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Un morceau d?or pur Par Amadou Hampaté-Bâ
09/05/2013 22:14
Un morceau d’or pur
Par Amadou Hampaté-Bâ *
Nous sommes tous porteurs, au plus profond de nous-mêmes, de ce petit morceau d’or pur recouvert par de multiples voiles. Lorsque nous en prenons conscience, lorsque nous nous éveillons, le maître n’est pas loin...
On ne connaissait de lui que son nom, Bahamma, et son surnom : Maabal. Il menait alors une vie dissolue, passait ses nuits dans les bouges à chanter et à boire, était presque toujours ivre et fréquentait les mauvais garçons. Les gens de Mopti l’appelaient « ce voyou de Maabal ».
Tierno Bokar [1] ne quittait presque jamais son centre spirituel de Bandiagara. Cependant une ou deux fois par an, surtout avant les grandes fêtes, il se rendait à cheval dans la grande ville de Mopti pour s’y approvisionner… Ce soir-là, Maabal, qui revenait du fleuve aperçut au loin Tierno. Intrigué par cette présence inhabituelle, il le suivit jusque dans la cour de son logeur, l’aida à descendre de cheval, dessella l’animal et le prit pour aller le laver au bord du Niger. Après l’avoir bouchonné et pansé comme il convient, il le ramena dans la cour, lui donna à manger une botte d’herbe qu’il avait ramassé en route et vint s’installer spontanément non loin de Tierno. Celui-ci, qui était assis sur une natte en peau, lui offrit la place située à sa droite.
Dès que les disciples de Tierno habitant Mopti accoururent pour le saluer, des exclamations fusèrent aussitôt : « Mais comment, Tierno ! Tu acceptes que ce Maabal, ce voyou qui passe toute la journée à boire et qui est le garçon le plus dévergondé de Mopti, s’asseye là, à ta droite ? Ah ! Si nous avions été là, jamais il ne serait rentré chez toi ! ». Tierno les regarda tous longuement. Maabal n’avait émis aucune réaction : il était là, impassible, comme s’il s’agissait de quelqu’un d’autre. « Mes chers amis, dit alors Tierno, permettez-moi de vous dire que vous faites erreur ! Cet homme qui est à mes côtés, je ne le vois pas comme vous. Pour moi, Maabal est un morceau d’or pur enveloppé dans un chiffon sale qui a été jeté sur un tas d’ordures. Ni ce qui enveloppe l’or, ni le lieu où il se trouve ne peuvent diminuer sa valeur, car ce sont des éléments extérieurs à lui-même ».
La parole de Tierno n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Maabal en avait été profondément remué…
Quelques jours plus tard, alors que Tierno était rentré chez lui à Bandiagara, Maabal sentit en lui un appel irrésistible et se mit en route pour rejoindre celui qui occupait toutes ses pensées. En quelques jours, il parcourut à pieds les cent kilomètres séparant Mopti de Bandiagara et se présenta chez Tierno peu après la prière de l’après-midi. Le maître était dans son vestibule, entouré de ses disciples, en train d’enseigner. Après l’échange des salutations d’usage, Tierno engagea la conversation :
- Hé, Maabal ! Sois le bienvenu ! Et merci encore d’avoir si bien soigné mon cheval l’autre jour !
- Tierno, répondit Maabal, je suis venu te voir avec une intention bien précise. Je ne voudrais plus vivre là où tu n’es pas. Je veux vivre à tes côtés, être avec toi constamment. Parce que seul l’homme dont l’œil a su discerner le morceau d’or pur sous un chiffon sale jeté sur un tas d’ordures aura la main capable de déchirer le chiffon et de faire apparaître l’or. C’est pour cela que je suis venu vers toi.
- J’en suis heureux, mon fils, et j’accepte ta demande. Sois le bienvenu ! Nous vivrons donc ensemble… Toutefois, ce n’est pas moi qui ferais le travail : c’est à Dieu de déchirer le chiffon pour que l’or apparaisse. Je sais seulement qu’il y a de l’or, mais pour qu’il apparaisse, c’est une question de temps… As-tu un métier traditionnel ?
