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Ô mon fils !
01/12/2007 13:25
Ô mon fils !
(Par l’Imâm Al-Ghazâlî )
«Au Nom de Dieu, Clément et Miséricordieux
Louanges à Dieu, Seigneur des mondes !
Bienheureux seront les pieux ! Que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète Muhammad(saw) ainsi que sur toute sa Famille,ses braves compagnons et tous ceux qui les ont suivi dans la voie !
Cher lecteur, qu’un étudiant avancé dans ses études était le disciple du Sheikh Abû Hâmid Muhammad Ibn Muhammad Al-Ghazâlî ( que Dieu lui fasse miséricorde !), l’Imâm ! l’Éclat de la Religion ! l’Argument de l’Islam !
Cet étudiant ,auprès de son maître, apprenait le savoir jusqu’à ce qu’il soit parvenu à maîtriser les détails de chaque science pour ensuite acquérir les vertus morales.
Un jour, méditant sur son existence,il se dit : «J’ai étudié diverses catégories de sciences et j’ai passé la fleur de mon âge à les apprendre et à les acquérir. Maintenant, il faut que je sache quelle catégorie me sera utile demain et me tiendra compagnie dans ma tombe, et laquelle est sans utilité afin que je l’abandonne». Le Messager de Dieu( paix et bénédiction de Dieu sur lui ) dit en effet : "Ô Dieu ! Je me réfugie auprès de Toi d’un savoir inutile".
Cette idée ne cessa de le hanter jusqu’à ce qu’il décida d’écrire au Maître, l'Argument de l’Islam, Muhammad Al-Ghazâlî (que Dieu lui fasse miséricorde )pour lui demander son avis, des conseils et des invocations. Il écrivit : "Bien que les ouvrages du Maître comme le Ihyâ’ [1] ou d’autres renferment la réponse à mes interrogations, j’aurais espéré que le Maître réponde à ma requête en quelques pages que je garderai et que j’appliquerai le restant de ma vie, si Dieu le veut."
Le Sheikh ,en réponse à sa demande,lui écrivit cette lettre et Dieu est le plus Savant.
Lettre de l’Imâm Al-Ghazâlî à son disciple !
"Sache, ô mon cher fils affectueux (que Dieu t’accorde une longue vie dans l’obéissance et qu’Il te fasse emprunter la voie de Ses Bien-aimés ) que la quintessence du conseil provient du Coeur du Message [2]. S’il t’est parvenu un conseil de sa part, quel besoin as-tu alors de mon conseil ? Et si rien de tel ne t’est parvenu, dis-moi alors qu’est-ce que tu as bien pu acquérir durant toutes ces années passées ?
Ô mon fils ! Parmi les conseils que le Messager de Dieu (paix et bénédiction sur lui ) a prodigués à sa communauté, figure la sentence suivante : "Le signe du désintérêt d’Allah vis-à-vis d’un Serviteur est la préoccupation de ce dernier de ce qui ne le concerne point. Et un homme qui perd une heure de sa vie à faire ce pour quoi il n’a pas été créé, mérite que dure son regret. Et celui qui dépasse la quarataine sans que son bien devienne supérieur à son mal, qu’il se prépare pour l’Enfer". Ce conseil à lui seul suffit pour les hommes de science !
Ô mon fils ! Il est facile de prodiguer un conseil, mais le plus difficile c’est de l’accepter, son goût étant amer pour ceux qui suivent leurs passions car les choses prohibées sont agréables à leur coeur. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne celui qui étudie les sciences formelles, préoccupé qu’il est par son mérite personnel et les talents d’ici-bas. Il pense que l’acquisition de la science abstraite garantira son salut et qu’il peut se dispenser d’oeuvrer ou d’agir sur le terrain concret. Telle est la position des philosophes. Gloire à Dieu Tout-Puissant ! Ce prétentieux ignore qu’en acquérant le savoir, les preuves s’amassent d’autant plus contre lui, au cas où il ne mettrait pas en pratique le savoir qu’il détient. Le Prophète ( paix et bénédiction de Dieu sur lui ) dit dans ce sens : «Le plus durement châtié le Jour de la Résurrection est un savant qui ne tire pas profit de son savoir». On rapporte qu’Al-Junayd (que Dieu le sanctifie ) a été vu en songe après sa mort et qu’on lui demanda : «Qu’en est-il ô Abû Al-Qâsim ?» Il répondit : «Les paroles se sont évanouies, et les signes ont péri. Seules nous ont profité les quelques prières accomplies au coeur de la nuit.»
Ô mon fils ! Ne sois pas dépourvu d’oeuvres pies ni dénué d’états spirituels. Aie la certitude que la science abstraite n’est pas d’un grand secours ! Suppose par exemple qu’un homme plein de bravoure et sachant manier les armes marche dans le désert muni entre autres de dix épées indiennes, quand tout à coup, un lion énorme l’attaque. Crois-tu que les armes vont le protéger s’il ne les manie pas et ne s’en sert pas pour frapper ? Il est connu en effet qu’elles ne protègent que si elles sont maniées. De même, si un homme étudie et apprend cent mille questions scientifiques, elles ne lui seront profitables que s’il les emploie sur le terrain pratique. Un autre exemple : si un homme est atteint de fièvre et de jaunisse, dont le traitement est à base d’oxymel et d’infusion d’orge, il ne pourra guérir qu’en les utilisant. Comme dit le poète :
"Tu auras beau servir deux mille coupes de vin, ce n’est qu’en buvant que tu seras grisé !" [3]
Tu as beau étudié la science pendant cent ans, tu as beau lu mille livres, tu ne seras disposé à recevoir la Miséricorde de Dieu qu’en agissant par des oeuvres concrètes : «et qu’en vérité, l’homme n’obtient que le fruit de ses efforts» [4] ; «Quiconque espère rencontrer son Seigneur, qu’il fasse de bonnes actions» [5] ; «en récompense de ce qu’ils ont acquis» [6] ; «Ceux qui croient et font de bonnes oeuvres auront pour résidence les Jardins du Paradis, où ils demeureront éternellement, sans aucun désire de changement» [7] ; «Puis,des générations leur succédèrent , délaissant la prière tout en suivant leurs passions. Ils se trouveront en perdition, sauf celui qui se repent, croit et fait le bien : ceux-là entreront dans le Paradis et ne seront point lésés» [8].
Et que dis-tu de ce hadith :«L’islam est fondé sur cinq piliers : l’attestation qu’il n’y a de dieu que Dieu et que Muhammad est le Messager de Dieu, l’accomplissement de la prière, l’acquitation de l’aumône légale, le jeûne du mois de Ramadân, et le pélerinage au Sanctuaire pour celui qui en a les moyens !»
La foi est une parole par la langue, une adhésion par le coeur, et une pratique des piliers. Le domaine des oeuvres pies est bien vaste. Même si le Serviteur n’atteint le Paradis que par la Grâce et la Générosité de Dieu, il ne lui en incombe pas moins de se préparer par ses actes d’obéissance et d’adoration car la Miséricorde de Dieu est proche des bienfaisants. Et s’il est dit que le Serviteur peut y parvenir par sa seule foi, nous répondons par l’affirmative, mais quand est-ce qu’il y parvient ?
Combien d’obstacles difficiles aura-t-il à surmonter avant d’accéder au salut ?
Le premier obstacle est celui de la foi. Est-ce que celui à qui on retire la foi peut être sauvé ?
Et s’il accède au salut, sera-t-il bredouille de bonnes actions ?
Al-Hasan Al-Basrî dit : "Dieu dira à Ses Serviteurs le Jour de la Résurrection : «Ô Mes Serviteurs ! Entrez au Paradis par Ma Miséricorde et partagez-le entre vous selon vos oeuvres ! ».
