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LiS ça !!! A toi de verser des larmes pour lui
16/10/2008 15:10
Que la Paix soit sur vous,Ô frères et soeurs en Islam !

Louange à Allah ! Nous le louons,implorons Son aide, Sa guidance, Son secours. Nous cherchons refuge auprès d'Allah contre le mal instigué par notre âme et nos mauvaises actions. Celui qu'Allah guide ne saurait être égaré et celui qu'Allah égare ne trouveras alors aucun allié pour le mettre sur la bonne voie. Ô Seigneur, étends la paix et la bénédiction sur ce Messager généreux, sur sa famille, ses compagnons.
Omar (raa) a raconté: « Je marchais un jour avec le prophète (qpssl) et quelques compagnons, lorsque le prophète (qpssl) me prit la main tout en marchant! Je me suis trouvé en train de dire (sous l'émotion sans doute) : -Par Allah ya rassoul'Allah! Je t'aime! Le prophète (qpssl) me répondit:
Plus que ton enfant Omar?
- Oui! - Plus que ta femme? - Oui! - Plus que ton argent ? - Oui! - Plus que toi-même ? - Non! [ cela prouve qu'il disait vrai aux précédentes questions, sinon qu'est-ce qui l'aurait empêché de dire non, s'il a osé le dire à cette question là?]
Le prophète (qpssl) dit alors: Non Omar! Ta foi ne sera complète que lorsque tu m'aimeras plus que toi-même!
Lorsque nous nous séparâmes, je réfléchis (à ce qu'il m'avait dit) et je revins le voir en répétant à haute voix: Par Allah! Je t'aime plus que moi-même! Il répondit: C'est maintenant Omar! C'est maintenant Omar! (Que ta foi est complète).
Abd'Allah ben Omar (le fils de Omar) lui demanda comment avait-il fait pour en arriver à cette conclusion? Omar dit: Je me suis rappelé que j'aurai plus besoin de lui (le prophète (qpssl) ) que de moi-même le jour du jugement dernier. Je me suis rappelé aussi que j'étais dans les ténèbres, et qu'Allah m'avait sauvé par le prophète (qpssl).
Et toi? Aimes-tu le Prophète (qpssl) ? Te manque-t-il? Sincèrement? Penses-tu à lui? Ressens-tu quelque chose pour lui au fond de ton coeur?
Tout au long de ce message je vais te rappeler le verset qui dit: " Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants." (IX-128)
Tu vas en goûter le sens en découvrant, ou re-découvrant, un homme qui t'aime, qui a pleuré tellement tu lui manquais, qui a subit et supporté des épreuves pour que tu deviennes musulman(e) !
Je vais essayer de te décrire cet homme pour te le faire aimer sincèrement!
As-tu envie de le voir? Pour de vrai?
Alors fais fonctionner ton imagination!
Il avait un visage blanc légèrement rougeâtre, rayonnant!
Ibn Jaber (un compagnon) dit: « Lors d'une nuit de pleine lune, le prophète (qpssl) se dirigea vers moi avec la lune dans le dos (tu imagines, il arrive vers toi et dans la même direction que lui tu vois la lune au-dessus dans le ciel). Je me mit à regarder la lune, puis le visage du prophète (qpssl), et encore une fois la lune puis le visage du prophète (qpssl), et encore une fois la lune puis le visage du prophète (qpssl). Par Allah! Le visage du prophète (qpssl) m'est préférable et plus beau à mes yeux que la lune ! »
Et Abd'Allah ibn Salam (un juif) voulut s'assurer que le prophète (qpssl) est bel et bien le messager d'Allah (swt), alors il se dit « Je vais aller le voir et lui poserai 20 ou 50 questions! » Il dit ensuite: « Lorsque je suis venu le voir, dès que j'ai vu son visage, j'ai dit: C'est le messager d'Allah! C'est le messager d'Allah! »
[Tu imagines comment est son visage !]
Les compagnons disaient: « Lorsqu'il souriait, on aurait dit un morceau de lune! »
Alors? Te manque-t-il? As-tu envie de le toucher?
Anas ibn Malek dit de lui : « Je n'ai jamais touché de soie plus douce que la main du prophète (qpssl)! »
As-tu envie qu'il te prenne dans ses bras affectueusement et que tu sentes son odeur?
Anas ibn Malek dit aussi: « Et je n'ai jamais senti de musc plus agréable que l'odeur du prophète (qpssl)! »
Est-ce bon? Ton coeur commence à le sentir un peu? Non? Pas encore? Alors continue de lire!
Pour te faire vivre le verset que j'ai cité: " Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subi-ssez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
Et notamment le passage: [qui est plein de sollicitude pour vous]. [sollicitude: prévenance qu'on a pour quelqu'un, soins attentifs dont on l'entoure! prévenance: délicatesse, attention]
Pour que tu puisses voir le sens des mots de ce verset prendre véritablement forme et devenir action, laisse-moi te parler de quelques séquences du jugement dernier.
Tu vas te rendre compte que le prophète (qpssl) sera là avec toi, dans la frayeur de ce jour, pas à pas avec toute son attention et sa délicatesse.
Je lui cède la parole.
Il a dit: « Le jour du jugement dernier, le sol se fendra sur moi en premier (ana awalo man tanchaqo 'anho al ard!) [Je suis le premier à sortir de terre].»
Donc, lorsque tu sortiras il sera déjà là!
Les humains seront là, tous réunis depuis Adam, des milliards d'individus, debouts, ils auront peur, ils seront fatigués, tous nus! Il fera très chaud! Cela faisait 50 000 ans qu'ils auront attendu que le jugement commence! Sans boire et sans manger! Noyés dans leur sueur à différents niveaux. Ils désespèreront! Qui intercédera?!!!
Tu imagines un peu! Quelle tension! Quel stress!
Puis l'humanité décidera d'agir, mais qui pourra demander à Dieu de commencer le jugement pour en finir avec cette attente? Ils décideront tous ensemble d'aller voir Adam, le père des prophète (qpssl)s pour qu'il intercède auprès de Dieu et lui demande de commencer le jugement.
Adam répondra: « Naffsi! Naffsi ! [(J'espère) le salut de mon âme!] J'ai mangé de l'arbre interdit et j'ai désobéi! Allez donc voir Nouh! » [Dans une autre version il dira aussi: « Jamais Dieu n'a été autant en colère qu'aujourd'hui je ne peux rien lui demander]. »
L'humanité se dirigera alors vers Nouh (Noé) pour qu'il intercède auprès de Dieu et lui demande de commencer le jugement.
« Ô Nouh! Toi qui as été sauvé par Dieu (lors du déluge) intercède auprès de Dieu pour qu'il commence le jugement! »
Nouh répondra: « Naffsi! Naffsi! J'ai déjà demandé à Dieu ce dont je n'avais pas à l'interroger (pour son fils le mécréant) et Il m'en a blâmé! Et je n'espère qu'une chose: c'est qu'Il me pardonne. Allez voir Ibrahim! »
L'humanité se dirigera alors vers Ibrahim.
Ibrahim répondra: « Naffsi! Naffsi! J'ai menti trois fois! Allez voir Moussa!»
Moussa dira: « Naffsi! Naffsi! J'ai tué un homme! Allez voir Issa!»
Issa répondra: « Naffsi! Naffsi! Allez voir Mohamed! Un serviteur auquel Allah a pardonné tous les péchés! »
Puis l'humanité se dirigera vers Mohamed qui répondra: « Ana laha! Ana laha! [Elle est pour moi! elle est pour moi (l'intercession) !]
Il a dit ensuite à propos de cela: « Et je me mettrai dans un endroit pour lequel on m'enviera! Et je me prosternerai sous le Trône et je louerai Dieu par des louanges avec lesquelles jamais personne ne l'avait loué ! Il me répondra: "lève-toi Mohamed; parle, on t'écoutera; intercède, tu seras exaucé; demande, et tu obtiendras" Et je dirais: Tu m'as promis l'intercession, alors permets-moi d'intercéder pour tes créatures pour que le jugement commence! »
Tu imagines la scène! Le stress et le désespoir de l'humanité en défilant devant chaque prophète! Et tu imagines aussi ta joie et ta fierté lorsque Mohammed répondra: « Ana laha! Ana laha! »
Pourquoi l'humanité ne s'adressera pas à Mohamed en premier? C'est pour te montrer son rang auprès d'Allah (swt). Et pourquoi aucun prophète ne s'est proposé pour l'intercession? Parce que chacun connaît sa place et sa "valeur". Il (qpssl) est une miséricorde pour toute l'humanité ! Musulmans et non-musulmans, croyants, athées,...etc.
Donc voilà, le jugement pourra commencer:
Le prophète (qpssl) poursuivit le récit: « Les nations défileront devant moi, et je verrai passer un prophète avec un groupe (de ceux qui l'avaient suivi) et je verrai passer un prophète avec une dizaine d'individus, puis un prophète avec cinq individus, puis un prophète avec deux individus, puis un prophète seul.
Puis je demanderai: Ô Allah! Oummati! Oummati! (Ma oumma! ma oumma! Où est-elle?) Et on me dira alors: Regarde l'horizon. Je regarderai et je verrai une immense (marée) noire [du fait des têtes aux cheveux bruns], alors je serai heureux et là on me dira: C'est Moussa et sa oumma! Je dirai alors: Ô Allah! Oummati! Oummati! » [Tu te rends compte à quel point il sera inquiet pour nous! Tant de sollicitude!]
