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Al Mahabbah (L'Amour envers Allah(swt))
31/07/2009 20:44
AssalamoU4 alayk , wa rahmato Allahi w barakatuh,cher frère Momowally.
Je voudrais savoir s'il existe des actes qui nous permettent de nous rapprocher d'avantage d'Allah(swt) ,à part le cinq piliers de l'islam?
Brakallahou fik !
Farouk (Rabat)
Effectivement,cher frère en islam des foules de gens
ont discuté de la mahabbah (l’amour envers Allah) : de ses causes et de ce qu’elle rapporte, de ses signes, de ses fruits et de ses règles.
Les paroles les plus compréhensibles à ce sujet sont celles de Abû Bakr al-Kataanee (rahimahoullah) @ Abu Bakr al-Kataanee a dit :
« Une discussion sur la « Mahabbah » a eu lieu à Mekkah pendant le mois du Pèlerinage. Les shouyoukh qui étaient présents parlèrent sur ce sujet et al-Junayd (raa) était le plus jeune d’entre eux.
Ils lui dirent :« O ‘iraqee (l’iraquien), qu’as-tu à dire ? »
Alors, il baissa la tête, et des larmes coulèrent de ses yeux puis il dit :
« Un servant doit surmonter son âme ; Et être constant dans le rappel d’Allah(swt) ; Etablissant les Droits de son Seigneur ; En se concentrant sur Lui avec son cœur ; La crainte faisant flamber son cœur ; Tandis qu’il boit de son navire le vrai amour Et que certaines réalités lui sont dévoilées ; Donc, lorsqu’il parle c’est grâce à Allah(swt) ; Quand il parle, cela vient d’Allah(swt) ; Quand il bouge, c’est par le commandement d’Allah(swt) Et quand il est serein, alors cela vient d’Allah(swt) ; Il appartient à Allah(swt)
, il est pour Allah(swt), et il est avec Allah.(swt) ! »
Alors les shouyoukh se mirent à pleurer : « Comment peut-on faire plus que cela ? Qu’Allah te récompense en bien, O joyau des biens informés ! » [1] @ @L’imam Ibnul-Qayyim (rahimahoullah) a dit plus loin :
« Les raisons qui amènent au développement de la « Mahabbah » (l’amour envers Allah) sont au nombre de dix :
1-Réciter le Qur’an, réfléchir sur ses paroles et comprendre leur sens.
2-Se rapprocher d’Allah(swt) par l’accomplissement d’actes surérogatoires après les actes obligatoires.
3-Etre constant dans le dhikr (rappel) d’Allah(swt) - en toutes circonstances - avec la parole, le cœur, et les membres. Plus le dhikr est constant, plus la « Mahabbah » est intensifiée.
4-Donner la priorité à ce qu’Allah(swt) aime - lorsque nos désirs prennent le dessus - au lieu de ce que l’on aime et désire personnellement.
5-Faire que le cœur contemple les Noms et Attributs d’Allah(swt). Etre témoin de ce qu’ils impliquent et faire que le cœur soit éclairé dans le jardin de cette réalisation.
6-Reconnaître la miséricorde et les faveurs d’Allah(swt) ; qu’elles soient apparentes ou cachées.
7-Assujettir le cœur et être humble devant Allah(swt), afin qu’il soit dans la crainte d’Allah(swt).
8-S’isoler, au moment pendant lequel Allah(swt) descend au niveau le plus bas du ciel, réciter le Qur’an, et finir la récitation en recherchant le pardon d’Allah(swt) et se repentir sincèrement à Lui.
9-S’asseoir dans les assemblées de ceux qui aiment sincèrement et véritablement Allah(swt), récolter les bénéfices de leurs enseignements, et ne parlez que si vous savez qu’il y a en cela un bénéfice et que de telles paroles vous élèveront vers le bien et que d’autres en bénéficieront en même temps.
10-Se tenir à l’écart de toutes les choses qui pourraient éloigner les cœurs d’Allah ‘Azza wa Jalla.
@
Donc voici 10 comportements à adopter qui permettent au véritable croyant d’atteindre le vrai amour pour Allah, pour qu’il puisse atteindre Allah ‘Azza wa Jalla. »
Wassalam
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Vis dans ce monde comme si tu étais un étranger
31/07/2009 20:18
As salam 'aleykoum wa rahmatullahi wa barakatuh,
Ibn ‘Omar boune Khattab (radhia allahou anhou) a dit :
« Le Messager d’Allah (saw) m’a pris par l’épaule et m’a dit :
« Vis dans ce monde comme si tu étais un étranger ou un voyageur ! »
Il (Ibn ‘Omar) disait souvent : « Si tu vis jusqu’au soir, ne t’attends pas à vivre jusqu’au matin. Et si tu vis jusqu’au matin, ne t’attends pas à vivre jusqu’au soir. Mets à profit ta santé avant d’être malade et mets à profit ta vie avant ta mort. » (Rapporté par al-Boukhari)
C’est sur ce hadith que repose le principe de restreindre ses espérances dans le monde d’ici-bas. Un croyant ne doit pas faire de ce monde sa patrie et croire qu’il y résidera de façon permanente, s’y sentant en sécurité et le cœur tranquille. Il doit plutôt y vivre comme s’il était en voyage, se préparant à rejoindre bientôt sa résidence permanente. Les recommandations des prophètes et de leurs disciples à ce sujet vont d’ailleurs tous en ce sens.