- Oui, je suis tisserand, et même un bon tisserand…
Tierno envoya alors quelqu’un chercher un métier à tisser. Il le fit installer dans la cour, contre le mur qui faisait face à sa propre case de prière de telle sorte que chaque fois que Maabal levait la tête, il voyait Tierno, et que chaque fois que Tierno levait la tête, il voyait Maabal.
Trois mois passèrent. Maabal travaillait à son métier, priait, regardait Tierno et écoutait son enseignement. Et un matin, Maabal l’illettré, Maabal qui n’avait même jamais fréquenté l’école coranique, Maabal qui n’avait jamais rien lu, se mit à chanter et ne s’arrêta plus. Visité par une inspiration irrépressible, il improvisait en langue peul de longues odes mystiques dont la splendeur poétique et l’élévation de pensée stupéfièrent tous ceux qui les entendaient, à commencer par les marabouts de Bandiagara. Et ses poèmes, sitôt chantés, étaient repris et colportés à travers la ville…
Une nouvelle ivresse s’était emparée de Maabal, celle de l’Amour de Dieu : « L’Amour de Dieu a pénétré en moi. Il est allé se loger jusqu’à l’intérieur de mes os et en a tari la moelle, si bien que je suis devenu aussi léger qu’une feuille que le vent balance entre terre et ciel… » De ce jour, Maabal n’a plus cessé de composer. Il était ainsi devenu l’un des plus grands poètes peuls de son temps…
La transformation fulgurante de Maabal et les hautes connaissances spirituelles dont témoignaient ses poèmes emplissaient les marabouts d’étonnement : comment un homme qui n’avait jamais étudié pouvait-il connaître, ou pressentir, de telles réalités d’ordre supérieur ? En fait, Maabal faisait mieux que les pressentir : comme disent les soufis, il les « goûtait ».
En moins de trois années, Maabal avait été tellement consumé de l’intérieur que toute enveloppe matérielle était devenue pour lui transparente. Couché dans sa case, il pouvait voir l’état du ciel à travers la toiture. Il pouvait aussi voir les gens approcher de sa case comme si les murs n’existaient pas. Il était bien devenu « aussi léger qu’une feuille que le vent balance entre terre et ciel ».
Je suis submergé par une mer
Et mon amour guette l’apparition de la lune,
Puisse-t-il être exaucé et s’écrier : « Ô croissant,
Enfin visible et chargé de toute beauté ! »
A l’instant où Tu ordonnas un scintillement,
La tente des ténèbres fut arrachée,
La forteresse de la débauche s’écroula,
Et un feu brillant jaillit, de tous côtés.
Mes yeux ont clignoté
Alors que j’étais enivré,
Mon esprit s’est détourné
De toutes les voies de ce monde.
Dès lors l’Ennemi de Dieu s’est enfui,
Me laissant en paix.
Délesté de mes péchés, je suis dans la joie,
Loué sois-Tu pour tous Tes Dons !
Je suis en prosternation
Pour rendre grâces à l’Aimant,
Le Secourable, l’Unique.
Quand voudra-t-Il me faire entièrement revenir à moi ?
Un bienfait a été répandu,
Les ténèbres ont été dissipées,
Maabal a été « rapproché »,
Avec tous les amis de Dieu.
Ma poitrine est chargée
Du poids de mon amour pour Ahmed.
Un parfum soudain s’est exhalé,
Que je ne puis comparer à rien d’autre.
Ô Roi Très-Haut !
Si prompt à la miséricorde,
Le Savant et le Sage,
Veillant à l’accomplissement de toute chose.
Fais-moi sortir de cette forteresse de pierre !
Fais-moi entrer dans la « Barque sacrée » !
Dépouille-moi de la tunique « tâchée » !
Purifie totalement mon être intérieur !
Tu as appelé et nous avons répondu.
Je ne dis pas que ce fut par un son articulé,
Mais par un effet de Ta Volonté,
Ô Créateur de toutes les créatures ! [2]
* Amadou Hampaté Bâ (1901-1991) est l’auteur de Amkoullel, l’enfant peul, 2 tomes, Actes Sud, 1991 et 1994.
[1] : Tierno Bokar (1875-1939) fut un important maître éducateur au sein de la voie tidjaniya au Mali. .
[2] : Traduction d’un extrait de Sorsorewel, poème de Maabal écrit en peul.
