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Voici des astuces pour gagner beaucoup d'hassanates
26/10/2007 13:27
Sallamu'alaykum chers frères et soeurs ,de la Sainte Tariqatu Tijaniyya !
La Tariqa de la connaissance !
La Tariqa des « Ahlu Qur'ane» !
la Tariqa des «Ahlus-sunna» !
la Tariqa des «Hafizul Qur'ane» !
la Tariqa des «Houdja» !
La Tariqa de l'excellence dans les comportements !
Qu'Allâh(swt) nous facilite la connaissance ,
l"ouverture et l'élévation spirituelle !
Alhamdu lilâhi wa salâtu
wa salamu alaa sayyidina Habibina
wa Mawlana Muhammad
Sayyidil awaline
wal akhirine !
Chers frères et soeurs ,cherchons à améliorer nos comportements
en posant des actes qui concourrent à l'instauration d'un harmonie
entre nous et les rescrits du saint Qur'ane et de la Sunnah du noble prophète Muhammad(saw) ! notre Imam ! Le Qur'ane vivant !
Voici quelques actes dont les bénéfices nous rapprochent d'avantage d'Allâh(swt) !
Par axemples :
1). Offir un Qur'ane à quelqu'un !
A chaque lecture effectuée par celui-ci ,
tu collecteras des «Hassanates».
2. Offrir des lots de médicament ,ou d'outils à un hôpital ou à une association (chaises roulantes,lits,draps, balais, poubelles, Ambulances, des lots de détergents,etc...) et chaque fois qu'on l'utilise pour secourir un malade,tu en récolteras des «Hassanates».
3. Assister à des Lectures constructives avec les autres.
(Tafsir ,Tawjid)
4. Aider un enfant à poursuivre ses études (cours particuliers ou financement des études).
5. Apprendre à quelqu'un un «Dou'a» ou un verset de Coran !
A chaque récitation ,tu collecteras des «Hassanates».
6. Faire cadeau des CD de Coran, «Hadith» ou «Dou'a.»
7. Participer à la construction d'une mosquée ou d'une oeuvre d'utilité
commune!
8). Placer un refrigérateur d'eau dans un lieu public
ou bien creuser un puits (hydrauliques villageoises )
ou bien construire pour offrir un château d'eau
à une communauté qui en a besoin ,
au nom d'Allâh(swt) qui t'a donné les moyens de le faire !
Dieu(swt) te le rendra au centuple !
Souviens-toi que les coffres forts d'Allâh(swt) ne sont jamais vides !
9). Planter un Arbre est à la fois un acte de bénédiction et d'adoration!
Chaque fois qu'une personne mangera un des fruits,
ou s'arrêtera à l'ombre de cet arbre ,
ou utilisera soit les feuilles,
ou soit les écorces
ou les racines de cet arbre ,
à des fins utiles,
chaque fois qu'un oiseau se posera sur l'une de ses branches ,
tu recevras des bienfaits liés au fait de l'avoir planté !
10). Partage ce texte avec d'autres personnes, si quelqu'un applique l'une des dites recommandations , tu en récolteras d' innombrables bienfaits ,jusqu'au jour de la résurrection.
Qu'Allâh(swt) nous guide sur les pas des «awliyya» ,les descendants des
« ahlul bay't » ,pour l'amour du noble et digne prophète (saw) ,notre intercesseur!
Qu'il(swt) allourdisse la balance de nos «hassanates» et allège celle de nos péchés !
Allahumma salli alà sayydinâ muhammadil-fâtihi limâ ughliqa
wal khâtimi limâ sabaqa, nâçiri al-haqqi bil haqqi,
wal hâdî ilà çirâtikal mustaqîmi,
wa alà âihi, haqqa qadrihi,
wa miqdârihil azîm
wa salam
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le Prophète Muhammad(saw)De la naissance à la révélation
24/10/2007 20:11
De la naissance à la révélation
Le Prophète (saw) est né en Arabie en 570/571 (l'année de l'éléphant) à l'écart de toutes civilisations, à La Mecque (appelé aussi par sa position géographique selon les vieux continents "le nombril de la Terre") .
L' Arabie était une contrée déserte partagée par des tribus qui se guerroyaient continuellement. Même les armées puissantes et organisées romaines ou autres ne cherchèrent pas à coloniser ce territoire. Rien que du sable et une ignorance profonde. La Mecque, cité marchande n'abritaient pas moins de 360 dieux de toutes sortes. Sa naissance fut accompagnée de miracles.
Il ne connut pas son père, Abdallah Ben Abdelmottalib, qui décéda quelques mois avant sa naissance d'une maladie. Il fut confié par sa mère Amina dès son jeune âge à une nourrice du nom de Halima .Et c'est durant cette période que l'enfant fit la rencontre avec l'Ange Jibril (as) qui lui ouvrit la poitrine, lui lava le coeur et en sortit une boule noire. (voir sourate Nachra n° 94).
Il retourna pour peu de temps auprès de sa mère qui décéda alors qu' il n' avait que 6 ans. Il fut confié à son grand père Abdelmottalib qui mourrut quelques temps après. Finalement, ce sera son oncle paternel Abou Talib qui le prendra sous sa responsabilité.
CE QU' IL FAUT EN TIRER :
Les ennemis de l' Islam ne pouvaient pas dire que le Prophète(saw) fut influencé par ses parents pour un quelconque pouvoir car il n'eût aucune éducation de leur part.
Durant son séjour chez la nourrice, le clan qui accueillit l'enfant, fut surpris de constater le retour de la prospérité au niveau de leur bétail, cultures... La bénédiction d'Allah(swt) accompagnait l'enfant là où il se trouvait et Mohamed(saw) était celui qui était protégé.
La rencontre avec les Anges fut bien réelle et la poitrine lui fut réellement lavé. Cela prouve que Mohamed(saw), enfant, était destiné à un grand avenir, et qu' il avait été choisi pour une tâche noble. Certains musulmans qui ont rédigés des biographies du prophète(saw) estiment que le miracle de l'ouverture de la poitrine n' est pas à prendre au premier degré et qu' il ne s'agit en fait que d'une image, d'une métaphore. Ces affirmations sont non fondées. Car Anas (raa) grand Compagnon du Prophète (saw) a dit dans un hadith rapporté par Bokhari qu'il avait vu la cicatrice sur la poitrine du Messager (saw).
Le Prophète (saw) fut recueilli par son grand-père (Abdelmottalib) puis par son oncle paternel Abou Taleb qui veillera à le vêtir, le nourrir. Plus tard dans sa mission prophétique, Mohamed (saw) comprenait l'importance du respect de l'orphelin car il avait lui même connu cette situation.
Après avoir mené son adolescence, il fit plus tard la connaissance de Khadidja pour laquelle il travaillera en tant qu' Intendant de ses affaires commerciales.
Il épousera Khadidja à l' âge de 25 ans alors qu' elle en avait 40. Son attirance pour Khadidja résidait dans le fait qu' elle possédait de nobles qualités et une vertue exemplaire. Il prit soin de choisir son épouse sur des critères moraux et pour Khadidja, la démarche était exactement la même, elle avait vu en Mohamed (saw), un homme sincère, juste ayant des qualités nobles, aimé des Mecquois.
Les jeunes de son âge s'étonnaient du choix qu' il avait fait, car ces derniers vêtus de la mode de l'époque s'adonnaient au libertinage et préféraient épouser de belles femmes, jeunes sans se soucier de leur moralité , et par ailleurs, ils changeaient souvent de femmes, tout cela pour le plaisir de la chair.
Nous retrouvons de nos jours ces mêmes symptômes dans la jeunesse, une grande majorité des jeunes recherche la beauté physique ou s'adonne au libertinage créant souvent un grave malaise au sein du couple ou engendrant de graves répercussions sociales au niveau national (plus d'un tiers des couples en France se séparent dont un sur deux à Paris).
Sa vie de couple avec Khadidja se passait très bien.Le prophète Mohamed (saw) continuait les affaires commerciales et par ailleurs il réglait les litiges entre les gens. Son sens de la Justice lui avait valu le surnom de "Al Amine" (le digne de confiance). Ce passage nous démontre comment les gens aimaient Mohamed (saw) et n' hésitaient pas à lui confier des dépôts de toutes sortes.
A l'approche de la quarantaine, Mohamed (saw) prenait l' habitude de se retirer à l' extérieur de la ville et il se réfugiait sur une Montagne où il y méditait longuement. Cette retraite spirituelle lui était nécessaire, car il ressentait un certain mal à l'aise à La Mecque. Il cherchait à s' oxygéner de tous les maux qui frappaient la ville, bien qu' il fut toujours protégé du vice et de la turpitude.
En Effet, étant adolescent, Mohamed (saw) voulut se rendre à une fête et il fut pris d'un sommeil inexplicable, si bien qu' il ne put assister à l' évènement et ceci se produisait à chaque fois qu' il était proche de festivités. Allâh le Très Haut écarta son futur Prophète de tout vice et cela depuis sa naissance (l'ouverture de la poitrine).
Mohamed se retira à son habitude sur la Montagne, plus précisément à la grotte de Hira lorsqu' il fit la rencontre avec l'Ange Jibril (as). C' est à ce moment que se fera la révélation des cinq premiers versets du Qoran (sourate Alaq n° 96 du Qoran).
L 'Ange lui dira alors:«Je suis Jibril envoyé par Ton Seigneur et tu es le Prophète qu' il a choisi ». Après avoir reçu la révélation, le Prophète (saw) rentra chez lui, effrayé, apeuré et demanda à sa femme Khadidja de le couvrir.
CE QU' IL FAUT EN TIRER :
Il est bon pour le Musulman de se retirer de temps à autre afin qu' il réfléchisse et médite sur lui même, son environnement. Actuellement, notre grotte représente la Mosquée où il est bon de s'y rendre afin de se retirer de ce monde matérialiste et donner ainsi à son âme sa nourriture spirituelle.
Allah (le Très Haut) a révélé comme premier mot "Iqra" (Lis !) c'est à dire qu'Il invitait les Hommes et les Femmes à la science, car sans science, comment connaître notre Créateur et comment comprendre sa foi et le but des actes d'adorations.
Il est obligatoire à tout musulman de s'éduquer qu'il soit homme ou femme. L'éducation peut se faire par les Livres, les rencontres, les K7 audios ou vidéos...
Si le Prophète(saw) avait inventé cette histoire de toutes pièces, il n' aurait pas pu dire à sa femme Khadidja la peur et la crainte qu'il ressentait car elle le connaissait trop bien puisqu'elle vivait déjà avec lui depuis 15 ans. De plus, Mohamed (saw) jouissait avant cet évènement d'une confiance totale de tous les Mecquois, pour preuve ils le surnomèrent 'le digne de confiance". Il n'était pas homme à inventer, fabuler, il était reconnu par tous et toutes comme étant sincère, loyal et véridique.
Il faut noter le rôle de l'épouse, donc de l' importance de la femme qui est source de paix pour l' Homme. En effet, le Prophète (saw) se réfugia auprès de sa femme et trouva en elle le réconfort. Allah le Très Haut a dit : "Parmi Ses signes est qu' il vous a créé à partir de vous mêmes des épouses afin que vous trouviez auprès d' elle le calme et le gîte et qu' Il a établi entre vous des liens de tendresse et de miséricorde. Il y a en cela des signes certains pour des gens qui méditent" (sourate 30 verset 21)
La période mecquoise:
Lorsque le Prophète (saw) reprit ses esprits, il commença à former un petit groupe de personnes. Ces personnes se réunirent en secret pendant trois ans à la maison d' Al Arkam. Ces compagnons furent formés par le Prophète (saw). A l' issue de ses trois années, Allah le Très haut donna ordre à son Prophète (saw) de diffuser le message en public. Lorsque les compagnons eurent connaissance de cet ordre, ils s'exécutèrent et commencèrent à clamer l' Unicité d'Allah dans la ville. Le Prophète (saw) et les Compagnons eurent en retour des jets de pierre, des insultes, des crachats de la part des Mecquois. Les plus faibles d' entre les compagnons furent torturés (tel que Bilal) pour qu' ils renient, beaucoup moururent sous la torture (Somaya mère de Amar ben Yasser). Le Prophète (saw) leur enjoint de quitter La Mecque et de se rendre en Abyssinie (Ethiopie actuelle) afin de s'y réfugier dans l'attente d'une situation meilleure.
CE QU' IL FAUT EN TIRER
Le Prophète forma tout d'abord un groupe de personnes. Il constitua un groupe solide et uni. Il était nécessaire de créer un petit noyau de Musulmans forts afin qu' ils soient prêts à affronter les épreuves difficiles qui les attendaient.
L' appel en public ne s'est pas fait n' importe comment. le Prophète a agit sur ordre de son Seigneur. Il s' est fait ensuite avec un groupe éduqué et formé. De nos jours, il est nécessaire que les Musulmans qui appellent à l' Islam le fasse avec science et qu' ils aient été formés à ce travail. Malheureusement, beaucoup de personnes appellent à l' Islam sans une grande connaissance de base et ils répandent des erreurs ou au contraire font fuir les personnes loin de l' Islam.
