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La demeure de la proximité(al qurba)
08/01/2008 15:03
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La demeure de la proximité
(al qurba)
Allah - qu'Il soit exalté - a des serviteurs qui ont surmonté cet obstacle en criant et en demandant secours à Allah - qu'Il soit exalté - contre l'iniquité de la passion et contre sa vivacité en eux. Aussi, Allah - qu'Il soit exalté - les regarda avec respect en voyant qu'ils étaient sincères dans leur attachement à Lui. Ayant dissipé les voiles autour d'eux, Allah - qu'Il soit exalté - leur manifesta de Sa Toute Puissance, suffisamment de quoi briser tout obstacle qui s'interposait entre eux et Lui, pulvérisant du même coup les désirs de leurs âmes et vouant leurs passions à une mort certaine.
C'est ce qu'indique la Parole divine :
_fichiers/7_143d.gif) « Lorsque son Seigneur se manifesta à la montagne, Il la pulvérisa et Moïse tomba foudroyé » (Sourate 7 : Al-Araf verset 143.)
C'est-à-dire que la montagne s'est affaissée pour se disloquer ensuite en quatre morceaux. Une partie de cette montagne s'était détachée et s'envola pour tomber dans les abîmes de la mer ; une autre partie se dispersa dans le monde sans jamais retrouver de fond. Une autre partie est devenue comme de la poussière disséminée. C'est ce qui advient également aux âmes avec leurs caractères, leurs désirs et leurs plaisirs. Ainsi, de même que Moïse - Sur lui la Paix - tomba foudroyer, de même la passion tombe foudroyé.
_fichiers/7_143e.gif) « A son réveil, il (Moïse) s'écria : Gloire à Toi ! Je me repens à Toi !» (Sourate 7 : Al-Araf verset 143.)
Allah - qu'Il soit exalté - les prit alors en charge pour les régir, les prendre sous Son égide et les préposer à Son service au cours de leur vie d'ici-bas, en les éduquant et en prenant soin d'eux sans jamais les confier à quiconque parmi Ses créatures.
Il a vivifié leurs coeurs en les comblant de Ses subsistances et en faisant d'eux des martyrs réjouis des faveurs qu'Allah - qu'Il soit exalté - leur accorde. Ces serviteurs ont combattu leurs passions. Ils ont beaucoup enduré pour venir à bout de la passion. Ils ont ainsi mérité de la part d'Allah - qu'Il soit exalté - qu'Il vivifie leurs coeurs et qu'Il fasse d'eux des martyrs auprès de Lui, jouissant de Ses dons, de Sa bonté, de Sa Lumière et de Sa bienveillance dans la joie et l'allégresse, sans trouble, ni agitation, ni pression de leurs demandes. Ils se maintiennent devant leur Roi dans l'attente de l'avènement de Ses Arrêts qu'ils subissent en les traversant comme une flèche, tellement ils sont épanouis et libérés de leurs passions et de leurs âmes, terrassées, avant d'être revivifiées par Allah - qu'Il soit exalté -.
Libres et honorés, ils sont les affranchis du Tout Miséricorde qui les a libérés de la servitude de la passion et leur ôta leurs chaînes.
Allah - qu'Il soit exalté - est fier de ces coeurs devant Ses anges. Heureuse est la terre qui les porte ! Heureux est le ciel qui les abrite ! Ce sont les amis du Tout Miséricordieux, les piliers de la terre. Ceux qui sont entourés de la protection d'Allah - qu'Il soit exalté -, nourris de la miséricorde d'Allah - qu'Il soit exalté -, protégés dans la citadelle d'Allah - qu'Il soit exalté -, préservés sous l'égide d'Allah - qu'Il soit exalté -, élevés sous la bienveillance d'Allah - qu'Il soit exalté -, les dépositaires des secrets d'Allah - qu'Il soit exalté -, qui seront demain dans la demeure d'où ils rendront visite à Allah - qu'Il soit exalté - et qui seront honorés matin et soir par la contemplation d'Allah - qu'Il soit exalté -. Le plaisir de goûter la proximité d'Allah - qu'Il soit exalté - les a détournés des félicités du Paradis. Ils sont les recueillis parce qu'ils sont parvenus jusqu'à Lui : Toute trace de passion est morte en eux et leurs membres sont parfaitement recueillis.
Lorsqu'ils ont perduré dans cet état spirituel et qu'Allah - qu'Il soit exalté - a fait d'eux ce que nous venons de décrire, car tout cela est pour eux une faveur divine, Allah - qu'Il soit exalté - les combla par la proximité. La vie disparut ainsi. Ils perdirent la vision de l'âme pour s'engager dans les océans de la connaissance d'Allah - qu'Il soit exalté - en bénéficiant de Sa familiarité et en vivant sous Son pouvoir de les régir au sein de l'extinction totale jusqu'à ce qu'ils deviennent puissants par Lui, orgueilleux par Lui, dominateurs par Lui, car ils sont devenus orgueilleux par Son orgueil et ivres de Lui par rapport à Ses dons.
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Devenus puissants par rapport aux choses au sein de Son individuation, ils sont devenus les yeux d'Allah - qu'Il soit exalté - sur Sa terre et le réceptacle de l'Orgueil d'Allah - qu'Il soit exalté - devant lesquels ne peuvent faire face ni les montagnes, ni les océans, ni les rois de la terre. Car Allah - qu'Il soit exalté - les a parés de Sa vénération, les a revêtus de la parure de Son agrément, les a parfaits de Sa sagesse et les a couronnés de Sa proximité. Ainsi celui qui les regarde les craints par contrainte ; celui qui les voit les aime par captivation et celui qui les rencontre se soumet à eux sous l'effet de leur domination.
