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Les Dix causes qui repoussent le Châtiment
27/10/2007 20:03
Les Dix causes qui repoussent le Châtiment De façon générale, les péchés des croyants sont la cause du châtiment, mais ce dernier dans l'au-delà, en enfer, peut être repoussé par dix causes :
السبب الأول :
التوبة ؛ فإن التائب من الذنب كمن لا ذنب له ، والتوبة مقبولة من جميع الذنوب : الكفر والفسوق والعصيان.
La première :
Le repentir : celui qui se repent du péché est comme celui qui n'en avait pas, le repentir est accepté quels que soient les péchés : la mécréance, la perversité et la désobéissance.
السبب الثاني :
الاستغفار ؛ فإن الاستغفار هو طلب المغفرة ، وهو من جنس الدعاء والسؤال.
La deuxième
« Al-Istighfar », qui est la demande de l'absolution des péchés, cela fait partie de l'invocation et de la demande.
السبب الثالث :
الأعمال الصالحة ؛ فإن الله تعالى يقول : إنَّ الحَسَناتِ يُذْهِبْنَ السَّيِّئاتِ ، وقال النبي ـ صلى الله عليه وسلم ـ : " يا معاذ ! اتَّقِ اللهَ حيثما كنتَ ، وأتبعِ السيئةَ الحَسَنة تَمْحُهَا ، وخالقِ الناسَ بخلقٍ حَسَنٍ ".
La troisième
Les bonnes actions, Allah dit : « ...Les bonnes œuvres dissipent les mauvaises.... » Sourate Hoûd (11), verset 114
Le Prophète a dit : « Ô Mu'adh, crains Allah là où tu te trouves, fais suivre la mauvaise action par une bonne, elle l'effacera, et comporte-toi avec les gens de belle manière. »
السبب الرابع :
الدعاء للمؤمنين ؛ فإن صلاة المسلمين على الميت ودعاءهم له من أسباب المغفرة ، وكذلك دعاؤهم واستغفارهم في غير صلاة الجنازة .
La quatrième
Invoquer Allah en faveur des croyants, car la prière des Musulmans, ainis que leurs invocations, en faveur du mort, est un moyen d'être nettoyé des péchés. Il en est de même concernant leurs invocations et leurs demandes de pardon en dehors de la prière sur le mort.
السبب الخامس :
دعاء النبي ـ صلى الله عليه وآله وسلم ـ واستغفاره في حياته وبعد مماته ؛ كشفاعته يوم القيامة.
La cinquième
L'invocation du Prophète , sa demande de pardon durant sa vie et après sa mort comme son intercession le jour du jugement dernier.
السبب السادس :
ما يُفعل بعد الموت من عمل صالح يُهدى له ، مثل مَن يتصدق عنه ، ويحجُّ عنه ، ويصوم عنه.
La sixième
Ce qui est fait après la mort en faveur du défunt comme donner une aumône, faire un pèlerinage et un jeûne en son nom.
السبب السابع :
المصائب الدنيوية التي يكفر الله بها الخطايا ؛ كما في الصحيح عن النبي أنه قال : " ما يصيب المؤمن من وصب ولا نصب ، ولا غم ولا هم ، ولا حزن ولا أذى ، حتى الشوكة يشاكها ، إلا كفر الله بها من خطاياه " .
La septième
Les difficultés sur terre qui effacent les erreurs (péchés), comme rapporté dans l'authentique où le prophète dit : « Il n'y a pas une chose qui atteint le croyant tels une maladie, une peine, une affliction, un souci, une tristesse, un mal, jusqu'à l'épine qui le pique, sans que par cela, Allah lui efface de ses fautes ».
السبب الثامن :
ما يُبْتلى بِه المؤمن في قبره من الضغطة وفتنة الملكين .
La huitième
L'épreuve que le croyant subit dans sa tombe comme pression et le devoir de répondre aux deux anges qui y viennent le questionner.
السبب التاسع :
ما يحصل له في الآخرة من كرب أهوال يوم القيامة.
La neuvième
Ce qui lui arrive dans l'au-delà comme angoisse et frayeur du Jour du jugement dernier.
السبب العاشر :
ما ثبت في الصحيحين أن المؤمنين إذا عبروا الصراط ، وقفوا على قنطرة بين الجنة والنار، فيقتص لبعضهم من بعض ، فإذا هذبوا ونقوا أذن لهم في دخول الجنة.
La dixième
Ce qui est rapporté dans les deux authentiques, quand les croyants traverseront le pont, ils seront debouts sur un pont entre l'enfer et le paradis, et lorsqu'ils règleront (ce qu'il y a entre eux), alors, ils seront autorisés à entrer au paradis.
Le Cheikh Al Islam Ibn
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Croyance en un seul dieu !
27/10/2007 19:55
croyance en un seul dieu
Les musulmans croient en un seul Dieu, qui est unique et incomparable, qui n'a pas de fils ni de partenaire, et ils croient que personne ni rien n'a le droit d'être adoré à part Lui, et Lui seul.
Il est le véritable Dieu, et toutes les autres divinités sont fausses.
Il possède les noms les plus magnifiques et Ses attributs sont sublimes et parfaits. Personne ne partage Sa divinité ni Ses attributs. Dans le Coran, Dieu se décrit Lui-même en ces termes:
Dis: "Il est Dieu, Unique. Dieu, Le seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul n'est égal à Lui.". (Coran, 112:1-4)
Le chapitre 112 du Coran, écrit en calligraphie arabe.
Personne n'a le droit d'être invoqué, imploré, prié, ou être l'objet de quelque acte d'adoration à part Dieu.
Seul Dieu est le Tout-Puissant, le Créateur, le Souverain, et le Seigneur de tout ce que contient l'univers entier. Il dirige toutes les affaires. Il n'a besoin d'aucune de Ses créatures, mais toutes Ses créatures dépendent de Lui pour tout ce dont elles ont besoin. Il est Celui qui entend tout, qui voit tout, et qui sait tout. D'une façon parfaite, Son savoir embrasse toute chose, ce qui est manifeste et ce qui est secret, ce qui est public et ce qui est privé. Il connaît les choses du passé, les choses qui arriveront, et comment elles arriveront. Rien n'arrive en ce monde si ce n'est par Sa volonté. Tout ce qu'Il décide arrive, et tout ce qu'Il refuse n'arrive pas et n'arrivera jamais. Sa volonté est au-dessus de celle de toutes les créatures. Il a le pouvoir sur toute chose, et Il est capable de tout faire. Il est le Très Miséricordieux, le Très Clément, et le Très Bienfaisant. Dans un des hadiths du prophète Mohammed , il est dit que Dieu est plus miséricordieux envers Ses créatures que ne l'est une mère envers son enfant. Dieu est très loin de l'injustice et de la tyrannie. Il est Très-Sage dans toutes Ses actions et Ses décrets. Si quelqu'un veut demander quelque chose à Dieu, il ou elle peut le Lui demander directement, sans avoir à demander à qui que ce soit d'intercéder auprès de Lui en sa faveur.