Ô mon fils ! Si tu n'oeuvres pas, tu ne toucheras pas de salaire !
On relate qu’un Israélite adora Dieu pendant soixante-dix ans. Dieu(swt) voulut alors le montrer aux anges. Il lui envoya un ange l’informer que malgré sa dévotion, il n’était pas digne d’entrer au Paradis. Une fois le message reçu, l’ascète répondit : «Nous avons été créés pour L’adorer, nous devons donc L’adorer !». Quand l’ange s’en retourna auprès de Dieu(swt), il dit : «Mon Dieu, Tu sais mieux que mois ce qu’il a dit !». Dieu dit : «S’il ne se détourne pas de Notre adoration, alors, par Générosité, Nous ne nous détournerons pas de lui. Témoignez mes anges que Je lui ai pardonné !»
Le Messager de Dieu (paix et bénédiction sur lui )dit : «Jugez-vous vous-mêmes avant d’être jugés, et pesez vous-mêmes vos oeuvres avant qu’elles ne soient pesés pour vous.» L'Imam Alî - (que Dieu l’agrée )dit : «Celui qui pense parvenir sans effort nourrit de faux espoirs, et celui qui pense parvenir par l’effort se nourrit d’illusions.»
Al-Hasan (qu’Allâh lui fasse miséricorde ) dit : «Réclamer le Paradis sans oeuvrer est un péché en soi". Il dit aussi : "Le signe distinctif de la véridicité consiste à cesser de faire le décompte des ½uvres et non pas de cesser les oeuvres.»
Le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui )dit aussi : «Le sage est celui qui se juge lui-même et qui oeuvre pour l’au-delà. L’idiot est celui qui suit ses passions, et qui prétend à l’agrément de Dieu.»
Traduit de l’arabe de la lettre de l’Imâm Abû Hâmid Al-Ghazâlî, Ayyuhâ Al-Walad
[1] Il s’agit de Ihyâ’ `Ulûm Ad-Dîn, traduit en français sous le titre de :«Revivification des Sciences de la Religion».
[2] «Le coeur du Message »est une paraphrase désignant le Prophète(saw)
[3] Vers en persan dans le texte.
[4] Sourate 53, l’Étoile, An-Najm, verset 39.
[5] Sourate 18, la Caverne, Al-Kahf, verset 110.
[6] Sourate 9, le Repentir, At-Tawbah, verset 82.
[7] Sourate, la Caverne, Al-Kahf, versets 107 et 108.
[8] Sourate 19, Marie, Maryam, versets 59 et 60.
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I) Qu'est-ce que l'Hypocrisie (nifâq i'tiqâdî) ?
24/11/2007 19:08
I) Qu'est-ce que l'Hypocrisie (nifâq i'tiqâdî) ?
L'Hypocrisie (nous parlons dans tout cet article de «an-nifâq al-i'tiqâdî »et non de « an-nifâq al-'amalî » est d'être extérieurement musulman alors qu'au fond de soi on ne l'est pas. L'Hypocrite, « al-Munâfiq », n'est pas musulman intérieurement : il ne se dit musulman que du bout des lèvres et se montre musulman en apparence, par intérêt personnel (par exemple avec l'unique intention de pouvoir se marier avec une musulmane qu'il aime), ou par convenance sociale (ce peut être le cas dans un pays musulman), cependant qu'en son for intérieur il n'adhère pas aux croyances de l'islam.
Ici, une question surgit qui est fréquemment posée : si le Munâfiq dissimulait qu'au fond de lui il est Kâfir, comment se fait-il que des Compagnons du Prophète(saw) se doutaient de la présence de «Munâfiqs» à Médine ?
et s'il exprimait ouvertement qu'il est «Kâfir», comme se fait-il que le Prophète(saw) et ses Compagnons ne l'aient pas déclaré ouvertement «Kâfir» (et donc «Murtadd», puisque, se disant musulman, il a ensuite exprimé ouvertement qu'il a abandonné l'islam) et qu'au contraire le Prophète(saw) ait accompli la prière funéraire sur leur chef, Abdullâh ibn Ubayy ibn Salûl ?
En fait, il faut savoir que d'une part, il existait certains Hypocrites dont nul humain (pas même le Prophète(saw) ) ne savait qu'ils étaient Hypocrites. Ibn Taymiyya écrit :«Certains parmi eux n'étaient pas connus (bien qu'Hypocrites), comme Dieu (swt)l'a dit : "Et parmi les bédouins qui vous entourent et parmi les gens de Médine il y a des Hypocrites ; ils se sont obstinés dans l'Hypocrisie. Tu ne les connais pas, Nous les connaissons!" [Coran 9/101]." D'autre part, d'autres Hypocrites étaient quant à eux connus comme tels par le Prophète(saw) et ses Compagnons, mais ceux-ci n'avaient à leur égard que de forts soupçons, et non des preuves conséquentes de leur «kufr» : «La plupart d'entre eux ne prononçaient pas une parole de kufr d'une façon qui puisse servir de preuve [en sorte qu'on puisse dire d'eux qu'ils sont kâfir] ; ils exprimaient au contraire leur appartenance à l'islam ; (cependant) leur hypocrisie se remarquait parfois par une parole (qu'ils prononçaient), et un croyant l'ayant entendue et relatée au Prophète, ils faisaient serment de ne pas l'avoir dit, ou parfois ne faisaient pas ce serment ; d'autres fois (leur hypocrisie) se remarquait par ce qui apparaissait d'eux : ils étaient [toujours] en retard dans leur participation aux prières et à la résistance, ils rechignaient à s'acquitter de l'aumône, et exprimaient de ne pas aimer de nombreuses règles énoncées par Dieu(swt). La plupart d'entre eux se faisaient remarquer par le style qu'ils utilisaient dans leur propos ; Dieu(swt) l'a dit : "Tu les reconnaîtras certainement au ton de leur parler" [Coran 47/30]. (…) Il y en avait qui disait une parole ou faisait une action, et un verset coranique était révélé qui informait que l'auteur de telle parole ou de telle action fait partie de leur groupe . Tel a été le cas dans la sourate Barâ'ah [cf. par exemple les versets 58, 61, 75, 45]. Il y en avait d'autres que (non seulement le Prophète(saw)) mais les autres musulmans aussi connaissaient comme tels, par les indices et les signes (qu'ils laissaient). Enfin ,il en étaient qui n'étaient pas connus (bien qu'Hypocrites), comme Dieu(swt) l'a dit : "Et parmi les bédouins qui vous entourent et parmi les gens de Médine il y a des Hypocrites ; ils se sont obstinés dans l'Hypocrisie. Tu ne les connais pas, Nous les connaissons" [Coran 9/101].
Tous ces Hypocrites exprimaient leur appartenance à l'islam et faisaient serment qu'ils étaient musulmans , ils avaient pris leurs serments comme boucliers [cf. Coran 63/2, 58/16]." Et Ibn Taymiyya d'écrire ensuite à propos de certaines règles de l'islam, que le Prophète ne les appliquait pas à des personnes "par ce qu'il savait au sujet d'elles, ni par l'information qu'un seul homme lui aurait donnée au sujet d'elles, ni par la révélation seulement, ni par les indices" : il fallait une preuve juridiquement valable ("bayyina") ou un aveu ("iqrâr")" (As-Sârim, pp. 355-356).
Ceci explique pourquoi l'Hypocrite, bien qu'étant au fond de son cœur un kâfir et étant considéré ainsi par Dieu(swt), est considéré musulman par la communauté musulmane.
