris à la légère et il est à craindre pour telle personne qu’elle ne finisse mal. Il est à l’exemple de quelqu’un voguant en mer qui négligerait les fuites de la coque de son bateau, celui-là, s’il reste ainsi, son issue est forcément fatale.

    Ces devoirs sont :

    1) Les accomplir en groupe

    Concernant la participation éventuelle des femmes à l’assemblée, il faut savoir que cela n'est permis que si deux conditions sont réunies :
    a) La première c'est qu'elles doivent y participer à l'écart du groupe des hommes dans un endroit où elles ne peuvent voir ou être vu par eux.
    b) La seconde est qu’il leur est interdit de réciter à voix haute et de se faire entendre (tous les dhikr des femmes se font à voix basse comme pour la récitation du Qoran dans les cinq prières obligatoires).
    Si ces deux conditions sont réunies, elles peuvent participer en suivant la récitation du groupe des hommes. Bien sûr ces deux conditions deviennent caduques si tous les hommes sont des « Mouhram » avec qui le mariage leur est interdit tel que les frères, père, fils, neveu…ect. (Cheikh Idriss El Iraqi)

    Selon Abou Darda(raa) il a rapporté que le Prophète(saw) a dit :
    « ALLAH ressuscitera des gens le jour du jugement avec une lumière sur le visage, ils seront sur des chaires en perle et ils seront enviés par les gens, alors que ce ne sont pas des prophètes, ni des martyrs. »
    Un bédouin se jeta à ses genoux puis dit :
    « Ô! Messager d’ALLAH, décris-les-nous pour qu’on puisse les reconnaître. »
    Il ditr :
    « Ce sont des gens qui s’aiment et qui sont de tribus et de régions différentes qui se sont réunis pour l’évocation d’ALLAH et qui l’évoquent. »
    Rapporté par Tabarani avec une chaîne bonne (Hassan).

    Selon ‘Amrou Ibn ‘Abassa(raa) il a rapporté que le Prophèter a dit :
    « A la droite du Tout-Miséricordieux -et ses mains sont droites- il y a des hommes qui ne sont ni des prophètes, ni des martyrs et qui troublent la vue de ceux qui les regardent à cause de l’éclat de leur visage ; ils seront enviés par les prophètes et les martyrs à cause de leur position et de leur proximité d’ALLAH
    Il lui fut demandé :
    « Ô ! Messager d’ALLAH qui sont-ils ? »
    Il dit(saw) :
    « Ce sont des groupes de tribus diverses qui se rassemblent pour l’évocation d’ALLAH et qui choisissent les meilleurs propos comme on choisit les meilleures dattes. » (Tabarani, Tirmidhi, Ahmed)


    Il a rapporté dans le livre : ‘Awarif El Ma’arif  "selon Abou Darda(raa) il a dit :
    « S’il n’y avait pas trois choses je n’aurais pas aimé vivre un seul jour :
    - Avoir soif pour ALLAH dans les pleines chaleurs (jeûner)
    - Se prosterner pour ALLAH au milieu de la nuit
    - Et s’asseoir auprès des gens qui choisissent les meilleurs propos comme on choisit les meilleures dattes.
    »

    Il est rapporté dans le Madkhal que le Prophète(saw) a dit :
    « Il n’y a pas un peuple qui s’assoit dans une assemblée où l’on évoque ALLAH sans qu’il ne soit couvert par les anges, que la miséricorde ne descende sur eux et qu’ALLAH les évoque auprès de Lui. » (Ibn Majah)

    Le Prophète(saw) a dit :
    « Il n’y a pas un peuple qui se réunit pour évoquer ALLAH, ne désirant que son Visage, sans que ne les interpelle un héraut du ciel leur disant : « levez-vous, vous avez été pardonné, vos péchés ont été changés en bonnes actions. »
    (Ahmed)

    Selon Abdallah ibn omar(raa) il a dit :
    « J’ai demandé :
    « Ô messager d’Allah ! Quel est le butin des assemblées de dhikr ? »
    Il a ditr :
    « Le butin des assemblées de dhikr est le Paradis. »
    (Rapporté par Ahmed avec une chaîne bonne.)

    Selon Jabert il a dit :
    « Le Prophète(saw) est sorti vers nous et nous a dit :
    « Ô vous les gens! Il y a des escadrons d’anges qui descendent et s’arrêtent aux assemblées de dhikr sur terre, empressez-vous vers les jardins du Paradis. »
    Ils dirent :
    « Et où sont les jardins du Paradis
    ? »
    Il répondit (saw) :
    « Ce sont les assemblées de dhikr, allez-y matin et soir et rappelez-vous à vous-même, celui qui veut savoir son degré auprès d’Allah, qu’il regarde quel est le degré d’Allah auprès de lui, le serviteur s’éloigne de Lui autant qu’il s’en éloigne en lui-même (en oubliant de le mentionner). »
    (Rapporté par Ibn Abi Dounia, Abou Ya’la, Bazzar, Tabarani, El Hakem et Baïhaqi, El Hakem déclare que la chaîne est authentique.)

    Il est rapporté dans le livre: "Rimah ":
    « Il a été demandé à Seïdina Ahmed Tidjani(raa) à propos du dhikr accomplit en groupe quelles en sont les preuves car les écoles juridiques divergent à ce propos ? »

    Il a répondu que le Prophète(saw) a dit :
    « Si vous passez devant un jardin du Paradis profitez de son festin. »
    Ils lui demandèrent :
    « Mais que sont les jardins du Paradis ? »
    Le Prophète(saw) répondit :
    « Ce sont les cercles d’évocations. »

    L’interrogateur précisa :
    « Les savants affirment que cela désigne les assemblées de sciences de même pour les hadiths qui disent :
    « Il n’y a pas un peuple qui se réunit pour évoquer ALLAH sans que les anges ne les couvrent et les enveloppent de leurs ailes. » (Mouslim, Abou Daoud, Tirmidhi, Ibn Majah, et Ahmed)

    Seïdina Ahmed Tidjani(raa) répondit :

    « C’est l’évocation (dhikr) qui est désigné ici et l’Imam Malikt l’a utilisé pour désigner les assemblées de sciences plutôt que les assemblées d’évocations car les habitants de Médine ne faisaient pas d’assemblées d’évocations. Or les œuvres des habitants de Médine font partie des références dans les fondements juridiques pour l’école de l’Imam Malik comme cela est connu, mais quant aux autres Imam cela est permis sans aucune réprobation dans les textes reconnus claire et authentique auprès d’eux.
    Cela est la vérité en considération du fait que lorsque le Prophète(saw) me poussa au dhikr en groupe j’ai conclu alors que les gens de Médine ne prenait que ce qu’il y a de plus élevé et ainsi les Hadith sont resté interprété sur le côté apparent.

    En effet du fait que le dhikr en groupe ne se fait qu’à voix haute et qu’en dehors il se fait à voix basse et étant donné que le dhikr à voix basse est plus élevé de 70 fois que le dhikr à voix haute, les habitants de Médine n’ont donc pris que ce qui était le plus élevé. »

    Seïdina Ahmed Tidjani(raa) a dit :
    « Si vous saviez ce que contient comme mérite le Wadhifa vous y viendrez même en rampant. »
    La cause de ces propos est qu’un frère trouvait pesant son allée et venue pour le "Wadhifa" en raison de son âge avancé, de la lourdeur de son corps et de l’éloignement de sa maison, et de plus c’était l’hiver donc il présenta ses excuses en raison de sa situation et Seïdina Ahmed Tidjani(raa) lui dit les propos précédents.

    Le dhikr en groupe est plus efficace et plus puissant pour enlever les voiles du cœur par rapport au dhikr fait seul, ainsi chacun d’entre les membres du groupe recevra non seulement la récompense de sa récitation mais aussi la récompense de l’écoute du dhikr d’autrui.

    Celui qui délaisse le groupe en récoltera le regret en ce monde et en l’au-delà car la bénédiction est dans le groupe, et la main d’ALLAH est sur le groupe, et il peut y avoir dans ce groupe celui qui est accepté et pardonné et alors tout le reste du groupe sera pardonné à cause de lui car les œuvres sont élevées selon le cœur du plus pieux d’entre le groupe.
    Il est rapporté dans El Ifada Ahmediya que Seïdina Ahmed Tidjani (raa) a dit :
    « Celui qui assiste à l’assemblée de la "Wadhifa" tous les jours, il ne lui sera inscrit aucun péché. »

    2) Réciter à voix haute (pour les femmes toutes les oraisons se font à voix basse, juste de quoi s'entendre elles-mêmes)

    L'Imam Ahmed a rapporté dans son Mousnad ainsi que Tabarani et Nassa-i et autres, selon Ya'la Ibn Chaddad Ibn Aoust qui a dit :
    « Il m'a été dit par Abi Chaddad Ibn Aoust et Oubada Ibn Samatt qu’ils dirent :
    « Nous étions auprès du Prophète(saw) lorsqu'il nous dit :
    « Y a-t-il des étrangers parmi vous ? » C 'est à dire des gens du livre.
    Nous avons répondu :
    « Non ! Ô Messager d'Allah ! » Et il ordonna de fermer la porte puis il dit :
    « Levez vos mains et dîtes Lê ilêha ila llah. »
    Nous levâmes nos mains un moment ensuite le Prophèter a baissé ses mains puis a dit :
    « Louange à Allah ; Ô! Mon Seigneur tu m'as envoyé avec cette parole et tu me l'as ordonné et tu m'as promis par elle le paradis et certes Tu ne manques pas à Ta promesse. »
    Puis il nous dit :
    « Recevez la bonne nouvelle qu 'Allah vous a pardonné. »

    Il est rapporté par Ibn Jarir dans son Tafsir selon Ibn ‘Abbast par rapport au verset qui dit : « Ni le ciel, ni la terre n’a pleuré sur eux. » il a dit :
    « Si un croyant meurt, l’endroit sur terre sur lequel il a prié et évoqué Allah, pleure sur lui. »

    Il est rapporté par Ibn Abi Dounia selon ‘Oubeïd(raa) il a dit :
    « Lorsqu’un croyant meurt les endroits de la terre crie :
    « Le serviteur d’Allah croyant est mort. »
    La terre et le ciel pleurent alors pour lui et le Tout-Miséricordieux leur demande :
    « Qu’est ce qui vous fait pleurer pour mon serviteur ? »
    Ils disent :
    « Ô notre Seigneur ! Il n’y a pas un endroit où il marchait sans qu’il ne T’évoque. »
    Concernant ces hadith, qui sont des arguments en faveur du dhikr à voix haute, l’Imam Souyouti a dit :
    « Si le ciel et la terre entendent le croyant faire le dhikr c’est qu’inéluctablement il évoque à voix haute. »

    El Hafidh ibn Hajr El ‘Asqalani a dit :

    « Quant à ceux qui affirment que l’évocation à voix haute est une innovation, ils se sont trompés car il est certifié dans le Sahih selon le hadith rapporté par Ibn ‘Abbas (raa) que levez la voix en faisant le dhikr existait à l’époque du Prophète (saw) lorsque les gens finissaient la prière prescrite au point qu’Ibn ‘Abbast disait :
    « Je pouvais savoir qu’ils avaient terminé la prière en les entendant (faire dhikr à voix haute). »

    3) Se mettre en rang en veillant à bien aligner les rangs et à les compléter comme pour la prière.

    Seïdina Ahmad Tijânî(raa) a dit à une personne qui avait effectué le dhikr en groupe mais qui n’était pas rentrer dans les rangs :
    « Et combien de bien t’a échappé ! »
    On peut soit faire le dhikr en rang, soit en carré cela afin d’être positionné et de se faire face comme le dit le verset :
    « …et ils se sentiront frères, faisant face les uns aux autres… »
    (Sourate El Hijr 15 ; verset 47)
    Etre face à son frère croyant est préférable à s’orienter vers la Qibla et il y a aussi la condition d’être serrer les uns aux autres et de ne pas laisser d’emplacement vide conformément à la parole du Prophèter qui dit :
    « Serrer vos rangs car Chaïtane se met entre les intervalles. »
    (Ahmed)

    Le Prophète Muhammad(saw) a dit :
    « Faîtes vos rangs et alignez-les comme les anges les alignent, rapprochez vos épaules, comblez les espaces vides et prenez les mains de vos frères avec gentillesse et ne laissez pas d’espace à Chaïtan. Celui qui lie un rang, Allah se tourne vers lui et celui qui coupe un rang Allah se détourne de lui. »
    (Rapporté par Abou Daoud)

    Et Allah dit en parlant des anges :
    « Par ceux qui sont rangés en rangs.
    Par ceux qui poussent les nuages avec force.
    Par ceux qui récitent en rappel :
    « Votre Dieu, en vérité ,est unique »
    (Sourate Les rangées 37 ; versets 1à 4)

    Les rangs dans l’assemblée de dhikr doivent être similaires au rang dans la prière concernant l’alignement, et le fait de s’y serrer et de compléter les emplacements vides.

