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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    Et la patience est la moitié de la foi.

    18/05/2012 16:23

    Et la patience est la moitié de la foi.


    La patience : c’est la moitié de la foi.

    « Les patients »

    Dieu a fait la louange des serviteurs patients. Et la patience est divisée en trois catégories : La Patience lors des épreuves et des périodes de malheur,  tout celui qui patiente durant les dures épreuves aura une élévation de trois cent degré et entre chaque degré et le suivant il ya l’équivalent de ce qui est entre le ciel et la terre.                                               ---La patience pour l’adoration de Dieu, et tout celui qui patiente pour adorer Dieu, aura une élévation de six cent degrés et entre chaque degré et l’autre, l’équivalent de ce qui est entre le ciel et la terre.                                                                                                           ---La patience face aux péchés, et celui qui résiste aux péchés, aura une  élévation de neuf cent degré et entre chaque degré et le suivant l’équivalent de ce qui est entre le ciel et la terre.                                                                                                                                        La petite patience est celle qui consiste à patienter au moment du malheur.                        La patience moyenne est celle exigée pour l’adoration de Dieu.                                              Et la grande patience est celle qui consiste à se retenir pour ne pas tomber dans les péchés.La patience pour adorer Dieu, la plupart des musulmans suivent les recommandations et cela n’est possible que par la patience.Et la patience pour éviter de tomber dans  les péchés est le degré le plus élevé et ne peuvent l’avoir que les bons parmi les serviteurs d’Allah.Beaucoup de musulmans arrivent à suivre les ordres ou recommandations  mais quant à s’éloigner des interdits n’ont pu le faire que les bons et c’est le degré le plus élevé de la patience.

     Et la patience est la moitié de la foi.

    wa sallam

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     





     

     

    Wasâyat : Conseils aux disciples, extraits du livre Jawahirou raçâ-il (Lettres d'Or)(suite)

    18/05/2012 16:11

    Wasâyat : Conseils aux disciples, extraits du livre Jawahirou raçâ-il (Lettres d'Or)(suite)


    Lettre 1

    - « Mets toutes les créatures en dehors de la pratique de tes devoirs envers l'être divin et sache que ta propre personne est du nombre des êtres créés. »

    - « Qu'il y ait donc pour toi deux maîtres : prend le Livre Saint et la sunna pour en faire ton guide au niveau externe (zâhir) et au niveau interne (bâtin) que ton guide soit notre maître Ahmad At -Tijâni (Qu'Allah soit satisfait de lui) et il est toujours avec toi. Les wassîlas sont uniquement des moyens pour parvenir à une fin. »

    - « Préserves donc ton secret et dissimule ce qu'Allah t'a conféré parmi ses secrets seigneuriaux jusqu'à ce qu'il te fasse apparaître. »

    - « Quiconque s'attribue la fonction de maître spirituel avant d'en avoir reçu l'habilitation divine, a entièrement détruit sa religion et sa vie d'ici-bas, et s'est rendu opprobre au milieu de ses congénères. »

    - « Le 'ârif (gnostique) est en effet celui qui abandonne sa volonté propre pour se plier à la volonté d'Allah. »

    Lettre 3

    - « Mais où est mon disciple parmi vous ? Il est certes plus rare à trouver au sein de vous que le mercure rouge (kibrîtul a mar). »

    - « Celui qui me fréquente dans la plupart du temps parvient à oublier le goût du plaisir charnel. »

    - « Il s'impose au disciple de ne jamais interrompre sa marche spirituelle, quitte à ce qu'il n'hésite, s'il parvient à mon Seuil et constate que son grade me dépasse, à aller s'orienter vers un autre Maître (Sheikh) réputé jouir auprès d'Allah d'une station plus élevée que la mienne. »

    - « Je vous exhorte à multiplier vos prières sur le prophète (Qu'Allah répande sur lui Sa grâce unitive et Sa Paix) par la formule de la salâtul fâtihi limâ ughliqa. »

    - « Préserver jalousement les secrets, à travers vos paroles et vos actes. Evitez de divulguer les paroles propres aux gens de la gnose divine. »

    INTERDICTION DU DEVOILEMENT DES SECRETS

    Lettre 6

    - Et qu'Allah accorde son agrément au Khatm Tijânî qui dit : « celui qui divulgue des secrets aux créatures, sans autorisation sera expulsé (déchu de son rang) et dépossédé de ses prérogatives ».

    - « Et accomplissez les litanies de la voie et plus rigoureusement la wazîfa dont la condition est l'assemblée. Quiconque l'accomplit isolément tout en ayant la possibilité de le faire en assemblée, verra son ouvre insuffisante. Or c'est sur la wazîfa que repose votre tijânitude.