Dieu n'est pas Jésus, et Jésus n'est pas Dieu.Jésus lui-même a rejeté cette idée. Dieu a dit, dans le Coran:
«Ce sont, certes, des mécréants ceux qui disent: "En vérité, Dieu c'est le Messie, fils de Marie." Alors que le Messie a dit: "Ô enfants d'Israël, adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur". Quiconque associe à Dieu d'autres divinités, Dieu lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu. Et pour les injustes,pas de secoureurs!» (Coran, 5:72)
Dieu n'est pas une trinité. Il a dit, dans le Coran:
«Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent: "En vérité, Dieu est le troisième de trois." Alors qu'il n'y a de divinité que Dieu. Et s'ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants parmi eux. Ne vont-ils donc pas se repentir à Dieu et implorer Son pardon? Car Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. Le Messie, fils de Marie, n'était qu'un Messager...» (Coran, 5:73-75)
L'islam rejette les idées voulant que Dieu se soit reposé au septième jour de la création, qu'Il ait lutté avec un de Ses anges, qu'Il soit un envieux conspirateur contre l'humanité, ou qu'Il soit incarné dans quelque être humain que ce soit. L'islam rejette également le fait d'attribuer à Dieu quelque forme humaine que ce soit. Toutes ces idées sont considérées comme blasphématoires. Dieu est le Très-Haut. Il est loin de toute imperfection. Il n'est jamais fatigué. Il ne devient jamais somnolent et Il ne dort pas.
Le mot arabe Allah signifie "Dieu" (le seul et unique Dieu véritable qui a créé tout l'univers). Ce mot, Allah, est un nom pour désigner Dieu qui est utilisé par les arabophones, qu'ils soient Arabes musulmans ou Arabes chrétiens. Ce mot ne peut être utilisé pour désigner qui que ce soit ou quoi que ce soit d'autre que le seul Dieu véritable. Le mot arabe Allah est mentionné plus de 2150 fois dans le Coran. En araméen, une langue qui est proche parente de l'arabe et que Jésus parlait, Dieu est également appelé Allah.
2) Croyance aux anges: Les musulmans croient à l'existence des anges et croient qu'ils sont d'honorables créatures. Les anges n'adorent que Dieu, Lui obéissent, et n'agissent que sur Ses ordres. Parmi les anges, mentionnons Gabriel, qui a descendu le Coran à Mohammed .
3) Croyance dans les livres révélés de Dieu: Les musulmans croient que Dieu a révélé des livres à Ses messagers afin qu'ils servent de preuves et de guides à l'humanité. Parmi ces livres, il y a le Coran, que Dieu a révélé au prophète Mohammed . Dieu a assuré la protection du Coran contre toute altération. Dieu a dit:
«En vérité, c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien.» (Coran, 15:9)
4) Croyance aux prophètes et aux messagers de Dieu: Les musulmans croient aux prophètes et aux messagers de Dieu, en commençant par Adam, et ensuite Noé, Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, Moïse et Jésus (que la paix soit sur eux). Mais le dernier message que Dieu a envoyé à l'homme, et qui était une reconfirmation du message éternel, fut révélé au prophète Mohammed . Les musulmans croient que Mohammed est le dernier prophète à avoir été envoyé par Dieu, comme Dieu le dit:
«Mohammed n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager de Dieu et le dernier des prophètes...» (Coran, 33:40)
Les musulmans croient que tous les prophètes et messagers étaient des être humains créés par Dieu et qu'ils n'avaient aucune des qualités divines de Dieu.
5) Croyance au Jour du Jugement: Les musulmans croient au Jour du Jugement (ou Jour de la Résurrection) où tous les gens seront ressuscités afin d'être jugés par Dieu en fonction de leurs croyances et de leurs actions.
6) Croyance au Al-Qadar: Les musulmans croient au Al-Qadar, qui est la prédestination divine; mais cette croyance en la prédestination divine ne signifie pas que les êtres humains n'ont pas de libre arbitre. Les musulmans croient plutôt que Dieu a donné aux êtres humains un libre arbitre, ce qui signifie qu'ils peuvent choisir entre le bien et le mal et qu'ils sont responsables de leurs choix.
La croyance en la prédestination divine inclut la croyance en quatre choses: 1) Dieu sait tout. Il sait ce qui a eu lieu dans le passé et Il sait ce qui arrivera dans le futur. 2) Dieu a consigné par écrit tout ce qui a eu lieu dans le passé et tout ce qui arrivera dans le futur. 3) Tout ce que Dieu décide arrive, et tout ce qu'Il refuse n'arrive pas. 4) Dieu est l
Islam et Christianisme: logique de rapprochement Par Mohammad Amine Alibhaye
LE livre que les églises ne veulent PAS que vous lisiez! Les médias martelant nos esprits du caractère barbare de l'Islam, ne finissent plus de prévoir à plus ou moins brève échéance sa disparition à mesure que les hommes s'élèveront psychologiquement, spirituellement, socialement. Bref, l'attrait du progrès achèvera l'Islam, rémanence doctrinale d'un imposteur arabe. Ainsi parlent les médias... Spéculations non dénuées de sens? Qu'en est-il réellement? À l'heure des informations par satellites, du Multimédia, quels sont les faits établis dont chacun peut disposer et contrôler? Quels sont les faits réellement vérifiables par tous, sur lesquels, les uns comme les autres puissent fonder une approche empirique, rationnelle et fiable du phénomène? Dans un langage clair et concis, ce livre, comme d'autres, a pour objectifs d'éclairer, sans compromission, les croyants de diverses confessions autant dans l'évaluation saine du phénomène islamique, que sur la continuité du message divin; offrant ainsi des moyens d'œuvrer dans le sens de la recherche d'un rapprochement spirituel entre les peuples. Abattre les tabous, définition de la notion de religion, de Dieu, rétablir des vérités historiques largement ignorées ou cachées, analyses des Ecritures musulmanes et chrétiennes au filtre de la logique et de la Raison, études et conclusions largement documentées, révélations explosives, tels sont les outils exclusifs de l'auteur pour imposer la reconnaissance d'un Islam méconnu, pour convaincre de l'absolue transcendance de Dieu et de Sa bonté, de la nécessité de s'interroger sur Dieu, et le but de notre propre existence. Car, si aujourd'hui, nous agissons pour plaire aux hommes, il nous faudra alors, leur demander notre rétribution. Mais si c'est pour plaire à Dieu Seul, alors nous devons savoir que Dieu n'est pas ingrat. Et lorsque notre souvenir sera perdu dans la fragile mémoire des hommes, et forcément il le sera un jour, chaque effort accompli cependant pour plaire exclusivement au Créateur des mondes, pour se parfaire à Ses prescriptions, sera autant de monument nous rétribuant d'une richesse infinie jusqu'à la fin des temps, et dont Lui seul connaît la mesure. Chercher la vérité sur son Créateur est le devoir de chaque être humain.