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Bonla signification spirituelle de la lettre Alif. Joumoua à tous les Talibés Baye
09/05/2013 20:46
Sallam à Tous mes frères,Talibés,je suis de retour parmi vous
Voici quelques SECRETS DE LA LETTRE ALIF
Ceux qui ont appris l'alphbet arabe comprendront aisément que
La lettre arabe Alif, qui équivaut à la lettre ‘A’ dans alphabet Français, constitue la première lettre de l’alphabet arabe. Dans la numérologie arabe, dite ‘Abjad’, elle est également la première lettre a pour valeur 1. Nous allons traiter la signification spirituelle de la lettre Alif.
LA LETTRE ALIF
Alif constitue la première lettre du nom Allah. Tout est créé par Allah, et donc tout commence au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux. Allah étant Ahad / Unique, Son nom, qui est le Ism Zaat / nom de l’Essence, commence par la lettre Alif qui a pour valeur numérique 1. Lorsqu’Allah créé, rien ne change en Lui. Il est comme Il était. C’est par l’existence d’Allah que tout existe. Rien ne peut exister sans Son existence.
Montrons un simple exemple :
0 - 0 = 0 = Rien = Pas d’existence sans ‘1’
0 + 0 = 0 = Rien = Pas d’existence sans ‘1’
1 - 0 = 1 = Le ‘1’ ne change pas
1 + 0 = 1 = Le ‘1’ ne change pas
Allah s’est nommé Allah. Il est Allah, L’Unique. Le nom de son Essence (Ism Zaat) est Allah et non Ilaha / Dieu.
Pourquoi cela ? Pourquoi Allah s’est-Il nommé Allah ?
LE NOM ALLAH
Le nom Allah est spécial. Allah est le nom qui a été ouvertement et glorieusement montré dans le Coran. Si nous commençons avec le nom Allah comme suit :
Allah et si nous enlevons la première lettre, Alif, ça donne:
Lillah, et si nous enlevons la premier Laam de Lillah, ça donne :
Lahu, et si nous enlevons le Laam suivant de Lahu, ça donne :
Hu qui est fondamentalement Hu
Tous les cas ci-dessus se réfèrent à Allah et à nul autre.
Comment peut-on alors dire que Dieu est la traduction du nom ALLAH ?
Nul ne peut justifier l’emploi du terme Dieu à la place du nom ALLAH dans le Coran. ALLAH doit rester ALLAH dans toutes les traductions, peu importe la langue. Comme il est écrit dans l’article sur la lettre Ha, le son des lettres est très important. Si nous disons ‘Dieu’, le son n’est pas le même que si on disait ‘Allah’. Quel son Allah aimerait-il entendre ? Après tout, Allah est Celui qui est ‘Sami ud dua’/ ‘Celui qui entend bien la prière’.
IMAN – LA FOI EN ALLAH
Iman signifie la foi. Les Musulmans doivent avoir la foi, mais en quoi doivent-ils avoir la foi? Le Messager a cru en ce qu’on a fait descendre vers lui venant de son Seigneur, et aussi les croyants: tous ont cru en Allah, en Ses anges, à Ses livres et en Ses messagers; (en disant):
‹Nous ne faisons aucune distinction entre Ses messagers›. Et ils ont dit: ‹Nous avons entendu et obéi. Seigneur, nous implorons Ton pardon. C’est à Toi que sera le retour›. (Coran 2 :285)
Nous devons croire en Allah car nous avons déjà attesté qu’Il est notre Rabb / Seigneur, lorsque nous étions à l’état spirituel. Comment pouvons-nous alors renier l’existence d’Allah maintenant que nous nous cachons derrière un corps physique ?
Quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes: ‹Ne suis-Je pas votre Seigneur?› Ils répondirent: ‹Mais si, nous en témoignons…› - afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection: ‹Vraiment, nous n’y avons pas fait attention›. (Coran 7 :172)
- Lorsqu’Allah créa nos âmes Il dit:" Alastu Bi Rabbikum" / "Ne suis-Je pas votre Seigneur ?"
- Nous avons tous répondu:" Balaa " / Oui!
- Notons que la première question qu’Allah nous posa commence par la lettre Alif. Et les premiers mots que nous prononçâmes commencent par la lettre Ba.