    - « à tous ceux qui ont flairé l'odeur du tawhîd al khâç j'enjoins de garder le silence en permanence et d'éviter les assemblées des hommes communs qui ne se réunissent nullement pour l'adoration d'Allah, et de se garder de parler de tawhîd et de secrets en leur présence. »

    - « le dévoilement des secrets du Seigneur par les mahjûb est pire au regard d'Allah que le prohibé (al harâm). »

    - Et vous avez aussi en votre maître Ahmad At Tijâni un exemple car il était un préservateur de secrets et il clamait très souvent les vers suivants :

       « Le secret chez moi est dans une chambre équipée de serrure

       Les clés sont perdues alors que la porte est verrouillée

       Seuls dissimulent le secret les gens dignes de confiance

       Alors que pour les personnes reprochables le secret est banalisé. »

       Il disait aussi : « les poitrines des gens libres sont les tombes des secrets ».


    - « Nous les malâmatî, notre option est l'occultation des stations et la renonciation aux miracles. »

    - « Nous ne nous intéressons pas non plus aux faits extraordinaires ou au dévoilement de secrets car cela constitue les « menstrues d'hommes » (haydu rijâli) ».

    - « je désapprouve et je désavoue tout madjzûb qui ne suit pas le chemin. »

    - « Le fait de s'exprimer avant de recevoir la permission est une destruction manifeste qui révèle la fausseté de la prétention de celui qui le fait. »

    - Certains ont dit :

    « Celui à qui des secrets ont été confiés et qui les divulgue,

    Il ne lui sera plus fait confiance pour des secrets et cela le reste de sa vie. »


    - « Tout madjzub qui divulgue des secrets ne recevra jamais de dons spirituels de ma part, car je ne l'encourage pas dans la désobéissance d'Allah le Très Haut. »

    - « L'ostentation empêche la renommée (la notoriété). »

    - « Moi (Baye Niass), Allah soit loué, je suis le serviteur de la Présence Divine (Hadratul ilâhiyati). Autre que lui ne peut m'asservir. Je n'attends de vous ni récompense, ni remerciement. »

    - « L'expression avant l'autorisation (izn) n'est qu'obsession passionnelle et l'âme charnelle est malicieuse. »





     

     

    Wasâyat : Conseils aux disciples, extraits du livre Jawahirou raçâ-il (Lettres d'Or)

    18/05/2012 16:02

    Wasâyat : Conseils aux disciples, extraits du livre Jawahirou raçâ-il (Lettres d'Or)


    Lettre 11                               - « Cette voie du vénéré Maître Ahmed Tîjâni (raa),dans laquelle nous somme,n'est autre que la conformité aux prescriptions d'Allah et de son Messager et l'abstinence de leur prohibition. »
    - « Allah-Allah-Allah, Ô serviteur d'Allah ! Faites attention au Maître de la terre et des cieux et Celui dans les mains de qui se trouve l'utile et le nuisible, les bonnes choses et les choses mauvaises, et à Lui la louange au commencement et à la fin. »

    Lettre 14

    - « Je vous recommande, en tout instant, la vérité ainsi que l'endurance face aux choses qui vous arrivent venant des personnes qui sont contre notre assemblée. »
    - « Sachez qu'il n'y a de fin heureuse que pour ceux qui craignent DIEU. »
    - « La majorité des gens qui ont étaient éprouvés par DIEU, sont les Prophète, les saints, ainsi de suite.
    Sachez que, moi, avec mon jeune âge, ma petite connaissance, mon humilité dans la religion, en vérité, on m'a fait des misères en DIEU.
    On m'a traité de mécréant, on a dit :
    que je n'étais plus sur la voie droite,
    que j'autorise les interdits,
    que je coupe les liens de parenté,
    que je détruis la Tarîqa de Cheikh Tijâni en y introduisant des choses qui n'en font pas parties,
    que je dis des mensonges sur DIEU,
    que je fais de la magie
    même, que je suis fou.
    On m'a fait des choses que même ma plume ne peut écrire.
    Mais je les ai endurées pour DIEU, je les ai acceptées, j'ai augmenté mon amour en DIEU sans me soucier d'aucune créature aucune, jusqu'à ce qu'il n'y ait le moindre souci à me faire de la part des créatures. »