    Il est rapporté par Mouslim selon Jaber ibn Samarat :
    « Le Prophète(saw) est venu à nous et il nous a trouvé en cercle il nous dit : « Comment se fait-il que je vous vois séparez de groupe en groupe ?
    Pourquoi ne pas vous alignez comme s’alignent les anges auprès de leur Seigneur ? »
    Nous demandâmes :
    « Ô Messager d’Allah ! Et comment s’alignent les anges auprès de leur Seigneur ? »
    Il ditr :
    « Ils complètent les premiers rangs et ils forment des rangs serrés. »

    Et le Prophète(saw) a dit au sujet de ceux qui s’éloignent des rangs :
    « Les gens ne cessent de s’éloigner jusqu’à ce qu’Allah les mette en dernier (ou en fait les dernier) » (rapporté par Mouslim, Abou Daoud, Ibn Majah, Ahmed) et cela est une terrible menace et on demande à ALLAH d’en être protéger et préservé.

    Cha’rani(raa) a dit :
    « Nous avons fait le serment général avec le Prophèter d’aligner nos rangs et de s’y serrer, (en stationnant d’abord par le coté droit ou sinon le milieu ou la gauche et en cela il y a des secrets qui ne peuvent être évoqué que directement) et il ne doit y avoir aucune haine entre les personnes du rang, ni jalousie, ni rancune, ni ruse, ni duperie afin que l’intention soit en conformité avec l’image extérieure car la divergence des cœurs est pire que la divergence des membres.
    Parmi les secrets apparents c’est qu’Allah nous a ordonné d’accomplir sa religion et elle ne peut être accomplie que si on a tous le même cœur et il est dit dans le noble Qoran :
    « et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. » (Sourate Le butin ; verset 46)

    Seïdina(raa) a évoqué que le dhikr effectué dans le rang est préférable au dhikr effectué à l’écart du rang, isolément, en raison du verset qui dit :
    « Allah aime ceux qui combattent dans son chemin en rang serré pareils à un édifice renforcé » (Sourate Le rang 61 ; verset 4)

    La cause pour laquelle il récitait ce verset est que les gens ne voulaient pas entrer dans les rangs le jour du vendredi. Seïdinat les encourageait à cela et les incitait en raison de l’amour d’ALLAH réservé à celui qui le fait.
    Parmi les secrets aussi c’est que Chaïtan ne peut pénétrer entre les rangs et insuffler que s’il trouve des intervalles.

    4) faire concorder les voix et les sons avec celui du groupe de façon à ne pas les perturber ( si cela n'est pas possible alors il faut baisser sa voix en dessous des autres mais attention à ne pas se taire sinon on perd la récompense du dhikr)

    Selon Taj Din ibn ‘Ata Allah, il a dit :

    « Si c’est un groupe il est préférable pour eux d’éléver la voix harmonieusement de façon à n’entendre qu’une seule voix. »

    5) Clôturer le dernier (centième) « Lê ilêha ila llah » par Seïdouna « Mouhamadou rassouloullah » 'alaïhi salamoullah.


    Les actes méritoires (Mandoubet) :

    Ils sont nombreux pour la Wadhifa parmi eux il y a :

    comprendre le sens du dhikr
    • visualiser l'image du guide
    • se mettre en position assise comme pour le tachahoud lorsqu'on arrive à la
    7ème perle de la Djaouharatou-l-Kamel
    • Lever les mains à la dernière perle de la Djaouharatou-l-Kamel
    • Clôturer par le verset : « Inna Allah wa malaïkatahou ... »
    • Faire dou'a
    • Saluer les frères à droite et à gauche.. etc.

    Les points mentionnant les devoirs et les actes préférables provient du fascicule du Dr Taleb Abdrahman, édité sous l’autorisation du Khalife général Sidi Chérif Abdeljabbar Tidjani (qu’Allah prolonge sa vie), et distribué à Aïn Madhi.


    Deux conditions de perfection importante

    Sidi ‘Arbi ibn Sa-ih(raa) a dit :
    « Parmi les conditions de perfection des oraisons, il y a le fait d’être conscient de la présence du guide, qu’on est assis devant lui, tirant son irrigation. Cela doit se faire du début du dhikr à la fin. Celui qui n’y arrive pas doit vouloir faire la tentative dès le commencement, ensuite il l’accomplit de temps en temps selon sa capacité et sa possibilité. Cette présence doit se faire avec l’image de ses traits physique qu’il avait, pour celui qui l’a vu, sinon il se représente l’image de sa perfection drapée de crainte et de révérence mais il doit accompagner cette image-là de toute la bienséance possible.
    Il est aussi une condition d’être présent le plus possible dans la signification de ce que l’on récite si on arrive à en cerner le sens, sinon il doit s’écouter attentivement en prononçant le dhikr , et la perfection de cette condition est de réciter distinctivement (tertil).

    * Question : S’il est demandé : je n’arrive pas à faire le dhikr en faisant usage de ces deux présences, c’est à dire la présence de l’image du guide et la présence dans la signification, alors laquelle des deux dois-je privilégier ?

    * Réponse : Dans ce cas là on doit au commencement du dhikr mettre la présence du guide, étant conscient d’être irriguer par lui, ensuite on se contente de pénétrer le sens de ce que l’on récite autant que cela nous est possible, si on n’arrive pas à comprendre alors on écoute attentivement ce que l’on récite. Si on peut, de temps en temps, on met la présence du guide sinon on se contente de le faire au commencement comme on a dit.
    Par la constance en cela, on va récolter les lumières de la récitation et de la compréhension en nous, ce qui va nous renforcer et nous permettre d’avoir la présence du guide de temps en temps, ensuite on aura les deux présences ensembles.
    Puis on augmentera et on passera de la présence du guide à la présence de l’image du Prophèter ensuite on passera à plus élevé, c’est à dire à la contemplation constante de sa noble image ? par son cœur, ensuite à plus fort que tout cela. »


    Le rattrapage pour celui qui arrive en retard lors de l'assemblée du Wadhifa :

    Il existe deux méthodes en ce sens :
    La première, qui est pour nous la préférable, se base sur le fonctionnement de la prière et il s’accomplit comme suit :

    - Une personne voulant rentrer dans une assemblée déjà en cours commence par mettre l’intention puis par réciter 1 fois Fatiha (ce qui équivaut au Takbir Al Ihram de la prière)
    - ensuite il poursuit le dhikr avec le groupe là où il se trouve (par exemple au 40ème grain de « Lê ilêha ila Allah » ).
    - Lorsqu'il arrive à la fin du dhikr il poursuit avec eux mais ne récite pas les derniers versets de Sourate Saffat « Soubhana rabbika... » (car cela équivaut à la salutation finale de la prière).
    - Il reprend alors son dhikr du début (sans réciter la dou'a d'ouverture et la Fatiha ; conformément à l’exemple il récite les 30 Astaghfiroullah… puis les 50 Salat Fatihi )
    - ensuite il complète ce qu'il lui manquait comme nombre et piliers
    (Toujours selon l’exemple il lui manquait 60 grains de « Lê ilêha ila Allah » puisqu’il en a déjà fait 40 avec le groupe)
    - une fois compléter ce qu'il lui manquait, il clôture par « Inna Allah wa malaïkatahou... » (qui correspond au Tahiyête) et jusqu'à « Soubhana rabbika... »

    La seconde méthode, plus simple, considère que même si les oraisons fonctionnent telle la prière cela n’est pas valable dans la totalité, et il le rattrape comme suit :
    - Il met juste l’intention puis il rentre directement à la partie où se trouvent les frères puis une fois arrivé à la partie où les frères récitent : « Inna Allahou wa malaïkatahou… » le retardataire commence tout de suite à rattraper ce qui lui manquait de ses oraisons et il terminera par les formules de clôture.

    Remarques :

    1) Pour le retardataire la récitation du grain rejoint est valide si tous les mots sont prononcés du début à la fin (et non si le grain rejoint est pris en cours) à part en ce qui concerne la Djaouharatou-l-Kamel, il suffit d’avoir reciter au moins un des trois « Allahoumma Salli wa Sallim » qui composent ses paragraphes.

    2) La cause concernant la pose d’un tissu pendant la récitation de la Wadhifa en groupe, c’est le fait qu’avant que ne soit construite la Zaouiya bénie de Fès, la séance de dhikr était accomplie dans la maison de Seïdina Ahmed Tidjani (dans un couloir) or comme beaucoup de personne traversait ce couloir alors par souci de confirmer la pureté du lieu (qui était pourtant rituellement pur), on fit mettre un tissu pour réciter la Djaouharatou-l-Kamel (car elle a des conditions de pureté qui sont rigides) jusqu’à la fin de la récitation.
    Par la suite cet agissement fut conservé par les compagnons même lorsqu’il y eût la Zaouiya bénie et c’est devenu une coutûme méritoire dans la récitation en groupe et ce n’est en aucun cas une condition de validité (c’est à dire qu’on mette un tissu ou non n’a aucune conséquence sur la validité de l’oraison). Certains par souci de conformité étendent le drap pour la Djaouharatou-l-Kamel (comme à Fès) au début de la Heïlala, d’autres en arrivant au 50ème grain du Heïlala, d’autres au milieu de Salat Fatihi (comme à ‘Aïn Madhi) et certains savants de la Tariqa ne l’étendaient pas du tout tel Cheikh Mohamed El Hafidh d’Egypte et en cela personne ne peut être blâmer.

     


    Quelques Questions/Réponses liées à la Wadhifa en général :

    Q 39 : Qelles sont les règles en ce qui concerne le Tayyamoum pour les oraisons, peut-on accomplir le Lazim avec le Tayyamoum de la Wadhifa ?
    R : Il y a un point de divergence à ce sujet. Mais la règle principale est tout comme il faut un Tayyamoum pour chaque prière (dans le rite Malikite), il le faut aussi pour chaque oraison car ils ont le statut de vœux pieu et donc d’œuvre obligatoire. (Cheikh Idriss El Iraqi)

    Le point de divergence concerne la récitation du Lazim avec le Tayyamoum du Wadhifa, et leur accomplissement à toutes deux avec le Tayyamoum de la prière obligatoire car certains l’interdisent et d’autres le permettent.

    Parmi ceux qui l’interdisent, il y a :

    1) Sidi Mohamed ibn Abdelwahid Nadhifi dans "Dourratou-l-kharida"
    2) Cheikh Mohamed ibn Abdallah Tasfaoui dans "Fath Rabbani"
    3) Cheikh Mohamed El Hafidh dans "Qasd Sabil"

    1) Cheikh Nadhifi a interdit entièrement la récitation (de l’oraison) ou la prière avec le Tayyamoum d’un autre.
    2) L’auteur de Fath Rabbani a interdit la récitation du Lazim avec le Tayyamoum de la prière obligatoire, mais aussi la récitation du Wadhifa, du Lazim et du Asrou avec un seul Tayyamoum, et il s’est tût sur la récitation du Wadhifa avec le Tayyamoum de la prière.
    3) L’auteur de Qasd Sabil a permis cela (c’est à dire la récitation du Wadhifa avec le Tayyamoum de la prière) et interdit la récitation du Lazim avec le Tayyamoum de la prière obligatoire, et il a aussi interdit la récitation du Wadhifa avec le Tayyamoum du Lazim, se joint à lui Cheikh Nadhifi, quant à l’auteur de




     

     

    l'union sacrée

    04/09/2007 16:45







     

     

    Petit glossaire de l'Islam (réalisé par Fleurs d'Islam )

    31/08/2007 18:54



    Petit glossaire de l'Islam  (réalisé par Fleurs d'Islam )
     
    * Abaya : Vaste manteau de laine que les arabes portent par dessus leurs autres vêtements. 

    * Abd al-Muttalib Ibn Hisham : Grand-père du prophète Mohammed. C'est lui qui redécouvrit le puit de ZamZam. 

    * Abî Saïd al khodri : Compagnon du prophète Mohammad (sur lui la prière et la paix), il rapporta plus de 1100 Hadiths. 