Les tortures qui ont suivis montrent le degré de foi que possédaient les Compagnons, ils étaient prêts spirituellement à ce genre de situation, ils n' avaient point peur des pierres qui les atteignaient, ni des Qoreich qui les attaquaient. Somaya mère de Amar ben Yasser fut la première martyre de l' Islam, ceci démontre à nouveau la place que tenait cette femme au sein de ce groupe solidaire. Hommes et Femmes sur un même pied d'égalité, sur le même rang en train de clamer la Grandeur de leur Créateur. Les Compagnons ne regardèrent pas s' il s'agissait d' une femme, ils virent en elle, la porteuse d' une foi solide à toute épreuve.
L'exil des plus faibles vers l'Abyssinie démontre le sacrifice des Musulmans. Ils quittèrent leur terres, leur familles, leur biens pour la sauvegarde de leur foi. Le Prophète (saw) savait que ses Compagnons seraient bien accueillis en cette terre chrétienne. Le Prophète aurait pu partir avec eux, mais il n'en fit rien, il resta à La Mecque avec tout ce que cela pouvait comporter d'épreuves de la part des Qoreich. Ceci nous démontre que le Prophète (saw) n'agissait pas de sa propre personne mais qu'il obéissait aux ordres de Dieu.
Lorsque le Prophète (saw) et ses compagnons qui n'étaient que 40 eurent fait l'appel en public, les Qoreich ne tardèrent pas à se poser des questions de toutes sortes. Ayant constaté leur impuissance en usant de la force, ils décidèrent de se rendre chez Abou Talib l'oncle paternel du Prophète (saw) afin que ce dernier exercent des pressions sur son neveu. Les Qoreich proposèrent à Mohamed (saw) l'argent, les femmes, le pouvoir. Le Prophète leur répondit "Même s'ils me mettaient le soleil dans la main droite et la Lune dans la main gauche, je n'abandonnerai pas ma mission".
Les Qoreich se sentirent humiliés et ridiculisés. Ils demandèrent au clan des Bani Hachim (d'où est issu le Prophète) de leur livrer Mohamed (saw) afin qu'ils en disposent comme bon leur semble. Le clan refusa de leur livrer leur sang et leur chair et eurent comme sanction de quitter La Mecque. Ils séjournèrent pendant plus de trois ans dans le désert, retranchés à l'extérieur de La Mecque, sans compter sur l'aide des Mecquois. Ils durent faire face à l'ardeur du soleil, à la froideur des nuits, à la faim, la soif... C'est durant ce "blocus" que le Prophète (saw) perdra son oncle Abou Talib et sa femme Khadidja (après 25 ans de mariage).
CE QU' IL FAUT EN TIRER
L'utilisation de la force par les Qoreich n'a fait que renforcer la foi des Musulmans et l'effet fut tout le contraire escompté par les Qoreich. Ce passage nous apprend que nous devons agir de la sorte. Travailler sincèrement pour l'au-delà demande beaucoup de sacrifices, et de grandes épreuves qui doivent nous apprendre à patienter. Ces épreuves ne constituèrent en aucun cas une barrière mais bien au contraire un tremplin pour leur foi et leurs actions.
Les Qoreich décidèrent de marchander avec le Prophète (saw) en lui proposant les biens de ce monde. Ils furent étonnés de la réponse du Prophète (saw). Ce passage démontre que Mohamed (saw) n'agissait pas pour l'obtention des biens éphémères de ce bas-monde. Nous verrons dans d'autres évènements ultérieurs la preuve de ces propos. Beaucoup d'orientalistes affirment que Mohamed fut uniquement un grand homme politique qui a rassemblé sous la même bannière des tribus qui se guerroyaient sans cesse. Fausses affirmations que tout cela, il est clair et évident et cela sans faire la preuve par quatre que Mohamed (saw) a été épaulé par une force supérieure.
L'expulsion des partisans de Mohamed (saw) nous révèle la force, la fraternité du groupe. Cette épreuve fut difficile et nous montre de plus la patience des Musulmans. S'ils l'avaient voulu, ils auraient pu livrer à tout instant le Prophète Mohamed (saw) pour que cesse le calvaire, mais rien à faire ! Ce passage nous démontre une fois de plus que le Prophète (saw) aurait pu accepter le retour à La Mecque contre l'étouffement du message qu'il devait apporter. Est ce qu'un homme normal aurait pu patienter trois années dans la douleur, patienter 1095 heures dans la chaleur et le froid du désert, 26 280 heures dans la faim...
La perte de son Oncle et de sa femme Khadidja fut une épreuve supplémentaire que dut affronter le Messager d'Allah (saw). Ce passage est important car il nous révèle que le Prophète (saw) n'est qu'un avertisseur et que la guidée ne lui appartient pas car son Oncle Abou Talib mourut non Musulman. Allah (swt) dit dans le Coran : "Rappelle, car tu n'es là que pour rappeler " (verset 21/88)
et Allah (swt) dit également : "C'est à Nous qu'appartient la guidée" (verset 12/92).
Par ailleurs, la protection dont jouissait le Prophète Mohamed (saw) de son Oncle démontre que toute force ne vient que d'Allah. Ceci permet de couper court à toutes les attaques calomnieuses à l'encontre du Prophète (saw). Certaines personnes peu scrupuleuses n'auraient pas hésité à dire que le Prophète (saw) était peureux et qu'il se réfugiait auprès de son Oncle en usant de ce droit pour propager le message de l'Islam. Allah le Très Haut est Celui qui protège ! Nul autre Protecteur si ce n'est que Lui !
Après cette épreuve douloureuse, le Prophète (saw) savait qu'il pouvait être à tout moment tué par les Qoreich. Il décida de se rendre à Taïf (120 km est de La Mecque) avec Zeyd Ibn Haritha, dans l'espoir que cette petite ville accepte le message de l'Islam. Il furent reçus par les pierres et les insultes, ce fut pour le Prophète (saw) le jour le plus amer de son existence. Il se réfugia dans un jardin et commença à invoquer Dieu et il dit ce qui suit :"O mon Dieu, je me plains à Toi de mon incapacité, ma maladresse et ma faiblesse envers mes semblables, O Le Plus Miséricordieux des Miséricordieux, Tu es le Seigneur des opprimés et mon Seigneur. A qui me confies-tu ? à des étranger qui me maltraitent ou à des ennemis qui m'humilient ? Tout cela m'est indifférent pourvu que tu ne sois pas en colère contre moi. Je me réfugie auprès de la lumière de Ta Face qui éclaire les tnéèbres, je préfère souffir dans la vie présente et l'au-delà que de Te voir en colère contre moi. Je demande Ton pardon jusqu'à ce que tu m'agrées. Il n'y a de force et de puissance qu'en Toi".
Les propriétaires du jardin le prirent en pitié et envoyèrent un jeune homme Chrétien originaire de Ninive, lui offrir du raisin. Le Prophète (saw) conversa avec cet homme et lui apprit qu'il était envoyé par Allah tout comme avait été envoyé le Prophète Younous (Jonas -as-) au peuple de Ninive.
Sur le chemin du retour à La Mecque, le Prophète (saw) fit halte à Nakhlé, y fit la prière et récita le Coran. Un groupe de djinns écouta la récitation, se convertit et se rendit vers son peuple pour y précher l'islam. Arrivé à La Mecque, le Prophète (saw) entra chez lui et durant la nuit, l'Archange Jibril (as) le prit avec lui pour un voyage de La Mecque à Jérusalem et ensuite commença l'Ascension jusqu'à la limite des Cieux.
Durant ce voyage qui se fit âme et corps, le Prophète (saw) reçut le deuxième pilier de l'islam : la Prière.
De retour dans la même nuit à La Mecque, le Prophète (saw) fut interrogé avec moquerie le matin par les Qoreich. Ils se moquèrent bien entendu de lui lorsqu'il affirma avoir effectué le voyage. Il décrivit pour preuve et avec l'aide de Dieu les détails du reste du temple de Jérusalem et décrit également une caravane qui devait se présenter à La Mecque dans la journée. Les Qoreich furent frappés de ces révélations mais leur orgueil leur refusait d'admettre la vérité.
CE QU' IL FAUT EN TIRER :
Ces passages démontrent à nouveau la difficulté de la transmission du message. La morale de tout cela est que les épreuves et les obstacles qui peuvent entraver le chemin de la mission de l'Islam ne doivent guère nous empêcher d'avancer ; ni nous inciter à la paresse et au découragement car quiconque s'appuie sur Allah puise en lui une grande force qui l'éloigne du désespoir et le conduit à la victoire d'une façon certaine.
Seuls les obstacles et les épreuves qui s'opposent à la réalisation des principes non recommandés par Allah peuvent être générateurs de désespoir, de découragement et de paresse. Car dans ce cas, l'Homme ne s'appuie que sur sa propre force en ne comptant que sur lui-même et n'agit que dans un cadre précis spécifiquement humain. Il est naturel qu'une souffrance prolongée et de de dures épreuves le découragent et le fatiguent vu le caractère limité de l'endurance humaine.
Ne fusse pas une victoire pour le Prophète (saw) que la présence des Djinns lors de la récitation du Coran. En effet à défaut d'acceptation du message par les gens de Taïf, ce sont un groupe de Djinns qui l'ont accepté.Ce passage nous démontre également l'existence des Djinns et nous apprend que ce monde qui est hors de notre portée visuelle a aussi eu des Messagers parmi les leurs.
Le voyage et l'ascension du Prophète (saw) fut un grand miracle non reconnus bien sûr par certains orientalistes, la non reconnaissance de ce miracle conduirait bien sûr à mettre en doute la révélation de la prière et toutes les autres révélations. Ceci bien sûr était l'objectif de ces orientalistes et certains Musulmans tombèrent bien entendu dans le piège. An Nawawi affirme :" la vérité que reconnaissent la plupart des théologiens musulmans anciens et modernes est que le prophète (saw) fit effectivement le Voyage nocturne en se déplaçant corporellement, ce que prouvent aussi toutes les traces de ce voyage avec une évidence qui ne prête guère à équivoque pour celui qui les recherche et les étudie".
Ce miracle fut un réconfort donné par Allah à son Prophète. Dans un long hadith, le Prophète nous décrivit son cheminement à travers les cieux avant de recevoir l'obligation pour la communauté de faire cinq prières quotidiennes répartis dans le jour et la nuit. Par ailleurs, les Qoreich furent surpris des détails apportés par le Prophète (saw) sur le voyage, ils savaient pertinemment qu'il disait vrai.
La prière n'a été révélé qu'à cet instant, et comme nous le verrons plus tard, les obligations cultuels ont été révélés en majorité à Médine. A La Mecque, le Prophète (saw) sur ordre d'Allah a appris aux Musulmans la compréhension des piliers de la foi et non au départ une pratique aveugle. Ceci est important pour tous les prêcheurs de l'Islam, car certains malheureusement insistent dans leur travail sur la pratique, alors que les éléments de la foi sont mal ancrés.
Pour en revenir à la prière, ceci nous montre le caractère spirituel de ce pilier. Le Prophète (saw) a du s'élever pour l'obtenir et ceci nous interpelle sur l'élévation du musulman lorsqu'il fait la prière. A noter, que ce fut la seule obligation cultuelle qui ne fut point révélée sur terre.
Le prophète (saw) continuait toujours son rôle de prédicateur aux caravanes ou aux différentes tribus qui se présentaient à La Mecque et bien sûr comme à son habitude son oncle Abou Lahab le suivait à la trace et dénigrait son travail. A un endroit nommé Aqaba, le Prophète (saw) rencontra un groupe de Ansars (médinois) qui se convertirent à l'islam. Les Ansars savaient d'après les écrits que détenaient les Juifs de leur ville que viendrait un Prophète, ils virent en Mohamed (saw), l'homme annoncé. Dès lors, le Prophète chargea Mossâb ben Omaïr de se rendre à Médine et de leur apprendre le Coran et de leur enseigner l'Islam. L'année qui suivit un autre groupe d'Ansars se présenta à nouveau à lui et se convertit.
Les Qoreich agacés par le Prophète (saw) se résignèrent à le tuer dans son sommeil. Ils décidèrent que chaque fils de Clan tuerait en même temps le Messager d'Allah (saw) ceci rendant la vengeance impossible. Lorsqu'ils décidèrent de passer à l'acte, ils trouvèrent Ali Ibnou Abi Taleb allongé dans le lit à la place du Prophète (saw). Le Messager (saw) avait reçu l'ordre d'Allah de quitter La Mecque et de se rendre à Médine. Avant d'entamer le voyage, Le Prophète chargea Ali de restituer aux légitimes propriétaires les biens qu'on lui avait confié et veilla à ce que les Musulmans aient quitté La Mecque. Par la suite, l'Envoyé d'Allah (saw) accompagné d'Abou Bakr partit vers Médine.