Une lecture nécessaire pour ceux, tous ceux, qui recherchent la vérité.
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Le déroulement du mariage musulman - "Nikâh"...
27/10/2007 18:53
Le déroulement du mariage musulman - "Nikâh"...
Moment opportun pour le mariage ?
Le mariage peut se faire à n'importe quel moment de l'année : Dans certaines régions du monde, on considère que les mariages contractés durant quelques périodes déterminées ne sont pas bénis. Ce genre de croyances est tout à fait contraire aux enseignements de l'Islam et doit donc être dénoncé de la façon la plus ferme.
Pour ce qui à présent de savoir s'il existe des occasions particulières durant l'année où il est mieux que le mariage y soit célébré, on peut trouver dans les ouvrages de Fiqh les deux éléments suivants : Certains savants, parmi les "salaf sâlihin" (pieux prédécesseurs, des trois premières générations), appréciaient que le mariage religieux soit célébré un vendredi. C'était là l'avis de Samoura Ibn Djoundoub r.a., Râchid Ibn Saïd r.a., Habîb Ibn 'Outbah r.a... (Réf : "Al Moughniy" - Volume 6 / Page 538) Selon d'autres savants, il est bien que le Nikâh ait lieu durant le mois de Chawwâl, comme l'avait fait le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avec Aïcha (radhia Allâhou anha). (Réf : "Char'h Mouslim" de l'Imâm An Nawawi r.a. et "Ihyâ Ouloûmid Din" - Volume 2 / Page 36)
Présence de personnes pieuses. Des oulémas châféites ont émis l'avis qu'il est recommandé qu'un groupe de personnes pieuses soit présent lors de la célébration du "Nikâh", en sus des témoins. (Réf : "Moughniy oul Mouhtâdj" - Volume 3 / Page 144)
Khoutbat oun Nikâh. Il est recommandé de débuter la célébration du mariage religieux par la récitation d'une "Khoutbah", c'est à dire d'un court sermon en arabe comprenant des formules de louange d'Allah, de demande de bénédiction en faveur du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et quelques passages du Qour'aane. La meilleure "Khoutbah" à réciter à cette occasion est celle qui est rapportée par Ibn Mas'oûd (radhia Allâhou anhou), qui relate que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) leur avait enseigné de réciter la formule suivante en cas de besoin : "Louange à Allah ; nous le louons, nous lui demandons Son aide et Son pardon. Et nous recherchons protection auprès de Lui contre notre propre mal et contre le mal que nous avons commis. Celui qu'Allah guide, personne ne peut l'égarer et Celui qu'Il égare, personne ne peut le guider. Je témoigne qu'il n'y a de divinité qu'Allah et je témoigne que Mouhammad est Son serviteur et messager." Puis on fait suivre la Khoutbah des trois versets coraniques suivants : "O les croyants, craignez Allah comme il le mérite, et ne mourrez qu'en étant soumis" (Sourate 3 / Verset 102) -
"O les hommes, craignez votre Seigneur qui vous a créés à partir d'une seule personne de qui il a créé son conjoint. Il a, de ces deux (personnes), disséminé beaucoup d'hommes et de femmes. Et craignez Allah au nom de qui vous vous demandez, ainsi que les parentés. Allah observe ce que vous faites" (Sourate 4 / Verset 1) -
"O les croyants, craignez Dieu et tenez des propos droits, Dieu réformera vos actions et pardonnera vos péchés. Et celui qui suit ce que Dieu et son Prophète (ont dit), celui-là a réussi d'un énorme succès." (Sourate 70 / Verset 71) (Réf : Ibn Mâdja, Abou Dâoûd, entre autres...)
Il est à noter que la lecture de cette "Khoutbah" n'est pas nécessaire ("wâdjib") lors du "Nikâh" selon la majorité des savants, contrairement à ce que soutiennent certains oulémas comme Dâoûd Adh Dhâhiriy r.a. (Voir à ce sujet les écrits de l'Imâm Tirmidhi dans ses "Sounan", et de Ibn Qoudâma dans "Al Moughniy" - Volume 6 / Page 537)
En effet, certains Hadiths relatent des mariages (comme par exemple celui entre un homme des "Bani Soulaym" et Oumâmah bint Abdil Mouttalib - Réf : "Sounan Abi Dâoûd") qui avaient été conclus en présence du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), sans qu'une quelconque "Khoutbah" n'ait été prononcée en préambule.
Accord entre l'homme et le représentant de la femme:
Après la Khoutbah, l'accord entre l'homme et la femme (par le biais de son représentant, à qui elle aura fait part préalablement de son consentement ; à noter que certains savants permettent que l'accord soit conclu directement entre les futurs époux...) portant sur leur volonté de s'unir et devenir époux, sera nécessairement exprimé lors de la cérémonie du mariage. Cet agrément constitue en fait le "c½ur" ("roukn") même du mariage islamique. Pour que celui-ci soit considéré comme étant valide suivant la jurisprudence musulmane, il faut surtout que :
les deux personnes contractant le mariage soient sensées et responsables.
l'échange de consentements - la "proposition" et l'"acceptation" / "al îdjâb wal qouboûl"- ait lieu au cours d'une même assemblée -madjlisoun wâhid. (Il est à noter que les avis divergent quelque peu entre les savants concernant ce qui est considéré comme faisant partie ou non d'une "même assemblée" et concernant la nécessité ou non que l'acceptation suive immédiatement la proposition ; mais il s'agit là de détails d'ordre secondaire que je ne détaillerai pas ici par souci de concision...)
Dans la pratique, voici comment se déroule la plupart du temps l'accord du mariage :
L'Imâm (qui est, souvent, celui qui célèbre le mariage... quoique cela ne soit nullement indispensable, celui-ci pouvant être accompli par n'importe quel autre musulman...) demande, en présence de deux témoins minimum, au responsable de la future mariée s'il donne celle-ci en mariage au jeune homme présent. Après son approbation, il demande au jeune homme s'il accepte de prendre la fille désignée comme épouse, en rappelant à chaque fois ce qui a été fixé pour le "Mahr" (dot). Dès que l'accord est exprimé de part et d'autre, le mariage est conclu.