Ceux qui croient en Allah, en Ses Anges, en Ses livres et en Ses Messagers sont Musulmans. L’islam est la religion qu’Allah a choisie pour les croyants.
Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée - sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte -. (Vous sont interdits aussi la bête) qu’on a immolée sur les pierres dressées, ainsi que de procéder au partage par tirage au sort au moyen de flèches. Car cela est perversité. Aujourd’hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion: ne les craignez donc pas et craignez-Moi. Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous. Si quelqu’un est contraint par la faim, sans inclination vers le péché… alors, Allah est Pardonneur et Miséricordieux. (Coran 5 :3)
La beauté de ce verset réside dans le fait qu’il se trouve dans la première sourate dont le nom commence par la lettre Mim (Ma'ida). Le mot Islam commence par un Alif et finit par un Mim. La religion islamique est parfaite pour le Bien-Aimé d’Allah, Muhammad (saw) et sa communauté – les Musulmans. Muhammad(saw) est le descendant direct d’Ibrahim (as).
IBRAHIM (as)
Ibrahim (as) est l’unique Messager d’Allah dont le nom a été écrit de deux manières différentes dans le Coran. Initialement, le nom s’épelait / Ibrâhim avant de devenir / Ibrâhîm. Pourquoi ? Initialement, Ibrahim (as) cherchait la Vérité. Il cherchait la connaissance et trouva la Vérité. Il demanda à Allah qu’Il lui montre comment Il donne la vie. Allah lui montra. Allah conféra la connaissance (la lettre Ya) à Ibrahim (as).
Ibrahim (as) a dit : « O Allah, montre-moi comment tu fais revivre les mots ? » (Sahih Bukhari)
Ô gens du Livre, pourquoi disputez-vous au sujet d’Abraham, alors que la Thora et l’Evangile ne sont descendus qu’après lui? Ne raisonnez-vous donc pas ? Vous avez bel et bien disputé à propos d’une chose dont vous avez connaissance. Mais pourquoi disputez-vous des choses dont vous n’avez pas connaissance? Or Allah sait, tandis que vous ne savez pas. ""Abraham n’était ni Juif ni Chrétien. Il était entièrement soumis à Allah (Musulman). Et il n’était point du nombre des Associateurs. Certes les hommes les plus dignes de se réclamer d’Abraham, sont ceux qui l’ont suivi, ainsi que ce Prophète-ci, et ceux qui ont la foi. Et Allah est l’allié des croyants". (Coran 3 :65-68)
L’Islam est la religion d’Ibrahim (as) qui fut parfaite par l’arrivée de Muhammad (saw) dans ce monde. Comment l’Islam est-il parfait?
LE DEBUT DE LA REVELATION
Jibril (as) est apparu dans la grotte de Hira et dit:" Iqraa" / Lis. La première lettre prononcée par Jibril (as) fut Alif dans le mot Iqraa / Lis. Muhammad (saw) répondit : "Ma ana bi qari" / "je ne sais pas lire". La première lettre prononcée par Muhammad (saw) fut Mim. Et ‘Islam’ est inclus entre Alif et Mim ; Islam commence par Alif et finit par Mim.
Nous pouvons également voir ça d’une autre manière. Ibrahim (as) était dans l’Islam, et Muhammad (saw) est le descendant direct d’Ibrahim (as). Muhammad (saw) étant le sceau des Messagers, la religion d’Islam commence par Alif (d’Ibrahim) et finit par Mim (de Muhammad saw). Ibrahim (as) construisit la Kaaba à la Mecque et Muhammad (saws la restaura pour de bon en y enlevant les idoles.
LA PERFECTION DE L’ISLAM
La perfection de l’Islam se trouve dans le Coran. Le Coran est parfait. Le Coran est fait de versets ou signes / Ayats . Pourquoi appele-t-on les versets ‘Ayats’ ?
- Le Coran tout entier provient d’Allah (Alif)
- La connaissance complète (Ya). La lettre Ya renvoi à la lettre Alif comme il est dit dans le Livre à la lettre Ya.
- Nous devons faire Tawba (lettre Ta), se repentir ou revenir à Allah et trouver Hu (lettre Hu), et Hu est Allah (Alif)!
Chaque Ayat dans le Coran est parfait. L’islam ayant été parfait par Allah, nul autre Messager ne peut venir après Muhammad sws.