« On me dira alors: Regarde l'autre horizon! Et je verrai une gigantesque (marée) noire (plus immense que la précédente) et on me dira: Voilà ta oumma! Et avec eux 70 000 personnes entreront au paradis sans châtiment ni interrogatoire! Et je demanderai à Dieu de m'en donner plus! Il me dira alors: Avec chaque 1000 personnes il y en aura 70 000 autres qui entreront au paradis sans châtiment ni
interrogatoire! (Allah Akbar!) On me dira alors: Es-tu satisfait Mohamed? Et je répondrai: Oui! »
On se rappelle le verset encore une fois: " Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
N'oublie pas que ce jour là, la soif sera terrible!
Le prophète (qpssl) raconte: « Le bassin me sera installé et mon minbar à son bord pour que je puisse voir ma oumma. Je les reconnaîtrai à leurs marques (conséquences) des ablutions »
Ce sera ta première rencontre (de près) avec le prophète (qpssl), il t'appellera: « Viens ! » La soif sera telle que tu voudras te servir du bassin, et là il te dira: « Non! Je te donne à boire moi-même avec ma main! »
[Toujours sa prévenance et sa délicatesse!]
Il a dit aussi que : "L'eau du bassin est plus blanche que la neige et plus sucrée que le miel. Celui qui en boit une gorgée n'aura plus jamais soif! Et les coupes disponibles sont au nombre des étoiles qu'il y a dans le ciel! "
La seconde étape où tu retrouveras le prophète (qpssl) :
Devant "As-Sîrate"(pont surplombant l'enfer et qui aboutit devant la porte du paradis).
Comme nous serons la première nation à passer, le prophète (qpssl) sera là, à chaque fois que l'un de nous abordera "As-Sîrate" il invoquera Allah pour lui: « Ya rabbi salem! Ya rabbi salem! (Ô Allah! Faites qu'il passe sain et sauf!) »
Quoi ?! Moi, le misérable serviteur, le prophète (qpssl) fera des invocations pour moi? Et oui! Relis le verset s'il te plaît! Et vis-le!
" Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
Tu vois que tu as énormément besoin de lui, n'est-ce pas? Alors? Commence-t-il à te manquer? Ressens-tu tout l'amour qu'il te porte et ton ingratitude vis-à-vis de lui à l'oublier et à occulter son enseignement?
Il sera le seul, ce jour là, à penser aux autres! Tous les humains, prophètes compris, ne penseront qu'au salut de leur propre âme. Il sera le seul à dire: Oummati! Oummati! (Ma oumma! Ma oumma!)
Ceux qui auront réussi à passer "As-Sîrate" seront devant la porte du paradis.
Et à nouveau on attendra qu'on veuille bien nous ouvrir, et à nouveau les humains se dirigeront vers les différents prophètes pour qu'ils intercèdent. Le même scénario qu'au début se reproduira! Et encore une fois chaque prophète répondra: « Lassto laha! (Je ne suis pas à la hauteur!) » Jusqu'à ce que l'on aboutisse devant Mohamed qui répondra: « Ana laha! Ana laha! » [Elle est pour moi (l'intercession)!]
Et le prophète (qpssl) a raconté: « Et je serai le premier à faire bouger les anneaux (de la porte) du paradis, et l'ange (qui garde la porte) me répondra: Qui est-ce qui frappe? Je répondrai: Mohamed ibn Abd'Allah! Et l'ange répliquera: Ô Mohamed! J'ai eu l'ordre de n'ouvrir à personne d'autre que toi (en premier). »
Et il te prendra la main pour t'accompagner à ta demeure!
Est-ce fini?
Non, bien sûr! Et les musulmans qui sont tombés en enfer, qui va s'en occuper?
Quoi? Encore toi Mohammed ! Tu es encore là! Même pour les pécheurs? Ceux qui ont désobéi et qui se sont laisser aller ?!!!
Et oui, encore lui, le verset prend tout son sens, n'est-ce pas? " Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
Le prophète (qpssl) a raconté, en parlant des gens qui tomberont en enfer: « J'essaierai de vous éviter de tomber, je vous repousserai et je vous prendrai au niveau de la taille mais vous m'échapperez! Puis je vous repousserai encore une fois et je vous saisirai par la taille et vous m'échapperez! Et je vous repousserai encore une fois et vous m'échapperez!
[Et il décrit la scène en disant qu'il est comme celui qui a allumé un feu, la lumière a attiré les papillons qui sont venus se brûler! [ Les désobéissants parmi les musulmans ont été attirés par la lumière (artifices) du péché et s'y sont brûlés)]]
Puis, en parlant des musulmans qui seront en enfer, le prophète (qpssl) reprit son récit: « Puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Alors Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Et Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Et Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Et Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je serai gêné vis-à-vis d'Allah! »
A ce point là Ô Messager d'Allah (swt) ?
[La répétition dans le texte n'est pas une erreur, il s'agit bien des allers et retours que fera le prophète (qpssl)!]
[Te rends-tu compte! Tout cela et il restera encore des musulmans en enfer! N'as-tu pas honte de mettre ton prophète (qpssl) dans cet état là !!!]
Allah (swt) a bien raison dans le verset cité, n'est ce pas?
" Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
Le récit continue: « Puis je serai gêné vis-à-vis d'Allah et je dirai: « Ya rab! Ya rab! Et Il me répondra: Va et fais sortir de l'enfer quiconque a dit:"La ilaha illa Lah" avec dans son coeur l'équivalent d'un grain de foi! Je les sortirai de l'enfer et je les ferai entrer au paradis, puis je reviendrai encore une fois : Ya rab ! Ya rab ! oummati ! oummati ! Et Il me dira:Va et fais sortir de l'enfer quiconque a dit:"La ilaha illa Lah" avec dans son coeur l'équivalent d'un granule de foi,je les sortirai de l'enfer et je les ferai entrer au paradis, puis je reviendrai encore une fois gêné : Ya Rab ! Ya rab ! oummati ! oummati ! Et Il me dira: Va et fais sortir de l'enfer quiconque a dit :"La ilaha illa Lah" avec dans son coeur l'équivalent d'un atome de bien... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne de ma oumma en enfer et Allah me dira:Es-tu satisfait Ô Mohamed? Et je répondrai: Je suis satisfait ya rab! Je suis satisfait! »
C'est là l'explication du verset de la sourate "Al Doha" (le jour montant) « Ton Seigneur t'accordera certes [Ses faveurs], et alors tu seras satisfait » (wa lassawfa yo'teeka Raboka fa tarda!)
Te rends-tu compte? Mohamed ne sera pas satisfait tant qu'il y aura un de sa oumma en enfer! N'oublie pas le passage du verset: "plein de sollicitude pour vous".
Et lorsqu'un compagnon demanda un jour au prophète (qpssl) : « A qui bénéficiera ton intercession ô messager d'Allah? », il répondit: « A ceux qui ont commis les péchés majeurs! ».
N'avez-vous pas honte vous qui avez commis des péchés majeurs ?
Et il a dit aussi: « Chaque prophète a une "invocation agréée" (exaucée) qui n'est point rejetée! Chacun des prophètes a utilisé son « invocation agréée » ici-bas. Quant à moi, j'ai mis la mienne (l'invocation agréée) de côté comme intercession pour ma oumma! »
Comme c'est touchant le "j'ai mis de côté"!!! Toujours la oumma Ô messager d'Allah ?!!! La oumma qui t'a oublié?
Et il poursuivit, en parlant de son intercession, en disant: « Elle atteindra quiconque viendra le jour du jugement témoignant "La ilaha illa Lah" de son coeur avec sincérité! »
Lorsque Abou Horaira demanda: « Qui sera le plus heureux de ton intercession le jour du jugement dernier? », le prophète (qpssl) répondit: « Celui qui a dit « la ilaha illa Lah » de son coeur avec sincérité! »
Qu'attends-tu? Veux-tu bénéficier de l'intercession? Vas-y! Dis-le maintenant! Concentre toi et sors la du fond de ton coeur: la ilaha illa Lah! Répète la encore une fois et encore et encore s'il le faut, jusqu'à ce que tu sentes que c'est tout ton être qui témoigne! Ca y est! Est-elle sortie? Félicitations!!! Tu as l'intercession de ton prophète (qpssl)
N'as-tu pas envie de le voir et de lui dire: « La vie ici-bas est bien fatigante ô messager d'Allah! On a lutté! On a été patients car on savait que toi aussi tu as lutté et tu as enduré beaucoup d'épreuves. » ?
J'ai envie qu'il me prenne dans ses bras! N'en as-tu pas envie toi? Imagine, mon frère, qu'il te prenne dans ses bras, te console, puis te présente aux « gens de Badr » et qu'il leur dise : « Celui-là a suivi mon enseignement dans des temps difficiles ! » N'as-tu pas envie, ma soeur, qu'il te présente avec fierté à Khadija et Aïcha et qu'il leur dise: « voilà ma fille! Avez-vous vu comment elle était musulmane dans des temps difficiles! Avez-vous vu comment elle était courageuse et a porté le voile alors que tout autour d'elle les filles étaient égarées et l'environnement hostile! Avez-vous vu comment étaient sa chasteté et ses nobles caractères! »?
Imagine un peu la scène! N'est-ce pas beau ? Quel autre modèle avons-nous à suivre ? Et qui avons nous en dehors de lui -psl- ? [Qui sera là pour nous d'entre les humains?]
C'était le récit de notre rencontre avec le prophète (qpssl) le jour du jugement dernier, mais ici-bas la relation existe-t-elle?
Bien sûr! Et elle dure jusqu'à aujourd'hui!
Le prophète (qpssl) a dit: « Tout homme qui prie (appelle des bénédictions d'Allah) pour moi ou me salue, Allah me rend mon âme et je réponds au salut de celui qui m'a salué. »
Donc il te répond: wa 'aleyka (i) assalam (avec ton prénom)...