Présence de témoins:
L'accord du mariage en Islam doit se faire nécessairement en présence de témoins (deux au minimum) : Cette condition a été énoncée par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui même dans plusieurs Hadiths, rapportés notamment par Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) (Tirmidhi), Aïcha (radhia Allâhou anha) (Bayhaqui), 'Imrân Ibn Houssayn (radhia Allâhou anhou) (Nayl oul Awtâr). Après avoir cité le Hadith de Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou), l'Imâm Tirmidhi écrit : "Et la pratique des savants parmi les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) et ceux qui les ont suivi, que ce soit les Tâbéines et les autres est en accord avec ce Hadith ; ils disent : "Point de mariage sans témoins" (...)"
Cet avis est celui de Oumar (radhia Allâhou anhou), comme en témoigne la Tradition présente dans le Mouwatta de l'Imâm Mâlik (raa). et qui relate que l'illustre Compagnon (radhia Allâhou anhou) avait une fois refusé de reconnaître la validité d'un mariage qui avait été conclu sans témoins. C'est là également la position de Ali (radhia Allâhou anhou), Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou), Saïd ibnoul Moussayib (raa.), Al Hassan (raa)., An Nakhaï (raa)., Qatâdah (raa)., Ath Thawri (raa.), Al Awzâï, ainsi que celle des savants de l'école hanafite, châféite et hambalite : Selon eux donc, tout mariage conclu sans la présence de témoins est invalide.
Face à cet avis largement majoritaire, on trouve une autre opinion : Celle-ci, défendue par les oulémas de l'école mâlékite, soutient que la présence de témoins durant la célébration du Nikâh n'est pas une condition de validité pour le mariage ; ce qui est nécessaire, c'est que des témoins soient présents lorsque les époux se rencontrent, l'essentiel ("maqsad") étant que la nouvelle du mariage soit connue ("i'lân"). Néanmoins, on peut opposer à ce second avis le fait que les Hadiths n'ont pas seulement imposé le "i'lân" du mariage : Ils ont également mentionné différents niveaux pour ce "i'lân", le premier et le plus important étant la présence de témoins lors du "Nikâh".
Il est à noter que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a également donné des recommandations visant à faire en sorte que la nouvelle du mariage se répande le plus : Il a ainsi demandé à ce que la célébration du Nikâh se fasse dans une mosquée, que le mariage soit annoncé et que l'on fasse usage du tambourin (douff) après. (Tirmidhi)
Cette dernière recommandation concernant l'usage du tambourin à l'occasion du mariage est mentionnée dans de nombreux Hadiths. Certaines Traditions relatent encore que, lors des mariages à l'époque de la Révélation, il y avait également des chants (licites). On trouve une allusion à cela par exemple dans le Hadith rapporté par l'Imâm Boukhâri r.a. et dans lequel Roubayyi' bint mouawwidh bin 'afrâ (radhia Allâhou anha) raconte que, lors de la cérémonie qui fut organisée lorsqu'elle rejoint son mari, il y avait des fillettes qui chantaient et qui faisaient usage du douff. Dans un autre Hadith rapporté par Aïcha (radhia Allâhou anha), il est mentionné que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) s'enquit auprès de celle-ci de la raison pour laquelle elle n'avait pas envoyé des fillettes pour accompagner, avec chants et tambourin, une nouvelle mariée qui allait rejoindre son époux. Il avait à cette occasion rappelé que les ansâr aimaient bien le divertissement. (Boukhâri, avec les commentaires de Ibn Hadjar (raa.)
Il convient de souligner cependant que cette recommandation du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) concernant le divertissement ne s'étend bien évidemment pas à la musique et les chants qui ne sont pas licites. (Lire à ce sujet l'article suivant : La musique est-elle permise en Islam... ?)
Enfin, rappelons encore que, selon de nombreux oulémas, il n'est pas permis aux femmes de chanter en présence d'hommes étrangers, car cela constitue un facteur de tentation et il y a une règle juridique qui préconise que "ce qui conduit à l'interdit est aussi interdit".
Félicitations et invocations.
La célébration du "Nikâh" prend fin avec des invocations qui sont faites en faveur des nouveaux mariés. Dans un Hadith de Abou Houraïra (radhia Allâhou anhou) (cité par Tirmidhi, Abou Dâoûd et Ibn Mâdja), il est indiqué que lorsque le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) présentait ses félicitations à quelqu'un qui venait de se marier, il faisait les invocations suivantes en sa faveur : "Bârakallâhou lak wa bâraka 'alayk wa djama'a baynakoumâ fî khayr" - "Qu'Allah t'accorde Sa bénédiction, et qu'Il envoie Sa bénédiction sur toi et vous unisse tous les deux dans le bien." Walîmah : Après la cérémonie du mariage, il est recommandé de préparer un repas (en fonction de ses moyens), appelé "Walimah", et d'y convier les membres de la famille et les personnes démunies. (Certains savants de l'école châféite sont d'avis qu'il est nécessaire de faire le "walîmah".)
Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) lui même avait fait le "Walîmah", et il avait également recommandé à ses Compagnons (radhia Allâhou anhoum) de le faire (Voir notamment le Hadith de Abdour Rahmân Ibné Awf (radhia Allâhou anhou) évoquant cela dans le Sahîh Boukhâri.)
Il y a des divergences sur la question de savoir à quel moment ce repas doit avoir lieu : Certains savants sont d'avis que cela se fait après la cérémonie et avant la consommation du mariage, tandis que d'autres pensent qu'il se fait après que l'union ait été consommée. (Il y a également d'autres avis qui ont été émis... Voir à ce sujet les détails présentés par Sayyid Sâbiq r.a. dans son "Fiqh ous Sounnah" - Volume 2 / 373)
Ibnous Soubouki r.a. rappelle néanmoins qu'en ce qui concerne le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), le "Walîmah" avait lieu après la consommation du mariage. (Réf : "Al Moufassal" - Volume 6 / Page 151)
Par ailleurs, il est très important de souligner que le repas du "Walîmah" (et la réception organisée à cette occasion) doit se faire dans le strict respect des préceptes islamiques. Les savants condamnent ainsi les dépenses excessives et le gaspillage dans la réalisation du "Walîmah". Il ne faut pas non plus que cette réception revêt une dimension ostentatoire.