    * Ablution (Woudhoû) : Purification rituelle de certaines parties du corps précèdant la prière. Les ablutions consistent principalement à laver trois fois le visage, la bouche et le nez (en inspirant et rejetant de l'eau), les mains jusqu'aux coudes, essuyer une fois la tête et les oreilles avec les doigts mouillés, et laver trois fois les pieds jusqu'aux chevilles, avec l'intention d'effectuer les ablutions. Ces ablutions sont nécessaires en vue de la prière ou d'exécuter un circumambulation ( Tawaf) autour de la Kaaba. Elles sont recommandées notamment avant de dormir, avant de commencer les grandes ablutions (Ghousl) ou avant l'invocation de Dieu (qu'Il soit exalté). 

    * Abou houreira : Compagnon du prophète Mouhammad et célèbre rapporteur de Hadiths. On a décompté 5374 hadiths rapporté par ce compagnon. 

    * Abou Oubaid ('Ubaid) : Savant musulman (mort en 838 E.C./~223 H.), célèbre compilateur de hadith, auteur du "Kitab al-Awmal" consacré aux finances islamiques. 

    * Abou Soufiane Mouawid (Abu Sufian Mu'awid) : L'un des plus éminents dirigeants de la tribu des Qoreish and initialement grand ennemi du prophète Mohammed. Il se converti à l'Islam au retour triomphale du prophète à La Mecque. Mort en 30 de l'hégire (652 de l'ère chrétienne). Son fils, Mouawid, fonda la dynastie Omeyyade. Il mourut en 61H (680 de l'E.C.) 

    * Abou ya'la al-farra : Savant musulman (mort en 1065 E.C./~457 H.), juriste de renom de l'école hanbalite (cf. écoles juridiques, madhhab). Il est l'auteur d'un célèbre ouvrage de sciences politiques intitulé "al-Ahkâm as-sultâniya". 

    * Aboubakr, aboubakar (Abou Bakr as-siddiq) : Un des premiers convertis à l'Islam. Né aux environs de 573 de l'ére chrétienne, mort en 13 de l'hégire (634 de l'E.C.). Il accompagna le prophète Mohammed au long de son émigration de La Mecque à Médine (hégire). Premier Calife orthodoxe de l'Islam. 

    * Abraham : Voir Ibrahim al-Khalil. 

    * Achoura (Ashoûra) : Dixième jour du mois de Mouharram (premier mois du calendrier lunaire islamique). Jour de jeûne facultatif. Célèbrait, à l’origine, la libération des enfants d'Israel de l'oppression de Pharaon ainsi que le repentir d’Adam chassé du Paradis, le salut de Noé, d’Abraham et de Moïse sauvé des eaux du Nil, comme la sortie de Jonas du poisson, sur eux la paix et la bénédiction de Dieu.Fête de la bienfaisance et de la générosité envers la famille, les parents, les orphelins et les déshérités. 

    * Ad ('Ad) : Ancienne tribu ayant vécu après Noé (Noûh). Elle était prospère, mais désobéissante à Dieu. Elle fût détruite par le fléau d'un vent violent venant de l'Ouest (Ad-Daboûr). 

    * Adh-Dhihar : Le fait de dire à sa femme : « tu m'est défendue comme le dos de ma mère » 

    * Adha : [ Sacrifier, immoler un animal ] Voir Eïd al-Adha. 

    * Adhan (Adhân) : Appel à la prière (Salât) prononcé à forte voix pour annoncer que l'heure de la prière est arrivée. Cet appel se composé comme suit : 
    « Allâhou Akbar 
    x 4  
    (Allah est plus grand) 
    Ash-hadou an lâ ilâha ill-Allâh 
    x 2 (J'atteste qu'il n'y a d'autre Dieu qu'Allah) 
    Ash-hadou anna Mouhammadan Rasoûl-Oullâh 
    x 2 (J'atteste que Mohammad est son envoyé) 
    Haiya 'alas-Salâh 
    x 2 (Venez à la prière) 
    Haiya 'alal-Falâh 
    x 2 (Venez au salut) 
    Allâhou-Akbar 
    x 2 (Allah est plus grand) 
    Lâ ilâha ill-Allâh» 
    x 1 (Il n'y a d'autre Dieu qu'Allah) 
    (voir Sahîh Al Boukhâri, Vol.1, Page 334). 
    Un second appel est ensuite prononcé, appelé "Iqâma", et qui marque le début de la prière. 

    * Ahkam (Ahkâm) : Les Ordres. En science Islamique, il existe cinq catégories d'actes 
    Catégorie Exemple 
    Obligatoire (Fard, Wâjib) Faire la prière 
    Sans obligation (Moustahab, Mandoub) Faire des prières en plus (surérogatoires) 
    Illicite (Mouharram) Boire de l'alcool 
    Détesté mais pas illicite (Makroûh) Faire des prières surérogatoires dans les périodes qui n'y conviennent pas (entre l'aube et le lever du soleil, etc...) 
    Licite (Halâl) Manger du poisson 

    * Ahl al-Kitab : [ Gens du Livre ] Terme coranique désignant les juifs, les chrétiens et dans une moindre mesure les zoroastriens. Le nom désigne en définitive les peuples qui reçurent un livre révélé. 

    * Ahmadiya (Ahmadiyya) : issue du chiisme au XIXe s. en Inde. 

    * Ahzab (Al ahzâb) : [ les coalisés ] Terme utilisé pour désigner les mécréants de la tribu des Qouraish et les juifs qui résidaient à Médine et d'autres tribus arabes qui se sont alliés contre les musulmans de Médine, mais furent vaincus par ces derniers, et durent quitter Médine. 

    * Aisha : Fille d'Abou Bakr et femme du prophète Mohammed. Aisha est célèbre pour sa large connaissance de la religion. Morte en 58 de l'hégire (678 de l'ère chrétienne). 
    On a décompté plus de 2000 Hadiths rapportés par Aîsha. 

    * Aiyyim : femme veuve ou divorcé, avec consommation du mariage. 

    * Ajwa ('Ajwa) : Genre de dattes pressées (ou autres). 

    * Alfiz : Voir Facha. 

    * Alhambra (l') : [ La rouge ] Cité fortifiée de Grenade, au sud de l'Espagne. La première mention de la ville rouge, en langue arabe "al-hamra" remonte à l'an 860 de l'ère chrétienne (cette première ville n'a pas été conservée jusqu'à nos jours). C'est de ce nom arabe que provient le nom de l'"Alhambra". Le Citadelle rouge des rois Nasrides, "al-qal'a al-hamrâ'", deviendra célèbre pour la pierre de pisé de ses murailles qui rougoient dans le soleil couchant, mais surtout pour la somptuosité de ses palais où l'architecture et les arts décoratifs de l'Islam atteignent un sommet inégalé de finesse et d'harmonie. 
    o Illustration : 
     
    * Ali ibn Abi Tâlib : Quatrième Calife orthodoxe. Né en 600 de l'ère chrétienne, mort en 661 de l'E.C. Cousin et gendre du prophète Mohammed. Son courage, sa force physique et ses qualités de guerrier, aussi bien que son ascetisme, sa sagesse et sa large connaissance juridique ont fait de lui une figure légendaire. 

    * Alim ('Alim) : [ celui qui détient un savoir ] Une personne bien informée ou un savant en théologie islamique. 

    * Allah (Allâh) : [ Le Seul Dieu ] Mot arabe, nom propre de Dieu. Contrairement au mot "Dieu" provenant de la racine latine "Deus", ce mot ne peut pas être mis au pluriel et n'a pas de genre (féminin ou masculin). Les chrétiens de langue arabe utilisent "Allah" pour nommer Dieu; En hébreux, correspond le nom "El" ou "Eloah". 
     
     
    * Allahou Akbar (Allâhou Akbar) : [ Allah est plus Grand ] Louange à Dieu célébrant Sa grandeur. Cette louange exprime Sa Toute-Puissance et le fait qu'Il est "Un, sans associé" (monothéisme strict). 

    * Almoravide : De al-murâbitûn ("gens du ribât"). Le terme s'applique plus particulièrement au mouvement de réforme islamique né en Mauritanie au milieu du XIéme siècle. 

    * Amâna : Terme désignant un dépôt confié à un tiers. 

    * Amanah (Al amânah) : Confiance, responsabilité morale, honnêteté vis à vis de tous les devoirs décrétés par Allah. 

    * Amil : [ Agent ] A l'époque du Prophète Mohammed (bsdl), ce terme désigne le collecteur de l'impôt des musulmans et du tribut des non-musulmans; jusqu'au Xe s./IIIe s.H, gouverneur de province, puis collecteur des impôts; sous les Ottomans, fermier général, et collecteur d'impôts dans les provinces. 

    * Amin (Amîn) : Expression signifiant "Ô Allah, accepte notre invocation"; l'introduction se compose habituellement de louanges et de glorification à Allah. Littéralement cela veut dire : quoi qu'il arrive après. Il est généralement traduit comme : alors après. 

    * Amir, Emir (Amîr) : [ Commandant ] Chef militaire, gouverneur d'une province, prince autonome. Le calife est «commandeur des croyants », Emîr al-mouminîn. 

    * Amma baad : [ Ensuite ] Expression utilisée lors d'un discours ou d'un sermon pour séparer l'introduction du sujet principal, l'introduction se concentrant généralement sur la glorification et la louange à Allah. 

    * Anas Ibnou Malik : Placée par sa mère au service du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix), elle fût un de ses compagnons et rapporta près de 2200 Hadiths. 

    * Année de l'éléphant : Année durant laquelle Abraha tenta de détruire la Kaaba en utilisant de grands éléphants d'Afrique, en 569 ou 570 ; C'est aussi l'année durant laquelle, selon la tradition, naquit Mohammed (Paix et Bénédiction de Dieu soient sur lui). 

    * Ansar (Ansâr) : (Pluriel d'Ansâri). Surnom des compagnons médinois du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) ayant embrassé l'Islam et qui l'ont supporté et ont accueilli les émigrants musulmans venant de La Mecque et d'autres régions

    * Aqiq (Al Aqiq) : Oued se situant à environ 7 km de Médine à l'ouest. 

    * Aqiqah ('Aqîqa) : Tradition consistant à sacrifier un ou deux moutons à l'occasion de la naissance d'un nouveau né, en remerciement à Dieu. A cette occasion, au septième jour de la naissance, on rase les cheveux du nouveau-né et l'on fait l'aumône du poids de la chevelure de l'enfant. 

    * Aqsa (Masjid Al Aqsa) : Mosquée sacrée de Jérusalem. 

    * Arabesque : Terme d'architecture, de l'italien 'Arabesco'. Décor de lignes sinueuses et rinceaux dont certains éléments se sont largement éloignés de formes naturelles et sont très stylisés. Ce type de décoration de lignes continues, qui n'imite pas la nature, correspond au principe de l'Islam selon lequel l'homme ne doit pas copier l'oeuvre d'Allah. 

    * Arafa (jour de 'Arafa) : Neuvième jour du mois de Dhou-l-Hijja où s'éffectuent les rituels du grand pélerinage (Hajj). 

    * Arafat ('Arafât) : Un des lieux principaux du pélerinage, au sud-est de La Mecque à environ 25 kilomètres. 

    * Arak (Arâk) : Arbre dont on tire le Siwâk, genre de brosse à dent. 

    * Arba (Al arba'a) : [ les quatres ] Ce terme désigne les 4 célébres compilateurs de Hadith : Abou Daoud, An Nasâi, At-Tirmidhi et Ibn Mâja (Que Dieu les agrées). 

    * Arg : Terme provenant du persan. Citadelle, Fortification. 

    * Arkan (Arkan al-islam) : [ pilier ] Terme désignant les piliers de la religion islamique. La tradition les retient au nombre de cinq : 
    1 - L'attestation de la foi (voir chahada) 
    2 - La prière 
    3 - Le jeûne (voir siyam) 
    4 - l'aumône (voir zakat) 
    5 - Le pélerinage (voir hajj) 
     
     
    * Asmâ Ur-Rijâl : Compilation encyclopédique des biographies des différents compagnons du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) et de leurs descendants. Ces ouvrages ont joué un rôle important dans la compilation des hadiths du prophète, permettant aux savants de connaitre les biographies de ses contemporains et de leurs descendants et de s'assurer ainsi de la fiabilité de ceux qui transmirent ces hadiths et des Isnad, chaines de transmetteurs. 

    * Asr : Nom de la prière célébrée au milieu de l'après-midi. Cette prière est la troisième des cinq prières quotidiennes obligatoires de la religion islamique. 

    * Atabeg : Titre d'un haut dignitaire sous la dynastie Seljoukide (XIe au XIIIe siècle de l'ère chrétienne) et ses successeurs. 

    * Ataurique (tawiq) : Terme d'architecture : Ornementation décorative utilisant, suivant la technique du stuc, différents assemblages de motifs végétaux. 