Et il a dit aussi: « Tout homme qui prie (appelle des bénédictions d'Allah) pour moi ou me salue, Allah met à sa charge un ange qui vient me transmettre son salut et je lui rend le salut. »
Tu imagines l'ange: « Ô messager d'Allah untel en France te salue! » !
Il a dit aussi: « Vos actions me sont présentées le jeudi, veille du vendredi, pour ce qu'il y a de bien en elles je loue Allah et pour ce qu'il y a d'autre j'invoque Allah et Lui demande de vous pardonner! »
Chaque jeudi tu loues Allah et tu lui demandes de nous pardonner? Et nous t'avons oublié!!! Les jeudis défilent les uns après les autres et tu ne nous passes même pas par l'esprit toi qui nous aimes tant!
"Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
Tu vas voir en quelques exemples toute l'affection qui le liait aux compagnons et pourquoi ils l'ont aimé:
* Lorsque Yazid ibn Sakane tomba martyr lors de la bataille d'Ohod, le prophète (qpssl) dit: « Non! Non! Ne laissez pas son visage sur le sol.» Puis il le prit, lui essuya le visage, pleura et dit: « Ô Allah! Je te prends comme témoin que yazid s'est acquitté de ce qu'il avait! »
* Il creusa lui-même la tombe de Dhil Bijadayne et dit à Omar et Abou Bakr: « Donnez-le moi! » Il le serra dans ses bras et pleura, ses larmes mouillèrent le linceul et il dit: « Ô Allah! Je te prends comme témoin que je suis satisfait de Dhil Bijadayne, alors sois satisfait de lui! »
* Il prit la main de Mo'ad ibn Jabal et lui dit: « Je t'aime! »
* Il prit Ibn Abbass dans ses bras et il dit: « Ô Allah ! Donne-lui le discernement et le savoir! »
* Lorsqu'il apprit que Zayd ibn Haritha rentrait de voyage, il alla à sa rencontre, le prit dans ses bras et lui dit: « Tu m'as manqué mon frère! »
* Lorsque Omar le consulta pour un voyage, il lui dit: « Ne m'oublie pas dans tes bonnes invocations mon frère! » Et c'est parce qu'il (qpssl) était ainsi, affectueux, attentionné et doux, les gens qui l'ont côtoyé l'ont tellement aimé qu'ils relativisaient tout ce qui leur arrivait tant que le prophète (qpssl) n'avait rien: Talha ben Obayd'Allah mit sa main et se prit une flèche pour protéger le prophète (qpssl) et lui dit: « Que je me fasse égorgé plutôt que quelqu'un te touche! Ya rassoul'Allah! » Et c'est ainsi aussi qu'une femme, en pleine bataille après avoir appris que son frère était mort répondit: « Et le prophète (qpssl) comment va-t-il? » Elle commença à le chercher sur le champ de bataille. Puis on lui dit que son mari était mort! Que son père était mort! Que son fils était mort! Mais rien ne la perturba et elle continua à chercher le prophète (qpssl) et à demander après lui avec inquiétude jusqu'à ce qu'elle le trouve et lui dit: « Toute calamité après toi (ne te touchant pas) n'est qu'une mince (ridicule) épreuve Ô messager d'Allah! » Et c'est également parce qu'il –qpssl- était ainsi, qu'Allah (swt) l'a aimé comme aucune de Ses créatures ! Et a préservé sa croyance « Votre compagnon ne s'est pas égaré et n'a pas été induit en erreur » ( LIII-2) Et a préservé sa langue « Et il ne prononce rien sous l'effet de la passion » (LIII-3) Et a préservé son regard « La vue n'a nullement dévié ni outrepassé la mesure.» (LIII-17) Et a préservé son coeur: «Le coeur n'a pas menti en ce qu'il a vu.» (LIII-11). Et lorsqu'il fût agréssé, Allah (swt) le rassura en lui disant: « Et supporte patiemment la décision de ton Seigneur. Car en vérité, tu es sous Nos yeux (...).» (LII-48) Il (swt) l'a tellement aimé qu'Il (swt) lui a donné deux de Ses attributs "(...) compatissant et miséricordieux envers les croyants" (IX-128) Et a recommandé à chaque messager de le suivre : «Et lorsqu'Allah prit cet engagement des prophètes: "Chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu'ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devez croire en lui, et vous devrez lui porter secours."
Il leur dit: « Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition? » -
"Nous consentons !", dirent-ils.
"Soyez-en donc témoins», dit Allah.
Et Me voici, avec vous, parmi les témoins.» (III-81) Et a élevé sa renommée à travers les siècles et les époques! Nul ne mentionne Allah (swt) sans lui ajouter le nom du prophète (saw)
«Et exalté pour toi ta renommée? » (XCIV-4).
Il(swt) l'a tellement aimé aussi qu'Il (swt) a fait son éloge «Et tu es certes, d'une moralité éminente. » (LXVIII-4) Et a mis en garde quiconque enfreigne ses recommandations :« (...) Que ceux, donc, qui s'opposent à son commandement prennent garde qu'une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux.» (XXIV-63) Et a dit que si vous voulez que Je vous aime, alors suivez-le! «Dis: "Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (III-31) Et a dit qu'il (saw) est un « cadeau » pour toutes les créatures «Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers. » (XXI-107) Et une grâce, le fait qu'il (qpssl) nous ait été envoyé :«Allah a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu'Il a envoyé chez eux un messager de parmi eux-mêmes, qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils fussent auparavant dans un égarement évident.» (III-164) De nos jours, rares sont les gens qui sont conscients de la valeur du prophète (qpssl) et qui l'aiment sincèrement! Néanmoins, j'ai entendu l'histoire contemporaine d'un aveugle qui se rendit à Médine avec un groupe de gens et qui, en se préparant pour sortir à la mosquée du prophète (qpssl) demandait qu'on lui donne son meilleur habit ainsi que du parfum à ses amis et ne cessait de leur dire: « Suis-je bien? Mon apparence est-elle correcte? » (comme s'il allait se marier) Et lorsqu'on lui demanda pourquoi il insistait sur son apparence, il répondit: « Aujourd'hui, je vais voir le prophète (saw), je dois être présentable! » arrives-tu à sentir cette même relation avec le prophète (saw)?
J'ai entendu aussi l'histoire contemporaine de la femme qui se précipita pour réconcilier deux femmes qui se disputaient devant la mosquée du prophète (saw) et qui partit ensuite présenter ses excuses au prophète (saw) (alors qu'elle n'y était pour rien). Elle lui dit qu'elle était désolée que cela soit arrivé devant chez lui et pleura à chaudes larmes! Veux-tu l'aimer encore plus?
Ce que je vais te raconter là va t'affecter à coup sûr!
Sa mort:

Le prophète (saw) avait 63 ans, il était bien fatigué et avait beaucoup donné ! Il avait traversé tellement d'épreuves: il avait été orphelin, il avait perdu son père, sa mère, son grand-père, son oncle, 7 de ses enfants étaient morts (4 filles et 3 garçons) deux de ces filles lui avaient été renvoyées, divorcées des fils d'Abou Jahl, avec lesquels elles avaient été mariées avant la révélation. Il avait été frappé, insulté de tous les noms, rejeté par 26 tribus auxquelles il avait proposé de l'accueillir, la femme qui avait partagé 25 ans de sa vie et avait été pour lui un soutien considérable était morte, son honneur était entaché pendant un mois avec l'histoire (fausse) de la trahison d'Aïcha, il avait mené près de 29 batailles en 8 ans, à 55 ans passés, dans des conditions d'extrême dureté à cause de l'environnement hostile, la chaleur et les longs trajets dans le désert d'Arabie! Il avait été blessé à la tête d'un coup d'épée qui avait cassé son casque faisant pénétrer son bout métallique dans sa joue... (tout cela pour que tu deviennes musulman(e))... Tout cela fit qu'à 63 ans, il n'était plus capable d'accomplir les prières surérogatoires debout et les accomplissait donc assis. Lorsqu'on lui demanda: « Tu pries assis ? Qu'as-tu ya rassoul'Allah ? », il répondit: « Je me suis fatigué à force de me soucier des gens. » Omar lui dit: « Tu as des cheveux blancs ô messager d'Allah! » Il lui répondit: « Houd m'a fait vieillir! » (Il s'agit d'un bout de verset qui dit:"demeure sur le droit chemin comme il t'est commandé...") Cette année là, il sortit pour le pèlerinage d'adieu et répéta: « Ô gens! Prenez de moi (en me regardant pour m'imiter) vos actes de dévotion, peut-être que vous ne me trouverez pas à cet endroit après cette année! » Puis a été révélé le verset: « J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j'agrée l'Islam comme religion pour vous » Les gens furent heureux en apprenant ce verset sauf Abou-Bakr qui pleura! Lorsqu'on lui demanda ce qui le faisait pleurer, il répondit: « C'est (ce verset) l'annonce de la mort (faire-part de décès) du prophète (qpssl)! C'est le faire-part du décès du prophète (saw)! » [ En effet, Abou Bakr avait du discernement, puisque si la religion était parachevée et le message fini, la mission du prophète (qpssl) était arrivé à son terme et donc son existence sur terre aussi!] Puis le prophète (saw) tomba gravement malade pendant treize jours...
