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Bédiuzzaman Said Noursi un grand savant oublié
14/07/2008 16:56
Bédiuzzaman Said Noursi un grand savant oublié
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Bédiuzzaman Said Noursi un grand savant oublié
Qui est Bédiuzzaman Said Noursi ?
Said Nursi, surnommé Bediuzzaman(raa) (c'est-à-dire le Prodige du Temps), est né en 1877 dans le Sud-Est de la Turquie. Il quitta ce monde , en 1960 à Urfa(Turquie). Pour plus de détails sur sa longue et exemplaire vie, les lecteurs peuvent se référer à sa biographie. Durant sa vie, il connut les dernières décennies de l'Empire Ottoman, son effondrement après la Première Guerre Mondiale et l'établissement de la République Turque, puis les vingt-cinq années de règne du Parti Républicain du Peuple.Bien connu pour ses mesures prises contre l'Islam, suivi des dix années au pouvoir du parti Démocrate, durant lesquelles Bediuzzaman(raa) a pu jouir de plus de liberté. Il est célèbre pour sa collection de livres intitulée:«Risale-i Nur». Nous ne mentionnerons ici que certains points concernant le «Risale-i Nur» et nous insisterons plus particulièrement sur la compréhension de l'ouvrage intitulé :«Les Paroles». Dans le même but, nous aborderons rapidement les grands traits qui caractérisent le «Risale-i Nur», ainsi que la méthode propre à Bediuzzaman(raa) pour enseigner les vérités coraniques. Bediuzzaman (raa)a affiché une intelligence et une capacité extraordinaires à apprendre dès son jeune âge, terminant ainsi le cours normal de l'éducation «medrese» (école religieuse) à l'âge de quatorze ans, obtenant son diplôme avec beaucoup d'avance. Il devint célèbre pour sa mémoire prodigieuse et son record imbattable de débats avec d'autres savants religieux. Une autre caractéristique de Bediuzzaman(raa) fut de montrer, alors qu'il était encore très jeune, son mécontentement à l'égard du système d'éducation existant, pour lequel il formula plus tard des propositions complètes pour sa réforme. Le coeur de ces propositions était le rassemblement et l'enseignement en commun des sciences religieuses traditionnelles et des sciences modernes, ainsi que la création d'une université dans les provinces orientales de l'Empire, le «Medresetü'z-Zehra», où cette proposition, de même que toutes les autres, seraient mises en pratique. En 1907, ses efforts dans ce domaine l'ont portés à Istanbul où il eut un entretien avec le Sultan Abdulhamid. Bien qu'ultérieurement il ait reçu deux fois des fonds pour la construction de cette université, et que ses bases furent fondées en 1913, elle ne fut jamais terminée en raison de la guerre et des vicissitudes des temps. Contrairement à ce que faisaient les savants religieux à cette époque, Bediuzzaman étudia lui-même et maîtrisa presque toutes les sciences physiques et mathématiques, et étudia plus tard la philosophie, croyant que c'était seulement de cette façon que la théologie islamique (qalâm) pourrait être renouvelée et pourrait ainsi répondre avec succès aux attaques auxquelles le Coran et l'Islam étaient alors soumis. Bediuzzaman (raa)décrit un événement décisif qui eut lieu dans sa jeunesse et qui lui indiqua la direction à prendre : il entendit que Gladstone, le ministre britannique chargé des Colonies, avait fait des menaces explicites contre le Coran. L'intention déclarée de Gladstone de discréditer le Coran (puisque cela s'avérait la seule véritable solution pour dominer les peuples musulmans et pour mener à bien leurs ambitions )éveilla en Bediuzzaman une réaction fulgurante. Il fit une promesse :«Je prouverai au monde entier que le Coran est une source de Lumière qui ne mourra jamais et ne s'éteindra jamais ! » Dès lors, il fit tout pour employer son immense savoir aussi bien dans le domaine des sciences traditionnelles religieuses que dans le domaine des sciences modernes au service du Coran ; afin de prouver que c'était un miracle, de le défendre contre les attaques qui étaient souvent faites au nom de la science et du progrès, et de raconter ses vérités à la lumière des récents progrès scientifiques. Il chercha à prouver que, contrairement aux revendications de ses ennemis, le Coran était la source du vrai progrès et de la civilisation, et de surcroît, puisque c'était le cas, l'Islam dominerait le futur malgré son relatif déclin et sa régression à cette époque. Au cours du temps, l'enseignement des sciences physiques fut abandonné dans les «medrese», ce qui contribua directement au déclin de l'Empire Ottoman relatif à l'avance de l'Occident. Dès le 19ème et début du 20ème siècles, l'Europe avait gagné la domination sur le monde islamique, et dans ses efforts pour étendre sa emprise, attaquait le Coran et l'Islam au nom de la science et du progrès, les prétendant (à tort ) être incompatibles. Au sein même de l'Empire Ottoman, il y avait aussi une petite minorité de gens qui favorisaient l'adoption de la philosophie et de la civilisation occidentales. Ainsi, tous les efforts de Bediuzzaman(raa) constituaient à prouver et démontrer le non-fondement de ces accusations, et que, loin d'être incompatible avec la science et le progrès, le Coran était la source du progrès et de la véritable civilisation.
Les années jusqu'à la fin de la Première Guerre Mondiale étaient les dernières décennies de l'Empire Ottoman et représentaient, comme le dit Bediuzzaman, la période du «Vieux Said». Il s'efforça à servir la cause de l'Empire et de l'Islam en participant de façon active à la vie sociale et au domaine public. Pendant la guerre, il commanda avec succès les milices sur le front caucasien contre les attaquants russes. C'est pour cette raison qu'il fut plus tard attribué une médaille de guerre. Pour renforcer le moral des troupes, il manifestait son courage et son mépris de l'ennemi en refusant de se cacher dans les tranchées, en dépit du danger constant qu'il courait. Ce qui est d'autant plus stupéfiant, c'est que Said Nursi(raa) écrivit ses célèbres commentaires sur le Coran, Les Signes de Miracles, à cette même période de conflit, en dictant à un scribe, tout en restant sur son cheval. Déclarant que le Coran contient les sciences qui font connaître le monde physique, ses commentaires forment un ouvrage original d'une grande importance, qui rassemble les sciences religieuses et modernes comme il l'avait proposé. Lors des combats, Bediuzzaman(raa) fut fait prisonnier par les Russes en mars 1916. Il réussit à s'échapper au début de 1918, et rentra à Istanbul en passant par Varsovie, Berlin, et Vienne.
De la défaite des Ottomans s'ensuivit la fin de l'Empire et son démembrement, et l'occupation d'Istanbul et des régions de la Turquie par les forces étrangères. Ces années difficiles virent également la transformation du «vieux Said» en un «nouveau Said», qui marque le début de la deuxième grande période de sa vie. En dépit de l'acclamation qu'il reçut due aux services qu'il a rendus en combattant les Anglais et en tant que membre du «Darü'l-Hikmeti'l-Islâmiyya» (La Maison de la Sagesse Islamique), un corps instruit attaché au bureau de Shaykh-u'l-Islam, Bediuzzaman(raa) vécut un changement mental et spirituel profond. C'est alors qu'il décida de tourner le dos à ce bas-monde. Quand il comprit que les sciences «humaines» et la philosophie n'étaient pas des moyens suffisants pour atteindre la Vérité, il choisit la révélation coranique comme «Guide unique». En reconnaissance de ses services dans la lutte pour l'Indépendance de la Turquie, Mustafa Kemal invita Bediuzzaman à Ankara. Cependant, il fut attristé de voir à son arrivée, qu'au moment même de la victoire des Turcs et de l'Islam, des idées athées se propageaient parmi les députés et les fonctionnaires, et beaucoup d'entre eux négligeaient leurs obligations religieuses. Pour renforcer la foi des représentants du peuple, il publia divers ouvrages qui eurent un effet très positif.