Dans le Coran, Allah(swt) dit, citant les paroles d’un croyant de l’époque de Pharaon :
« mon peuple! Cette vie n’est que jouissance temporaire, alors que l’au-delà est vraiment la demeure de la stabilité. » (Ste V.40:39)
‘Ali ibn Abi Tâlib Karama lahou wa djahou (radhia allahou anhou) disait souvent: « Cette vie a certainement commencé à s’éloigner, tandis que l’au-delà a commencé à se rapprocher, et chacun à ses enfants. Alors, soyez les enfants de l’au-delà et non pas ceux de cette vie. Car aujourd’hui, vous faites des actions sans rendre de comptes, tandis que demain, vous rendrez des comptes mais vos actions seront terminées. »
Dans une «khoutbah », ‘Omar ibn Abdoul Aziz a dit :
« Ce monde n’est pas votre demeure permanente. Allah lui a prescrit une fin et Il a décidé que ses habitants allaient le quitter. Combien de fois une population prospère a-t-elle été ruinée à cause d’une chose insignifiante, et combien de fois un homme heureux a-t-il quitté ce monde à cause d’une chose insignifiante? Alors préparez-vous bien (qu’Allah soit miséricordieux envers vous) à votre voyage en prenant avec vous les meilleures provisions, et sachez que la meilleure des provisions est la Taqwa [crainte d’Allah]. »
Donc si ce monde n’est pas la demeure permanente ni la patrie du croyant, sa situation ne peut être que de deux choses l’une : soit il vit comme un étranger résidant dans un pays étranger avec pour principal souci d’amasser des provisions pour retourner chez lui; soit il vit comme un voyageur qui, jour et nuit, ne fait que se déplacer pour rejoindre sa demeure permanente.
C’est pour cela que le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a conseillé à ibn ‘Omar de vivre en ce monde comme un étranger ou un voyageur.
Dans le premier cas, le croyant se préoccupe peu de son sort momentané, comme s’il était un étranger en ce monde. Alors son cœur n’est pas attaché à cette terre étrangère, mais plutôt à sa véritable patrie qu’il attend de pouvoir rejoindre. Il ne reste dans ce monde que pour atteindre le but qu’il s’est fixé, i.e. se préparer à retourner dans sa patrie.
Al-Foudhayl ibn Iyyadh a dit :
« Le croyant, dans cette vie, est triste et inquiet. Son principal souci repose dans l’objectif qu’il s’est fixé, c’est-à-dire se préparer adéquatement à son départ. Donc celui qui vit ainsi n’a d’autre souci que d’accumuler des provisions qui lui seront utiles durant son voyage de retour dans sa patrie. Avec les gens qui l’entourent, il ne rivalise pas pour des choses qu’ils considèrent comme honorables; il n’est qu’un simple étranger parmi eux. Et il ne s’inquiète pas outre mesure s’il passe pour insignifiant à leurs yeux. »
Al-Hassan al-Basri a dit :
« Le croyant est comme un étranger. Il ne s’inquiète pas si, dans cette vie, il apparaît comme insignifiant aux yeux des autres, et il ne rivalise pas avec ces derniers pour ce qu’ils considèrent honorable. Il vit dans son monde, et ils vivent dans le leur. Lorsque Allah a créé Adam et ?ve, Il a établi leur demeure au Paradis. Ils en furent par la suite chassés, mais reçurent la promesse d’y retourner, eux et les vertueux parmi leur descendance. Donc le croyant désire constamment retourner dans sa patrie… » [2]
Dans le deuxième cas, le croyant vis comme s’il était un voyageur en ce monde et qu’il n’y résidait pas de façon permanente. Durant ce voyage, il ne fait que se déplacer d’un point à l’autre, jusqu’à ce que se termine son trajet, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il quitte ce monde. Celui qui vit ainsi n’a d’autre souci que de se procurer les provisions nécessaires à son voyage. Il ne se soucie guère d’accumuler les richesses et de goûter aux plaisirs de cette vie. C’est pour cette raison que le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a conseillé à un groupe de ses compagnons de faire en sorte que leur principal souci, dans cette vie, soit d’amasser des provisions qui leur seront bénéfiques, ainsi que le fait le voyageur.
Un des Salaf a écrit à l’un de ses frères :
« ? mon frère! Tu te sens comme si tu appartenais vraiment à ce monde. Mais saches que tu ne fais que voyager en permanence, et que tu te déplaces rapidement. La mort se dirige vers toi et cette vie s’enfuit derrière toi. Ce qui, de ta vie, est déjà passé ne te reviendra jamais (pour que tu puisses le corriger) au Jour de la Résurrection. »
Al-Foudhayl ibn Iyyadh dit à un homme : « Combien d’années de ta vie se sont écoulées jusqu’à maintenant? » L’homme répondit : « Soixante années. » Il dit : « Donc cela fait soixante ans que tu voyages vers ton Seigneur et tu es sur le point d’aller Le rejoindre. » Alors l’homme dit : « C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons ! » Al-Foudhayl lui demanda : « Comprends-tu réellement la signification de ce que tu viens de dire ? Tu viens de dire : « J’appartiens à Allah comme serviteur et je vais retourner à Lui. » Donc quiconque sait qu’il appartient à Allah et qu’il retournera à Lui devrait savoir également qu’il sera intercepté. Et quiconque sait qu’il sera intercepté devrait savoir également qu’il sera interrogé. Et quiconque sait qu’il sera interrogé devrait se préparer à répondre. » Alors l’homme demanda : « Que dois-je faire ? » Al-Foudhayl dit : « C’est facile. » Mais l’homme demanda encore : « Que dois-je faire ? » Al-Foudhayl répondit : « Fais le bien durant ce qui te reste à vivre et peut-être ce que tu as fait dans le passé te sera-t-il pardonné. Mais si tu fais le mal durant ce qui te reste à vivre, alors tu devras certainement rendre des comptes sur tes actions passées ainsi que sur celles que tu viens de commettre. »
Un sage a dit :
« Quiconque a fait de ses jours et ses nuits sa monture, ils le mèneront à sa destination même s’il ne bouge pas. »
Al-Awza’i a écrit à l’un de ses frères :
« Saches que tu es cerné de toutes parts et que tu avances un peu plus chaque jour et chaque nuit. Donc prends garde à Allah et au fait de te retrouver devant Lui. Et Il t’accordera enfin ce qu’Il t’a promis. Wassalam. »
Quant au conseil de ‘Omar, il est fondé sur ce hadith (en début de texte), qu’il a lui-même rapporté. Ce conseil vise à mettre un terme aux espoirs démesurés que l’homme nourrit envers la vie d’ici-bas. Ainsi, si une personne vit jusqu’au soir, elle ne doit pas s’attendre à vivre jusqu’au matin suivant. Et si elle vit jusqu’au matin, elle ne doit pas s’attendre à vivre jusqu’au soir. Elle doit plutôt s’attendre à ce que la mort vienne la rejoindre avant. De nombreux savants musulmans ont expliqué, sur la base de ce hadith, le concept du détachement dans la vie d’ici-bas.