    * Awra ('Awra) : Terme désignant, pour les hommes, la partie du corps situé entre le nombril et les genoux. 

    * Ayat (Ayah) : [ signe ] Verset du Saint-Coran. Le Coran est composé de 114 sourates, elles-mêmes décomposées en un nombre variable de versets, ou Ayat ("signe"). Le terme Ayat célèbre le caractère divin du Saint-Coran en soulignant que chaque verset du Coran est un signe adressé aux hommes. 

    * Ayat-oul-koursi : Verset N°-255 de la Sourate Al Baqarah. 

    * Azlam (Azlâm) : [ flêches ] Flêchettes utilisées par les arabes de l'époque pré-islamique, djahiliya), pour prendre une décision ou simplement tenter leur chance. Cette pratique courante a été proscrite par l'Islam. 

    * Azulejos (al-zullaig) : Terme d'architecture : carreaux de faîence émaillée espagnols ou portugais qui servent surtout à la réalisation de décors géométriques muraux. La fabrication d'azulejos, héritée de l'Espagne musulmane, s'est perpetué en Espagne jusqu'à nos jours. Les belles demeures espagnoles et portugaises en sont souvent décorées. 
    o Illustration : 
     
    * Badawi :
    [ Bédouin ] Pluriel: "Badu". Bédouin. 

    * Badr (Bataille de) : Première grande bataille livrée par Mohammed (bsdl) contre les mecquois, en mars 624. 

    * Baghdadi : [ de Baghdad ] Genre de Papier. Après avoir eu longtemps recourt au parchemin (peau animale traitée sous forme de feuilles) pour les manuscrits, les arabes découvrent en 751 de l'ère chrétienne, par des prisonniers chinois, la technique de fabrication du papier. Ce papier fût appelé Baghdadi. 

    * Bahirah (Al Bahîrah) : Pratique anté-islamique de certaines tribus arabes. Nom donné à la chamelle dont le lait, en dévotion aux idoles et aux fausse divinités, ne devait être consommé. 

    * Bai Muajjal : Terme de droit des transactions commerciales désignant un "contrat de paiement différé" : Contrat portant sur la vente de marchandises sur la base d'un paiement différé. La banque ou le fournisseur du capital achète les biens au nom du propriétaire. La banque vend alors les marchandises à un client à un prix convenu, percevant une marge. Le propriétaire rembourse ensuite le prix de la marchandise selon un planning d'échéances convenu. Ce type de contrat est assez semblable au Mourabaha puisqu'il s'agit également d'une vente à crédit. Une institution financière de Malaisie offre actuellement une carte VISA islamique basée sur ce type de contrat. 

    * Bai Salam : Terme de droit des transactions commerciales. Contrat de vente dans lequel l'acheteur paye à l'avance des marchandises, qui lui sont livrées plus tard. Ce type de financement est plus particulièrement utilisé lorsqu'un entrepreneur a besoin de capital pour fabriquer un produit pour l'acheteur. En échange de l'avance, l'acheteur bénéficie d'un prix favorable. 

    * Baia (Bai'a) : Promesse d'obéissance donnée par des citoyens à leur Imam (souverain musulman) selon la loi islamique. 

    * Bait-oul-maqdis : "Bait" signifie littéralement "maison": la mosquée est appelée fréquement Baitoullah (la maison d'Allah). Bait-oul-Maqdis est la célébre mosquée à Jérusalem, considérée comme la troisième mosquée sacrée du monde Islamique; la première étant Al Masjid-al-Hâram à La Mecque et la seconde étant la mosquée du Prophète (bsdl) à Médine. 

    * Baki (Baqî) : Cimetière de Médine où de nombreux compagnons du prophète Mohammed (bsdl) furent enterrés. 

    * Bakkah : Ancien nom de la ville de La Mecque (Makkah en arabe). 

    * Banu : [ fils de ] Pluriel de ibn ; « fils de » ; suivi du nom d'un ancêtre éponyme, s'emploit pour désigner les membres de la tribu qui s'y rattache. 

    * Basmala : Terme désignant la formule de consécration "Bismillahi Ar-rahman Ar-rahim" (communément traduite par "Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux le Tout compatissant"). On retrouve cette formule au début de presque toutes les sourates du Coran. Cette formule est par ailleurs utilisée par le musulman au moment de commencer toute oeuvre. 

    * Bazar (Basar) : Terme d'origine persane. Voir Souk 

    * Bédouins : Ce terme provient du mot arabe "Badou" et désigne les nomades d'Arabie. 

    * Berbères : Ensemble des tribus vivant en Afrique du Nord, ethniquement hétérogènes, mais toutes vraisemblablement d'origine européo-méditerranéenne. Ces ethnies se convertirent majoritairement à l'Islam au VIIIème siécle de l'ère chrétienne. 

    * Bey (Beg) : Terme turc: prince, chef; chez les Ottomans, gouverneur d'une petite province, puis qualitative honorifique. 

    * Beylerbey : Gouverneur d'une grande province dans l'empire Ottoman. 

    * Beylik : Territoire d'un bey. 

    * Bidah (Bid'a) : Toute innovation apportée à la religion islamique après la mort du prophète Mohamed (bsdl, sur lui la bénédiction et la paix) dans la but de s'approcher d'Allah. Les innovations sont égarement et il n'existe pas de "bonne" innovation religieuse en Islam. 

    * Bilad as-sham (Bilâd as-shâm) : Pays à l'ouest de l'Euphrate et au sud du Taurus. 
    * Bilal : Noir africain, esclave à sa naissance. Il fût l'un des premiers a se convertir à l'Islam. Emancipé par Abou Bakr, il devint le premier muezzin de l'histoire de l'Islam. 

    * Bimaristan (Bîmaristan) : Hôpital, offrant consultation, soin, hospitalisation et enseignement de la médecine. 

    * Birouni (al-) : Savant musulman (mort en 1048 E.C./~439 H). Ses ouvrages sur les sciences naturelles, l'Histoire et la Sociologie firent sa célébrité. 

    * Bismillah : [ Au nom d'Allah ] Invocation utilisée couramment par le croyant en débutant une activité. Cette formule rituelle rythme la vie du musulman. 

    * Bouraq (Bourâq) : Animal plus grand qu'un âne et plus petit qu'un cheval, que le prophète Mohammed (bsdl) chevaucha lors de son ascension (Miraj) dans les sphères célestes, jusqu'a jujubier de la limite, au delà du septième ciel. 

    * Bsdl, B.S.D.L., saws, S.A.W.S. : [ Bénédictions et Salut de Dieu sur Lui ] Invocation formulée à chaque évocation du prophète Muhammad (bsdl). Cette invocation marque le respect particulier du croyant pour le message d'Allah. 
    o Illustration : 
     
    * Burda : Pièce de laine dont on s'enveloppe le corps et qui peut également servir de couverture. 

    * Burnous : Manteau à capuchon que portent les arabes et berbères d'Afrique du Nord. 

    * Cadi : Voir Qadi. 

    * Café : (de l'arabe "kahoua", en turc "kahvé").

     Cultivé au Yémen et en Ethiopie, c'est dès le XVe siècle que les pélerins de retour de La Mecque rapportent la consommation du café dans tout le monde arabe. C'est au XVIIe siècle qu'a la faveur du commerce le café parvient en Europe. 

    * Caftan (Qafan ou Qufan) :

     Vêtement d'origine perse pouvant être de différentes etoffes, sans col, descendant jusqu'à la cheville ou jusqu'au genou. Le caftan est fermé par des boutons et une ceinture. Il peut se porter par dessus les autres vêtements ou en dessous; il est choisi en fonction de la circonstance. Ce vêtement s'est répandu dans tout le monde musulman au cours des IXe et Xe siècles. 

    * Calife (Khalîfa) :

     [ Lieutenant, vicaire ] Titre porté par le chef de la communauté des croyants. Le Calife est le chef du pouvoir exécutif, souverain chargé de faire appliqué la loi dans la cité (domaines religieux, civique et politique). Pour autant, il ne possède aucun pouvoir spirituel (en Islam, aucun homme n'a ce pouvoir) ni législatif (le Coran et la Sounna seuls sont Loi). Après la mort du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix), quatres Califes (tous compagnons du prophète) se succédèrent par désignation (Abou Bakr, Omar ,Othman et 'Ali) pour tenir le rôle de "Khalîfat-an-nabi", "lieutenant du prophète". Par la suite, plusieurs souverains fûrent nommés "Calife" (notamment à Bagdad) mais jamais la vertue, la splendeur et l'autorité des premiers Califes ne fûrent retrouvées. 

    * Caravansérail : Terme persan désignant une auberge pour voyageur et commerçants, equipée de locaux pouvant servir d'entrepots pour les marchandises et d'écuries pour les montures. Ces établissements étaient souvent fortifiés et se répartissaient au long des grandes routes commerciales à intervalles d'une trentaine de kilomètres. 

    * Casbah, Cazba (Qasaba) : Château ou forteresse (citadelle) des villes du Maghreb. En espagne, on utilise toujours le terme alcazaba pour désigner les forteresses. 

    * CERSI : [ Centre d'Etudes et de Recherches sur l'Islam ] 
    Centre francophone d'enseignement sur l'Islam. 
    Propose une filière d'études, sur 4 années, en Sciences Islamiques et langue Arabe 
    Formation diplômante, cours du soir, en journée ou durant le week-end, enseignement sur place ou par correspondance. 
    Inscriptions niveau Baccalauréat. 
    Adresse : CERSI -- 17-19, Boulevard Carnot -- 93200 Saint-Denis -- FRANCE -- tél: 01.48.20.10.50 
    http://www.cersi.net
     
     
    * Chadirwan (sardi) : [ fraîcheur, coupe, plat ] Terme persan désignant le Puits ou fontaine situé dans la cour centrale de la mosquée ou des palais islamiques. 

    * Chafiites (Chafi'ites) : Ecole juridique (ou rite) musulmane sunnite ; prédomine en Asie et en Afrique noire orientale. 

    * Chah : Terme persan. Titre royal de la Perse ancienne qui existait déjà chez les Achéménides et les Sassanides. 

    * Chahada : Voir Shahada. 

    * Chameau (Bataille du) : Victoire de 'Ali (Que Dieu l'agrée) sur Aïcha (Que Dieu l'agrée) et ses partisants, en décembre 656. 

    * Charia (Charî'a) : Voir Sharia. 

    * Cheikh, Sheikh, Shaykh : Ancien, chef. Titre de savant formé aux sciences religieuses; Membre d'un ordre religieux; Maître Soufi. 

    * Chérif, Sherif : [ Noble, Digne ] Qualificatif attribué dès l'époque pré-islamique aux personnes d'ascendance noble. Au sein de l'Islam, chérif devint un titre honorifique pour ceux dont la généalogie remontait au prophète Mohammed (sur lui la bénédiction et la paix) et à sa famille (ahl al-bayt). 

    * Chiisme (Chi'isme) : (dérivé de chî'a).Doctrine et pratique musulmanes se réclamant de 'Ali (Que Dieu l'agrée), cousin et gendre du Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix). 

    * Chirk, Shirk : Terme désignant le polythéisme, l'attitude d'adorer des divinités ou de donner des associés à Allah. 

    * Choura, Shûrâ : Consultation; concile de juges musulmans. 

    * Chourout al-qaboul : [ Normes de recevabilité ] Terme désignant les règles élaborées par les savants qui rassemblèrent les Hadiths afin de garantir la fiabilité de la chaine de transmetteurs. Parmis ces normes, on retrouve l'étude l'honorabilité (al-‘adalah) du rapporteur, et la qualité de sa mémoire (ad-dhabt). 

    * Coran (Qur'an) : [ récitation, communication orale, message ] Nom du livre sacré de l'Islam, parole d'Allah. Il rassemble sous forme de chapitres (sourates) et de versets (ayats ou "signes") les révélations faites par Dieu (à Lui la puissance et la gloire) au prophète Mohammad (sur lui la prière et la paix) par l'intermédiaire de l'ange Gabriel (Gibrîl) durant environ une vingtaine d'années (612-632 après JC). 
     
     
    * Dajjal (Dajjâl) : [ menteur, trompeur ] Faux Messie (Al-Masîh Ad-Dajjâl) ou l'Antéchrist. Littéralement le menteur, le trompeur, etc. 

    * Dalal (Dalâl) : Egarement. 

    * Daman (Damân) : Terme de droit, responsabilité civile ; parfois, sens de « caution ». Au sens financier, impôt ou taxe. Damânal-nahâr,à Damas : droit perçu sur les eaux courantes. 

