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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 1463 articles publiés
  • 313 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    RAMADANE MOUBARAK !

    28/08/2007 16:41





    Le mois de Ramadhan :le mois béni !



    Dans sa sagesse infinie, ALLAH a prescrit à Ses créatures les règles inaltérables leur assurant une vie digne dans ce monde et la félicité dans l’Au-delà.

    Parmi ces règles, figure le jeûne qu’il a ordonné aux communautés successives de croyants. Loin de se réduire à l’abstinence alimentaire, le jeûne exige de l’homme la mobilisation de tout son être. L’observation extérieure des règles du jeûne doit s’accompagner d’une maîtrise des sens et plus particulièrement de la langue.
    L’exercice spirituel que représente le jeûne doit démontrer à l’homme sa capacité de se priver pour un temps de ce qui lui semblait indispensable. Il doit lui révéler que, dans ce domaine, comme dans bien d’autres, vouloir, c’est pouvoir, à condition que l’intention soit ferme et que le but recherché soit l’agrément d’ALLAH.
    Le but d’un tel acte d’adoration a été clairement défini comme la recherche de l’état de crainte révérentielle de Dieu (la piété) critère de supériorité d’un individu sur un autre. Cette qualité ne se mesure que par celle des oeuvres qui en sont les témoins.

    L’école du jeûne est sans équivalent et doit amener à faire taire en chacun la tendance à la domination des autres, l’ostentation, la crainte d’autre que Dieu et toutes les formes insidieuses de l’appel du diable, seul véritable ennemi du genre humain.
    Le diplôme sanctionnant le mois du jeûne est une somme de vertus nourrissant le croyant durant le court séjour terrestre qui, rappelons-le, est une somme d’épreuves à laquelle seul le retour à Dieu mettra fin.

    Dans un monde où la matière devient l’unité de mesure sacralisée, le jeûne du mois de Ramadan est là pour relativiser la conception dominante et pour fournir à ceux qui le désirent une arme à toute épreuve.


    L'instauration du jeûne de Ramadan :

    Le jeûne du mois de Ramadan constitue la quatrième des cinq bases fondamentales sur lesquelles l'Islam est édifié.

    L'obligation de jeûner a été instaurée pour les musulmans, dans la seconde année de l'Hégire, par la révélation de ce verset du Coran:

    «Ô les croyants! On vous a prescrit as-Siyam (le jeûne) comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété» (Sourate 2, verset 183).

    Les mérites de Ramadan  :


    Le prophète (SAW) a dit:
    «Le Ramadan est venu à vous! C'est un mois de bénédiction. Allah vous enveloppe de paix et fait descendre la miséricorde. Il décharge des fautes et Il exauce les demandes. Allah vous regarde rivaliser d'ardeur dans ce but et il se vante de vous auprès de Ses anges. Montrez à Allah le meilleur de vous-mêmes, car est bien malheureux celui qui est privé de la miséricorde d'Allah, Puissant et Majestueux!». (Ibn Majah)
    «C'est le mois de la patience, et la récompense de la patience est le Paradis. C'est le mois du don. C'est un mois dans lequel les ressources du croyant augmentent. Un mois dont le début est miséricorde, dont le milieu est pardon et la fin affranchissement du feu de l'Enfer». (Bayhaqi)
    «Lorsqu'arrive la première nuit du mois de Ramadan, Allah ordonne à son Paradis:
    «Prépare-toi et embellis-toi pour Mes serviteurs qui viendront bientôt dans Ma demeure et Ma générosité se reposer des peines du bas monde!» ». (Bayhaqi)
    «Celui qui jeûne le mois de Ramadan, en connaissant et en respectant avec vigilance les règles du jeûne, expie son passé». (Boukhari)
    «Si les serviteurs savaient quelle est la valeur du mois de Ramadan, ils souhaiteraient que l'année entière fût Ramadan ». (Bayhaqi)


    La nuit du Destin :

    Le prophète (SAW) dit:
     «Toutes les fautes passées sont pardonnées à celui qui passe la nuit du Destin en veillée pieuse avec foi et espoir de récompense» (Moslim).
    Le prophète (SAW) dit:
     «Cherchez la nuit du Destin parmi les nuits impaires de la dernière décade du mois de Ramadan» (Boukhari). [c'est à dire la nuit dont le lendemain correspond au 21, 23, 25, 27 ou 29 de Ramadan]
    Le prophète (SAW) a recommandé de répéter cette invocation au cours de la nuit du Destin: «Ô mon Dieu! Tu est indulgent, Tu aimes le pardon: fais-moi grâce! [Allahoumma innaka

    Des bonnes oeuvres pendant Ramadan



     1)-La charité :

    Le prophète (SAW) dit:
    «La meilleure charité est celle accomplie pendant Ramadan» (Tirmidy)

    «Qui donne à manger ou à boire à quelqu'un qui jeûne, d'un bien licitement acquis, les anges ne cessent de prier pour lui durant Ramadan. L'archange Gabriel prie pour lui la nuit du Destin» (Boukhari)

    La prière des Tarawih :
    Le prophète (SAW) dit:

     «Qui se lève pour prier pendant les nuits de Ramadan, avec foi et en comptant sur la récompense divine, Dieu pardonne ses fautes passées». (Boukhari & Moslim)

    La lecture du Coran :

    Le prophète (SAW) redoublait la récitation du Coran, pendant le mois de Ramadan. Gabriel descendait réciter avec lui. (Boukhari).
    Le prophète (SAW) dit:

    «Le jeûne et la prière de Ramadan intercéderont pour l'homme le jour de la résurrection. Le jeûne dira: « Seigneur! Je l'ai empêché de boire et de manger pendant le jour». Le Coran dira:

    « Seigneur! Je l'ai empêché de dormir la nuit » « Accepte notre intersession pour lui!» ». (Ahmed & Nassai)

    La retraite spirituelle (I'tikaf) :

    Elle consiste à garder la mosquée dans un esprit de dévotion pour plaire à Dieu. Le prophète (SAW) a fait la retraite la dernière décade de Ramadan et ne cessa de la pratiquer, jusqu'à sa mort. Il dit:

    «La mosquée est le refuge de tout homme pieux. Dieu a promis à celui qui y fait sa retraite de lui accorder sérénité et miséricorde, de le faire traverser le Sirat (pont jeté sur l'Enfer) pour le faire parvenir à Sa grâce au Paradis» (Tirmidy).