Après être resté environ huit mois à Ankara, Bediuzzaman comprit qu'il ne pourrait pas travailler aux côtés de Mustafa Kemal et des nouveaux leaders, car ceux-ci avaient une vision et des objectifs tout autres que les siens. Il décida de combattre leurs projets de sécularisation, mais pas dans l'arène politique. Ainsi, quand Mustafa Kemal lui offrit des hauts postes et d'autres avantages, il les refusa et quitta Ankara pour aller à Van, (ville du Sud-Est de la Turquie). Il s'y retira pour y mener une vie spirituelle, et y pratiqua la contemplation et la méditation. Il recherchait la meilleure voie à prendre pour son peuple. En peu de temps, les craintes de Bediuzzaman (raa)concernant le nouveau régime se réalisèrent: Les premières mesures pour faire de la Turquie un état laïc furent prises. Le régime se fixa pour objectif principal de réduire la puissance de l'Islam dans l'état, et même à terme de l'extirper de la vie des Turcs. Suite à cette politique, au début de 1925, une rébellion éclata dans l'Est, dans laquelle Bediuzzaman, qui a toujours été contre la guerre civile, ne joua aucun rôle. Or, parce qu'il se trouvait dans la région et surtout parce qu'il était contre les projets du gouvernement pour l'occidentalisation de la société, il fut accusé à tort d'avoir organisé cette rébellion. Il fut alors envoyé en exile à l'Ouest du pays avec des centaines d'autres innocents. C'est ainsi que commencèrent dans l'injustice vingt-cinq années d'exile, d'emprisonnement, et d'oppression illégale. Il fut envoyé à Barla, un tout petit village dans les montagnes de la province d'Isparta. Toutefois, les efforts des autorités pour isoler Bediuzzaman et pour diminuer son influence produirent l'effet inverse, car il était prêt et détenait toutes les qualités pour relever le nouveau défi. Il passa ses années à écrire( malgré toutes les contraintes qu'on lui affligeait) la fameuse collection de livres intitulée Risale-i Nur. Ses oeuvres circulèrent dans le silence et prirent racine, combattant dans la voie la plus constructive la tentative de déraciner l'Islam, l'athéisme et le matérialisme que certains espéraient faire pénétrer dans l'esprit des Musulmans
__________________ L'imam Sufyan ath-Thawri, un grand savant du salaf, a dit :
«Le vrai savant c'est celui qui plonge dans le coeur du Coran et de la Sunna afin d'en sortir une fatwa qui donne des solutions aux gens. Car dire que tout est haram (interdit), sans rentrer dans le coeur des Textes, tout le monde peut le faire».

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La Tarbiyya:Qu'est-ce que c'est ?
03/07/2008 19:48
«
Assalamu'alaykum,cher(es)et soeurs,
voici une recurrente question qui fait des vagues dans la grande famille des compagnonsTijânî et qui a entraîné des subdivisions en son sein.Certaines familles Tijânî pratique l'éducation spirituelle parcontre d'autres disent que le fondateur de cette Tariqa,Cheikh Ahmadat'Tijânî Chérif(raa) ne l'a jamais faite.
Alors,Qu'est-ce à dire ?
Ceux qui nient la Tarbiyya ,appelée aussi le coeur de la connaissance ou encore l'expérience rituelle,peuvent être compris par le fait que leurs Maîtres spirituels qui n'avaient pas la permission de transmettre cette éducation spirituelle, ne pouvaient les y initier car elle appartient aux élites des élites !
Le tout n'est pas d'avoir la connaissance mais aussi il faut avant tout et surtout avoir la permission de divulguer cette connaissance.Tous les grands Maîtres de cette Tariqa avaient cette connaissance(la Tarbiyya) mais personne n'avait la permission de la revelée au grand jour.
C'est ainsi que traversant la nuit des temps,Cheikh Al-Islam El Hajj Cheikh Ibrahima Niass(raa) de Kaolackh,Sidi Bar-hamou,le « Sôhibul Faydhatun », le « Qutbul Zamani »,le « khalife de Cheikh Ahmadat'Tijânî(raa)» est arrivé.Il est celui à qui cette connaissance était prédestinée comme annoncée dans «Jawahir ma'ani».Il eut donc la permission d'ouvrir la « niche » et de repandre le « secret»,dans la Tariqatou Tijaniyya , jâdis jalousement gardée.
Quand Chehu Ibrahima Niass(raa) affirme avec force et vigueur:
« je suis le Khalife de Cheikh Ahmadat'Tijânî ! »,c'est parce qu'il a eu la permission de l'affirmer.
Nous, Talibés Baye Niass,comprenons aisément les autres écoles Tijâni qui nient l'existence de la Tarbiyya,dans la Tariqatou Tijâniyya.Nous savons que l'être humain,de par sa nature, suspecte et nie parfois de façon bruyante ce qui lui échappe ! L'orgueil et l'envie étant propres à lui,il accepte mal de ne pas comprendre ce que d'autres ont compris,seulement qu'il ne s'agit plus de compréhension mentale(l'intellect),là oû Allâh(swt) dit:
« L'âme relève de mon Seigneur ! »(Ste18/V.85)
Il ne faut pas oublier que les élus d'Allâh(swt) sont les plus humbles,les seuls qui le soient vraiment !
« Quand on a quelque lumière,on reconnait la lumière ! » disait Chehu Ibrahima Niass(raa)
Ainsi,toutes ces paroles fallacieuses qui dénigrent la «Tarbiyya» sont comme des nuages qui passent.Dénigrer ceux qui savent par Allâh Azzawajal parce qu'on n'y a pas accès,c'est ignorer que cela ne dépend que de Sa(swt) volonté.(Et apprends qu'il n'y a qu'une seule volonté qui s'accomplit: celle d'Allâh(swt).Donc,ta volonté est nulle !)
Pour ainsi dire que,dénigrer ceux qui savent,c'est dénigrer par là-même,l'Envoyé de Dieu(swt) Sayyidina Muhammad Ben Abdullah(saw).Parlant du coeur de la Connaissance(la Tarbiyya),l'Imam Souyouti(raa) nous revèle ce qu'a dit le prophète(saw) que: « la connaissance intérieure est un des secrets d'Allâh(swt).C'est de la sagesse issue du trésor de sa sagesse qu'il verse dans le coeur de celui qu'il choisit parmi ses serviteurs.»
Et nous savons tous que le prophète(saw) était l'islam vécu dans toutes ses dimensions.
Nous ne sommes pas tous,dès cette vie,destinés au sommet de la sainteté composée de plusieurs degrés.
C'est dommage car pour beaucoup, le bandeau(le voile) ne sera levé qu'après la mort corporelle(ste50/V.22).
Cheikh Ibrahima Niass(raa) est détenteur de cette Faydha dont Cheikh Ahmadat'Tijâni(raa) a prédi dans son livre:« jawahir'ma'ani ».
Et pour s'en convaincre,referons-nous au livre saint, le Qur'ane :« Yaztacha'u bi rahmatihi may'yacha'u »(Il réserve à qui il veut sa miséricorde.) La Tarbiyya a toujours existé depuis le prophète Sayyidina Wa Mawlana Muhammad(saw).
l’islam,Comme toute religion, a un visage que le grand public connaît et un autre qui est jalousement gardé, dans le plus grand secret, loin des yeux et des oreilles,par les initiés,les connaissants d'Allâh(swwt),les « ma'arifatun bil'lâhi ».C'est l'islam dans sa profondeur,appelle-le comme tu veux :
l'islam mystique ou l'islam spirituel ou la voie spirituelle musulmane.
Qu’est-ce que l’islam spirituel ?
L’islam spirituel se vit.Son but,c'est traverser l'existence pour rencontrer l'existant !