    * Damasquinage, Damasquinerie : Technique de travail du métal dans laquelle un métal relativement mou (or, argent, cuivre) est inséré dans un métal plus dur, bronze ou laiton. Les insertions de métal sont ensuite décorées de gravure. 
    Cette technique vraissemblablement inventée à Damas a également fait la réputation des armureries de Tolède (Espagne musulmane). 

    * Darajât al-qaboul : [ Degrés de recevabilité ] Terme désignant la classification des Hadiths en degré de recevabilité. 
    Les savants du Hadith (Mouhadithoun) ont ainsi défini deux grandes catégories : Recevable (maqboûl) et Irrecevable (Mardoûd), ceci afin de certifier l'authenticité des hadiths véritables et d'écarter les hadiths qui avaient été inventés ou déformés dans un but politique, d'intérêt ou sectaire. 
    Le degré de recevabilité s'appui sur les normes de recevabilité (Chourout al-qaboul) définies par les savants et qui s'intéressent à la fiabilité des rapporteurs. 

    * Dhâhir al-riwâya, Zâhir al-riwaya : Point du vue prévalent dans une école juridique (madhhab). 

    * Dhâhir, Zâhir : Surface ou sens apparent d'un texte ou d'une loi. 

    * Dhimmi (Dhimmî) : [ Protégé ] Membre de l'une des religions du livre (judaïsme, christianisme, mazdéisme éventuellement, sabéen de Harrân) vivant sous la protection statutaire de la loi musulmane. 

    * Dhow : Bateau à voile latine largement utilisé dans la mer d'Arabie, le golfe Persique et (surtout sur le nom de sambouk) en mer Rouge. 

    * Dieu : Voir Allah. 

    * Din (Dîn) : Ce terme désigne souvent le "jugement dernier", mais également "religion". Il est souvent placé en opposition avec Dounya (monde terrestre). 

    * Dinar (Dînar) : Unité monétaire d'or de l'Islam ancien. Le nom de dînar disparaît sur les pièces au XIIe s. 

    * Diwan (Dîwan) : Institution administrative, registre ou bureau ; du nom du meuble bas servant de siége au kâtib (fr.,divan). Par extention, recueil de texte. On distingue le dîwân al-djund, registre des combattants indiquant les soldes et les rations, le dîwân al-khâdj, veillant à l'assiette et la perception du foncier, et le dîwân al-nafaqa, pour l'enregistrement des dépenses. 

    * Diwani (style calligraphique) : Style calligraphique proche du style Farsi s'étant développé dans l'Empire ottoman. Ce style d'écriture recherché était utilisé dans les lettres de chancellerie ottomanes. 
    o Illustration : 
     
    * Djahiliya : [ Ignorance ] Epoque préislamique en arabie. 

    * Djizia, djizya : A l'origine, tribut payé indistinctement par les communautés vaincues et soumises. A partir du VIIIe.s., distinguée du kharâdj, impôt sur la terre, la djizya est une capitation qui frappe les dhimmî. 

    * Djund : [ Armée ] Circonscription militaire et fiscale, en Syrie et en Espagne. 

    * Dounia, Dounya (Dunya) : Ce terme désigne le monde terrestre. L'expression française "monde d'ici bas" s'en rapproche. Voir aussi Din. 

    * Druzes : Secte ésotérique ismailite au XIe.s., au Liban-Syrie-Palestine. 

    * Ecole juridique : Voir Madhhab. 

    * Eid al-Adha (Eïd al-adha) : [ Fête du sacrifice ] Une des deux fêtes principales de l'année musulmane, ayant lieu le 10ème jour du mois de dhou-l-hijja. L'Eïd al-Adha, également appelée Eïd el-kebir ("fête du mouton") ou encore "Tabaski" (en Afrique sub-saharienne) est la fête "du sacrifice" et rappelle le sacrifice d'Abraham (cf. Coran, Sourate 37, versets 102-109). On sacrifie traditionnellement a cette occasion un mouton en souvenir de l'agneau sacrifié par Abraham. Une prière particulière de deux rakaates est célebrée dans les mosquées à cette occasion. La veille de ce jour (9 dhou-l-hijja) l'ensemble des pélerins du hajj se rassemblent dans la vallée d'Arafa (dans les environs de La Mecque) pour une journée complète de prière et de recueillement. Les musulmans du monde entier les accompagnent par un jour de jeûne. 

    * Eid al-Fitr (Eïd ul-Fitr) : Voir Fitr. 

    * Emir : Voir Amir. 

    * Facha, Al-facha (Alfiz) : Terme d'architecture : Partie du mur à angle droit encadrant la partie supérieure d'une arcade. 

    * Fajr : Nom porté par une prière célébrée à l'aube. On designe parfois par ce nom la prière du sobh, première célébrée au matin par le croyant (entre l'aube et le lever du soleil) et qui fait partie des cinq prières quotidiennes obligatoires de la religion Islamique. Le prophète Mohammed (bsdl) ne manquait jamais de faire suivre cette prière d'une prière surérogatoire de 2 rakaates que l'on appelle "prière du Fajr" ou "Sounnat al-fajr". 

    * Faqih : Savant musulman qui peut prononcer des verdicts religieux. 

    * Farabi (Abou Nasser el-farabi) : (872-950 de l'ère chrétienne) Philosophe, mathématicien et musicologue d'origine Turc. Il étudie les Sciences à Baghdad, et fonde son analyse philosophique sur les travaux d'Aristote et de Platon qu'il décrypte dans le contexte musulman et avec sa sensibilité chiite. En europe, où ses ouvrages seront traduits en latin, il recevra pour cela le surnom de "second maître" après Aristote. Ses travaux de musicologie sont également célèbres. 

    * Farsakh : Unité de distance d'origine perse; Elle correspond à environ trois milles. 

    * Farsi (Style calligraphique) : [ Perse ] Style calligraphique cursif mettant en valeur les courbes de la lettre arabe en réduisant les figures angulaires, lui conférant une élégance toute particulière. Son nom provient du fait qu'il s'est développé dans la région de la Perse. 
    o Illustration : 
     
    * Fatiha (Al fâtiha) : Nom de la première sourate du Saint-Coran dite la "sourate de l'ouverture". 
    * Fatwa : Avis juridique autorisé, non contraignant puisqu'il constitue une opinion, délivré par un faqih, un ouléma, un muftî. 
    * Fellah : Pluriel: Fellahîn. Paysan, fermier. 
    * Fiqh : Jurisprudence Islamique. Droit positif de la loi islamique : le spécialiste en est le faqih, (pl. fuqahâ'.) 
    * Firdaws : Lieu situé au sommet du Paradis. 
    * Fitna : [ Déchirure ] Crise politique aux implications religieuses et morales. 
    * Fitr (Eïd el Fitr) : [ rupture du jêune ] Premier jour du mois de Shawwâl, mois qui suit le mois de Ramadân. "Fitr" veut dire littéralement arrêter le jeûne. Les musulmans effectuent un jêune (Siyam) durant le mois de Ramadân, neuvième mois du calendrier lunaire Islamique. 
    * Fitrah : [ nature primordiale ] Nature profonde de l'homme, tel qu'il fût créé par Dieu en Adam. Etat d'harmonie entre l'homme, la création et Dieu. L'Islam se défini comme la religion de cette norme primordiale. Selon la tradition musulmane, les enfants naissent en harmonie avec la nature profonde et c'est l'éducation qui fait d'eux des juifs, des chrétiens, etc. 
    Les concepts du Dharma universel des hindous ou du Tao chinois correspondent à cette notion. 
    * Foutouwwa : [ chevalerie de vertue ] Ce terme désigne une "chevalerie de vertue" dotée d'une dimension religieuse voire mystique. Il s'agit surtout d'un état d'esprit inspiré par la noblesse de coeur, la générosité et le courage virile. 
    * Gallabiyya : Sorte de tunique en forme de longue chemise en usage en Egypte et dans d'autres pays arabes. 
    * Gens du livre (Ahl-al-kitâb) : Terme désignant les chrétiens et les juifs en tant que croyants se fondant sur le livre (la Bible, l'Evangile et la Thora). 
    * Gharar : Vente d'un bien non possédé (par exemple vendre le poisson avant de l'avoir pêché). Cette pratique est condamnée par l'Islam. 
    * Ghazali (Abou Hamid El-ghazali), Algazel : (1058-1111) Théologien et philosophe de très grand renom. Célèbre pour son approche pédagogique remarquable, il reconcilie dans ses écrits théologie, philosophie, droit et mystique tout en réfutant la philosophie rationnaliste. On lui doit de nombreux ouvrages parmis lesquels la "Revivification des Sciences de la Religion". 
    * Ghousl (Ghossl) : Ablution "majeure" qui consiste en un lavage complet du corps. Cette ablution est notamment nécessaire pour le croyant en état de janâba(impureté majeure) désirant effectuer la prière, pour la femme en période de menstrues et pour toute personne qui embrasse l'Islam. A sa mort, le musulman doit être entièrement lavé. 
    * Guerre du fossé : En arabe al-Khandaq, « fossé » ; le plus important épisode militaire de la guerre entre Médine et La Mecque, au printemps 627 de l'ère chrétienne. 
    * Hadith (hadîths) : [ récit , propos ] Ce mot désigne traditionnellement un récit rapportant une parole ou un acte du prophète Mohammad (sur lui la prière et la paix). Il existe des recueils de hadiths (Boukhari, Muslim, etc.), rassemblant de ces récits classés par thème et accompagnés par les noms des personnes les ayant rapportées afin de guarantir leur origine (voir Isnad). 
     
     
    * Hajib (hadjahaba) : [ fermer, protéger ] Titre du titulaire d'une charge à la cour. Le Hajib était à l'origine une sorte de majordome qui contrôlait l'accès à l'audience du souverain. Par la suite il supervisa le personnel du palais ou fît fonction de commandant de la garde. 
    * Hajj, Hadjdj : Grand pélerinage à La Mecque, 'Arafat et Minâ. Ce pélerinage, cinquième pilier de la religion islamique, a lieu durant le mois de dhu-l-hijja et rassemble chaque année plusieurs millions de fidèles. Le croyant est tenu d'effectuer ce pélerinage au moins une fois dans sa vie, pour autant qu'il en soit physiquement capable et que ses ressources financières le lui permettent. 
    * Halal, Hallal (Halâl) : [ licite ] Terme utilisé pour qualifier un acte, licite selon la tradition Islamique. Voir aussi Ahkam. 
    * Hambalite : Ecole juridique sunnite, prédominante dans la péninsule arabique. 
    * Hamdala : Terme désignant une louange à Dieu (Le très-haut), formule de glorification. 
    * Hammam : [ Faire chauffer ] Etablissement de bains chauds remontant à l'antiquité. Les bains pouvaient être construits séparément ou faire partie d'un palais. L'installation se compose généralement d'un bain froid (frigidarium), caldarium, d'une salle de transpiration (harara). Les hammam sont très courants dans le monde musulman. 
    * Hamzah : Fils de Abd al-Mouttalib, oncle du prophète mohammed (bsdl). Célèbre guerrier, surnommé "le lion de d'Allah". Avec Ali, héros des batailles de Badr et de Uhud, il périt lors de cette dernière bataille tué par Wahshi, un esclave abyssinien auquel sa maitresse (Hind, femme d'Abou Soufiane) avait promis l'affranchissement pour le meurtre de Hamzah. 
    * Hanafite : [ croyant originel ] Pluriel de "hunafa'", « croyant originel » ; Terme désignant les monothéistes qui, avant l'Islam, condamnaient les cultes païens, sans toutefois être ni juif, ni chrétiens. 
    * Hanif (Hanîf) : Voir Hanafite. 
    * Harâm : Acte illicite ou répréhensible du point de vue religieux. 
    * Haram : Sanctuaires de La Mecque (Mosquée sacrée) et de Médine (Mosquée du prophète). "Masjid Al Haram" désigne la mosquée sacrée de La Mecque où se trouve la Kaaba. 
    o Illustration : 
     
