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Mawlid International Chehu Ibrahim Niass(raa) à ABIDJAN
31/05/2010 20:46
Salam à Tousssssssss!!!!!!!
Bientôt, ce sera la célébration de la fête anniversaire de la naissance de Mawlana Chehu Ibrahim Niass(raa) de Kaolack ici à Abidjan-INJS (04 Juillet 2010) organisée par le cercle spirituel « NASRUL-ILM » ,de Cheikh Chérif Oumar Abd el AZIZ,disciple de Cheikh Hassan Aliou Cissé (raa),ex-Imam de Médina Baye !
Avant ce grand événement international, parlons un peu de notre Maître
Mawlânâ Cheikh Ahmad Ibn Muhammad Ibn Mukhtâr at-Tijâni (radiyallâhu ta'ala ane-hu),le détenteur de la Tariqatou Tijanaiyya qui n'est rien d'autre que la tarîqa Ahmadiyya-Mouhammadiyya-Ibrâhîmiyya-Hanifiyya !
Oui, Mawlânâ Cheikh Ahmad Ibn Muhammad Ibn Mukhtâr at-Tijâni (radiyallâhu ) est né à Aynu-Mâdhi (Algérie), dans la nuit du 18 « safar », en l’an 1150 (1737). Son père s’appelait Muhammad Mukhtâr et sa mère Ayshâ Bint Muhammad Sanussi at-Tidjâni. Sa famille paternelle appartenait à la branche des MAddawayi.
A sept ans, le jeune Ahmad mémorisa les 114 sourates du saint Coran sous la conduite de Muhammad Ibn Hammu at-Tidjâni, un maître de renom. Il apprit le droit musulman à l’école mâlikite et étudia les différents traités de jurisprudence auprès du connaissant d’Allâh, le savant Mabrûk Ibn Bû’afiya Madawi at-Tidjâni.
Ahmad at-Tidjâni(raa) était intelligent, pieux, modeste, assidu dans ses études et plein de volonté ; « il terminait tout ce qu'il entamait », soutenait son entourage. Un jour, en sortant de ses cours, il vit devant lui, une lumière qui montait jusqu’au ciel, puis le Prophète (sas.) apparut et lui dit : « Continue car tu es dans la vérité ! »
A maintes reprises, le Prophète (saw) lui apparut tant à l’état de veille mais pas en rêve. Mieux, la plupart du temps, Cheikh at-Tidjâni se voyait sur un trône commandant des milliers de créatures. A 15 ans, il était « mufti » ou docteur de la loi. Sur forte recommandation de ses parents, il contracta son premier mariage aux alentours de ses 16 ans mais cette union n’a pas fait long feu. C’est également à l’âge de 16 ans que, suite à une épidémie de peste, il perdit ses parents, le même jour. Les défunts furent inhumés dans une tombe commune.
A 21 ans, il avait déjà fait le tour des savoirs livresques et tous les savants lui reconnaissaient déjà le titre enviable d’ « Océan du savoir » C’est à l’état de veille que le Prophète Muhammad (saw) lui confirma qu’il était son petit-fils et que son ascendance par Hasan Ibn Ali Abî Tâlib(raa) était authentique. Sa chaîne généalogique est la suivante : Ahmad-at-Tidjâni
Fils de Muhammad Fils de Mukhtâr Fils d’Ahmad Fils de Muhammad Fils de Sâlim Fils d’Abi-l’Ayid Fils de Sâlim Fils d’Ahmad Alwani Fils d’Ahmad Fils d’Aali Fils d’Abd Allâh Fils d’Abbâs Fils d’Abd-el-Jabbâr Fils d’Idriss II Fils d’Idriss Kabîr Fils d’Ishâq Fils d’Ali Zeyn Abidîn Fils d’Ahmad Fils de Muhammad Nafs Zakkiya Fils d’Abd Allâh Kâmil Fils de Hasan Muççanna Fils de Hasan Mujtabat Fils d’Ali et de Saydâ Fâtumatu Bint Rasululâh (s a s)
C'est également à l’âge de 21 ans, qu’il quitta «Aynu-Mâdhi » pour «Fez» (Maroc), siège de la grande Université-Mosquée Qarawiyyin. En un temps record, il acquit tous les titres académiques auxquels il aspirait. Malgré tout, cela ne le grisa nullement parce qu’il tenait à aller encore plus loin pour étancher sa soif de savoir. Il (raa) retourna à Aynu-Mâdhi, puis se rendit à «Abiod- Sîdi- Cheikh », auprès de Sîdi Cheikh Ben ed-dîn, ensuite il séjourna à Tlemcen en 1768. Il avait alors 31 ans. Il y enseigna plusieurs années durant.
Tout au long de son cursus initiatique, Cheikh Ahmad at-Tijâni embrassa six voies et rencontra d’éminents savants tel Mawlânâ Tayb Ibn Muhammad (raa). Il a été « qâdr » à Fêz, « nasri » auprès du wâli Sîdi Muhammad Ibn Abdallâh Tazani(raa)… Il a côtoyé le Pôle Sîdi Ahmad el-Habib Ibn Muhammad connu sous le nom de Ghamary Sejelmasi(raa). Il fréquenta d’autres saints comme Sîdi Muhammed Ibn el-Hasan el-Wanjali(raa), Sîdi Abou el-Hasan Chadili(raa), Sîdi Abdallâh Ibn Sîdi Ibn Arbi ibn Ahmad(raa) du Waled Ma’an el-Andalusi. A juste raison, il affirmait qu’il n’avait pas reçu son savoir que d’un seul savant, mais de tous ceux qu’il a rencontrés.
En 1773, Cheikh Ahmad at-Tijâni(raa) sentit le besoin d’accomplir le pèlerinage à La Mecque, cinquième pilier du culte islamique. C’est au cours de ce long et exaltant périple que, dans les environs d’Alger, il s’initia à la voie Khalwatiya, auprès de Sîdi Muhammad Ibn Abd er-Rahmân el-Azhari(raa). Il séjourna une année en Tunisie où il enseigna les Hikam d’Ibn Ata Allâh. Sur son chemin, il s’arrêta au Caire et y rencontra le wâli, Sîdi Mahmoud al-Kurdiy(raa), originaire d’Irak. Les deux saints eurent une discussion mystique au terme de laquelle Al-Kurdiy révéla à Cheikh at-Tijâni que Dieu lui réservait une carrière exceptionnelle et qu’il serait plus qu’un grand Pôle (al-Qutbaniyal- uzma).