Allah - qu'Il soit exalté - cohabite avec leurs coeurs et la vérité cohabite avec leurs poitrines.
Voilà le maximum de ce que nous avons trouvé sur les demeures spirituelles des serviteurs et que nous avons pu voir. Si tu veux réaliser cela en l'éprouvant au regard du Livre (Saint) et de la Tradition, nous allons l'illustrer point par point, si Allah - qu'Il soit exalté - le veut, et il n'y a de force et de puissance que par Dieu, Le Très Haut, Le Tout Puissant !
S'agissant de la septième demeure, ses occupants sont des gens qui, après avoir enchaîné la passion, tout en étant extrêmement craintifs à son égard, Allah - qu'Il soit exalté - les a regardés alors qu'ils Lui ont consacré toute leur énergie. Il les a traités avec le respect convenu et ils purent ainsi s'en remettre parfaitement à Lui. Comme Il les a pris totalement en charge pour ce qui est de l'affrontement de leur passion, ils ont pu atteindre leur but en matière de purification de la passion. Car Allah - qu'Il soit exalté - leur manifesta de Sa Toute Puissance ce qu'il faut pour foudroyer la passion et pulvériser les désirs qui sont devenus comme de la poussière disséminée, tellement ils sont éparpillés et dispersés.
Ceci est illustré par la Parole d'Allah - qu'Il soit exalté - :
_fichiers/40_44b.gif) «Je confie mon sort à Allah » (Sourate 40 : Le pardonneur (Gafir) verset 44.)
Allah - qu'Il soit exalté - ajoute immédiatement en guide de réponse :
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« Allah préserva ce croyant de leurs méchantes ruses, et aux gens de Pharaon, Il leur réserva le châtiment le plus dur » (Sourate 40 : Le pardonneur (Gafir) verset 45.)
Il en va de même pour le serviteur lorsqu'il remet son sort à Allah - qu'Il soit exalté - en rompant avec tout ce qui est autre que Lui et en se réfugiant auprès de Lui, Allah - qu'Il soit exalté - le préservera des méchancetés occasionnées par les machinations de la passion, et les désirs de ce serviteur subirent une punition terrible.
C'est-à-dire qu'il s'est exposé longuement à l'épiphanie divine (al tajallî) jusqu'à ce que la passion soit foudroyée et dispersée et qu'il tombe en homme repenti qui affirme la pureté de son Seigneur et qui dit : « Je suis le premier des croyants ! » Confiant qu'il était dans le fait que personne du bas monde ne le voit car il ressemble à ce qu'il a vu arriver à la montagne.
Il en va de même de l'âme qui retrouve la sérénité devant son Seigneur. Dans l'au-delà des hauteurs de la terre elle est touchée par les bénédictions de l'épiphanie (al-tajallî). A ce moment là, il n'y aura sur terre aucune âme stérile qui n'engendrera, aucun trésor qui ne soit pas « vomi » par les terres, aucun minerai qui ne se réjouis pas de ce qu'il contient, aucune eau saumâtre qui ne devienne douce, aucun sel qui ne devienne agréable, aucun malade qui ne guérisse pas, aucun condamné par un mal chronique qui ne se rétablisse pas, car tout ce qui s'expose à l'épiphanie s'envole, se disperse et part en miette. Il en va de même de la passion et des désirs devant l'épiphanie. Il ne reste dans le coeur aucune maladie sans qu'elle disparaisse, aucun mal chronique et aucune impuissance sans qu'ils soient éliminés. Les trésors qu'ils recèlent apparaîtront.
Ce qui était en eux salé et saumâtre deviendra doux et agréable, à savoir l'amour du bas monde et l'amour de l'âme et tout ce qui était stérile en eux, engendrera et se remplira des dons d'Allah - qu'Il soit exalté -, de Ses secrets et de ce qu'Il leur révélera des profondeurs des mystères concernant de Son accueil favorable, Sa bienveillance et Sa miséricorde envers Ses serviteurs. Car auparavant, ce serviteur aimait le bas monde pour lui-même et aimait son âme pour elle même. C'est cela qui était saumâtre, fétide, amer et salé. Or, dorénavant ce serviteur aime le bas monde en tant que création et miséricorde de la part de Dieu pour Ses serviteurs, en tant que don de Sa part en leur faveur et en tant que marque de Sa bienveillance. Il aime l'âme en tant que serviteur d'Allah - qu'Il soit exalté - qu'Allah - qu'Il soit exalté - a créé, formé, choisi à travers ce qu'Il lui a fait voir comme preuves et élu pour Lui-même.
Ainsi, de même qu'il aime les croyants en tant que serviteurs d'Allah - qu'Il soit exalté - pour Allah - qu'Il soit exalté - Lui-même, de même il aime sa propre âme pour Allah - qu'Il soit exalté - Lui-même. Autrement dit son amour est devenu pur et la traîtrise de son âme a disparu. Ainsi, il est dépositaire et comptable de son bas monde et il est dépositaire et comptable de son âme. Car la maladie de son coeur, qui est le doute, a disparu et le mal chronique et l'impuissance, qui sont le polythéisme et l'insouciance, ont disparu également.
Pour ce qui est des Traditions sur l'épiphanie (al-tajallî), Sufayân ibn Waki` nous a rapporté d'après Abdulwâhâb ibn Abdulmajîd al-Qûfî, d'après Abû Qalaba d'après al-Nu'mân Bashir que l'Envoyé d'Allah - qu'Allâh lui accorde la grâce et la paix - a dit :
« Allah a des réceptacles sur Sa terre. Ce sont les coeurs de Ses serviteurs. Les coeurs qui Lui sont les plus chers sont ceux qui sont doux, purs et solides ».