CE QU' IL FAUT EN TIRER :
. On remarque que la situation du Prophète (saw) est ici en train de changer en sa faveur. La patience a donné ses fruits et la mission a commencé à récolter ce qu'elle avait semé. Nous avons vu que le Prophète (saw) ne limita pas sa mission aux seuls Qoreichites qui n'épargnaient aucun effort pour le persécuter, mais qu'il interceptait les tribus venant de l'extérieur de La Mecque.
. Les fruits récoltés démontrent que l'adhésion à Dieu ne s'accomplit pas sans effort. L'homme sincère ne se distingue de l'hypocrite qu'au prix de la souffrance et du martyr. Il n'est pas juste de gagner une cause sans peine, de rapporter un butin sans en payer la taxe [ Par contre, rapporter un butin en payant la taxe, c'est juste. Donc faire du butin, c'est à dire piller, c'est pas un problème : il faut juste payer la taxe islamique et c'est bon. Cool.]
. La profession de foi en l'islam des notables médinois ne se limita pas à prononcer les deux chahada, elle exprimait une conviction intérieure venant du coeur, manifestée par la parole. Elle était un engagement à remplir toutes les obligations incluses dans l'allégeance au Prophète (saw).
. Le Prophète (saw) envoya Mossab ben Omaïr à Médine en qualité de premier ambassadeur de l'Islam. L'envoyé d'Allah (saw) choisit avec soin un homme cultivé, patient, connaissant sa religion. De nos jours, beaucoup d'hommes parcourent la Terre en propageant le message de l'Islam mais ont-il été au préalable formés ? malheureuseusement pour une grande majorité, non ! Cela nous apprend également que le travail de propagation de l'islam n'incombaient pas seulement au Prophète (saw) et aux Envoyés de Dieu.
. On déduit de l'hégire deux devoirs légitimes :
* la nécessité d'émigrer d'une terre hostile à une terre d'accueil. Une terre hostile désigne tout endroit dans lequel le Musulman ne peut guère accomplir les rites imposés par l'Islam comme la prière, le jeûne...
* Le devoir de solidarité entre les Musulmans quelques soient leur nations tant que cette solidarité est possible. Imams et Savants s'accordent à accuser d'un péché grave ceux qui peuvent délivrer leurs frères musulmans de l'oppression où qu'ils se trouvent et choisissent de s'en abstenir.
. Nous voyons à travers l'Hégire que Dieu nous recommande de sacrifier nos biens et notre terre pour la cause de la doctrine et de la religion de l'Islam au cas où cela s'avère nécessaire.
. Le fait que le prophète (saw) ait laissé Ali (raa) à La Mecque pour restituer les dépôts à leurs propriétaires prouve indiscutablement que les polythéistes se contredisaient. Il le démentaient et l'accusaient de sorcellerie et d'imposture mais il était le seul homme assez honnête pour se voir confier leurs biens. C'était bien la preuve que leur incroyance ne résultait nullement de leur méfiance à son égard, mais plutôt de l'orgueil. Ils craignaient que la vérité qu'il leur apportât ne leur fit perdre leur influence et leur autorité.
. Le Prophète (saw) partit en dernier pour Médine. Il savait que sa vie était menacée mais il savait également qu'il était le Protégé d'Allah. Si le Messager (saw) était, comme prétendent les ennemis de l'Islam, Un homme visant les biens de ce monde serait il resté à la merci de ses ennemis ?
L'arrivée à Médine :
A son arrivée à Médine, le Prophète (saw) commença par établir les fondements primordiaux du premier Etat musulman. Pour cela, il accomplit les actes suivants :
* La construction de la Mosquée, * La création d'un esprit de fraternité entre les musulmans (Mohajirines) et les Ansars (Médinois), et * La rédaction d'une constitution qui règlerait la vie des musulmans et clarifierait leur relations avec les autres communautés en particulier les tribus Juives.
CE QU' IL FAUT EN TIRER :
* Le système islamique et sa morale recommandent de faire partout régner l'esprit de l'égalité et de la justice parmi les Musulmans. Mais la propagation de cet esprit ne pourrait pas s'accomplir si les Musulmans ne se rencontraient dans la Maison de Dieu pour lui offrir tous ensemble le même culte et l'aimer, Lui, l'Unique Dieu d'un même amour. Si chaque Musulman priait seul chez lui, il aurait beau s'incliner et se prosterner devant Dieu, l'égalité et la Justice ne triompherait jamais dans une telle société, de l'orgueil, de la vanité et de l'égoïsme des individus.
* Le Prophète (saw) établit l'entente et la fraternité parmi ses Compagnons, Mohajirines et Ansars sur la base de l'égalité et de la justice, au point qu'ils pouvaient hériter les uns des autres après la mort. Ainsi, le lien de fraternité était plus fort que celui du sang. (A noter que l'héritage basé sur la fraternité morale fut abolie quelques temps après). Ceci nous apprend que l'Etat ne peut survivre sans l'unité et la solidarité nationales, qui n'existent pas sans la fraternité et l'amour partagé. Une société dénuée d'amour ne saurait s'unir autour d'un seul principe et tant qu'il n'y a pas d'union, l'Etat de droit ne peut se former.
* Concernant la Constitution qui fut établie ceci nous montre que l'Etat islamique et sa législation n'auraient pu trouver un cadre adéquat qui leur permettent de se stabiliser en l'absence de cette Constitution établie par le Prophète (saw). Ce document révèle toute l'ampleur de la justice dont fit le Prophète (saw) en traitant avec les Tribus Juives. Malheureusement, Les tribus juives trahiront ce pacte ce qui obligea les Musulmans à ne plus tenir leurs engagements vis à vis d'eux.
* La nation islamique s'édifia sur une base solide à la lumière des clauses de cette Constitution en y adhérant fortement et en les appliquant à la lettre. la Communauté islamique ainsi confirmée et renforcée s'étendit à l'Est et à l'Ouest du monde [ mais pas trop vers le nord ni vers le sud parce que au delà du cercle polaire le soleil ne se couche plus et alors les musulmans meurent de faim en faisant ramadan... ] offrant la civilisation la plus authentique que l'humanité ait jamais connue.
La bataille de Badr :
Alors que les Musulmans avaient fait l'hégire, Les Mecquois n'hésitèrent pas à s'approprier les biens qu'ils avaient laissé à La Mecque et allaient les vendre en Syrie. Les Mohajirines demandèrent au Prophète (saw) de combattre pour leurs droits. Le Prophète (saw) n'en fit rien jusqu'au jour où Dieu le Très Haut lui en donna l'ordre par la révélation. Le Messager de Dieu (saw) et ses partisans partirent au soir du vendredi 17 du mois de ramadan en l'an II de l'hégire, ils étaient environ 314 hommes accompagnés de 70 chameaux dont chacun portait trois hommes à tour de rôle.
Ils allaient pour intercepter la caravane d'Abou Sofiane qui s'en retournait à La Mecque. Bien entendu, les Mecquois virent en cela l'occasion de combattre les Musulmans et de les exterminer, aussi, ces derniers composèrent une armée trois fois plus nombreuses et étaient dotés d'un armement supérieur. En outre, ils dépêchèrent Abou Jahl vers Abou Sofiane pour que ce dernier joignent ses forces à l'armée mecquoise. Abou Sofiane préféra esquiver la bataille pour sauver les biens qu'ils transportaient et il emprunta un autre chemin.
Pendant ce temps là, les Musulmans, mis au courant par leurs espions, hésitèrentdans la décision à prendre : Intercepter la caravane ou bien combattre l'armée mecquoise. Après une concertation faite à la demande du Prophète (saw), Mohajirines et Ansars décidèrent de combattre l'armée mecquoise. La stratégie adoptée par les Musulmans consista selon les suggestions d'Al Habab (raa) d'aller au puits le plus proche de l'ennemi (le puits de Badr) et de dessécher les autres puits, obligeant les Mecquois à se rendre à l'endroit choisi et les laissant de plus dans une soif extrême.
Le Prophète (saw) implora Dieu en ces termes "O Dieu, voici Qoreich venant défier et démentir Ton Prophète, dans sa vanité et son arrogance. Accorde moi le soutien que Tu m'as promis. Fais que nos ennemis soient vaincus en l'espace d'un matin...". Par ailleurs, le Prophète (saw) rassura ses Compagnons en leur promettant le soutien de Dieu et s'exprima à eux en disant "Tel polythéiste mourra ici, un tel mourra là en posant la main sur la terre à tel ou tel endroit".
Lorsque la bataille commença, le Prophète (saw) prit une poignée de sable et la jeta en direction des polythéistes qui en eurent les yeux remplis. Les Musulmans sortirent vainqueur de la bataille en ayant eu l'aide de Dieu qui leur envoya en assitance mille anges. Les Musulmans eurent 15 martyrs, et comme le Prophète l'avait prédit, à chaque endroit qu'il avait auparavant désigné se trouvait un polythéiste mort.
Le Prophète (saw) s'adressa aux polythéistes morts en leur disant "O untel, O untel... Vous auriez dû écouter Dieu et son Prophète. Nous autres, avons obtenu ce que Dieu nous avait promis ! En est-il de même pour vous ? Omar lui dit "Tu t'adresses à des corps sans vie !" Le Messager lui répondit "Par celui qui tient mon âme, ils m'entendent aussi bien que vous".
La bataille fut terminée, le Prophète (saw) devait règler le sort des 70 prisonniers faits par les Musulmans et à ce sujet il consulta ses Compagnons. Certains proposèrent qu'ils soient libérés contre une rançon et d'autres par contre proposèrent à ce qu'ils soient exécutés. Le Prophète (saw) opta pour la première solution, privilégiant ainsi la Vie et la Pitié. Par ailleurs, l'argent gagné des rançons contribuerait à aider les Musulmans. Cependant, Dieu révéla un verset venant réprimander le Prophète (saw) sur le choix qu'il arrêta.
CE QU' IL FAUT EN TIRER
La bataille de Badr est riche en enseignements que nous allons développer si Dieu le veut.
* Au départ, le Prophète (saw) et les Musulmans désiraient simplement intercepter la caravane et cela sans combattre. [Voler des gens sans défense est effectivement ce que souhaitent dans l'idéal tous les pillards]. Dieu Gloire à Lui le Très Haut les mit à l'épreuve ; à savoir que les Musulmans ne savaient plus quel était le meilleur objectif : intercepter la caravane ou combattre pour la cause de Dieu. Après consultation, les Musulmans décidèrent au prix de leur vie de combattre pour la cause de Dieu, ceci ne fut possible que grâce à la foi qu'ils avaient en Dieu et à son Messager. Les Musulmans savaient en toute conscience qu'ils allaient affronter une armée trois fois et demi supérieure à eux ! Comment agirions nous dans tel cas ! irions-nous au combat ? ou bien prépiterions nous sur la richesse ?
* Le Prophète (saw) n'hésita pas à consulter ses compagnons. Il recourait à ce procédé dès qu'il s'agissait d'un sujet non traité par Dieu et relevant de la politique gouvernementale. Ceci est resté et restera une loi constante jusqu'à la fin des temps pour tous les sujets épineux dont les Musulmans n'ont point de réponse dans le Coran et la Sunna. Mais la consultation ou "Choura" ne s'applique pas aux sujets traités définitivement par le Coran ou dans la Tradition et aucune autorité ne peut y remédier. La décision de combattre l'armée mecquoise fut une décision collective, ceci prouve que l'allégeance faite à Aqaba par les Ansars ne se limita pas à la parole mais se traduisit également dans les actes et que cette allégeance était bien pour Dieu.
* Il est permis de recourir à des espions et aux observateurs que les Musulmans peuvent depêcher en territoire ennemi. Cela pour découvrir la position de l'ennemi et ses plans et connaître sa force en arme et en effectif. A cette fin, le chef musulman peut utiliser ce moyen tant qu'ils servent l'intérêt des Musulmans et assurent leur survie.
* Le Prophète (saw) croyait à la victoire des Musulmans et à la promesse de Dieu, Qui ne manque jamais à Sa Parole. L'imploration du Prophète (saw) n'est qu'une illustration de la fonction essentielle de l'homme qui n'est autre que l'adoration de Dieu.
* La demande à Dieu en toutes circonstances nous montre que les épreuves et les malheurs qui menacent l'Homme en cette vie ou qui s'acharnent contre lui sont autant de moyens pour lui rappeler sa qualité de serviteur de Dieu et diriger son espoir et ses pensées vers la grandeur de Dieu et sa formidable puissance. Les malheurs nous ramènent à Dieu en nous obligeant à avouer notre faiblesse, à admettre devant Dieu notre condition de serviteurs à chercher auprès de lui protection contre tous les malheurs. Quand un homme prend conscience de cette vérité, et règle sa conduite là dessus, cela signifie qu'il a atteint le degré de perfection que Dieu a fixé pour tous les Hommes.