Le soufisme est le nom que les occidentaux ont donné au mot « Tasawuf » (Arabe) qui n’est rien d’autre que la mystique de l’islam. L’histoire nous enseigne que la première personne à être initiée par le prophète(saw) dans la « Tariqa »,la voie spirituelle,fut Sayyidina Ali Boune Talib karama lâhou wadjahou (wa rahmatul-lâhi ta’ala wa barakatuhu),celui-là même qui est devenu le Saint de tous les Saints. Ibn Khaldoun(raa),le père de l’histoire scientifique,définit le soufisme,comme une des formes de connaissance de la loi religieuse(charia’a) et de la réalité divine (Haqqiqa) qui ont pris naissance en islam.Parlant de l’origine du « Tasawuf »,il dit que la voie suivie par les futurs soufis avait toujours été considérée comme celle de la vérité et de la bonne conduite(Al-IHSANE),tant par les compagnons du Prophète(saw) que par les disciples immédiats et par les successeurs : « elle repose sur la pratique stricte de la sincérité dans la piété, l’Amour, la Foi exclusive en Dieu(swt) et au Prophète(saw),au renoncement des vanités de ce monde virtuel qui sont des plaisirs passagers,aux richesses éphémères et aux honneurs dont le commun des mortels est friand pour s'attacher à des moments de retraite,loin du monde,pour se consacrer à la prière,aux actes d'adoration d'Allâh(swt). » Cela était courant chez les compagnons du Prophète(saw) et les premiers musulmans. C’est à partir du IIè Siècle, de l’hégire (VIIè-s) que le goût pour ce monde augmenta et l’on se tourna d’avantage vers les jouissances terrestres.C’est alors que l’on appela « soufi »,ceux dont les aspirations allaient au-delà de toutes ces joies de la vie….. Les soufis se caractérisaient par l’ascétisme,le renoncement et la piété par l'invocation(le zikhr) permanente d'Allâh(swt) . Ils développèrent, ensuite un genre de connaissance particulière : les extases (Djazb). Le soufi néophyte progresse d’une station à l’autre jusqu’à l’expérience rituelle de l’unicité Divine. Mieux que tous les discours, le saint Qur’ane et la sunna répondent à toutes les questions sur la spiritualité musulmane.Shebli (raa) a dit : « le soufisme, c’est devenir ce que tu étais avant d’être (exister) ».
Al-Junayd(raa)dit et je cite : « Le soufisme,c'est que Dieu te fasse mourir à Toi-même et te donne vie en lui ! »
« Au commencement, était Dieu (swt), comme le montre cette tradition sacrée » (Hadith) :
« J’étais un trésor caché, il m’a plu de Me connaître et j’ai crée l’univers. » Après avoir crée les cieux et la terre, les Anges, les Djinns, « Dieu (swt) créa les hommes à son image ». « Il a donc insufflé en lui, de son esprit » (Ste15/V.29) Puis, il tira de lui toute sa descendance et posa la question : « ne suis-je pas votre Seigneur ? » Tous répondirent : « Oui ! » (Ste 7/V.172) L’origine de la spiritualité se situe dans cet autre passage du Qur’ane, là ou Dieu (swt) chasse de sa proximité : « Tous les Anges se prosternèrent, tous sauf Satan qui refusa d’être du nombre des prosternés ». Alors, Dieu (swt) lui dit : « Ö Satan, qu’as-tu à ne pas te prosterner avec eux qui se prosternent ? » Satan répondit : « Je n’en suis pas à me prosterner devant un homme que tu as crée d’argile sonnante et de boue malléable » Et Dieu (swt) lui dit : « Hors d’ici donc,car vraiment te voilà banni ! Et malédiction sur toi ! Oui, jusqu’au jour du des comptes ! » Satan dit : « Ô mon Seigneur, donne –moi un délai jusqu’au jour oû, ils seront ressuscités. » Dieu (swt) lui dit : « Sois donc de ceux à qui délai est accordé jusqu’au jour de l’instant connu. » (Ste15/V.30-38) Malgré l‘opposition d’Iblis, l’homme doit se battre pour retourner à Dieu (swt) comme il sait comment il doit le faire. « Assurément, nous sommes à Dieu et notre retour est vers lui»(Ste2V.156) N’oublions pas notre feuille de route : « Je n’ai crée les Djinns et les hommes rien que pour qu’ils m’adorent (me connaître) » (Ste51V.56) Cependant, il ne s’agit pas de n’importe quelle sorte adoration, il s’agit de l’adoration des gens viriles car Allâh (swt) nous a prévenu depuis la pré science : « Quiconque Me cherche Me trouvera. Quiconque Me connaît M’aimera Quiconque M’aime aura un grand Amour pour Moi,je l’aimerai. Quiconque que j’aime, je le tuerai ! Quiconque que je tue,je paierai pour son sang ! Je suis suis moi-même le prix de son sang ! »
Pour atteindre cette dimension spirituelle(Maqâmat), il faut s’attacher à un Maître spirituel authentique(Cheikh Tarkiyya),celui-là qui est pétri d'expérience dans la voie, sinon il déconseillé à tout néophyte de s’y aventurer. Et le lien entre le Talibé et le guide spirituel est un contrat qui fait revivre le pacte entre le prophète(saw) et la chaîne initiatique des ordres soufis :le symbole de la dépendance de l’âme envers son Seigneur.
Telle fut l’expérience rituelle(la Tarbiyya) ou éducation spirituelle du prophète Mûsa(Kalimullâhi) et d'Allâh(swt).(le prophète Mûsa(As) est l'un des cinq législateurs agrées par Allâh(swt)).Mûsa(as), N'ayant pas compris la Tarbiyya avec Allâh(swt),lui demanda s’il y avait sur terre quelqu’un qui était plus proche d’Allâh(swt) que LUI(as).