La douceur consiste à être doux avec les frères. La solidité consiste à être fermes pour Allah - qu'Il soit exalté -.
C'est ce que nous a rapporté Sâlih ibn Muhammad, d'après Sulaymân ibn `Amrû, d'après Abu Hazim, d'après Sahl ibn Sa‘d selon lequel l'Envoyé d'Allah - qu'Allâh lui accorde la grâce et la paix - a dit :
« Sachez qu'Allah a sur la terre des réceptacles. Sachez que ce sont les coeurs. Les plus aimés par Allah sont ceux qui sont les plus doux, les plus purs et les plus solides ! »
Ils sont les plus doux envers les frères ; les plus purs parce qu'ils sont épurés des péchés et les plus solides parce qu'ils sont les plus fermes dans la Foi.
Voilà ceux qui sont fermes pour Allah - qu'Il soit exalté -. Ceci trouve sa confirmation dans cette parole de Ali ibn Abî Tâlib - qu'Allah soit satisfait de lui - :
« Celui qui ordonne le bien et interdit ce qui est répréhensible, foule le nez des hypocrites dans la poussière. Et pour celui qui est sincère dans toutes ses situations, Allah se courrouce pour lui ».
On rapporte également que l'Envoyé d'Allah - qu'Allâh lui accorde la grâce et la paix - a dit :
« Aucun serviteur n'a reçu de chose meilleure que la fermeté dans la Foi ».
C'est qu'Allah - qu'Il soit exalté - a pris en charge ces serviteurs pour les régir et les installer dans une position où ils sont libres et honorés par leur Seigneur.
Ceci est illustré par la Parole d'Allah - qu'Il soit exalté - :
_fichiers/59_23d.gif) « Gloire à Lui !» Sourate 59 : L'exode (Al-Hasr) verset 23.
Il a commencé par affirmer Sa transcendance et Sa pureté. Puis Il a dit - qu'Il soit exalté - :
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«Ils ne sont que des serviteurs honorés ! Ils ne devancent pas la Parole » Sourate 21 : Les prophètes (Al-Anbiya) verset 26 - 27.
C'est à dire qu'ils sont debout devant la porte de leur Roi sans commencer les premiers par Lui adresser la parole, attendant plutôt Ses commandements, surveillant Ses Ordres, tout en étant attentifs à tout ce qui procède de Lui ;
_fichiers/21_28a.gif) « Allah sait ce qui se trouve devant et derrière eux » (Sourate 21 : Les prophètes (Al-Anbiya)
C’est-à-dire qu'Il sait ce qu'Il entreprend pour eux dans leur vie en ce bas monde et ce qu'Il a préparé pour eux dans leur vie future, car Sa science leur suffit pour tout et la douceur de Son bon vouloir a dominé leurs, coeurs parce qu'ils L'aiment et vénèrent Sa Majesté et Sa Toute Puissance ;
«Ils ne devancent pas la Parole et ils agissent sur Son ordre »,
C’est-à-dire qu'ils ne réagissent face à ce qu'il leur arrive qu'en vertu de Son Ordre, car ils sont les bien guidés qui bénéficient de Son élection. Du reste, Allah - qu'Il soit exalté - a mentionné ces deux catégories dans Sa Révélation. En effet, Il a dit :
_fichiers/42_13e.gif) « Allah choisit et appelle à cette religion qui Il veut» Sourate 42 : La consultation (Achoura) verset 13.
Ensuite Il a dit - qu'Il soit exalté - :
_fichiers/42_13f.gif) «Il dirige vers elle celui qui revient repentant » Sourate 42 : La consultation (Achoura) verset 13.
Donc l'élection procède de Son bon vouloir tandis que la guidance ou la direction est réservée aux repentants qui reviennent vers Lui. En somme l'une est motivée et l'autre est sans motif aucun. Ces serviteurs sont donc les bénéficiaires de Son élection, qui vivent sous Son égide et sous Son Pouvoir. Ils sont donc les bénéficiaires de Sa protection et de Son amitié. Ainsi, ils n'intercèdent qu'en faveur de celui qu'Il agrée, ne prennent en miséricorde que celui qu'Il comble de Sa miséricorde, ne sont en paix qu'avec celui avec qui Il est en paix, ne prennent en amitié que celui qu'Il prend en amitié, ne manifestent leur hostilité qu'à celui qui s'expose à Son hostilité et n'acceptent que celui qu'Il accepte, car ils sont sous son Pouvoir et à Son service.
Tout ceci est confirmé par les Traditions à travers ce que nous a rapporté Ibrâhîm ibn al-Mustamir al-Hudhlî al-Basrî, d'après Abu ‘Âmir al-‘Uqdi, d'après Abdulwâhid ibn Maymûn, d'après Abu Hamza le serviteur de `Urwa ibn al Zubayr, d'après son maître `Urwa, d'après `Âïsha, d'après l'Envoyé d'Allah - qu'Allâh lui accorde la grâce et la paix -, d'après Gabriel, d'après Allah - qu'Il soit exalté -, et aussi à travers ce que nous a rapporté Isma'il ibn Nasr, d'après Abûl Mundhir al-Qati‘i, d'après Abdul Wâhid, d'après‘Urwa, d'après ‘Âisha d'après l'Envoyé de Dieu – que Dieu lui accorde la grâce et la paix –, d'après Dieu, que Son Nom soit béni, et à travers ce que nous a rapporté Dâwûd ibn Hammâd, d'après Omar ibn Sa‘id al-Dimashqî, d'après Sadaqa ibn Abdullâh, d'après Abdulkarim al-Jazari, d'après Anas ibn Mâlik, et d'après l'Envoyé d'Allah ( qu'Allâh lui accorde la grâce et la paix ), d'après Gabriel – que la paix soit sur lui –, d'après Allah ( qu'Il soit exalté ) qui a dit :
« Celui qui nuit à l'un de Mes Waly (Saints, Amis), mérite que Je lui déclare la guerre.