* Le renfort d'Anges au cours de l'expédition, l'un des plus importants miracles visant à appuyer les musulmans authentiques et à les secourir se produisit à Badr. Cette aide ne fut point d'ordre spirituelle ou une force morale comme certains l'ont imaginé mais ce fut un effectif réel de 1000 anges. Ils participèrent réellement au combat pour rassurer les Musulmans en répondant effectivement à leur appel au secours. Mais la victoire est de Dieu seul, elle ne doit rien aux anges. Ce fait a été rapporté dans les deux Sahih.
* Le Prophète s'adressa aux morts polythéistes et Omar, étant étonné, reçu comme réponse du Messager de Dieu (saw) "Par celui qui tient mon âme, ils m'entendent aussi bien que vous m'entendez". Cette affirmation nous apprend que le défunt à une vie spirituelle propre dont nous ne connaissons pas la nature ni les modalités et que les âmes des morts planent autour de leurs corps.
* La décision que pris le Prophète sur le sort des Prisonniers ne fut pas la bonne. Cela nous apprend que le Prophète (saw) avait droit à l'erreur, mais ses erreurs n'étaient jamais approuvées, au contraire, elles lui étaient vite reprochées par la révélation de versets. Certains affirment que le Prophète (saw) ne pouvait commettre d'erreur, ce qui est faux puisque Dieu dit dans le Coran "Que Dieu te pardonne ! pourquoi les as tu dispensés du combat..." (verset 43/9). Beaucoup pourraient être choqués par l'attribution d'erreurs au Messager de Dieu (saw). Ces derniers voient dans l'erreur un crime, une aberration, un acte en parfaite contradiction avec la droiture infaillible des Prophètes. Or dans ce contexte, on entend par "erreur" qu'à un moment donné, la jurisprudence du Prophète (saw) n'a pas abouti auprès de Dieu à la perfection. mais son "erreur" ne contredit nullement sa vertue irréprochable, au contraire, c'est en quelque sorte une gratification de Dieu. Par ailleurs, le Prophète (saw) se dépassait sans cesse, de sorte qu'il considérait toujours imparfaites ses actions passées, par rapport au degré de perfection qu'il atteignait par la suite. Il implorait souvent Dieu de lui pardonner ces "erreurs" tout comme nous implorons nous mêmes le pardon pour nos péchés.
* Par ailleurs, Dieu dans sa sagesse ne voulut pas que les Musulmans règlent leurs grands problèmes entièrement ou partiellement par le biais de l'argent alors qu'ils devaient tenir compte uniquement du point de vue de la religion en toutes circonstances. Ils ne devraient pas rechercher les solutions matérialistes voire lucratives, car dans ce cas, ils ne tarderaient pas à les considérer comme une règle de conduite qu'ils devraient suivre constamment. Le point de vue matérialiste prendrait le dessus, alors que les règles qui guident les Musulmans doivent demeurer sublimes et s'élever sans cesse au-dessus des convoitises de ce monde. il devient difficile pour celui qui s'est enfoncé dans les plaisirs de ce monde et en a apprécié le goût d'y renoncer et de ne plus jamais y revenir.
Les Banous Qaïnouqa
En l'An II de Chawal, Le Prophète (saw) rassembla les Banous Qaïnouqas pour les convier à l'Islam et leur dit : "O Peuple des Juifs, crains que Dieu Gloire à Lui le Très Haut ne se venge de toi comme Il s'est vengé de Qoreich (durant Badr), puisque tu sais, à présent que je suis un prophète et un Envoyé de Dieu. Tu trouveras mon avènement clair dans ton livre." Les Juifs répliquèrent "O Mohamed, penses-tu vraiment que ton peuple est de notre trempe ? Ne sois pas dupe de tes partisans, ils ignorent tout de l'art de la guerre. Voici l'occasion de te mesurer à nous, tu sauras ainsi que nous sommes les plus forts."
Quelques temps après, une Musulmane se rendit chez un joaillier, les hommes voulurent la dévoiler, mais elle refusa, alors, le joaillier releva secrètement l'extrémité de sa tunique sur son dos et la noua. Elle se leva découvrant ses parties intimes et poussa un cri. Un Musulman se jeta sur le joaillier et le tua et il fut tué à son tour. Ce fut la première violation de la constitution. Ayant appris ceci, le Prophète (saw) assièga les Banous Qaïnouqa. Abdallah Ben Oubaï Ben Saloul, plus connu sous le nom de "Tête des Hypocrites" demanda grâce au Prophète pour que ses proches soient bien traités.
le Prophète (saw) ordonna que le Clan quitte Médine, chose qui fut faite sur le champ. Les Banou Qaïnouqa allèrent s'installer à Adhrat (Cham) où ils périrent dans leur majorité. Certains Musulmans qui avaient contracté une alliance avec ce clan se rendirent auprès du Prophète (saw) et se désengagèrent des Banou Qaïnouqa pour l'infâmie commise envers la Communauté.
CE QU' IL FAUT EN TIRER
* Lorsque le Prophète (saw) rassembla les Banous Qaïnouqa, il leur précisa que son avènement était annoncé dans leurs livres. En effet, les Juifs savaient pertinemment que viendrait un Prophète (saw) dans un pays de palmiers, lorsqu'ils se rendirent compte que Dieu avait choisi un Prophète issu du peuple arabe, ils le désavouèrent.
* Cet épisode nous montre que le voile imposé à la femme par l'Islam doit couvrir non seulement son corps mais aussi son visage. Sinon, les Juifs n'auraient pas été tentés de la dévoiler. Ils voulaient uniquement narguer ses sentiments religieux qui étaient apparents et bien sûr défier les Musulmans car ils n'hésitèrent pas à menacer ouvertement le Prophète en disant "Voici venu l'occasion pour toi de te mesurer à nous".
* Cet évènement provoqué par les Juifs de Qaïnouqa dénonce la haine secrète qu'ils portaient aux Musulmans. S'ils avaient respecté la Constitution qu'ils avaient conclu avec les Musulmans, ces derniers n'auraient jamais proféré une parole contre eux, ni touché à leur maisons. Mais, leurs mauvaises intentions se retournèrent contre eux.
* Abdallah Ben Oubaï Ben Saloul s'était converti à l'Islam par pure hypocrisie. Avant l'arrivée des Musulmans à Médine, cet hypocrite devait être proclamé Roi de Médine. Il accueillit l'Hégire des Musulmans avec haine et nous verrons dans d'autres récits qu'il ne laissait passer aucune occasion susceptible de nuire aux Musulmans. Malgré cela, le Prophète (saw) connaissant ses intentions, le traita en tant que Musulman, ne lui retira pas sa protection, ni ne le traita en polythéiste, apostat ou faux croyant laissant le jugement de cet homme à Dieu. Cela pour éviter, et jusqu'à la fin des temps, aux Musulmans de juger leur corréligionnaires hypocrites qui composent la Communauté. Ce fut la raison pour laquelle, l'Envoyé de Dieu (saw) accepta l'exil des Banou Qaïnouqa. Cependant, les Musulmans tenaient les hypocrites à l'oeil observant attentivement leurs comportements, cela est devoir certain et constant pour les Musulmans.
* Les Musulmans qui s'étaient alliés avec le Clan Qaïnouqa se désistèrent de leur engagements. Dieu révéla à ce sujet un verset interdisant aux Croyants de se lier d'amitié avec des Non Croyants : "O vous qui croyez ! ne prenez pas pour amis intimes les Juifs et les Chrétiens ! Ils sont amis les uns des autres. Celui qui parmi vous, les prend pour ami, est des leurs. Dieu ne dirige pas le peuple injuste." (verset 51/5) Cette interdiction ne signifie pas que l'on doit les haïr. [ Nous voilà rassurés ! ] En effet, le Musulman ressent de la colère envers les non croyants, colère provoquée par leur désobéissance à Dieu. Ce sentiment reflète la pitié qu'il ressent envers le non croyant, tout comme l'on pourrait considérer la colère d'un père agissant dans l'intérêt de son fils car il ne fait pas plaisir au Musulman de savoir qu'un Non Croyant aura sa place en enfer, en effet le Musulman se doit de souhaiter pour tous ce qu'il souhaite pour lui-même. Cela n'interdit pas non plus aux Musulmans de se montrer parfois indulgent si la justice l'exige ou de respecter les conventions conclues avec eux. La Justice doit être constamment appliquée, et ni la colère provoquée par la désobéissance à Dieu ni la haine, ne doivent jamais entraver l'application des principes de la Justice. Dieu dit "Que la haine envers un peuple ne vous incite pas à commettre des injustices, soyez justes ! la justice est proche de la piété..." (verset 8/5)
La bataille d'Ohod
Les chefs qoreichites qui avaient survécu à la bataille de Badr décidèrent à l'unanimité de venger leurs morts. Des tribus arabes se joignirent aux Mecquois. Quand ils quittèrent La Mecque, ils étaient au nombre de trois mille. A Médine, le Prophète (saw) convoqua ses Compagnons et leur demanda si les Musulmans devaient attendre l'ennemi à Médine ou bien aller à leur rencontre, bien que le Prophète (saw) désira combattre l'ennemi à Médine, il fut décidé d'aller au devant de l'ennemi. Le Prophète (saw) revêtit son armure et quitta Médine à la tête de 1000 hommes le 7 du mois de Chawal 32 mois après l'hégire.
A mi-chemin, Abdallah ben Oubaï ben Saloul déserta avec sa troupe (300 hommes). Certains Musulmans demandèrent au Prophète (saw) de demander de l'aide aux Juifs conformément à la Constitution. L'Envoyé d'Allah (saw) leur répondit "Nous ne devons pas nous faire aider par des idolâtres contre des idolâtres". Les Musulmans dont le nombre dépassait 700 combattants, campèrent dans un défilé d'Ohod. Le Prophète (saw) rassembla 50 archers au sommet de la Montagne en leur faisant les recommandations suivantes :"Gardez vos positions et couvrez nous de derrière. Si vous nous voyez triomphant, ne vous mêlez pas à nous et si vous nous voyez massacrés, ne nous prêtez aucune assistance".
La bataille eût lieu et faisait rage, l'étendart fut confié à Mossâb ben Omaïr. les polythéistes étaient en pleine débâcle, les Musulmans, triomphants, se ruèrent sur le butin. Les archers en oublièrent les recommandations du Prophète (saw) et descendirent de la Montagne pensant que la guerre était finie. Seuls quelques Musulmans campèrent sur leurs positions en exhortant les autres hommes à garder leurs places.
Khaled Ben Al Walid, l'un des Stratèges Qoreich, vit que les Musulmans n'avaient aucune arrière garde. Il s'ensuivit un revirement de situation favorable à l'armée polythéiste. Khaled ben Al Walid contourna la montagne avec ses cavaliers et tous se ruèrent sur les Musulmans qui furent pris "entre deux feux" à savoir, la cavalerie dans leur dos et l'armée qoreïche en face d'eux. Ce fut une débâcle complète pour les Musulmans, le Prophète (saw) fut blessé dans la bataille suite à une rumeur certains combattants pensèrent qu'il était mort...
La bataille finit par se calmer et les polythéistes se retirèrent satisfaits de leur victoire. Quant aux musulmans, ils pleurèrent leurs morts : Hamza ben Abdelmottaleb, Mossâb ben Omaïr et bien d'autres. Le Prophète (saw) pleura beaucoup la perte de son oncle qui fut mutilé par l'ennemi, il demanda à ce que les morts soient rassemblés deux par deux dans des linceuls et il enterrait en premier ceux qui étaient les meilleurs connaisseurs du Coran. Il donna l'ordre de les enterrer sans nettoyer leurs blessures, ni embaumer leurs corps et ni faire la prière mortuaire.
De retour, à Médine, les déserteurs et hypocrites dirent aux Musulmans "Vous auriez dû nous suivre, si vous nous aviez écouté vous n'auriez pas perdu tous ces hommes, vous n'auriez pas dû aller au devant de l'ennemi et au contraire les attendre à Médine..."
Les Polythéistes voulaient en finir une bonne fois pour toutes avec les Musulmans et avaient décidé après les festivités liées à leur victoire de se rendre à Médine. Le Prophète (saw) quitta à nouveau Médine malgré les blessures et la grande fatigue et campèrent à 20 kilomètres de la ville où ils allumèrent de grands feux afin que l'ennemi pût les voir de loin et croire qu'ils étaient très nombreux. Un Polythéiste se rendit à Ohod où festoyait l'armée mecquoise et leur tint ce discours "Mohamed est à la tête d'une armée dont l'effectif dépasse tout ce que j'ai connu jusqu'à présent, ils sont mûs par une haine terrible...". Dieu sema la panique dans le coeur des Polythéistes qui regagnèrent bien vite La Mecque.