Et c'est là la différence entre un Munâfiq et un Kâfir bi kufr zâhir.
C'est pourquoi les règles apparentes de l'islam citées plus haut avaient cours par rapport au Croyant sincère ("Mu'min") autant qu'à l'Hypocrite ("Munâfiq"), dans la mesure où, extérieurement, ces deux personnes se disaient musulmanes ("Muslim"). Ibn Taymiyya écrit : "En résumé, le principe de ces points juridiques est que tu saches que le kufr est de deux types : le kufr zâhir, et le kufr-u nifâq ; lorsque ce qui concerne l'au-delà est évoqué, le cas du Munâfiq est le même que celui des kuffâr ; quant à ce qui concerne ce monde, les règles (ahkâm) liées aux musulmans ont cours par rapport au Munâfiq" (Majmû' ul-fatâwâ 7/620). "Les ulémas sont d'accord à dire que le nom "muslim" apparent est attribué aux Hypocrites, car ils se sont soumis extérieurement et ont effectué ce qu'ils ont effectué d'actions extérieures : prière, aumône, pèlerinage, effort ; cela comme le Prophète(saw) leur appliquait les règles de l'islam apparent. (Les ulémas) sont d'accord à dire que celui (d'entre les Hypocrites) qui n'a rien de la "îmân" avec lui, il est comme l'a dit Dieu (le Très Haut ): "Les Hypocrites seront dans le degré le plus bas du Feu"" (Majmû' ul-fatâwâ 7/350).
Cependant, d'après un des deux avis existant, le croyant qui sait d'un musulman précis qu'il est en réalité un Hypocrite ne doit pas accomplir la prière funéraire sur lui lorsqu'il meurt, ni demander le pardon divin en sa faveur ; d'après un autre avis, cela est autorisé par rapport au Munâfiq (mais jamais par rapport au Kâfir). "(...) Même les Hypocrites qui cachent leur nifâq, les musulmans accompliront sur eux la prière funéraire et ils recevront le bain funéraire (musulman) .les règles extérieures de l'islam auront cours sur eux, comme c'était le cas des Hypocrites à l'époque du Messager de Dieu(sur lui soit la prière et la paix !). Même s'il est vrai que celui qui connaît qu'une personne est Hypocrite, il ne lui est permis d'accomplir la prière funéraire sur elle, comme il a été interdit au Prophète(saw) d'accomplir la prière funéraire sur celui dont il connaissait l'hypocrisie. Quant à celui dont on a des doutes quant à son état [réel], il est permis d'accomplir la prière funéraire sur lui du moment qu'il est apparemment en islam, comme le Prophète(saw) l'a accomplie sur celui à propos de qui cela ne lui avait pas été interdit et dont il ne connaissait pas l'hypocrisie (...). Mais la prière funéraire accomplie par le Prophète(saw) et les « mu'min » sur un Hypocrite ne sera en rien utile à celui-ci (...)" (Majmû' ul-fatâwâ 24/287-288).
Différent est le cas du «Murtadd »: ce dernier est celui qui était musulman (du fond du coeur, ou bien seulement en apparence, comme le «Munâfiq» puis a montré clairement qu'il a quitté l'islam…
II) Qu'est-ce que l'apostasie (ridda) ?
Il arrive qu'un musulman apostasie – et ce, qu'il ait depuis le début été un Hypocrite mais qu'il l'ait maintenant exprimé de façon claire (certains juristes nomment ce type de personnes : "Zindîq", nous allons y revenir), ou qu'il était jusqu'à présent un sincère croyant mais il a ensuite eu des doutes qui se sont amplifiés au point de lui faire perdre la foi. En devenant kâfir, il est dit "Murtadd", ce qui signifie qu'il a quitté l'islam et n'est plus musulman (celui qui se dit ouvertement non-musulman sans avoir jamais été musulman est dit quant à lui : "Kâfir aslî" et son incroyance est dite "kufr aslî" ; par contre, celle de l'apostat est un "kufr târî'").
Comment un musulman quitte-t-il l'islam ?
1) soit il se convertit à une autre religion ; 2) soit il exprime qu'il a adopté une croyance qui contredit clairement ce qui constitue les fondements de l'islam.
Dans le premier cas (1), cet homme auparavant musulman devient kâfir dès qu'il se convertit à l'autre religion.
Dans le second cas (2), il y a deux possibilités...
S'il s'agit (2.A) d'une croyance qui contredit directement et clairement l'un des deux témoignages de foi (comme par exemple de dire que Muhammad n'est pas un Messager de Dieu), alors cet homme auparavant musulman devient kâfir dès qu'il exprime cette croyance, car nul musulman ne peut ignorer ce minimum (l'ignorance n'est donc ici pas une excuse pour un musulman). Seul un cas de contrainte reconnue (ik'râh) constitue une excuse valable, dans la mesure où le cœur reste alors serein dans la foi et que seule la langue exprime ce à quoi l'homme est contraint, pour éviter la mise à exécution de la menace.
Et s'il s'agit (2.B) d'une croyance qui contredit d'autres dharûriyyât ud-dîn que les deux témoignages de foi, alors cet homme a prononcé une parole de kufr, mais étant donné que la pensée qu'il a ainsi exprimée peut avoir pour origine l'ignorance (al-jahl) (Majmû' ul-fatâwâ 3/354, 7/618), les personnes compétentes ont le devoir de lui expliquer au préalable son erreur (yubayyanu lahû) ; c'est seulement s'il persiste malgré toutes les explications voulues que le juge musulman (qâdhî) le déclarera "kâfir".
Dans les cas 1 et 2.A, si la personne affirme ouvertement et devant tous que, auparavant musulmane, elle s'est désormais convertie à telle autre religion, elle sera bien évidemment considérée comme étant devenue kâfir : dans un pays non-musulman, la communauté musulmane ayant connaissance de cela n'accomplira donc pas la prière funéraire sur elle ni n'invoquera Dieu en faveur de Son Pardon. Cependant, si, à propos d'une personne qui s'était dite musulmane, le doute s'est installé : "Est-elle toujours musulmane ou est-il vrai qu'elle aurait désormais adopté une autre religion ?", alors : déclarer ou non "kâfir" cet homme est l'affaire d'un qâdhî (ou, en l'absence de pareille institution, d'un mufti de haut niveau), et non du commun des musulmans : le fait est qu'il est nécessaire qu'il y ait une preuve juridiquement valable (cf. Al-Mughnî 12/136) (c'est justement l'absence de preuve juridique qui fait que, malgré non pas de simples rumeurs mais des soupçons fondés, les Munâfiq n'ont pas été déclarés kâfir). Ceci concerne les cas 1 et 2.A.
Quant au cas 2.B, il faut faire la distinction entre "dire que telle parole est une parole de kufr" – ce qui ne relève pas des prérogatives des qâdhis et muftis seulement mais de tout musulman doté des connaissances voulues en la matière –, et "affirmer que telle personne précise, auparavant musulmane, est devenue Kâfir et est donc Murtadd" : ceci relève également d'un qâdhî (ou, en l'absence de pareille institution, d'un mufti de haut niveau), et non du commun des musulmans (cf. Jarîmat ur-ridda, pp. 48-52) ; l'action de ces derniers doit rester la da'wa.
III) La Zandaqa :
Quant à la Zandaqa, qu'est-ce que c'est ?
Le terme "zindîq" a été employé pour désigner certaines personnes de l'époque de 'Alî notamment (cf. Sahîh al-Bukhârî), mais fait l'objet d'interprétations différentes.