Al-Marwathi a dit : « On a demandé à Abou Abdoullah (i.e. Ahmad ibn Hanbal) : « Que signifie le détachement en ce monde? » Il dit : « Ne pas trop espérer à long terme et se dire, lorsqu’on se réveille : je ne vivrai peut-être pas jusqu’au soir. Et Abou Soufyan ath-Thawri a dit la même chose. » Puis on demanda à Abou Abdoullah : « Comment fait-on pour ne pas trop espérer à long terme? » Il répondit : « Nous l’ignorons. Cela ne se fait que par tawfiq (i.e. que c’est un succès accordé par la grâce d’Allah). »
Quant aux paroles de ibn ‘Omar « Mets à profit ta santé avant d’être malade et mets à profit ta vie avant ta mort », elles signifient qu’avant que la maladie ne nous en empêche, il faut profiter du fait que l’on ait encore la possibilité d’accomplir de bonnes actions, et qu’avant que la mort ne nous en empêche, il faut profiter de notre vie pour faire le bien.
Dans une autre narration, il ajoute : « … Car il ne fait aucun doute, ô serviteur d’Allah, que tu ne sais même pas ce que sera ton propre nom demain. » (Ce qui signifie que demain, peut-être, nous te compterons parmi les morts et non parmi les vivants.)
Dans le même ordre d’idées, le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit :
« Il y a deux bienfaits dont beaucoup de gens sont privés : la santé et le temps libre. » [3] (Rapporté par Ibn Abbas dans Sahih al-Boukhari.)
Et dans le Moustadrak de al-Hakim, nous trouvons un hadith où Ibn Abbas rapporte que le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit, en s’adressant à un homme :
« Tire profit de cinq choses avant cinq autres : de ta jeunesse avant ta vieillesse, de ta santé avant d’être malade, de ta richesse avant de devenir pauvre, de ton temps libre avant de devenir trop occupé et de ta vie avant ta mort. » [4]
La signification de cela est que toutes ces choses empêchent, ou du moins gênent l’accomplissement des bonnes œuvres. Certaines préoccupent l’esprit des gens, comme la pauvreté, la maladie, la vieillesse et la mort. D’autres, plus générales, perturbent également les gens et les distraient des bonnes actions, comme les épreuves difficiles qui surviennent à tout moment ou la venue de la Dernière Heure, tel que mentionné dans le hadith suivant :
« Faites de bonnes actions avant que les épreuves surviennent comme la nuit noire (i.e. de façon soudaine et inattendue). » [5]
Après l’apparition des grands événements de la fin des temps, aucune action ne profitera aux gens, tel qu’Allah le mentionne dans le Coran :
« Le jour où certains signes de ton Seigneur viendront, la foi en Lui ne profitera à aucune âme qui n’avait pas cru auparavant ou qui n’avait acquis aucun mérite de sa croyance. » (6:158)
Dans les deux Sahih, (al-Boukhari et Mouslim), Abou Hourayrah rapporte que le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit :
« L’Heure ne viendra pas avant que le soleil ne se lève à l’ouest. Et quand il se lèvera à l’ouest et que les gens le verront, ils croiront alors. Mais à ce moment-là, la foi d’une personne ne lui sera d’aucun secours si elle n’avait pas cru auparavant ou si elle n’avait acquis aucun mérite de sa croyance. » [6]
Et dans Sahih Mouslim, le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit :
« Il y a trois événements qui, s’ils surviennent, la foi d’une personne ne lui sera d’aucun secours si elle n’avait pas cru auparavant ou si elle n’avait acquis aucun mérite de sa croyance : le soleil se levant à l’ouest, l’apparition du Dajjal et celle de la Bête. » ([7]
?galement dans Sahih Mouslim, le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit :
« Quiconque se repent avant que le soleil ne se lève à l’ouest, Allah acceptera son repentir. » [8]
Abou Moussa a rapporté que le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit : « Allah tend Sa main, durant la nuit, pour accueillir le repentir de celui qui a péché durant la journée; et Il tend Sa main durant le jour pour accueillir le repentir de celui qui a péché durant la nuit. Et Il continuera de le faire jusqu’à ce que le soleil se lève à l’ouest. » [9]
Donc, le croyant doit s’empresser d’accomplir de bonnes actions avant que le décret ne le rattrape et qu’il n’ait plus l’occasion de faire le bien, que ce soit à cause de la maladie ou de la mort, ou encore de l’un de ces signes qui marqueront l’approche du Jugement et après lesquels aucune bonne action ne sera acceptée. Abou Hazim (raa) a dit : « La marchandise de l’au-delà est très peu en demande. Elle est sur le point d’être distribuée et personne n’en obtiendra, sinon quelques-uns. » Lorsqu’une personne se voit dans l’impossibilité d’accomplir de bonnes actions, il ne lui reste plus que des regrets et du désespoir. Elle souhaite retourner en arrière pour pouvoir faire le bien, mais ce désir profond ne lui est d’aucun secours et elle n’en retire aucun avantage. Allah (le Très-Haut) a dit : « Et revenez repentant à votre Seigneur, et soumettez-vous à Lui avant que ne vous vienne le châtiment, car vous ne recevrez alors aucun secours. Et suivez la meilleure révélation, qui vous est descendue de la part de votre Seigneur, avant que le châtiment ne vous vienne soudain, sans que vous ne le pressentiez; avant qu’une âme ne dise : « Malheur à moi pour mes manquements envers Allah! Car j’ai certes été parmi les railleurs. », ou qu’elle ne dise : « Si Allah m’avait guidée, j’aurais été certes parmi les pieux. », ou bien qu’elle ne dise, en voyant le châtiment : « Ah! S’il y avait pour moi un retour possible! Je serais alors parmi les bienfaisants! » (Coran, 39:54-58) Et Allah(swt) dit : « Puis lorsque la mort vient à l’un d’eux, il dit : « Mon Seigneur! Fais-moi revenir sur terre, afin que je fasse le bien dans ce que je délaissais. » Non, c’est simplement une parole qu’il dit. Derrière eux, cependant, il y a une barrière, jusqu’au jour où ils seront ressuscités. » (Coran, 23:99-100) Et Allah(swt) dit également : « Et dépensez (en charité) de ce que Nous vous avons octroyé, avant que la mort ne vienne à vous et que vous disiez alors : « Seigneur! Si seulement Tu m’accordais un court délai, je ferais l’aumône et je serais parmi les gens de bien. » Allah, cependant, n’accorde jamais de délai à une âme dont le terme est arrivé. Et Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites.» (Coran, 63:10-11) Sachant tout cela, le croyant doit faire preuve de jugement et tenter de tirer profit au maximum du temps qui lui reste à vivre. Un sage a dit : « Le temps qui reste à vivre à un croyant n’a pas de prix. »