C'est ainsi qu'Allâh(swt) l’informa qu’il y en avait un et il(swt) lui fit rencontrer le Saint Khidr en vue de parachever sa Tarbiyya: « Un esclave d’entre nos esclaves,à qui nous avons apporté,de nous-même, quelque miséricorde et à qui nous avons enseigné directement de nous-mêmes,notre connaissance. » Moïse (As) dit au Saint Khidr : « Puis-je te suivre à condition que tu m’apprennes de ce qu’on t’a appris, en fait de bonne direction ? » Le Saint Khidr (As) lui répondit en ces termes : « Tu ne pourras jamais être constant en ma compagnie ! Comment endurerais-tu avec constance ce que tu n’as pas cerné d’information ? » Mûsa (As) lui répondit : « Si Dieu (swt) le veut, tu me trouveras constant et quant au commandement je ne te désobéirai pas ! » Le Saint Homme lui dit : « Eh bien, si tu me suis ne m’interroge jamais sur rien tant que je ne t’aurai pas fait mention » (Ste18/V.65 à70) Ceci est un prototype des rapports entre Maître spirituel et Disciple dans la Tarîqat. La compagnie des amis de Dieu (swt) est difficile mais Dieu (swt) l’a rendue obligatoire pour l’atteindre : « Fais preuve de Patience en compagnie de ceux qui invoquent leur Seigneur, matin et soir, dans l’espoir de voir,un jour,sa face.Que tes yeux ne se détachent point D’eux, en cherchant le faux brillant de ce bas monde et n’obéit pas à celui dont nous avons rendu le cœur inattentif à notre rappel qui poursuit ses passions et dont toute l’œuvre n’a été que manquement aux prescriptions de Dieu (swt).Et dis : « C’est cela la pure vérité venant de votre Seigneur.Que celui qui veut croire, croit et que celui qui veut renier, renie ! » le
Prophète (saw) a dit :
« La loi est ma parole La voie représente mes actes La réalité essentielle est un état spirituel » La loi consiste à l’adorer La voie, à se diriger vers lui La réalité essentielle consiste à le contempler et le voir. La loi est un ensemble de paroles. La voie est un ensemble d’actes (efforts). la réalité essentielle un ensemble de vertus et de saveurs spirituelles.Ces trois niveaux hiérarchisent les êtres selon les stations qu’ils occupent. » (Ste35/V.32) Par les actes d’adoration, le connaissant de Dieu (swt)(ma'arifatun bil'lâhi) arrive, progressivement, à ne voir que Dieu (swt) autour de lui.Il répandra la bonté et la gratitude autour de lui, verra Dieu en tout le monde,semera l'amour ,la Paix et la justice partout oû il passera.Ainsi, il aimera tout le monde comme le stipule ce passage du Saint Qur’ane : « Oû que tu te tournes, là est la face de ton Seigneur. »(Ste2/V.115) « Et quiconque se purifie, ne se purifie que pour lui-même et vers Allâh est la destination » (Ste35/v.18) « Ö mon Dieu, Jamais je ne me penche pour écouter Le cri d’un animal, le bruissement du feuillage dans les arbres, Le murmure de l’eau, le gazouillis des oiseaux ! Jamais, je ne tends l’oreille à l’invite amoureuse de l’ombre, Au bourdonnement du vent ou au grondement du tonnerre Sans trouver qu’ils témoignent de Toi, l’unique » (Dhou’l Noum Misri)
S’il y a un début, c’est qu’il y a une fin ! Et le but final visé par toutes les voies spirituelles se trouve dans le verset oû Dieu (swt) dit : « Ô, Toi âme apaisée ! Retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée. Entre donc, avec Mes serviteurs ! Et entre dans mon Paradis ! » (Ste l’aube-V.27-30) Ainsi, revenu à sa dimension initiale, le connaissant d'Allâh(swt),le «Ma'arifatun bil'lâhi»,« l'Ami de l'Amoureux », ne fait qu’un avec Allâh Azzawajal, comme le montre ce Hadith Qudsi : « Mon esclave, en accomplissant continuellement les actes de purification, s’approche de Moi, jusqu’à ce que l’aime. Quand je l’aime ,je deviens l’oreille avec laquelle il entend,les yeux avec lesquels il voit,la langue avec laquelle il parle,la main avec laquelle il saisit et les pieds avec lesquels il marche ! » Le connaissant de Dieu (swt) qui atteint cette Dimension spirituelle est capable de réaliser les plus grands miracles puisqu’il détient le secret de « Kun faya kun », comme ce fut le cas du Cheikh Al Islam, El hajj Shehu Ibrahima Niass (radiyallâhou ta’ala ane-hu),le « Qutb Zamani »,le « Sôhibul Faydhatun » Al Kaolackhi. « Telle est la grâce de Dieu (swt), il la donne à qui, il veut.Et Dieu (swt) est détenteur de la grâce immense » (Ste 57/V.21)
« Et Dieu guide vers Sa lumière qui il veut. » (Ste27/V.35)
Rien n’existe devant lui :ni maître spirituel ni disciple,ni voie.Dieu(swt)étant infini,il boira le vin spirituel,le vin de la connaissance,le vin des amoureux,aussi longtemps qu’il vivra même s’il n’atteindra jamais la station du sceau des prophètes,Sayyidina Muhammad(saw)qui se trouve « à une coudée et même ». « Craignez la perspicacité du croyant car il voit avec la Lumière de Dieu » (Hadith)
En vérité, un tel mystère ne se trouve ni dans les livres et ne peut être expliqué mais se vit,c'est cela l'expérience rituelle ! L’intellect devient fou dans ce monde oû le temps n’existe pas et oû le monde se détruit et se reconstruit en clin d’œil,à chaque souffle.C’est pour toutes ces raisons qu’on ne peut qu’essayer de définir la spiritualité en islam. « Le soufisme, n’est qu’un nom. Quand il finit il ne reste plus que Dieu » (Abu Saïd Abel Khair)
« Le Tasawuf est signe et lumière : Lumière issue de la vérité pour conduire à la vérité ! Signe de Lui menant à Lui »
Comme le dit si bien Rummi : « Ô Toi qui t’es endormi dans le bateau du corps, Tu as vu l’eau. Contemple l’EAU de l’EAU L’EAU a une EAU qui pousse l’esprit ! Un esprit qui l’appelle ! »
Qu’Allâh(swt) nous donne l’excellence de la foi et du comportement (Al-IHSANE),purifie notre âme en nous conduisant à la sincérité spirituelle(Al-Ikhlaas) afin de nous permettre d’accueillir la lumière Divine par laquelle on LE (swt) connaît et par laquelle on le(swt) voit !
«Wa ‘âhiru da’wâhum’anil’hamdul’lilâh rabbil’alamine ! » ‘(Louange à Dieu, Seigneur des mondes !)
Comme tout religion, l’islam a un visage que le grand public connaît et un autre qui est jalousement gardé, dans le plus grand secret, loin des yeux et des oreilles.
Qu’est-ce que l’islam spirituel ?
Question pas du tout aisée à répondre car la réponse ne se trouve ni dans les livres encore moins dans la rue.L’islam spirituel se vit.Le soufisme est le nom que les occidentaux ont donné au mot « Tasawuf » (Arabe) qui n’est rien d’autre que la mystique de l’islam. L’histoire nous enseigne que la première personne à être initiée par le prophète(saw) dans la « Tariqa »,la voie spirituelle,fut Sayyidina Ali Boune Talib karama lâhou( wadjahou wa rahmatul-lâhi ta’ala wa barakatuhu),celui-là même qui est devenu le Saint de tous les Saints. Ibn Khaldoun,le père de l’histoire scientifique,définit le soufisme,comme une des formes de connaissance de la loi religieuse(charia’a) et de la réalité(Haqqiqa) qui ont pris naissance en islam.Parlant de l’origine du « Tasawuf »,il dit que la voie suivie par les futurs soufis avait toujours été considérée comme celle de la vérité et de la bonne conduite(Al-IHSANE),tant par les compagnons du Prophète(saw) que par les disciples immédiats et par les successeurs : « elle repose sur la pratique stricte de la piété,de l’Amour,de la Foi exclusive en Dieu(swt) et au Prophète(saw),au renoncement aux vanités de ce monde virtuel,aux plaisirs passagers,aux richesses éphémères et aux honneurs dont le commun des mortels est friand et dans des moments de retraite,loin du monde,pour se consacrer à la prière. »Tout cela était courant parmi les compagnons du Prophète(saw) et les premiers musulmans. C’est à partir du IIè Siècle, de l’hégire (VIIè-s) que le goût pour ce monde augmenta et l’on se tourna d’avantage vers les jouissances terrestres.C’est alors que l’on appela »soufi »,ceux dont les aspirations allaient au-delà….. Les soufis se caractérisaient par l’ascétisme,le renoncement et la piété. Ils développèrent, ensuite un genre de connaissance particulière : les extases (Djazb). Le Novice soufi progresse d’une station à l’autre jusqu’à l’expérience rituelle de l’unicité Divine. Mieux que tous les discours, le saint Qur’ane et la sunna répondent à toutes les questions sur la spiritualité musulmane.Shebli (raa) a