    * Hawala (Hawâla) : Transmission d'une dette d'une personne à une autre. Accord par lequel le débiteur est dégagé de sa dette par une autre personne qui en devient responsable. 
    * Hégire (Hijra) : [ émigration ] Ce terme est utilisé pour désigner 
    - l'émigration des musulmans d'une contrée qui leur est hostile vers un pays de paix (même si celui-ci n'est pas un pays musulman) ou d'un pays non-musulman vers un pays musulman, 
    - le premier voyage des musulmans de La Mecque en Abyssinie et plus tard à Médine pour fuire les persécutions, 
    - l'émigration du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) de La Mecque à Médine, 
    - l'année du calendrier Islamique qui a commencé à la date du voyage d'émigration du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) de La Mecque vers Médine. 
    * Hénné (Hinna) : Plante à partir de laquelle on prépare une teinture utilisée pour les cheveux. La teinture de la barbe ou des cheveux était courante dès les premiers temps de l'Islam. Respectant certaines règles, ce soin est considérée comme agréable à Dieu car il embellie l'homme. 
    * Hijab (Hijâb) : Longue robe prescrite aux femmes du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) et aux femmes des croyants pour couvrir le corps entier hormis le visage et les mains. Par la suite, ce terme a été utilisé pour désigner le voile porté traditionnellement par les femmes musulmanes. Ce voile, porté par modestie et pour se protéger des regards, respecte la tradition islamique permettant à la femme de sauvegarder sa pudeur. 
    * Houdaibiya (Houdaibîya) : Lieu célèbre situé à environ 16 km de La Mecque, sur la route de Jeddah. A cet endroit, en l'an 6H., fût conclu un traité entre le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu soient sur lui) et la tribu de Qouraish, qui empêchaient ses compagnons d'effectuer la 'Oumrah. 
    * Hypocauste : terme d'origine grec désignant un système de chauffage souterrain. Il s'agit d'un système ingénieux de chaudière souterraine alimentant en air chaud des canalisations courant sous le sol des salles. Dans le monde islamique, ce type de chauffage était utilisé dans les chateaux et les établissements de bains. 
    * Hypocrites : Voir Munafiqun. 
    * Ibadat ('ibâdat) : Pratiques d'adoration, actes de culte. 
    * Iblis (Iblîs) ou Shaitan : [ Satan ] Iblîs (nous demandons la protection d'Allah contre Satan le maudit) est une créature de la race des jinns. L'Islam nous enseigne que contrairement à ses frères il refusa de s'incliner devant Adam, le premier des hommes, comme le lui demanda Dieu, et s'enfla d'orgueil. Pour cela, il fût maudit et depuis ce jour parcours le monde à la recherche de victimes qu'il pourra entrainer vers le mal. Cependant, Dieu lui a promis la perte ainsi qu'a ceux qui l'auront suivi, au jour du jugement dernier. 
    * Ibn khaldoun : Sociologue et historien musulman (né en 1332 à Tunis, mort en 1406 de l'ère chrétienne). Son ouvrage le plus célèbre, Le "Mouqaddima", souvent appelé "prolégomènes" (ou discours de l'histoire universelle), dans lequel il développe une méthode d'analyse sociologique, fit de lui l'un des fondateurs de la sociologie et de l'économie politique. 
    * Ibn Sina, Avicennes (Abou Ali El-hossein Ibn Sina) : (980-1037 de l'ère chrétienne) médecin et philosophe à l'immense renommée, surnommé "le Prince des médecins". Traduite au XIIe siècle en hébreux et latin, son oeuvre "Canon de la médecine" gagnera l'occident où elle restera une référence de la médecine occidentale jusqu'au XVIIe siècle. 
    * Ibnou Abbas : Cousin du prophète Mohammad (sur lui la prière et la paix). Compagnon du prophète, il rapporta plus de 1500 Hadiths. 
    * Ibnou Omar : Fils du Calife Omar Ibn Al-khattab et compagnon du prophète Mohammad. Il a rapporté de aux environs de 2600 Hadiths, 
    * Ibrahim al-Khalil : Nom du Prophète Abraham. Patriarche de l'Islam comme du judaïsme, fondateur de la Kaaba. ''Al-Khalil'' signifie ''l'ami rapproché'' (de Dieu). Le Coran (Sourate 3, verset 60) explique qu'Ibrahim (sur lui la prière et la paix) n'était ni juif ni chrétien; Il était pieux et soumis à Dieu (hanif) et il "n'associait rien à Dieu". 
    * Iddah : Période prescrite à la femme veuve ou divorcée avant de pouvoir se remarier (Voir le Coran, sourate 65) 
     
    * IESH : [ Institut Européen des Sciences Humaines ] 
    Etablissement privé d'enseignement théologique. 
    Langue Arabe ou Sciences Islamiques (uniquement en arabe). 
    Formation sur place (Internat) ou par correspondance. 
    Adresse : I.E.S.H. -- Centre Bouteloin -- 58120 Saint Léger de Fougeret -- Tél.:03.86.79.40.62 - Fax:03.86.85.01.19 
    http://www.iesh.org 
    * Ifrad (Ifrâd) : Ce terme désigne l'intention profonde d'un musulman d'accomplir le pélerinage. Cette intention fait parti des rîtes de sacralisation du pélerin (voir Ihram). 
    * Ifta : Action d'établir une fatwa. 
    * Iftar (Iftâr) : Repas de rupture du jêune pris juste après le coucher du soleil, pendant l'appel à la prière du Maghrib. 
    * Ihram (Ihrâm) : [ sacralisation ] Ce terme désigne l'intention du pélerin musulman d'accomplir le Hajj ou la 'Umra tout en quittant ses habits habituels et en prononçant la talbia. Ceci est le préliminaire obligatoire au pélerinage à la maison d'Allah. Pour ce faire, le pélerin doit revétir cette tenue d'Ihram avant de franchir la limite du sanctuaire. 
    * Ihsan ('ihsan) : Bienfaisance, perfection. 
    * Ijara, Ijara wa Iqtina : Terme de droit des transactions commerciales. Contrat correspondant au crédit bail dans lequel une banque achète un matériel ou tout autre élément d'actif et le loue à un entrepreneur contre un loyer. La durée de la location aussi bien que les honoraires sont fixés à l'avance. La banque reste le propriétaire des capitaux. Dans la forme "Ijara wa Iqtina", l'entrepreneur s'engage une fois le contrat arrivé à son terme à acheter le bien. Ce type de contrat est un produit financier islamique classique et est couramment utilisé pour l'achat de bien immobiliers (maisons, logements, etc.). 
    * Ijaz (i'jâz ul-Qour'ân) : Caractère inimitable du Coran. Produit des recherches des savants sur le texte du Coran, y ayant relevé l'existence d'"empreintes divines", éléments qu'il serait difficile - sinon impossible - d'attribuer à une intelligence humaine. 
     
     
    * Ijma : [ Consensus ] Consensus de savants (oulémas), un des fondements du droit musulman. 
    * Ijtihad : [ Faire un effort ] Recherche du bon jugement rationnel fondé sur le Coran et la Sounnah. 
    Lorsque le musulman ne trouve pas d'indication précise concernant une question dans le Coran, et que la Sounna ne lui apporte pas non plus d'élément décisif, il doit faire cet effort nécessaire d'interprétation en se basant toujours sur les principes généraux de l'Islam, lui permettant de déterminer la réponse la plus adaptée. 
    * Imam (Imâm) : [ celui qui se tient devant ] Ce mot désigne traditionnellement celui qui dirige la prière. Il se tient devant tous les autres croyants dirigé, comme eux, vers La mecque. Dans le cas où les croyants sont au nombre de deux, les deux croyants se mettent côte à côte, celui tenant le rôle d'Imam se mettant à gauche. En islam, le sacerdose n'existe pas (il n'y a pas de moîne, ni de prêtre qui soit officiellement ordonné) et tout croyant, pour peu qu'il connaisse bien sa religion et qu'il le soit le plus érudit du Coran, peut diriger la prière. 
    * Iqama (Iqâma) : Formule marquant le début de la prière. A cet appel, les croyants se rassemblent en rangs et se préparent à célébrer la prière. Le premier appel, appelé "adhân", est prononcé quelques minutes avant le début de la prière afin de laisser le temps au croyant de se rendre à la mosquée s'il en est proche et de faire ses ablutions. Cet appel est composé comme suit : 
    « Allâhou Akbar 
    x 2  
    (Allah est plus grand) 
    Ash-hadou an lâ ilâha ill-Allâh 
    x 1 (J'atteste qu'il n'y a d'autre Dieu qu'Allah) 
    Ash-hadou anna Mouhammadan Rasoûl-Oullâh 
    x 1 (J'atteste que Mohammad est son envoyé) 
    Haiya 'alas-Salâh 
    x 1 (Venez à la prière) 
    Haiya 'alal-Falâh 
    x 1 (Venez au salut) 
    Qadaqamati-Salâh 
    x 2 (La prière est prête) 
    Allâhou-Akbar 
    x 2 (Allah est plus grand) 
    Lâ ilâha ill-Allâh» 
    x 1 (Il n'y a d'autre Dieu qu'Allah) 
    * Isa (Isâ) : [ Jésus ] Nom arabe de Jésus, fils de Marie. La tradition islamique considére Jésus (Que le salut soit sur lui) comme envoyé de Dieu et il est loué à de multiples reprises dans le Coran pour ses grandes qualités de coeur, ayant inspiré aux chrétiens la compassion. Sa conception est considérée comme miraculeuse, sa mère Marie étant vierge. La tradition islamique rejette la mort de Jésus sur la croix et lui oppose son élévation vivant auprès de Dieu, son retour étant annoncé vers la fin du monde. 
    * Isha ('Ishâ) : Nom de la prière célébrée dans la nuit, entre une heure et demi après le coucher du soleil et le milieu de la nuit. Cette prière est la dernière des cinq prières quotidiennes obligatoires de la religion musulmane. 
    * Islah (Islâh) : Réformisme musulman de la fin du XIXe.s. et du XXe.s. 
    * Ismailisme (Isma'ilisme) : Secte chiite, extrémiste au VIIIe.s., pacifiste aujourd'hui, en Inde, Pakistan, Syrie, Yémen. 
    * Isnad : « Chaîne de garants », garantissant l'authenticité des faits rapportés par une tradition prophétique. Voir Sunnah, Hadiths. 
     
     
    * Isra : [ Voyage ] Voir Miradj. 
    * Istikaf (Istikâf) : Retraite spirituelle effectuée à la mosquée dans le but d'adorer Dieu. Celui qui est en retraite évite les rapports sexuels pendant ce temps et ne quitte la mosquée que pour une très courte période en cas de nécessité. 
    * Istikhâra (prière de l') : Salât (prière) composée de deux Rak’âs et suivie d’une invocation d’Allâh pour qu’il nous guide dans le choix du juste chemin. (voir le Hadith 487, vol.9 Sahih Al Boukhari). 
    * Iwan : Salle voûtée s'ouvrant sur une cour. La forme fondamentale de l'iwan est empruntée à l'architecture des maisons et des palais du proche-orient et se retrouve presque exclusivement dans le monde persan. Les mosquées iranienne et les madrasa ont consacré l'usage dans la cour intérieure de quatre iwan se faisant face. 
    * Jâbir Ibnou Abdillah : Compagnon du prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix) ayant rapporté plus de 1600 Hadiths 
    * Janâba : [ Impûreté majeure ] Terme désignant l’état d’une personne après un rapport conjugual, une perte de sperme, menstrues ou loquies. Avant d'effectuer la prière, une personne se trouvant en état de janaba doit se laver le corps entier (Ghousl) ou effectuer le Tayammoum, si aucune eau ne lui est disponible. 
    En état de Janaba, le musulman ne peut prier, tourner autour de la Kaaba, réciter ou toucher le Coran ou encore entre dans une mosquée. 
    * Janissaire : [ nouvelle troupe ] (du turc "Yeni tcheri") Dès le XIVe siècle, fa




     

     

    Invocation de l’Iftitâh

    31/08/2007 18:11



    Invocation de l’Iftitâh

     

     


    (A lire chaque nuit du mois de Ramadan 
     
    après la rupture du jeûne) 