Et Sa’id ibn Joubayr a dit : « Chaque jour que vit le croyant est un trésor. ». __________________________________________________
1) Authentifié par Salim al-Hilâli. 2) Note du traducteur (anglais): cette citation incluait un long passage de poésie arabe qui a été omis à cause de la difficulté de le traduire sans en perdre l’essence. 3) Rapporté par al-Boukhâri, vol.11 , p. 229 (dans Fath al-Bâri). 4) Rapporté par al-Hâkim, vol.4 , no.306 . Il l’a déclaré Sahih selon les conditions des deux shouyoukh (al-Boukhâri et Mouslim) et ath-Thahabi l’a également reconnu comme tel, de même que Sheikh al-Albaani dans "Iqtidâ al-I'lm al-A'mal," no.170 . 5) Rapporté par Mouslim, no.118 . 6) Rapporté par al-Boukhâri, vol.8 , p.296 – 297 (dans Fath al-Bâri) et Mouslim, no. 157. 7) Rapporté par Mouslim, no.158 . 8) Rapporté par Mouslim, no.2703 . 9) Rapporté par Mouslim, no.2759 .
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La saveur des pratiques spirituelles
31/07/2009 19:39
La saveur des pratiques spirituelles
Assalamu'alaykou wa rahmatullahi ta'ala wa baraketuhu,chers Amoureux d'Allah(swt), fidèles de mon Blog .
Voici une autre trouvaille qui va certainement vous inspirer .Qu'Allâh(swt) nous aide à nous rapprocher d'avantage de lui .Allâhumma amine !
Au cours du cheminement spirituel, les actes rituels deviennent comme une subsistance, véritable source de vie qui transforme notre existence et l’intériorité de notre être.
Après la mort du saint soufi Junayd(raa), surnommé « le sultan de l’assemblée spirituelle », un de ses disciples, Ja’far Khuldi(raa), le vit en songe et lui demanda ce que Dieu avait fait de lui.
Junayd (raa)l ui répondit : « Les belles phrases ont été vaines et les formules mystérieuses se sont avérées stériles. Rien ne nous a été utile que les quelques prosternations accomplies au sein même de la nuit ».
Ceci peut être rapproché de cette prière du Prophète (saw)lui-même, qui implorait : « Ô mon Dieu, protège-moi contre toute science inutile ». En effet, ce que l’on nomme la science utile, c’est celle que l’on met en pratique.
Il ne sert à rien d’accumuler des connaissances sur la religion, si celles-ci ne sont pas suivies d’une mise en pratique. Un jour, les habitants d’un petit village décidèrent de nommer Nasruddin (raa)imam de leur mosquée.
Le vendredi, il vint donc faire son premier prêche, et celui-ci était tellement clair, tellement prenant et tellement bien tourné, que chacun en fut impressionné, et vint le féliciter après l’office.
Le vendredi suivant, il monta de nouveau en chaire, et refit très exactement le même discours. Les habitants se demandèrent dans quelle mesure il avait oublié leur avoir déjà fait ce prêche, mais ils n’osèrent pas lui demander. Par contre, quand il refit une nouvelle fois le même le vendredi suivant, ils vinrent en délégation lui expliquer ce fait, et lui demander quand il passerait à autre chose. Sa réponse fut des plus simples : « Je passerai à autre chose dès que vous aurez mis en pratique ce que je viens de vous dire ! ».
Une expérience quotidienne
L’islam est une religion d' expérience : son sens ne réside pas dans les mots, et seul un vécu quotidien peut en révéler la saveur. Mais cette mise en pratique ne doit pas non plus devenir une fin en soi, car le but est au-delà. Le doigt ne sert qu’à montrer la lune, il s’agit de regarder ce qu’il nous indique, et non pas de le regarder lui. Pire encore, il ne s’agit pas d’en faire un instrument de jugement, en vue d’acquérir un pouvoir sur les autres. Le travail spirituel a pour but de faire évoluer notre rapport au monde, non pas en essayant de changer le monde, mais en modifiant progressivement la perception que l’on en a.
Dans cette optique, la mise en place de certains éléments va nous être d’une aide considérable, en exposant le cœur à ce que l’on appelle parfois le Souffle du Miséricordieux, c’est-à-dire des effluves spirituelles qui vont à la fois le nourrir et le purifier. C’est par un recentrage progressif de l’ensemble de l’être sur la perception du cœur que vont pouvoir survenir en notre for intérieur les ouvertures et les états spirituels qui nous conduiront sur ce chemin. Ces états peuvent être vécus à différents niveaux. Ainsi, la gratitude peut s’exprimer avec la langue, lorsque l’on pense à remercier Dieu (swt) pour ce qu’Il nous donne chaque jour. C’est déjà une première étape. Mais si cet état s’amplifie et se développe en profondeur, alors viendra le besoin d’en tirer les conséquences, et de se mettre à son service, notamment par le respect de Ses prescriptions, afin de « mettre en actes » sa reconnaissance. Plus profondément encore, la gratitude du cœur consistera à toujours voir le Donateur derrière le bienfait, et à reconnaître que tout vient de Dieu(swt), au-delà des moyens divers par lesquels Ses dons nous parviennent. Il en est de même pour les actes rituels. A un certain moment du cheminement, ces pratiques deviennent une véritable source de vie qui transforme l’ensemble de notre existence. La prière n’est plus vécue comme un devoir ou comme une contrainte, mais comme l’occasion de se retrouver, de se ressourcer. Rupture dans la course du temps, elle est un instant de retour qui permet de reprendre des forces en revenant à l’essentiel. Les pratiques de l’islam sont fondées sur cinq piliers : le double témoignage (qu’il n’y a pas de divinité si ce n’est Dieu et que Muhammad est l’Envoyé d’Allah), la prière, l’aumône légale, le jeune du mois de Ramadan et le pèlerinage à la Mecque.
