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La vie d'un couple musilman
15/09/2008 15:04
Bismillahir 'Rahmanir 'Rahime
Assalamu'alaykoum wa rahmatoullahi ta'ala wa barakatouhu,chers(es) frères et soeurs
Il ne rate jamais ses rendez-vous privilégiés de l'aube naissante...
même quand il passe toute la nuit en « soujoud » et en « dhikr ».
Lorsqu'il se tourne vers « el Kibla » , son coeur se remplit de joie, et d'humilité en se prosternant devant son Créateur.
Ses raka'ates finies, il ne manque pas d'invoquer le Seigneur afin qu'Il protège ses parents, sa femme qui prient derrière lui et leurs enfants qui dorment encore.
Assis en tailleur, le saint Coran posé sur ses cuisses, il lit quelques versets... pendant que sa douce épouse prépare le petit déjeuner dans la cuisine,
L'odeur des crêpes titillent ses narines. Il se lève et se rend dans la cuisine. Il prend sa douce par la taille et l'inonde de tendres baisers. C'est le matin qu'il l'aime, plus belle que jamais. Après avoir déjeuné en compagnie de sa femme et de ses enfants, il se rend au travail. Il y va toujours le coeur léger. C'est un travail qui lui plait. Sur le chemin, il se souvient de ses longues années d'études.
Huit longues années de fac au terme desquelles son plus beau cadeau ne fut pas ce bout de papier qu'on lui décerna comme diplôme mais le sourire qui irradiait le visage de ses parents et des ses frères et soeurs.
Il est si fier d'avoir comblé les espoirs de ses parents et d'avoir donné le bon exemple à suivre à ses cadets. Il est heureux « al hamdoulillah ! ».
Il est heureux et ne cesse de louer l'Unique pour tous ces bienfaits dont Il l'a couvert. Ses compagnons de route jusqu'au travail sont As-Soudayssi, Al-Hossary et autres lecteurs...
Seul le Saint Coran apaise son coeur et le met de bonne humeur pour commencer sa journée de travail.
L'heure du repas arrive. Il a rarement le temps de rentrer déjeuner à la maison. Aussi, c'est elle qui vient le rejoindre, parfois seule, parfois avec les enfants, mais toujours avec un merveilleux sourire et de tendres paroles à lui offrir. Ils vont déjeuner dans ce petit « restaurant hallal »,au coin de la rue ou alors dans un petit jardin lorsqu'il fait beau et qu'elle a préparé un panier pique-nique. Il est toujours agréablement surpris de voir à quel point le regard de sa femme est aussi caressant à son égard. Ils sont mariés depuis 10 ans déjà, mais son regard pour lui n'a pas changé...et elle est toujours aussi magnifique que le jour de leur mariage.
Il pose délicatement sa main sur sa joue et lui dit à quel point elle est précieuse pour lui.
C'est l'heure de « dhor », ils se dirigent vers la mosquée. Il serre fort sa main dans la sienne et la regarde tout en louant Dieu de lui avoir donné une pareille épouse. C'est à midi qu'il l'aime, elle est plus belle que jamais. Elle rentre chez eux, sort avec les enfants ou vaque à ses occupations associatives. Il peut retourner au bureau tranquille. Il sait que son honneur et celui de sa famille est entre les mains de la plus précieuse des femmes : la sienne.
Ses après midi au travail trainent parfois en longueur, ses clients sont exigeants et souvent pénibles, le stress le gagne. Mais la perspective de rentrer à la maison et d'y retrouver les siens dans quelques heures le détend. Il peut travailler de plus bel pour finir le plus tôt possible. Elle prépare le dîner et s'occupe des enfants en attendant que son cher époux rentre du travail. Le petit dernier est un tyran en puissance, il sème la pagaille partout où il passe, mais elle sait comment l'adoucir et le calmer. Pendant que ses aînés font leurs devoirs, elle se met dans un coin du séjour et apate le petit monstre avec un bon goûter. Il s'approche, méfiant, se demandant ce qui lui réserve cette maman bien trop calme pour être honnête . Pour le mettre en confiance, elle s'assied par terre: à hauteurs égales, il est rassuré. Elle lui fait un grand sourire et lui demande s'il n'a pas envie de jouer avec maman. Il commence par refuser mais ce n'est qu'une feinte pour se faire prier...et il aime trop se blottir contre sa douce maman dont il l'aime l'odeur plus que tout. Ils s'amusent un petit moment, après quoi elle lui raconte une histoire, une des histoires des compagnons ...Il est subjugué...Il se blottit contre la poitrine de sa mère et lui souffle un " mamou, ze vais te dire un secret, tu le dis à personne hein: ze t'aime".