    Des pratiques recommandées de Ramadan :

    Rompre le jeûne aussitôt que le soleil se couche
    Le prophète (SAW) dit:

     «On ne cesse d'être dans la bonne voie tant qu'on s'empresse de rompre le jeûne». (Boukhari & Moslim)

    Invoquer Dieu au moment même de la rupture du jeûne
    Le prophète (SAW) dit:

    «N'est pas repoussée la demande faite par le jeûneur au moment de la rupture de son jeûne» (Ibn Majah)
    Le prophète (SAW) faisait l'invocation suivante:

    « Au nom d'Allah! Ô mon Dieu! J'ai jeûné pour Toi et j'ai rompu avec ce que Tu m'as donné! [Bismillah! Allahoumma laka soumtou wa 'ala rizqika aftartou!]». (Abou Daoud)

    Prendre le Sahour et le retarder :

    Prendre un dernier repas « Sahour » en fin de nuit, à l'approche de l'aube sans toutefois s'alimenter au delà du Fajre.

    Le prophète (SAW) dit: «Le Sahour est tout une entière bénédiction; ne le délaissez pas. Prenez en ne serait-ce qu'une gorgée d'eau car Allah envoie Sa miséricorde et les anges demandent le pardon pour celui qui fait ce repas». (Ahmed)

    Qu'Allâh azzawajal nous donne la force ,la  bonne santé et la longevité pour accomplir beaucoup de mois

    de Ramadane !

    wa salam





     

     

    MAWLID DE CHEIKH IBRAHIMA NIASS(raa)

    25/08/2007 17:16

    MAWLID DE CHEIKH IBRAHIMA NIASS(raa)


    C'était le délire ,ce Dimanche 29 juillet 2007 !
    Toutes les sommités  du monde soufi ( Niassien  et Omarien) étaient sur place, rehaussées par la présence de Cheikh Ahmadat'Tijânî Ibrahima Niass (khalife adjoint de Médina Baye) et du cinquième petit-fils de CHEIKH Amad Tijânîa Chérif (raa) venu d'Aîn-Madhy (Algérie),du nom de Hussein Chérif ! 
    Cheikh Hassan Cissé (L'Imam de Médina Baye)  n'a pu faire le déplacement suite à un problème de calendrier !
    Par contre d' autres chouyouk sont venus : 
    du Sénégal (Dakar, kaolackh) ,du Nigéria (Kano -kassinat) ,du Niger (kiota),du Bénin (cotonou),du Togo,du Burkina, du Mali (ségou-kayes,Bamako), du Tchad ,du Caméroun ,etc.... pour honorer  ce Gamou 2007 .
    Il y avait 5000 invités ,6000 couverts . la fête était totale !
    Djeureudjeuffffffffffffffffffffffffffffeeeeeeeee  BAYYYYYYYYYYYYYYEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Diaramaaaaaaaaa  Baye !
    Pourrait-on dire à la vue de toute cette marée humaine venue, qui de la ville qui de la campagne !
    Cette marée humaine, ces Talibés baye se souviennent de Sidi Bar-Hamou de KAOLACK !
    Ce  grand connaissant d'Allâh(swt) et Amoureux fou du Saint prophète Muhammad(saw) !
    Ses nobles et bénis "Diwan"   étaient repris par tout le monde !
     les conférenciers prévus se sont succédés sur le podium pour expliquer à l'auditoire les thèmes qu'ils défendaient :
    1-les trois stations d'adoration de Baye Niass
    2-l'islam-l'imane- l'ihsan -la discipline
    3-Peut-on voir le prophète Muhammad(saw) ?
    4-la Tijaniyya :qu'est-ce que c'est ?
    5-les compagnons de cheikh Ahmad Tijânî (raa)
    Puis ,ce fut le tour de Cheikh Ahamad tijânî Ibrahima Niass de Médina Baye (kaolack) qui a retenu l'attention de tout le monde ,tellement sa ressemblance est brutale avec son père Baye Niass(raa) .
    A travers sa voix, nous (qui n'avons pas connu physiquement Cheikh Ibrahima Niass(raa)) ,imaginions celle de son père avec beaucoup d'émotion ,de pleurs,de regret , avec une certaine pointe de mélancolie ! Ndéissane !
    Cheikh Baye était présent !
    Oui ,Baye Niass(raa) est avec nous oû que nous soyons ! jazakallâhou Bar-hamou !
    Il a clos son intervention par une série de" Dou'a" à l'endroit de toute la communauté musulmane  de côte d'ivoire  et de tous les compagnons Tijânîs de par le monde !
    QU'Allâh(swt) nous facilite la "Fathoul akhbar" pour l'amour de Chekh Ibrahima Niass(raa) !
    Avant,la" wazifa ", avec beaucoup de difficulté ,il s'est retiré dans son luxueux Hôtel en compagnie de sa délégation !
    le "Gamou "a suivi son cours ,avec des chants liturgiques à la mémoire de Cheikh Ahmad Tijânî(raa) et de son khalife ,le Cheikh Al-islam ,le défenseur farouche de l'islam et de la Tariqâtou Tijâniyya !
    Vers les coups de 19heures,une pluie s'est abattue sur Abidjan et ses environs précipitant ainsi la fin de la cérémonie ,Ö combien riche en enseignements !
    Ainsi prit fin le Gamou qui nous tenait tant   en haleine ,depuis des mois!
    Mes amitiés à toutes les familles  Tijânes de par le monde !
    Que la Paix et la Quiétude reignent dans nos murs et le Bonheur et la Prospérité dans nos maisons  ,pour l'Amour du prophète Muhammad (saw) et par la Barakat de cheikh Ahmadat'Tijânî (raa) et de Cheikh Ibrahima Niass(raa) !
    Qu'Allâh azzawajal nous couvre de rahma, de nour de khayrat !
    A l'année prochaine pour un autre gamou !
    wa salam


    Commentaire de Yahahia Diakhaté (Kaolack) (21/07/2010 15:21) :

    Djeureudjeufe frère de la Faydha ! Que la lumière de Baye t'illumine ! Je conais bien Chérif Oumar Abdel Aziz,il a étudié ici à Médina Baye, chez Cheikh Hassane Cissé(raa),l'Imam ! Nous prions tous pour Chérif,c'est un homme de confiance! k'Allâh lui facilite sa tache ! jazakallâhu khayrane !