La mise en pratique de ces cinq piliers vise à nous rapprocher de notre nature originelle, en nous mettant en disposition de recevoir par un travail de purification intérieure. Le double témoignage rappelle à notre ego qu’il n’est pas le seul maître à bord, mais que c’est Dieu (swt) qui tient les rênes de notre existence. La négation de toutes nos idoles intérieures, que nous avons trop souvent tendance, même malgré nous, à traiter comme des divinités, se poursuit par l’affirmation de l’Unicité divine. Quant à la reconnaissance de la mission attribuée au Prophète Muhammad(saw), elle revient à reconnaître la possibilité d’un chemin de retour vers Dieu (swt), et donc le fait que notre existence a un sens. Ce double témoignage constitue les fondations de la foi musulmane. Pour devenir musulman, il suffit d’ailleurs d’accepter de le prononcer. Notons qu’il ne s’agit pas d’adhérer simplement à une idée ou à une croyance, mais bien de prononcer avec sa langue, en arabe, les paroles que Dieu(swt) nous a révélées pour formuler ce témoignage. La participation du corps est donc encore une fois nécessaire, de la même manière que lorsque l’on invoque Dieu, ou que l’on récite une sourate du Coran à voix basse lors de la prière. La langue prononce toujours les mots, que ce soit de manière audible ou non. Et on recommande d’invoquer Dieu (swt) avec les mots qu’Il nous a Lui-même appris, dans la langue qu’Il a choisie pour s’adresser à nous à ce moment. On dit que le son entraîne le sens, et il est frappant de constater combien la lecture du Coran en langue arabe, même lorsque l’on ne comprend pas cette langue, peut plonger certaines personnes dans des états spirituels très profonds. On a l’impression alors que le cerveau ne comprend pas, mais que le cœur lui, comprend, au-delà de la barrière de la langue.
Plongée dans une dimension cosmique La plupart des rituels de l’islam sont rattachés au mouvement des astres dans le ciel. En fonction de la position du soleil dans le ciel, les horaires des prières se déplacent dans la journée au cours des saisons, leur amplitude s’élargissant en été pour se rétrécir en hiver. De la même manière, le mois de ramadan se déplace tout au long de l’année, cette fois en liaison avec le calendrier lunaire. Les mois lunaires étant de 29 ou 30 jours, l’année lunaire comporte 11 jours de moins que l’année solaire. Un même rituel peut donc se situer au cours du temps à différents moments de l’année : la prière du soir a lieu à 17 heures en hiver et à 21 heures en été (en Europe et en Asie), et le mois sacré de ramadan peut se situer, selon les années, au cœur de l’hiver aussi bien qu’en plein été. Tous ces éléments contribuent à ancrer les musulmans dans une perception du temps cosmique, au caractère cyclique évident pour tous. Partant toujours de ce que nous sommes, la prière est inscrite dans un contexte spatio-temporel précis. Elle se fait aux heures fixées par Dieu (swt), et non selon notre fantaisie. Elle est toujours orientée dans la direction de la Mecque, quelque soit l’endroit où l’on se trouve dans le monde. Il s’agira donc parfois de se placer vers le Sud, et parfois vers l’Est, ou même vers le Nord, selon le lieu où l’on est amené à prier. Elle est précédée par des ablutions, qui visent à retrouver une pureté rituelle. Il ne faut d’ailleurs pas confondre pureté et propreté. Même si les ablutions se font le plus souvent avec de l’eau, et que la pureté rituelle induit une certaine propreté, il s’agit selon les mots du Prophète de « revêtir son habit de lumière », ce qui va bien au-delà d’un simple nettoyage. Des matières naturelles comme la boue ou le sable ne sont d’ailleurs pas considérées comme impures, et leur contact n’invalide donc pas les ablutions. Il s’agit aussi au niveau de l’âme de se mettre en disposition de recevoir, de se rendre disponible pour cet entretien spirituel qu’est la prière, ou encore de se mettre « dans l’esprit » de la prière. L’aumône nous apprend à nous détacher des biens matériels, et à réaliser la grâce qui nous est faite que de pouvoir disposer de quelque chose à donner. On dit que toute chose a son aumône, qui sert à la purifier, et que l’aumône du corps est le jeûne.
La chambre d’amis est considérée comme l’aumône d’une maison. L’aumône légale vise donc à purifier les biens que nous avons reçus. Elle nous rappelle que ces biens nous ont été attribués par la Grâce de Dieu (swt), et n’ont pas été acquis par notre seul mérite. Le fait d’en rétrocéder une partie à Dieu(swt) revient à reconnaître le Donateur derrière ces bienfaits, et permet également de mettre en œuvre une solidarité nécessaire avec les plus pauvres d’entre les croyants. Le produit de cette aumône est en effet attribué à huit catégories bien précises d’individus, en commençant par les plus nécessiteux.
Le jeûne du mois de ramadan nous rappelle notre foncière dépendance envers notre corps, et donc envers son Créateur. Chaque année, pendant 29 ou 30 jours, plusieurs centaines de millions de musulmans de par le monde jeûnent entre l’aube et le crépuscule. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, pauvres ou riches, blancs ou noirs, tous les musulmans des cinq continents jeûnent, au même moment de l’année, de la même façon. Tout ceci procure une certaine sensation d’unité et d’appartenance, dans cette quête fervente du retour à notre état originel.