Jamais Mon serviteur ne s'est rapproché de Moi qu'avec une chose comme l'accomplissement de ce que e lui a prescrit.
Et Mon serviteur ne cesse de se rapprocher de Moi au moyen des oeuvres surérogatoires, jusqu'à ce que Je l'aime.
Et lorsque Je l'aime, Je suis son oreille avec laquelle il entend, sa main avec laquelle il saisit, son pied avec lequel il marche, son coeur avec lequel il comprend et sa langue avec laquelle il parle.
S'il M'invoque Je l'exauce et s'il M'adresse une demande, Je le comble.
Jamais Je n'ai hésité devant une chose que Je fais comme Mon hésitation à le faire mourir. Car lui, il déteste la mort, et Moi Je déteste lui faire mal ! »
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Or ce qui prouve et confirme que, par la grâce d'Allah - qu'Il soit exalté - et Sa Faveur, cette catégorie de serviteurs est bien nombreuse dans notre communauté (musulmane), c'est la parole de Omar ibn al-Khattâb – qu'Allah soit satisfait de lui – à l'homme que Ali – qu'Allah soit satisfait de lui – a frappé à la tête :
Tu as été touché par l'une des sentinelles d'Allah ».
En effet Abu Bakr ibn Sabiq al-Umawî nous a rapporté ce qui suit d'après Omar ibn `Ubayd, d'après al-A`mash : Un homme était venu voir Omar Ibn al-Khattâb – qu'Allah soit satisfait de lui – et il lui a dit :
« Ali (qu'Allah soit satisfait de lui ) m'a frappé à la tête.» Omar demanda à Ali : « Pourquoi l'as-tu frappé à la tête ? » Ali répondit : « Je passai près de lui alors qu'il était, en altercation avec une femme et j'en fus épouvanté. J'ai donc prêté l'oreille à ce qu'il disait et je fus dégoûté par ce que j'ai entendu. Je l'ai donc frappé à la tête. » A ces mots, Omar dit : « Allah a des sentinelles sur la terre et Ali est l'une de Ses sentinelles.»
D'ailleurs, il existe sur ce chapitre de l'usage du comparatisme de nombreux hadiths de l'Envoyé d'Allah - qu'Allâh lui accorde la grâce et la paix -. Mais la position de l'Envoyé d'Allah - qu'Allâh lui accorde la grâce et la paix - est trop éminente pour qu'on pratique l'analogie à ce propos. Rappelons seulement quelques unes de ses Paroles :
«La tribu de Aslam (qui signifie être en paix) qu'Allah - qu'Il soit exalté - soit en paix avec elle ! La tribu de Ghifâr (terme arabe qui connote le pardon) qu'Allah - qu'Il soit exalté - lui pardonne ! » « Je ne l'ai pas dit, mais c'est Allah - qu'Il soit exalté - qui l'a dit ». « Allah - qu'Il soit exalté - a dit par la bouche de Son Prophète : Allah - qu'Il soit exalté - entend celui qui Le loue ». « Ce n'était pas moi qui parait en confidence avec lui, mais c'était mon Seigneur ».
Il parlait de Ali, qu'Allah - qu'Il soit exalté - soit satisfait de lui.
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Revenons donc à l'évocation des demeures. Nous avons dit sur les serviteurs qui occupent cette demeure spirituelle : Celui qui les regarde les craint par contrainte ; celui qui les voit les aime par captivation et celui qui les rencontre se soumet à eux sous l'effet de leur domination. Allah - qu'Il soit exalté - cohabite avec leurs coeurs et la vérité cohabite avec leurs poitrines.
Ceci trouve son illustration dans ce que rapporte Sahl ibn Salim — qu'Allah le prenne en miséricorde —, d'après Suwayd ibn Sa‘îd al-Anbari, d'après Hafs ibn Maysara, d'après Ibrâhîm ibn Ahmad ibn Firâs, d'après Wahb ibn Munabbih qui dit que le Seigneur - qu'Il soit exalté --a dit :
« Vous construisez des maisons pour Moi. Quelle maison pourra-t-elle Me contenir ? Les cieux constituent un rembourrage pour Mon siège et la terre un emplacement pour Mon pied. Et tout ceci est Ma création et il M'appartient. Seul peut Me contenir le coeur du serviteur scrupuleux et pieux parmi Mes créatures ! »
De même Abdullâh ibn Abi Ziyâd nous a rapporté d'après Sayyar, d'après Ja'far ibn Sulaymân, d'après `Umrân al-Qasir que ‘Îssâ (Jésus) — que la paix soit sur lui — a dit :
« Où dois-je Te chercher Seigneur ? » Allah lui dit : « Auprès de ceux qui ont des coeurs brisés, car chaque Jour Je Me rapproche d'eux de la distance d'un empan. Sans cela, ce qu'ils ont construit s'écroulerait ».
Du reste, la Parole d'Allah dans le hadith rapporté par Gabriel — que la paix soit sur lui — :
« Je suis son coeur avec lequel il comprend », confirme toutes ces Traditions, parce que la lumière de la raison de ce serviteur s'éteint devant la lumière d'Allah - qu'Il soit exalté - qui a irradié son coeur. Autrement dit la raison n'a plus ici d'appui.