    Commentaire de Yahahia Diakhaté (Kaolack) (21/07/2010 15:24) :

    Djeureudjeufe frère de la Faydha ! Que la lumière de Baye t'illumine ! Je conais bien Chérif Oumar Abdel Aziz,il a étudié ici à Médina Baye, chez Cheikh Hassane Cissé(raa),l'Imam ! Nous prions tous pour Chérif,c'est un homme de confiance! k'Allâh lui facilite sa tache ! jazakallâhu khayrane !


    Commentaire de Yahahia Diakhaté (Kaolack) (21/07/2010 15:25) :

    Djeureudjeufe frère de la Faydha ! Que la lumière de Baye t'illumine ! Je conais bien Chérif Oumar Abdel Aziz,il a étudié ici à Médina Baye, chez Cheikh Hassane Cissé(raa),l'Imam ! Nous prions tous pour Chérif,c'est un homme de confiance! k'Allâh lui facilite sa tache ! jazakallâhu khayrane !


    Commentaire de Yahahia Diakhaté (Kaolack) (21/07/2010 15:26) :

    Djeureudjeufe frère de la Faydha ! Que la lumière de Baye t'illumine ! Je conais bien Chérif Oumar Abdel Aziz,il a étudié ici à Médina Baye, chez Cheikh Hassane Cissé(raa),l'Imam ! Nous prions tous pour Chérif,c'est un homme de confiance! k'Allâh lui facilite sa tache ! jazakallâhu khayrane !


    Commentaire de Yahahia Diakhaté (Kaolack) (21/07/2010 15:27) :

    Djeureudjeufe frère de la Faydha ! Que la lumière de Baye t'illumine ! Je conais bien Chérif Oumar Abdel Aziz,il a étudié ici à Médina Baye, chez Cheikh Hassane Cissé(raa),l'Imam ! Nous prions tous pour Chérif,c'est un homme de confiance! k'Allâh lui facilite sa tache ! jazakallâhu khayrane !




     

     

    Guide du disciple Tijiane :

    25/08/2007 15:18



    Guide du disciple Tijiane :

    Les fondements de la tariqa sont tirés du  saint coran et de la sunna du Prophète Muhammed (saw)) . Son essence est la "Haqiqa" de Muhammed (SAS) c'est à dire l'existence de celui- ci comme envoyé d' allah(swt) à tout l'univers des hommes, des djinnes et des choses, avec un message qui transcende l'espace et le temps.
    Cette vérité prophétique est omniprésente, visible en tout fait ou geste et audible en toute chose.

    En effet , la Tariqa Tijiane est le câble solide qui ne se casse jamais et qui mène à bon port tous ceux qui s'y accrochent et s'y atttachent : c'est la porte de la piété.

    Or la crainte d' Allah (swt) est la voie par laquelle l'individu est libéré de toute difficulté matérielle, morale,spirituelle ou autre. Cette tariqa est encore la source et le lieu de multiplication de tous bienfaits visibles ou invisibles palpables ou non.
    Elle facilite toute entreprise , épure le croyant de toutes ses vilenies et est en vérite la "siratikhal moustaqim" le chemin droit que nous sollicitons auprès de allah( swt )plus de 17 fois a travers les 5 prières dans la fatihatoul kitab.

    Les disciples tijianes sont ceux qui sont cités, par la grâce d' allah (swt) dans la sourate (Vendredi au verset 3) :

    "IL L' A AUSSI ENVOYE (le prophète sas ) A D'AUTRES HOMMES ISSUS DE CEUX-LA (les sahaba) ET QUI NE LES AVAIENT PAS ENCORE REJOINTS. IL EST LE PUISSANT, LE SAGE."

    Ces autres personnes d'une époque postérieure à celle des "Sahabas" (RA)  sont des compagnons du prophète(saw). Ce verset désigne les disciples de la tariqa et singulièrement ceux qui , grâce à elle ont obtenu d' Allah (swt )les grâces sublimes.

    Nous disons qu'il est légitime, voire indispensable de chercher un guide spirituel pour soigner l'âme.
    A l'instar du médecin qui pour soigner un corps malade le soumet à une thérapie, le guide spirituel purifie l'âme dont il est le médecin et la conduit vers son seigneur. Ainsi l'âme est débarrassée de toutes ces lourdeurs (péchés, voiles) l'empêchant de s'éléver vers Allah(swt). En confirmation de la nécessité d'avoir un maître spirituel, Allâh (swt )dit dans la sourate "Al-khaf" (la caverne) verset 28:

    " FAIS PREUVE DE PATIENCE EN RESTANT AVEC CEUX QUI INVOQUENT LEUR SEIGNEUR MATIN ET SOIR , DESIRANT SA FACE. ET QUE TES YEUX NE SE DETACHENT POINT D"EUX EN CHERCHANT LE FAUT BRILLANT DE LA VIE SUR TERRE. ET N'OBEIT PAS A CELUI DONT NOUS AVONS RENDU LE COEUR INATTENTIF A NOTRE APPEL QUI POURSUIT SA PASSION ET DONT LE COMPORTEMENT EST OUTRANCIER."

    De même dans un autre verset le très -haut dit :

    " ET SUIS LE CHEMIN DE CELUI QUI EST DEJA ARRIVE A MOI." (Louqman verset 15).

    Par conséquent pour parvenir jusqu'à Allah (swt )il faut nécessairement suivre celui qui est déjà parvenu. De même que pour devenir professeur dans une discipline il faut nécessairement passer par l'école et subir une formation dans ce sens. Les versets que nous pouvons citer sont nombreux comme celui- ci par exemple :

     " OH VOUS QUI CROYEZ , CRAIGNEZ ALLAH ET SOLLICITEZ UN WASSILA [guide qui vous conduit jusqu'a moi] ET ENDUREZ DANS CE SENTIER, PEUT ETRE ATTEINDRIEZ VOUS LA FELICITE" (sourate 5 ; verset 35).

    ET le prophète Muhammad(saw) répondant a un compagnon , Lui enseigna que la meilleure façon d'adorer son seigneur c'est de s'asseoir devant un "waliyou" (un saint) même si cela ne dépasse pas le temps nécessaire pour traire un animal (un brebis ou une chèvre).

    Ce sont- là quelques éléments qui légitiment la nécessite de trouver un maître déjà initié et capable de conduire le disciple jusqu'à allâh(swt) notre Seigneur le très- haut. Tous ceux qui ont eu la grâce de connaître Allâh (swt) et la capacite de conduire les disciples jusqu'à Lui sont des Guides authentiques.