Comme indiqué précédemment, le "Walîmah" sera organisé selon nos moyens : Néanmoins, on veillera à ne pas y convier exclusivement des personnes aisées, en excluant les pauvres. Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) condamnait cela sévèrement en disant : "Le pire des repas est celui du "Walîmah" auquel on n'a invité que les riches et délaissé les pauvres (...)" (Boukhâri) Des propos allant dans le même sens sont rapportés de Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) et Ibn Mas'oûd (radhia Allâhou anhou) ("Fath oul Bâriy" - Volume 9 / Pages 244 et 245)
En ce qui concerne la personne qui reçoit une invitation personnelle au repas du "Walîmah" (da'wah khâssah), selon pas mal de savants, il lui est obligatoire d'honorer celle-ci - sauf s'il a une excuse valable pour ne pas le faire ; c'est le cas par exemple lorsqu'il y a des choses illicites dans la réception et qu'il ne peut rien faire pour qu'elles soient enlevées -Pour d'autres exemples d'excuses valables, voir les propos de Ibn Hadjar r.a., cités par Sayyid Sâbiq r.a. "Fiqh ous Sounnah" - Volume 2 / Page 374-375) : Cette opinion est rapportée notamment des savants de l'école châféite, de l'école hambalite et de l'Imâm Mâlik r.a. ; certains, comme Ibn Abdil Barr r.a., Qâdhi Iyâdh r.a. et l'Imâm An Nawawi r.a. sont même allés jusqu'à évoquer un accord entre les savants à ce sujet. Mais Ibn Hadjar r.a. remet en question ce dernier point, étant donné qu'il y a bien des savants qui sont d'avis que le fait d'accepter l'invitation du "Walîmah" n'est pas obligatoire, mais seulement recommandée : Cheikh Khâlid Sayfoullâh r.a. affirme que c'est là la position des oulémas hanafites en général (il cite comme référence à ce sujet les "Fatâwa Hindiyya", Volume 5 / Page 343).
Voici donc les grandes lignes du déroulement du mariage religieux en Islam. Wa Allâhou A'lam !
(Et Dieu est Plus Savant ! )
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Savoir utiliser le temps qui nous imparti !
27/10/2007 16:53
En une minute,vous pouvez...
En une minute, vous pouvez réciter :
-la Fatiha 3 fois.
Certains ont recensé les mérites liés à la lecture de cette sourate et en ont découvert plus de 600 bienfaits.
Si vous la réciter trois fois, vous obtiendrez plus de 1800 bienfaits en une seule minute.
En une minute, vous pouvez réciter «la sourate de la sincérité» 20 fois.
Or une seule récitation de cette sourate équivaut à la récitation du tiers du Coran.
Si vous la lisez 20 fois, c'est comme si vous aviez lu le Coran 7 fois.
Si vous la lisez chaque jour, 20 fois en une minute, vous la réciteriez 600 fois par mois et 7200 fois par an.
Ce qui génère une récompense égale à celle de la lecture du Coran 2400 fois.
En une minute, vous pouvez lire une portion du Livre d'Allah(swt).
En une minute, vous pouvez apprendre par cœur un court verset du Livre d'Allâh(swt)
En une minute, vous pouvez dire :
« Il n'y a de dieu qu'Allah seul sans associé. La royauté et la louange lui appartiennent. Il est omnipotent » 20 fois.
Sa récompense équivaut à celle de l'affranchissement dans le chemin d'Allâh(swt) de 8 esclaves issus de la descendance d'Ismaël .
En une minute, vous pouvez dire :
« Gloire à Allah, louange à lui !» 100 fois.
Or ,quiconque dit cela, obtient la rémission de ses péchés, fussent-ils aussi abondants que l'écume de la mer.
En une minute, vous pouvez dire :
« Gloire et Louange à Allâh ! gloire à Allâh, l'Incommensurable !» 50 fois. Ces deux phrases sont légères sur la langue mais très lourdes sur la balance, et très aimées du Clément, d'après ce qui a été rapporté par Boukhari et Mouslim.
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :
« le fait de dire : « Soubhana Allah, -wal hamd lillah, - wa laa ilaha illa Allah, - wa Allah Akbar » m'est préférable à tout ce qu'éclaire le soleil » (rapporté par Mouslim.)
En une minute, vous pouvez répéter ces phrases plus de 18 fois.
Or ces mots représentent les meilleures paroles pour Allâh car ils sont les meilleures paroles et ils pèsent lourds sur la balance d'après ce qui a été rapporté dans les hadiths authentiques.
En une minute, vous pouvez dire :
« Laa hawla wa laa quwwata illa billahi al aliyyi al-azim » plus de 40 fois (il n'y pas moyen ni force qu'en Allah).
Ceci constitue un trésor parmi les trésors du paradis d'après un hadith rapporté par Boukhari et Mouslim comme il est un grand moyen permettant d'endurer les grandes difficultés et de mener les grandes actions.
En une minute, vous pouvez dire :
« Laa ilaaha illa Allah » 50 fois (Il n'y a de dieu qu'Allah).
Or cette phrase constitue la plus importante parole. Car elle contient le mot de l'unicité divine, le bon mot, la parole éternelle. Celui qui en fait sa dernière parole ici-bas entrera au paradis. Ceci est une indication parmi d'autres qui montrent son mérite et sa grandeur.
En une minute, vous pouvez dire :
« Souhaana Allah wa bi hamdihi, adada khalqurhi wa ridha nafsihi wa zinata arshihi wa midada kalimatihi » plus de 15 fois (Gloire et louange à Allah à répéter un nombre de fois égal à celui de Ses créatures, de façon à l'agréer et pour une quantité équivalent au poids de Son trône et pour une quantité équivalent à l'encre servant à écrire Ses mots ».
Ces mots font mériter une récompense plusieurs fois plus importante que celle de la glorification et du rappel d'Allah, comme cela a été rapporté du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) d'après un hadith authentique.
En une minute, vous pouvez demander pardon à Allah le Puissant et Majestueux plus de 100 fois en employant la formule :
«Astaghfiroullah !»
Et vous n'êtes pas sans savoir le mérite de la demande de pardon. En effet, c'est un moyen d'obtenir le pardon et l'accès au paradis. C'est encore un moyen d'acquérir une belle provision, davantage de force, l'éradication des épreuves, la facilitation des choses, la descente de la pluie et la procuration de biens et d'enfants. Vous prononcez en une minute un petit mot grâce auquel Allah vous ouvre des portes de biens insoupçonnables
En une minute, vous pouvez prier pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) 50 fois en employant la formule :
« Salla Allahou alayhi wa Sallam ».
En contrepartie, Allah vous bénira 500 fois car chaque prière pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) est récompensée 10 fois.