Neuf jours avant sa mort, le dernier verset est révélé: « Et craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah. Alors chaque âme sera pleinement rétribuée de ce qu'elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés » Huit jours avant sa mort, il dit: « Mes frères d'Ohod (les martyrs) me manquent! Je veux leur rendre visite. »
Il alla les voir et leur dit: « Assalam aleykoum martyrs d'Ohod! Vous êtes les précurseurs et je suis, inch'Allah, le suivant. » Sur le chemin du retour, il se mit à pleurer, et ses compagnons lui demandèrent: « Qu'est-ce qui te fait pleurer ya rassoul'Allah? »
Il répondit:
« Mes frères me manquent! »
On lui dit alors: « Ne sommes-nous pas tes frères? »
Il dit: « Non! Vous êtes mes compagnons! Mes frères sont des gens qui viendront après moi, croiront en moi alors qu'ils ne m'ont pas vu! »
[Il a pleuré tellement tu lui manquais! Et toi t'arrive-t-il de le pleurer?] Puis son état de santé s'aggrava. Il rassembla alors ses épouses, chez Maymouna, et leur dit: « M'autorisez-vous à me faire soigner chez Aïcha ? » [As-tu vu les bonnes manières et le noble comportement envers ses épouses? Il souhaitait passer les jours de sa convalescence chez Aïcha, ce qui veut dire qu'il ne pourrait pas voir ses autres épouses aux jours habituels, puisque chaque épouse avait son jour] Elles l'autorisèrent à aller chez Aïcha. Il voulut alors se lever, mais n'y parvint pas! Vinrent alors Ali et Al Fadl pour le soutenir et l'aider à se déplacer jusque chez Aïcha. Les gens virent dans quel état était le prophète (qpssl).
Inquiets, ils se rassemblèrent dans sa mosquée sans boire ni manger et attendirent des nouvelles.
Le prophète (sa), chez Aïcha essuya la sueur de sur son front et dit: « La ilaha illa Lah! Certes la mort a ses moments d'agonie. »
Puis il demanda : « Qu'est-ce que ce bruit?" (Le bruit venait de la mosquée car sa maison n'est séparée de la mosquée que par une porte avec un rideau). On lui dit alors: « Les gens se sont rassemblés, ils ont peur pour toi. »
Il dit: « Emmenez-moi à eux! »
Une fois à la mosquée, il dit: « Ô gens! On dirait que vous avez peur pour moi? » Ils répondirent: « Oui! Ô messager d'Allah! »
Il répliqua: « Ô gens! Mon rendez-vous avec vous n'est pas ici-bas! Mon rendez-vous avec vous est aux abords du bassin (le jour du jugement dernier)! Par Allah! C'est comme si je le voyais de là où je suis! Ô gens! Par Allah! Je ne crains pas la pauvreté pour vous! Mais (bien au contraire), je crains pour vous (les mondanités de) la vie d'ici-bas! (Je crains que) vous vous la disputiez comme ceux qui vous ont précédés, et qu'elle vous fasse périr comme elle les a fait périr!! Ô gens! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes! Ô gens! Je vous en conjure pour la prière! (Ne l'abandonnez pas!) Ô gens! Si j'ai fouetté (injustement) le dos de quelqu'un (d'entre vous) voici mon dos, qu'il vienne me rendre la pareille! Si j'ai souillé l'honneur (ou réputation) de quelqu'un, voici mon honneur qu'il me rende la pareille! Si j'ai pris de l'argent à quelqu'un, voici mon argent qu'il me le reprenne et qu'il ne craigne pas la rancune, elle n'est pas dans ma nature! Jusqu'à ce que je retrouve Allah avec une âme saine et pure. »
Puis il a dit: « Ô gens! Allah a proposé à un serviteur de choisir entre la vie d'ici-bas et la rencontre d'Allah et il a choisit la rencontre d'Allah! »
[Seul Abou bakr comprit que le serviteur dont il parlait était lui-même, alors il se leva, coupa la parole au prophète (qpssl) et lui dit: « Je sacrifie tout mon avoir pour toi! Je sacrifie mon père pour toi! Je sacrifie ma mère pour toi! Je sacrifie mon enfant pour toi! »
Les gens ont regardé Abou bakr avec désapprobation et réprimande (car il avait interrompu le prophète (qpssl)(psl) ce qui était un véritable sacrilège !). D'ailleurs les compagnons, dans les récits, utilisaient tous la même formule pour décrire à quel point ils étaient attentifs lorsque le prophète (qpssl) commençait un prêche: « Nous l'écoutions (et nous ne bougions pas) comme si nous avions (chacun) un oiseau sur la tête (et que nous craignions qu'il ne s'envolât, effrayé, si nous bougions)].
Le prophète (qpssl) leur dit: Ô gens! Laissez Abou bakr! (ne le réprimandez pas!) par Allah! aucun d'entre vous ne nous a rendu service sans qu'on l'ait récompensé! sauf Abou bakr! je n'ai pas pu le récompenser, alors j'ai laissé sa récompense à Dieu!
Puis, il leva les mains et fit des invocations: « Qu'Allah vous mette à l'abri! Qu'Allah vous assiste! Qu'Allah vous honore! Qu'Allah vous préserve! Qu'Allah vous consolide ! Ô gens! Passez mon salam à quiconque me suivra de ma oumma jusqu'au jour du jugement dernier! »
[C'est bon! nous sommes en 2004 et le salam est arrivé! Wa'aleyk assalam ya rassoul'Allah! ]
Puis, le prophète (qpssl) retourna chez lui, sa douleur s'intensifia. Il s'allongea tellement il était épuisé. Il vit dans la bouche de son beau-frère, Abdel-Rahmane ben Abou Bakr, un "siwak" mais il fut incapable de le lui demander. Aïcha, avec sa bienveillance, vit sur quoi le regard du prophète (qpssl) était tombé, alors elle retira le siwak de la bouche de son frère et le mit dans la bouche du prophète (qpssl) (par l'autre bout), mais il fut incapable de se frotter les dents avec car celui-ci était dur et le prophète (qpssl) agonisait. Donc Aïcha reprit le siwak et le mit dans sa bouche, à elle, pour le mouiller et le rendre moins dur, puis elle le remit dans la bouche du prophète (qpssl). [Elle s'en souviendra et dira que ce fut un honneur pour elle que ce soit sa salive qui entre en dernier dans la bouche du prophète (qpssl) juste avant sa mort]. Quelle affection!
Le prophète (qpssl) demanda qu'on le laisse seul avec Aïcha, qui vint à côté de lui, et il posa sa tête sur la poitrine de sa femme.
[Quelle scène magnifique! Le prophète (qpssl) de l'humanité mourut dans les bras de sa femme? Oui! »
Il ne mourut pas l'épée à la main en martyr, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en lisant le Coran, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en priant, et Dieu sait que cette mort est belle! Non! Il mourut dans les bras de sa femme! Tout un symbole! Un honneur pour la femme musulmane et un message auquel nous avons été très peu attentifs malheureusement!]
Cela montre aussi toute l'affection et l'amour qu'il y avait dans ce couple. Puis, il leva la main et dit: « Plutôt la compagnie du Très Haut! Plutôt la compagnie du Très Haut! »
En fait, ce qui se passa, c'est que Jibril entra et salua le prophète (qpssl) : « Assalam aleyk ya rassoul'Allah! » Et le prophète (qpssl) répondit: « Wa 'aleyk Salam ya Jibril!» (Aicha entendit le prophète (qpssl) répondre et comprit que Jibril était présent).
Puis, Jibril dit au prophète (qpssl): « L'ange de la mort est à la porte, il demande l'autorisation d'entrer et il ne la demandera à personne après toi.» Le prophète (qpssl) lui dit: « Autorise-le à entrer ya Jibril!» (Aicha entendit cela aussi et elle comprit que l'ange de la mort était présent).
L'ange de la mort entra et dit: « Assalam aleyk ya rassoul'Allah! Allah m'a envoyé te proposer de choisir entre la vie ici-bas et la rencontre avec Allah. »
Malgré l'agonie, le prophète (qpssl) leva la main et dit: « Plutôt la compagnie du Très Haut! Plutôt la compagnie du Très Haut! »
L'ange de la mort vint alors à côté de la tête du prophète (qpssl) et dit: « Ô toi, bon esprit ! Esprit de Mohamed ben Abdallah! Sors vers l'agrément et les bonnes grâces d'un Dieu satisfait non fâché (contre toi) ! »
La main du prophète (qpssl) tomba! Et sa tête devint lourde dans les bras de Aïcha.
Elle raconta: « Je sus qu'il était mort mais je ne savais pas quoi faire! Alors j'écartai le rideau qui séparait ma maison de la mosquée,
[Seul le prophète (qpssl) empruntait cette issue qui donnait sur la mosquée. à chaque fois que le rideau était écarté les gens voyaient apparaître le prophète (qpssl) mais pas cette fois-ci.]
j'entrai chez les hommes réunis à la mosquée et je criai: Le prophète est mort! Le prophète est mort! Toute la mosquée éclata en sanglots et aucun d'eux ne trouva la force de se lever de sa place! »
Voilà! Le prophète (qpssl) est mort!
Le prophète (qpssl) est mort! il a été mis en terre et couvert de terre...
Fatema, sa fille, a dit à Anas: Ô Anas! comment avez-vous fait pour ( de bon coeur) couvrir de terre le visage du Messager ?
" Le prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes et ses épouses sont leurs mères..." ( XXLIII-6) .Donc, si ses épouses sont leurs mères, lui est un père pour eux!
Il l'a dit lui même: " Je suis comme un père pour vous! . .."
Il est mort!...

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16/10/2008 15:09
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Rappels concernant la prière
16/10/2008 14:41
Rappels :
Une Rak'a complète comprend toutes les positions suivantes:
debout + Rukû' + redressement + 2 Sujûd.
Il est recommandé (Sunna) de faire le Taqsîr quand on est en voyage, plutôt que de prier les 4 Rak'a.
On ne prie jamais assis en voyage.