    Allahoumma innî aftatih:ouç‑çanâ'a bih:amdika wa annta mousaddidounn lils:awâbi bimannika 
    wa a'yqanntou annaka annta arh:amour‑râh:imîna fi mawz:i i'1‑a'fwi warrah:mati 
    wa ashaddoul‑mouâ'qibîna fi mawz:i i'1 nakâli wan‑nàqimati 
    wa a’zhamoul‑moutadjabbirîna fi mawz:i i'1 kbriyâi wal‑a'zamati 
    Allahoumma a'zinnta li fi douâ'ika wa massà alatika 
    fasmaa' yâ samîou' mid-h:atî wa adjib yâ rah:îmou da'watî wa a'qil yâ ghafoûrou a'çratî 
    fakam yâ ilahî min kourbatinn qad faradjtahà 
    wa ghoumoûminn qad kashaftahâ wa a'çratinn qad aqaltahâ 
    wa rah:matinn qad nashartahâ wa h:alqati balâ-i'nn qad fâkaktahâ 
    Alh:amdoul‑lillahil‑lazî lam yattakhiz s:âhibatann wa lâ waladann 
    wa lam yakoun-lahou sharîkounn fil‑moulki wa lam yakoun-lahou waliyounn minaz‑zoulli wa kabbirhou takbîrann 
    Alh:amdoul‑lillahi bidjamî-i' mah:âmidihi koullihâ a'lâ djamîi' ni-a'mihi koullihâ 
    Alh:amdoul‑lillahil‑lazî lâ mouz:âda lahou fîl moulkihi wa lâ mounâzia' lahou fî a'mrihi. 
    Alh:amdoul‑lillahil‑lazî lâ sharîka lahou fi khalaqihi wa lâ shabîha lahou fi a'zamatihi 
    Alh:amdoul‑lillahil‑fâchî fïl‑khalqi a'mmrouhou wa h:amdouhouz‑zâhiri bil‑karami madjouhoul‑bâsiti bil‑djûdi yadahou 
    al‑lazî lâ tankous:ou khazâ-i'nouhou wa lâ tazîdouhou kaçratoul‑a'tâi' illà joudann wa karamann 
    Innahou houwal a’zizoul wahhàb 
    Allahoumma innî as-alouka qalîlann min kaçîrinn ma-a' hâdjatinn bî ilayhi azîmatinn wa ghinâka a'nhou qadîmounn. 
    Wa houwa inndî kaçîrounn wa houwa a'layka sahlounn yasîrounn 
    Allahoumma inna a'fwaka ann zannbî wa tajâ-oûzaka a'nn khatî-atî wa s:afh:aka a'nn zoulmî 
    wa satraka a'lâ qabîhi a'malî wa h:ilmaka a'nn kaçîri djourmî 
    i'nndamâ kâna min khatâi'î wa a'mdî 
    Atma-a’ni fî ann as-alaka mà là astawdjibouhou minnka 
    Allazî razaqtanî min rah:matika wa araytani min qoudratika wa a'rraftanî min i'djâbatika 
    Fas:irtou a'd-oû'ka âminann wa as-alouka moustaa-nisann lâ khâ-ifann wa lâ wadjilann moudilann a'layka fîmâ qas:adtou fihi ilayka 
    Fa-inna abtà a’nnî a'tibtou bidjahlî a'layka wa la-a'llallazî a'btaa' a'nnî houwa khayrounn-li li-ilmika bi-â'qibatil‑oumoûri 
    falam ara mawlânn karîmann as:bara a'lâ a'bdinn la-iminn minka a'layya 
    yâ rabbi innaka tad-oû’nî fa-ou'walî a'nka 
    wa tatah:abbabou i'layya fa-a'tabaghghaz:ou ilayka 
    wa tatawaddadou i'layya falâ a'qbalou minka ka-a'nna liyat‑tatawoûla a'layka 
    falam yamna-a'ka zalika minar‑rah:mati lî wal‑i'h:sâni i'layya wattafaz:z:ouli a'layya bidjoûdika wa karamika 
    far‑h:am a'bdakal‑djâhila wa djoud a'layhi bifaz:li ih:sânika innaka djawâdounn karîmoun 
    Alh:amdoul‑lillahi mâlikil‑moulki, moudjrîl‑foulki, mousakhkhirir‑riyâh:i fâliqil‑i'sbâh:i dayyânid‑dîni rabbil‑â'lamîna 
    Alh:amdoul‑lillahi a'lâ h:ilmihi ba'da i'lmihi 
    Alh:amdoul‑lillahi a’là a'fwihi baa'da qoudratihi 
    Walh:amdoul‑lillahi a'lâ toûli a'nâtihi fi ghaz:abihi wa houwa qâdirounn a'lâ mâ yuurîduu 
    Alh:amdoul‑lillahi khâliqil‑khalqi bâsitir‑rizqi fâliqil‑i'sbâh:i zîldjalâli wal‑ikrâmi wal‑fazli wal‑i'nâ'mi 
    Allazî ba-ou'da falâ yourâ wa qarouba fashahidan‑nadjwâ tabâ raka wa taâ'lâ 
    Alh:amdoul‑lillahil‑lazî laysa lahou mounâziou'nn youâ'dilouhou wa lâ shabîhounn youshâkilouhou wa lâ zahîrounn youâ'z:idouhou 
    qahara bi-i'zzatihil‑a'i'zzâ-a' wa tawâz:aa' li-a'zamatihil‑ou'zhamâ-ou' fabalagha biqoudratihi mâ yashâ-ou 
    Alh:amdoul‑lillahil‑lazî youdjîbounî h:îna ou'nâdîhi wa yastourou a'layya koulla a'wratinn wa a'nâ a'a's:îhi. 
    wa youa'zzimoun‑na'mata a'layya falâ oudjâzîhi 
    fakam min mawhibatinn hanî-atinn qad a'tânî wa a'zîmatinn makhoûfatinn qad kafânî wa bahdjatinn moûniqatinn qad arâni 
    faouçnî a'layhi h:âmidann wa a'zkourouhou mousabbih:ann 
    Alhamdoul‑lillahil‑lazî lâ youhtakou hidjâbouhou wa lâ youghlaqou bâbouhou wa lâ youraddou sâ-ilouhou wa lâ youkhayyabou âmilouhou 
    Alhamdoul‑lillahil‑lazî you'minoul‑khâi'fîna wa younadjdjîs‑sâlih:îna wa yarfaou’l‑mustaz:-a'fina wa yaz:aou'1‑mustakbirîna wa youhlikou mouloûkann wa yastakhlifou kharîna 
    Walhamdoul‑lillahi qâsimil‑djabbârîna moubîriz‑zâlimîna moudrikil‑hâribîna nakâliz‑zâlimîna sarîkhal‑moustasrikhîna mawz:i-i' h:âdjâtit‑tâlibîna mou'tamadil‑mou'minîna 
    Alhamdoul‑lillahil‑lazî min khashiyatihi tara'dous‑samâou' wa soukkânouhâ wa tarjoufoul‑arz:ou wa ou'mmârouhâ wa tamoûdjoul‑bih:ârou wa man-yasbahou fi ghamarâtihâ 
    Alhamdoul‑lillahil‑lazî hadânâ lihâzâ wa mâ kounnâ linahtadiya law lâ ann hadânâl‑llahou 
    Alhamdoul‑lillahil‑lazî wakhlauqou wa lamm youkhlaq wa yarzouqou wa là yourzaqou wa youti'mou wa lâ yout-a'rnou wa youmîtoul‑ah:yâ-a wa youh yilmawtâ 
    wa houwa h:ayyounn-là yamoûtou biyadihil‑khayrou wa houwa a'lâ koulli shayi'nn qadîrounn 
    Allahoumma s:alli a'lâ mouh:ammadinn a'bdika wa rasoûlika wa amînika wa safiyyika wa h:abîbika wa khîratika min khalqika wa hâfizi sirrika wa mouballighi risâlâtika 
    afz:ala wa ah:sana wa adjmala wa akmala wa azkâ wa ann-mâ wa atyaba wa at-hara wa asnâ wa akçara 
    mâ sallayta wa bârakta wa tarah:h:amta wa tah:annanta wa sallamta a'lâ a'h:adinn min i'bâdika wa anbiyâi'ka wa rousoulika wa safwatika wa ahlil‑karâmati a'layka min khalqika 
    Allahoumma wa s:alli a'lâ a'liyyin a'mîril‑mou'minîna wa was:iyyi rasoûli rabbil‑â'lamîna 
    a'bdika wa waliyika wa akhî rasoûlika wa houdjdjatika a'lâ khalqika wa âyatikal‑koubrâ wan‑naba-il‑a'zîmi 
    wa s:alli a'lâs:‑s:iddîqatit‑tâhirati Fàtimata sayyidati nisâi'l‑â'lamîna 
    wa salli a'lâ sibtayir‑rah:mati wa imâmayil‑houdâl‑hasani walhousayni sayyiday shabâbi ahlil‑djannati 
    wa s:alli a'lâ a-immatil‑mouslimina a’liyyib‑nil‑housayni wa mouham­ madibni a'liyyinn wa dja’farib‑ni mouh:ammadinn wa moûsâb‑ni dja'farinn wa a'liyyib‑ni moûsâ wa mouh:ammadibni a'liyyinn wa a'liyyibni mouh:ammadinn wal‑hasanib‑ni a'liyyinn 
    wal‑khalafi1‑hâdîl‑mahdîyyi houdjadjika a'lâ i'bâdika wa oumanâ-ika fi bilâdika s:alâtann kaçîratann dâ-imatann 
    Allahoumma wa s:alli a'lâ walîyyi a'mrikal‑qâ-i'mil‑moua'mmali wala'dlil‑mountazari 
    wa h:ouffahou bimalâi'katikal‑mouqarrabîna wa a'yyid-hou biroûhil‑qoudsi yâ rabbal‑â'lamîna 
    Allahoumma‑dja'lhoud‑dâ-i'ya ilâ kitâbika wal‑qâi'ma bidînika 
    Astakhlif-hou fil‑arz:i kamâs‑takhlaftal‑lazîna min qablihi 
    makkin lahou dînahoul‑lazîr‑taz:aytahou lahou 
    a'bdilhou min ba'di khawfihi amnann ya'boudka lâ youshrikou bika shaya'nn 
    Allahoumma a-i'zzahou wa a'ziz bihi wan‑sourhou wan‑tas:ir bihi wan­ns:ourhou nas:rann azizann 
    Waftah: lahou fat-h:ann yasîrann waj‑a'l lahou min ladounka soultânann nas:îrann 
    Allahoumma a'z-hhir bihi dînaka wa sounnata nabiyyika hattâ lâ yastakhfiya bishayi'nn minal‑haqqi makhâfata a'h:adinn minal‑khalqi 
    Allahoumma i'nnâ narghabou i'layka fi dawlatinn karîmatinn tou-i'zzou bihâl‑islâma wa a'hlahou wa touzillou bihân‑nifâqa wa a'hlahou 
    wa tadja'lounâ fihâ minad‑douâ'ti i'lâ tâa'tika wal‑qâdati i'lâ sabîlika wa tarzouqounâ bihâ karâmatad‑douniyâ wal‑âkhirati 
    Allahoumma mâ a'rraftanâ minal‑haqqi fah:ammilnâhou wa mâ qas:ournâ a'nhou faballighnâhou 
    Allahoummal‑moum bihi sha-a'çanâ wash‑a'b bihi s:ad-a'nâ war‑touq bihi fatqanâ 
    wa kaççir bihi qillatanâ wa a'ziz bihi zillatanâ 
    wa a'ghni bihi â'-i'lanâ waq‑z:i bihi a'n moughraminâ 
    wadjbour bihi faqranâ wa soudda bihi khallatanâ wa yassir bihi ou'sranâ 
    wa bayyiz: bihi wadjoûhanâ wa foukka bihi a'sranâ 
    wa a'ndjih: bihi talibatanâ wa andjiz bihi mawâ-i’ danâ 
    wastadjib bihi da'watanâ wa a'tinâ bihi sou'lanâ 
    wa ballighnâ bihi minad‑douniyâ wal‑âkhirati âmâlanâ 
    wa a’tina bihi fawqa raghbatina 
    yâ khayral‑mas-oû'lîna wa awsa-a'l‑mou'tîna 
    ashfi bihi soudoûranâ wa az-hib bihi ghayza qouloûbinâ 
    wah‑dinâ bihi limakh‑toulifa fihi minal‑h:aqqi bi iznika 
    Innaka tahdî man tashâ-ou' ilâ s:irâtinn moustaqîminn 
    wan‑s:ournâ bihi a'lâ a'douwwika wa a'douwwinâ i'lâhal‑haqqi âmîna 
    Allahoumma i'nnâ nashkoû i'layka faqda nabiyyinâ s:alawâtouka a'layhi wa âlihi wa ghaybata waliyyinâ 
    wa kaçrata a'douwwinâ wa qillata a'dadinâ 
    wa shiddatal‑fitani binâ 
    wa tazâhouraz‑zamâni a'laynâ 
    fas:alli a'lâ mouh:ammadinn wa âlihi wa a-innâ a'lâ zalika bifat-h:inn minka tou-a'djdjilouhou 
    wa biz:ourinn takshifouhou wa nas:rinn tou-i'zzouhou wa soultâni h:aqqinn touz-hirouhou 
    wa rah:matinn minka toudjallilounâhâ wa â'fiyatinminka toulbisounâhâ  
    birah:matika yâ a'rhamar‑râhimîna. 
     