    Lettre 20

    - « Quant à croire au prophète(saw), cela revient à croire à tous les prophètes, les envoyés ; (paix et salut sur eux) et croire en tout ce qui provient d'eux (tels que leurs livres). »
    - « Il n'est pour Allah nullement difficile de tout réunir en une chose seule.
    Cheikh Ahmad Tijani (que Dieu l'agrée) est l'héritier de l'envoyé de Dieu (P.S.L), il est son successeur, son influx, le détenteur et le pourvoyeur des secrets du prophète (Saw) auprès de toutes les créatures en tout univers, apparent ou caché, de la pré existence à l'éternité, l'incarnation des attributs de celui dont il est l' héritier, cet influx provient de sa haute station auprès de celle du prophète(saw) dont cette dernière provient du Pourvoyeur et du Donneur sans réserve. [Telle est la grâce d'Allah qu'il accorde à qui il veut ; et Allah est Détenteur de l'énorme grâce] ( S. le fer V. 21)
    Lui (Cheikh Ahmadat-Tijani) est le centre des saints, il est leur océan, nul d'entre eux ne boit ni ne reçoit (de lumière) d'un océan autre que le sien ; ceci vient d'une source sûre que le prophète(saw) lui-même lui à dicter.
    L'homme de Dieu ne vient jamais avec de nouvelles prescriptions religieuses. En réalité, c'est une nouvelle compréhension qu'il amène ; la preuve à cette assertion, c'est cette parole {un nouvel entendement peut être donné à un musulman}.
    Cheikh Ahmad Tijani (RA) est le guide de toutes les voies soufis qui ont précédé sa voie, et il n'y a d'autre voie après lui et il est aussi le guide de sa voie jusqu'à la fin des temps. Celui qui donne le wird (tijane) qu'il sache que c'est Cheikh Tijâni (RA) qui donne le wird à travers lui. Que l'aspirant sache que c'est Cheikh Tijâni qui lui donne le wird et il n'est disciple d'une autre personne que de Cheikh Tijâni. C'est Cheikh Tijâni lui même qui initie (éduque) à travers l'éducateur (mu rabi). »
    - « L'éducateur spirituel, en réalité, c'est Cheikh Ahmad Tijani et quant au disciple, il jouit d'une parfaite liberté ; donc il peut rendre visite à tous les bien aimés de Cheikh Tijâni (RA), ainsi que ses lieutenants et qu'il profite (de leur grâce) et qu'il en fasse profiter aux autres aussi. »
    - « Sache que les membres de la tariqa tijane sont tous des frères et qu'elle a un seul et unique guide (R.A). Le secret de l'éducation mystique (la connaissance de Dieu) chez nous, provient d'une garantie du prophète (P.S.L) et cette garantie réside dans l'application des wirds que sont le lazim et le wazifa. »
    - « Le disciple doit considérer le
    mukhadam (guide spirituel) comme étant Cheikh A.T et honorer Cheikh (RA) à travers le mukhadam, à fortiori ses lieutenants et ses descendants. (Car) Eux, c'est Cheikh Tijani. Quant à lui (Cheikh) n'est rien d'autre qu'eux. Eux tous c'est que Cheikh (RA). Or Eux sont le Tout. »
    - « Et si le disciple (absorbé par les lumières divines) en arrive à perdre (momentanément) son état d'esprit (habituel) lors de son ouverture (éveil) spirituelle et qu'il néglige ses wirds et wazifa à cause de l'ivresse (spirituelle) et du fait qu'il est totalement noyé dans la mer de Cheikh A. Tijane (R.A), alors il (le disciple) a une excuse ; Mais c'est un état (hal) qui n'est pas statique, il est éphémère ; et si cet état d'extinction (fana) demeure chez le disciple, cela devient une chose blâmable et c'est un signe d'une perdition de son âme. »
    - «
    Ne suit pas celui qui a délaissé la charia d'Allah
        Même s'il prétend que sa science lui vient d'Allah
    »
    - « Cette voie droite est comme du lait pur mais qui se tient entre le déchet du mal et le sang de la déviance. »
    - « Ô Allah je Te demande par Toi, par le sceau des prophètes, par le sceau des saints, de Te connaître d'une connaissance parfaite ; Et une connaissance parfaite du sceau des prophètes ainsi que la connaissance parfaite du sceau des saints. »
    - « (Ô Allah) protège- nous contre toute sorte de déviance jusqu'à ce que nous mourrons dans une foi pure, d'une foi par laquelle nous témoignerons de l'unicité de Dieu, par laquelle nous ferons face à Ton unicité ; avec certitude ; et que nous soyons ressuscités dans cette voie ; et lors du rassemblement (le jour du jugement dernier) que nous soyons dans l'enceinte des compagnons de Cheikh Ahmad Tidjane (R.A) à ses côtés avec son ancêtre (le Prophète (sas)) dans la plus haute sphère du paradis ('iliyina). »
    - « Ô Allah relie Toi, répands Tes bienfaits sur notre maître Muhammad (P.S.L). Qui a ouvert ce qui était clos.
    Et qui a complété ce qui avait été commencé.
    Qui défend la vérité par la vérité.
    Et guide dans la voie droite.
    Ainsi qu'à sa famille suivant sa valeur et l'estimation de son ultime dignité. »

    Cette lettre a été rédigée par le serviteur de la Hadara de Ibrahim, Alioune Cissé fils de Hassan par l'autorisation de notre maître, notre appui, le guide des guides, la source des influx, celui qui incarne les influx de Dieu, l'honorable Cheikh Ibrahim.