LE PREMIER ET LE DERNIER EXISTANT
Allah est le Premier / Awal et le Dernier / Akhir . Allah fut le Premier existant et il n’y avait rien avec Lui. A la fin, il y aura Allah et il n’y aura rien avec Lui.
NOMS D’ALLAH COMMENCANT PAR LA LETTRE ALIF
Allah, Al Ahad, Al Awwal, al Akhir
Qu’Allah nous fasse miséricorde, Amin
Et Allah sait mieux
Que la paix et les bénédictions soient sur Muhammad sws, sa famille et ses compagnons.
Source : nurmuhammad.com
Traduit par Abou Ibrahim
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Bayye,l'éternel !
08/05/2013 22:03
Sallam à Toi,cher frère Talibé !
Sache que quoique tu fasses,où que tu ailles,un jour viendra où quand on prononcera ton nom,ceux qui t'aiment encore diront:" Paix à son âme !"
Sinon,pour les autres, tu ne seras qu'un triste souvenir. Alors,pendant que tu es encore en vie (une grace d'Allah), séme autour de toi, l'Amour, la bonté, le partage, la justice, l'entente, la paix qui seront des souvenirs inoubliables pour cux qui t'auront côtoyé. Qu'Allâh nous aide à nous réaliser dans le Tawhid et l'Istiqama !
Was sallam
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Cheikhul Islam
26/01/2013 18:57
La biographie de Cheikh Ibrahim Niassele"vivificateur" de la Sunna», un document présenté par Cheikh Hassan Cissé à une conférence de l'Université Northwestern sur les oulémas musulmans en Afrique (1984).
Cheikh Ibrahim Niasse (1900-1975) fut pour l'Afrique de l'Ouest le savant musulman le plus célèbre au XXe siècle. Ses disciples se comptaient par millions et constituent le plus grand mouvement musulman simple en Afrique de l'Ouest (Hiskett, 1984). Il était également bien connu parmi les oulémas et les dirigeants du monde musulman, membres d'organisations telles que la Ligue musulmane mondiale(Rabitat al-'Alam al-Islami) basée en Arabie saoudite, dont il a été le vice-président),le Congrès du monde islamique ( Mutamar al-'Alam al-Islami , Karachi, Pakistan),l'Assemblée de recherche islamique ( Majma 'al-Buhuth al-Islamiyya ,Égypte) et le Conseil supérieur des affaires islamiques( Majlis al-'Ala li al Shu'un-al-Islamiyya ,Égypte).Suite à un voyage au Caire(Egypte), en 1961, il est devenu "Cheikh al-islam" après avoir conduit la prière du vendredi dans la mosquée prestigieuse Al-Azhar.
Cheikh Ibrahim a également entretenu des relations étroites avec plusieurs dirigeants de premier plan dans les mouvements d'indépendance dans les années 1960, tels que Kwame Nkrumah (Ghana), Ahmad Sékou Touré (Guinée) et Gamal Abd al-Nasser (Egypte). Il a fait campagne sans relâche pour les gouvernements de respecter les droits des musulmans et des opprimés du monde entier. Il s'est exprimé sur plusieurs causes internationales, telles que l'agression israélienne envers les Palestiniens, mais il s'est aussi intéressé dans les questions interreligieuses et maintenu de bonnes relations avec les représentants du Vatican. Il s'est également impliqué dans les questions sociales, en insistant sur l'égalité raciale et les droits des femmes. En ce qui concerne cette dernière, le Cheikh a encouragé les femmes à «rivaliser avec les hommes dans les connaissances."
Cheikh Ibrahim Niasse Abdullah est né dans une région rurale du Sénégal, le fils d'Al-Hadj Abdullah Muhammad Niasse. Al-Hajj Abdallah (mort en 1922) était l'aboutissement d'une longue lignée d'érudits islamiques dans la région de la Sénégambie Il a beaucoup voyagé en tantque shaykh,lesquelles visites ont attiré des étudiants de partout dans la région d'aussi loin que la Mauritanie. Cheikh Ibrahim a fait ses études d'abord entre les mains de son père, avec accès complet à la grande et riche librairie de son père. Cheikh Ibrahim a maîtrisé à un âge précoce toute la gamme des sciences islamiques: le Coran et son interprétation, le Hadith et leur explication, de la jurisprudence et le soufisme.