dit : « le soufisme, c’est devenir ce que tu étais avant d’être (exister) ». « Au commencement, était Dieu (swt), comme le montre cette tradition sacrée » (Hadith) : « J’étais un trésor caché, il m’a plu de Me connaître et j’ai crée l’univers. » Après avoir crée les cieux et la terre, les Anges, les Djinns, « Dieu (swt) créa les hommes à son image ». « Il a donc insufflé en lui, de son esprit » (Ste15/V.29) Puis, il tira de lui toute sa descendance et posa la question : « ne suis-je pas votre Seigneur ? » Tous répondirent : « Oui ! » (Ste 7/V.172) L’origine de la spiritualité se situe dans cet autre passage du Qur’ane, là ou Dieu (swt) chasse de sa proximité : « Tous les Anges se prosternèrent, tous sauf Satan qui refusa d’être du nombre des prosternés ». Alors, Dieu (swt) lui dit : « Ö Satan, qu’as-tu à ne pas te prosterner avec eux qui se prosternent ? » Satan répondit : « Je n’en suis pas à me prosterner devant un homme que tu as crée d’argile sonnante et de boue malléable » Et Dieu (swt) lui dit : « Hors d’ici donc,car vraiment te voilà banni ! Et malédiction sur toi ! Oui, jusqu’au jour du des comptes ! » Satan dit : «Ô mon Seigneur, donne –moi un délai jusqu’au jour oû, ils seront ressuscités. » Dieu (swt) lui dit : « Sois donc de ceux à qui délai est accordé jusqu’au jour de l’instant connu. » (Ste15/V.30-38) Malgré l‘opposition d’Iblis, l’homme doit se battre pour retourner à Dieu (swt) comme il sait comment il doit le faire. « Assurément, nous sommes à Dieu et notre retour est vers lui »(Ste2V.156) N’oublions pas notre feuille de route : « Je n’ai crée les Djinns et les hommes rien que pour qu’ils m’adorent (me connaître) » (Ste51V.56) Cependant, il ne s’agit pas de n’importe quelle sorte adoration, il s’agit de l’adoration des gens viriles car Allâh (swt) nous a prévenu depuis la pré science : « Quiconque Me cherche Me trouver. Quiconque Me connaît M’aimera Quiconque M’aime aura un grand Amour pour Moi,je l’aimerai. Quiconque que j’aime, je le tuerai ! Quiconque que je tue,je paierai pour son sang ! Je suis suis moi-même le prix de son sang ! »
Pour atteindre cette dimension spirituelle, il faut s’attacher à un Maître spirituel authentique sinon il déconseillé à tout de s’aventurer dans cette voie. Et le lien entre le Talibé et le guide spirituel est un contrat qui fait revivre le pacte entre le prophète(saw) et la chaîne initiatique des ordres soufis :le symbole de la dépendance de l’âme envers son Seigneur.Telle fut l’expérience rituelle(la Tarbiyya) ou éducation spirituelle du prophète Mûsa(Kalimullâhi) qui avait demandé à Allâh(swt) s’il y avait sur terre quelqu’un qui était plus proche d’Allâh(swt) que LUI.Allâh(swt) l’informa qu’il y en avait et lui fit rencontrer le Saint Khidr : « Un esclave d’entre nos esclaves,à qui nous avons apporté,de nous-même, quelque miséricorde et à qui nous avons enseigné directement de nous-mêmes,notre connaissance. » Moïse (As) dit au Saint Khidr : « Puis-je te suivre à condition que tu m’apprennes de ce qu’on t’a appris, en fait de bonne direction ? » Le Saint Khidr (As) lui répondit en ces termes : « Tu ne pourras jamais être constant en ma compagnie ! Comment endurerais-tu avec constance ce que tu n’as pas cerné d’information ? » Mûsa (As) lui répondit : « Si Dieu (swt) le veut, tu me trouveras constant et quant au commandement je ne te désobéirai pas ! » Le Saint Homme lui dit : « Eh bien, si tu me suis ne m’interroge jamais sur rien tant que je ne t’aurai pas fait mention » (Ste18/V.65 à70) Ceci est un prototype des rapports entre Maître spirituel et Disciple dans la Tarîqat. La compagnie des amis de Dieu (swt) est difficile mais Dieu (swt) l’a rendue obligatoire pour l’atteindre : « Fais preuve de Patience en compagnie de ceux qui invoquent leur Seigneur, matin et soir, dans l’espoir de voir,un jour,sa face.Que tes yeux ne se détachent point D’eux, en cherchant le faux brillant de ce bas monde et n’obéit pas à celui dont nous avons rendu le cœur inattentif à notre rappel qui poursuit ses passions et dont toute l’œuvre n’a été que manquement aux prescriptions de Dieu (swt).Et dis : « C’est cela la pure vérité venant de votre Seigneur.Que celui qui veut croire, croit et que celui qui veut renier, renie ! » le
Prophète (saw) a dit : « La loi est ma parole La voie représente mes actes La réalité essentielle est un état spirituel » La loi consiste à l’adorer La voie, à se diriger vers lui La réalité essentielle consiste à le contempler et le voir. La loi est un ensemble de paroles. La voie est un ensemble d’actes (efforts). la réalité essentielle un ensemble de vertus et de saveurs spirituelles.Ces trois niveaux hiérarchisent les êtres selon les stations qu’ils occupent » (Ste35/V.32) Par les actes d’adoration, le connaissant de Dieu (swt) arrive, progressivement, à ne voir que Dieu (swt) autour de lui.Il répandra la bonté autour de lui, verra Dieu en tout le monde.Ainsi, il aimera tout le monde comme le stipule ce passage du Saint Qur’ane : « Oû que tu te tournes, là est la face de ton Seigneur. »(Ste2/V.115) « Et quiconque se purifie, ne se purifie que pour lui-même et vers Allâh est la destination » (Ste35/v.18) « Ö mon Dieu, Jamais je ne me penche pour écouter Le cri d’un animal, le bruissement du feuillage dans les arbres, Le murmure de l’eau, le gazouillis des oiseaux ! Jamais, je ne tends l’oreille à l’invite amoureuse de l’ombre, Au bourdonnement du vent ou au grondement du tonnerre Sans trouver qu’ils témoignent de Toi, l’unique » (Dhou’l Noum Misri) S’il y a un début, c’est qu’il y a une fin ! Et le but final visé par toutes les voies spirituelles se trouve dans le verset oû Dieu (swt) dit : « Ô, Toi âme apaisée ! Retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée. Entre donc, avec Mes serviteurs ! Et entre dans mon Paradis ! » (Ste l’aube-V.27-30) Ainsi, revenu à sa dimension initiale, le connaissant ne fait qu’un avec Allâh Azzawajal, comme le montre ce Hadith Qudsi : « Mon esclave, en accomplissant continuellement les actes de purification, s’approche de Moi, jusqu’à ce que l’aime. Quand je l’aime ,je deviens l’oreille avec laquelle il entend,les yeux avec lesquels il voit,la langue avec laquelle il parle,la main avec laquelle il saisit et les pieds avec lesquels il marche ! » Le connaissant de Dieu (swt) (ma’arifatun bil’lâhi) qui atteint cette Dimension spirituelle est capable de réaliser les plus grands miracles puisqu’il détient le secret de « Kun faya kun », tel fut le cas du Cheikh Al Islam, El hajj Shehu Ibrahima Niass (radiyallâhou ta’ala ane-hu),le « Qutb Zamani »,le « Sôhibul Faydhatun » Al Kaolackhi. « Telle est la grâce de Dieu (swt), il la donne à qui, il veut.Et Dieu (swt) est dét ent eur de la grâce immense » (Ste 57/V.21) « Et Dieu guide vers Sa lumière qui il veut. » (Ste27/V.35) Rien n’existe devant lui :ni maître spirituel ni disciple,ni voie.Dieu(swt)étant infini,il boira le vin spirituel,le vin de la connaissance,aussi longtemps qu’il vivra même s’il n’atteindra jamais la station du sceau des prophètes,Sayyidina Muhammad(saw)qui se trouve « à une coudée et même ». « Craignez la perspicacité du croyant car il voit avec la Lumière de Dieu » (Hadith) En vérité, un tel mystère ne peut être expliqué.L’intellect devient fou dans ce monde oû le temps n’existe pas et oû le monde se détruit et se reconstruit en clin d’œil,à chaque souffle.C’est pour toutes ces raisons qu’on ne peut qu’essayer de définir la spiritualité en islam. « Le soufisme, n’est qu’un nom. Quand il finit il ne reste plus que Dieu » (Abu Saïd Abel Khair) « Le Tasawuf est signe et lumière : Lumière issue de la vérité pour conduire à la vérité ! Signe de Lui menant à Lui »
Comme le dit si bien Rummi : « Ô Toi qui t’es endormi dans le bateau du corps, Tu as vu l’eau. Contemple l’EAU de l’EAU L’EAU a une EAU qui pousse l’esprit ! Un esprit qui l’appelle ! »
Qu’Allâh(swt) nous donne l’excellence de la foi et du comportement (Al-IHSANE),purifie notre âme en nous conduisant à la sincérité spirituelle(Al-Ikhlaas) afin de nous permettre d’accueillir la lumière Divine par laquelle on LE (swt) connaît et par laquelle on le(swt) voit !