    Fasse Dieu nous profiter de sa présence, de ses connaissances, de ses secrets, que nous mourrons dans son attachement et son amour.

    (Rédigée dans les derniers jours de Zoul Hidja en 1369 de l'hégire à Kaolack).

    Louange à Allah seigneur des mondes !





     

     

    l'histoire du Saint Alkhadir

    28/04/2012 12:36

    l'histoire du Saint Alkhadir


     

     

     

    Sallam à Tous!

    Dans l'histoire d'Al-Khadir ,sayyidina Moussa [Aleyhi sallam ] a effectué un voyage avec en vue de parfaire  la connaissance qu'il ne possédait pas. Allah  a raconté son histoire dans la "sourate Al-Kahf".

    L’imam Al-Boukhâri rapporta d'Abi Houraira  que le Prophète  dit :

    « Il a été appelé Al-Khadir,parce qu'il s'assit sur une fourrure blanche qui remua derrière lui de verdure (Khadrâ). »

    Il a été cité déjà que quand Moussa et Josué retournèrent pour retracer leurs pas,ils le trouvèrent sur un velours qui ressemblait à une moquette verte.II s'était couvert d'un tissu dont les deux extrémités étaient à la fois sous sa tête et ses pieds. Moussa le salua, il découvrit son visage, répondit  en ces termes :"Qui es tu ?" Il dit:"Je suis Moussa".Il dit:"Le Prophète des Israélites ?"Il répondit:"Oui".Nous savons le reste de l’histoire déjà citée.

    Le contexte de l'histoire est très clair qu'il était un Prophète pour beaucoup. Premièrement, le verset dit:

     

    " Ils trouvèrent l'un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous". [ Sourate 18 : Verset 65 ]

    Deuxièmement, Moussa  lui dit:

    "Puis-je te suivre, à la condition que tu m'apprennes de ce qu'on t'a appris concernant une bonne direction ?" (L'autre) dit : "Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi. Comment endurerais-tu sur des choses que tu n'embrasses pas par ta connaissance ?" (Moïse) lui dit : "Si Allah veut, tu me trouveras patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres". "Si tu me suis, dit (l'autre), ne m'interroge sur rien tant que je ne t'en aurai pas fait mention". [ Sourate 18 : Versets 66/70 ]

    Ainsi, si il était seulement un "Waliy", ami d'Allah , et non pas un Prophète, il ne lui aurait pas parlé de cette manière, et n'aurait pas répondu à Moussa  de cette façon. Moussa demanda qu'il l'accompagne pour bénéficier de sa connaissance spéciale qu'Allah(swt) lui avait accordée de par Sa Grâce. Ne fut-il pas un Prophète, il n'aurait pas été infaillible, et il n'y aurait aucun désir de la part de Moussa,étant un grand Prophète et de personnalité infaillible,d'acquérir une connaissance de la part d'une personne faillible.Il ne serait pas allé pour le chercher en faisant un aussi long voyage.Moussale rencontra,il lui montra son humilité,lui offrit son respect,et le suivit avec obéissance absolue ce qui prouve qu'il était un Prophète tout comme Moussa. Cependant, il lui a été accordé la connaissance spéciale des mystères de cette vie qui n'avait pas été accordé à Moussa .

    Troisièmement, Al-Khadir tua le garçon,et il ne devait faire ainsi que si Allah  l'avait informé au sujet de ce garçon par la Révélation,ce qui prouve aussi qu'il était un Prophète.Il était infaillible, parce que celui qui craint Allah  n'ose jamais s'engager au crime du meurtre sur la base de quelques pensées égarantes, tant que le cœur est vulnérable à toutes les sortes de chuchotements sataniques. La connaissance qu'avait Al-Khadir au sujet de ce garçon consistait au fait que quand il atteindra l'âge de puberté, il mécroira en Allah ,et forcera ses parents aussi à mécroire, et ils lui obéiront à cause de leur amour pour lui.Celte connaissance est un signe clair de sa prophétie.

    Ibn Al-Jawzi arriva après sa recherche aux mêmes preuves dans sa discussion qui affirma qu'Al-Khadir était un Prophète,ce qui fut fait aussi par Ar-Roummâni.

    Quatrièmement, nous voyons que quand Al-Khadircommença à donner les interprétations de ce qu'il avait fait et la raison pour lesquelles il l'avait fait, il dit à la fin :

     

    " [...] Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef ". [ Sourate 18 : Verset 82 ]

    C'est à dire que ce que j'ai fait n'était pas de mes propres initiatives, c'est suite à une Révélation.