Cheikh at-Tijâni(raa) poursuivit son voyage et arriva à La Mecque où il entra en contact avec Cheikh Sîdi Ahmad Ibn Abd Allâh el-Hindy(raa). Ce dernier lui fit entendre ceci : « Tu es l’héritier de ma science, de mes secrets, de mes dons et de mes lumières. » A cette occasion, El-Hindy transmit à Cheikh at-Tijâni tout ce dont il disposait et rendit l’âme peu après. Par la suite, Cheikh Ahmad at-Tijâni (raa) joignit Madîna où il rencontra Sîdi Muhammad Ibn Abd el-Karîm Sâman(raa).
Après une retraite spirituelle (khalwa) de trois jours, Cheikh Sâman (raa)lui donna d’autres merveilles dont Hizbul Bahri, Musaba’ atul ashri, Dawrul a’lâ etc… Cheikh at-Tijâni visita la tombe du Prophète Muhammad (saw) et retourna au Caire où Sîdi Mahmûd al-Kurdiy(raa) lui transmit la voie « Khalwatiya » (basée en partie sur la Salâtul Fâtihî dont la composition a été attribuée à Muhammad el-Bakri), en lui délivrant le diplôme d’autorisation afin qu’il initie et forme ses disciples à cette voie ; c’est ce « wird» que le Cheikh transmit en premier lieu à Muhammad al-Michriy(raa) (qu’il rencontra vers 1768) et à El-Hâdj Aliy Harâzîm(raa) (dont il fit la connaissance, en route de Fêz, à Wadjda vers 1778).
D‘ailleurs, à propos de l’origine de la Salâtul Fâtihî , le Prophète (saw) a révélé au Cheikh ceci : « Salâtul Fâtihî n’a pas été composée par El-Bakri , mais ce dernier s’est orienté vers Allâh pendant une longue durée (60 ans) afin que lui soit révélée la prière (sur le Prophète) qui contient plus de mérite que l’ensemble des autres prières et qui contient le secret de l’ensemble des autres prières . Sa demande fut longue mais exaucée. Un ange est alors venu à lui avec cette prière écrite sur un écriteau de lumière. » Cheikh at-Tijâni(raa) lui-même a dit : « Parmi les supplications, il en est un qui équivaut à la récompense de la nuit du Destin telle que «Sayfiyu,» or le Nom suprême équivaut à 36 millions de nuits du Destin ; une seule fois le Nom Suprême équivaut à 6000 Salâtul Fâtihî et une Salâtul Fâtihî équivaut à 6000 supplications telle que Sayfiyu ; donc si tu multiplies 6000 par 6000, tu trouves 36 millions et cela concerne une seule récitation de Salâtul fâtihî. »
Cheikh at-Tijâni (raa)a ajouté : « Si les habitants des sept cieux et tous ceux qu’ils contiennent et les habitants des sept terres et tous ceux qu’elles contiennent se rassemblent pour décrire la valeur de «Salâtul Fâtihî», ils n’en seraient pas capables… Car elle provient de l’invisible sous cette forme et tout ce qui provient de l’invisible, sa perfection est confirmée ; elle ne provient pas d’une composition écrite. »
Mawlânâ Cheikh a aussi déclaré : « Salâtul Fâtihî est une grâce divine qui ne laisse pas de place à la raison humaine. S’il y’avait 100 000 communautés et que chacune est composée de 100 000 tribus et que chaque tribu est composée de 100 000 hommes et que chacun de ces hommes vive 100 000 ans en récitant chaque jour 100 000 prières sur le Prophète (saw) autre que la Salâtul-Fâtihî, et qu’on rassemble toute la récompense de ces communautés durant toute cette période, on n’arriverait pas à la récompense de l’évocation d’une seule Salâtul Fâtihî. »
A ce propos, Cheikh Ahmad at-Tijâni a enfin dit : « …Une seule Salâtul Fâtihi équivaut à toutes les évocations, toutes les formules de glorification, toutes les demandes de pardon, toutes les implorations accomplies dans l’univers, qu’elles soient petites ou grandes, le tout multiplié par 6000.»
Quant à la Perle de la perfection ou « Jawharatul-kamâl », elle a été révélée par le Prophète (saw) à Seydî Muhammad Ibn ‘Arabi at-Tâzi ad-Damrâwi (raa), un disciple et compagnon du Cheikh Ahmad At-Tijâni (décédé en 1789-1790 à 28 ans). Les deux hommes se sont connus à Tlemcen vers 1782. C’est à Ad-Damrâwi(raa) que le Prophète(saw) dicta cette prière afin qu’il la transmette directement au Cheikh Ahmad at-Tijâni(raa) qui en était le principal destinataire.
En 1782, à l’âge de 46 ans, entre Challala et Abi-Samghoun, le Cheikh eut sa grande ouverture, « fat’hul’akbar ». Il retourna au Maghreb, plus précisément dans le désert algérien et y resta de 1784 à 1798. Entre-temps, en 1786, il reçut du Prophète(saw): cent « lâ illaha illa lâh », ce qui compléta le « wird » qui devint alors le triptyque: «Takhalli », «Tahalli », «Tadjalli », substances s’appuyant sur le Coran :
- Takhalli : « Demandez pardon à votre Seigneur ; ensuite repentez-vous ; Il vous accordera une belle jouissance jusqu’à un terme fixé ; et Il accordera à chaque méritant l’honneur qu’il mérite. Et si vous tournez le dos, je crains alors pour vous le châtiment d’un grand jour. » S. 11 V3
- Tahalli : « Certes, Dieu et Ses anges prient sur le Prophète. O vous qui croyez, priez sur Lui, et adressez-Lui vos salutations !» S 33 V 56
- Tadjalli : « Ho, les croyants ! Evoquez Allâh d’une façon abondante ; et glorifiez-Le à la pointe et au déclin du jour, chantez de Lui pureté ! » S33 V 41-42
A l’état de veille, le Prophète (saw.) lui annonça : « Je suis désormais ton Initiateur, ton maître, aucun être humain ne prétendra être ton initiateur, il te faut par conséquent abandonner toutes les voies auxquelles tu étais affilié précédemment ; personne n’aura de reproche à te faire car c’est moi qui serai ton intermédiaire auprès d’Allâh et aussi ton auxiliaire. »
Le Prophète(saw) lui recommanda la récitation de: cent « Astagh firulâh » et de cent «Salâtul fâtihî limâ uqliqa » tout en lui disant : « Prends cela et fais-en ta Voie. Quiconque la prend de toi entre au Paradis avec ses deux parents, ses enfants, ses épouses et ses gendres, sans être jugés ni châtiés. Et, ils habiteront avec moi au Paradis le plus élevé .