En une minute, votre cœur peut s'orienter résolument à la louange d'Allah, à Son amour, à Sa crainte, à l'espérance en Lui à avoir désir de Lui. Ce qui vous permet de franchir les étapes de la servitude alors que vous êtes couché sur votre lit ou entrain de poursuivre votre chemin.
Vous venez de lire ,ainsi plus de deux pages d'un livre utile et facile à comprendre :Al Qur'ane
En une minute, vous pouvez entretenir vos liens de parenté par téléphone !
En une minute, vous pouvez lever les mains et utiliser ce que vous voulez en fait de formules de prières générales.
En une minute, vous pouvez saluer plusieurs personnes et leur serrer la main.
En une minute, vous pouvez interdire une mauvaise action !
En une minute, vous pouvez ordonner une bonne action ! En une minute, vous pouvez prodiguer un conseil à un frère (en religion) !
En une minute, vous pouvez soulager quelqu'un !
En une minute, vous pouvez enlever un obstacle du chemin !
Utilisez votre temps à bon escient car la vie est trop courte pour être
petite !
A bon entendeur salut !
wa salam
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Mettez-vous Dans Le Dine ,chers frères et soeurs !
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L'esprit de la bienséance (livre entier)
26/10/2007 17:51
L'esprit de la bienséance (livre entier) |
ESSAI A LA TRADUCTION DES OUVRAGES DE CHEIKH AL ISLAM ELHADJI IBRAHIMA NIASS(raa).
Ce très grand chef religieux est de l’avis de nombreux érudits, le maître incontesté, dans l’islam intemporel, de l’accession à la connaissance divine. Il est le plus grand maître de l’initiation en vue d’une accession du disciple à la proximité divine par une gnose pure !
La traduction de ce livre est un hommage à sa grandeur. Il l’a écrit à l’âge de vingt et un ans, ce qui, vu l’ultime sagesse contenue dans ce livre, relève du miracle pur et simple et naturellement d’une haute destinée. AU NOM DE DIEU LE CLEMENT LE MISERICORDIEUX, Ainsi parle Ibrahîma, fils de Cheikh El Hadji Abdallah Niass, lune de lumière et de valeurs islamiques par excellence : Après avoir prononcé le nom d’Allah et loué celui-ci ; ceci est une gratitude émanant de moi envers l’ensemble de la communauté musulmane : Adhérez à la voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni. La voie de Cheikh Tîdjâni est d’une grande pureté ; pleine de grâce et de la miséricorde d’Allah. La voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni est exclusivement fondée sur l’enseignement traditionnel du prophète Mouhammad (saw) et sur le Coran. Et soyez assidus dans la pratique des prescriptions rituelles de cette voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni, le matin et le soir, ainsi que dans la pratique des chants du Vendredi. C’est dans le respect du mode de pratique cultuelle de la voie Tîdjâne que vous atteindrez le niveau d’élévation que vous recherchez, Et que vous aurez la certitude de l’existence de Dieu. Non, ce n’est pas par une simple et passive appartenance à la voie de Cheikh Tîdjâni que tu parviendras à l’obtention de ses valeurs, Mais bien, plutôt par une fidélité perpétuelle ; oui, c’est là que tu pourras accéder à ton accomplissement.
Acquitte toi de toutes les prescriptions méthodiques de la voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni, ainsi que de toutes les formules de bienséance qui s’y rattachent. Honore donc tous les personnages importants de la voie et particulièrement ceux là qui y sont parvenus au degré de guide spirituel.
Et appliquez mes conseils. Au moment de pratiquer les modes de dévotion du rite de la voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni, attache toi à la plus grande politesse et sois décent en ta nature manifeste ou cachée. Car c’est par la pratique d’une bonne éducation que l’homme fait son ascension jusqu’au plus hautes sphères spirituelles. Au moment d’invoquer ou d’évoquer la divinité, représente toi dans ton cœur l’image de ton guide, ainsi que celle de son maître spirituel à lui.
Ceci est nécessaire, sans doute. Prononce dans un état de parfait recueillement tous les mots ; dans une atmosphère adéquate, ainsi que dans la solitude et Dieu, un jour, te viendras en aide. Alors, recherche désormais un guide spirituel compétent, versé dans les sciences religieuses ; généreux ; dont le savoir fût complet et qui soit un conducteur parfait.
Et quand tu l’auras trouvé, assujettis toi totalement et aveuglément, à ce saint, sans aucun arrière pensé.
Sois à ses côtés aussi candide et aussi soumis que pourrait l’être un mort en instance de lavage ; cela perpétuellement et tu entreras en possession des secrets divins.
Que tes conceptions ne soient jamais contraires aux siennes, même s’il te semble droit que cela puisse impunément être, car ce qui paraît être l’erreur passagère du guide vaut plus, pour le disciple, que sa trompeuse et utopique clairvoyance. Et ne prête plus jamais ton attention, en matière de connaissance qu’à ton maître. Le disciple ne possède rien de meilleur en ce monde ci que son maître spirituel,
Et qu’il sache que, en présence de son maître il est en la sainte compagnie du prophète Mouhammad (saw) et d’Allah le très haut. Mais jamais, tant que dans son coeur règnera la vision d’individus autres que son maître, il n’accédera à la connaissance de Dieu, dis-je, sans aucun doute.
Sois fidèle à ton initiateur spirituel et tu recevras tous les mérites voulus.
Aime -le donc et sois sincère dans cet amour pour lui et tu auras droit à la miséricorde d’Allah.
Et le taux de croissance des valeurs divines en toi-même équivaudra certainement au degré d’amour que tu auras nourri pour ton guide spirituel ; ainsi que l’ont rapporté tous les élus de Dieu.
Et recherche les compliments de ton guide dans la voie par n’importe quel moyen autorisé et sois attentif à accomplir tous ses désirs.
Sois toujours satisfait de lui, même s’il t’irrite à te faire pleurer et sache qu’il ne fait que te conduire dans le droit chemin.
Sois fidèle est dynamique dans la pratique des Cinq prières, afin que ne t’arrivent pas des imprévus ainsi une éventuelle diminution.