    LA PORTE D' ALLAH (SWT) EST LE PROPHETE MUHAMMED (SAW) ET LA PORTE DU PROPHETE (SAW ) EST CHEIKH  AHMADAT' TIJIANI CHERIF (RAA).

    Wa salam.





     

     

    CONDITIONS D'ADMISSION DANS LA TARIQATOU TIJANIYYA :

    25/08/2007 14:05



    Assalamu' Alaykoum wa Rahmatullâhi ta'ala

    wa barakatuhu ,Chers frères et Soeurs Talibé Tijânî !

    Bien que connues de tous ,Il est parfois utile de se rappeler des conditions d'admission à respecter pour être un bon Talibé Tijânî  dont le but visé est  de bénéficer de toutes les ouvertures spirituelles que cela impliquent  avant  la réalisation en Allâh(swt) ,le but recherché de cette Tariqa !
    CONDITIONS D'ADMISSION DANS LA TARIQATOU  TIJANIYYA
    :

    Elles sont au nombre de quarante (40), toutes conformes à la "Shari'a "  parce que tirées du Coran, des Hadiths et de la pensée des  spirituels -mystiques musulmans".
    Elles concernent le Talibé et le Zikr de l'ordre Tijaniyya

    Ces conditions se repartissent de la manière suivante:
    1. Vingt de ces conditions sont de nécessite relative et tendent à définir le type de l'adepte Tijâni dans son comportement et sa conduite;
    2. Dix sont de nécessite relative et définissent l'attitude de l'adepte pendant le zikr

    3. Trois sont de nécessite absolue et visent la vigilance dont l’adepte doit s’armer pour se maintenir en permanence dans la voie.

    4. Sept sont de nécessite absolue pour la pratique du Zikr.

    Conditions obligatoires relatives au comportement et à la conduite de l'adepte de la Tijaniyya


    Elles sont au nombre de 20 :

    1. Libre choix au Maître (Muqadam) qui doit être régulièrement investi des pouvoirs d’admission dans la Tijaniyya.

    2. Strict respect de l’exécution des cinq prières rituelles obligatoires par jour, chacune à son heure et de préférence à la mosquée, avec l'assemblée des fidèles, dans les conditions de propreté rituelle requises (purification à l'eau autant que possible).
    Cette recommandation est fondée sur les versets et ''Hadith'' suivants:
    (Sourate Les femmes, Verset 103) :
    « Quand vous avez accompli la salât, invoquez le nom d'Allah, debout, assis au couchés sur vos côtés. Puis lorsque vous êtes en sécurité, accomplissez la Salât (normalement ) car la salât demeure, pour les croyants, une prescription à des temps déterminés ».
    Dans un "Hadith al-Qudsi" (parole divine), Dieu dit à Mouhammad Psl :

    "celui qui accomplit régulièrement les cinq prières obligatoires par jour à leurs heures et sans négligence aucune, je lui attribuerai le Paradis."
    (Sourate Taha, verset 132):
    « Et commande à ta famille la Salât, et fais-la avec persévérance. Nous ne te demandons point de nourriture : c'est à nous de te nourrir. La bonne fin est réservée à la piété ».
    Hadith : Le Prophète (PSL) dit: sarité un hadith
    "La prière accomplie à son heure est 27 fois meilleure que celle faite après son temps légal".

    3. Il doit être loyal et sincère, bannir le mensonge et la tricherie. Cette recommandation s’appuie sur le Coran: « O croyant ! craignez DIEU et soyez avec les justes » (Sourate IX).
    Hadith : Le Prophete (PSL) dit :
    « Je vous recommande de vous éloignez du mensonge et de la tricherie car ils font partie des vices, et ceux-ci conduisent en Enfer » .

    4. Honorer ses père et mère morts ou vivants :

    « DIEU a ordonné de n’adorer que Lui, de tenir une belle conduite en vers vos pères et mères, soit que l’un deux ait atteint la vieillesse soit qu’ils y soient parvenus tous deux, et qu’ils restent avec vous. Garde-toi de leur montrer du mépris, de leur faire des reproches. Parle-leur avec respect, sur un ton doux » .
    (Sourate XVII).
    Hadith : Le Prophète (PSL) dit : « Le paradis est sous le pied de vos mères ». (Entendez : Vous
    obtiendrez le Paradis si vous honorez vos parents).
    « La satisfaction de DIEU est la satisfaction des parents » .
    (Entendez : « Si vos parents sont satisfaits de vous> Dieu le sera aussi » ).
    Notre Vénère Sheikh Ahmad-at-Tijani (qu’il soit beni) dit :

    « Celui qui ne s’occupe pas de ses parents ou qui ne les respect pas aura beaucoup de mal à entrer dans notre Ordre : la « Tijaniyya »

    5. Aimer notre vénère Sheikh Ahmad-at-Tijani jusqu’à la mort.

    6. Aimer et respecter partout et toujours Sheikh Ahmad-at-Tijani, rendre hommage à ses descendants, ainsi qu’aux maîtres de l’ordre (Muqadams) quels qu’ils soient.

    7. Se garder de faire du tort à son confrère car cela équivaut à faire du tort au Prophète (PSL) lui-même (PSL).
    Le Prophète (PSL) dit à notre vénéré Sheikh Ahmad-at-Tijani : « Dis à tes disciple qu’ils ne fassent pas du tort »,car ils sont mes enfants et, qui touche à l’enfant, touche au père ».

    8. Aimer et honorer tous les Saints.

    9. Aimer tous ses semblables en tant qu’humains créatures de DIEU.

    10. Refuser son amitié à tout ennemi de notre vénéré Sheikh Ahmad-at-Tijani.
    Eviter la compagnie des ennemis de Sheikh Ahmad-at-Tijani(raa) et ne pas partager leurs biens de peur qu’ils ne t’influencent négativement. Accorder son amitié à ses confrères ainsi qu’aux sympathisants de la Tijaniyya.
    « choisissez vos compagnons car le compagnon déteint sur son voisin ».

    11. Accepter tous les propos et actes de notre Vénère Sheikh Ahmad-at-Tijani et s’y conformer car ils sont toujours conformes à elle ».
    En effet notre vénéré Guide a dit : "Lorsqu’on vous rapportera des propos ou actes que l’on prétend tenir de moi, confrontez-les à elle ; s’ils sont conformes à la Sharia’a ; s’ils sont de moi » .