    Tous ces différents aspects suggèrent fortement qu'Al-Khadirétait un Prophète, ce qui ne contredit pas nécessairement le fait d'être aussi un Waliy ou un Messager. Cependant, ceux qui suggèrent qu'il était un ange, leur opinion est particulière. En tout cas, quand il est prouvé qu'il était un Prophète, alors il n'y a aucune raison de le considérer un Waliy.

     

    Est-ce qu'Al-Khadirest vivant maintenant ou non ? Les gens ont des opinions différentes à ce sujet. Et nombreux pensent que oui.

    Cependant, Ibn Al-Jawzi a analysé ces Hadiths dans son livre,Ojâlatoul-mountadhar fi charh Hâlatil-Khadir, et dit qu'ils sont tous fabriqués.

    L'autre opinion avance qu'Al-Khadirest mort. Les éminents parmi ceux qui ont soutenu cette opinion sont l'Imam Al-Boukhâri et Ibn Al-Jawzi. Ce dernier, dans son livre susmentionné, a fortement défendu son point de vue sous des angles différents.

    Par exemple, il dit qu'Allah  dit:

     

    "Et Nous n'avons attribué l'immortalité à nul homme avant toi [...]". [ Sourate 21 : Verset 34 ]

    Ainsi, si Al-Khadir est un être humain, alors son cas entre sous la généralité de la signification de ce verset, et aucune exception ne doit être faite sauf sur la base d'une preuve croyable et authentique. Nous savons que tant que les vérités ne sont pas prouvées, elles sont traitées comme inexistantes.

    Allah le Tout-puissant dit:

    "Et lorsqu'Allah prit cet engagement des prophètes: "Chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu'ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devez croire en lui, et vous devrez lui porter secours".Il leur dit: "Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition"? -"Nous consentons", dirent-ils. "Soyez-en donc témoins, dit Allah. Et Me voici, avec vous,parmi les témoins". [ Sourate 3 : Verset 81 ]

     

    Ibn Abbas  a dit : Allah n'a jamais envoyé un Prophète sans qu'il ne prenne sa convention que si Mohammad  est envoyé comme un Prophète dans sa vie,il devra le croire et l'aider.Ensuite,chaque nation (oummah) fut commandée par leurs Prophètes d'honorer cette convention si Mohammad  est envoyé dans leur vie.

    Ainsi, si Al-Khadir est un Prophète ou un Waliy, il entre aussi sous cette convention. Etait-il vivant dans le temps de notre Prophète , il aurait du venir le rencontrer, croire en ce qui lui a été révélé, et l'aider contre ses ennemis. S'il était un Waliy, et Abou Bakr  est "Siddique" et son statut est plus élevé que le sien, et s'il était un Prophète, alors le statut de Moussa est plus élevé que le sien.

    L'imam Ahmad rapporta dans son Mosnad de Jâbir ibn Abdillâh  que le Prophète a dit:

    "Par Celui qui tient mon âme dans Sa main, si Moussa était vivant, il me suivrait".

    C'est l'une des croyances essentielles de cette religion, laquelle est aussi supportée par le verset précité. Si tous les Prophètes étaient vivants, ils seraient tous les partisans de notre Prophète Mohammad  et sous ses instructions. Nous savons qu'il fut donné au Prophète  pendant le Voyage Nocturne, un statut au-dessus d'eux tous, et quand il était à Bayt-il-Makdis, il fut commandé par Djibril  de les présider dans la Salât. Il les a présidés dans la Salât dans un endroit qui avait été dans le passé leurs maisons et sous la juridiction de leur Prophétie.

     

    D'ici, il est conclu que si Al-Khadir était vivant, il aurait été un membre de cette Oummah, et partisan de la Ghana du Prophète Mohammad . Même quand Issa  reviendra sur terre, juste avant le jour du Jugement, il se limitera à la Charia de notre Prophète , bien qu'il soit l'un des cinq grands Prophètes et le dernier des Prophètes envoyés aux Israélites. Nous n'avons pas de preuves croyables qu'Al-Khadir a rencontré notre Prophète  ou qu'il a participé à l'une des batailles lancées contre les ennemis.

    Le jour de la Bataille de Badr, notre Prophète  a imploré l'aide d'Allah contre son ennemi, et dit :

    "O Allah ! Si ce groupe de Tes croyants est détruit, Tu ne seras plus adoré sur cette terre ".

    Dans ce groupe il y avait tous les grands Compagnons du Prophète , Djibril et d'autres anges. Si Al-Khadir était vivant, il aurait témoigné cette bataille.

    Ibn Al-Jawzi rapporta dans son livre Oujâlah qu'Al-Kâdi Abou Yaalâ Al-Hanbali dit : L'un de nos oulémas fut interrogé si Al-Khadir est vivant ou mort ? Il dit : II est mort. Ensuite, il dit : Cette même vue m'a atteint d'Abi Tâhir Al-Ghoubâri. Ils dirent tous que s'il était vivant, il aurait rencontré le Prophète .