Que les joies éphémères ne te détournent pas de celles que tu peux obtenir auprès de ton seigneur, de qui nous devons nous garder de critiquer les actions. Si alors tu vois les hommes te maltraiter, ne t’en offusque surtout pas, mais sache seulement que c’est pour chercher à connaître ton seigneur que celui-ci te créa. Fuis loin des méfaits en provenance des profanes et ne cherche jamais à leur porter un quelconque préjudice, mais plutôt, penche vers la voie de ton seigneur. Et s’il t’arrive d’être confronté à une série d’épreuves, endure les donc, et sois patient dans ta fidélité à Dieu car, La joie qui succédera à tous tes maux est imminente ! Parce que, à toute nuit succède un jour et que, derrière toute difficulté se trouve une facilité. Ou mieux, derrière toute difficulté se trouvent deux facilités, parole que nous tenons du prophète Mouhammad (psl). Conscient de la justesse de ces conceptions, tu te dois d’être totalement soumis aux divines décisions. Et si en vain, toujours, tu as poursuivi les biens de c monde, ne t’en affliges nullement car il se peut qu’il se trouvât toujours, relatif à ta richesse, quelque malheur à l’affût, et connu de Dieu seul, comme cela arrive souvent. Si l’homme pouvait être conscient du degré de miséricorde d’Allah, Il supporterait aisément toutes les épreuves que celui-ci lui fait subir. Et ne recherche honneur et mérite qu’auprès de ton seigneur à qui ces deux attributs là appartiennent. Sans te vanter, jamais, des biens que Dieu t’a offerts, et aie plutôt la fierté d’avoir en lui ton maître, Si tu es un homme de raison, si tu es intelligent ! Parce qu’il est vrai que tout don, un jour disparaîtra, afin que subsiste alors, tout seul, le donateur, de toute éternité ! Et ne méprise jamais un musulman, car, en étant peut être beaucoup plus méprisable que lui, tu fus toi-même dispensé de mépris ! Sache que nombreux sont les poussiéreux et loqueteux qui, par leur simple volonté obtiennent d’Allah tout ce qu’ils désirent.
Et ne fais d’acte nuisible contre aucun musulman, serait-il sur le pied de te nuire lui-même.
Toutes les créatures étant serviteurs de Dieu ne porte jamais offense à l’une seule d’entre elles. Car tu ne voudrais sûrement pas que ton serviteur fût tout le temps outragé; et crains ton seigneur Dieu.
Sois constant dans la crainte de Dieu et dans le souvenir de la mort. N’oublie pas que tu subiras l’interrogatoire !
L’accession à la connaissance devant toujours apparaître au premier plan de tes préoccupations, il te faut nécessairement connaître tous les préceptes de la loi divine. Je jure, sur ma vie, que la connaissance elle-même préside à toutes les actions, comme le dit le prophète Mouhammad (saw), la meilleure des créatures.
O toi, pèlerin sur la voie de la connaissance de Dieu ; fais de ton mieux afin d’entrer en possession de quatre types de connaissance dont la première se trouve être, fondamentalement, l’accession à la connaissance du Dieu suprême.
En deuxième lieu tu devras connaître la divine loi de dévotion ; cette seconde connaissance étant la seule capable de valider la première.
Il te faudra en troisième point tout faire pour cerner la réelle nature de l’âme , de même que ses pièges et traîtrises au détriment de l’esprit. Car l’âme possède un défaut ; le cœur lui aussi a un défaut et l’esprit aussi en a un, sans le moindre doute possible.
En quatrième et dernier lieu il te faudra entrer en connaissance des qualités de la bienséance et sache que celle-ci demeure être la porte et le bagage essentiel de celui qui recherche Dieu.
Aussi, sois humble, sans croire que ton humilité est synonyme de bassesse. Si dans un peuple apparaissent la connaissance ; la richesse et la prospérité, le bas accent de la pauvreté s’en trouve ainsi banni.
De même, si dans un peuple, apparaissent l’ignorance ; la sécheresse et la pauvreté, le haut accent de l’expansion s’en trouve écarté. Ceci est une métaphore d’une grande subtilité. A toi d’essayer d’en saisir la réalité.
L’eau en ruissellement ne se forme point en lacs sur des collines ni sur les arbres, mais plutôt dans les bas fonds.
Ne te fie jamais aux appâts alléchants de ton âme , n’espère qu’en ton seigneur Allah et ne crains que lui, car tout autre que lui n’est que pur néant.
Et ne soit nullement orgueilleux ô mon frère et ne sois ni méchant ni vaniteux et recherche ton seigneur !
Ne sois pas vaniteux ni à cause de ta connaissance ni de ton rang social ni de tes parents, ou d’une quelconque suprématie dévotionnelle. Car l’infidélité, quand elle est source de repentir et de soumission vaut mieux que la piété qui, en fin de compte donne naissance dans l’orgueil, à l’abaissement.
Echapper à tous ces maux ne te sera possible que si, comme guide tu obtiens un homme droit et de haute connaissance.
Accroche toi donc à la corde des élus de Dieu si tu veux t’élever jusqu’aux plus hauts degrés des mérites.
Et le meilleur des guides spirituels est, de l’avis général des véritables érudits de l’islam, notre vénérable maître aux immenses qualités, Cheikh Ahmad Tîdjâni. Cheikh Ahmad Tîdjâni est bien le relais obligatoire par où passent, sans exception tous les connaissants de Dieu. Il est leur base ; leur conducteur et, pour eux, l’astre solaire ! Sa voie est la meilleure de toutes et cela de l’avis unanime de tous les hommes de savoir, sans controverse. Il est donc indigne d’associer sa voie ou de la comparer à n’importe quelle autre voie. Et celui qui agit ainsi est dans la voie de la perdition. Et pareil associationniste aura certes menti quant à sa tentative de comparaison et puis ensuite envers Allah le très haut. Je dis que le rite d’invocation et d’évocation de Cheikh Ahmad Tîdjâni est le meilleur de son genre. Persiste donc dans son observation et si tu consens à le faire, je jure par mon existence que cette méthode ira t’illuminant et te mènera jusqu’à Dieu. Et récite continuellement toutes ces litanies qu’on appelle : « Hisbou Tadrou’i ; Salâtoul Fâtihi ; Allahoumma Aleïka ; Al Fâtiha» et autres litanies secrètes que détiennent des piliers de cette voie, si celles-ci, toutefois, existent.