Durant ces heures de jeûne, il est strictement interdit d’absorber la moindre nourriture, la moindre boisson, ou d’avoir des relations intimes entre époux. L’ensemble de notre vie est bouleversé par cette rupture des habitudes. Sans les repas pour les rythmer, les journées semblent s’allonger, et se rendre disponibles pour l’adoration de Dieu(swt). Allégé, le corps est moins pesant, plus porté aux ressentis intérieurs. Un échange entre le célèbre calife abbasside Haroun al Rashid et son conseiller, Ibn al Sammâk, est un exemple révélateur, entre autres, de l’importance de la nourriture. Au calife ayant demandé qu’on lui servît de l’eau, Ibn al Sammâk demanda : "Ô Prince des croyants, si cette boisson t’était refusée, que donnerais-tu pour l’obtenir ?" "Je donnerais jusqu’à mon royaume tout entier ! ", répondit-il. "Ô Prince des croyants, si tu ne pouvais éliminer cette eau de ton corps, que sacrifierais-tu pour pouvoir le faire ? poursuivit l’autre. "Je céderais jusqu’à mon royaume tout entier ! " , répondit-il à nouveau. "Comment donc, Ô Prince des croyants, peut-on se réjouir de posséder un royaume qui ne vaut ni quelques gorgées d’eau, ni un peu d’urine ?..."
Ceci montre toute l’importance du corps, et permet de relativiser bien des choses.
Le mois de ramadan est aussi le mois où le Coran est descendu, tout entier incréé, dans le cœur du Prophète Muhammad (saw). C’est à dire qu’au cours d’une nuit de ce mois 2, le Prophète(saw) a reçu la visite de l’archange Gabriel, qui lui a demandé de lire, à lui qui était illettré. Et il lui fut donné de lire, finalement, ce qui s’était inscrit dans son propre cœur. On dit que le Coran est descendu en une seule fois dans son cœur en cette nuit particulière, et ce, même si ses versets ne se sont que peu à peu actualisés au cours du temps, durant les années qui suivirent. Ici encore, l’esprit a pris la forme de lettres pour se faire comprendre des hommes, et les ramener sur le chemin de leur Créateur.
Dernier pilier de l’Islam, le pèlerinage se présente comme une mort initiatique, un symbole de ce chemin de retour sur lequel nous sommes tous engagés. Pour s’y rendre, au moins une fois dans sa vie pour ceux qui en ont la possibilité physique et matérielle, il convient de régler toutes ses affaires comme si l’on entamait son dernier voyage. Le musulman sacralise son corps, revêt une tenue d’une seule pièce de tissu non cousu, symbole de pureté, et se présente devant Dieu (swt) pour se mettre à son service, en poussant ce seul cri : « Me voici ! ». Le rituel du pèlerinage est extrêmement précis et détaillé, qu’il s’agisse des mouvements, des gestes ou des paroles à accomplir. Libérée des impératifs de choix, l’âme peut se consacrer toute entière à la contemplation.
L’éternité dans l’instant Ainsi les pratiques spirituelles, qui sont autant de formes d’invocation de Dieu (swt), partent toujours du corps, de l’ici et maintenant, pour s’élancer vers Dieu(swt) et vers l’éternité. L’éternité n’est pas de ce monde . On ne peut la goûter véritablement qu’au creux de l’instant qui passe. En effet, chaque instant contient la Présence divine, mais c’est l’homme qui en est absent. En s’immergeant dans l’instant, on rejoint l’éternel. Si le souvenir peut évoquer le passé dans le présent, c’est que le présent contient virtuellement toute l’extension du temps. Et c’est cela que réalise l’invocation : au lieu de se reporter horizontalement au passé, elle s’adresse verticalement à l’Essence qui régit le passé comme l’avenir. On pourrait dire la même chose de chaque pratique rituelle : la plongée de l’âme au fond de l’instant permet de renouer le contact avec le divin, et par là, avec l’éternité. Le fait même d’effacer notre ego permet à la conscience de s’ouvrir, et d’être de nouveau irradiée par les Lumières divines. Ce mécanisme du retour vers Dieu(swt) est d’ailleurs une constante dans l’islam. Le repentir n’y est pas synonyme de culpabilisation, et il n’y a pas de rédemption à rechercher. Il s’agit simplement, et dans tous les cas, de revenir à Dieu (swt). Le Coran nous dit que Dieu est Celui qui revient sans cesse vers le pécheur repentant, et incite celui-ci à faire de même. C’est d’ailleurs ce retour, dans sa modalité ultime, qui est encore évoqué par la formule sacramentelle que l’on prononce lorsque l’on se trouve confronté à la mort d’un proche : « En vérité, nous sommes à Dieu, et nous retournons à Lui ». L’amour humain est un reflet nostalgique de cet Amour absolu qui brûle le cœur du serviteur de Dieu(swt), et le transforme en cendres. Le secret de la spiritualité islamique réside en effet dans la servitude foncière, ontologique, de l’homme par rapport à Dieu (swt). Plus on s’en remet à Lui, plus Il nous prend en charge ; plus on se déleste de nous-mêmes, plus Il nous investit ; plus on s’abaisse, plus Il nous élève. Les pratiques vont dans le sens de ce dépouillement intérieur. Il s’agit d’adopter une attitude pleinement active, mais sans réclamer le résultat de nos actions. Il est aussi essentiel d’agir dans le sens de ce qui nous semble juste, que d’accepter par avance le fait que le résultat de nos actions soit différent de celui escompté. Pour celui qui est ainsi consumé d’Amour, la mort physique n’a plus le même sens. Si l’âme accompagne nécessairement le corps, auquel elle confère le mouvement, l’esprit est la source de la vie : quand il sort du corps, la vie s’éteint. C’est quand l’âme, du vivant du corps, se marie à l’esprit et se fond en lui, que l’on parle de mort initiatique ou de délivrance (Fana'ou).
Pour ceux qui ont perçu le processus de perfectionnement de l’âme et en ont parcouru les étapes, leur âme a conscience de la place qui lui est réservée et la mort, c’est-à-dire le moment ou l’esprit « ar-rûh » quitte sa prison, est si douce qu’elle leur procure une extase spirituelle indescriptible. Libérée de sa geôle, l’âme se sent alors légère et libre, elle est attendue et accueillie dans le monde spirituel. Il est vrai que Dieu (swt) est partout, cependant Il reste voilé pour ceux qui ne se sont pas purifiés. Tant que nous n’avons pas trouvé Dieu (swt) en nous-mêmes, nous ne devons pas nous attendre à le trouver ailleurs. Tel est le sens de notre vie, ce dépassement sans fin dans la quête de l’Unique.