Tu es celui qui intercède pour tout pécheur qui dépend de toi. Maintiens cette voie sans te retirer du monde, ni rompre avec le commerce des hommes jusqu’à ce que tu atteignes la station spirituelle qui t’est promise, tout en gardant ton état, sans grande gêne, ni effort cultuel excessif. Passe-toi de tous les saints ! »
Cheikh at-Tijâni(raa) devint ainsi le dépositaire de la voie spirituelle du Prophète lui-même(saw), voie renfermant toutes les autres voies. C’est la tarîqa Ahmadiyya-Mouhammadiyya-Ibrâhîmiyya-Hanifiyya pleine de grâces jusque-là jamais atteintes. Il obtint alors l’ordre de propager cette voie et d’initier tout musulman qui se présenterait à lui. L’évidence coranique est la suivante : « Ô vous qui croyez, craignez Dieu et trouvez le moyen (wassila) de vous rapprocher de Lui et luttez pour Sa cause, peut-être serez-vous de ceux qui réussissent » (Ste5, V.35.)
Cette ascension attira l’aversion de l’establishment L’évidence coranique turc et la jalousie de certains de ses compatriotes tant et si bien que le Cheikh dut partir du village d’Abi-Samghun, en Algérie, le 17 « rabi’ awwal »1213 (1798) pour Fez où il arriva dix-huit jours après, c’est-à-dire, le 6 « rabi çânî » suivant. Son émigration au Maroc était définitive. Sîdi Aliy Harâzîm (raa) entama la rédaction de « Djawahirul Mâni »,en 1798-1799.
Conscient de la conformité de sa voie avec la loi islamique, Mawlânâ Cheikh Ahmad at-Tijâni (raa) a tenu à dire: « Si vous écoutez de ma part quelque chose, pesez-le avec la balance de la chari’â (loi) ; si cela concorde, oeuvrez ! Si cela est en contradiction, délaissez-le ! » Le jour-même où il arriva à Fêz, le Cheikh obtint sa grande station, celle du « Khatmul-wilâyati », intervalle qui sépare la sainteté de la prophétie.
En 1799, à Arafat, il reçut le grade de « Qutbaniya al-uzma » ou Sceau de la Sainteté. La même année, plus précisément, le 18 « muharram », à 0 h 30mn, Dieu(swt) fit du Cheikh Son représentant sur terre et le vicaire du Prophète (saw) dans la religion : c’est le grade de « Qutb al-maktum » , c’est-à-dire celui qui détient le décret de toute chose.
Le verset 09 de la Sourate 42 nous y édifie : «...Quoi ! Prendront-ils patrons en dehors de Lui ? Mais Dieu, c’est Lui le patron (walîyu) et c’est lui qui donne la vie aux morts ; et c’est lui qui est capable de tout. »
Dans le même ordre d’idées, un hadith rapporté par Omar Ibn Ambassata affirme: « J’ai entendu le Prophète (saw) dire: « Je jure par la main droite du Miséricordieux, et toutes Ses deux mains sont droites, il y a des hommes qui ne sont ni prophètes, ni martyrs, cependant la lumière de leurs visages éblouira ceux qui les regarderont et c’est à peine si on les voyait à cause de (l’intensité) cette lumière. Et les prophètes et les martyrs leur envient la magnificence de leur position et leur grande proximité de Dieu Glorieux et Exalté ». On lui demanda : O Prophète (saw) qui sont ces gens ? Il (saw) répondit : « C’est une communauté issue de plusieurs races, qui se réunit pour mentionner le Nom de Dieu et disant des paroles pures à l’odeur et au goût aussi agréables que la meilleure des dattes ».
La grande communauté de Mawlânâ Cheikh Ibrâhîm NIASS n’a jamais divergé de cette voie. Mieux, parallèlement au respect scrupuleux qu’elle voue à la chari’â, tel que Cheikh Bâye l’a recommandé à ses disciples dans une de ses lettres qu’il a rédigées en 1930, notre « Jama’a » a toujours fait du « zikru lâh » sa préoccupation première.
Grâce à Dieu, Cheikh at-Tijâni(raa) a atteint deux stations uniques dans la hiérarchie spirituelle des saints : celle de Khatmiya (Sceau des saints, clôturant pour toujours les degrés de sainteté) et celle de Katmiya (Pôle caché, station connue seulement d’Allâh et de son Prophète). C’était le 18 safar de l’an 1214 (1799).
C’est à propos de cette station hors du commun que Muniyyatul Mûrîd du nom d’Ibn Bâba al-Alawi a écrit :
« Après un mois et des nuits, il s’éleva A sa station noble et pure Station dissimulée à l’ensemble des créatures. Hormis la prophétie, Rien n’est plus élevé que cette station. »
Mawlânâ Cheikh Ahmad at-Tijâni surclasse tous les saints depuis Adam jusqu’à la fin des temps. Aussi déclara-t-il : « Le Maître de l’existence m’a informé de vive voix que je suis le Pôle caché, cela à l’état de veille et non en rêve…et que tout saint ne boit et n’est abreuvé que de notre océan depuis la création jusqu’au jour où on soufflera sur la trompe… L’essence du Prophète irrigue les essences des messagers et prophètes ; mon essence irrigue les pôles, les Connaissants d’Allâh et les wâli depuis la préexistence et, ce, jusqu’à l’éternité. »
Cheikh Ahmad at-Tidjâni ne se vantait nullement, mais il se conformait à une injonction d’Allâh. « Et quant aux bienfaits de ton Seigneur, raconte-les ! ». (S. 93 ; V.11).
Mawlânâ Ahmad at-Tijâni avait aussi avancé cette boutade : « Mes deux pieds que voici sont sur la nuque de chaque wâli ». On lui rétorqua que c’est ce que Sîdi Abd el-Qâdr Dieylani avait également déclaré à son époque. Cheikh Ahmad at-Tidjâni acquiesça en ajoutant : «…mais Sîdi Abd-el Qâdr ne parlait que des wâli de son époque, quant à moi, je dis que mes deux pieds que voici n’ont jamais cessé d’être sur la nuque de tout wâli. » Sîdi Muhammad al-Ghâli, un de ses illustres disciples renforça : « C’est par son intermédiaire que tous les saints, sans en avoir conscience, reçoivent l’influx des Prophètes. »
Seulement, il convient de préciser que le « Sceau de la sainteté » ne saurait signifier le dernier des saints, loin de là, mais le degré de parachèvement de la sainteté car après Cheikh Ahmad at-Tijâni des saints sont nés et d’autres naîtront sûrement. Le présent aréopage n’en est-il pas une parfaite illustration ?