CE QU' IL FAUT EN TIRER
* Le comportement significatif des hypocrites est riche de sens. Nous en concluons que les Musulmans doivent éviter d'avoir parmi leurs rangs tous les éléments incrédules qui s'y faufileraient. Par ailleurs, ces hypocrites voulaient profiter de l'Islam en s'emparant des butins (Badr) et ont fui face au doute de leur victoire évitant ainsi toute gêne qui pouvaient les toucher.
* Certains compagnons demandèrent au Prophète (saw) de recourir à des non croyants. La réponse du Prophète (saw) fut nette. Un grand nombre de savants ont interdit ce genre d'association lors du combat. Cependant, l'Imam Chafiî a dit que tout non croyant qui prodigue des bons conseils aux Musulmans et en qui ils ont confiance peut être appelé pour l'aide lorsqu'elle s'avère nécessaire. Ce fut le cas lors de la bataille de Honeïn, lorsque l'Envoyé d'Allah (saw) fit appel à Safwan Ben Omayya qui était non musulman. Ces conclusions sont valables de nos jours, les Musulmans doivent garder l'oeil sur les hypocrites sans leur faire du tort et par ailleurs peuvent demander l'assistance à des non musulmans, lorsque cela s'avère nécessaire.
* Le Prophète (saw) avait ordonné à 50 archers de garder la montagne. Le fait que l'obéissance à l'Envoyé d'Allah n'a pas été respectée, ce fut toute l'armée qui en fut pénalisée par la défaite et un nombre important de martyrs. Beaucoup de Musulmans se sont détournés de nos jours de la loi de Dieu et des règles du Prophète (saw). Le résultat en est désastreux, la communauté mondiale musulmane est confrontée à de graves problèmes (Palestine, Irak, Tchét
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Quelques mots très usités en Islam ,bon à savoir !
24/10/2007 17:51
]Adhan (Adhân): Appel à la prière (Salât) prononcé à forte voix pour annoncer que l'heure de la prière est arrivée.
Amin (Amîn): Expression signifiant "Ô Allah, accepte notre invocation"; l'introduction se compose habituellement de louanges et de glorification à Allah. Littéralement cela veut dire : quoi qu'il arrive après. Il est généralement traduit comme : alors après.
Allah Akbar: est la traduction arabe de «Dieu est (le) plus grand».
Aïd el-Fitr: (en arabe عيد الفطر, Aïd signifie fête et Fitr la rupture) est une fête musulmane marquant la rupture du ramadan, mois de jeûne et de prières pour les musulmans. Elle est célébrée le premier jour du mois de shawwal.
Aïd el-Kebir (signifiant littéralement la grande fête, `îd al kabîr, عيد الكبير en arabe) est l'une des fêtes musulmanes les plus importantes.
bid`ah (arabe: بدعه [bid`ah], innovation ; idée nouvelle, hérésie) désigne une innovation.
Basmala: Terme désignant la formule de consécration "Bismillahi Ar-rahman Ar-rahim" (communément traduite par "Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux le Tout compatissant"). On retrouve cette formule au début de presque toutes les sourates du Coran. Cette formule est par ailleurs utilisée par le musulman au moment de commencer toute oeuvre.
Bismillah: [ Au nom d'Allah ] Invocation utilisée couramment par le croyant en débutant une activité. Cette formule rituelle rythme la vie du musulman.
Cha`abân (arabe : شَعبان ) est le huitième mois du calendrier musulman.
Chawwal (arabe : شَوّال ) est le dixième mois du calendrier musulman. Il est marqué par l'Aïd
Cheik, chaykh, cheikh ou sheikh (arabe: شيخ [ڑayḫ], maître; vieillard; sage) est, chez les Arabes, un homme respecté en raison de son grand âge ou de ses connaissances scientifiques, religieuses, philosophiques. Ce titre correspond au sage.
dhikr (arabe :ذِكْر [ḏikr], invocation; mention, répétition (du nom de Dieu)) est commune à tout l'islam.
Dîn (arabe :دين [dīn]) mot arabe sans équivalent en français bien que souvent traduit par « religion ». Ce mot désigne la nature de l'Islam non comme une religion, mais plus comme un système tout à la fois politique, religieux, militaire, économique, social, juridique, tout autant qu'un mode de vie tourné vers la soumission de l'individu à une divinité (Allah) associée à un prophète ou messager (Mohamed saws).
Djihad ou jihâd (Arabe: جهاد ǧihād) est un terme utilisé dans le Coran et affirme qu'une révélation est reçue par Mohamed saws et l'enjoint de livrer la guerre aux idolâtres de l'Arabie afin de les convaincre de se soumettre et d'accepter l'Islam.
Fitrah: [ nature primordiale ] Nature profonde de l'homme, tel qu'il fût créé par Dieu en Adam. Etat d'harmonie entre l'homme, la création et Dieu. L'Islam se défini comme la religion de cette norme primordiale. Selon la tradition musulmane, les enfants naissent en harmonie avec la nature profonde et c'est l'éducation qui fait d'eux des juifs, des chrétiens, etc.
Fatwa (arabe: فتوى) [fatwā], avis juridique, au pluriel : fatāwa) est, dans l'Islam, un avis juridique donné par un spécialiste de loi religieuse sur une question particulière. En règle générale, une fatwa est émise à la demande d'un individu ou d'un juge pour régler un problème où la jurisprudence islamique n'est pas claire. Un spécialiste pouvant donner des fatâwa est appelé un mufti.
fiqh (arabe : فقه = comprendre) est traduit par la jurisprudence islamique relative aux avis juridiques pris par des docteurs de l'Islam sur les limites à ne pas dépasser par les musulmans. Il s'agit donc d'une compréhension du message de l'Islam sur le plan juridique.
Ghousl (Ghossl): Ablution "majeure" qui consiste en un lavage complet du corps. Cette ablution est notamment nécessaire pour le croyant en état de janâba(impureté majeure) désirant effectuer la prière, pour la femme en période de menstrues et pour toute personne qui embrasse l'Islam. A sa mort, le musulman doit être entièrement lavé.
hadith: est un terme arabe qui désigne des paroles ou actes de Mohamed saws considérés comme des exemples à suivre par les musulmans.
Le hajj (avec un /a/ bref) (arabe : حَجّ ḥaǧǧ, ou حِجّة ḥiǧǧaʰ, (aller vers) pèlerinage) est pour les musulmans le pèlerinage aux lieux saints de la ville de La Mecque (Arabie saoudite).
halâl (arabe : حلال [ḥalāl], permis; non sacré; profane, licite) est l'antonyme de harâm. halal définit ce qui est permis pour le musulman et harâm définit ce qui est interdit au musulman et donc péché.
Hira (la grotte) est l'endroit où le Prophète Mohamed saws a reçu ses premières révélations d'Allah (Dieu) à travers l'ange Gabriel pendant le moid de Ramadan. La grotte se trouve sur le sommet de Jabal al-Nour dans la région Hedjaz de l'actuelle Arabie saoudite à peu près à 4 km au nord-ouest de la Mecque.
Haram: Acte illicite ou répréhensible du point de vue religieux.
Ihsan ('ihsan): Bienfaisance, perfection.
Imam (Imâm): [ celui qui se tient devant ] Ce mot désigne traditionnellement celui qui dirige la prière. Il se tient devant tous les autres croyants dirigé, comme eux, vers La mecque. Dans le cas où les croyants sont au nombre de deux, les deux croyants se mettent côte à côte, celui tenant le rôle d'Imam se mettant à gauche. En islam, le sacerdose n'existe pas (il n'y a pas de moîne, ni de prêtre qui soit officiellement ordonné) et tout croyant, pour peu qu'il connaisse bien sa religion et qu'il le soit le plus érudit du Coran, peut diriger la prière.
Jibril (Jibrîl): [ Gabriel ] Nom de l'ange qui a transmis au prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) le message de l'Islam par la révélation du Coran.
Jinn ou Djinn: Créatures composées de feu (comme les humain fûrent créés d'argile et les anges de lumière). Comme toute race, on compte parmi ses rangs des créatures bonnes et mauvaises. Iblîs ou "Satan" (nous demandons la protection d'Allah contre Satan le maudit) est une de ces créatures.
Kaaba, Kaa'ba ou Kaba: [ cube ] On désigne sous ce nom la construction de forme cubique (une quinzaine de mètres de côté) au centre de la mosquée sacrée de La Mecque. La Kaa'ba représente le point de convergence de la prière de tous les musulmans. Fondée par Abraham (sur lui la prière et la paix) tel que décrit dans le Coran (Coran, II-125) elle est le symbole suprême de l'union des musulmans dans l'unicité. Sa façade comporte une pierre noire, morceau de roche basaltique dont le diamètre est d'environ 30 cm. Contrôlée par les Banu khuza'a ; temple païen en 570 ; à la naissance de Mohamed (Bsdl), reconstruite par lui et les Mekkois en 605; Les 360 idoles dont le sanctuaire avait été peuplé à l'époque de l'ignorance fûrent détruites en janvier 630 par les musulmans.
Khutba (ar: خطبة) est le nom arabe du sermon (ou prône) délivré par l'imam lors de la prière du vendredi (Salah Jumu`ah) et lors des deux Eid.
kâfir (كافر [kāfir], incroyant) est un incroyant ou un infidèle à l'islam. Le kâfir pratique le kufr (كفر [kufr], incroyance; athéisme; refus).
Lâ ilâha illa Allâh: [ nulle divinité en dehors d'Allah / nul ne mérite ] Formule célébrant l'adoration unique de Dieu dans Son unicité et Sa toute-puissance. Cette formule fait partie de l'attestation de la foi que l'on doit prononcer pour devenir musulman.
Mahr: Prescription coranique, bien remis par l'époux à l'épouse au moment du mariage (contrairement à la "dot" pratiquée traditionnellement en Europe qui voyait la famille de la mariée remettre un bien au futur époux). Ce bien appartient de plein droit à l'épouse.
Mouazine, muhezin, muezzin (Mouadhin): Terme désignant celui qui, dans une mosquée, appelle à la prière. Pour chacune des cinq prières quotidiennes, le mouazine prononce l'adhan (l'appel à la prière) parfois du haut d'un minaret ou sur un toit afin de prévenir ceux qui résident dans le quartier ou ceux qui viennent à passer que l'heure de la prière est venue et qu'ils doivent se rendre à la mosquée.
makrouh (arabe : مكروه) est un terme du droit musulman désignant un acte indésirable, détestable, mais non répréhensible.
mosquée est un lieu de culte pour des disciples de la foi islamique. C'est un édifice où se rassemblent les musulmans pour les prières communes. Ce n'est cependant pas le seul lieu possible à cet effet.
Niyya, Niya: Intention droite qui conditionne l'authenticité de tout acte de la vie du musulman. Elle est la condition absolue de la recevabilité de la prière et est formulée explicitement avant de l'entamer.
Oumma ou Umma (أمّ [umm], mère; أمّة [umma], communauté ; nation) désigne la communauté des musulmans au delà de leur nationalité, de leur liens sanguins et de la parcellisation des pouvoirs politiques qui les gouvernent.
Rakat (Rakaate, Rak'a): Unité de base de la prière islamique. Chaque prière rituelle est composé de 2 à 4 de ces Rakates. Une Rakat est la succession, à partir de la station debout, - d'une inclinaison du buste (jusqu'a ce qu'il soit à l'horizontal, les mains solidement posées sur les genous) suivi d'un redressement, puis - d'une prosternation (on pose le front et le nez sur le sol, les mains posées à plat de chaque côté du visage, les genous et les pieds posés eux aussi au sol) suivi d'un redressement (en restant assis), puis - d'une nouvelle prosternation identique à la précédente et d'un redressement. Chacune de ces stations est accompagnée de formules rituelles.
Rasoul (Rasul): [ envoyé ] « Envoyé de Dieu ». Dans la tradition musulmane ce terme désigne un prophète apportant une révélation majeure. Parmi eux la tradition place notamment (sur eux la paix) Adam, Seth, Noé, Abraham, Ismaël, Moïse, Lot, Salih, Houd, Shu'ayb, Jésus et Mouhammad.
Riba (Ribâ): Usure qui prend deux formes (L'Islam rejette strictement toute forme d'usure) : - Intérêt sur l'argent prêté (Riba Nasî'a), emprunté, ou déposé sur un compte bancaire à intérêt, - prendre une marchandise de valeur supérieure contre une autre du même genre mais de valeur inférieure (Riba Al Fadl).
Risâlah: [ transmission d'un message ] Ce terme désigne la mission d'un messager de Dieu (rasoul).
Sadaqa, sadaka: Charité, bonne action.
Sahaba, çahâba: Compagnons du prophète Mohammad (sur lui la prière et la paix).