Il va rentrer dans une demie heure. Les enfants sont heureux à l'idée de retrouver leur père. Le plus petit sort ses plus beaux crayons pour "faire un dessin pour papounet". Le plus grand s'attelle à apprendre les derniers versets de sourate al baqara pour "les réciter à abbi" dès son retour, et la cadette "dresse la table pour le thé de baba". Avant de monter en voiture pour rentrer à la maison, il se rend à la mosquée pour faire ses prières. En sortant de la mosquée, il fait un tour dans le quartier, et s'arrête devant une bijouterie. "C'est dommage qu'elle n'aime pas les bijoux, se dit-il, cette parure serait magnifique à son cou". C'est donc un bouquet de fleurs qu'il lui achètera, et quelques bonbons pour les enfants. Il ne rentre jamais les mains vides, toujours un petit quelque chose pour ses petits trésors, comme le dicte la sounna. Lorsqu'il ouvre la porte, les enfants se précipitent pour l'accueillir. Ils se jettent à son cou et l'inondent de bisous. Elle admire ce magnifique tableau et remercie le Seigneur de lui avoir ramené son époux sain et sauf à la maison. Pendant que les enfants font le meilleur accueil à leur père, elle le débarrasse de ses affaires. Et en même temps qu'un baiser, elle lui glisse à l'oreille "bienvenue chez toi mon amour, tu nous as manqué". C'est en début de soirée qu'il l'aime, elle est plus belle que jamais. Les enfants sont couchés. Il peut enfin s'étendre sur le tapis du salon, c'est là qu'il est le plus à l'aise, à même le sol, comme notre bien aimé prophète (SAW). Elle vient près de lui et il pose sa tête sur les cuisses de son épouse. Pendant qu'elle passe délicatement sa main dans ses cheveux, il lui raconte sa journée, elle l'écoute attentivement.
Il lui raconte que son associé lui cause des tracas, elle tente de trouver avec lui une solution. C'est toujours ainsi qu'elle est avec lui: sereine,bienveillante, attentive. Ses regards pour lui sont des caresses, ses mots pour lui sont de doux baisers. C'est la nuit qu'il l'aime, elle est plus belle que jamais ... Dans le dernier quart de la nuit, ils se lèvent tous deux pour faire quelques raka'ates. Pendant qu'elle met son hijab il la regarde amoureusement.
C'est toujours ainsi qu'il l'aime, sa belle mouslima. .....
Rêve, utopie, à chacun d'écrire son histoire et de se donner les moyens pour que le rêve soit réalité le plus souvent possible.
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Du bout des doigts(suite)
14/09/2008 19:37
Et lorsque je sens les mots s’emparer de moi Mon corps s’éveille Me sortant du grand sommeil Je revis Assemble les mots, sur le clavier du bout des doigts Et je vous emmène Au bout de mon domaine Où j’espère ne pas rester seul Mais avec qui partager ces jets ? Enfuis, au fond du cœur Provoquer un émoi Parfois gagné par l’ivresse Une larme au fond des yeux J’aimerais tant que rime demain Agitant ses mains Quelque part , quelqu’un Peut être lointain Sourira, aux mots sous le pont Mais avec qui partager ce qui naît ? Ce peu qui donne sa chaleur Qui peut être fait monter un émoi
(Au hasard d'errance sur le web)
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Du bout des doigts
14/09/2008 19:30
Du bout des doigts
«Tu m’as volé dans les plumes, Clavier et doigts galopants, Sur cette brume commune Dans ses draps enveloppants.
Balance encore de ces mots Puis de son regard traverse, Danse encore de ces mains Qui berce et me transperce.
Avec ce faux prêtre Une graine d’espoir Tu as laissé naître; Tu la crois encore vaine Son haleine et son sang Déjà t’appartiennent.
De tes coups portés à ce fou Lui, qui s’est perdu dans le flou, Pour que de tes assauts Et à ton bout de lasso, Tout doux, ces joues Accrochés à mon cou.
Si on croise au carrefour Les plus beaux, Parmi les mots d’Amour, Sur la grande route On en ferait le tour, Et en chemin, notre quête notre parcourt.
De mon milieu, Perles un goût d’irréel, Un peu vers d’autres cieux Pour quelques battements d'ailes.