Mawlânâ Cheikh, Avant de terminer ce chapitre, nous portons à l’attention de l’auditoire le fruit du rêve d’un grand soufi qui soutient : « La voix du Seigneur résonna dans mon cœur et fit trembler tout mon être » . Dieu (swt) dit : « Lorsque j’ai fini de créer le monde, j’ai créé les hommes en prenant soin de les répartir en dix groupes. Neuf d’entre eux se sont laissé fasciner par les plaisirs terrestres et inconsistants.
Ils m’ont oublié et se mirent à courir après leur âme charnelle et concupiscente et leur « moi égoïste » pour satisfaire leurs moindres désirs. Alors j’ai créé l’Enfer. Ceux qui étaient restés avec moi se sont à leur tour divisés en dix groupes.
La crainte des feux de l’Enfer fit que neuf groupes parmi les dix m’ont oublié, s’adonnant aux actions pieuses et autres rituels religieux dans l’espoir de se mettre à l’abri de ce châtiment. Ainsi, ils s’éloignèrent de moi et se noyèrent dans la pratique formaliste de la religion.
C’est alors que j’ai créé le Paradis. Là encore ceux qui ne m’avaient pas quitté se sont divisés en dix groupes. Neuf d’entre eux choisirent le Paradis et m’ont oublié, bercés par l’espoir d’avoir la félicité éternelle.
De tous les hommes que j’avais créés, il ne restait qu’un petit groupe de fidèles ne voulant me quitter à aucun prix. Ceux là me cherchaient, me demandaient à chaque souffle. J’ai connu en eux les véritables amoureux de ma Cour. »
Plaise à Allâh que nous soyons tous parmi les véritables amoureux de Sa majestueuse Cour ! Amen !
Décès à Badr d’Aliy Harâzîm Barâda(raa) en 1803 et de Muhammad I Michriy (raa) en 1808.
Mawlânâ Cheikh Ahmad at-Tijâni (raa) quitta ce bas-monde le jeudi 17 « shawwal » 1230 correspondant au 21 septembre 1815, après la prière de l’aube, à 78 ans ou 80 ans selon le calendrier lunaire. A ce moment-là, il comptait un nombre de disciples équivalent à celui des prophètes et des envoyés, soit 124 000 !
Cheikh Ahmad at-Tijâni (raa) a laissé deux héritiers: Muhammad al-Kabir, décédé en 18
Muhammad al-Habib (décédé en 1852). Le premier est issu de son mariage avec Lalla Mabrûka (raa) et le second de son union avec Lalla Barakatu(raa). Cheikh at-Tijâni (raa) confia ses deux fils à son disciple Aliy Tamasiniy (raa) dont il a fait la connaissance à Aynu- Mâdhi dès 1789. Ce dernier décéda en 1844.
Soit dit en passant, la photo qui orne la plupart de nos salons n’est pas celle du Cheikh, mais plutôt de son petit-fils, Sîdi Ammar Ibn Sîdi Muhammad al-Habib at-Tidjâni, qui, en 1871, épousa Aurélie Picard, née le 12 juin 1849 à Montigny-le- Roi et surnommée Lalla Yamîna. Claude Picard, le père d’Aurélie, avait servi en Algérie comme gendarme.
Sîdi Ammar(raa) aurait vécu de 1826 à 1896 et, compte tenu de son opposition à la colonisation, il fut assigné à résidence surveillée à Bordeaux par l’occupant français d’alors. Il assuma la réalité du califat de 1870 à 1896.
C’est vers 1828 que, devant la tombe du Prophète Muhammad (saw), Sîdi Muhammad al-Ghâli (raa) rencontra Cheikh Omar al-Fûtiyu Tâll(raa), futur auteur d’ « ar-Rimah » ou le « livre des lances ». Lances acérées encerclant « Djawahirul Mâni » qu’elles protègent des stratagèmes de Satan et de ses suppôts humains.
Al-Ghâli (raa) conféra à El-Hâdj Omar le titre de calife de la Tijâniyya en Afrique noire. Toutefois, il convient de rappeler que Cheikh OmarAl-Fûtiyu Tâll (raa) a été initié à cette confrérie par Mawlana Seydî Abdoul Karîm DÂBO (raa),Hafizul Qur'ane,grand connaissantd'Allâh(swt) et amoureux du prophète(saw) lui-même disciple de Cheikh Mawlûd Vâl (raa). L’évènement s’est produit à Saint-Louis (Ndar), entre 1815 et 1820 avant que Cheikh Omar n’ait entrepris son célèbre pèlerinage à La Mecque et son très bénéfique séjour à Madîna-munawwara.
Comme Mawlânâ Cheikh Ibrahima Niass(raa),nous l’a toujours enseigné, l’œuvre de Mawlânâ Cheikh Ahmad at-Tijâni (raa) est immense. Elle s’inscrit harmonieusement dans un cadre plus large fondé sur les enseignements du Prophète Muhammad (saw), lesquels enseignements sont issus de la religion pure (hanif) d’Abrâham.
Les conditions ou principes qui sous-tendent la Târîqâ Tijâni sont, comme précisé plus haut, en parfaite adéquation avec la Sunnah ou tradition muhammadienne.
Conditions ou principes de la Târîqa tijâni
Comme mentionné dans « Al-Fat’h ar-Rabbâni » de Muhammad ben Abdallâh at-Tijâni, la Târîqâ Tidjâne compte 29 conditions ou principes.
1. Que le maître qui enseigne les invocations soit autorisé réellement par la puissance divine ou par celui qui a été autorisé d’une autorisation réelle (Maître authentique).
2. Que le novice ne soit pas affilié à un ordre quelconque.
3. Ne jamais, à des fins d’allégeance, visiter des saints vivants ou morts. Sur ce plan, Cheikh at-Tijâni affirme : « Trois faits nous séparent de l’aspirant. Ce sont : l’adoption d’une autre invocation en plus de la nôtre, la visite à des saints vivants ou morts et le délaissement de l’invocation.» Sur ce dernier point, Allâh recommande : « Respectez vos engagements, on demandera toujours compte des engagements »17 ; 34.