En référence à sa formation et à ses réalisations, Cheikh Ibrahim a dit: «J'ai appris le Coran et les Hadiths par mon premier mon shaykh, mon père, et lui, de son père. J'ai reçu un «ijaza majalis al-ilm), d'abord, de mon père à la fois dans le Coran et les Hadiths, puis de Abdur-Rahman b. Alhajj-1-'Alawi (Mauritanie) et un autre «ijaza "de Cheikh Ahmad Sukayrij (Maroc), qui lui-même avait gagné environ six cents «ijazas de six cents cheikhs différents dont les noms sont mentionnés dans son livre, où il écrit: «Le premier à qui j'ai donné l'autorisation à toutes ces chaînes de transmission a été le Khalifa . al-Hajj Ibrahim Niasse "Cheikh Ibrahim a dit au sujet dans ses lettres de créance savantes:« Qu'est-ce que j'ai dans la voie Tijani comme «ijaza"( autorisations) pour être Mouqqadam? Cela pourrait remplir un livre. "
En ce qui concerne le contenu de son enseignement qu n'était ni plus ni moins que le Coran et la Sunna du prophète Mouhammad(saw) et de sa vivification. Tout au long de sa vie, l'exemple du Prophète était son moyen et la fin. Cheikh Ibrahim avait coutume de dire: «Si le meilleur de l'humanité, le Prophète est en mouvement, je le suis pas à pas;., Et le jour où il s'arrête à partir, là je m'arrête aussi» Ailleurs, dans un poème, Shaykh Ibrahim a écrit, " Si on me demande, quel est votre "madhab" (école de jurisprudence) et qui est votre bien-aimé, je peux répondre que le Prophète, et rien d'autre. "
Cheikh Ibrahim a été le meilleur exemple d'un soufi selon la description «Le soufi est le fils de son heure ( ibn waqtihi ). "Il répondra aux besoins de l'époque. A chaque instant il est en relation avec les exigences de ce moment-là. Le musulman grand d'esprit est celui qui se soumet à la règle de son heure. Autrement dit, il donne tout ce que la position exige dans l'action et dans la parole. C'est quelqu'un qui se déplace avec le temps dans un cercle. Il ne cherche pas à arrêter le temps, de ne pas stagner en elle, ni à régresser en elle. Son effort vise à constamment à aller de l'avant.Pendant le mois de ramadan, il lit le Coran et les Hadiths et commente leurs explications. Dans le mois du Hadj, il expose les vertus du pèlerinage musulman. Au moment de la célébration du Mawlid , il récite la Sira du Prophète ou biographie.
Tout ce comportement caractérise le soufisme de Cheikh Ibrahim. Il est basé sur l'action et la pratique, en voyageant partout dans le monde musulman, donnant des discours, écrivant des pamphlets. Dans chaque entreprise, son but était de diriger les musulmans dans le droit chemin ( siratul mustaqim ). La Maladie ne le dérangeait pas moins puisqu'il a stoppé son activité en faveur de la propagation de l'Islam. En effet, son tassawwouf est loin de l'insouciance et la négligence ( ghafla ). Il est basé sur le véritable islam, la maîtrise de soi ( nafs ) et la décision sur elle par le Coran et la Sunna. Son soufisme a été la production et de travail dans les différents domaines de la vie dans les fermes, et ainsi de suite.