Terme d'origine persane, il désignait à l'origine une certaine catégorie de non-musulmans (l'athée, ou le manichéen) ; mais dans l'usage des juristes, il possède un autre sens (Majmû' ul-fatâwâ 7/470-471, Fat'h ul-bârî 12/338/339) : – certains juristes l'emploient comme quasi-synonyme de Munâfiq ; – d'autres juristes l'emploient pour désigner un type particulier de Munâfiq : celui qui, après avoir dissimulé qu'il n'était pas musulman – comme le fait tout Munâfiq –, a fini par l'exprimer clairement au point qu'il y a preuve contre lui qu'il dissimulait son incroyance ; selon cette autre acception, tout zindîq est munâfiq, mais tout munâfiq n'est pas zindîq (voir Fat'h ul-bârî 12/339) ; – d'autres juristes emploient le terme "zandaqa" pour désigner "le fait de présenter du kufr comme étant de l'islam" (Radd ul-muhtâr 6/384).
Un livret existe qui est le compte-rendu d'un discours prononcé par Cheikh Yûssuf Lud'yân'wî, un grand âlim de la péninsule indienne, qui parlait du Qadianisme. Cheikh Lud'yân'wî y a adopté la dernière des définitions du terme "zandaqa", puis a donné une image un peu simple mais très parlante de ce qu'est cette zandaqa… Imaginez, dit-il, quelqu'un qui présente aux gens une bouteille où se trouve de l'alcool, qui porte une étiquette exprimant la nature réelle du contenu (alcool) et qui leur dit : "C'est de l'alcool, il procure du bien à l'homme". Au fond de lui, aucun musulman ne peut être d'accord avec cette dernière phrase (tant il connaît les méfaits de cette boisson), de même qu'au fond de lui il ne peut approuver qu'on invite ainsi les gens à consommer cette boisson. Le vendeur a cependant l'honnêteté de dire que le produit qu'il présente est de l'alcool. Imaginez maintenant une autre personne, qui présente aux gens une bouteille contenant de l'alcool mais en y ayant apposé une étiquette mentionnant "Eau de Zamzam" et qui dit : "C'est de l'eau de Zamzam, elle procure du bien à l'homme". Ici nous avons affaire à beaucoup plus grave : non seulement cette personne propose aux gens une boisson connue pour ses méfaits, mais en plus elle ment, en la faisant passer pour l'eau du puits de Zamzam, près de la Kaaba. C'est là, disait en substance al-Lud'yânwî, l'image du kufr qui dit son nom et celle du kufr-zandaqa : ce dernier propose du kufr sous le nom de l'islam (Al-Farq bayn al-Qâdiyâniyyîn wa bayna sâ'ïr il-kuffâr, pp. 4-5).
Et le cheikh de citer comme exemple le bahaïsme. Il repose sur les affirmations de deux personnes, Mirzâ 'Alî Muhammad de Shiraz (dit "le Bab") et Mirzâ Hussein 'Alî Nûrî (dit "Baha'ullah"), s'étant présentées comme deux prophètes appartenant à la même lignée que Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad (sur eux soit la paix) et leur succédant, et ayant affirmé avoir reçu de Dieu une autre révélation divine : c'est du kufr, et nul musulman ne peut personnellement approuver ces croyances [la tolérance est autre chose, nous parlons seulement ici de l'approbation des croyances], tant il sait que Muhammad(saw) est le dernier prophète(saw) (et donc a fortiori le dernier messager) ; cependant, les baha'ïs ne se disent pas musulmans et se présentent comme une communauté religieuse distincte de celle des musulmans, distincte de la Umma muhammadiyya (exactement comme les musulmans croient en les messages reçus par Moïse et Jésus mais ne s'y réfèrent pas – lâ ya'tassimûna bih – et ne se disent donc pas disciples de Moïse et de Jésus) (Al-Farq bayn al-Qâdiyâniyyîn wa bayna sâ'ïr il-kuffâr, p. 15). Le cas du qadianisme est plus grave : non seulement Mirzâ Ghulâm Ahmad de Qadian s'est présenté comme étant un prophète appartenant à la même lignée que Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad (sur eux la paix) et a affirmé avoir reçu de Dieu, par le biais d'une "réflexion" (in'ikâs) à partir du prophète Muhammad, une révélation divine qu'il faut désormais suivre pour être sur le droit chemin (sinon on devient kâfir, dit-il), mais en plus il a présenté ses croyances comme étant "l'islam" et le prolongement même du message de Muhammad. Voilà, conclut al-Lud'yân'wî l'auteur, un cas de Zandaqa.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
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Baye Niass(raa):un modèle de vertus et d'honneurs !
19/11/2007 18:52
Né à Taïba-Niassène dans l'actuelle région du Sine-Saloum en octobre 1900 et décédé à Londre le 26 juillet 1975, Ibrahim Niasse(raa) est le fils d' Abdoulaye Niasse (raa)(1844-1922). Communément appelé Baye Niass, il est né au Sénégal et y a vécu pendant toute son enfance.
La position stratégique de Kaolack et les relations tissées et entretenues par son père avec les lettrés du Sénégal , de la Mauritanie et l'Afrique du nord ont fait de sa maison paternelle un endroit privilégié,idéal où le jeune Ibrahim étudie non seulement les science religieuses,l'exégèse du Qur'ane, la jurisprudence,la théologie,la grammaire arabe,la rhétorique, le métrique, la biographie du Prophète (saw), etc... mais également ,il cultiva et développa intensivement un goût prononcé pour le mysticisme musulman. Donc, à cette époque, la concession familiale était un lieu de rendez-vous,de rencontres où se brassaient en permanence la connaissance des sciences islamiques, la culture sous ses différentes formes et le contact avec des doctes venus d'horizons divers pour parfaire leur savoir et leur sagesse. A la mort de son père,Cheikh El Hajj Abdullah Niass(raa) en 1922, son frère aîné Mouhammad Niass (Khalifa)(raa) prit en charge la communauté des "Niassènes".En cette période, le jeune Ibrahima enseignait dans les écoles coraniques de son père de Taïba-Niassène, Kossi et Kaolack.
Son érudition et sa piété lui attirèrent très vite de nombreux adeptes. Son premier ouvrage:« rûh al adab »fut écrit à l'âge de 21 ans , ainsi que son fameux «kâshif al ilbas » ,en 1930 (Traité fondamental du Soufisme et de la Voie Tijaniyya), témoignent de ses connaissances ésotériques acquises très tôt ! Dès 1930, il se proclama héritier spirituel de Cheikh Ahmadat' Tijânî Hassani Chérif(raa) et obtint l'allégeance massive des disciples de son père ainsi que celle de nombreux cheikhs Maures qu'il initia à la tarbiyya (initiation mystique) dont le but est de parvenir à la ma'arifa (gnose) qui est la marque la spécifique de sa branche Tijaniyya. Toutefois son audience resta limitée jusqu'en 1937, année où il effectua son premier pélérinage à la Mecque
Cursus Baye Niass(raa), pour la première fois, quitta le Sénégal en 1937 ,en vue d'effectuer le Hadj(le pèlerinage à la Mecque :1936-1937). Et il n'a connu comme maître unique (il aimait à le rappeler,d'ailleurs avec insistance) qu'El Hadji Abdoulaye Niass(raa), son père. Il passa vingt et un ans (21) avec lui dans une atmosphère de ferveur religieuse,d'amour,de partage, de passion pour le savoir et la sagesse et de vie de travaux champêtres pour une subsistance honnête qui caractérise les milieux des doctes musulmans. Cheikh Ibrahima Niass(radiyallâhu ta'ala ane-hu) reçut donc le wird de son père El Hadji Abdoulaye Niass(raa), qui l'avait reçu d'un successeur d'El hadji Oumar al Foutiyou TALL , nommé Mamadou Diallo(raa) : Cheikh Abdullah Niass(raa) avait informé celui-ci du désir de plusieurs de ses fidèles à entrer dans la voie Tijaniyya.C'est ainsi qu'il reçut le pouvoir de nommer un nombre déterminé de muqaddam (lieutenants). Il était(Abdullah Niass(raa)) un muqaddam muqyyad qui ne pouvait nommer un nombre illimité de lieutenants.