4. L’assiduité à la prière et en groupe dans la mesure du possible.
5. La permanence de l’amour pour le Maître sans interruption et ce jusqu’à la mort.
6. Ne jamais se sentir hors des stratagèmes de Dieu.
7. N’occasionner ni injure, ni haine et ni animosité envers le Maître.
8. La permanence de l’invocation par le chapelet (wird) jusqu’à la mort.
9. Avoir la certitude. Le Maître a dit : « Toute personne qui prend notre invocation entrera au Paradis sans rétribution et sans châtiment, lui, ses parents, ses épouses et leurs parents, et ses propres enfants. Mais ses petits enfants n’en font pas partie ; ce, à condition d’y croire, et la non-trahison de son amour, ainsi que la non-confiance vis-à-vis du stratagème de Dieu. »
10. L’éloignement de la critique envers le Maître ;
11. Que le disciple ait une autorisation à invoquer, d’une autorisation parfaite par celui qui a une délégation de pouvoir même si c’est par des intermédiaires.
12. La réunion en vue de l’invocation quotidienne et l’invocation d’Allâh par le terme d’unicité après la prière médiane du vendredi. Pour la réunion en vue de l’invocation quotidienne, être assis et s’assurer que tout vide est comblé.
13. Ne jamais lire la Jawharatul Kamâl qu’après une purification avec de l’eau, car le Prophète (sas.) et les quatre califes râshidun sont présents dans l’assemblée lors de sa lecture pour la 7ème fois.
14. La non- séparation antagonique des hommes, surtout des frères dans la vie.
15. Ne pas prendre le wird comme futile en l’exécutant avec grand retard sans raison valable.
16. Ne pas donner l’invocation sans autorisation réelle. C’est dire qu’il est interdit de s’ériger en maître de son propre chef. Quiconque le fait « mourra d’une mauvaise mort », comme cela est écrit dans Jawâhirul Mâni.
17. Le respect envers toute personne ayant un lien avec le Maître surtout les grandes figures de la voie. Cheikh at-Tidjâni relate que le Prophète (sas.) lui a dit : « Dis à tes compagnons que je suis touché lorsque certains d’entre eux sont victimes d’offenses.» ; c’est dire qu’offenser des fidèles de cette voie, est une offense au Prophète (sas.)
18. Faire face au levant (l’Est) comme lors de la prière, dès le début de l’invocation jusqu’à sa fin, excepté le voyage &agrav
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Talibés Baye
29/05/2010 19:49

La table servie (AL MAIDA) verset 2 :
æóÊóÚóÇæóäõæÇ Úóáóì ÇáúÈöÑøö æóÇáÊøóÞúæóì æóáÇ ÊóÚóÇæóäõæÇ Úóáóì ÇáÇöËúãö æóÇáúÚõÏúæóÇäö æóÇÊøóÞõæÇ Çááøóåó Åöäøó Çááøóåó ÔóÏöíÏõ ÇáÚÞÇÈ
« Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition .»
Le rang (As-Saff :verset 2 et 3 :
íÇ ÃíåÇ ÇáÐíä ÇãäæÇ áã ÊÞæáæä ãÇ áÇ ÊÝÚáæä ßÈÑ ãÞÊÇ ÚäÏ Çááå Ãä ÊÞæáæÇ ãÇ áÇ ÊÝÚáæä
« Ô vous qui avez cru! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas? »
« C'est une grande abomination auprès d'Allah que de dire ce que vous ne faites pas.»
__________________ At-Tawwab,« Celui qui ne cesse de revenir, d'accueillir le repentir sincère de ses adorateurs et qui leur accorde Son Pardon »
Assalem aleykoum wa rahmatou allah
Commentaire de Bouya (29/05/2010 20:09) :
Salam à tous ! Aidez-moi à bénéficier des textes de Cheikh Baye et de
cheikh ahmad-at- Tijâni(rta) en traduction française si possible.Je veux
vivre pleinement l'Amour que je ressens pour eux ! wa salam
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Commentaire de ASSANA (Paris) (29/05/2010 20:51) :
AH ! BAYE NIASS !!!!!!!!
Lorsque tout était devenu obscur autour de moi ,
Quand la peur intérieure et l'incertitude du lendemain entouraient
mes pensées.
lorsque je me suis sentie rejetée par un avenir incertain,
dû aux difficultés et à mes déboires d'une vie sans joie,sans
bonheur,sans succès durable, qui ont été mes compagnons de tous les
jours.
Quand l'infinie monotonie du quotidien semblait me tendre les bras
et que je me sentais désoeuvré , c'est en ton image que j'ai
retrouvé l'espoir de me voir un auntre ,demain !
O, Baye Niass, tu es mon tout !
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La médecine religieuse
29/05/2010 19:29
»»«Salam Momowally !
Je veux savoir si dans le domaine médical, les Arabes en général et l'islam en particulier, ont été seulement réceptifs ?
Hindy (Alger)
Salam à Tous !!!!!!!!!!!!
« Dans sa diversité, la Terre est Une, et les Hommes sont Frères et Voisins ! » nous enseigne le livre Saint,le Qur'ane.
Il ne semble pas qu'ils contribuèrent à faire évoluer la pensée d'Hippocrate par des idées originales mais à une époque troublée ils furent les gardiens de la tradition et les intermédiaires des mains de qui l'Occident reprit les précieux écrits.
Au IXe siècle, chaque grande capitale du monde arabe ( Bagdad, Damas, Le Caire, La Mecque, Samarie) possède son centre culturel avec bibliothèque où érudits et élèves se croisaient, attirés par les textes de l'Antiquité. Les héritages scientifiques orientaux et hellénistiques ont été à l'origine d'une science islamique qui atteignit son apogée aux IXe et Xe siècles et influença plus tard l'Occident chrétien.
Si les opinions divergent parfois concernant la civilisation arabe, c'est parce que le qualificatif d'arabe ne repose sur aucun argument d'ordre ethnique, politique ou religieux.