    12. Ne jamais contredire Sheikh Ahmad-at-Tijani dans ses propos ou ses actes.

    13. Ne jamais se fier à la bonté de DIEU jusqu’à se permettre audacieusement des licences.
    Le tout-puissant dit : « Se croyaient-ils à l’abri du stratagème de DIEU ? et qui donc se croira à l’abri du stratagème de DIEU, excepté le peuple condamné le peuple à la perdition ? » (Sourate VII).
    Notre vénère Sheikh Ahmed-at-Tijani dit en s’adressant aux adeptes de la Tijaniyya : celui qui les applique convenablement jusqu’à la mort, sans se laisser entraîner dans des licences par excès de confiance, ira au Paradis, lui, ses pères et mères, ses enfants, sa femme et ses beaux-parents » .

    14. Garder scrupuleusement pour lui et ses confrères les secrets de l’ordre.

    15. S’acquitter régulièrement de ses zikrs en s’efforçant de les accomplir dans le moment de choix (privilégies) édictés par les maîtres.
    Notre vénéré Sheikh Ahmad-at-Tijani dit :
    « Que celui qui renie ou néglige le zikr sache qu’il s’expose à un grand malheur ici-bas et dans l’au-delà »

    16. Il doit se garder d’ordonner le zikr sans en avoir reçu légalement les pouvoirs.

    17. Prononcer « Bismil’ – Lahir’ – rahmanir rahim » à chaque fois qu’il récite la « Fatiha ».

    18. Exécuter correctement, pendant la prière, ses attitudes d’inclination (Ruku’) et de prosternation (Sujud).

    19. Demeurer dans l’inclination, le temps de dire avec humilité et sans se presser, au moins trois fois :
    « Subhana rabiyal- Azimi wa bihamdihi » .
    En faire de même dans la prosternation mais dire :
    ’Subhana rabiyal-A’lâ ».

    20. S’efforcer d’accomplir des surerogations de tous ordres car elles serviront à compléter les mérites de ses dévotions obligatoires souvent imparfaites.
    Car le Prophète (PSL) dit :
    « Il y a parmi vous des sujets qui ne méritent qu’une fraction de la valeur absolue de leurs dévotions »
    Les surérogations méritantes viendraient alors les compléter.
    Notez que: Sheikh Ahmed-at-Tijani a tellement recommandé ces deux rakkâs nocturnes qu’on les a presque assimilées à une pratique obligatoire.
    Cette recommandation est confirmée par les Hadiths suivants :

     Le Prophète (PSL) dit

    « Deux rakkâs nocturnes pratiquées dans le dernier tiers de la nuit valent mieux que le monde avec toutes les richesses qu’il contient ».





     

     

    Critique de la subdivision du tawhîd en ulûhiyyah et en rubûbiyyah

    24/08/2007 17:11



     
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    Au nom d’Allâh, le Clément le Miséricordieux.

    L’érudit Abû Al-Mahâsin Jamâl Ad-Dîn Yûsuf Ibn Ahmad Ad-Dijwî, décédé en 1365 A.H., dit :

    Nous avons reçu de nombreuses questions au sujet de tawhîd ar-rubûbiyyah et de tawhîd al-ulûhiyyah [1] :
    Quelle est leur signification ?
    Quelles en sont les implications ?
    Qui les a distingués ?
    Quels arguments soutiennent ou infirment la justesse de ces notions ?

    Nous répondons (sachant que tout succès vient d’Allâh ):

    L’auteur de cette thèse, réputé pour l’avoir soutenue, est Ibn Taymiyah, qui dit :
    « Les Messagers n’ont été envoyés que pour promouvoir tawhîd al-ulûhiyyah, c’est-à-dire la vocation exclusive de l’adoration à Allâh. Quant à tawhîd ar-rubûbiyyah, qui consiste à croire qu’Allâh est le Seigneur et le Gérant des mondes, nul ne l’a contesté parmi les polythéistes et les musulmans, comme le prouve la Parole du Très-Haut :
    « Si tu leur demandes qui a créé les cieux et la terre, ils répondront : Allâh » [2]. »

    Puis les tenants de cette opinion ont ajouté :
    « Ceux qui usent du tawassul [3] par le biais des Prophètes et des saints, demandant leur intercession et les invoquant lors des épreuves, en sont des adorateurs. Ce sont des hérétiques, en vertu du fait qu’ils croient à la divinité (ulûhiyyah) de ces idoles, des Anges et du Christ. Ce n’est pas en croyant à la seigneurie (rubûbiyyah) de ces idoles qu’ils ont sombré dans l’hérésie mais en se détournant du tawhîd al-ulûhiyyah par le culte qu’ils vouent à ces choses. Ceci s’applique également aux visiteurs des tombes qui recherchent l’intercession des saints et leur demandent des choses que seul Allâh (Exalté soit)Il — peut accomplir. »
    Pis encore, Muhammad Ibn `Abd Al-Wahhâb dit :
    « Leur hérésie est pire que celle des idolâtres. »

    Si on le souhaite, je pourrais également citer sa malheureuse et audacieuse sentence à ce sujet. Quoiqu’il en soit, il s’agit là brièvement de leur ligne de pensée, qui comprend plusieurs points que nous allons passer en revue succinctement. Notre propos s’articulera en deux volets, et nos arbitres seront la raison et les textes de la révélation.

    Leur subdivision du monothéisme en tawhîd ar-rubûbiyyah et en tawhîd al-ulûhiyyah est une subdivision inédite et inconnue avant Ibn Taymiyah, allant par ailleurs à l’encontre de la raison comme on pourra le constater [4]. Lorsqu’une personne embrassait l’islam, le Messager d’Allâh (paix et bénédictions sur lui ) ne lui enseignait pas que le monothéisme comportait deux volets et que l’on ne devenait musulman qu’après avoir adhéré à tawhîd al-ulûhiyyah. Il ne fit aucune allusion à ce sujet, pas même par un mot, et nul, parmi le salaf [5], dont les tenants de la subdivision se réclament frauduleusement à tout bout de champ [6], n’a opéré cette distinction.