Au retour de son pèlerinage à la Mecque, il se rendit à Fez au Maroc et y rencontra Sidi Mouhammad Abdallawi(raa) qui lui ouvrit les grandes portes de la Tariqatou Tijaniyya : il eut des liens directs avec la zawiya de Fez, fit renouveler l'autorisation de former lui-même ses muqaddams et fût reconnu comme khalifa (représentant). El Hadji Abdoulaye Niass(raa) est le premier sénégalais titulaire de la "ijâza mutlaqi" ou le summum des licences dans la Tariqatou Tijaniyya.
C'est justement ,à son retour de son voyage de Fez qu'El Hadji Abdoulaye Niass(raa) remit à Cheikh El Hadji Malick Sy(raa) sa nomination (toujours la idjâza mutlaqa) qu'il lui ramena de Fez. En effet, Cheikh El Hadj Malick Sy(raa), empêché, avait remis une lettre de demande de « ijâza mutlaqa » ,à Cheikh Abdoulaye Niass(raa) à l'intention des maîtres de la zawiya de Fès, dans laquelle il sollicitait cette consécration.Sur le chemin du retour de fès(Maroc), Cheikh El Hajj Abdullah Niass(raa)s'arrêta à Tivaouane,remis la dite «ijâza mutlaqa »à Cheikh El Hajj Malick Sy qui l'accueilla en hôte pendant plusieurs mois .Au nom de cette bonne et vieille amitié et en tant que des frères spirituels,Malick Sy(raa)plaida sa cause auprès de l'autorité coloniale.Ainsi, El Hajji Abdoulaye Niass(raa) vint s'installer à Kaolack en 1910 et fonda le quartier Léona. A la mort de ces deux géants en juillet 1922, leurs fils ont poursuivi leurs solides relations de fraternité dans la voie de Cheikh Ahmad Tijânî (raa).
Il vécut avec une rare complétude de l'acceptation de l'égalité primordiale des hommes. C'est sans doute ce trait de caractère qui explique la sincérité et la diversité des relations qu'il a entretenues pendant toute sa vie avec tout le monde Le civil : Quand on s'interroge sur la vie de Chaykh Ibrahima Niass (raa) et que l'on s'arrête sur le temps qu'il a passé avec ses concitoyens, on peut se rendre compte du dynamisme qui a marqué ses relations avec son peuple. Il a pleinement vécu et assumé son appartenance au peuple sénégalais au point que, lors d'une entrevue avec le Président Léopold Sédar Senghor, ce dernier résuma par une formule heureuse l'appréciation qu'il avait de l'action de Baye Niass(raa) : «en vérité, vous êtes l'ambassadeur du Sénégal auprès du monde! » En tant que citoyen sénégalais, la haute idée qu'il se faisait de son appartenance à la nation lui a fait dire que le moyen le plus sûr pour un homme de servir son pays et de garantir son civisme, est de faire en sorte que nul n'ait des préjugés sur lui ni une mauvaise appréhension sur sa conduite afin que l'image de son pays n'en soit pas injustement entachée. Il ne se limitait pas aux seules pratiques cultuelles et à leurs enseignements. Il s'était également impliqué dans les affaires touchant de près les populations. Son grand intérêt pour l'amélioration des conditions de vie des sénégalais, explique sans doute ses relations avec les milieux d'affaires. Il a été le président du syndicat des coopératives du Sénégal dans les années 50. En outre, il était bien souvent sollicité par des associations de parents d'élèves, de commerçants pour mener à bien des tâches ardues... Et l'on se rappelle encore la solennité des réceptions qu'il réservait annuellement aux pèlerins qui revenaient de la Mecque et durant lesquelles il ne manquait jamais de rappeler aux musulmans l'importance du Hajj et par la même occasion inviter ceux qui avaient les moyens de s'en acquitter. On compte par centaines sinon par milliers, le nombre de bourses d'études que Baye Niass(raa) a dispensées à des jeunes, sénégalais, gambiens, ghanéens, nigérians, qui lui doivent d'accéder aux collèges et facultés du monde arabe, indépendamment de son action en faveur de très nombreuses personnes des deux sexes (toutes confréries confondues) qu'il a aidées à se rendre aux lieux saints de l'islam.
Le savant :
Le Cheikh al islam est considéré comme un savant ayant écrit plusieurs documents islamiques, s'étant formé en Mauritanie avant de se rendre en pèlerinage à la Mecque, Cheikh Ibrahima Niass(raa), comme la plupart des chefs religieux ,sollicita sa reconnaissance par les autorités de la tarikhatou Tijaniyya. Il fut comblé puisque non seulement il fut considéré comme le « «Khalife de la confrérie » mais mieux, il fut nommé 'ghawth al zaman'(secours de l'époque). Lors de ce pèlerinage, il obtint une importante adhésion en la personne d'Abdallah Bayero, l'émir de Kano, la plus importante ville du nord du Nigeria. Séduit par la somme des connaissances et de la sagesse du Niassène, ce dernier l'invita au Nigeria et il séjourna principalement à Kano et à Sokoto. Abdallah Bayero renouvela son affiliation à la TariqatouTijaniyya auprès de Baye Niass(raa) . Il y obtient l'adhésion de la majorité des oulémas de la Tijaniyya qui, dès la fin de deuxième guerre mondiale(1945), se font les moteurs de l'expansion de son mouvement dans toute l'Afrique de l'Ouest. A la mort de l'Emir Abdallah Bayero en 1953, son fils Mouhamed Sanuss lui succèda et renforça ses liens avec Ibrahima Niass(raa). A la fin des années 1960, grâce à ses appuis politiques, le zèle de ses disciples nord-nigérians, son action éducative, il se trouve à la tête d'une communauté transnationale de plusieurs millions de membres répartis entre le Nord Nigéria, lieu par excellence de son rayonnement, le Ghana, le Niger, le Togo,le Bénin, la Haute volta,la Guinée (conakry) ,le Libéria, la Sierra Leone, le Tchad, le Caméroun, la Gambie, la Mauritanie et la région du Sine saloum L'exceptionnelle ouverture d'esprit de Cheikh Ibrahima Niass (aar.) lui permit d'entretenir de solides relations avec les milieux maraboutiques sénégalais. Il avait beaucoup a cœur le triomphe d'un Islam fédérateur et harmonieusement vécu par tous les musulmans, convaincu qu'il ne saurait y avoir de différences entre eux du fait de l'existence des confréries : «Je ne me rappelle mon appartenance à la Tarikhatou Tijaniyya que dans les moments où je fais mon Wird ! », a-t-il confié,un jour au professeur Ibrahim Barhama DIOP . Premier Chef religieux ouest africain à établir des contacts avec les organisations islamiques internationales,
Ibrahim Niass(raa) a été:
- membre fondateur
-et vice-président de la ligue Mondiale Islamique basée à la Mecque,
-membre de l'Académie de Recherches de l'Université d'Al-Azhar
-et vice-président de la Conférence Mondiale Islamique dont le siège est à Karachi. Plus qu'un érudit et un leader charismatique, Ibrahima Niass(raa) était un homme politique d'envergure. Non seulement, il entretenait des relations étroites avec des leaders politiques africains et arabes dont l'ancien président égyptien Abdel Gamal Nasser et le premier président du Ghana Kwamé Nkrumah qui, bien que chrétien, passa pour avoir été un de ses disciples, mais il a été dans les années1950 et 1960, très actif dans l'arène politique africaine en général et nigérienne en particulier.