Les vrais Arabes ont été absorbé, au cours de leurs campagnes militaires, dans un grand nombre de populations hétérogènes: Iraniens, Turkmènes, Berbères, Espagnols, Africains et Grecs. L'empire musulman n'a jamais eu d'unité durable; témoignant de tolérance à l'égard des cultes existants, les musulmans ont encouragé une bienveillante collaboration avec les érudits des nouveaux arabisés. Pour le Prophète (saw)chaque peuple soumis doit conserver le choix de se convertir ou de verser un tribut lui permettant de conserver ses croyances, une sorte d'impôt de la tolérance religieuse.
Le seul lien était en fait représenté par la communauté de langue et d'écriture; mais la langue arabe n'était pas le plus souvent la langue de naissance. A ce sujet on peut remarquer que le premier livre médical écrit en arabe vers l'an 681, était une traduction par un juif d'un livre écrit en grec par un chrétien d'Alexandrie: "Le Pandecte d'Aharun" qui rassemble les premiers travaux de médecine de l'antiquité.
II - Les différents Médecins au cours de la conquête Avant l'Islam, en Arabie, le médecin était un guérisseur, il pratiquait quelques actes d'urgence orthopédique, utilisait des recettes de phytothérapie et des formules de contre-sorcellerie. L'accoucheuse pratiquait les soins aux femmes.
Une phrase attribuée au prophète Mahommed (saw) lui-même résume la situation du médecin: « Il n'y a que deux sciences, la théologie pour le salut de l'âme et la médecine pour le salut du corps.» C'est de là que dépend toute une série de conseils médicaux. C'est pourquoi le médecin est à la fois porteur d'une science : « Ilm-Attib» et d'un art : «sinaa » et d'un pur savoir théorique et d'un savoir faire : « al-kindi ».
Les médecins de l'Islam sont le plus souvent des savants ayant des connaissances dans de multiple domaines. L'image du médecin préconisé par l'Islam est celui d'un Sage (Hakim). Le mot arabe : «Tibben » à l'origine signifiait aussi bien médecine que magie. Par la suite le «Tabib » ne signifiait plus que guérisseur ou thérapeute, alors que le « Hakim » concerne le prestige du Savant ou du Philosophe.
Au cours du Moyen Age les pays islamisés avaient une tradition médicale orientée vers l'enseignement, l'organisation et l'exercice pratique de la profession ainsi que la construction d'hôpitaux. La littérature médicale en langue arabe est certes abondante, mais elle manque d'originalité. Mais la médecine arabe a eu le mérite de conserver et transmettre de nombreux textes grecs et latins oubliés ou perdus au cours de la première période du Moyen Age occidental.
A partir du VIIe siècle, l'essor de la Médecine en pays d'Islam va se faire en quatre périodes successives.
1 - Première période: les deux premiers siècles de l'Islam Les sources: le Coran, et l'inititaion: les convertis. La naissance de Mohammad (saw) se situe à l'époque de la mort de Justinien. Mouhammad(saw) a édifié les fondements d'une religion et d'une loi nouvelles, imprégnées de judaïsme dans une ambiance où l'art de guérir empruntait des pratiques fétichistes.
Dans les 114 sourates et les 6211 versets du Coran, le Prophète(saw) place la médecine aux cotés de la théologie, parmi les deux sciences principales. C'est ainsi qu'il énonce des prescriptions hygiéno-diététiques inspirées par la tradition qui ne sont pas sans rappeler celles qui étaient en vigueur dans les pays chrétiens environnants ou ceux imposés par la loi hébraïque. Pour combler leur déficit culturel, les premiers chefs arabes tentèrent de s'attacher le concours des peuples civilisés récemment annexés, convertis ou non. Certains persans rapportèrent de Byzance et de Babylone les connaissances des vieilles civilisations assyrienne, babylonienne ou akkadienne.
La plus grande compréhension était de règle à l'égard des juifs, des chrétiens-nestoriens, des grecs ou zoroastriens. C'est ainsi que les Arabes puisèrent leurs connaissances médicales d'une part sur place en pays héllénisé et d'autre part auprès des moines nestoriens exilés par Byzance qui cherchèrent paradoxalement refuge "in partibus Infidelium" et apportaient avec eux le savoir et les livres accumulés dans leurs célèbres écoles.
La Syrie était devenue au fil des siècles un asile de culture médicale, les Jacobites d'Asie Mineure donnaient libre cours à leur érudition, et la Perse accueillait les lettrés et exerçait un vif rayonnement. Al Hareth Ibn Kaladah dit al Thakefi (né près de la Mecque à la fin du VIe siècle - mort en 634), est le premier médecin arabe digne d'être mentionné un des compagnons du saint prophète Mohammed (saw), formé à l'école de Jundishapour en Perse, s'intéressait à l'hygiène alimentaire et sexuelle, il recommande en priorité l'utilisation de ventouses et de lavements et emploie peu de médicaments. Il fut à la fois le médecin de Khosroès II et l'ami du Prophète(saw). A partir de la conquête d'Alexandrie, l'enseignement de la médecine se faisait en Egypte. Puis après l'an 720, le centre des études s'est déplacé à Harran en Perse. C'est à Alexandrie et à Gundishapur qu'étaient conservés la plupart des manuscrits des auteurs grecs, qui servirent de modèle.
2 - Deuxième période : l'épanouissement et les traducteurs du VIIIe au XIIe siècle. C'est aux chrétiens d'origine syrienne ou byzantine que l'on doit les traductions en syriaque puis en arabe des grands ouvrages médicaux et d'en avoir assuré la diffusion en Orient grâce à la bienveillance des autorités califales. Une place revient à la famille des Bakhtishu ou Bukht-Yishu (signifie serviteur de Jésus en siriaque), médecins chrétiens-nestoriens perses installés à Bagdad pendant six ou sept générations (du VIIIe au XIe siècle), le plus ancien d'entre eux dont nous avons des traces est Jurjis ibn Bakhtishu, formé à l'hôpital de Gundishapur en Perse, qui avait été appelé à Bagdad pour soigner le calife Al-Mansur en 766, et fut suivi par son fils Bakhtishu II et son petit-fils Jibril ibn Bakhtishu. (voir la généalogie de la famille Bakhtishu).