Cela dit, j'ai trouvé que les coeurs des créatures sont enfermés dans les prisons de l'âme. En effet parmi ces serviteurs il y a celui dont le coeur est resté enfermé dans la prison de son âme jusqu'à sa mort. Un tel serviteur a répondu à son Seigneur à partir de la prison de la sanction. Car en négligeant son coeur et en délaissant l'entretien de la Foi qui constitue sa vie et par laquelle il est honoré, il a récolté l'abandon. Son âme s'est emparée de son coeur d'où sa sanction. Car son coeur, est devenu un captif et un prisonnier à la merci des désirs.
Parmi d'autres serviteurs, il y a celui qui est parvenu par la ruse à faire sortir son coeur du bas monde pour tomber dans la vie future, où il est devenu prisonnier des souhaits. Un tel serviteur est semblable à un prisonnier qu'on a fait sortir des geôles des voleurs et des cachots vers le hall des visiteurs.
S'il quitte la vie future pour tomber dans la Royaume d'Allah - qu'Il soit exalté -, il sortira du Hall et de toutes les prisons. Il sera libre pour partir çà et là. Il ne cessera ainsi de se promener dans les possessions du roi jusqu'à ce qu'il parvienne à Son Seuil. Il s'installera là-bas jusqu'à ce qu'il acquière la connaissance. Puis il ne cessera, après l'acquisition de la connaissance, de fréquenter ces hauts lieux, jusqu'à ce qu'il reçoive une charge. Comme on a éprouvé sa fidélité, on Lui confiera une charge encore plus grande. Ensuite comme il se montre fort dans le respect de cette charge, il gagne la réputation d'être un excellent conseiller. Il obtient ainsi un rang élevé et gagne de la notoriété et du prestige auprès du Roi. Les choses ne cesseront ainsi de le pousser jusqu'à ce qu'il atteigne les rangs les plus élevés auprès du Roi. On lui confie un dépôt et il s'avère qu'il est fidèle. On l'honore d'une charge et il s'avère qu'il est un bon conseiller. Ceci jusqu'à ce qu'il s'empare de toutes les choses à Son Seuil pour acquérir une grande dignité auprès de Lui. Mais de tout ce que renferment les Trésors du Roi, il n'a qu'un seul désir insatiable, qu'une seule visée : C'est le désir de se mettre devant Lui et de se conformer à ce qu'Il aime en toute chose. Les choses ne cesseront ainsi de s'agrandir pour lui et il ne cessera d'être émerveillé par ses découvertes.
Un tel serviteur est un prisonnier d'Allah - qu'Il soit exalté -. Celui qui a mélangé les choses est un prisonnier des désirs et le mécréant est un prisonnier de Satan.
Ceci trouve sa confirmation dans la Parole de l'Envoyé de Dieu d'Allah - qu'Allâh lui accorde la grâce et la paix - :
« Le bas monde est la prison du croyant !».
En effet, en raison de la réalité de sa Foi, le croyant a acquis cette qualité. Le bas monde est devenu pour lui une prison. En ce sens il est le captif d'Allah Ajouter un commentaire
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La vraie connaissance vient-elle des livres ou du cœur ?
04/12/2007 14:29
La vraie connaissance vient-elle des livres ou du cœur ?
Assalâmu' alayhikum ,chers frères et soeurs !
Chers assoiffés de connaissances , de vérités ! Répondez à ces questions ,avant tout :
Le Prophète Sayyidina Muhammad(saw) savait lire dans les cœurs, n'est-ce pas ?
Les savants sont les héritiers du Prophète(saw), n'est-ce pas ?
Ma question est la suivante: avez-vous, comme le Prophète(saw), la connaissance des cœurs ?
Faudrait-il donc réduire la science universelle du Prophète(saw) à votre petite science des livres ?
Il est clair que nul savant «âlim » n'a les connaissances que le Prophète avait (sur lui la paix). C'est bien pourquoi tous les savants sunnites sont d'accords sur le principe suivant : "Toute personne est telle qu'il y a certains de ses avis qui sont à prendre, d'autres à délaisser, sauf le Prophète [dont tout ce qu'il est prouvé qu'il a dit est à prendre]" (parole de Abdullâh ibn Abbâs, de Abdullâh ibn al-Mubârak, de Mâlik et de Ahmad ibn Hanbal).
Les avis qui sont à délaisser ( sans dénigrer les savants qui en sont les auteurs )sont les avis qui contredisent un verset du Coran clair ou un Hadîth authentique et clair (lire à ce sujet Raf' ul-malâm 'an il-aïmmat il-a'lâm). Cependant, vous êtes apparemment l'objet d'un malentendu à propos du mot "connaissance" et du type de connaissances qu'a laissé le Prophète(saw).
1. Se référer à des livres, c'est ce que Dieu(swt) et Son Prophète(saw) nous ont demandé de faire :
Les « ulémas» n'ont assurément pas la connaissance des cœurs, mais lorsqu'ils se référent aux livres qui rapportent les propos, les actes et les approbations du Prophète(saw), ils ne font que suivre ce que Dieu(swt) leur a dit : "Obéissez à Dieu et obéissez à Son Messager" (Coran). Le Prophète(saw) a dit de même : "J'ai laissé parmi vous deux choses avec lesquelles vous ne vous égarerez jamais après moi : le Coran et ma Sunna" (rapporté par al-Hâkim). Or, c'est le Prophète (saw)lui-même qui demandait aux Compagnons de rédiger par écrit les versets du Coran qu'il recevait de Dieu(swt). Et c'est lui-même qui a exhorté son Compagnon Abdullâh ibn Amr ibn al-'As à écrire ce qu'il disait (rapporté par Abû Dâoûd), et ce Compagnon a préparé de la sorte tout un ensemble d'écrits (rapporté par Ahmad). C'est le Prophète (saw)lui-même qui a ordonné d'écrire ses propos au sujet de ce qu'il a interdit de couper dans le territoire sacré du haram (rapporté par al-Bukhârî). C'est encore le Prophète(saw) qui a demandé de veiller à l'authenticité des propos qu'on lui prête. Se référer aux Coran (dont la copie – mus'haf – est disponible sous forme de livre) et aux Hadîths (qui ne sont aujourd'hui plus accessibles que dans les recueils de Hadîths, donc dans des livres), c'est donc faire ce que Dieu(swt) et Son Messager(saw) nous ont demandé de faire.