Toute l'humanité descend d’Adam et d'Eve. !
Un arabe n'est pas supérieur à un non-arabe et un non-arabe n'est pas supérieur à un arabe. Un blanc n'est pas supérieur à un noir et un noir n'est pas supérieur à un blanc - seulement par la piété et la bonne action. Sachez que chaque musulman est le frère de chaque musulman et que les musulmans constituent une fraternité.
Dernier sermon du prophète Mouhammad (saw)
Bonne reflexion !
wa salam
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Allah se comportera avec toi comme tu te comportes avec autrui
31/07/2009 18:49
As salam 'aleykoum wa rahmatullahi ta'ala wa barakatuh
La louange appartient à Allah(swt) et que la prière et le salut d’Allah(swt) soient sur son Prophète (saw), ainsi que sur ses compagnons et tous ceux qui lui seront alliés.
En outre :
On trouve dans le hadith d’après le Prophète(saw) qui dit : « Allah fera miséricorde à ceux qui sont miséricordieux » (rapporté par Boukhâry)
Y a t-il d’autre récompense pour le bien, que le bien ?
Celui qui sera miséricordieux avec les créatures, alors le Créateur le sera avec lui. Le Prophète (saw) a dit : « Le Miséricordieux fait miséricorde à celui qui fait preuve de miséricorde. Donc, faites miséricorde à toutes créatures sur terre pour que Celui qui est au ciel vous fasse miséricorde»(rapporté par boukhâry).
La rétribution correspond à l’action, Allah (swt)se comportera avec son serviteur comme lui se comportera avec Ses serviteurs. Donc, comporte-toi avec autrui comme tu voudrais qu’Allah se comporte envers toi Allah dit :
« …Mais si vous (les) excusez, passez sur (leurs) fautes et (leur) pardonnez, sachez qu’Allah est Celui qui pardonne et Très Miséricordieux » (Sourate ‘La grande perte’ verset 14)
Et Il dit :
« …Qu’ils pardonnent et excusent. N’aimez-vous pas qu’Allah vous pardonne ? » (Sourate ‘La lumière’ verset 22)
Désire ardemment apaiser les difficultés des gens pour qu’Allah apaise les tiennes. Le Prophète que la prière et le salut d’Allah soient sur lui a dit : « Celui qui apaise la peine d’un musulman, Allah lui apaisera une peine parmi les peines du Jour de la résurrection » (rapporté par Boukhâry).
Il dit encore que la prière et le salut d’Allah soient sur lui : « Celui qui vient au secours d’un homme en détresse, Allah lui retirera une peine parmi les peines du Jour de la résurrection»(rapporté par Ahmad).
Aide les gens dans leurs besoins, Allah te viendra en aide. Le Prophète que la prière et le salut d’Allah soient sur lui, a dit : « Allah vient en aide au serviteur tant que ce dernier vient en aide à son frère », « celui qui est s’occupe des besoins de son frère alors Allah sera s’occupera de ses besoins » (rapporté par moslim).
Sois un soulagement pour les nécessiteux, Allah te soulagera. Le Prophète que la prière et le salut d’Allah soient sur lui a dit : « Celui qui soulage un nécessiteux, alors Allah le soulagera dans cette vie et dans l’au-delà » (rapporté par Moslim), et il dit encore : « avant vous, vivait un marchand qui accordait des prêts aux gens et lorsqu’il voyait parmi eux un nécessiteux, il disait à ses employés : pardonnez-lui, peut-être qu’Allah nous pardonnera, et Allah lui pardonna »(rapporté par Boukhâry).
Sois doux avec les serviteurs d’Allah, alors tu seras inclus dans l’invocation du Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui dit : « Ô Allah ! Celui qui est doux avec ma communauté, sois doux avec lui, et celui qui blesse ma communauté blesse-le »(rapporté par Ahmad). Il dit encore (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) : « Allah est doux, et Il aime la douceur, et Il donne par la douceur ce qu’Il ne donne par la rudesse » (rapporté par Moslim) et il dit aussi (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) : « Celui qui est privé de douceur est privé de tout bien » (rapporté par Moslim).
Dissimule les défauts des gens, Allah dissimulera les tiens. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « celui qui dissimule les défauts d’un musulman, Allah dissimulera les siens dans la vie d’ici-bas et dans l’au-delà » (rapporté par Moslim), et il dit encore (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) : « celui qui dissimule les secrets de son frère musulman, Allah dissimulera les siens le Jour de la résurrection » (rapporté par Ibnû Mâjah)
Ne tiens pas compte des erreurs de ton frère, Allah ne tiendra pas compte des tiennes. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « celui qui ne tient pas compte (des erreurs) d’un musulman, Allah ne tiendra pas compte de ses erreurs »(rapporté par Abû dawûd).
Nourris les musulmans, Allah te nourriras. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Tout croyant qui nourris un croyant affamé, Allah le nourrira des fruits du paradis » (rapporté par Tirmidhî).
Abreuve les musulmans, Allah t’abreuvera. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Tout croyant qui abreuve un croyant assoiffé, Allah l’abreuvera du nectar cacheté le Jour de la résurrection » (rapporté par Tirmidhî).
Vêtis les musulmans, Allah te vêtira. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Tout croyant qui vêtit une personne nue, Allah le vêtira d’habits verts du paradis » (rapporté Tirmidhî).
Donc, Allah se comportera envers toi comme tu te comporteras avec autrui. Choisis, donc, pour toi-même la manière avec laquelle tu aimerais qu’Allah se comporte avec toi. Agis de cette manière tu en récolteras la récompense.