Salat: La prière Islamique a été directement enseignée par l'Ange Gabriel au prophète Muhammad (sur lui la bénédiction et la paix). Si le Coran fonde l'institution de la prière (Salat), c'est l'exemple du prophète qui a fixé sa structure très précisément. La prière musulmane, qu'elle soit effectuée en groupe ou seul(e), est identique dans sa structure. Elle comporte la récitation de versets du Coran et des invocations à Dieu, accompagnées d'inclinaisons et de prosternations en signe de soumission à Dieu. Cinq prières quotidiennes sont obligatoires : à l'aube (prière nommée ''Sobh'' mais que beaucoup appellent ''Fajr''), en début d'après-midi (''Dhour''), en milieu d'après-midi (''Asr''), après le couché du soleil (''Maghrib'') et dans la nuit (''Isha'').
Saws, S.A.W.S.: [ Bénédiction et Salut de Dieu sur lui ] Abréviation de "sallallahu alayi wa salam".
Sira (Sîra): Biographie du Prophète Muhammad.
Sirat (As-sirât): [ chemin ] Si le sens littéral de ce mot est "chemin", et qu'il est utilisé pour évoquer le "chemin" de l'homme dans sa vie, ce terme est également utilisé pour désigner le pont que devront traverser les hommes au jour du jûgement et qui enjambe l'enfer en mènant au paradis. Il est décrit comme aussi aiguisé qu'une epée et plus mince qu'un cheveu.
Siwâk: Racine d'un arbre couramment utilisée sous forme de batonnet pour se nettoyer les dents.
Sounnah (Sunnah): [ tradition ] Ce terme désigne la tradition islamique tirée de l'exemple de la vie du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix). Ainsi, les hadiths font partie de la Sunnah.
Sourate (Sûra): Le Saint-Coran est composé de 114 sourates, ou chapitres. Chaque sourate porte un nom particulier ("Les hommes", "Joseph", etc.) permettant de la reconnaître. Une sourate ne traite pas forcément d'un thème unique et abordé nul par ailleurs dans le Coran mais représente plutôt une unité dans la révélation divine. En effet, elle peut être composée de révélations ayant eu lieu à des moments différents de la vie du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) mais, sauf exception, une même révélation reste entière dans une seule et même sourate.
Tayammoum (Tayammum): Forme d'ablution sans eau que peut effectuer le musulman à défaut de disposer d'eau ou si le lavage à l'eau peut provoquer ou aggraver une maladie.
Verset: Phrase ou groupe de mots composant le Saint-Coran.
Yawma Ouddine (Yawma O'ddine): Jour du jugement dernier. Résurrection
Zakat (zakât): [ pûreté, accroissement, bénédiction ] On désigne par ce terme l'obligation faite à chaque musulman possèdant un minimim vital (le Nisâb) de verser une partie de ses biens en charité. Ce terme représente de même le montant de cet acte de charité fondamental, troisième pilier de l'Islam (après l'attestation de la foi et la prière).
Zinâ: Adultère, fornication.
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l'importation de la lecture du Saint Qur'ane
23/10/2007 16:07
RAPPEL Le coran a un rôle très important dans l'islam, il apporte énormément de choses et nous apporte des réponses sur les questions que l'on peut se poser.
Le livre d'Allah (esw)c'est le Coran majestueux, la parole du Seigneur des mondes, qui a été descendu sur le cœur de Mouhammad -prières et bénédiction d'Allah sur lui- par l'intermédiaire de Jibril, l'esprit digne de confiance, pour ainsi faire de Mouhammad -prières et bénédiction d'Allah sur lui- un annonciateur. Allah a dit :"C'est l'esprit digne de confiance qui descendit avec, sur ton cœur pour que tu fasses partie des annonciateurs" (Ste.26 V.193, 194)
La parole d'Allah fut révélée à toute l'humanité (hommes et djinns) en langue arabe claire et explicite pour répondre à leur besoin religieux et à leurs besoins dans la vie d'ici bas. Le Coran est préservé par Allah. Allah a dit : "C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel et c'est Nous qui Nous chargeons de le préserver" (Ste15; V19)
HADITHS
Abou Oumàma (Radia Allah 'anh) rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) dire: «Lisez le Coran car il viendra le jour de la résurrection comme intercesseur pour les siens (: ses lecteurs assidus)». (Rapporté par Moslem)
Annawâs Ibn Sam'an (Radia Allah 'anh) a dit: «J'ai entendu le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) dire: «Le jour de la résurrection on fera venir le Coran et les siens (ses lecteurs assidus) qui le mettaient en pratique dans ce bas-monde. Il est précédé par les chapitres «La vache» et «La famille de 'Imràn» qui viendront disputer en faveur de celui qui les lisait et appliquait leurs principes». (Rapporté par Moslem)
Selon 'Othmàn Ibn 'Affàn (Radia Allah 'anh), le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «Le meilleur d'entre vous est celui qui a appris le Coran et l'a enseigné aux autres». (Rapporté par Al Boukhàri)
Selon Aicha (Radia Allah 'anha), le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «Celui qui lit assidûment le Coran et qui excelle dans sa lecture, sera avec les nobles Anges-Messagers qui ne font qu'obéir à leur Seigneur. Celui qui lit péniblement le Coran et en hésitant dans sa lecture aura quand même deux salaires: (une joie dans ce monde et une joie dans l'autre)». (ura)
Selon Abou Musa Al Ash'ari (Radia Allah 'anh), le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «L'image du Croyant qui lit le Coran est celle de l'orange: son odeur est suave et sa saveur est suave. L'image du Croyant qui ne lit pas le Coran est celle de la datte: elle n'a pas d'odeur et elle est douée. L'image de l'hypocrite qui lit le Coran est celle de la plante aromatique: son odeur est bonne et son goût est amer. L'image de l'hypocrite qui ne lit pas le Coran est celle de la coloquinte: elle n'a pas d'odeur et son goût est amer». (ura)
Selon 'Omar Ibn Al Khattàb (Radia Allah 'anh), le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «Dieu fera élever par ce Livre (le Coran) certaines gens et en rabaissera d'autres». (Rapporté par Moslem)
Selon Ibn 'Omar (Radia Allah 'anh), le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «La jalousie n'est permise que dans deux choses:
1. Un homme à qui Dieu a donné d'apprendre le Coran et de passer des heures de la nuit et du jour à le lire et à méditer sur son contenu.
2. Un homme à qui Dieu a donné une fortune qu'il ne fait que dépenser (dans le bien) de nuit et de jour».
Al Barà Ibn 'Âzeb (Radia Allah 'anh) rapporte: «Un homme lisait le chapitre «La caverne» et avait à côté de lui un cheval attaché à deux cordes. Or voici qu'un nuage passa au-dessus de lui et se mit à se rapprocher, ce qui faisait trépider le cheval. Quand ce fut le lendemain matin, il alla raconter la chose au Prophète (Salla Allah 'alayhi wa salam) qui lui dit: «Ce nuage était une sérénité descendue sur toi parce que tu récitais le Coran». (ura)
Selon Ibn Mas'ùd (Radia Allah 'anh), le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «Celui qui lit une seule lettre du Coran s'inscrit une bonne action et la bonne action a dix fois son salaire. Je ne dis pas que «alm» (lettres énigmatiques se trouvant au début de certains chapitres du Coran) est une lettre, mais A est une lettre, L est une lettre et M est une lettre». (Rapporté par Attirmidhi)
Selon Ibn 'Abbàs (Radia Allah 'anh), le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «Celui qui n'a rien du Coran dans son coeur est comme une maison en ruine». (Rapporté par Attirmidhi)
Selon 'Abdullàh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (Radia Allah 'anh), le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «On dira (le jour du jugement dernier) au lecteur assidu du Coran: «Lis et monte (les degrés du Paradis). Récite clairement comme tu le faisais dans le bas-monde. Ta place au Paradis te sera fixée au dernier verset que tu liras». (Rapporté par Abou Dawùd et Attirmidhi)
D'après Aicha (Radia Allah 'anha), le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: "Celui qui récite habilement le Coran sera avec les Anges nobles et obéissants; tandis que celui qui le récite péniblement en bégayant, aura une double récompense". (Rapporté par Moslem)
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la jalousie et l'envie !
23/10/2007 15:47
la jalousie et l'envie !
Al-Hassan a rapporté que le Prophète(saw) a dit:
" La rancoeur et la jalousie dévorent les bonnes actions comme le feu dévore le bois".
Abdurrahman Ibn Mou'awia a rapporté que le Prophète(saw) a dit:
«Nul ne peut échapper à ces trois: le soupçon, la jalousie et l'ornithomancie»
On lui demanda: «Qu'est-ce qui peut nous en délivrer! O Envoyé d'Allah!»
Il conseilla:
«Ne traduis pas la jalousie en injustice; ne tiens pas pour véridiques les soupçons que tu ressens envers quelqu'un; poursuis ton chemin lorsque tu rencontres un mauvais augure».
Voici ce que voulait dire le Prophète (saw):
1 - Ne laisse pas la jalousie qui ronge ton coeur paraître au jour et ne cherche pas à causer un tort à celui que tu jalouses et tant que tu n'as pas révélé ce qui te trouble le coeur ou que tu n'as pas agi en conséquence, Allah ne te le reprochera pas. 2 - Si tu pressens envers un musulman des soupçons criminels, ne les tiens pour vérités qu'après la confrontation et l'examen (vérification ) 3 - Lorsque tu décides de te rendre à un endroit, et qu'en chemin tu entends l'hululement d'une chouette par exemple ou quelques jacassements d'une pie ou encore un frisson traversant tes membres,alors continue ton chemin et ne t'arrête point.
On a rapporté que l'Envoyé d'Allah(saw) aimait le bon présage et détestait l'ornithomancie. Il disait: la consultation des vols d'oiseaux est l'une des coutumes de l'ère pré-islamique. Allah(swt) a dit: Nous voyons en toi et en ceux qui sont avec toi des porteurs de malheur
[Sourate An-Naml 27: 47].
Et dans un autre verset: Nous voyons en vous un mauvais présage[Sourate Yâ-Sîn 36:18].
Ibn Abbas disait: «Lorsque tu entends le chant d'un oiseau dis: «O Grand Seigneur! Il n'y a de présage que le bon présage que Tu envoies; il n'y a de bien que le Tien; il n'y a d'autre divinité que Toi; il n'y a de force et de puissance qu'en Allah»; puis continue ton chemin et cela ne te causera aucun mal avec la permission d'Allah.
Abou Horrayra(as) a rapporté que le Prophète a dit: «Ne vous haïssez-vous pas mutuellement, ne vous jalousez point les uns les autres, et ne vous livrez point à la surenchère et soyez les adorateurs d'Allah et des frères».
Mou'awia Ibn Abou Soufiane(As) a dit à son fils: «O mon fils! Garde-toi de la jalousie dont les effets paraissent en toi avant qu'ils ne se produisent chez ton ennemi».
Il n'est pas un mal plus redoutable que la jalousie parce que le jaloux subira cinq châtiments avant qu'aucun malheur n'atteigne l'homme digne d'envie:
1 - Une affliction ininterrompue. 2- Un malheur dont on n'espère aucune récompense (dans l'au-delà). 3- Un blâme inexorable. 4- Le courroux du Seigneur. 5- Les portes de la grâce se refermeront devant lui.
L'Envoyé d'Allah a dit; «Les grâces d'Allah ont des adversaires.» On demanda: «Qui sont les adversaires des grâces d'Allah, O Envoyé d'Allah?» Il répondit: «Ce sont ceux qui envient les hommes à cause des faveurs qu'Allah leur a accordées».
Malik Ibn Dinar a dit: "Je tolère le témoignage des récitants contre tout le monde, mais je ne le tolère pas contre eux-mêmes parce que je les ai trouvés tous des jaloux".
Abou Horrayra(As) a rapporté que l'Envoyé d'Allah a dit: «Au jour de la résurrection et avant le jugement dernier six entreront au Feu à cause de six (c-à-d avant le jugement dernier six hommes entreront au Feu à cause de six défauts). On demanda: «O Envoyé d'Allah! Qui sont-ils?»
Il répondit: «Ce sont les princes qui commettent l'injustice, les arabes à cause de leur sentiment tribal, les administrateurs à cause de l'orgueil, les négociants à cause de la déloyauté, les habitants de la campagne à cause de leur ignorance et les hommes de science à cause de l'envie, c-à-d, les savants qui luttent pour les positions brillantes parce qu'ils envient les uns les autres. Il faut que l'homme s'instruise pour accéder à la vie future. Dans le cas où le savant recherche par la science l'accès à la vie future, il ne pourrait pas envier personne et personne ne pourrait l'envier». Et s'il s'instruit pour accéder aux positions brillantes, alors il éprouve l'envie. C'est ce que Allah a dit à propos des docteurs juifs: Envient-ils aux gens ce qu'Allah leur a donné de par Sa grâce?
[Sourate An-Nisâ' 4:54],
c-à-d, la prophétie et la multiplicité des femmes.