     

    On peut poser la question : Fut-il présent à tous les événements de l'Islam, mais les gens ne pouvaient pas le voir ? La réponse logique estime l'improbabilité, afin de ne pas spécifier des généralités sur la base d'illusion et d'imagination. En tout cas, quel est le but de sa dissimulation des gens?   S'il pouvait paraître parmi les gens, cela élèverait son statut, et sa personnalité sera miraculeuse et plus manifeste. Même s'il était vivant, il serait peut-être meilleur pour lui de transmettre aux gens les enseignements coraniques et la Sunna Prophétique, et lutter contre le phénomène de Hadiths forgés, des pratiques hérétiques des gens, et leur être utile dans beaucoup de domaines. Il devrait avoir montré le droit chemin aux gens aussi bien qu'à leurs oulémas, et forcé leurs souverains pour gouverner avec justice et dignité. Quelle est la raison derrière sa dissimulation dans les villes et les villages et sa divagation dans les déserts et les jungles ?  Cette opinion est aussi supportée par ce Hadith rapporté dans Al-Boukhâri et Mouslim de Abdillâh ibn Omar qu'une nuit, en achevant sa Salât du Ichâ, le Prophète dit:

    « Voyez-vous cette nuit d'aujourd'hui ? Vers la fin des cent années prochaines, de tous ceux qui vivent aujourd'hui personne ne sera vivant ».

    L'imam Ahmad rapporta aussi ce Hadith de Abdillâh ibn Omar  qui relata que pendant les derniers jours de sa vie, le Prophète  acheva une nuit sa Salât du Ichâ, se leva et dit:

    "Voyez-vous cette nuit d'aujourd'hui ? Vers la fin des cent années prochaines, de tous ceux vivant aujourd'hui personne ne restera sur terre".

    Dans un autre récit de Jâbir ibn Abdillâh , le Prophète  dit juste un mois ou moins avant sa mort:

    « Aucune âme vivante parmi vous aujourd'hui ne sera vivante après les cent années prochaines ».

    Ibn Al-Jawzi dit: Tous ces Hadiths authentiques prouvent clairement que la prétention qu'Al-Khadir serait vivant, est fausse.

     

    Voici la suite de son récit

     

    Allah le Tout-puissant dit:

    {(Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet: "Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, dusse-je marcher de longues années. Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer. Puis lorsque tous deux eurent dépassé (cet endroit), il dit à son valet : "Apporte-nous notre déjeuner: nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage". (Le valet lui) dit: "Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer". (Moïse) dit: "Voilà ce que nous cherchions". Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces}. [Sourate 18 – Versets 60 – 64]

    {Ils trouvèrent l'un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous. Moïse lui dit: "Puis- je te suivre, à la condition que tu m'apprennes de ce qu'on t'a appris concernant une bonne direction ?" (L'autre) dit: "Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi. Comment endurerais-tu sur des choses que tu n'embrasses pas par ta connaissance ?" (Moïse) lui dit: "Si Allah veut, tu me trouveras patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres". Si tu me suis, dit (l'autre,) ne m'interroge sur rien tant que je ne t'en aurai pas fait mention"}. [Sourate 18 – Versets 65 – 70]

    {Alors les deux partirent. Et après qu'ils furent montés sur un bateau, l'homme y fit une brèche. (Moïse) lui dit: "Est-ce pour noyer ses occupants que tu l'as ébréché? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse!" (L'autre) répondit: "N'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ?" Ne t'en prends pas à moi, dit (Moïse), pour un oubli de ma part; et ne m'impose pas de grande difficulté dans mon affaire". Puis ils partirent tous deux; et quand ils eurent rencontré un enfant (l'homme) le tua. Alors (Moïse) lui dit: "As-tu tué un être innocent, qui n'a tué personne? Tu as commis certes, une chose affreuse!" (L'autre) lui dit: "Ne t'ai je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ?" Si, après cela, je t'interroge sur quoi que ce soit, dit (Moïse), alors ne m'accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi"}. [Sourate 18 – Versets 71 – 76]

    {Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s'écrouler. L'homme le redressa. Alors (Moïse) lui dit: "Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire". Ceci (marque) la séparation entre toi et moi, dit (l'homme,) Je vais t'apprendre l'interprétation de ce que tu n'as pu supporter avec patience. Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau. Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu'il ne leur imposât la rébellion et la mécréance}. [Sourate 18 – Versets 77 – 80]

    {Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux, et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu'ils extraient, (eux-mêmes) leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l'interprétation de ce que tu n'as pas pu endurer avec patience}. [Sourate 18 – Versets 81 – 82]

    Kaab a dit qu'il entendit le Prophète dire : "Pendant que Moussa faisait un sermon aux Israélites, quelqu'un lui demanda: 'Qui est celui qui a le plus le savoir ?' Moussa  dit : 'Moi.'