Donc si on ne peut pas prier debout, dans les 2 premiers temps, on rattrape alors sa prière durant le 3ème temps dès qu'on a la possibilité de la faire debout. Cela ne concerne que le voyageur, mais pas la personne forcée de rester assise (comme un prisonnier menotté).
En voyage, le Jam' est une permission et non une recommandation. Il vaut mieux faire chaque prière en son temps si l'on peut, plutôt que de les regrouper. Le Jam' représente une facilité quand il est difficile de prier chaque prière en son temps.
Cas de l'imam qui a oublié une partie obligatoire à laver dans son Wudû':
a) s'il est encore mouillé, alors son Wudû' n'est pas complet. Il doit donc saluer, quitter la prière puis aller compléter son Wudû' en lavant seulement la partie omise, enfin revenir dans un rang et terminer sa prière. Il est alors Ma'mûm et ne peut pas redevenir Imâm pour cette prière. C'est un autre Ma'mûm (celui qui est derrière lui en général) qui le remplace quand il est sorti de la prière. b) Si ses membres sont secs, alors il ne peut plus compléter son Wudû' qu'il doit refaire entièrement. De fait, toute sa prière n'est plus valable, ni celle des Ma'mûm non plus. Dans ce cas, l'imam arrête la prière puis explique aux Ma'mûm qu'ils doivent en faire de même. L'imam ref ait ensuite ses ablutions et recommence la prière avec les fidèles.c) Si l'imam se souvient après la prière qu'il l'a conduite sans Wudû', il doit avertir les autres qu'ils doivent rattraper leur prière. Un imam ne doit pas craindre la réaction des gens à cause d'une erreur ou d'un oubli de sa part. Au contraire, il doit leur expliquer leur religion. C'est son devoir et son rôle.
- Laver une impureté implique de laisser l'eau s'écouler dessus abondamment, de frotter, de rincer et d'essorer. Humidifier le vêtement qui absorbe l'eau, est insuffisant.
- Si on est sûr et certain qu'on a été touché par une impureté, sans pouvoir localiser la tâche, il faut alors laver toute la partie du vêtement où la tâche est susceptible de se trouver.
- Si on ne sait pas si on a été touché ou non, dans ce cas, on projette des éclaboussures avec ses doigts humides sur la partie suspecte du vêtement.
Les Conditions de la prières: ÔÜõÑõæØ õ ÇáÕøóáÇÉö
i. Les conditions obligatoires : ÔÑæØ ÇáæÌæÈö
La prière est obligatoire pour tout musulman qui :
A atteint l'âge de la puberté (al-Bulûgh = ÇáÈõáæÛ)
N'est pas en danger de mort s'il prie (le cas d'une personne prise en otage à qui l'on interdit de prier sous peine d'exécution.
ii. Les conditions de validité : ÔÑæØ ÇáÕøöÍøóÉö
Avant de faire la prière, le fidèle qui veut prier doit remplir
les conditions suivantes:
Etre musulman
La purification rituelle (Ghusl et Wudû')
La propreté (Tahâra) des vêtements, du corps et du lieu de prière
Couvrir sa nudité
Se diriger vers la Qibl
iii. Les conditions obligatoires et de validité : ÔÑæØ ÇáæõÌæÈ æ ÇáÕøöÍóÉö
Ces conditions concernent tout être humain:
Avoir pris connaissance de l'islam (Bulûgh ad-Da'wa = ÈáæÛ ÇáÏøóÚúæóÉö): celui qui n' a jamais entendu parlé de l'islam n'est pas tenu responsable de ne pas avoir prier. Le Jour du jugement, Allah jugera son sort.
Etre sain d'esprit: le fou en est dispensé tant qu'il n'a pas conscience de ces actes ou retrouvé l'usage de la raison.
Prier dans le temps imparti (Dukhûl al-Waqt = ÏõÎÜõæá ÇáæóÞÜúÊö): bien respecter l'entrée de la prière dans son temps d'exécution.
Avoir de l'eau accessible ou la possibilité de recourir au Tayammum.
Ne pas dormir au moment de la prière car nul n'est responsable quand il dort, mais il a l'obligation de rattraper la prière à son réveil.
Pour les femmes, ne pas avoir ses règles ni de lochies. Cette condition n'entre pas dans celle de la purification rituelle car une femme peut pratiquer un Ghusl alors qu'elle est réglée; elle ne priera pas pour autant, du moins pas tant qu'elle saigne. Remarque :
Il existe 3 avis sur le sort de ceux qui n'ont jamais entendu parler de l'islam:
Ils iront directement au Paradis.
Allah(swt) leur enverra un Prophète, le Jour du Jugement dernier, pour rendre manifeste la distinction entre les Croyants et les Mécréants.
Allah les jugera en fonction de comment ils auraient réagi s'Il leur avait envoyé un Messager, car Allah sait toute chose.
Quelques endroits valides pour prier :
Dans les cimetières : même sur une tombe, on peut prier; on veille toutefois à n'avoir aucune pierre tombale en face de soi lorsqu'on se dirige vers la Qibla.
Dans un endroit sale tel qu'une déchèterie (al-Mazbala = ÇáãóÒúÈóáÜóÉ) ou une boucherie : on peut prier tant que le lieu où l'on se prosterne est propre.
Dans un hammam: on peut se prosterner sur un sol humide du moment qu'il est propre.
Dans une basse-cour, un caravansérail…car les excréments des animaux dont la consommation est autorisé ne sont pas des impuretés, sauf les Poules.
Dans une église ou une synagogue: mais c'est Makrûh.
Remarques :
Il n'est pas déconseillé d'assister à des funérailles chrétiennes; mais il est interdit de faire des «Du'a» aux mécréants (Kuffâr) morts, sauf de dire ce que le Coran nous a appris, à savoir le verset coranique suivant :
Sourate 5 (al-Mâ'ida), versets 117-118:
( Si tu les châties, ils sont Tes serviteurs; et si Tu leur pardonnes, c'est Toi le Puissant, le Sage.)
En revanche, il est interdit d'assister à une cérémonie religieuse telle que la messe dominicale, le baptême...et fortement déconseillé d'être présent à une fête chrétienne (Noël, Pâques…). Un Musulman, converti ou non, qui a de la famille chrétienne, doit s'efforcer de respecter cette règle autant qu'il peut. S'il ne peut pas, il doit juste assister aux évènements sans participer à la célébration religieuse.
La nudité : al-'Awra = ÇáÚóæúÑÉ
Définition: il s'agit des parties intimes du corps qu'il faut couvrir. Il existe deux nudités :
la nudité totale (al-'Awra al-Mughallada = ÇáÚóæúÑóÉ õ ÇáãõÛÜóáÜøóÙÜóÉ õ )
la nudité partielle (al-'Awra al-Mukhaffafa = ÇáÚóæúÑóÉ õ ÇáãõÎÜóÝÜøóÝÜóÉ õ)
Elles sont différentes entre l'homme et la femme :
Chez l'homme, la nudité totale correspond au fait de découvrir les parties intimes devant et derrière; la nudité partielle, quant à elle, englobe toutes les parties découvertes autour des parties intimes, des genoux au nombril, devant et derrière.Chez la femme, la nudité totale comprend toutes les parties découvertes entre les genoux et le nombril (elle correspond donc à la nudité partielle de l'homme); la nudité partielle inclut toutes les autres parties de son corps sauf son visage et ses mains.
L'homme et la femme doivent toujours couvrir leur nudité totale respective, sauf quand ils sont seuls dans les moments intimes; il est très déconseillé de rester nu quand on est seul à la maison..
La femme ne peut découvrir sa nudité partielle qu'en présence de musulmanes, comme au hammam par exemple.
Une femme peut découvrir ses cheveux devant son mari et les hommes qu'elle ne peut épouser légalement (son fils, son frère…) mais toujours dans le respect de la pudeur, qualité fondamentale et essentielle de l'islam.
Une prière n'est pas valable si une partie de la nudité totale est visible.
Toute partie découverte relevant de la nudité partielle n'annule pas la prière. Ainsi, si une femme prie les cheveux découverts, sa prière reste valable mais elle commet un péché.
Pour l'homme comme pour la femme, en cas de découverte de la nudité partielle, il est conseillé de refaire sa prière si celle-ci est encore dans son 1er ou 2nd temps.
Pour l'homme, il est Makrûh de prier les épaules découvertes.
La Qibla : ÇáÞöÈúáÜóÉ õ
Il faut toujours prier en s'orientant dans la Qibla et faire l'effort de la trouver avant de prier, en réfléchissant ou en se renseignant auprès d'un musulman.
Si l'on s'est trompé de Qibla, de deux choses l'une, soit on a fait l'effort de la trouver avant d'engager la prière, auquel cas il est recommandé de la refaire si on est toujours dans le 1er temps; soit on n'a fait aucun effort, et dans ce cas, la prière n'est pas valable et il faut la refaire.
Si l'on nous informe de la Qibla, alors que nous sommes en prière, il ne faut pas interrompre sa prière, mais corriger son orientation en se décalant vers la Qibla indiquée.
Les actes annulant la prière: Mubtilât as-Salât = ãõÈúØöáÇÊõ ÇáÕøóáÇÉö
1. Supprimer ou changer son intention (an-Niya = ÇáäÜøöíóÉ ñ)
Si l'on change d'intention en cours de prière, la prière n'est plus valable. Je ne peux pas faire Salât al- 'Asr et décider au beau milieu de celle-ci que finalement j'accomplis la prière du Zhuhr.
Ce point représente une grande différence avec le jeûne. En effet, si l'on a décidé d'interrompre son jeûne, on a changé d'intention; puis si l'on décide de reprendre le jeûne, on change encore d'intention. Pour autant, le jeûne est encore valable, sauf si, entre temps, on l'a rompu en buvant ou en mangeant.