    Cette subdivision n’a aucun sens car une vraie divinité est un vrai seigneur, et une fausse divinité est un faux seigneur. Seul un seigneur est digne d’être adoré et divinisé. Réciproquement, cela n’a aucun sens d’adorer celui qu’on ne tient pas pour un seigneur capable d’octroyer le bien et d’infliger le mal. L’un est la conséquence de l’autre comme cela est stipulé dans la Parole du Très-Haut : « Il est le Seigneur des cieux et de la terre et de tout ce qu’il y a entre eux. Adore-Le donc, et sois constant dans Son adoration. Lui connais-tu un égal ? » [7] Ainsi, l’adoration est-elle la conséquence du statut de Seigneur. Si l’on ne croit pas en effet que tel seigneur est capable d’octroyer le bien et d’infliger le mal, alors cela n’a pas de sens de l’adorer, comme nous venons de le dire. Le Très-Haut dit aussi : « Que ne se prosternent-ils devant Allâh Qui fait sortir ce qui est caché dans les cieux et la terre, et Qui sait ce que vous cachez et aussi ce que vous divulguez ? » [8] Ce verset indique qu’il ne faut se prosterner que devant Celui dont la Toute-Puissance [9] est avérée et qu’il est insensé de se prosterner devant autre que Lui. Voilà pour l’aspect rationnel de la chose. C’est également ce qu’établissent le Coran et la Sunnah.

    Le Coran dit pour sa part : « Il (Allâh) ne va pas vous commander de prendre pour seigneurs Anges et Prophètes » [10]. Il affirme ainsi la pluralité des seigneurs chez les idolâtres. Malgré cette affirmation explicite du Coran selon laquelle les polythéistes prenaient les anges pour des seigneurs, Ibn Taymiyah et Muhammad Ibn `Abd Al-Wahhâb disent d’eux qu’ils étaient des monothéistes dans le sens où ils adhéraient à tawhîd ar-rubûbiyyah et ne reconnaissaient qu’un seigneur unique ; leur polythéisme ne proviendrait ainsi que de leur refus de proclamer l’unicité de la divinité !!

    Joseph — paix sur lui — dit à ses deux compagnons de geôle, alors qu’il les invitait au monothéisme : « Lequel est meilleur : des seigneurs disparates ou Allâh, l’Unique, le Dominateur suprême ? » [11] Allâh — Exalté soit-Il — dit aussi : « Ils ne croient pas au Tout Miséricordieux. Dis : ’C’est Lui mon Seigneur’ » [12] ; les infidèles, quant à eux, ne le reconnaissent pas comme seigneur. La Parole du Très-Haut « Mais c’est Allâh, mon Seigneur » [13] vient également interpeler ceux qui nient Son statut de Seigneur. Considèrons également les propos tenus pas les polythéistes le Jour de la Résurrection : « Par Allâh ! Nous étions certes dans un égarement évident, alors que nous faisions de vous des égaux au Seigneur des mondes » [14]. Ainsi, ils élevaient leurs idoles au statut de seigneurs, comme le suggère la lettre du texte. Considèrons aussi la Parole du Très-Haut : « Et quand on leur dit : "Prosternez-vous devant le Tout Miséricordieux", ils disent : "Qu’est-ce donc que le Tout Miséricordieux ? Allons-nous nous prosterner devant ce que tu nous commandes ?" » [15] Peut-on seulement admettre que celui qui profère de tels propos puisse être considéré comme un monothéiste ou un croyant ? Ou encore : « Or ils disputent au sujet d’Allâh » [16] ; il existe de nombreux autres exemples que nous ne citerons pas, par souci de concision.

    Ainsi donc, ces infidèles n’adhéraient manifestement pas au tawhîd ar-rubûbiyyah — contrairement à ce que prétendait Ibn Taymiyah. Joseph — paix sur lui — n’invita ses compagnons de geôle à rien d’autre qu’au tawhîd ar-rubûbiyyah, car il n’y a pas chez lui cette distinction entre tawhîd ar-rubûbiyyah d’une part et tawhîd al-ulûhiyyah d’autre part. Ibn Taymiyah et ses partisans connaîtraient-ils le monothéisme mieux que Joseph — paix sur lui — et trouveraient-ils à redire dans son usage du vocable « seigneurs » au lieu de « divinités » ?!

    Allâh dit lors de l’établissement du pacte avec les hommes [17] : « Ne suis-je pas votre Seigneur ? » [18] Si la reconnaissance d’Allâh comme seigneur unique ne suffisait pas, et que ce critère se trouvait rempli par les polythéistes, sans qu’il leur soit de la moindre utilité — comme le prétendait Ibn Taymiyah —, alors il ne conviendrait pas d’établir le pacte de cette façon et les hommes ne diraient pas le Jour de la Résurrection : « Vraiment, nous n’y avons pas fait attention » [15]. Il aurait fallu qu’Allâh change la formulation du pacte de manière à ce qu’ils proclament Son unicité en tant que divinité, étant donné que tawhîd ar-rubûbiyyah ne suffirait pas — comme le prétendent Ibn Taymiyah et ses partisans. Nous pouvons bien entendu développer ce point davantage. Mais quoi qu’il en soit, Allâh S’est satisfait de la reconnaissance de Son statut de Seigneur. Si le tawhîd ar-rubûbiyyah et le tawhîd al-ulûhiyyah étaient dissociés, Il leur aurait demandé de reconnaître Son statut de Divinité également.

    À ce propos, on peut citer le verset suivant : « C’est Lui qui est dieu dans le ciel et dieu sur terre » [19]. Il est dieu sur terre quand bien même il ne resterait plus personne pour L’adorer comme cela sera le cas à la fin des temps. Si les tenants de la subdivision du monothéisme objectent que, ce que l’on entend par là, c’est qu’Il est digne d’être adoré, nous répondons alors qu’il n’y a donc aucune différence entre le dieu et le seigneur, puisque celui qui est digne d’être adoré n’est autre que le seigneur. D’ailleurs, le débat entre Pharaon et Moïse — paix et bénédictions sur lui — ne portait que sur la qualité de seigneur. Pharaon dit en effet : « Je suis votre Seigneur le Très-Haut » [20] ; il dit aussi : « Si tu adoptes une autre divinité que moi, je te ferai prisonnier » [21] ; il est inutile de s’étendre davantage sur ce point.