Wa ‘âhiru da’wâhum’anil’hamdul’lilâh rabbil’alamine ! ‘(Louange à Dieu, Seigneur des mondes !)
Commentaire de yassine Médina-Fès (Maroc) (08/03/2011 14:12) :
Sallam Momowally !
Que la Paix et l'agrément d'Allâh(swt) soient sur Cheikh Baye de
Kaolack,sa famille,ses Talibés et tous ceux qui reconnaissent et admirent
son érudition et la grâce qu'Allâh(swt) lui a faite, et ce
jusqu'au souffle dans la trompette ! Pour
l'humanité tout entière,Cheikh Ibrahim Niass(raa) est un phare
luminescent !!!
Selon Aboû HOURAIRA(raa) , le messager d'ALLAH(saw) a dit: "Ce monde
est la prison du Croyant & le Paradis du Mécréant" (MOUSLIM)
Craignons Allah et Nous enseignera !
wa sallam
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Le Véritable Statut de la Femme en Islam (Muhammad Karam Shah)
01/07/2008 13:01
Assalâmu`alaykum,chers (es) frères et soeurs,visiteurs de ce Blog de Momowally !
Voici un thème très important que je soumets à votre à vos analyses et reflexions.Il est intitulé :«Le Véritable Statut de la Femme en Islam»,traité Par Shaykh Muhammad Karam Shah (1918-1998), juge à la Court de Shari'a Fédérale du Pakistan ; et adapté par Shaykh Tahir Mahmood Kiani.
«Bismillahir Rahmanir Rahim Au Nom d'Allah le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux ! La femme est l'autre moitié de l'homme. Elle compose la moitié de la population globale du monde et a des rôles à jouer et des devoirs à accomplir dans ce monde immense qui est le notre où elle exerce en sa qualité de mère, d'épouse, et de fille, ce qui abouti à prouver son éminence et son importance à la fois dans la dimension domestique et sociale. C'est là, la seule raison de son égalité en droit et en devoirs à l'homme. Sachez, que ces droits et ces devoirs ont été répartis équitablement en fonction de la façon d'être naturelle de ces deux sexes, et c'est la raison pour laquelle plusieurs de ces droits ne sont pas les mêmes. Le premier à déclarer à la femme ces droits et ces devoirs était le système sociopolitique le plus mature et le plus élaboré de tous : l'Islam. L'Islam est apparu comme une salvation pour la création toute entière, mais n'oublions pas que les humains étaient les premiers visés, et comme nous le savons, la race humaine inclut aussi bien l'homme que la femme. L'Islam a octroyé à la femme le droit de respirer librement, de parler librement, de préserver ses biens, le droit de prospérer et le droit d'exceller. Il lui est également recommandé d'arborer la modestie, la décence, et la vertu. Il lui a indiqué des exemples de femmes pieuses comme Maryam (paix sur elle) et la femme de Pharaon (qu'Allah lui fasse miséricorde) qui aidèrent à encourager la chasteté et la bonté, et inspirèrent la noblesse de celles qui les ont suivi, produisant des femmes d'exception, des femmes comme Khadijah (qu'Allah soit satisfait d'elle), ‘A'ichah (qu'Allah soit satisfait d'elle), et Rabi'ah al Basriyyah (qu'Allah lui fasse miséricorde.) C'est l'Islam qui a pavé la route du progrès, du développement et de la prospérité de la femme. Et soyons bien convaincus que ce progrès fut littéralement l'illumination d'un flambeau qui servit de repère pour être suivit par d'autres. Le vrai statut de la Femme en Islam
Avant de discuter du statut que l'Islam a donné à la femme après son avènement, il serait approprié que nous fassions un court retour dans le passé et que nous entrevoyions la situation et les problèmes qui prévalaient alors. Il y a tout juste quatorze siècles, dans les temps préislamiques, la femme n'avait virtuellement aucune existence. Et elle avait été éteinte ainsi depuis longtemps. La raison toute simple de ceci est le fait qu'elle n'était pas considérée comme faisant partie de la société. C'était une société majoritairement masculine où la femme était lourdement écrasée de devoirs, mais ne jouissait d'aucuns droits. Elle était oppressée et négligée par tous les aspects. Elle avait à porter et élever les enfants à la maison et servir son mari comme une esclave servirait son maître. Les nouveaux nés filles pouvaient être enterrés vivantes et une femme veuve pouvait épouser légalement ses beaux fils ou ses fils adoptifs. Sous ces traditions dominaient un chaos insondable, une anarchie et un sexisme extrême faisaient loi.C'est ainsi que la miséricorde divine intervint et l'Islam arriva en héros, en sauveur. Il a élevé la femme négligée, socialement ostracisée, et dont les droits étaient bafoués des abysses profondes et sombres de la sauvagerie et de l'oppression en élevant son statut et en plaçant littéralement les bénédictions sur sa tête et le Paradis sous ses pieds. Déclaration de l'égalité des droits.
Le Saint Qur'an, la Parole d'Allah Tout Puissant, révélée au Dernier des Messagers,Sayyidina wa Mawlana Muhammad (salallahu ‘alayhi wa salam), fut le premier à déclarer l'égalité de droits pour les femmes : «wa lahunna mithlu l-ladhi ‘alayhinna bi-l-ma'ruf(i)» (Ste2/V:228) (Et les femmes ont des droits sur les hommes semblables à ceux que les hommes ont sur elles.) Il y a des démocraties qui se vantent d'être des champions de l'égalité et qui d'un autre coté raillent les musulmans en disant que l'Islam ne donne pas des droits et des opportunités équitables à la femme en l'empêchant de se mélanger socialement aux hommes et en leur imposant de nombreux devoirs et de nombreuses limites. Commençons par rectifier nos faits. L'Islam laisse la femme travailler d'une manière décente, dans une atmosphère décente et d'exercer une profession décente qui sied à sa nature. L'Islam en revanche, ne permet pas plus à la femme qu'à l'homme d'ailleurs, de socialiser avec le sexe opposé à cause du fait que cela puisse mener à des relations illicites entre eux, et c'est le principal problème qui est à même de mettre en péril la structure naturelle de la famille. De plus, la nature joue un rôle prépondérant dans la détermination des droits et des devoirs pour chacun d'entre eux. L'homme ne pourra jamais être une mère biologique, naturellement parlant bien sur, ni la femme ne peut devenir un père biologique. C'est aussi simple que cela. Les deux genres ont leurs propres constitutions biologiques, leurs propres ensembles de droits, et leurs propres ensembles de devoirs. Le Saint Qur'an dit : «wa laysa dh-dhakaru ka-l-untha» (3:36) ( Et le mâle n'est pas comme la femelle. )
Alexis Carrel, le lauréat français (du Prix Nobel de physiologie et de médecine), va dans le sens de ce verset divin quand il déclare dans « L'homme, cet inconnu » que les différences qui existent entre les hommes et les femmes sont d'une nature plus fondamentale qu'on le pense généralement. L'ignorance de ces faits fondamentaux a amené les promoteurs du féminisme à penser que les deux sexes doivent avoir les mêmes responsabilités. En réalité, la femme diffère profondément de l'homme et chaque cellule de son corps porte la marque de son sexe. Il poursuit en disant que parce que les hommes et les femmes ont également des différences dans leurs dispositions nerveuses, et mentales ainsi que dans leurs capacités émotionnelles, la femme doit développer ses propres aptitudes plutôt que de chercher à imiter les hommes. Les partisans de la libération féminine briguent une conception de l'égalité erronée, comme si cette misérable condition signifiait une similarité et une identité précise vis-à-vis de l'éducation, de l'emploi, des responsabilités et des devoirs. Il est évident que la composition biologique des hommes et des femmes est très différente et que par conséquent leurs droits et leurs devoirs sont distribués en fonction de ces différences. Il n'est pas correct de donner les mêmes droits et les mêmes devoirs sous tous les aspects sociaux, mais plutôt des droits égaux comme l'Islam le fait. Car « droits égaux » ne signifie pas « mêmes droits » Droit à l'héritage :
Les femmes, avant l'avènement de l'Islam, n'avaient aucun droit à l'héritage. Des endroits comme l'Iran, l'Inde, l'Arabie et l'ensemble de l'Europe étaient envahis par les ténèbres et subissaient un chaos contre lequel aucune femme ne pouvait même espérer protester. Le Noble Qur'an dit : «li-r-rijali nasibun mima taraka l-walidani wa-l-aqrabuna, wa-li-n-nisa'i nasibun mimma taraka l-walidani wa-l-aqrabuna ...» (Ste4/V:7) ( Pour les hommes, il y a une part de ce qui est laissé par leurs parents et leurs proches, et pour les femmes il y a [également] une part de ce qui a été laissé par leurs parents et leurs proches.)