    Alors, Allah  le réprimanda parce qu'il n'a pas attribué le savoir à Allah et lui dit : 'J'ai un serviteur au confluent de la mer qui a plus de savoir que toi'.

    Moussa  dit : 'Mon Seigneur ! Comment pourrais-je le trouver ?'  Il dit : 'Prends un poisson avec toi dans un seau rempli d'eau, et dès que le poisson disparaîtra, cherche l'homme à cet endroit-là".

    Alors, Moussa  mit un poisson dans un seau rempli d'eau et commença son voyage. Il emmena avec lui son compagnon Josué ibn Noûn et quand ils arrivèrent au rocher, ils le posèrent et s'endormirent. Pendant qu'ils dormaient, le poisson se tortilla hors du seau et disparut dans la mer. Quand ils se réveillèrent, son serviteur oublia de l'informer de la disparition du poisson, et ils continuèrent leur voyage pour une durée d'un jour et une nuit.

    Le lendemain, Moussa dit à son valet : {Apporte-nous notre déjeuner, nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage}. Alors, jusqu'à ce qu'ils passèrent à côté du rocher où ils dormirent, Moussa ne se sentit fatigué, ni il eut faim. Quand il demanda son déjeuner, Josué se rappela de la disparition du poisson et dit: {Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de te le rappeler - et il a pris son chemin dans la mer de façon merveilleuse}. Quand Josué dit cela, Moussa s'exclama et dit: {C'est ce que nous cherchions. Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces}.

    Ils se hâtèrent en retraçant leurs pas, et quand ils arrivèrent près du rocher, ils trouvèrent un homme couvert de vêtements. Moussa le salua, et lui dit: "Je suis Moussa". L'homme dit : "Moussa le fils d'Israël ?" Il dit : "Oui, et je suis venu afin d'apprendre de toi la sagesse qui t’as été donnée". Il dit: {Tu ne pourras jamais être patient avec moi}. "O Moussa ! J'ai une science d'Allah que tu n'as pas, et tu as une science d'Allah  que je n'ai pas". Moussa dit : {Si Allah veut, tu me trouveras patient, et je ne désobéirai à aucun de tes ordres}.

    Al-Khadir  dit : {Si tu me suis, ne m'interroge sur rien tant que je ne t'en aurai pas fait mention. Alors les deux partirent}, en marchant sur la côte de la mer. Ensuite, un bateau passa à côté d'eux et ils leur demandèrent de les embarquer avec eux. L'équipage reconnut Al-Khadir et les embarqua à bord gratuitement. En étant sur le bateau, Al-Khadir  prit une hache et ébrécha le bateau. Moussa  lui dit : "Qu'est-ce que tu as fait ?  Ils nous ont embarqués avec eux gratuitement et te voilà ébrécher le bateau ? {Est-ce pour noyer ses occupants que tu l'as ébréché ? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse. [L'autre] répondit : N'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ? Ne t'en prends pas à moi, dit [Moïse], pour un oubli de ma part; et ne m'impose pas de grande difficulté dans mon affaire}.

     

    Ensuite, le Prophète commenta un texte sur lui en disant que c'était à cause de l'oubli que fut la première interruption de Moussa.  Le Prophètedit encore : "Puis un moineau vint et posa sur le bord du bateau, et mit son bec dans la mer une ou deux fois.   Al-Khadir dit à Moussa  : "Ma science ou la tienne par rapport à celle d'Allah  est comparable à ce que prit ce moineau de l'eau de la mer dans son bec".

     

    Ensuite, ils débarquèrent du bateau et commencèrent à marcher le long du rivage. Pendant qu'ils marchaient, Al-Khadir vit un garçon qui jouait avec d'autres enfants. Al-Khadir s'approcha de lui, saisit sa tête avec sa main et l'arracha de son corps, et le tua. Tout en étant étonné, Moussa  dit à Al-Khadir : {As-tu tué un être innocent, qui n'a tué personne ?  Tu as commis certes une chose affreuse}.

    Al-Khadir  répondit. {Ne t'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ?} Moussa se rendit compte qu'encore une fois qu’il ne put pas exclure sa curiosité, et ainsi il l'interrogea après qu'il eût promis de ne pas le répéter. Ensuite, il dit: {Si, après cela, je t'interroge sur quoi que ce soit, alors ne m'accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi}.

    Ensuite, ils continuèrent leur voyage et {Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s'écrouler. L'homme (Al-Khadir) le redressa (de ses mains)}. Moussa lui dit : "Ce sont les gens auxquels nous avons demandé de la nourriture, mais ils refusèrent de nous donner l'hospitalité, cependant tu leur as réparé le mur. {Alors, si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire. Il dit : Ceci [marque] la séparation entre toi et moi, Je vais t'apprendre l'interprétation de ce que tu n'as pu supporter avec patience}.