L'unificateur En 1958, Cheikh Ibrahima Niass (raa) avait lancé l'idée d'un rassemblement de tous les chefs religieux. Mais cette structure qu'on aurait du identifier sous le sigle C.S.C.R (conseil supérieur des chefs religieux) n'a finalement pas vu le jour. Ce qui l'intéressait véritablement était que l'islam triomphe et que les musulmans puissent vivre totalement et sans complexe leurs convictions, après avoir acquis toute la connaissance et la sagesse qui leur faciliterait une telle stabilité. En somme, Baye Niass(raa) avait de bonnes relations avec toutes les couches sociales du monde musulman Sénégalais. Baye Niass (raa)s'est rendu plusieurs fois à Tivaouane, (surtout au début du khilâfa de feu Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh). Lors d'une de ces visites, il lui est arrivé de passer la nuit dans la chambre de Serigne Ababacar sy(raa). A son tour, il reçut à Medina Baye, Sérigne Mansour Sy(raa) (frère de Sérigne Ababacar Sy) accompagné d'une forte délégation. Il a également échangé plusieurs visites avec Sérigne Abdoul Aziz Sy(raa). D'ailleurs en 1973, lors du décès de Serigne Mbaye Niass(raa), jeune frère de Baye Niass(raa)(en qui Baye vouait une grande estime), Serigne Abdoul Aziz Sy(raa), venu présenter ses condoléances, reçut une marque de confiance de la part de Cheikh Ibrahim Niass(raa) qui lui demanda de diriger la prière mortuaire. Baye Niass(raa)avait aussi d'excellentes relations avec la confrérie mouride de Touba. Il s'y est rendu pendant le khilâfat de Sérigne Mouhammadou Moustapha Mbacke en 1951 et durant le khilâfat de Sérigne Fallou Mbacke. C'est avec ce dernier que Cheikh Ibrahima Niass(raa) a eu les relations les plus suivies. Ces deux hommes étaient pour lui de vrais amis, ainsi que Sérigne Bassirou(raa) qui était à Kaolack (Ndorong). Mais ce fut avec Sérigne Fallou (raa)que les relations avec Touba connurent le sommet de leur dynamisme. Ainsi, Cheikh Djibril Samb raconte qu'en 1964, Cheikh Ibrahima Niass(raa) a rendu visite à Sérigne Fallou. Lorsque Baye le quitta, il le raccompagna jusqu'à Mbacké où il fit savoir à Baye et à l'ensemble de la suite : «Je n'ai jamais dépassé ce lieu-ci en raccompagnant mes hôtes de marque jusqu'au Président Senghor. Il ajouta : «Mais, j'irai avec vous jusqu'à Diourbel», chose d'autant plus inédite que Cheikh Fallou Mbacké le justifia ainsi :« vous êtes une personnalité d'exception, c'est pourquoi je vous raccompagnerai plus loin que quiconque ! ». Outre ,les milieux religieux de Tivaouane et de Touba, Baye Niass(raa) entretenait des liens étroits avec le milieu Layêne par le biais de leur premier khalife et avec la famille de Ndiassane dont certaines personnalités ont achevé ou effectué une partie de leur formation à Médina-Baye, en l'occurrence Serigne Mouhammadou Kounta (imam )et Bécaye Kounta. Baye Niass(raa) est un modèle de vertus et d'honneurs !
Djeureudjeufffffffffffffffffffffffffeeeeeeeeeeeeee BAAAAAAAAAAYYYYYYYYYYYYEEEEEEEEEEE Tes qualités feront école !
QuAllâh(swt) pardonne tous nos péchés dans le «zôhir» comme dans le
« bâtine »,petits comme grands,ainsi ceux de nos parents, ceux de tous ceux qui nous ont précédés et ceux qui nous suivront ,dans l'islam et dans la Tariqatou Tijaniyya ! Allâhumma Amîne Ajma'ine !
Ne m'oubliez pas pendant vos pieuses invocations !
wa salam
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shaykh Al Islam El Hajj Ibrahima Niass(raa):Un modèle de vertus et d'honneurs !
12/11/2007 15:00
«Allâhumma salli 'ala sayyidina Muhammadil fâtihi limâ oughliqa wal khâtimi limâ sabaqa-n-nasiril haqqi bil haqq wal hadî ilâ sirâtikal mustaqim wa 'ala alihi haqqa qadrihi wa miqdârihil 'adhîm »
(Ô Allâh ! Accorde ta grâce à sayyidna Muhammad qui a ouvert ce qui était fermé, scellé ce qui a précédé, le défenseur de la vérité par la vérité, le guide sur le droit chemin, ainsi qu'à sa famille selon son rang sublime!)
Sallallâhu 'alayka wa sallam yâ Habîbullâh !
Al Hajj Ibrahima Niass(raa) !
Un modèle de vertus et d'honneurs !
( le seul a avoir eu la permission d'ouvrir la cache !)
le secret du Shaykh Ahmadat'Tijânî(raa) !
Le savant !
le pieux !
Guide spirituel dans le domaine de la chari’a et de la haqiqa!
l’Expert en Hadith !
en Tafsir !
en Jurisprudence et Soufisme!
le Prédicateur !
le Panégyriste du Prophète Sayyidina Muhammad (sallallâhu ‘alayhi wa sallâm)! (L'intermédiaire apparent !)
Rénovateur de l'islam au Sénégal,en Afrique et en Europe !
Porte étendard de la sunnah et de la charia'a!
Grand défenseur de l'islam et de la Tariqatou Tijaniyya !
Le shaykh al islâm al Hajj Ibrahima Niasse al Kaolacki al Maliki al Tijânî ! «S'il n'était pas entrain de prier ,il est entrain de faire ses zikhr !»,
«je suis l'esprit et l'univers !»
il aimait à le repéter !
«Toute sa vie n'a été qu'adoration d'Allâh(swt)!»
ont témoigné ses contemporains !
qu’Allâh(swt) le couvre de Sa douce Rahma !
de son Nur !
de sa barakat !
Que la Paix ,la bénédiction et l'agrément d'Allâh Azzawajal soient sur ses enfants bénis !
ses nobles disciples !
ses braves Muqqadams !
ses dignes compagnons !
ses amis et frères de la Tariqa !
grands voyageurs gnostiques !
grands façonneurs des âmes,
ces "Ahlu Qur'ane et ahlus'sunna",
intrépides et farouches guerriers de l'islam et de la Tariqatou Tijaniyya, éparpillés aux quatre coins du monde!
«Il existe dans la création une communauté
qui guide avec vérité !»Ste7(Al araf)V.159)
Oui !
ceux qui l'ont cru et l'ont suivi sur le dur sentier de l'invocation permanente d'Allâh(swt) ,
de l'application de la chari'a et de la Haqqiqa !
«Ö vs qui croyez,craignez Allâh(swt)et cherchez
un Guide qui vous conduit jusqu'à moi
et endurez dans ce sentier peut-être
atteindriez-vous la Félicité !»(Ste5(al mâ'idah)V.35)
oui ! ceux qui l'ont suivi sur le sentier de
Cheikh Ahmadat'Tijânî Hassani Chérif (radiyallâhu ta'ala ane -hou !)(l'intermédiare caché !),
le sentier du Saint Prophète(saw),l'esclave d'Allâh(swt)!
le noble,le choisi,
l'Ami Sayyidina Muhammad ibn Abdullah(saw) !