     
    TRADUCTION 
     
    O mon Dieu! Je commence l'éloge par Ta louange, car c'est Toi qui, par Ta Faveur, conduis immanquablement à la Vérité et parce que je sais avec certitude que Tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux quand il s'agit de pardon et de miséricorde, le plus Rigoureux de ceux qui punissent, lorsqu'il s'agit de châtiment et de vengeance, et le plus Imposant des puissants lorsqu'il s'agit de magnificence et de grandeur. 
     
    O mon Dieu! Tu m'as autorisé à T'invoquer et à Te solliciter. Alors, écoute mon éloge, ô Toi qui entends tout! Réponds à mon appel, ô Toi qui fais miséricorde! Excuse mes faux pas, ô Toi qui pardonnes! 
     
    O mon Dieu! Combien de peines n'as-Tu pas soulagées? Combien de soucis n'as-Tu pas dissipés? Combien de faux pas n'as-Tu pas excusés? Combien de miséricordes n'as-Tu pas répandues? Et combien de maillons de malheur n'as- Tu pas déliés? 
     
    Louange à Dieu qui n'a pris ni compagne ni enfant, qui n'a pas d'associé dans la souveraineté ni de protecteur contre l'avilissement! Que sa Grandeur soit proclamée! 
     
    Louange à Dieu de toutes les sortes de louange pour l'ensemble de Ses Bienfaits! 
     
    Louange à Dieu qui n'a pas d'opposant dans Sa Souveraineté, ni de rival dans Son Commandement! 
     
    Louange à Dieu qui n'a pas d'associé dans Sa Création ni de semblable dans Sa Grandeur! 
     
    Louange à Dieu dont le Commandement et l'Eloge pénètrent Sa Création, dont la Gloire apparaît avec générosité, dont la Main est ouverte avec largesse! 
     
    Lui dont les trésors ne diminuent pas. Dont la multitude des dons ne fait qu'augmenter Sa Générosité et Sa Largesse. Il est le Puissant, le continuel Donateur! 
     
    O mon Dieu! Je Te demande un peu d'une multitude, et de cela j'ai grandement besoin, alors que Toi. Tu peux t'en passer éternellement. Ce qui représente beaucoup pour moi est, pour Toi, [chose] facile et aisé[e]. 
     
    O mon Dieu! Ton Pardon de mes péchés, Ta Clémence envers mes fautes, Ton Indulgence devant mes actions injustes, Ta Dissimulation de mes actes détestables. Ta Tolérance devant les nombreux crimes que j'ai commis délibérément et dont je suis pleinement coupable, tout cela m’a rendu as ide à Te demander ce que [pourtant] je ne mérite pas de Toi, Toi qui m'as pourvu de Ta Miséricorde, qui m'as fait entrevoir Ta Puissance et m'as avisé de Ton Agrément! 
     
    Alors me voilà, T'invoquant avec assurance et Te sollicitant avec confiance, sans peur ni frayeur et même avec coquetterie, ce pour quoi je suis venu vers Toi'. Et si gela tarde à me parvenir, je Te blâme dans mon ignorance, aloi que ce retard est peut-être préférable pour moi, pour la simple rançon que Tu connais les conséquences des choses! 
     
    Je n'ai jamais vu de noble maure traiter avec] plus de patience que Toi un serviteur [aussi] mesquin que moi. 
     
    O Seigneur! Tu m"appelles et je Te tourne le dos, Tu Te montres aimable envers moi et je Te boude. Tu me témoignes de l'affection et je Te la refuse, comme si Tu m"étais redevable! 
     
    Et cela ne T'a pas empêché d"être Miséricordieux envers moi, Bienfaisant à mon égard, et de me couvrir de faveurs par Ta Largesse et Ta Générosité. 
     
    Aussi, fais Miséricorde à Ton serviteur ignorant, offre‑lui généreusement la faveur de Ta Bienfaisance, car Tu es le continuel Donateur, le Généreux! 
     
    Louange à Dieu, Maître de la Souveraineté , Haleur des vaisseaux, Asservisseur des vents, Fendeur du ciel à l'aube, Juge du Jour du Jugement, Seigneur des mondes! 
     
    Louange à Dieu pour Sa Magnanimité malgré Son Savoir! 
     
    Louange à Dieu pour Son Indulgence malgré Sa Puissance! 
     
    Louange à Dieu pour Sa Mansuétude dans Sa Colère! Lui peut faire ce qu'Il veut! 
     
    Louange à Dieu, Créateur de la création, Pourvoyeur de la subsistance, Fendeur du ciel à l'aube, plein de Majesté et de Noblesse, de Grâce et de Bienfaisance, qui est si loin qu'Il n'est pas visible et si proche qu'Il assiste aux conciliabules! II est Béni et très Elevé. 
     
    Louange à Dieu qui n'a pas de rival qui L'égalise, ni de pareil qui Lui ressemble, ni d'aide qui L'assiste! Il domine les puissants par Sa Puissance et devant Sa Grandeur, les grands s'humilient. En effet, Il atteint, par Son Pouvoir, tout ce qu'Il veut. 
     
    Louange à Dieu qui me répond lorsque je L'appelle, qui couvre tous mes défauts alors que je Lui désobéis, qui augmente pour moi Ses Bienfaits bien que je ne L'en récompense pas. Combien de dons bienheureux ne m'a‑t‑Il pas attribués! Combien de catastrophes terrifiantes ne m'a‑t‑Il pas évitées! Combien de belles joies ne m'a‑t‑IL pas fait voir! Alors je fais Son éloge en chantant Sa louange et je L'invoque en Le glorifiant. 
     
    Louange à Dieu dont le Voile est inviolable, dont la Porte n'est jamais fermée, qui ne repousse pas celui qui Le sollicite, ni ne déçoit celui quia placé son espoir en Lui. 
     
    Louange à Dieu qui rassure ceux qui ont peur, qui sauve les véridiques, qui relève les opprimés et rabaisse les orgueilleux, qui fait périr des rois et en fait remplacer d'autres. 
     
    Louange à Dieu qui anéantit les tyrans, abat les injustes, rattrape les fuyards, châtie les oppresseurs, [qui est] Secours de ceux qui appellent à l'aide, Objet des besoins des solliciteurs, Appui des croyants. 
     
    Louange à Dieu par crainte Duquel le ciel tonne avec ses habitants, la terre tremble avec ses résidents, et les mers s'agitent avec ceux qui nagent dans leurs profondeurs! 
     
    Louange à Dieu qui nous a guidés vers cela et nous n'y serions pas parvenus si Dieu ne nous avait pas guidés". 
     
    Louange à Dieu qui crée et qui n'est pas créé, qui subvient et auquel nul ne subvient, qui nourrit et qui n"est pas nourri, qui fait mourir les vivants et qui ressuscite les morts! Lui est Vivant et ne meurt pas. Il tient entre Ses Mains le Bien et Il est Puissant sur toute chose. 
     
    O mon Dieu! Prie sur Mohammad, Ton serviteur, Ton messager, Ton fidèle, Ton élu, Ton bien-aimé, la préférée de Tes créatures, le gardien de Ton Secret, celui qui transmet Tes Messages ‑ d'une façon meilleure, supérieure, plus belle, plus parfaite, plus gracieuse, plus élevée, plus agréable, plus pure, plus éclatante, plus abondante que quand Tu as prié sur Tes serviteurs, Tes prophètes, Tes messagers, Tes élus et Tes créatures que Tu as honorées, ou quand Tu les as bénis, couverts de Miséricorde, de Bonté, de Salutations de Paix. 
     
    Mon Dieu! Prie également sur Ali, le prince des croyants, le légataire du Messager du Seigneur des mondes, Ton serviteur, Ton tuteur, proche ami, le frère de Ton Messager, Ton argument envers Tes créatures, Ton signe le plus grand et l'annonce grandiose. 
     
    Prie aussi sur la véridique et la pure, Fatima, la première femme des mondes. 
     
    Prie également sur les deux petits-fils de la Miséricorde , les deux Imams de la [bonne] direction: A1 Hassan et A1 Hussein, les deux maîtres de la jeunesse des habitants du Paradis. 
     
    Et Prie beaucoup et toujours sur les Imams des Musulmans: Ali fils d'AI Hussein, Mohammad fils d'Ali, Jaafar fils de Mohammad, Moussa fils de Jaafar, Ali fils de Moussa, Mohammad fils d'Ali, Ali fils de Mohammad, A1 Hassan fils d'Ali et leur successeur, le Guide, le Bien‑guidé (Al Mate). Ce sont Tes arguments envers Tes serviteurs et Tes fidèles dans Tes contrées. 
     
    O mon Dieu! Prie sur le Tuteur investi de Ton commandement, tant espéré et la justice attendue. Entoure‑le de Tes anges les plus proches de Ta gloire, et soutiens‑le par (Esprit Saint, O Seigneur des mondes! 
     
    O mon Dieu! Fais de lui celui qui appelle à Ton Livre et qui applique Ta religion! Fais‑en Ton lieutenant sur terre comme Tu l'as fait avec ses prédécesseurs. Assois pour lui sa religion que Tu as agréée pour lui! Fais qu'il T'adore et n'associe rien à Toi en toute sécurité, en échange de la peur! 
     
    O mon Dieu! Rends‑le puissant et Rends puissant par lui, Assiste‑le et Triomphe par lui. Accorde‑lui, de ta part, un triomphe décisif, une victoire aisée et un pouvoir victorieux! 
     
    O mon Dieu! Fais apparaître par lui Ta religion et la sunna de Ton Prophète, jusqu'à ne rien cacher de la Vérité par crainte de fane de Tes créatures. 
     
    O mon Dieu! Nous désirons de Ta part, un Etat noble par lequel Tu raffermis (Islam et ses adeptes, et Tu humilies l'hypocrisie et ses adeptes, dans lequel Tu nous places parmi ceux qui appellent à Ton obéissance et qui conduisent vers Ta voie, grâce auquel Tu nous accordes l'honneur de ce monde et de l'Au‑delà. 
     
    O mon Dieu! Ce que Tu nous as fait connaître de la Vérité , fais le nous assumer, et ce qui nous a échappé, fais‑le nous parvenir! 
     
    0 mon Dieu! Mets fin par lui à notre dispersion, à nos divisions et à nos déchirements et réorganise‑nous, unifie‑nous et réconcilie nous par lui! Augmente par lui notre petit nombre, transforme par lui notre avilissement en puissance. enrichis par lui nos indigents, rembourse par lui nos endettés, soulage par lui nos pauvres, comble par lui nos lacunes, aplanis par lui nos difficultés, rends‑nous par lui heureux, affranchis par lui nos prisonniers, satisfais par lui nos souhaits, réalise par lui nos promesses, réponds par lui à notre appel, exauce par lui nos demandes. réalise nos espoirs en ce monde et dans l'Au‑delà et donne‑nous, grâce à lui, plus que ce que nous désirons! 
     
    O Toi, le Meilleur que l'on puisse solliciter, le plus Généreux des donateurs! Guéris par lui nos cœurs, retire par lui, le ressentiment de nos coeurs, guide‑nous par lui à cette part de Vérité au sujet de laquelle ils ont divergé, avec Ta Permission, car Tu diriges qui Tu veux vers la voie droite! 
     
    Fais‑nous triompher par lui de Ton ennemi et notre ennemi, ô Dieu de la Vérité ! Exauce‑nous! 
     
    O mon Dieu! Nous nous plaignons auprès de Toi de l'absence de notre Prophète (que Tes prières soient sur lui et sa famille), de l'occultation de notre Tuteur [le 12ème Imam], du grand nombre de nos ennemis et de notre petit nombre, de l'intensité des épreuves [que nous endurons], de l'hostilité de notre époque à notre égard. 
     
    Aussi, Prie sur Mohammad et sa famille et aide‑nous contre tout cela, en anticipant une victoire venant de Toi, en dissipant un mal, en renforçant une assistance, en faisant apparaître un pouvoir juste, en nous couvrant d'une miséricorde de Toi, en nous revêtant d'une [bonne] vitalité, par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.

     

     

     

     





     

     

    LES AVANTAGES QUE PROCURE LE JEUNE (2)

    31/08/2007 17:36



    Salam

    Je dirai que sur le plan conceptuel l’Homme est la résultante d’une dimension Terrienne (corps) et d’une dimension Divine (esprit).

    La première le pousse vers ce qui est charnel et terrien donc vers le bas (par analogie avec p=mg) .

    La deuxième dimension  lui permet de s’éléver du règne animal vers le haut, vers la présence divine.

    Le refoulement de l’une des dimensions permet l’épanouissement de l’autre dimension.

    Dieu instaura des pauses (prière, jeûne, méditation, etc. …) pour nous rappeler à lui et pour que nous ne sombrions pas dans l’animalité.

    Wa salam





     

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