A Bagdad, un médecin chrétien jacobite de culture arabe Abu Zakariya Yahia Ibn Massawaih dit Mesuë l'ancien (776-855), connu aussi sous le nom de Janus Damascenus, né en 776 à Khuz prés de Ninive en Perse et mort à Bagdad en 855 où il exerça et pratiqua la médecine, et qui fut le médecin personnel du khalife Haroun al-Raschid. Il a fortement contribué à l'essor médical en inaugurant l'ère des grands traducteurs (traductions des travaux d'Hippocrate, de Galien et d'Aristote). Son oeuvre encore mal connue eut un retentissement dans toute la médecine médiévale européenne. Son "An-Nawadir-at-Tibiya" (Recueil des aphorismes médicaux), servit de modèle d'enseignement médical pendant des siècles. Il a également écrit le premier traité de régime alimentaire en s'inspirant de Galien : « Kitab Hawass al-agdiyah.»
Son principal élève fut Hunayn Ibn Ishaq dit Johannitius (809-877), la plus grande figure du IXe siècle, né à Hira (Bas-Euphrate), chrétien d'origine syriaque, nestorien de culture arabe, exerça à Bagdad et à Damas où il était appointé par le caliphe al Mamoun. Médecin et traducteur des œuvres de Platon, Aristote, d'Hippocrate et surtout de Galien, il travaillait auprès du célèbre médecin Jibril Bakhtishu petits fils de Jurjis Bakhtishu devenu le médecin-chef de l'hôpital de Bagdad et le médecin privé du calife Al-Rashid jusqu'à sa mort en 829. Il est l'auteur du "Kitab al Masae-il Fi Tib" (Livre des questions sur la Médecine) ainsi que du "Nawasir al falasifa" dans lequel il développe des théories de la Médecine, l'Anatomie, la Séméiologie et de la Pathologie et surtout en Ophtamologie sur laquelle il a écrit dix traités divers, devenant ainsi un pionnier arabe en cette matière.
Ainsi la médecine figure au huitième rang après la géométrie et l'astronomie et avant la musique, la logique et la philosophie. Hunayn Ibn Ishaq est l'auteur du premier serment médical qu'il rédigea après avoir refusé au Calife de préparer un poison que celui-ci destinait à un ennemi. Son fils Ishaq ibn Hunayn l'aida dans ses traductions et suivit le même chemin; ainsi que Qorra et son fils Sinan.
« Ma Science ne porte, écrit-il que sur les substances bénéfiques ; je n'en ai pas étudié d'autres. Deux choses m'ont retenu de préparer le poison mortel: ma religion et ma profession. La première m'enseigne que nous devons faire du bien même à nos ennemis, et à plus forte raison à nos amis. Quant à ma profession, elle a été instituée pour le plus grand bénéfice de l'humanité, dans le but exclusif de guérir et de soulager. En outre, comme tous les médecins, j'ai juré de ne donner à personne aucune substance mortelle. »
Une école de traducteurs avait été créée par les frères Banu Musa. Hubaysh ibn al-Hasan, appartenait à cette école, il parait avoir introduit le massage cardiaque externe. Un de ses disciples Istifan ben Basil dit Stéphane, qui traduisit :« Discoride » en arabe, rassembla toutes les connaissances pharmacologiques du premier siècle de notre ère qui furent utilisés par tous les médecins arabes de Bagdad à Cordoue. Cette traduction fut améliorée plus tard par le moine Nicolas. Parmi les autres traducteurs on peut citer: Yahia An Nahwi (Jean le Grammairien), Evêque Jacobite Philopponus d'Alexandrie, Issa ibn Yahya élève de Hunayn Ibn Ishaq et initiateur d'Ibn Sina (Avicenne).
Al Kindi (796-873), Surnommé "le Philosophe des Arabes", en matière de médecine, ses contributions se traduisent par les efforts déployés en vue de déterminer mathématiquement les doses médicinales. Aussi al-Kindi était-il «le premier à avoir fixé de façon rigoureuse les doses de tous les médicaments connus à son époque.»
Juste bon à savoir !
wa salam
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BAYE NIASSE IMAM DE LA FAYDA
05/05/2010 22:25
O TALIBES BAYE N'OUBLIEZ JAMAIS QUE
BAYE NIASS (raa) est l' IMAM DE LA FAYDA !
PERE CHARISMATIQUE ET MULTIDIMENSIONNEL.
« ABOUL FAYDA » NOUS A APPORTE LE SECRET DU BONHEUR ETERNEL.
Y'A-T-IL MEILLEUR OUTIL QUE LUI POUR SAUVER L'HUMANITE DE L'IGNORANCE ?
ELOQUANT, IL A ACCOMPLI SA MISSION HUMANITAIRE AVEC ELEGANCE.
NUL DOUTE QU'IL EST LE DETENTEUR DE LA « FAYDA TIJANIYA ».
IBRAHIM, KHALILOULAHI NOUS A ABREUVE DE SON « IKMA ».
ARABE D'ORIGINE, IL RAPPELLE L'ESSENCE ET LA FORME DU PROPHETE (SAW).
STATION DE LA PERFECTION DIVINE, IL EST REPERE.
SOURCE DES REMEDES, IL EST GUIDE DES SOUFIS.
ETERNEL MAITRE, SE REVIVIFIER DE SA SOUNNA SUFFIT !
wa salam
Commentaire de Mohamed Kane (Pointe-Noire) (17/07/2010 14:46) :
Nous les dignes fils de Cheikhe Ibrahima Niase nous wa akherou faydou
tidiana remercions ALLAH de nous avoir envoy2 Cheikh Ibrahima Niase celui
qui avait dit :" moi Cheikh Ibrahima Niasse, tout homme qui me voit ou qui
me porte dans son coeur franchissera avec moi le paradis eternel".Donc
ALHAMDOULILAHI ! C'est ce que tout disciple de Cheikh Ibrahima doit
dire car on ne pourra jamais remercié suffisammanet celui qui nous amené
ALLAH !
Alors dieureudieuf BAYE NIASSE.
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le code de bonne conduite
05/05/2010 22:08
Salam !
Chers(es) frères et soeurs Talibés Tijâni !
craignons Dieu et observns Son omniprésence dans toutes vos activités et sachez qu'Il voit et entend tout. Et sachons que la meilleure parole est le Coran et le meilleur guide est celui de son prophète(saw), que la pire des choses est l'innovation blâmable et toute innovation est un égarement et tout égarement est voué à l'enfer. Sachez également que le meilleur service que nous pouvons rendre à Dieu(swt) est de se conformer strictement à Ses recommandations obligatoires et que la meilleure piétée est d'observer Ses proscrits et que la priorité des obligations divines est l'accomplissement des cinq prières canoniques.
Soyons solidaires et entraidons-nous. Faisons cause commune car celui qui s'auto exclut de la communauté a fait la mauvaise route qui conduit à l'enfer.