Prends garde de ne pas brutaliser les gens car Allah te châtiera. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Allah châtie ceux qui châtient les gens dans la vie d’ici-bas » (rapporté par Moslim). Allah dit :
« Et rappelez-vous, lorsque Nous vous avons délivrés des gens de Pharaon, qui vous infligeaient le pire châtiment » ( Sourate ‘la vache’ verset 49)
« Et le jour où l’Heure arrivera (il sera dit) : faites entrer les gens de Pharaon au plus dur des châtiments » (Sourate ‘Celui qui pardonne’ verset 46)
Prends garde d’être dur avec les serviteurs d’Allah sinon te sera atteint l’invocation du Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) : « Ô Allah ! Celui qui reçoit autorité sur ma communauté puis est dur avec elle, sois dur avec lui, et celui qui reçoit autorité sur ma communauté puis est doux avec elle, sois doux avec lui » (rapporté par Moslim).
Ne fais pas de mal aux musulmans en espionnant sans cesse leurs intimités. Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « celui qui guette sans cesse l’intimité de son frère musulman, Allah guettera la sienne. Celui dont Allah guette son intimité au point de l’humilier au plein cœur de sa demeure » (rapporté par Tirmidhî), « celui qui dévoile l’intimité de son frère musulman, Allah dévoilera la sienne au point de l’humilier au plein cœur de sa maison » (rapporté par Ibnû Mâjah).
Ne prive pas les musulmans de ta miséricorde car le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Celui qui ne fait pas miséricorde envers les gens, Allah Tout-Puissant ne lui fera pas miséricorde» (rapporté par Moslim). Il dit encore (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) : « Nul n’est privé de miséricorde sauf le misérable » (rapporté par Tirmidhî).
En conclusion, quel que soit ton comportement envers les gens, tu trouveras chez Allah une rétribution équitable.
Ibnû Qayim a dit : « Allah est généreux, et Il aime celui qui est généreux parmi ses créatures. Il est savant, et Il aime les savants. Il est capable et il aime le courageux et Il est beau et il aime la beauté. Il est (qu’Il soit exalté et glorifié) miséricordieux et Il l’aime ceux qui le sont, et Il fait miséricorde à ceux qui sont miséricordieux parmi ses créatures. Il est celui qui cache (les défauts), et Il aime celui qui ne dévoile pas les défauts de ses serviteurs. Il est clément, et Il aime celui qui l’est avec ses serviteurs. Il est celui qui pardonne, et Il aime celui qui pardonne ses serviteurs. Il est infiniment bon, et Il aime celui qui l’est envers ses serviteurs. Par contre, Il déteste le rude et le brutal au cœur dur et au très mauvais comportement. Il est doux, et Il aime la douceur. Il est indulgent, et Il aime l’indulgence. Il est bienfaisant, et il aime la bienfaisance et les bienfaisants. Il est juste, et Il aime la justice, et Il accepte les excuses, et Il aime ceux qui acceptent les excuses de ses serviteurs ».
Ainsi, Il rétribue ses serviteurs suivant qu’il ait ou pas ces comportements cités plus haut. Celui, donc, qui est clément, Il sera clément avec lui, et celui qui pardonne, Il lui pardonnera, et celui qui fait grâce, Il lui fera grâce, et celui qui est honnête, Il se comportera avec lui avec honnêteté, et celui qui est doux avec ses serviteurs, Il le sera envers lui, et celui qui fait miséricorde envers Ses créatures, Il le sera envers lui, et celui qui est bon avec eux, Il le sera avec lui, et celui qui est généreux avec ses créatures, Il le sera avec lui, et celui qui leur est utile, Il le sera pour lui, et celui qui cache (leurs péchés), Il cachera les siens, et celui qui leur pardonne, Il le pardonnera, et celui qui guette l’intimité de ses créatures, Il guettera la sienne, et celui qui divulgue (leurs péchés), Il divulguera les siens et l’humiliera, et celui qui prive Ses créatures de ses biens, Il le privera de Ses biens, et celui qui se dresse contre Allah, Allah se dressera contre lui, et celui qui dupe, Il le dupera, et celui qui berne, Il le bernera.
Ainsi, celui qui appliquera un comportement sur Ses créatures, Allah appliquera sur lui exactement le même comportement dans la vie d’ici-bas et dans l’au-delà. Allah sera envers Sa créature comme elle sera envers autrui.
Ce que tu as fait pour les autres on le fera donc pour toi, et sois comme tu souhaites, Allah sera avec toi tel que tu l’es envers Lui et ses créatures.
Désire ardemment rendre service aux serviteurs d’Allah, et ceci conformément à la parole du Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) : « Celui qui peut d’entre-vous rendre service à son frère, qu’il le fasse donc » (rapporté par Moslim), et désire être bon envers eux car Allah aime les bienfaisants.
Sois paisible, doux et calme envers eux car le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Sera privé du feu à toute personne paisible, douce, calme et proche des gens » (rapporté par Ahmad).
Fais grâce envers les créatures, oublie (leurs méchancetés), excuse leurs et pardonne leurs. Ainsi, il se peut qu’Allah te fasse grâce et te pardonne, Allah ne laisse pas perdre la récompense de celui qui fait le bien.
Notre dernière invocation est la louange appartient à Allah et que la prière et le salut d'Allah soient sur notre prophète Muhammad ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons.
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Un homme a dit à Salmân al-Fârisî : << Quelle est la meilleure œuvre ? »
Salmân lui a répondu :« N'as-tu pas lu ce verset du Coran qui dit :{ [...] Le rappel d'Allah est certes ce qu'il y a de plus grand [...] }[ Sourate 29 - Verset 45 ]
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Cheikh Baba Lamine fils du Cheikh Al Islam El Hajj Ibrahim Niass(raa) à Abidjan
07/06/2009 15:42
Salamu(alaykum, chers visiteurs de mon blog !
Chaque année,la Zawiya Nasrul-Ilm de Cheikh Cherif Oumar Abdel Aziz organise Le Maoulid de Baye Niass(raa),à Abidjan (Côte d'Ivoire).
Pour l'édition 2009 , cheikh Baba Lamine fils du Cheikh Al Islam El Hajj Ibrahim Niass(raa) de Kaolack (Sénégal) est l'invité d'honneur.Le Maoulid de Baye Niass(raa) aura lieu courant juillet 2009 à Abidjan-Marcory (INJS) .
wa salam
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