Oui,ceux qui prient,prieront et le magnifieront toujours, à la Gloire d'Allâh(swt),
à travers :-«La ilaha illa la»
-«Astaghfiroullah»
-«çalatoul Fatihi» et
-«Jawharatoul kamal»
Et ce jusqu'à l'extinction du soleil !
N'déissani !
«Les hommes dorment !
Quand ils meurent ,il se réveillent !»
a dit le noble prophète(saw)
wa salam !
Que La paix règne dans vos murs et la prospérité
dans vos foyers !
«Allâhumma salli 'ala sayyidina Muhammadil fâtihi limâ oughliqa wal khâtimi limâ sabaqa-n-nasiril haqqi bil haqq wal hadî ilâ sirâtikal mustaqim wa 'ala alihi haqqa qadrihi wa miqdârihil 'adhîm »
Djeureudjeuffe Baye !
Jazakallâhu Bar-hama !
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Voici un Essai de traduction du livre :
09/11/2007 18:25
Asalamou aleykoum trés chres frères talibés
Je voudrais vous faire lire ce livre de Baye Niass: «Rouhoul adab »( la bonne éducation)
où il nous apprend la bonne ligne de conduite :
«Ibrahim ,fils d'EL Hadji Abdoullah ,notre brillante pleine lune,
Après avoir commencé par le nom d'Allah ,j'exprime tous mes remerciements ) Allah (le Bienfaisant !le Glorieux ! )Cet ouvrage est un conseil pour mes frères qui devraient (tenir fermement) prendre la Tariqa Tijaniyya,le Chemin de la Vertu et la Bénédiction etablie sur la base de la Sunna et du Coran,
1.Persiste en faisant les services obligatoires de la tariqa.
Par cela,tu atteindras des bénéfices et la réalité !
2.Tu ne tireras pas un benefice par une simple initiation (dans la tariqa)
à moins que tu colles à son execution une bonne conduite
3.Tu dois observer ses règles comme elles ont été etablies et sois familier à son code de conduite.
4.T u devrais respecter tous les frères qui sont dans la tariqa,
en particulier les leaders à qui tu dois respect ,déférence et obéissance !
5.En exécutant les services (en vers Dieu), tu devrais te concentrer avec le respect qu'il faut autant que tu peux !
6.Aies les bonnes manières ouvertement et secrètement.
Avec cela tu seras eleve a des hauts niveaux
7.Aies en mémoire l'image de ton cheikh qui t'a initié spirituellement
de même que celle de ton grand Cheikh ,sans aucun doute
8.Pense plus à Dieu et garde le silence car la solitude pourrais être un avantage !
9.Cherche un sincère et bien informé éducateur qui a une parfaite conaissance de Dieu
et qui est un guide droit. Soumets toi totalement à lui .
Tu devras toujours être comme un cadavre devant lui et l'informer de tes conditions .
Ne le contredis jamais.Même si ses opinions paraissent fausses ,imite- le toujours
10.Ce qui apparait comme erroné venant d'un cheikh est,devant un sage Mourid(disciple),
plus correcte et approprié. Ne prête attention à personne d'autre dans ce monde .
Soit avec lui (ton Cheikh)indéfectible attachement,comme si rien d'autre n'existait au monde.
11.Le mourid n'a aucune autre personne au-dessus de ce saint(Cheikh Tijani (raa)
ainsi que le Messager d'ALLAH(SAW)et notre Seigneur (le Très Grand !)
12.Tant qu'il existe un rival à ceux-là(sus-mentionnés)dans l'esprit du(Mourid),
il ne pourra jamais atteindre la vraie connaissance d'ALLAH.
Je le dis avec certitude.
13.«Sois toujours avec le Cheikh et tu gagneras beaucoup!
ll faut beaucoup l'aimer et tu réussiras !»
14.ainsi disaient les Soufis
15.Dépense ta nouvelle et ancienne richesse a la recherche de son plaisir et suis rapidement ses instructions
16.Satisfais ton Cheikh même s'il t'infligé un mauvais traitement.
Réalise qu'il t'a conduit à ce qui sera pour toi un bénéfice pour toujours.
17.Sois très conscient du temps(pour les services d'ALLAH).
Evite la paresse afin qu'une épreuve ne t'amène vers une regression(déclin spirituel).
18.Si tu es comblé de Grâces(d'ALLAH(swt),ne soit pas trop gai.
Tu devrais aussi accepter le contraire(chagrin)quand il arrive.
Les deux (grâce et chagrin)sont tous d'ALLAH(swt).
En vérité ALLAH est à l'abri de tout blâme pour tout ce qu'Il fait.
19.Ne te plains pas beaucoup du mal que t'infligent les gens,
comme si tu n'etais pas crée pour être testé avec de telles choses.
20.Des plaisirs te viendront des gens comme pour te detourner vers eux,
alors que ton orientation c'est vers ALLAH(swt) !
21.Si tu es éprouvé par des difficultés, des problèmes, sois patient.
Soulagement et allégresse s'ensuivront, bientôt.
Chaque nuit est suivie d'un jour comme chaque difficulté d'une aisance.
En vérité chaque difficulté est suivie d'un double soulagement
comme cela a été rapporté par Ahmad du clan de Adnan.
22.Si tu comprends ce qui est sus-mentionné,tu seras toujours satisfait et content des jugements d'ALLAH.
Si tu cherches quelque chose et que tu ne l'as pas,
Celui qui l'a rejeté(ALLAH)sait pourquoi,alors que toi tu l'ignores.
23.Il empêche ce qui te nuira hors de sa Misericorde.
Ne blâme pas notre Seigneur pour tout ce qu'Il fait,sinon tu deviens maudit.
Si les gens savaient comment Allah repand sa Grâce sur nous,
ils sauraient supporter toute difficulté avec allegresse.
24.Ne désire pas être honorer par n'importe quelle créature
sans pour autant lutter afin d'être honorable au regard d'ALLAH. Ne le fais jamais !
25.Au lieu d'être content d'un don quand tu es favorisé,
sois plutot content du Donneur si tu es sage.
26.Ne méprise pas un compagnon musulman et ne remarque pas les défauts des autres
(saches que)tes propres défauts sont connus par les autres.
Bon nombre d'entre eux ,habillés en locks,couverts de poussière,
quand il font un serment au nom d'ALLAH Il l'exauce comme cela a été repporté.
27.N'inflige pas un mal à un musulman,même s'il est manifeste qu'il t'a offensé.
Essaie toujours de pardonner tes offenseurs.
28.Certainement,cette créature(à que tu es entrain de faire du mal)est un serviteur d'ALLAH.
Oh mon frère ne fais pas de mal à un serviteur d'ALLAH.
Il ne te plaira pas qu'on fasse du mal à ton propre serviteur(même s'il est en faute).
Donc, tu devrais craindre ALLAH et penser à LUI.
29.Sois toujours chagriné par tes péchés et souviens toi aussi bien de la mort
que des enquêtes qui t'attendent après la mort.
Sache qu'il est indispensable que tu cherches d'abord le savoir et demeure dans les règles divines.
30.Je jure sur ma vie que la connaissance est le guide de toute les actions,
comme cela a été rapporté par TA-HA,le meilleur de tous les prophetes !
31.Oh! toi qui suis le chemin spiritueldu Tassawouf,
cherche quatre(4)type de connaissance:
32.Le premier est divin,
33.Le second est de savoir ce qui est lié à l'adoration(d'ALLAH)qui mène à la certitude,
34.Le troisième est de connaitre les états d'esprits,les tromperies,les tours et les maux.