La femme, avant l'avènement de l'Islam, ne pouvait pas hériter, en fait au contraire, on héritait d'elle ! Elle était considérée comme une part de l'héritage elle-même, et était soit gardée soit vendue par les héritiers males. De nos jours, certaines sociétés donnent à la femme le droit d'hériter, mais sachons bien que cette règle fut introduite par l'Islam. C'est un droit dont jouissent les femmes, jeunes ou âgées, et qui entra en vigueur depuis les premiers temps de l'Islam.
Droit à travailler pour un salaire : L'islam permet à la femme de travailler et de gagner sa vie. Ce droit lui fut donné il y a quatorze siècles quand le reste du monde le lui refusait.
«li-r-rijali naseebun mimma ktasabu, wa-li-n-nisa'i nasibun mimma ktasabn(a)» (Ste4/V:32) ( Pour les hommes, il y a une part de ce qu'ils se seront acquis, et pour les femmes il y a une part de ce qu'elles se seront acquis. )
Le verset ci-dessus du Glorieux Qur'an exprime la position de l'islam en regard du travail professionnel de la femme. Il y a, toutefois, des conditions et des restrictions légales à garder à l'esprit à chaque instant. L'Islam ne requiert pas de la femme qu'elle entreprenne un métier, une vocation ou une profession si cela ne lui est pas nécessaire. Comme je l'ai mentionné plus tôt, les constitutions biologiques et les structures psychologiques de chaque sexe sont très différentes, et c'est pourquoi ils ont chacun un rôle assigné dans la famille qui est différent. Le principal rôle de la femme est de s'occuper de son foyer matrimonial, de porter et d'élever ses enfants d'une manière convenable, etc. Si elle peut remplir parfaitement ce rôle, et en même temps travailler hors de sa maison pour que son salaire s'ajoute à celui de son mari, elle peut tout à fait le faire, et cela tant que son travail ne lui demande pas de transgresser les frontières établies par la Loi Islamique : la Shari'ah. Ce sont les trois changements fondamentaux qui furent apportés par l'Islam pour élever le statut des femmes au sein de nos sociétés. Si l'Islam n'avait pas décrété ces précédents sociaux, il aurait été difficile de croire qu'un quelconque autre système social, politique, ou moral l'aurait fait, car ils étaient à l'époque tout simplement inconcevable par le seul esprit humain.
* * * A la base, la femme avait trois rôles important à jouer dans la société:-
Elle était soit une mère,
-soit une fille,
-soit une épouse.
Aucun de ces rôles ne lui était reconnu convenablement jusqu'à ce que l'Islam introduise des changements essentiels. Dans ce qui suit, nous allons expliquer brièvement les coutumes prédominantes et les pratiques qui avaient court quant à l'exploitation immorale de la femme vis-à-vis de ses trois rôles, et comment l'Islam a mit fin à cette oppression et a bénit la femme avec l'honneur et la reconnaissance qui lui sont dus.
Fille : Parmi les nombreuses tribus de l'Arabie, il était devenu une coutume établie de se débarrasser des nouveau-nées filles aussi vite que possible. Pour le père, la naissance d'une fille était la naissance d'une malédiction. Cela faisait naître une vague de rage dans le cœur dur comme la pierre du père qui enterrait immédiatement la petite vivante, la regardant hurler et implorer impuissante la miséricorde et l'affection paternelle. Beaucoup d'enfant filles subissaient des fins similaires, tôt ou tard. Quand l'Islam vint, les enseignements du Saint Qur'an et la guidance de la Miséricorde des Univers, le Messager Muhammad salallahu ‘alaihi wa salam aidèrent à éradiquer ce genre de mal définitivement. Le Messager de Miséricorde salallahu ‘alaihi wa salam promit le Paradis à celui qui élèverait ses filles selon les enseignements Islamiques et qui les marierait à de pieux maris. D'autres enseignements similaires tirés du Glorieux Qur'an et de l'exemple de l'Ultime Messager salallahu ‘alaihi wa salam eurent un tel impact positif sur la vie sociale des gens dans leur ensemble que le concept même de soit disant « malédiction » fut moralement abolit, et est appelé jusqu'à ce jour « bénédiction ».
Epouse : La piteuse et misérable condition de l'épouse n'est pas un secret. Elle était surchargée de travail, sous-alimentée et traitée pire qu'un animal. Elle servait sans relâche son mari et ses enfants, jour et nuit, n'ayant presque pas de temps pour se reposer. Son labeur et sa sueur était à peine récompensé si ce n'est par des haillons sur son dos et quelques bouchées de nourriture, souvent des restes, juste pour tenir son corps et son âme en vie. Son secours apparut en la forme de l'islam qui la libéra rapidement de cette condition.
« wa ‘ashiru-hunna bi-l-ma'ruf(i) » (4:19) (Et vivez avec elles en paix ! )
«hunna libasun lakum wa-antum libasun lahunn(a)» (2:187) (Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles.)
Le Bien-aimé Messager (salallahu ‘alayhi wa salam )a dit :
«khayrukum khayrun bi-ahlihi wa-ana khayrun bi-ahli » ( Le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur (dans son comportement) envers sa famille et je suis le meilleur (dans mon comportement) avec ma famille. ) Ce ne sont que quelques-uns des enseignements que l'on tire du Livre d'Allah( subhanahu wa ta'ala), qui aidèrent à renforcer les relations matrimoniales entre l'homme et son épouse, et aida à promouvoir une atmosphère domestique plus saine et plus paisible. Mère :
L'Islam honore la mère par le titre de « Reine du Foyer », mais sa situation n'était pas telle avant qu'Allâh tout -puissant n'envoie son Ultime Messager (salallahu ‘alayhi wa salam).
La mère pouvait être maltraitée et spoliée durant sa période matrimoniale par son mari et ses enfants. Et, une fois veuve, elle était souvent considérée comme une partie de l'héritage, sans même parler du fait d'être privée dudit héritage. Un de ses beaux fils, de ses fils adoptifs, ou tous à la foi étaient habilités à l'épouser ou à cohabiter avec elle. On ne lui accordait aucune noblesse et elle n'était considérée comme rien de plus qu'une propriété dispensable qui peut être échangée à volonté. L'islam restaura cette relation sacrée et la remise à la place qu'elle méritait sur le devant de la scène en déclarant par les mots du Saint Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam ): «al-jannatu tahta aqdami l-ummahat(i) » (Le Paradis se trouve sous les pieds des mères.)