Comment guérir mes maux Triste berlue Elle qui sait combien je m’aime Je l’ai déçue, J’ai cherché avec des mots des lames Et elle restait là, pour moi Pour son âme
Déverse de ton amour Mon ménestrel Il viendra bien te dire un jour Combien tu es belle
Pour et par ces quelques lettres Reine d’espoir, Je me revois, et revis pour toi Ô mon beau miroir
Un dernier souffle L’espace pour lire, et me décrire Mes lettres mes mots, mon porte voix
Encore un souffle Ma main est là, si tu la tiens je reviendrais du bout des doigts.»
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Dessiner du bout des doigts !
14/09/2008 19:15
Un cœur pour Celui qu’on chérit Puis lever les yeux vers le ciel En espérant le voir sourire Redevenir petit enfant Quand ta pensée ô Dieu m’effleure Me savoir de toi tant aimé Dépose en mon coeur de l'émoi Que pourrais-je Seigneur te dire ?
Sinon que je t’aime, mon Papa !
Je veux chanter, rire et danser
Je veux crier, je suis à toi .
Bien des fois je suis étonné
De la joie qui m’inonde l’âme.
Alors, je me laisse emporter Par l’ivresse de son amour. Je me souviens du temps d’hier Où le cœur en berne je pleurais Mon âme perdue dans la douleur Ne savait en quoi espérer Tu es venu et m’a trouvé Tapi dans la grotte de mes peurs Tu as pris ma main dans la tienne, Et a séché chacun des pleurs J’ai appris grâce à ton amour, A lever les yeux vers le ciel. J’ai ouvert les yeux et j’ai vu Le plus joli des arc-en-ciel. Je savais pouvoir espérer A la vue du sourire des cieux, Qu’un avenir à tes côtés Serait tout à fait merveilleux.
Aujourd’hui, j’avance avec foi,
La main dans celle de mon Papa. Quand je tombe, il me relève, Et ses anges veillent sur moi. Depuis que je t’ai rencontré Je me laisse aller à l’innocence Et comme revenue en enfance
Je dessine un cœur du bout des doigts .
Commentaire de Shamsoundine(Kaolack-Sénégal) (14/09/2008 19:21) :
Abû Hurayrah (qu'Allâh l'agrée) relate que le Messager de Dieu
a dit: "Allâh(Exalté soit-Il), a dit : « Toute l'oeuvre du fils
d'Adam lui appartient à l'exception du jeûne qui
M'appartient et c'est Moi Qui le rétribue.
Le jeûne est une protection. Quand le jour du jeûne arrive, ne commettez
pas ni turpitude ni obscénité.
Si quelqu'un vous insulte ou vous cherche la querelle dites : "Je
jeûne!". Par Celui Qui tient l'âme de Mohammad dans Sa Main,
l'odeur de la bouche de celui qui jeûne est plus agréable auprès de
Dieu que le parfum du musc. Celui qui jeûne a deux joies : celle de la fin
du jeûne et, s'il meurt, celle de rencontrer son Seigneur muni de son
jeûne."
Qu'Allâh(swt) nous guide sur le ciratine Mustaqim jusqu'à
l'heure de la séparation et celle de la rencontre avec lui(swt)
wa salam
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Commentaire de Balla Dabo(Abidjan-Côte d\'Ivoire) (14/09/2008 19:25) :
"Si la plume sert de truchement à l'âme, les idées lui servent
d'ailes pour survoler le monde et surplomber les hommes.
C'est ainsi que sur l'aile des mots la plume vogue au-dessus des
nues et fait rêver les lecteurs le vague à l'âme.."
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Commentaire de Marouane (TUNISIE) (14/09/2008 19:44) :
Le poète est semblable au prince des nuées...Ses ailes de géant
l'empêchent de marcher."
(Ch. Baudelaire)
Aveuglé par un ciel où chemine l'absence
Je perçois papillons et lettres galopantes
Comme des mots posés sur des îles flottantes
Où brûlerait mon sang flottant d'évanescence,
Et l'enfer qui me broie, et la soif qui me noie
Au seuil d'un exil cartographe qui m'atermoie.
Un lointoin cri de l'âme se dilue dans la nuit
Qui dessine dans mon coeur, au balcon de l'oubli.
Ô fleur de l'errance ! Délecte-toi encore
Et bois, avide, le dernier verre de la mort.
La fleur d'errance...
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