Et puis, il faut savoir que la dimension juridique de l'islam, qui montre ce qui est interdit, déconseillé, permis, recommandé ou obligatoire dans tous les domaines de la vie humaine a été enseignée par le Prophète(saw) lui-même. Et c'est encore le Prophète(saw) lui-même qui a évoqué parfois certains principes ('illah) à la base des règlements, et qui enseigné d'avoir recours à des raisonnements sur la base des textes au cas où un problème nouveau se poserait qui n'a pas de solution explicite dans les textes qu'il a laissés. . C'est toujours le Prophète(saw) qui nous a recommandé de rester attachés à la Communauté, ce qui revient, selon un des commentaires attachés à ce mot, à se référer à ce qu'ont dit les savants précédents, lesquels se sont basés sur les principes des Compagnons du Prophète(saw).
2. Le Prophète savait-il lire dans les cœurs ?
Contrairement à une idée parfois répandue ici et là, le Prophète (saw)n'avait pas systématiquement la connaissance de ce qui se trouve dans le cœur de son interlocuteur. Seul Dieu(swt) sait ce qui se trouve dans le cœur de chacun. Dans le Coran que ce Prophète (sur lui la paix) lui-même nous a transmis, il y a des passages clairs qui le montrent : "Dis [ô Muhammad] : "Je ne vous dis pas que j'ai auprès de moi les trésors de Dieu, ni que je connais ce qui est caché. Je ne fais que suivre ce qui m'a été révélé" (Ste6/V.50). "Dis : "Si j'avais auprès de moi ce que vous voulez hâter, l'affaire serait réglée entre moi et vous. C'est Dieu qui connaît, Lui, les injustes. Et c'est auprès de Lui que se trouvent les clés de ce qui est caché. Ne les connaît que Lui" (Ste6/V.58-59). "Dis : "Je ne suis pas maître, pour moi-même, d'un profit ou d'un dommage, sauf ce que Dieu veut. Si je savais ce qui est caché, je chercherais le bien en abondance et aucun dommage ne me toucherait. Je ne suis qu'un avertisseur et un annonciateur pour des gens qui croient" (Ste7/V.188).
"Dis : "Je ne suis qu'un être humain comme vous, il m'est révélé que votre Dieu est un Dieu Unique" (Ste18/V.110).
S'il est vrai que le Prophète(saw) a laissé des prédictions de certains événements devant se passer, s'il est vrai qu'il est arrivé qu'il informe un homme de la teneur de la question que celui-ci allait lui poser, il ne connaissait en la matière que ce que Dieu lui révélait. Et quand Dieu ne l'informait pas, il n'en savait rien. Ainsi, quelques personnes avaient volé quelque chose à Médine. L'homme lésé fit son enquête et trouva quelques indices. Il alla en parler au Prophète (sur lui la paix). Mais les voleurs allèrent le trouver eux aussi et firent serment que par Dieu, ils étaient innocents, avant d'avancer par mensonge le nom de quelqu'un d'autre. Le Prophète (sur lui la paix) ne put que croire en le serment. C'est alors que Dieu(swt) lui révéla que ces personnes mentaient. L'allusion à cet événement figure de façon elliptique dans le Coran (Ste4/V.105-113). Le détail de cet événement est rapporté par at-Tirmidhî et cité Ibn Kathîr dans son Tafsîr. Une autre fois, alors que Zayd ibn Arqam était venu informer le Prophète du fait que Abdullâh ibn Ubayy était en train d'essayer de monter des musulmans contre lui, cet hypocrite Abdullâh ibn Ubayy et ses amis vinrent rencontrer le Prophète et firent serment qu'il n'avait rien dit de tel. Devant le serment, le Prophète(saw) crut Abdullâh ibn Ubayy, et Zayd fut très affecté par le fait que sa parole ait été mise en doute. Mais ensuite Dieu révéla au Prophète(saw) que l'hypocrite avait réellement dit cela (voir Coran sourate 63). Il fit alors appeler Zayd et lui dit que Dieu avait confirmé la véracité de ses propos à lui. Cet événement est rapporté par al-Bukhârî. Le Prophète (sur lui la paix) a dit lui-même : «Je ne suis qu'un être humain, et vous venez me porter vos litiges. Il arrive que l'un d'entre vous soit plus habile à présenter ses arguments, et je tranche donc alors en sa faveur, selon ce que j'ai entendu. Si j'accorde ainsi à une personne ce qui revient en fait, de droit, à son frère, cette personne ne doit pas le prendre : car en fait je ne tranche alors pour lui qu'à propos d'une partie de l'Enfer» (rapporté par al-Bukhârî, Muslim, etc.).