Nous allons nous arrêter sur deux versets qui constituent l'axe principal de notre sermon d'aujourd'hui.
Lesdits versets régissent de manière solide les relations parents- enfants. Le premier est le suivant :
« Ton Seigneur en a décidé que vous n'adoriez que Lui et de traiter les deux géniteurs avec bienveillance. Si l'un d'eux ou tous les deux atteignent chez toi la vieillesse ne leur dis pas « ouf » ne leur réponds pas avec brutalité et tiens leur un langage généreux. Baisse pour eux l'aile de l'humilité par miséricorde et dis : « Seigneur Aie les en Ta clémence comme ils m'ont élevé enfant »
Quant au deuxième est le suivant :
Nous avons recommandé à l'homme d'être bon avec ses deux géniteurs. Sa mère l'a porté à contrecoeur et l'a mis au monde à contrecoeur. Sa gestation et son sevrage durent trente mois ; jusqu'à ce qu'il ait atteint sa pleine force puis l'âge de quarante ans, il dit « Seigneur fais que je remercie Tes bienfaits dont tu m'as comblé ainsi que mes deux géniteurs. Pousse moi faire œuvre de bien digne de Ta satisfaction et donne-moi une bonne progéniture. Me voici complètement revenu à Toi et me voici du nombre des musulmans (de ceux qui se sont complètement soumis à Toi) »
Avec l'approche des grandes vacances scolaires nous devons essayer autant que faire se peut d'en profiter pour inculquer à nos enfants une bonne éducation basée sur les principes de l'Islam. Mieux que nos enfants connaissent l'Islam, mieux ils se comportent décemment et se procurent les moyens de préparer leur avenir avec plus d'aisance. Il faut que les parent s'engagent à aider davantage leurs enfants afin qu'ils se familiarisent avec l'Islam et à avoir une bonne connaissance de l'Islam et du Coran. Il faut leur apprendre qu'il n'y a pas d'antagonisme entre Islam et être un bon citoyen. Car nombreux sont ceux qui pensent qu'on ne peut pas être un bon musulman sans rejeter l'autre avec tout ce qui lui appartient. Cette tendance commence malheureusement à se propager dans le milieu des nos jeunes frères et sœurs musulmans. Et pourtant, le Prophète (paix et salut soient sur lui) nous invite à pratiquer la religion avec plus de souplesse. Ne nous a-t-il pas dit que la religion est facile, et que quiconque cherche à se montrer rigide avec elle, risque d'échouer à atteindre son objectif. L'Islam nous a donné des bases sur lesquelles nous pouvons bâtir des relations solides entre nous et plus particulièrement entre parent et enfant. Selon un hadith du prophète (paix et salut soient sur lui) l'envoyé de Dieu nous apprend qu'il est venu afin d'accomplir les principes éthiques de l'Islam. Il n'y a pas de garantie pour toute société quelque soit le niveau de son avancement et son évolution sauf si les principes éthiques sont respectés et que les parents jouent pleinement leur rôle dans l'Education des leurs enfants.
Nous les parents, avons une grande responsabilité vis-à-vis de nos enfants dont le comportement suscite aujourd'hui beaucoup d'inquiétudes. Faut-il rappeler que L'Islam enjoint tout parent d'assurer une bonne éducation à sa progéniture et leur donner les moyens de prendre leur destin en main ?
J'estime que notre devoir premier en tant père de famille est de nous consacrer à l'éduction de nos familles qui constitue le noyau dur de toute société exemplaire. Essayons de corriger les mouvais comportements qui menacent l'avenir de nos enfants ; en leur procurant le comportement que l'Islam demande qu'on leur transmette.
Dans son tafsîr El Quourtoubi fait le commentaire suivant: « qu'Allah a joint le fait de lui attester la foi et de l'adorer sans associé et de se comporter décemment à l'égard de ses parents, de leur être obéissant et indulgent lorsqu'ils deviennent âgés et de prier pour eux que Dieu leur accorde Sa miséricorde.»
Et selon un hadith d'Abdullah Ibn Massoud (que Dieu soit satisfait de lui) il dit avoir demandé au prophète (paix et salut soient sur lui) l'œuvre la mieux appréciée par Dieu ? Le prophète de lui répond : « accomplir les prières obligatoire à temps de se montrer généreux à l'égard de des parents et de faire le djihad ».
Et selon Imam Muslim : le prophète dit qu'il est des péchés capitaux d'insulter ses parents et les compagnons lui disent : on n'insulte pas ses parents ! et le messager d'Allah de dire mais si vous insultez autrui qui réplique en insultant vos parents c'est comme si vous avez vous même insulté vos propres parents.
Les enfants doivent apprendre à être obéissant à leurs parents sauf s'ils leur demandent de faire ce qui est proscrit par le Coran. Car nul n'a le droit d'être obéi en transgressant les recommandations divines. Même si les parents sont d'une autre religion autre que la sienne, l'Islam oblige à se montrer indulgent et respectueux vis-à-vis des parents.
Selon Abû hurayra un homme est venu demander au prophète : « qui parmi les gens mérite le plus mes bons services ? » et le messager de Dieu lui répond : « ta mère ! » l'homme lui dit « et qui d'autre ? » le messager lui répond en trois fois que « la personne qui mérite le plus tes bienveillances c'est ta mère » et à la quatrième fois le prophète lui dit que son père.
Que Dieux nous pardonne, pardonne nos parents, tous les croyants et croyantes, ceux qui sont en vie, ceux qui sont morts et que Dieu ne nous fasse pas « sujet de tentation » pour les agresseurs. Epargne nous de par ta grâce de ceux qui ont mécru. Et Dieu dit « votre Seigneur a dit : invoquez-Moi et Je Répondrai à vos appels ».
Commentaire de Fatma Zahara (Abidjan) (29/05/2010 21:31) :
Salam O gens de la Faydha !
Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :
Pour avoir la douceur de la foi, il existe trois qualités qu'il
faut avoir :
1- Aimer Allah(swt) et Son messager(saw) plus que tout autre chose ;
2- n’aimer l'homme que pour l'amour
d'Allah [la satisfaction d'Allah] 3-et détester retourner
dans la mécréance après qu'Allah(swt) l'en ai sauvé comme il
déteste qu'on le jette dans le feu).
( rapporté dans les deux recueil de hadiths authentiques, selon le hadith
d'Anass (qu'Allah soit satisfait de lui).
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