    Pour ce qui est des preuves tirées de la Sunnah prouvant l’inconsistance de cette thèse de la subdivision du monothéisme, on peut mentionner le fait que les Anges interrogent le défunt sur son seigneur et non pas sur son dieu ; les Anges ne sont, en effet, ni des taymiyens ni des demeurés. Si l’on s’en tenait à cette thèse de la subdivision, il aurait fallu que les Anges interrogent le défunt sur l’identité de son dieu, et non pas sur celle de son seigneur, ou qu’ils l’interrogent sur les deux à la fois !

    Quant à la Parole du Très-Haut : « Si tu leur demandes qui a créé les cieux et la terre, ils répondront Allâh » [2], elle signifie que les infidèles disent avec leurs langues ce en quoi ils ne croient pas dans leur cœur, se pliant — bien malgré eux — au besoin du moment, face aux arguments décisifs et aux signes manifestes. Ils disent cela alors qu’ils n’en sont pas convaincus au plus profond de leurs cœurs et de leurs consciences. La preuve en est qu’ils associent à cette parole des actes démontrant leur mensonge, qu’ils attribuent la capacité d’octroyer le mal et d’infliger le bien à autre qu’à Lui, qu’ils ignorent complètement Allâh, et Lui préférent autrui dans les affaires les plus prosaïques. Par exemple, ils dirent à Hûd — paix sur lui — : « Nous dirons plutôt qu’une de nos divinités t’a affligé d’un mal. » [22] Comment Ibn Taymiyah peut-il dire entre autres que ces gens croient que les idoles ne peuvent infliger le mal ni octroyer le bien ? Considèrons aussi ce qu’ils font de leurs cultures et de leurs bestiaux : « Ils disent : "Ceci est pour Allâh — d’après leurs prétentions — et ceci pour nos divinités." Mais ce qui est pour leurs divinités ne parvient pas à Allâh, tandis que ce qui est pour Allâh parvient à leurs divinités. » [23] Ils donnaient ainsi la préséance à leurs divinités par rapport à Allâh — Exalté soit-Il — et ce, dans la moindre de leurs affaires.

    Au sujet de leurs croyances idolâtres, Allâh clarifie : « Nous ne vous voyons point accompagnés des intercesseurs que vous prétendiez être nos associés. » [24] Il rappelle donc que ces gens croient que leurs divinités sont associées à Allâh. Un exemple qui caractérise cette croyance réside en la parole de Abû Sufyân lors de la bataille de Uhud : "Ô Hubal, sois supérieur" ce à quoi le Prophète — paix et bénédictions sur lui — répondit : « Allâh est le Supérieur le Magnifique ». Après lecture de ces paroles, où parvient-on à déceler le moindre soupçon de ce monothéisme qu’Ibn Taymiyah attribue aux polythéistes, à travers tawhîd ar-rubûbiyyah, lorsqu’il dit qu’ils sont en cela parfaitement semblables aux musulmans mais qu’il leur manque tawhîd al-ulûhiyyah pour parfaire leur monothéisme ?

    Plus probante encore est cette parole divine : « N’injuriez pas ceux qu’ils invoquent en dehors d’Allâh, car par agressivité, ils injurieraient Allâh, dans leur ignorance. » [25]. De nombreux autres versets de ce genre existent, mais qu’il serait long de développer ici. Perçoit-on donc chez ces polythéistes un quelconque monothéisme digne d’être qualifié de "credo" (`aqîdah) ?

    Mais, malgré tout, les taymiyens diront que les idolâtres adhéraient à tawhîd ar-rubûbiyyah et que les Messagers ne les combattirent que pour promouvoir tawhîd al-ulûhiyyah, dont l’abandon est la seule raison justifiant leur infidélité ! J’ignore à quoi rime cette restriction alors que les idolâtres ont démenti les Prophètes, rejeté la révélation, rendu licites les interdits, nié la résurrection et le Jour dernier, affirmé qu’Allâh avait une compagne, un enfant et que les anges étaient Ses filles : « Certes, ils disent dans leur calomnie : "Allâh a engendré" ; mais ce sont certainement des menteurs ! » [26] Les Messagers ne les auraient donc combattus pour rien de tout cela, mais uniquement parce qu’ils n’adhéraient pas à tawhîd al-ulûhiyyah — comme ils le prétendent ! Et en dehors de ce point, ils seraient parfaitement semblables aux musulmans ! Et les musulmans seraient même pires, selon Ibn `Abd Al-Wahhâb !

    Laissant tout cela de côté, nous ajoutons pour les tenants de cette subdivision : À supposer qu’il y ait une différence entre tawhîd ar-rubûbiyyah et tawhîd al-ulûhiyyah — comme ils le prétendent —, le tawassul [3] ne contrevient en rien à tawhîd al-ulûhiyyah, car il ne relève en rien de l’adoration, que ce soit au plan linguistique, juridique ou coutumier. Nul n’a jamais dit que le fait d’invoquer ou d’implorer l’intercession des gens pieux était un acte d’adoration. Le Messager — paix et bénédictions sur lui — ne nous a rien dit de tel non plus. S’il s’agissait d’un culte ou d’un semblant de culte, cela ne serait autorisé ni par l’entremise d’une personne vivante ni par l’entremise d’un défunt.

    Si quelqu’un objecte qu’Allâh est plus proche de nous que notre veine jugulaire et qu’il n’y a, par conséquent, nul besoin d’un intermédiaire, nous lui répondons : « Tu as retenu une vérité alors que de nombreuses autres t’ont échappé. » Cette opinion qui est tienne implique que l’on délaisse les causes et les moyens dans toutes les affaires, alors que le monde est pourtant fondé sur une Sagesse dans laquelle la loi de causalité occupe une place primordiale.

    Cela implique aussi qu’il n’y aurait pas d’intercession le Jour de la Résurrection — chose pourtant nécessairement connue de la religion — parce que, selon cette opinion, il n’y a nul besoin d’intercession, puisqu’Allâh n’a pas besoin d’un intermédiaire, étant Lui-Même plus proche que l’intermédiaire. Cela implique aussi que `Umar se soit trompé lorsqu’il dit : « Nous nous adressons à Toi par l’oncle de Ton Prophète, Al-`Abbâs. » »

    Au final, cela reviendrait à nier la causalité, ce qui contredit la loi divine sur laquelle se fondent tous ces mondes, du début à la fin. Cela implique aussi que les détracteurs du tawassul [3] se rendent coupables de ce dont ils accusent les musulmans, car ils ne peuvent point délaisser les causes et les moyens : ce sont d’ailleurs ceux qui s’y accrochent le plus.