2. Manquer une des 16 obligations (al-Farâ'id = ÇáÝÜóÑÇÆöÖõ) de la Prière
Si on a oublié une ou plusieurs obligations, la prière est nulle. Il faut la refaire.
Cependant, si l'on s'en rend compte juste après la prière, dans un intervalle de temps ne dépassant pas le délai nécessaire pour faire le Tasbîh, on se lève et on ajoute une Rak'a entière; puis, après le salut, on fait 1 as-Sujûd al-Ba'dî (ÇáÓõÌæÏõ ÇáÈóÚúÏöí), soit 2 prosternations (Sajdatayn =ÓóÌúÏóÊÜóíúä ö) à titre de réparation, après quoi, on refait le Tachahhud (sans la Salât Ibrâhimiyya) puis le Salâm final.
Si l'on a ajouté quelque chose, la prière est valable. Mais si l'on s'en rend compte, on répare avec 1 Sujûd al-Ba'di.
3. Ajouter des actes volontairement
Des actes tels qu'un Rukû', un Sujûd…
Mais pas des paroles: réciter deux fois la Fâtiha, par exemple, c'est Makrûh mais ça n'annule pas la prière.
4. S'asseoir exprès alors que ce n'est pas le moment du Tachahhud
A propos de Jalsat al-Istirâha (ÌóáÜúÓóÉ õ ÇáÇÓúÊöÑÇÍóÉö), elle est pratiquée chez les Chaféites mais pas de la même façon que nos frères Salafites, car ces derniers s'assoient complètement et prennent tout leur temps de s'asseoir alors que nos frères chaféites, en se relevant du Sujûd, font comme s'ils allaient s'asseoir mais ils se relèvent rapidement sans s'asseoir complètement. Les Salafites pensent que c'est une sunna. Mais malheureusement ils ne l'ont pas comprise comme l'ont comprises les grands Savants de la Umma comme Ibn Hajar et an-Nawawî. Chez les Malikites, Jalsat al-Istirâha est très déconseillée (Makrûha).
5. Boire ou manger pendant la prière
Sauf une miette ou autre aliment coincé entre les dents.
Sauf un malade qui doit boire régulièrement, même pendant sa prière.
6. Parler pendant la prière
Sauf si c'est par inadvertance.
Sauf si c'est un Tasbîh pour prévenir l'imam qu'il s'est trompé. Si malgré le Tasbîh, l'imam n'a toujours pas compris, on peut lui dire son erreur en parlant de la manière la plus concise possible (en 2 ou 3 mots). S'il répond par une parole ou un signe, on le suit car il est possible qu'il ait oublié une Farîda sans qu'on puisse le savoir (exemple: il rajoute une 5ème Rak'a dans Salât al-'Asr car il a oublié la Fâtiha dans la première). S'il ne répond pas, on ne doit pas le suivre.
Pour prévenir un imam qu'il s'est trompé, les femmes doivent frapper dans leurs mains et ne pas parler.
7. Perdre les ablutions
Voir la section concernant les Nawâqid al-Wudu' (äÜóæÇÞöÖ ÇáæõÖæÁ)
8. Corriger un fidèle qui prie ou récite le Coran alors qu'on est en prière
Qu'on prie seul ou derrière un imam.
9. Siffler ou encore souffler avec exagération
Un seul sifflement, même faible, annule la prière. Donc il faut la refaire.
La voix basse = bouger les lèvres et la langue sans émettre le moindre son. On ne s'entend donc pas.Prière en chuchotant annule la prière si elle doit être accomplie à voix basse, (car le chuchotement est considéré comme une voix haute) sauf en cas d'oubli, auquel cas on doit une réparation en fin de prière.
Une voix est haute dès lors qu'on est audible par une personne qui prie à côté de nous.
Si on récite à voix haute plus de 3 versets, c'est considéré comme rajouté, il faut réparer.
10. Se racler la gorge inutilement
Un avis minoritaire dans l'école malikite affirme cependant que ça n'annule pas la prière.
11. Eclater de rire
En revanche, un petit sourire n'annule pas la prière.
12. Avoir une envie pressante au point d'empêcher le Rukû' ou le Sujûd
13. Ne pas respecter l'ordre des 5 prières canoniques si l'on a moins de 5 prières à faire
Si on a 4 prières à faire (ou moins) et qu'on prie la 5ème, alors celle-ci n'est pas valable, sauf si son temps va sortir. Il est donc obligatoire de respecter l'ordre des prières tant que le temps de la 5ème prière n'est pas révolu.
Si le temps de la 5ème prière va sortir, on la prie d'abord puis on prie les 4 précédentes dans l'ordre puis on refait la 5ème, juste après, car c'est une obligation de prier les 5 prières dans l'ordre.
De même, si on rejoint la prière en groupe à la mosquée alors qu'on a 4 prières à faire, on prie avec le groupe, puis on prie ses 5 prières (y compris celle qu'on vient de prier en groupe)
Si le nombre de prières est strictement supérieur à 5, cette règle ne s'applique plus. On rattrape ses prières dans l'ordre qu'on veut.
14. Faire le double de Rak'a d'une prière
Ex. : prier par oublie 6 Rak'a au Maghrib ( au lieu de 3) où 4 rak3at pour celle du soubh annule la prière.
15. Faire le double de Rak'a des prières suivantes aussi :
Les prières des 2 fêtes (Salât al-'Aydayn = ÕóáÇÉ õ ÇáÚóíúÏóíúä ö) qui comportent deux Rak'a chacune. La prière de l'Aïd est une Sunna Mu'akkada (ÓõäÜøóÉ ñ ãõÄóßÜøóÏóÉ ñ) et non une obligation. Passé le Zénith (az-Zawâl = ÇáÒøóæÇáõ), on ne la rattrape pas.
La prière de l'Aube (Salât al-Fajr = ÕóáÇÉ õ ÇáÝÜóÌúÑ ö) qui comporte 2 Rak'a.
La prière des Rogations (Salât al-Istisqâ' = ÕóáÇÉ õ ÇáÇÓúÊöÓúÞÇÁö) qui comporte deux Rak'a et qu'on accomplit en groupe pour demander la pluie.Al-Witr (ÇáæöÊÜúÑõ) qui compte 1 Rak'a (donc 1+1 Rak'a complète annule cette prière); mais si on a oublié la Fâtiha, par exemple, et qu'on s'en aperçoit avant le redressement du 2ème Sujûd, on se relève et on refait une Rak'a complète avec as-Sujûd al-Ba'dî à la fin, car la première n'est pas complète. Seules 2 Rak'a complètes annulent la prière Al-Witr.
Remarques :
Si on rate la prière obligatoire du Vendredi (Salât al-Jumu'a = ÕóáÇÉ õ ÇáÌõãõÚóÉö), parce qu'on a pu aller à la mosquée ou s'y rendre à temps (on est arrivé après le redressement du 2ème Rukû'), on prie 4 Rak'a.
Ne pas prier le vendredi à la mosquée, sans excuse, constitue un péché, et plus de 3 fois de suite, un très grave péché.
Si on a plus de 5 prières à rattraper, on ne peut prier comme Nafîla que celles attachées aux prières obligatoires, mais pas les autres comme ad-Duhâ (ÇáÖøÜõÍóì) ou Qiyâm al-Layl (ÞöíÇãõ ÇááÜøóíúá ö), et ce, tant qu'on n'a pas rattrapé toutes ses prières, car cela revient à verser des aumônes alors qu'on est endetté.
16. Faire exprès ou par ignorance un as-Sujûd al-Ba'dî (ÇáÓøÜõÌæÏõ ÇáÈóÚúÏöí) avec l'imam alors qu'on est arrivé en retard
As-Sujûd al-Ba'dî = 2 prosternations, à titre de réparation d'un ajout, après le Salâm, puis Tachahhud (sans la Salât Ibrâhimiyya) puis le Salâm final.
Lorsque je rejoins en retard une prière en groupe, et que l'imam fait as-Sujûd al-Ba'dî après avoir dit le Salâm, je ne suis pas l'imam, mais je me relève, complète ma prière et exécute as-Sujûd al-Ba'dî après mon Salâm. Telle est la démarche à suivre dans un tel cas.
Si je fais, malgré tout, as-Sujûd al-Ba'dî avec l'imam, de deux choses l'une:
a) soit je l'ai fait par oubli, auquel cas ma prière est toujours valable mais je dois une réparation; je ferai donc à nouveau as-Sujûd al-Ba'dî une fois ma prière complétée.
b) soit je l'ai fait exprès ou par ignorance, auquel cas ma prière est nulle et je dois la refaire.
Remarque:
Un oubli est toujours récupérable.
17. Faire exprès ou par ignorance as-Sujûd al-Qablî (ÇáÓøÜõÌæÏõ ÇáÞÜóÈúáöí) avec l'imam alors qu'on n'a pas eu la dernière Rak'a
As-Sujûd al-Qablî : 2 prosternations, à titre de réparation d'une omission, après le dernier Tachahhud et avant le Salâm.
Si je n'ai pas eu la dernière Rak'a derrière un imam et que celui-ci fait as-Sujûd al-Qablî, alors je ne dois pas le suivre; je reste assis et j'attends le Salâm de l'imam pour me relever et prier toute ma prière normalement.
Si je le fais quand même, de deux choses l'une:
a) soit je l'ai fait par oubli, auquel cas ma prière est toujours valable mais je dois une réparation à titre d'ajout avec as-Sujûd al-Ba'dî à la fin de ma prière.
b) soit je l'ai fait exprès ou par ignorance, auquel cas ma prière est nulle et je dois la refaire.