Un sage a averti: «Méfiez-vous de la jalousie, car la jalousie est le premier péché qui a conduit à la désobéissance à Allah dans le ciel et sur la terre. Dans le ciel, lorsque Iblis a renoncé à se prosterner devant Adam, s'adressant à Allah : Tu m'as créé de feu et lui, tu l'as créé de limon
[Sourate Al-'A`râf 7:12].
Iblis l'envia; par conséquent Allah le maudit. Sur la terre, lorsque Caïn (Qabil) fils d'Adam tua, sous l'effet de la jalousie, son frère Abel. Allah a dit: Et raconte-leur en toute vérité l'histoire des deux fils d'Adam. Les deux offrirent des sacrifices; celui de l'un fut accepté et celui de l'autre ne le fut pas. Celui-ci dit: ‹Je te tuerai sûrement›. ‹Allah n'accepte, dit l'autre, que de la part des pieux[Sourate Al-Mâ'ida 5:27]
Al-Ahnaf Ibn Qayss a dit: «Le jaloux n'aura jamais de quiétude, l'avare ne sera jamais loyal, un impatient ne sera jamais un ami, on ne comptera plus sur un menteur, un traître n'est jamais un conseiller, et un homme de mauvais caractère ne règne pas».
Muhammad Ibn Sirin a dit: «Je n'ai jamais envié quelqu'un à cause des biens de ce monde qu'il possède. S'il était l'un des habitants du Paradis, comment l'envierais-je, lui qui serait conduit au paradis? Et s'il était l'un des condamnés au feu, comment l'envierais-je, lui qui serait mené au feu!».
Al Hassan Al-Basri(raa) dit: «O fils d'Adam! Pourquoi envies-tu ton frère? Les bienfaits que Allah lui a accordés sont les signes de Sa générosité; pourquoi envies-tu celui que Allah Très-Haut a honoré? Si son état était autrement tu n'envierais pas celui qui serait destiné au feu!».
Jamais les prières de ces trois ne seront exaucées: celui qui se nourrit de l'illicite, le médisant loquace et celui qui garde dans son coeur la rancoeur ou la jalousie envers les musulmans.
Salim 'Ibn Omar(raa) a rapporté d'après son père que le Prophète a dit: «On n'a de d'envier que deux personnes: un homme à qui Allah a accordé la connaissance du Qur'an par cÅ“ur et qui le récite jour et nuit; et un homme auquel Allah a accordé de l'argent et qui le dépense dans son chemin jour et nuit».
Ce dernier hadith signifie que l'homme doit s'appliquer à suivre l'exemple de celui qui récite la nuit le Coran et fait l'aumône. Dans un cas pareil, l'envie serait digne de louange. Mais l'envie serait condamnable dans le cas où l'homme envieux désire la disparition des biens d'autrui et l'interruption de ses bonnes oeuvres. De même lorsque l'homme regarde avec un oeil d'envie la richesse ou des biens qui le séduisent et que, par suite, il veut les posséder, alors la conduite d'un homme pareil est condamnable. Par contre s'il désire avoir un bien égal à celui d'autrui, alors cet homme n'est pas blâmable. Allah a dit dans ce sens: Ne convoitez pas les biens par lesquels Allah vous a élevés les uns au-dessus des autres[Sourate An-Nisâ' 4:32]. Et Il poursuit: Et demandez à Allah de Ses bienfaits[Sourate An-Nisâ' 4:32].
Le devoir de tout musulman consiste à se méfier de l'envie en désirant ce qu'un autre possède en s'opposant à la décision d'Allah. Mais il peut demander à Allah de lui accorder les mêmes richesses. Le Prophète a dit : «Le bon conseil est la religion vraie.» Il faut que tout musulman soit satisfait et prodigue de bons conseils à tous les autres musulmans et qu'il ne soit pas un envieux. Abou Horrayra a rapporté qu'il a interrogé le Prophète sur les droits mutuels des musulmans. Il lui répondit: «Chaque musulman à six devoirs envers son frère.» On lui demanda: «O Envoyé d'Allah! Quels sont ces devoirs?» Il leur énuméra: «Salue-le quand tu le rencontres, réponds à son invitation, donne-lui le bon conseil lorsqu'il te le demande, quand il éternue et loue Allah, dis-lui: "Qu'Allah te fasse miséricorde", rends-lui visite quand il tombe malade et quand il meurt suis ses funérailles».
Abou Muhammad Ath-Thaqafi(raa) a relaté qu'il a entendu Anas Ibn Malik dire: dès l'âge de huit ans, j'ai servi l'Envoyé de d'Allah . Il a commencé par m'enseigner la prière. Il m'a dit: «O Anas' fais bien tes ablutions pour la prière, tes anges gardiens t'aimeront et on prolongera ta vie. O Anas! Purifie-toi de l'impureté majeure (janaba) en exagérant dans la purification, car il y a de la souillure à la racine de tout poil.» J'ai demandé: «O Envoyé d'Allah comment en exagérai-je?» il m'a répondu: «Laisse l'eau arriver aux racines de tes cheveux et rince bien ta peau, tu sortiras ainsi du bain et ton péché sera remis. O Anas ! Ne manque jamais les deux rak'as de «Ad-Douha» car c'est la prière des pieux. Acquitte-toi des prières du jour et de la nuit. Tant que tu es en état de prière les anges demandent pour toi la grâce d'Allah. O Anas, lorsque tu te prépares à la prière, consacre-toi à Allah . Lorsque tu t'inclines pose les paumes des mains contre les genoux, écarte les doigts et écarte les bras des flancs. Lorsque tu relèves la tête de l'inclinaison, tiens-toi tout droit pour que chaque membre reprenne sa position première. Lorsque tu te prosternes, applique ton front fermement contre le sol, et ne relève pas la tête trop vite à la façon d'un corbeau qui picore, n'allonge pas les bras à la manière d'un renard. Quand tu relèves la tête après la prosternation, évite la position assise du chien qui se repose sur les bouts de orteils, pose les fesses entre les pieds et colle la face supérieure des pieds contre le sol. Allah n'agrée pas une prière dont les inclinaisons et les prosternations ne sont pas accomplies à la perfection. Et si tu es capable d'observer les ablutions durant les différents moments de la journée et de la nuit, fais-le. Ainsi si la mort te surprend dans cet état, c'est comme si tu avais prononcé la profession de foi. O Anas! Quand tu rentres chez toi salue les membres de ta famille; ainsi tes faveurs augmenteront et ta famille sera comblée. Lorsque tu quittes la maison pour une affaire quelconque et que ton regard croise un musulman, salue-le, cela fera pénétrer la douceur de la foi dans ton coeur. Lorsque tu commets un péché, repens-toi et tu seras pardonné. O Anas! Ne garde dans le coeur en te couchant ou en te réveillant aucune rancoeur envers les musulmans. Ces préceptes font partie de ma Sunnah. Quiconque les observe m'aura aimé et quiconque m'aura aimé sera avec moi au paradis. O Anas! Si tu exécutes ces actions et que tu observes mes recommandations, il n'y aura pas pour toi une chose plus agréable que la mort. C'est là que tu trouveras le repos».
Le Prophète(saw) a enseigné que le rejet de la rancoeur est un précepte de sa Sunnah. Par conséquent, le devoir de tout musulman consiste à débarrasser son coeur de la rancune et de l'envie. Ce sera compté parmi les meilleures oeuvres.
L'auteur a rapporté qu'il a entendu son père relater les propos d'Anas Ibn Malik(raa) et dit: «Etant chez le Prophète nous l'entendîmes raconter: «Un homme des gens du paradis va arriver, il aura ses souliers accrochés sur sa gauche». Soudain, un homme semblable à ce que le Prophète avait décrit apparut, salua et nous rejoignit. Le lendemain, l'Envoyé d'Allah répéta ce qu'il avait dit la veille et le même homme apparut. Le troisième jour, la même coïncidence se reproduisit. A peine l'Envoyé d'Allah s'était-il levé que 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn Al-'As suivit cet homme et lui dit: « Une altercation a eu lieu entre mon père et j'ai juré de ne plus retourner chez lui avant trois nuits. Peux-tu me loger chez toi afin que je respecte mon serment ? » L'homme répondit: «Oui bien sûr». Anas continua: «'Abdullah Ibn 'Amr Ibn Al-'As raconta qu'il avait passé la nuit chez l'homme sans que celui-ci ne se levât pour faire la prière nocturne. Quand il se coucha sur son lit, il invoqua Allah et le glorifia. A l'aube il se leva, fit ses ablutions intègres et accomplit sa prière. Au matin, il déjeuna. Pendant trois jours consécutifs il a fait la même chose, et je ne l'ai entendu dire que de bons propos. Après cette période, comme j'ai peu apprécié ses pratiques cultuelles, je lui dis: «Il n'y avait aucun malentendu entre mon père et moi, mais j'ai entendu l'Envoyé d'Allah dire pendant trois jours: «Un élu du Paradis fera son apparition et tu étais cet homme. J'ai voulu m'abriter chez toi afin que je puisse observer de près tes pratiques et t'imiter, mais à mon étonnement je n'ai rien vu d'extraordinaire chez toi». En le quittant, il m'interpella et me dit: « Je ne fais rien d'autre que ce que tu m'as vu faire mais je ne ressens rien de mal envers un musulman ni ne l'envie pour un bien qu'il a reçu d'Allah ». Je lui répondit : «Ce sont bien ses caractères qui ont fait de toi un élu du Paradis comme l'a prédit l'Envoyé d'Allah . Mais cela dépasse ma capacité».
Un sage a dit : « L'envieux défie son Seigneur en suivant cinq procédés:
1 - Il déteste tout bienfait ou toute fortune qui advient à un autre. 2- II s'irrite contre les partages du Seigneur et lui dit: «Pourquoi as-tu ainsi partagé tes bienfaits?» 3- II se montre avare envers les grâces d'Allah : cela signifie qu'Allah accorde Ses biens à qui Il veut et l'envieux se montre avare sans dépenser les bienfaits qu'Allah lui a attribué. 4- Il cherche à rabaisser le serviteur d'Allah parce qu'il lui souhaite d'être délaissé et que sa fortune disparaisse. 5- Il prête secours à son ennemi qui est Iblis –qu'Allah le maudisse. »
On a dit: l'envieux n'obtiendra dans les assemblées que la blâme et le mépris. Il ne recevra des anges que la malédiction et le dédain. Il n'éprouvera dans l'isolement que l'effroi et l'angoisse. Il ne ressentira à la mort que le supplice et la terreur et au jugement dernier, il n'aura que scandale et torture. Au, il n'obtiendra que chaleur et brûlure.
Et Allah est plus savant !
Al-Hassan (raa)a rapporté que le Prophète(saw) a dit: "La rancoeur et la jalousie dévorent les bonnes actions comme le feu dévore le bois".
Abdurrahman Ibn Mou'awia(As) a rapporté que le Prophète (saw)a dit:
«Nul ne peut échapper à ces trois: le soupçon, la jalousie et l'ornithomancie»
On lui demanda: «Qu'est-ce qui peut nous en délivrer! O Envoyé d'Allah!»
Il conseilla: «Ne traduis pas la jalousie en injustice; ne tiens pas pour véridiques les soupçons que tu ressens envers quelqu'un; poursuis ton chemin lorsque tu rencontres un mauvais augure».
Voici ce que voulait dire le Prophète :
1 - Ne laisse pas la jalousie qui ronge ton coeur paraître au jour et ne cherche pas à causer un tort à celui que tu jalouses et tant que tu n'as pas révélé ce qui trouble le coeur ou que tu n'as pas agi en conséquence, Allah ne te le reprochera pas. 2 - Si tu pressens envers un musulman des soupçons criminels, ne les tiens pour véridiques qu'après la confrontation et l'examen. 3 - Lorsque tu décides de te rendre à un endroit, et qu'en chemin tu entends l'ululement d'une chouette par exemple ou quelques jacassements d'une pie ou encore un frisson traversant tes membres,alors continue ton chemin et ne t'arrête point.
On a rapporté que l'Envoyé d'Allah aimait le bon présage et détestait l'ornithomancie. Il disait: la consultation des vols d'oiseaux est l'une des coutumes de l'ère pré islamique. Allah a dit: Nous voyons en toi et en ceux qui sont avec toi des porteurs de malheur [Sourate An-Naml 27: 47]. Et dans un autre verset: Nous voyons en vous un mauvais présage[Sourate Yâ-Sîn 36:18].
Ibn Abbas disait: «Lorsque tu entends le chant d'un oiseau dis: «O Grand Seigneur! Il n'y a de présage que le bon présage que Tu envoies; il n'y a de bien que le Tien; il n'y a d'autre divinité que Toi; il n'y a de force et de puissance qu'en Allah»; puis continue ton chemin et cela ne te causera aucun mal avec la permission d'Allah.
Abou Horrayra a rapporté que le Prophète a dit: «Ne vous haïssez-vous pas mutuellement, ne vous jalousez point les uns les autres, et ne vous livrez point à la surenchère et soyez les adorateurs d'Allah et des frères».