3. Par contre c'est vrai : amasser des connaissances dans sa tête ne suffit pas
Ce que l'on sait du Coran et des Hadîths ne doit pas rester sur les lèvres et dans les neurones du cerveau mais doit être aussi intériorisé dans le cœur. Sinon ce n'est une connaissance qu'en apparence, ce n'est pas la connaissance dont parlait le Prophète. En effet, ce dernier considérait que la connaissance qui mérite ce nom est celle qui entraîne l'action qui est conforme à elle. Voyez plutôt : une fois il dit à propos de quelque chose : "Cela se passera au moment où disparaîtra la connaissance". Ziyâd ibn Labîd lui dit alors : "Comment la connaissance pourrait-elle disparaître alors que lisons le Coran et l'enseignons à nos enfants qui, à leur tour l'enseigneront à leurs enfants, et ainsi de suite jusqu'avant la fin du monde ?" Le Prophète lui dit : "Ziyâd, je te considérais comme un des hommes de Médine ayant le plus de compréhension. Ne vois-tu pas que les gens du Livre lisent la Torah et l'Evangile mais ne mettent pas en pratique ce qui s'y trouve ?" (rapporté par Ibn Mâja et Ahmad, authentifié par al-Albânî). Pour le Prophète, la "disparition de la connaissance" voulait donc désigner la connaissance qui n'est pas intériorisée et qui ne pousse pas à agir en conséquence. Dans une autre parole, il a nommé pareille connaissance : "une connaissance inutile". Ceci car l'islam ne concerne pas que les actes extérieurs, il concerne aussi le cœur (cf. La perfection dans l'adoration (al-ihsân) - Des qualités à développer).
Le savant al-Hassan al-Basrî disait pour sa part : "La connaissance est de deux types. Il y a la connaissance qui est dans le cœur : c'est la connaissance qui est utile. Et puis il y a la connaissance qui reste sur la langue : c'est là un argument que Dieu utilisera contre l'homme" (parole rapportée par ad-Dârimî, chaîne de transmission authentifiée par al-Albânî).
En fait il ne s'agit que d'une seule et même matière à connaître : ce que disent le Coran et la Sunna. La différence entre les deux types de connaissances ne relève que de la place que l'on donne à cette connaissance du Coran et des Hadîths dans son être : - "la connaissance qui reste sur la langue" est le fait de seulement lire, comprendre et mémoriser ce que disent le Coran et les Hadîths, sans l'intérioriser et donc sans agir en conséquence. - "la connaissance qui entre dans le cœur" est, elle, le fait de lire, comprendre, mémoriser et intérioriser ce que disent ces mêmes Coran et Hadîths au point que cela pousse à agir en conséquence.
Il n'y a pas en islam de connaissance religieuse disant des choses différentes de ce que disent le Coran et les Hadîths, connaissance mystérieuse et cachée que l'on acquerrait directement de Dieu. Ni pour ce qui relève du droit, ni pour ce qui a trait aux croyances, ni pour ce qui concerne la spiritualité. Je vous suggère de lire à ce sujet : Y a-t-il une connaissance cachée en islam ?
Ahmad as-Sarhindî (mort en 1034 a.h.), un savant musulman ayant vécu en Inde et ayant appelé au développement de la spiritualité ("al-ihsân"), mais dans l'authenticité par rapport aux sources, a écrit : "Nous avons besoin des propos de Muhammad al-Arabî [le Prophète], sur lui la paix, et non des propos de Muhyu-d-dîn ibn Arabî ou de Sadr-ud-dîn al-Qawnawî ou encore de Abd ar-Razzâq al-Kâshî. Nous avons besoin des "Nussûss" [références textuelles du Coran et des Hadîths] et non des "Fussûss" ["Fussûss al-hikam", ouvrage de Ibn Arabî]. "Al-futûhât al-madaniyya" [les révélations médinites, c'est-à-dire le Coran et les Hadîths] font que nous pouvons nous passer de "Al-futûhât al-makkiyya" [ouvrage de Ibn Arabî]" (Recueil des épîtres de As-Sarhindî, 2/100, cité par Abu-l-Hassan an-Nadwî, Dawr al-hadîth fî takwîn il-manâkh il-islâmî, p. 30).
4. Invocations enseignées par le Prophète (sur lui la paix) :
Le Prophète(saw) nous a enseigné de faire ces invocations (du'âs) :
"Seigneur, fais-moi tirer utilité de la connaissance que Tu m'as enseignée, enseigne-moi une connaissance qui me soit utile, et augmente-moi en connaissance" (rapporté par at-Tirmidhî).
"O Dieu, je Te demande une connaissance qui soit utile, une subsistance qui soit pure, et une action qui soit agréée (par Toi)" (rapporté par Ibn Mâja).
"O Dieu, accorde à mon âme sa piété et purifie-la. Tu es le meilleur qui puisse la purifier. Tu es son Seigneur et son Maître. O Dieu, je Te demande de me protéger contre une connaissance qui soit inutile, contre un cœur qui ne soit pas humble, contre une âme qui ne se rassasie pas et contre une invocation qui ne soit pas exaucée" (rapporté par Muslim).
Synthèse de la réponse :
Il ne nous a pas été demandé de faire des efforts sur notre cœur pour aller découvrir, par le biais de la réception directe de messages venant de Dieu(swt), ce qu'Il agrée et ce qu'Il n'agrée pas. Il nous a par contre été demandé de faire des efforts sur notre cœur pour intérioriser ce que Dieu (swt)agrée et qu'Il nous a communiqué par le moyen de la révélation. Les données de cette révélation sont consignées dans des livres : copie du Coran et recueils des Hadîths. A fin d'éviter aux autres de nous égarer dans la compréhension de ces deux sources, il nous faut aussi consulter les avis de nos pieux prédécesseurs.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux) !