Il y a de tels versets et traditions prophétiques qui encouragent les Musulmans à respecter et servir leurs parents, tout particulièrement leurs mères. Aujourd'hui, dans le monde Occidental, civilisé, développé et moderne, nous trouvons des « maisons de retraites » qui existent pour abriter ces personnes du troisième âge, impuissantes, rejetées et délaissées par leurs enfants déloyaux,inconscients.Elles n'ont personne pour s'occuper d'elles. « Ô rage !Ô désespoir...»,dirait le poète ! * * * L'islam, de toute évidence, a amélioré le statut et l'honorabilité de la femme quand aucune autre religion ni aucun système social ne s'était même penché sur son existence. L'islam lui a attribué des droits dont elle n'avait jamais jouit jusqu'alors. Elle devint alors en mesure de concurrencer l'homme dans toutes les sphères de la vie et de participer à l'établissement d'une atmosphère saine et pieuse. C'est ce qui a lancé la « société progressiste. » Quand il a été donné à l'homme la chance d'exceller en piété et en chasteté, la femme fut également encouragée à en faire de même, comme le dit le Noble Qur'an : « inna l-muslimina wa-l-muslimati, wa-l-mu'minina wa-l-mu'minati, wa-l-qanitina wa-lqanitati, wa-s-sadiqina wa-s-sadiqati, wa-s-sabirina wa-s-sabiraati, wa-l-khashi'ina wa-lkhashi'ati, wa-l-mutasaddiqina wa-l-mutasaddiqati, wa-s-sa'imina wa-s-sa'imati, wa-lhafidhina furujahum wa-l-hafidhati, wa-dh-dhakirina Allaha kathiran wa-dh-dhakirati, a'adda Allahu lahum maghfiratan wa-ajran ‘adhima(n) » (Ste33/V:35) (Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, véridiques hommes et femmes, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumònes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs abondants de Dieu et invocatrices : Dieu a préparé pour eux un pardon et une immense récompense).
Ce verset témoigne que les hommes et les femmes ont l'opportunité d'accomplir des actes pieux et de pratiquer la chasteté dans l'intention de satisfaire leur Seigneur Souverain, Allâh Tout-Puissant et de mériter pour leur propre bien une place honorable en ce monde et dans l'Au-delà. * * * L'apparition de l'Islam signifia la juste et honorable reconnaissance de la femme en tant qu'être humain. Elle signifia qu'elle fut pourvue de droits égaux et d'opportunités de jouer un rôle positif dans la société, pour faire bon usage de ses talents. L'Islam l'a béni par un statut social inconcevable de mère, d'épouse et de fille. Il lui donna la liberté de faire ce qu'elle souhaite, quand et comme elle le souhaite, tout en étant sujette aux réglementations, restrictions et injonctions énoncés par l'Islam. Beaucoup de penseurs Occidentaux n'arrivent toujours pas à comprendre que la liberté non régulée dérange la chasteté naturelle de la femme [et de l'homme]. Si on lui donne des droits illimités ou inadaptés à sa constitution biologique, le système a toutes les chances de polluer l'environnement social avec une corruption et des souillures incontrôlables. La pornographie, la prostitution, le viole, la fornication et l'homosexualité ne sont que quelques-uns des fléaux moraux qui atteignent le monde Occidental de nos jours.
Le monde doit réfléchir encore et encore et réaliser que l'Islam porte la solution aux maux qu'affronte l'humanité aujourd'hui. Les droits et les devoirs, adaptés aux caractéristiques naturelles de la femme, doivent non seulement lui être donnés, mais également être conservés dans leurs limites et sauvegardés pour administrer socialement nos vies et assurer la prospérité globale et la paix constante dont le monde a besoin. C'est l'Islam qui fut pionnier de la dignité et de l'honneur des femmes, et c'est l'Islam qui les préservera.
Wassalâm
Commentaire de Shams(islamabad) (01/07/2008 13:08) :
Assalamu'alaykum,chukrane pour cet article !
"La Lumière est l'armée du coeur, de même que l'obscurité est
l'armée de l'âme passionnelle. Lorsque Dieu(swt) veut faire
triompher Son serviteur, Il envoie à son secours l'armée des Lumières
et détourne de lui le torrent des ténèbres et des tracas."
Bonnes reflexions !
wa salam
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Diwan du Cheikh Ahmed al-Alawi
30/06/2008 18:48
Assalam alaykoum wa rahmatoullahi ta'ala wa barakatouhou!
voici un poème,méditons !
« N'accorde ton Amour à nul autre qu'Allâh(swt) !
A part Lui, toute chose n'est que pur mirage.
Si tu peux accepter quelques conseils, voici les nôtres.
les Gens du Souvenir sont Toujours absorbés en leur Bien-Aimé ,
Car, hormis ceux qui sont proches de lui, nul n'a la vie .
Aucun voile ne les sépare de la vérité !
Que sont alors pour eux les grâces du paradis?
La passion a fait fondre les serviteurs de Dieu(swt) .Ils ont bu,
Et boivent encore, son vin conservé dans l'éternité ,
Breuvage qui les a ravis à eux-mêmes.
Puisses-tu seulement prendre à leur coupe une gorgée!
Ce serait un moyen de t'approcher de nous.
Le bon serviteur est celui qui répond : « je suis à Ton service ! »,
A cet appel de Dieu(swt) que nous lui adressons.
Toi, si tu cherches Dieu(swt) que nous lui adressons
Toi, si tu cherches Dieu, sois notre compagnon :
Tu peux être certain qu'il n'est pas d'autre voie.»
(Diwan du Cheikh Ahmed al-Alawi )
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Ya-t-il des moments indiqués pour la Lecture du Saint Qur'ane?
30/06/2008 16:50
Assalam alaykoum wa rahmatoullahi ta'ala wa barakatouhou,chers(es) et soeurs en Allâh(swt) !
Voici des Des moments propices à la lecture du Saint et béni Coran
Il est bon de retenir à tout jamais que la meilleure des récitations est celle effectuée en cours de prière. La doctrine de Shâfi'î et d'autres savants (que Dieu leur fasse miséricorde) nous enseignent qu'une longue récitation en prière est préférable à une longue prosternation. en dehors de la prière, le moment le plus propice à la lecture du Coran est la nuit.La seconde moitié de la nuit aya plus de vertus que la première. Néanmoins, la lecture entre « maghrib » et «'ishâ » est particulièrement recommandée. Pour ce qui est de la journée, le meilleur moment pour la récitation coranique se situe après la prière obligatoire de l'aube (Fajr). La lecture du Coran n'est jamais déconseillée quel que soit le moment, même lorsqu'il est déconseillé de prier. Quant à l'objection d'ibn abî Dâwûd(que Dieu lui fasse miséricorde) à savoir que le maîtres de Mu'âdh b.Rifâ'a(que Dieu lui fasse miséricorde) désapprouvaient la lecture du Coran après «'asr » sous prétexte que c'était le moment où les juifs étudiaient, elle est inacceptable et dénuée de tout fondement.
Pour ce qui est des jours privilégiés pour la lecture coranique, on peut citer: le vendredi, le lundi, le jeudi, le jour du rassemblement au Mont 'Arafât, les dix jours du mois de dhu al-Hijja, les dix derniers de Ramadân, et tout les mois de Ramadân pour celui qui choisit un mois particulier.
Wa ‘âhiru da’wâhum’anil’hamdul’lilâh rabbil’alamine ! » ‘(Louange à Dieu, Seigneur des mondes !)
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