- En revanche, si j'ai eu la dernière Rak'a, je dois suivre l'imam et faire as-Sujûd al-Qablî.
- Si je rejoins une prière derrière l'imam en croisant son Rukû', alors j'ai eu la Rak'a; mais je dois bien faire mon Rukû' et ne pas me relever précipitamment (quitte à rattraper l'imam pendant le Sujûd).
18. Faire as-Sujûd al-Qablî alors qu'on a omis qu'1 ou 2 Sunan
Si on omet 3 Sunan ou plus, on doit faire as-Sujûd al-Qablî
Mais omettre une ou 2 Sunan n'implique pas as-Sujûd al-Qablî. Donc si je le fais quand même, et ce, volontairement, ma prière n'est pas valable. Je dois la refaire.
Remarque :
Si je dois faire as-Sujûd al-Ba'dî, mais que j'ai omis une Sunna,
alors je fais as-Sujûd al-Qablî (et non as-Sujûd al-Ba'dî).
wa salam
J'attends vos suggestions !
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Les actes méritoires de la prière
16/10/2008 14:04
Les actes méritoires de la prière : (Mandhûbât as-Salât = ãäÏæÈÇÊ ÇáÕáÇÉ)
1. Tourner la tête à droite lors du Salâm final : quand on est seul ou imam, on salue à droite uniquement : on dit face à soi « as-salâmu ‘alay- », on tourne alors la tête à droite et on dit « kum ». De préférence, à voix basse.
2. Dire « Amîn » (après la Fâtiha) à voix basse (et non à voix haute). Ce qui signifie : « O mon Dieu, accepte ce Du‘a ».
3. Dire :«Rabbanâ wa laka l-hamd» = ÑóÈøóäÇ æ áÜóßó ÇáÍóãúÏõ. Ce qui signifie « O Seigneur, la louange (aussi) est à Toi ! »
4. «al-Qunût» = ÇáÞÜõäæÊ :
il s’agit d’un «Du‘a» que l’on dit dans la 2ème Rak‘a de la prière du «Subh», de préférence après la récitation du Coran et avant le Rukû‘. Mais si on a oubliée de le dire à ce moment-là, on peut le faire lorsque l’on se remet droit après le Rukû‘ ; dans ce dernier cas, il ne faut pas rester trop longtemps dans cette position sous peine d’annulation de la prière, juste le temps de réciter le Du‘a, puis on se prosterne. On peut demander ce que l’on veut ou dire un des Du‘â que le Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó) avait l’habitude de prononcer en guise de Qunût, notamment celui-ci : « Ô mon Dieu, nous Te demandons Ton aide et Ton pardon ; nous croyons en Toi ; nous plaçons notre confiance en Toi ; nous Te sommes humblement soumis ; nous rejetons (toute religion autre que l’islam) ; nous nous écartons de ceux qui ne croient pas en Toi. Ô mon Dieu, c’est Toi que nous adorons ; c’est pour Toi que nous prions et nous prosternons ; c’est vers Toi que nous dirigeons notre effort et notre empressement ; nous espérons Ta Miséricorde et craignons Ton rude châtiment ; certes Ton châtiment atteindra les mécréants ». On peut aussi la faire lors du «Witr» quand on est en difficulté, ou en groupe derrière l’imam si c’est un groupe de musulmans qui est en difficulté. On ne lève pas les mains pendant le «Du'a» du «Witr». En revanche, le Du'a régulièrement prononcé dans les Tarâwîh n'est pas recommandé sauf dans le cas où la Umma traverse une épreuve difficile.
5. Prier avec un «Ridâ’ »(ÑÏÇÁ) =
tout vêtement ample recouvrant les formes du corps ( Qamis, Gandura, Burnous, drap, cape, manteau, robe…)
6. Faire le «Tasbîh» dans le «Rukû‘» et le «Sujûd »:
- Dans le «Rukû‘», on dit: «Subhâna Rabbî al-‘Azhîm» = ÓõÈúÍÇäó ÑóÈøöí ÇáÚóÙöíã, ce qui signifie: « gloire et transcendance à Mon Seigneur le Magnifique».
- Dans le «Sujûd», on dit : « Subhâna Rabbî al-A‘lâ» =ÓõÈúÍÇäó ÑóÈøöí ÇáÃÚúáì , ce qui signifie gloire et transcendance à Mon Seigneur le Très-Haut (pas dans le sens qu'il est dans un endroit élevé mais qu'Il est Tout-puissant).
7. Prier les bras le long du corps (as-Sadl= ÇáÓøóÏúá)
C'est l'avis d'Ibn 'Âchir et des Fuqahâ' qui s' appuient sur la «Mudâwana»; mais il existe un 2ème avis dans l'école malikite, celui du groupe des Savants du Hadîth, tel que le cercle de la famille al-Ghimârî, les imams al-Bâjî, az-Zarqânî ou Ibn 'Abd al-Barr, etc. qui se fondent sur le hadith du Qabd dans le « Muwatta'», selon lequel on met la main droite sur la main gauche entre la poitrine et le nombril. Cette position s'appelle «al-Qabd» = ÇáÞÜóÈúÖõ. La position des Malikites qui soutiennent as-Sadl est basé sur «'amal ahl al-madîna »(Úóãóáõ Ãåúá ö ÇáãóÏöíäÜóÉö), l'acte suivi par les Savants de Médine à l'époque de l'imam Mâlik. Cette argumentation spécifique de l'école malikite fait passer en priorité l'acte des Savants de Médine avant un hadith authentique «Âhâd» (= rapporté par un ou deux Sahabî). Pour ces Malikites, le fait que les gens de Médine prient les bras le long du corps provient de l'observation de leur Chuyukh, à savoir les Tâbi'în et les Sahâba qui ont sûrement imité le Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó) qui leur a dit: " Priez comme vous me voyez le faire! " (rapporté par l'imam Ahmed et al-Bukhârî). Donc le fait que les Malikites prient les bras le long du corps est basé sur un hadith rapportant un acte accompli (hadîth fi'lî) par le Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó) et c'est l'avis majoritaire dans l'école malikite.8. Le fait de dire: «Allahu akbar» au début de la position
Le fait de le dire est une sunna mais le fait de le dire juste au début de la position (c'est-à-dire quand on commence à la prendre) est un Mustahabb.
Sauf le Takbîrat al-Ihrâm (qui est une obligation).
Sauf après le premier Tachahhûd (si l'on doit se relever), où l'on attend d'être entièrement debout avant de prononcer le Takbîr.
Derrière l'imam, on suit bien l'imam, dans la mesure où ce sont les gestes qui sont obligatoires et non les «Takbîr»; il ne faut pas s'incliner avant lui. Il est d'ailleurs conseiller à l'imam d'anticiper le geste avant le «Takbîr »de sorte que les fidèles qui prient derrière lui mais qui ne le voient pas, ne l'accomplissent pas avant lui, ce qui invaliderait leur prière.
9. Replier les trois doigts contre la paume pour le «Tachahhud»
Il s'agit du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire.
Seuls le pouce et l'index sont dépliés 10. Bouger l'index contre le pouce
11. Lors du Sujûd, le ventre de l'homme ne touche pas les cuisses, ni les mains les genoux.L'homme veille à laisser un espace entre son ventre et ses cuisses (permettant à un chat de passer, par exemple)
La femme, quant à elle, se recroqueville.
12. La position assise
Celle-ci consiste à s'asseoir sur les genoux, avec le pied gauche sous les fesses ou non, et le pied droit relevé ou non. Les deux cas de figure sont Mustahhhab.
13. Mettre les mains sur les genoux pendant le «Rukû‘»
Les doigts légèrement écartés, les jambes fléchies et le dos bien droit.
On regarde l'endroit où l'on va poser le front pendant le Sujûd.
14. Réciter à voix basse dans certaines prières et rak'at pour le «Ma'mûm»
Il s'agit des prières d'Azh-Zhuhr et al-'Asr dans les 4 rak'at
De même dans la 3ème et/ou 4ème rak'at du Maghrib et d' al-'Ichâ'
15. Les mains en direction de la Qibla lors du «Sujûd»
Les mains près des oreilles, bien à plat et les doigts serrés.
16. Faire le geste qui accompagne le «Takbîrat al-Ihrâm»
On lève les mains à hauteur des oreilles (avis le plus retenu) ou de la poitrine, puis on les baisse.17. Réciter des sourates plus longues lors du Subh et du Zhuhr
Une sourate de la dernière section du Coran (al-mufassal = ÇáãõÝÜóÕøóáõ).
A savoir 30 à 40 versets environ, comme des «sourates ar-Rahmân», «al-Wâqi'a», «Ya Sîn…»
On récite des sourates courtes lors d' «al-'Asr» et du «Maghrib» (celle du dernier «Hizb» du Coran)
On récite des sourates moyennes (15 à 20 versets) lors d'«al-'Ichâ'».
Au minimum, il faut réciter un verset qui fait sens.18. La sourate dans la 1ère Rak'at est plus longue que celle dans la 2ème
De plus, la récitation doit respecter l'ordre de classement des sourates : par exemple, on récite la 113 puis la 114 et non l'inverse19. Dire le 1er Tachahhud rapidement (mais convenablement)
De sorte qu'on ne reste pas longtemps dans la position assise médiane (Julûs al-Wasat = ÌõáÜõæÓõ ÇáæóÓóØö)
20. Lors du Sujûd, les mains touchent le sol en 1er et le quittent en dernierCette façon de procéder est plus sûre en cas d'oubli ou d'erreur : en effet, si on est en train de se relever après un Sujûd alors qu'on devrait normalement s'asseoir, si nos mains n'ont pas quitté le sol, alors on prend la position assise requise, mais si elles ont déjà quitté le sol, lorsqu'on s'aperçoit de son erreur, alors on poursuit l'acte engagé en se relevant entièrement et l' on réparera l'erreur à la fin de la prière, in cha'Allah.