Dans un discours prononcé dans les années 1960, le Cheikh Ibrahim s'adressa à un groupe de jeunes musulmans et dit: «Pour les jeunes, je vous remercie tous pour vos papiers. Et je suis ici pour vous dire d'aller de l'avant et être à la pointe des choses. Certes, l'avenir de toute nation repose sur sa jeunesse.Mais elle n'est pas fondée sur eux tous, et non pas à chaque individu, mais seulement sur les intellectuels, ceux formés avec un bon caractère, les bonnes manières, et le zèle. En ce qui concerne les jeunes manquent d'éducation et de bon caractère, il est comme une graine non fécondé. Donc tout faire pour rechercher et faire de votre mieux pour acquérir plus de connaissances, non seulement la connaissance islamique, non seulement les mathématiques et ses branches, mais aussi faire partie et coopérer avec ceux dont le zèle est de découvrir des choses inconnues et invisibles de ce monde. "
Tout au long de sa vie, Cheikh Ibrahim avait pour base sur le Coran et la Sunna du Prophète(saw), un fait vérifié par d'éminents responsables musulmans qui l'ont connu. Par exemple, on note dans la lettre de Cheikh Muhammad al-Hafiz al-Tijani - l'Egyptien qui était connu comme le premier homme du Hadith dans son âge - les mots:
"Louange à Allah, après Allah nous a bénis en nous liant dans l'amour: cet humble serviteur Muhammad al-Hafiz al-Tijani et la hujja, la pierre angulaire de la religion, de la mer de confiance, celui qui croit en Allah, mon frère et le frère de mon esprit, mon maître Abi Ishaq, Cheikh Ibrahim .... " Dans son message d'accueil, il est important de noter que Cheikh al-Hafiz utilise le mot "hujja" , ou «la preuve», comme une forme d'adresse. Les savants du hadith ont classé les chercheurs qui travaillent dans ce domaine. Chaque rang a un nom spécifique. Par exemple, le mouhaddith est le narrateur du hadith qui lit les traditions basées sur la narration et rapport. Le hafiz a mémorisé des hadith au nombre de 100 000, ainsi que leur explication. Mais la "hujja" a mémorisé 300 000 hadith avec leurs explications et leurs chaînes de transmission du Prophète. De même, une lettre 1961 du secrétaire général de la Ligue islamique mondiale à la Mecque, le regretté Cheikh Muhammad Surui Al-Sabban, répond Cheikh Ibrahim comme suit:
"Le propriétaire de la Vertu, Le membre de la Conférence islamique, le frère Cheikh Ibrahim Niasse très respecté, Assalamou alaikoum.Que la paix soit sur ​​vous et la miséricorde d'Allah et Sa bénédiction soient sur ​​vous. Les pionniers ont quitté le Hedjaz, ainsi que les propagateurs de la religion. Ils ont également laissé à la jurisprudence / compréhension ( fiqh ) du Hijaz, et maintenant il demeure avec vous, Cheikh Ibrahim. L'ancien style de la lecture du Coran a également quitté le Hedjaz, mais vous êtes resté lecture de la Parole de Dieu avec ce même style de Hijaz, le style de Nafi Mawla Abi Nou'aym. En effet, vous êtes des personnes réelles de Médine à la fois du Fiqh et le Coran. Ce sont les preuves de votre fermeté, et ce n'est pas la fierté en moi, mais la fierté est pour vous et par Lui. Vous avez cru et vous avez fermement protégés et répandu la religion et de devenir victorieux. "
wa sallam
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sidi Tamacini(raa)
26/01/2013 17:46
Sidi Ali Tamasin (1766-1844), qu'Allah soit satisfait de lui, était le successeur désigné (khalifa ) de Shaykh Ahmad Tijani (RA), et il est devenu connu comme la plus haute autorité spirituelle du monde ( Qutb ) suite au décès de Cheikh Tijani . Il était originaire de l'est de l'oasis algérienne de Tamasin, où sa zawiya est toujours un centre de Tijani Ahmad Tijani notables.Shaykh lui investi de la Imama dans la zawiya grande à Fès en présence d'un grand nombre d'autres savants remarquables et des saints. Une fois interrogé par un autre disciple d'être donné son autorisation pour une prière certaine maîtrisé par Ali Tamasin, Cheikh Tijani a répondu: «Y at-il une autre comme Ali Tamasin?"
Il a été reconnu pour la karamat (les miracles de saints) découlant de ses mains. Il était un guérisseur doué et je savais certains secrets de voyager sur de grandes distances avec une seule étape ou pour envoyer des objets à d'autres. Pour la démonstration ouverte de ces deux dernières capacités, il a été réprimandé par Cheikh Tijani, qui lui dit: «Si vous voulez me rendre visite pour l'amour d'Allah, tu devrais venir comme les gens du commun: avec des sandales, sur un cheval, se sentant la fatigue, la soif et l'agitation. "Cheikh Tijani même lui a dit d'arrêter d'envoyer les dates de sa ferme en les jetant en l'air à apparaître des centaines de miles sur les tapis de prière Cheikh Tijani en face de ses autres compagnons.