35.L'esprit a son propre défaut,de même que l'âme.
36.La vie aussi a ses propres faiblesses et sans aucun doute.
37.Sois vraiment discipliné en voyage spirituel(avancement)
parce que c'est la porte du succès de chaque voyageur spirituel.
42.L'eau courante ne s'arrête pas et ne stagne jamais sur une colline,ni sur les sommets des arbres.
43.Ne sois pas satisfait de toi même(Nafsou),ne lève pas les yeux sur les autres
et ne crains rien d'autres sinon ALLAH
44.Oh!mon frère,ne sois ni arrogant,ni méchant
et évite de te montrer.
Dirige toujours ton esprit vers ton Seigneur(ALLAH).
45.Le fait d'être arrogant est du,soit à la connaissance ou à la noblesse de naissance,
soit à la compagnie sociale ou à l'acte d'adoration, est détestable.
46.Le péché commis qui apporte l'humilité à une personne est meilleur
que l'acte d'adoration qui le pousse à être arrogant.
47.Tu ne peux pas t'empêcher de faire des actions blâmables
à condition que tu te soumettes à ton Cheikh qui connait ALLAH.
48.Demeure strictement dans l'Enseignement des Cheikh si tu veux vraiment atteindre la haute gloire
Le meilleur des Cheikh à suivre parmi tous est notre guide Tijani ,le Prestigieux .
Il est le lien entre ceux qui connaissent Dieu et la source(de leur connaissance) et le soleil (qui illumine) 49.Et le meilleur des tourouq est aussi la sienne sans aucun doute
50.IL est interdit de combiner cette tariqa avec une autre .
Celui qui prèche pour cela est un perdant dans l'Au-délà.
Quiconque dit cela a menti et a fabriqué un serment falsifié contre Allâh (le tres Haut ,le Tout Puissant!) .
je confirme avec insistance que ce Wird se suffit à lui même.
Tu devrais te concentrer sur la recitattion du Wird de cette Tariqa .
Alors je jure (sur ma vie) que tu sreras guidé et atteindra ton but (ALLAH !).
51.Continue de réciter les implorations ,
«salatoul fatihi» et «allahoumma aleyka mouhawali»(pour l'obtention spirituelle)
52.En plus de ce qui est mentionné en haut,
tu devras réciter les autres prières préparées(collectées) par les autres érudits de cette tariqa(Tijani) si tu es capable de les garantir.
Mais les prières spéciales (Sirris) ne sont pas facilement obtenues,sinon avec beaucoup de lutte et en restant avec eux.
53.Mais au -délà de cela ,tu auras aussi à persister dans la récitation de tout ce qui'il t'a été donné
et rester fermement avec les conseils.*
Oh toi à qui l'existence est dissoute en Allah ,préfère ne pas discuter avec les camarades quand tu es assis avec lui(TOn Cheikh).
54.Si tu fais ,tu ne devrais pas espérer gagner des secrets divins ,
comme ils ne sont pas obtenues en public.
55.Si tu restes avec lui,tu combleras définitivement tous les défauts .
En verite ,tu gagneras de lui(Ton Cheikh) quelques lumières puissantes dans l'esprit.
56.C'est certain avec les hommes d'Allah(swt).Ainsi,reveille- toi !
Quiconque ne connait pas la vraie connaissance du bienfaisant(Allah) sa vie est entravée pour toujours.
57.Allâh(swt) a dit :« je n'ai crée ces êtres pour qu'ils me servent.»
Service signifie ici: qu'ils devraient me connaître.
58.Ne relache pas ton effort en cherchant la connaissance d'Allah (swt)
et tu verras alors les merveilles d'être auprès du Bienfaisant.
Allâh(swt) se manifeste toujours dans toute chose ,sur toute chose et avec toute chose,
avant et auprès de toute chose,pour toujours !
Si tu souhaites augmenter ta foi alors repends- toi avec sincérité et droiture(istiqamah).
59.Ne hais jamais un musulman ,ni te fâche pas avec lui !
A moins qu'l rabaisse la totalité des lois divines !
Observe constamment les prières nocturnes !
Supporte la faim !
Nourris toi de ce qui est legal et pur,et prends acte des interdits
60.Conseille toujours aux gens de faire du bien.
Garde le silence ,aies de la courtoisie vis-a vis des gens d'intelligence(Soufis) et de bonne conduite parmi tes amis.
61.Une personne se promène avec son meilleur ami en croyance.
Si l'ami est bon ,elle aussi le sera.Si l'ami est comme un animal,elle aussi le sera.
62.Rappelle- toi le plateau(our peser les actes) ,le déploiememt du livre d'enregistrement
et ce que Jahim(feu de l'enfer) contient en terme de châtiment perpétuel.
Et souviens -toi de ce qui est au paradis ,comme les belles femmes ,les bons voisins et les maisons convenables.
63.Continue d'observer les actes qui éradiquent les péchés .
Le plus certain d'eux est la «Salat Fatihi » de ce Khoutboul Cheikh Tijani (raa).
64.Parmi eux,il y'a la récitation de «Mousabiatou Ashara» ,l'imitation de celui qui appelle(Adhan) a la priere.Ainsi prend acte de cela.
65.Il y a diverses prières dans la Tariqa Tijaniyya mais la «Salate Fatihi »occupe une plus haute position.
66.«Salatoul Tasbihi » en est une récitation de la Tasbihi aussi bien que la lecture du Coran en est une autre.Sois ferme a ces activites. Deux rakas executees en secrets et aller a la mosquee eradiquent tes peches.
67.Exécuter les ablutions proprement !
Guider l'aveugle !
Assister tes frères en résolvant leurs problèmes et autres actions généreuses.
68.Méditer beaucoup sur Dieu comme si tu comptais les vagues de la mer dans la méditation.
69.Serrer la main aux caramades sont des avantages que tu ne dois pas rater.
Vivre dans la vie islamique ,jeûner le mois de ramadan et prier pendant les nuits de ramadan constituent tous des éradiqueurs de péchés.
70.Aller en pélérinage à la Mecque et à Medine .Executer le petit Hadj(Oumra),
offrir de l'aumÖne secrètement à partir de l'argent obtenu loyalement.
Cest un clair Sadaqa. Enseigner aux petits enfants tout le Coran ,prier en public tout le temps.
Tout cela est aussi mentionné dans le Livre (comme éradiqueur de péché).
71.Ici,il y a de mauvaises actions qui durcissent le coeur ,empêchant ainsi la crainte d'Allah.
Parmi elles,le fait de se montrer,de se faire voir qui est pire.
Etre comique ,médisant, être en mauvaise compagnie , l'indécence,la calomnie et avoir un mauvais esprit.
72.Evite de suivre toujours ton intérêt de de te tourner vers l'amour de ce monde et ses matériels qui scintillent.
73.Reste à la maison et évite beaucoup les discussions mondaines ,ne t'interesse pas aux discussions inutiles et ne te dispute pas.
74.Evite de découvrir les fautes des gens . Essaie de te mettre en dehors de ça avec toute ta force.
75.Donne de l'argent comme aumône pour l'amour de Dieu ,visite les tombes des frères musulmans (et prie pour eux) sans limite
76.Ne jure pas à moins que tu n'aies pas un autre moyen. Tu devras baser les choses sur la volonté d'Allâh(swt) à chaque fois que tu jures.Je conclus mon conseil à mes frères ,bref comme ça ressemble à une mode de cette époque
77.j'ai donné a ce poème le titre « ROUHOU ADB » par ce qu'il contient de la sagesse et une bonne éducation !»
Je vous souhaite une agréable méditation !
wa salam
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