S’agissant des valeurs réelles des connaissants et de leurs secrets, on les pourra obtenir beaucoup plus facilement par une vénération sincère et agissante que par de furtives auditions On les pourra aussi obtenir par un attachement à la pratique de toutes les prescriptions, de façon perpétuelle. O toi qui est sincère dans l’amour de ton guide, n’évoque jamais en sa présence le mérite d’autres maîtres spirituels. Et ne le suis jamais dans le seul but d’entrer en connaissance de ses secrets de façon indigne, car les secrets des saints ne s’obtiennent par à partir de leur éloquence. En lui restant fidèle cependant, il se peut bien que tu accèdes à tes désirs. Il se peut bien que tu reçoives aussi, par une contagion de sa proximité, ainsi par une fervente humilité toutes les valeurs voulues. Et saches que auprès des saints hommes, un tel cas est courant. Celui qui a vécu sans connaître Dieu a vécu pour rien. Dieu a dit : « Je n’ai créé les hommes et les djinns que pour qu’ils m’adorent. » et : « J’ai créé les créatures pour qu’elles m’adorent. » Par le mot «adorer» il faut comprendre que toutes les créatures doivent le connaître de la manière dont Dieu l’entend ! Ne diminue jamais ton activité dans la recherche de la connaissance et, alors, tu seras surpris par le miracle de la proximité d’Allah ainsi que de son immanence. Car Dieu est apparent en toutes choses ; sur toutes choses ; dans toutes choses ; avant et après toutes choses éternellement ! SI ton désir est de multiplier ta foi en ton seigneur, tu es tenu de te repentir et de purifier tes actes. Je te déconseille de haïr un musulman qui n’est pas en train de porter atteinte à l’observation des lois d’Allah. Je te conseille de faire des prières surérogatoires dans la nuit ; de jeûner le plus souvent ; de te nourrir légalement et de faire le bien. Sois toujours généreux envers tes proches et recherche la compagnie des justes dans le sentier d’Allah. Car l’homme suit la religion de son ami pour ainsi devenir un homme de bien ou de mal, suivant la valeur de ladite religion. Et souvient toi de la balance des actes au jour du jugement dernier. Souviens toi du jour où seront répartis entre les créatures les livres qui renseigneront chacun sur ses actions passées. Et souviens toi tout aussi bien du châtiment de l’enfer. Souviens toi aussi du Paradis ; des femmes ravissantes qui s’y trouvent, ainsi que des belles maisons en son sein. Sers toi de toutes les formules d’absolution de péchés, dont en premier lieu la récitation continuelle de la prière de l’ouverture (Salâtoul Fâtihi) ; Les dix litanies sept fois répétées, (Moussabbatou), plus l’appel à la prière ainsi que toutes les formes de récitation du nom d’Allah émanant de la voie de Cheikh ; La prière de glorification et aussi la récitation du Coran. Pratique sans faute tous ces conseils que je te donne. Absolvent les péchés le fait de faire une prière surérogatoire de deux Rakkâs ; d’aller souvent à pied à la mosquée ; De faire des ablutions complètes ; de conduire un aveugle et de contenter quelqu’un. Le mérite d’une seule seconde de réflexion en Dieu équivaut au nombre des vagues de l’océan. Et le fait de se congratuler efface aussi les péchés. Demeure ferme dans l’accomplissement de ces conseils. Efface aussi les péchés, le fait de jeûner durant le mois de Ramadan ; de faire des prières surérogatoires ; D’aller en pèlerinage à la Mecque ; à l’Umra ; de faire l’aumône dans la pénombre aux gens pauvres, avec des biens légaux ; d’apprendre le Coran aux enfants et de faire ses prières en communauté, toutes choses qui sont écrites dans les livres des anciens maîtres spirituels. Apprends à connaître les défauts qui durcissent le cœur, dont en premier lieu celui de vouloir toujours être à l’avant. En second lieu de s’adonner au jeu. Troisièmement, de verser dans la calomnie. Quatrièmement de fréquenter les mauvaises compagnies ; ainsi que toutes sortes d’autres défauts tels que d’opérer la scission entre les musulmans ; d’être un homme de mauvaise foi et esclave des plaisirs de l’âme. Fuis les utopiques opportunités du monde, ne t’assujettis pas à lui. Reste donc le plus souvent cloîtré dans ta chambre et fuis la proximité des grands – places. Ne vas pas dans les lieux où se tiennent les discussions profanes. Ferme donc tes yeux sur les défauts des hommes et ne recherche pas ces défauts. Donne en aumône de tes biens à cause de la face de ton seigneur et visite perpétuellement les mausolées des saints hommes. Ne te fie jamais à ta propre programmation des choses et soumets là a la validation de ton seigneur. Ainsi donc voilà ma générosité envers l’ensemble des musulmans, brièvement résumée, compte tenu de l’entendement et de la patience du lecteur ; écrite en l’an mille trois cent quarante deux de l’hégire et que je nomme « L’esprit de la bienséance » Parce que, ce poème englobe tout ce qui est connaissance en matière de sagesse et de bonne éducation. Je prie tous les érudits de comprendre que l’existence d’une éventuelle erreur dans ce poème est pardonnable dans la mesure où les vingt et un ans d’âge de l’auteur que je suis, témoignent d’une relative précocité à produire ce travail. O seigneur, je te supplie, au nom du meilleur des prophètes de faire profiter ce poème à l’ensemble de la communauté musulmane. Fais que ce poème soit une sainte contribution à la connaissance de ta face glorieuse, ô toi le subtil, le clément et tout miséricordieux. Que le fait que moi qui l’ai créé je sois noir des pays noirs, ne t’empêche pas de lire et de profiter des bienfaits de ce poème. Car Allah, possesseur de la grâce accorde celle-ci à qui il veut ! Ainsi que le disait un très saint serviteur du prophète Mouhammad (saw), le Cheikh Ahmadou Bamba : « La couleur noire de la peau humaine ne peut être cause d’inintelligence ou d’inattention. » O seigneur, ô seigneur, au nom des mérites du conducteur des guides, garde nous des méfaits de tous nos ennemis. Accorde nous gracieusement une complète connaissance de Dieu et exauce tous nos souhaits, au nom du meilleur des prophètes, Et dissimule nos défauts dans le voile magnifique de ta magnificence, et domine nos ennemis par ta majestueuse domination ! Louanges à Dieu qui m’a aidé à produire ce poème, lui le meilleur de tous les maîtres ! Que la paix et la miséricorde d’Allah soient sur le meilleur choix divin au dessus de toutes les créatures, ainsi qu’à sa famille et sur ses compagnons, Tant que dans la persévérance de leur recherche de connaissance divine, des musulmans accéderont à la félicité du dévoilement. Mouhammadou Lassekhar BA, est né le 16 Novembre 1962 à Fatick au Sénégal. C’est un chercheur qui a contribué à la rédaction de nombreuses thèses historiques. Il est l’auteur de deux ouvrages et de trois traductions. Pour vérification, contacter monsieur Joseph Hill chercheur à l’université de YALE EN Amérique : EMAIL : Joseph.hill@yale.edu Mouhammadou Lassekhar BA, communément appelé Lassekhar est en accord avec les fils du grand homme pour la publication de ce livre dont le produit de l’édition sera utilisé à l’amélioration des conditions de vie des disciples ainsi que de membres de la famille du Cheikh. N.B : Cette page devra être sur la couverture droite du livre. Couleur de couverture : verte
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