Mou'awia Ibn Abou Soufiane a dit à son fils: «O mon fils! Garde-toi de la jalousie dont les effets paraissent en toi avant qu'ils ne se produisent chez ton ennemi».
Il n'est pas un mal plus redoutable que la jalousie parce que le jaloux subira cinq châtiments avant qu'aucun malheur n'atteigne l'homme digne d'envie:
1 - Une affliction ininterrompue. 2- Un malheur dont on n'espère aucune récompense (dans l'au-delà). 3- Un blâme inexorable. 4- Le courroux du Seigneur. 5- Les portes de la grâce se refermeront devant lui.
L'Envoyé d'Allah a dit; «Les grâces d'Allah ont des adversaires.» On demanda: «Qui sont les adversaires des grâces d'Allah, O Envoyé d'Allah?» Il répondit: «Ce sont ceux qui envient les hommes à cause des faveurs qu'Allah leur a accordées».
Malik Ibn Dinar a dit: "Je tolère le témoignage des récitants contre tout le monde, mais je ne le tolère pas contre eux-mêmes parce que je les ai trouvés tous des jaloux".
Abou Horrayra a rapporté que l'Envoyé d'Allah a dit: «Au jour de la résurrection et avant le jugement dernier six entreront au Feu à cause de six (c-à-d avant le jugement dernier six hommes entreront au Feu à cause de six défauts). On demanda: «O Envoyé d'Allah! Qui sont-ils?» Il répondit: «Ce sont les princes qui commettent l'injustice, les arabes à cause de leur sentiment tribal, les administrateurs à cause de l'orgueil, les négociants à cause de la déloyauté, les habitants de la campagne à cause de leur ignorance et les hommes de science à cause de l'envie, c-à-d, les savants qui luttent pour les positions brillantes parce qu'ils envient les uns les autres. Il faut que l'homme s'instruise pour accéder à la vie future. Dans le cas où le savant recherche par la science l'accès à la vie future, il ne pourrait pas envier personne et personne ne pourrait l'envier». Et s'il s'instruit pour accéder aux positions brillantes, alors il éprouve l'envie. C'est ce que Allah a dit à propos des docteurs juifs: Envient-ils aux gens ce qu'Allah leur a donné de par Sa grâce? [Sourate An-Nisâ' 4:54], c-à-d, la prophétie et la multiplicité des femmes.
Un sage a averti: «Méfiez-vous de la jalousie, car la jalousie est le premier péché qui a conduit à la désobéissance à Allah dans le ciel et sur la terre. Dans le ciel, lorsque Iblis a renoncé à se prosterner devant Adam, s'adressant à Allah : Tu m'as créé de feu et lui, tu l'as créé de limon[Sourate Al-'A`râf 7:12]. Iblis l'envia; par conséquent Allah le maudit. Sur la terre, lorsque Caïn (Qabil) fils d'Adam tua, sous l'effet de la jalousie, son frère Abel. Allah a dit: Et raconte-leur en toute vérité l'histoire des deux fils d'Adam. Les deux offrirent des sacrifices; celui de l'un fut accepté et celui de l'autre ne le fut pas. Celui-ci dit: ‹Je te tuerai sûrement›. ‹Allah n'accepte, dit l'autre, que de la part des pieux[Sourate Al-Mâ'ida 5:27]
Al-Ahnaf Ibn Qayss a dit: «Le jaloux n'aura jamais de quiétude, l'avare ne sera jamais loyal, un impatient ne sera jamais un ami, on ne comptera plus sur un menteur, un traître n'est jamais un conseiller, et un homme de mauvais caractère ne règne pas».
Muhammad Ibn Sirin a dit: «Je n'ai jamais envié quelqu'un à cause des biens de ce monde qu'il possède. S'il était l'un des habitants du Paradis, comment l'envierais-je, lui qui serait conduit au paradis? Et s'il était l'un des condamnés au feu, comment l'envierais-je, lui qui serait mené au feu!».
Al Hassan Al-Basri dit: «O fils d'Adam! Pourquoi envies-tu ton frère? Les bienfaits que Allah lui a accordés sont les signes de Sa générosité; pourquoi envies-tu celui que Allah Très-Haut a honoré? Si son état était autrement tu n'envierais pas celui qui serait destiné au feu!».
Jamais les prières de ces trois ne seront exaucées: celui qui se nourrit de l'illicite, le médisant loquace et celui qui garde dans son coeur la rancoeur ou la jalousie envers les musulmans.
Salim 'Ibn Omar a rapporté d'après son père que le Prophète a dit: «On n'a de d'envier que deux personnes: un homme à qui Allah a accordé la connaissance du Qur'an par cÅ“ur et qui le récite jour et nuit; et un homme auquel Allah a accordé de l'argent et qui le dépense dans son chemin jour et nuit».
Ce dernier hadith signifie que l'homme doit s'appliquer à suivre l'exemple de celui qui récite la nuit le Coran et fait l'aumône. Dans un cas pareil, l'envie serait digne de louange. Mais l'envie serait condamnable dans le cas où l'homme envieux désire la disparition des biens d'autrui et l'interruption de ses bonnes oeuvres. De même lorsque l'homme regarde avec un oeil d'envie la richesse ou des biens qui le séduisent et que, par suite, il veut les posséder, alors la conduite d'un homme pareil est condamnable. Par contre s'il désire avoir un bien égal à celui d'autrui, alors cet homme n'est pas blâmable. Allah a dit dans ce sens: Ne convoitez pas les biens par lesquels Allah vous a élevés les uns au-dessus des autres[Sourate An-Nisâ' 4:32]. Et Il poursuit: Et demandez à Allah de Ses bienfaits[Sourate An-Nisâ' 4:32].
Le devoir de tout musulman consiste à se méfier de l'envie en désirant ce qu'un autre possède en s'opposant à la décision d'Allah. Mais il peut demander à Allah de lui accorder les mêmes richesses. Le Prophète a dit : «Le bon conseil est la religion vraie.» Il faut que tout musulman soit satisfait et prodigue de bons conseils à tous les autres musulmans et qu'il ne soit pas un envieux. Abou Horrayra a rapporté qu'il a interrogé le Prophète sur les droits mutuels des musulmans. Il lui répondit: «Chaque musulman à six devoirs envers son frère.» On lui demanda: «O Envoyé d'Allah! Quels sont ces devoirs?» Il leur énuméra: «Salue-le quand tu le rencontres, réponds à son invitation, donne-lui le bon conseil lorsqu'il te le demande, quand il éternue et loue Allah, dis-lui: "Qu'Allah te fasse miséricorde", rends-lui visite quand il tombe malade et quand il meurt suis ses funérailles».
Abou Muhammad Ath-Thaqafi a relaté qu'il a entendu Anas Ibn Malik dire: dès l'âge de huit ans, j'ai servi l'Envoyé de d'Allah . Il a commencé par m'enseigner la prière. Il m'a dit: «O Anas' fais bien tes ablutions pour la prière, tes anges gardiens t'aimeront et on prolongera ta vie. O Anas! Purifie-toi de l'impureté majeure (janaba) en exagérant dans la purification, car il y a de la souillure à la racine de tout poil.» J'ai demandé: «O Envoyé d'Allah comment en exagérai-je?» il m'a répondu: «Laisse l'eau arriver aux racines de tes cheveux et rince bien ta peau, tu sortiras ainsi du bain et ton péché sera remis. O Anas ! Ne manque jamais les deux rak'as de «Ad-Douha» car c'est la prière des pieux. Acquitte-toi des prières du jour et de la nuit. Tant que tu es en état de prière les anges demandent pour toi la grâce d'Allah. O Anas, lorsque tu te prépares à la prière, consacre-toi à Allah . Lorsque tu t'inclines pose les paumes des mains contre les genoux, écarte les doigts et écarte les bras des flancs. Lorsque tu relèves la tête de l'inclinaison, tiens-toi tout droit pour que chaque membre reprenne sa position première. Lorsque tu te prosternes, applique ton front fermement contre le sol, et ne relève pas la tête trop vite à la façon d'un corbeau qui picore, n'allonge pas les bras à la manière d'un renard. Quand tu relèves la tête après la prosternation, évite la position assise du chien qui se repose sur les bouts de orteils, pose les fesses entre les pieds et colle la face supérieure des pieds contre le sol. Allah n'agrée pas une prière dont les inclinaisons et les prosternations ne sont pas accomplies à la perfection. Et si tu es capable d'observer les ablutions durant les différents moments de la journée et de la nuit, fais-le. Ainsi si la mort te surprend dans cet état, c'est comme si tu avais prononcé la profession de foi. O Anas! Quand tu rentres chez toi salue les membres de ta famille; ainsi tes faveurs augmenteront et ta famille sera comblée. Lorsque tu quittes la maison pour une affaire quelconque et que ton regard croise un musulman, salue-le, cela fera pénétrer la douceur de la foi dans ton coeur. Lorsque tu commets un péché, repens-toi et tu seras pardonné. O Anas! Ne garde dans le coeur en te couchant ou en te réveillant aucune rancoeur envers les musulmans. Ces préceptes font partie de ma Sunnah. Quiconque les observe m'aura aimé et quiconque m'aura aimé sera avec moi au paradis. O Anas! Si tu exécutes ces actions et que tu observes mes recommandations, il n'y aura pas pour toi une chose plus agréable que la mort. C'est là que tu trouveras le repos».
Le Prophète a enseigné que le rejet de la rancoeur est un précepte de sa Sunnah. Par conséquent, le devoir de tout musulman consiste à débarrasser son coeur de la rancune et de l'envie. Ce sera compté parmi les meilleures oeuvres.
L'auteur a rapporté qu'il a entendu son père relater les propos d'Anas Ibn Malik et dit: «Etant chez le Prophète nous l'entendîmes raconter: «Un homme des gens du paradis va arriver, il aura ses souliers accrochés sur sa gauche». Soudain, un homme semblable à ce que le Prophète avait décrit apparut, salua et nous rejoignit. Le lendemain, l'Envoyé d'Allah répéta ce qu'il avait dit la veille et le même homme apparut. Le troisième jour, la même coïncidence se reproduisit. A peine l'Envoyé d'Allah s'était-il levé que 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn Al-'As suivit cet homme et lui dit: « Une altercation a eu lieu entre mon père et j'ai juré de ne plus retourner chez lui avant trois nuits. Peux-tu me loger chez toi afin que je respecte mon serment ? » L'homme répondit: «Oui bien sûr». Anas continua: «'Abdullah Ibn 'Amr Ibn Al-'As raconta qu'il avait passé la nuit chez l'homme sans que celui-ci ne se levât pour faire la prière nocturne. Quand il se coucha sur son lit, il invoqua Allah et le glorifia. A l'aube il se leva, fit ses ablutions intègres et accomplit sa prière. Au matin, il déjeuna. Pendant trois jours consécutifs il a fait la même chose, et je ne l'ai entendu dire que de bons propos. Après cette période, comme j'ai peu apprécié ses pratiques cultuelles, je lui dis: «Il n'y avait aucun malentendu entre mon père et moi, mais j'ai entendu l'Envoyé d'Allah dire pendant trois jours: «Un élu du Paradis fera son apparition et tu étais cet homme. J'ai voulu m'abriter chez toi afin que je puisse observer de près tes pratiques et t'imiter, mais à mon étonnement je n'ai rien vu d'extraordinaire chez toi». En le quittant, il m'interpella et me dit: « Je ne fais rien d'autre que ce que tu m'as vu faire mais je ne ressens rien de mal envers un musulman ni ne l'envie pour un bien qu'il a reçu d'Allah ». Je lui répondit : «Ce sont bien ses caractères qui ont fait de toi un élu du Paradis comme l'a prédit l'Envoyé d'Allah . Mais cela dépasse ma capacité».
Un sage a dit : « L'envieux défie son Seigneur en suivant cinq procédés:
1 - Il déteste tout bienfait ou toute fortune qui advient à un autre. 2- II s'irrite contre les partages du Seigneur et lui dit: «Pourquoi as-tu ainsi partagé tes bienfaits?» 3- II se montre avare envers les grâces d'Allah : cela signifie qu'Allah accorde Ses biens à qui Il veut et l'envieux se montre avare sans dépenser les bienfaits qu'Allah lui a attribué. 4- Il cherche à rabaisser le serviteur d'Allah parce qu'il lui souhaite d'être délaissé et que sa fortune disparaisse. 5- Il prête secours à son ennemi qui est Iblis –qu'Allah le maudisse. »
On a dit: l'envieux n'obtiendra dans les assemblées que la blâme et le mépris. Il ne recevra des anges que la malédiction et le dédain. Il n'éprouvera dans l'isolement que l'effroi et l'angoisse. Il ne ressentira à la mort que le supplice et la terreur et au jugement dernier, il n'aura que scandale et torture. Au, il n'obtiendra que chaleur et brûlure.
Et Allah est plus savant.
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