    Nous devons également souligner que la distinction entre le vivant et le mort dans ce domaine n’a aucun sens, étant donné que la personne qui implore l’intercession ne demande rien au défunt, mais s’adresse à Allâh en faisant valoir la dignité de ce défunt auprès d’Allâh, Son amour pour lui, et ainsi de suite. S’agit-il d’une divinisation ou d’une adoration du défunt ? Ou bien est-ce la vérité qui ne fait point de doute ? En vérité, ce sont des gens qui hasardent des opinions sans examen minutieux. Comment en serait-il autrement alors que le tawassul [3] est permis ? Son mérite est même connu, chez l’ensemble des musulmans.

    On pourra se reporter aux ouvrages de référence des quatre écoles juridiques, y compris l’école hambalite, pour ce qui concerne les règles de bienséance à observer lors de la visite du Prophète — paix et bénédictions sur lui — où il est recommandé de supplier Allâh — Exalté soit-Il — par l’entremise du Prophète. Jusqu’à ce que vienne Ibn Taymiyah, diverge du consensus et s’oppose à ce qui est établi dans les consciences saines, se plaçant ainsi en porte-à-faux aussi bien vis-à-vis de la raison que vis-à-vis des textes de la révélation.
    Traduit de l’arabe du site Al-Razi.net.

    [1] L’expression tawhîd ar-rubûbiyyah désigne la proclamation de l’unicité d’Allâh en Sa qualité de seigneur ; le terme rubûbiyyah dérive de rabb (seigneur) et désigne la qualité de seigneur. L’expression tawhîd al-ulûhiyyah désigne la proclamation de l’unicité d’Allâh en Sa qualité de divinité ; le terme ulûhiyyah dérive de ilâh (divinité ou dieu) et désigne la qualité de dieu. La traduction de ces expressions nécessitant des périphrases peu gracieuses, nous conserverons les expressions arabes tawhîd ar-rubûbiyyah et tawhîd al-ulûhiyyah tout au long de cet article. Bien entendu, le monothéisme dans son acception islamique requiert que l’on proclame l’unicité d’Allâh en Sa qualité de Seigneur et aussi en Sa qualité de Dieu, ce que nul ne conteste dans cet article. NdT.

    [2] Sourate 31, Luqmân, verset 25. NdT.

    [3] Pour de plus amples détails, conférer les développements de Sheikh `Atiyyah Saqr sur la notion de tawassul publiés sur notre site. NdT.

    [4] Le monothéisme, en arabe tawhîd, consiste à proclamer l’unicité de Dieu — Exalté soit-Il. Il est à la fois le Seigneur et Créateur de l’Univers et de toutes les créatures qu’il renferme, et Il est la seule divinité digne d’être adorée. « Rien n’est à Sa ressemblance et Il est l’Audient le Clairvoyant. » Tout monothéiste, au sens islamique du terme, doit nécessairement proclamer l’unicité de Dieu ainsi définie. Nul ne peut être monothéiste à moitié, le monothéisme ne se fragmente pas, telle est, en substance, la thèse défendue dans cet article par Sheikh Yûsuf Ad-Dijwî — qu’Allâh lui fasse miséricorde. NdT.

    [5] Le terme salaf, souvent traduit par « pieux prédécesseurs », désigne dans la terminologie musulmane les premiers musulmans, et notamment les trois premières générations, à savoir les Compagnons du Prophète (qu’Allâh les agrée ) leurs Successeurs et les Successeurs des Successeurs ; leurs opinions et pratiques servent d’argument dans les questions théologiques sous certaines conditions que nous n’aborderons pas dans cette note. Parfois, ce terme est utilisé dans son sens premier, c’est-à-dire « prédécesseurs ». NdT.

    [6] Sheikh Ad-Dijwî fait allusion ici aux soi-disants disciples d’Ibn Taymiyah et du salaf, qui se présentent comme étant les "salafis". NdT.

    [7] Sourate 19, "Maryam," (Marie )verset 65. NdT.

    [8] Sourate 27, An-Naml, Les Fourmis, verset 25. NdT.

    [9] La Toute-Puissance est une caractéristique du Vrai Seigneur. NdT.

    [10] Sourate 3, Âl `Imrân, La Famille d’Amram, verset 80. NdT.

    [11] Sourate 12, Yûsuf, Jospeh, verset 39. NdT.

    [12] Sourate 13, Ar-Ra`d, Le Tonnerre, verset 30. NdT.

    [13] Sourate 18, Al-Kahf, La Caverne, verset 38. NdT

    [14] Sourate 26, Ash-Shu`arâ’, Les Poètes, versets 97 et 98. NdT.

    [15] Sourate 25, Al-Furqân, Le Discernement, verset 60. NdT.

    [16] Sourate 13, Ar-Ra`d, Le Tonnerre, verset 13. NdT.

    [17] L’établissement du pacte renvoie au pacte mentionné dans le verset 172 de la sourate Al-A`râf : « Et quand ton Seigneur tira des reins des fils d’Adam leur descendance et les fit témoigner contre eux-mêmes : "Ne suis-Je pas votre Seigneur ?" Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons..." - afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : "Vraiment, nous n’y avons pas fait attention" ». NdT.

    [18] Sourate 7, Al-A`râf, Les Limbes, verset 172. NdT.

    [19] Sourate 43, Az-Zukhruf, L’Ornement, verset 84. NdT.

    [20] Sourate 79, An-Nâzi`ât, Les Tireuses, verset 24. NdT.

    [21] Sourate 26, Ash-Shu`arâ’, Les Poètes, verset 29. NdT.

    [22] Sourate 11, Hûd, verset 54. NdT.

    [23] Sourate 6, Al-An`âm, Les Bestiaux, verset 136. NdT.

    [24] Sourate 6, Al-An`âm, Les Bestiaux, verset 94. NdT.

    [25] Sourate 6, Al-An`âm, Les Bestiaux, verset 108. NdT.

    [26] Sourate 37, As-Sâffât, versets 151 et 152. NdT.
    __________________
    Allahumma salli 'ala Sayyidina Muhammadin-il fâtihi limâ ughliqa wal khâtimi limâ sabaqa-n-nâsiril haqqi bil haqqi wal hâdy illa siratikal mustaqîm wa 'ala alihi haqqa qadrihi wa miqdarihi-l-'Adhîm.
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