Les actes blâmables de la prière : al-Makrûhât = ÇáãóßÜúÑæåÇÊ
21. On ne dit pas la «basmalla» dans la Fâtiha
avis divergents:
L'avis des Fuqahâ' est de ne pas la dire, c'est l'avis majoritaire
L'avis du groupe des «Savants malikites du Hadîth» et des «Usuliyyûn» est de la dire car dans les autres écoles, elle est obligatoire, ce qui représente à leurs yeux un argument de poids.
22. On ne dit pas «al-Isti'âdha» = ÇáÇÓÊÚÇÐÉ
Il s'agit du Du'a appelant la protection divine contre Satan : "Je me réfugie auprès d'Allah contre Satan le lapidé" (a'ûdhu billahi mina ch-Chaytâni r-Rajîm = ÃÚæÐ ÈÇááå ãä ÇáÔíØÇä ÇáÑÌíã )
Remarque : Si on récite le Coran en dehors de la prière, et que l'on commence au milieu d'une sourate, on prononce ou non la formule précédente en fonction du sens du verset par lequel on commence. Dire cette formule n'est donc pas systématique au début de la récitation coranique. Si le verset évoque le Paradis, on ne la dit pas, mais en revanche, on dit la Basmalla, de même s'il s'agit d'Allah ou du Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó). Mais si le verset évoque l'Enfer, Satan ou les Mécréants, on dira la Isti'âdha mais pas la Basmalla.
23. Ajouter un tissu à l'endroit sur le sol où l'on se prosterne
au niveau des mains et du front, alors que tout est normal. En prière, il faut être comme tout le monde, qu'on soit riche ou pauvre.
Sauf si l'on place le tissu sous ses pieds, ou qu'on est malade ou encore que l'endroit en question est sale ou sent mauvais, dans tous ces cas, ce n'est pas Makrûh.
24. Faire le Sujûd avec un turban (ou similaire) peu épais
Il vaut mieux en effet le relever ou l'enlever.
A titre de rappel, prier avec un turban trop épais invalide la prière.25. Utiliser une manche pour poser le front lors du Sujûd
26. Laisser quelque chose dans sa bouche
27. Porter quelque chose dans la main ou dans la manche
En revanche, dans la cas où un bébé pleure, on peut prier en le porter dans ses bras et l'on déposera au sol juste avant le Sujûd. 28. Lire le Coran dans les Rukû' et les Sujûd
On fait plutôt des Tasbîh (des glorifications et des louanges)
En revanche, les Du'a contenus dans le Coran ne sont pas Makrûh comme le rapporte al-Bukhârî dans un Hadîth.29. Penser aux choses de ce bas-monde
au lieu de penser à Allah qui nous voit et faire un effort de concentration et d'humilité (al-Khuchû' = ÇáÎÜõÔÜæÚõ)30. Jouer avec sa barbe ou une bague (ou similaire)
31. Bouger (tout en restant dans la qibla)
Faire beaucoup de gestes durant la prière annule la prière (sauf si nécessaire).
Chez les Hanéfites et les Chaféites, plus de 3 gestes annulent la prière.
Si on est amené à se déplacer pour combler un rang, on fait 3 pas maximum (soit 3 rangs) devant soi. On peut aussi se déplacer en « L » de telle sorte que si l'on fait un pas à droite, il ne reste plus que deux pas pour avancer devant soi.
32. Ajouter des Du'a pendant la récitation du Coran
33. Croiser les doigts ou les faire craquer
34. Prier les mains sur les hanches
35. Fermer les yeux
Mais si quelque chose nous perturbe, ce n'est pas Makrûh de les fermer.
Si on a le Khuchû' quand on les ferme, alors ce n'est pas makrûh, au contraire.
L'ordre de préférence est le suivant: on regarde devant soi, sinon on regarde le sol, sinon on ferme les yeux.
Remarque:
On peut répondre à trois catégories de personnes alors qu'on est en prière,
à la condition qu'ils sachent toutefois que l'on est en prière:
Ses parents,Son Cheikh,Le Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó)
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La conclusion de la prière
16/10/2008 13:16
Assalamu'alayk,Momowally !
La conclusion de la prière
Par Sheikh Mohammad Mitwallî Ash-Sha`râwî
jeudi 3 mai 2001
Question
Comment conclut-on la prière ?
Réponse
Après la fin de la prière, le Messager d’Allâh - que les salutations d’Allâh et Ses bénédictions soient sur lui - disait : "lâ ilâha illâ Allâh wahdahu lâ sharîka lah, lah-ul-mulku wa lah-ul-hamd, yuhyî wa yumîtu wa huwa `alâ killi shay’in qadîr" dix fois. (Traduction : Il n’y a de divinité qu’Allâh, Lui seul, sans aucun partenaire, à Lui appartient le royaume et vers Lui vont les louanges, Il donne la vie et la retire, et Il est Tout Puissant.)
Et il disait : "astaghfirullâha Al-`Adhîma alladhî lâ ilâha illâ huwa Al-Hayy ul-Qayyûmu wa atûbu ilayh" trois fois (Traduction : "J’implore le pardon d’Allâh, le Majestueux, l’unique divinité qui soit, le Vivant, le Qayyûm - Celui Qui subsiste par Lui-Même - et je me repens à lui.") Puis il disait : "Allâhumma anta As-Salâmu wa ilayka as-salâmu wa minka as-salâmu tabârakta wa ta`âlayta yâ dhal-jalâli wa-l-ikrâm" (Traduction : Allâh, tu es As-Salâm, à toi va le salâm - salutation, et de toi vient le salâm - la paix, Béni sois-Tu, le Majestueux et le Munificent)
Puis il disait : "Allâhumma lâ mâni`a limâ a`tayta wa lâ mu`tiya limâ mana`ta wa lâ râdda limâ qadayta wa lâ yanfa`u dhal-jaddu minka al-jadd" (Traduction : Ô Allâh, nul ne peut empêcher ce que tu as octroyé, nul ne peut octroyer ce que tu as empêcher et nul ne peut révoquer ton jugement, nos richesses sont vaines et c’est de Toi que vient notre salut.) Puis il récitait le verset du trône (2:255) puis il disait "subhâna Allâh" (Gloire à Allâh) trente-trois fois, "al-hamdulillâh" (Louange à Allâh) trente-trois fois, "Allâhu akbar" (Allâh est Le plus Grand) trente-trois fois et il concluait la centaine par "lâ ilâha illâ Allâh wahdahu lâ sharîka lah, lah-ul-mulku wa lah-ul-hamd, yuhyî wa yumîtu wa huwa `alâ killi shay’in qadîr" dix fois. (Traduction : Il n’y a de divinité qu’Allâh, Lui seul, sans aucun partenaire, à Lui appartient le royaume et vers Lui vont les louanges, Il donne la vie et la retire, et Il est Tout Puissant.)
Texte Original

Après la fin de la prière, le Messager d’Allâh (que les salutations d’Allâh et Ses bénédictions soient sur lui) disait :
«lâ ilâha illâ Allâh wahdahu lâ sharîka lah, lah-ul-mulku wa lah-ul-hamd, yuhyî wa yumîtu wa huwa `alâ killi shay’in qadîr » dix fois.
(Traduction : Il n’y a de divinité qu’Allâh, Lui seul, sans aucun partenaire, à Lui appartient le royaume et vers Lui vont les louanges, Il donne la vie et la retire, et Il est Tout Puissant.)
Et il disait :
«Astaghfirullâha Al-Adhîma alladhî lâ ilâha illâ huwa Al-Hayy ul-Qayyûmu wa atûbu ilayh »trois fois
(Traduction : "J’implore le pardon d’Allâh, le Majestueux, l’unique divinité qui soit, le Vivant, le Qayyûm - Celui Qui subsiste par Lui-Même - et je me repens à lui.")
Puis il disait :
«Allâhumma anta As-Salâmu wa ilayka as-salâmu wa minka as-salâmu tabârakta wa ta`âlayta yâ dhal-jalâli wa-l-ikrâm»
(Traduction : Allâh, tu es As-Salâm, à toi va le salâm - salutation, et de toi vient le salâm - la paix, Béni sois-Tu, le Majestueux et le Munificent)
Puis il disait :
«Allâhumma lâ mâni`a limâ a`tayta wa lâ mu`tiya limâ mana`ta wa lâ râdda limâ qadayta wa lâ yanfa`u dhal-jaddu minka al-jadd »
(Traduction : Ô Allâh, nul ne peut empêcher ce que tu as octroyé, nul ne peut octroyer ce que tu as empêcher et nul ne peut révoquer ton jugement, nos richesses sont vaines et c’est de Toi que vient notre salut.)
Puis il récitait une fois, le verset du trône (2:255) (Ayatul kursi'you) puis il disait :
« subhâna Allâh » (Gloire à Allâh) trente-trois fois,
« al-hamdulillâh » (Louange à Allâh) trente-trois fois,
« Allâhu akbar » (Allâh est Le plus Grand) trente-trois fois
et il concluait la centaine par :
« lâ ilâha illâ Allâh wahdahu lâ sharîka lah, lah-ul-mulku wa lah-ul-hamd, yuhyî wa yumîtu wa huwa `alâ killi shay’in qadîr.» dix fois.
(Traduction : Il n’y a de divinité qu’Allâh, Lui seul, sans aucun partenaire, à Lui appartient le royaume et vers Lui vont les louanges, Il donne la vie et la retire, et Il est Tout Puissant.)
Texte Original

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