    [ ... ] Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau. Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu'il ne leur imposât la rébellion et la mécréance}. [Sourate 18 – Versets 77 – 80]

    {Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux, et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu'ils extraient, (eux-mêmes) leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l'interprétation de ce que tu n'as pas pu endurer avec patience}. [Sourate 18 – Versets 81 – 82]

    Le Prophète dit après qu'il eût raconté cette histoire: "Nous souhaitons que Moussa aurait pu rester patient, afin de connaître plus de leur histoire." [Rapporté par Al-Boukhâri]

    Allah le Tout-puissant dit :

    {Et lorsqu'Allah prit cet engagement des prophètes: "Chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu'ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devez croire en lui, et vous devrez lui porter secours". Il leur dit: "Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition"? -"Nous consentons", dirent-ils. "Soyez-en donc témoins, dit Allah. Et Me voici, avec vous, parmi les témoins}. [Sourate 3 - Verset 81]

    Ce verset nous informe qu'Allah a pris la convention de chaque Prophète qu'il sera un croyant en tous les Prophètes qui viendront après lui. Cela leur exige aussi la convention de croire au Prophète Mohammad, parce qu'il est le Seau de la prophétie. Chaque Prophète a trouvé qu'il aurait été exigé de croire en lui et l'aider dans la réalisation de sa Mission. Si Al-Khadir était vivant dans le temps de notre Prophète, il ne serait permis que de rencontrer notre Prophète, le suivre, et l'aider dans sa Mission. Il aurait été certainement, parmi ceux qui ont témoigné à la bataille de Badr, et aurait combattu sous le commandement de notre Prophète, tel fit Gabriel et d'autres anges.

     

    L'opinion commune est qu'Al-Khadir pourrait être un Prophète ou un Messager, ce qui paraît être l'opinion la plus correcte. Quoi qu'il puisse être, Moussa est plus éminent qu'Al-Khadir.  Et était-il vivant, il lui aurait été demandé de croire en le Prophète Mohammad et de le soutenir. Alors, que dit-on de ceux qui disent qu'Al-Khadir est un Wali ( ami d'Allah) ? Il est plus plausible qu'Al-Khadir  peut être compté parmi les Prophètes et les Messagers. Il n'est pas raconté dans aucun Hadith authentique ou de faible narration, qu'Al-Khadir était venu au Prophète et l'a rencontré.

    wa sallam





     

     

    le éloges peuvent à certains parmi nous

    25/04/2012 15:54

    le éloges peuvent à certains parmi nous


    Sallam !

    "Suivons toujours les traces de celui qui a fait un retour sincère à Dieu(swt)"

    Baye Niass dit et je cite: "Tu remarqueras que les gens de l’ignorance et de l’égarement aiment les éloges, ils aiment être loués par des vertus et des attitudes nobles et parfaites. Ils aiment être loués sur des actions qu’ils n’ont pas accomplies.

    Les gens dans les compliments sont divisés en trois catégories :

    Les gens du commun, les particuliers et les élus parmi les particuliers.

    ï† Pour les gens du commun, les éloges leurs portent préjudices et nuisances.           Raison pour laquelle le prophète (paix et salut sur lui) a dit : « si tu fais des louanges à ton frère c’est comme si tu l’as égorgé. »                                                                                     Et, cela est valable pour celui dont les éloges venant d’un autre lui font oublier ses défauts en s’attachant aux éloges des élogieux. Il ressemble à quelqu’un à qui on a dit que ce qui sort de lui comme excrément sentait bon ; Il a cru a cela et a laissé ce qu’il connait.
    Celui qui entend les éloges en se glorifiant de cela, oubliant ses mauvais caractères et ses imperfections sera égorgé par ces mêmes éloges.

    ï† Il ya parmi les gens, des particuliers qui s’ils sont loués, retournent vers Allah( le très haut) par l' istighfar (demander pardon à Dieu) et l’humilité. C’est ainsi que faisait Seydina Ali ibn Abi taleb ou Abubakr il disait à chaque fois qu’il est glorifié ou loué : « ô seigneur place-moi au-dessus de ce qu’ils pensent de moi et pardonne- moi de ce qu’ils ne connaissent pas de moi ».
    Il est évident que ce genre de personnage ne sera pas nui par les louanges.

    ï† Il ya parmi les gens, les parfaits élus des particuliers, ils entendent les louanges comme émanant de Dieu le très haut dans toutes les situations. Car les louanges si elles ne venaient pas de Dieu elles ne pourraient pas être entendues. Les parfaits se réjouissent des louanges qui leurs sont faites en voyant cela comme venant de la Réalité divine.

    Donc eux aussi les louanges ne les nuisent pas.

    Source : dans les jardins du tafsir





     

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