Il a également été offert à des rencontres fréquentes avec les visionnaires du prophète Mahomet. Selon Ahmad Sukayrij: «Une fois, quand il a entendu des gens discuter de la vision du Prophète, il dit:« Il ya des gens présents avec vous en ce moment qui ne font rien, petit ou grand, sans obtenir la permission du Prophète par voie de face-à-face comme on le voit par les yeux. Et ce dans la mesure où ils ne se lèvent pas du lit, ils dorment moins que le Prophète sur leur ordonne de le faire. " Et les gens qui l'écoutaient compris qu'il faisait allusion à lui-même. "
Il avait un amour immense pour Shaykh Ahmad Tijani qui a précédé ses propres ancêtres. Selon Sukayrij, "Il n'a pas remonter son ascendance à personne, sauf Shaykh Ahmad Tijani, mai qu'Allah soit satisfait de lui. Un jour, certains de ses propres fils lui a demandé le nom de son père, disait-il, «Isa». Ils ont dit: «Ô Sidi, le fils de qui? Il leur a dit: «Le fils d'un tel et un tel." Ils ont demandé: «Et il était le fils de qui? Sidi Ali dit alors: «Vous me demandez sur ma lignée? Ils ont dit: «Oui». Alors il dit: «Certes, je suis Ali, le fils d'Ahmad al-Tijani, mai qu'Allah soit satisfait de lui. Et il a été rapporté à moi qu'il a, qu'Allah soit satisfait de lui, était le fils de Cheikh Tijani par l'attribut de qutbaniyya (polehood) ... "
Il est largement rapporté que Ali Tamasin atteint la station de polehood après le décès de Cheikh Tijani. Il est ainsi devenu un propagateur principal de la Tariqa Tijaniyya et responsable de la formation spirituelle des initiés. Ahmad Sukayrij écrit: «Après le décès du Cheikh, qu'Allah soit satisfait de lui, les indications de la grande illumination est apparu sur Tamasin Ali, et il a entrepris laSidi Ali Tamasin était connu dès son jeune âge pour sa piété et l'érudition, et a d'abord été formé par son père, al-Hajj Isa, lui-même réputé pour sa virtuosité et l'apprentissage. Sidi Ali était aussi un entrepreneur à succès, et est devenu un fermier date de riches dans le désert de l'Algérie. Il a d'abord rencontré Cheikh Tijani en 1790 avant la création du Cheikh à Fès et quelques années après la fondation de la Tijaniyya. Cheikh Tijani a rapidement reconnu aptitude spirituelle Sidi Ali, et lui ordonna de fonder sa propre zaouïa Tijani dans Tamasin en 1803. Telle était sa confiance à Sidi Ali que Cheikh Tijani a confié ses propres fils aux soins de Sidi Ali sur son passage, lui demandant de les installer à Ain Madi en tout confort, en disant: "Seul le Sahara faire pour mes enfants." Chargé de la lourde tâche de succéder à la direction de la Tariqa, il a pris une approche pratique en s'appuyant sur l'érudition, le travail physique et la purification spirituelle. Il est rapporté comme disant, "je vous recommande le comité de rédaction, la houe et le chapelet jusqu'à ce que l'âme doit quitter le corps." En Tamasin, il a reçu la visite de Cheikh Ibrahim Riahi de Tunis et d'autres spécialistes de la Mauritanie et du Soudan. Il était également en correspondance fréquente avec Sidi Sa'ih al-Arabi Ibn, et personnellement chargé Sidi Ahmad Abdalawi. La zaouïa Tamasin est actuellement dirigé par Sidi Ali descendant, Sidi Muhammad al-'Id.
Sources: Ahmad Sukayrij," Kashf al-Hijab" , Siège social de "La Zaouia Tijaniya" de Temacine: Modernité et Continuité" (2003); entretiens avec Cheikh Hassan Cissé. formation spirituelle ( tarbiya ) dans la Tariqa. Un flot extatique ( fayadan wijdani ) est apparu sur lui de telle sorte que son semblable n'a été trouvée parmi les cheikhs perfectionnés, et les gens venaient à lui de les horizons plus lointains à prendre (la Tariqa) ​​de lui et obtenir la bénédiction de lui. "
was sallam
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