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Sheikh Al-Habîb `Umar Ibn Hafîdh
04/12/2007 12:23
Sheikh Al-Habîb `Umar Ibn Hafîdh
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Essalam Aleikoom wa rahmatoo Allah ta'ala wa barakatooh
Permettez moi de rajouter à la liste de la biographies d'hommes et de femmes célèbres des biographies des Shouyoukh de ALBa'alawi et d'autres Shouyoukh incha'Allah
Sheikh Al-Habîb `Umar Ibn Hafîdh
Parmi les nobles juristes shaféites, prédicateurs et éducateurs raffinés au Yémen, Sheikh, Al-Habîb [1], `Umar Ibn Hafîdh Al-Husaynî occupe aujourd'hui une place primordiale. La caractéristique majeure de la prédication de Sheikh `Umar Ibn Hafîdh, (puisse Dieu bénir ses souffles!), est :
-la force de son éloquence,
-l'abondance de son savoir,
-et la manifestation des perles de la spiritualité puisées dans les trésors du Coran et de la Sunnah.

Sa généalogie et sa naissance:
Il s'agit de Sheikh `Umar Ibn Muhammad Ibn Sâlim Ibn Hafîdh Ibn Abd Allâh Ibn Abî Bakr Ibn `Aydarûs Ibn Al-Husayn Ibn Sheikh Abû Bakr Ibn Sâlim Ibn Abd Allâh Ibn Abd Ar-Rahmân As-Saqqâf Ibn Muhammad Mawla Ad-Duweila Ibn `Alî Ibn `Alawî Ibn Al-Faqîh Al-Muqaddam Muhammad Ibn `Alî Ibn Muhammad Sâhib Al-Mirbat Ibn `Alî Khâli` Qasam Ibn `Alawî Ibn Muhammad Ibn `Alawî Ibn `Ubaydellâh Ibn Al-Imâm Al-Muhâjir Ahmad Ibn `Îsâ Ibn Muhammad Ibn `Alî Al-`Ureidî Ibn Ja`far As-Sâdiq Ibn Muhammad Al-Bâqir Ibn `Alî Zayn Al-`Âbidîn Ibn Al-Husayn Ibn `Alî Ibn Abî Tâlib, puisse Dieu les agrée tous !
 Un paysage typique de Tarîm au Yémen!
Il naquit à la ville de Tarîm, une ville de Hadramawt,une région du Yémen devenue célèbre par les éminents savants et prédicateurs qu'elle enfanta ou accueillit à travers les siècles. En particulier, Sheikh `Umar Ibn Hafîdh naquit dans un foyer de science et de piété, entouré des soins d'une famille ayant une longue tradition dans l'apprentissage des sciences islamiques et sa propagation au Yémen.
Son père, le noble savant et prédicateur, Sheikh Muhammad Ibn Sâlim dépensa sa vie dans l'Appel à Dieu(swt). Il fut kidnappé, sous les yeux de son jeune fils Sheikh `Umar, puis assassiné par les communistes qui faisaient rage dans le pays et tentaient d'éradiquer l'Islam et liquider ses savants. C'est ainsi que Sheikh `Umar grandit dans un foyer musulman attaché à Dieu(swt), dans un environnement sain, propice à l'épanouissement de la fitrah [2] du croyant. Sheikh `Umar, malgré les incidents douloureux où il vit son père disparaître, ne se détourna pas de la vérité. Bien au contraire, ces événements tragiques insufflèrent en son coeur le sens du sacrifice, la fermeté dans la vérité et le service de la Parole de Dieu(swt), en toute humilité et dévotion.
Apprentissage et prédication:
Il mémorisa le Noble Coran dans son enfance et fréquenta avec assiduité les cercles de sciences islamiques ( Fiqh, Hadîth et langue arabe) dispensés dans le célèbre Ribât [3] de Tarîm par des juristes et savants comme Sheikh Muhammad Ibn `Alawî Ibn Shihâb, Sheikh Fadl Bâ Fadl et d'autres. Il reçut également une éducation et initiation spirituelle auprès de son père Sheikh Muhammad Ibn Sâlim. Il apprit de lui l'Amour de Dieu, l'amour de Son noble Prophète(saw), l'Appel à Dieu(swt) par la parole et par l'oeuvre et la dépense des biens les plus chers pour renforcer l'édifice de l'Islam et répandre ses lumières.
En grandissant, Sheikh `Umar porta le dépôt sacré de l'Appel à Dieu(swt) et marcha sur les pas de son père. Il entama alors le long et éprouvant voyage dans les terres de l'apprentissage des sciences islamiques et de la da`wah, où le prédicateur porte la mission de l'exhortation, de l'enseignement et de la diffusion de l'Islam dans la société, afin que les enseignements de l' Islam soient une réalité vivante dans le coeur des musulmans et dans leur quotidien.
Ses débuts furent dans les mosquées locales où il participa aux cercles d'apprentissage du noble Coran, puis il fut envoyé à Al-Baydâ', au nord du Yémen, loin de ceux qui pourraient le prendre pour cible et lui nuire.
Son arrivée à Al-Baydâ' marqua une nouvelle phase de sa vie. Au Ribât d'Al-Baydâ', il s'initia aux sciences islamiques auprès de spécialistes comme Sheikh Muhammad Ibn `Abd Allah Al-Haddâr, que Dieu lui fasse miséricorde, et le juriste shaféite Sheikh Zain Ibn Sumayt, puisse Dieu prolonger sa vie dans la santé et la piété ! Les qualités de Sheikh `Umar lui permirent d'être nommé pour enseigner à Al-Baydâ' où il déploya ses efforts pour appeler à Dieu(swt).
Sa dévotion, son sommeil court, son appel à Dieu(swt) eut un écho, grâce à Dieu, dans le coeur de son audience, notamment les jeunes musulmans qui firent sa connaissance. Ses prêches visaient à redonner un sens à la vie du musulman, un sens puisé dans le Coran et la Sunnah pour que le croyant estime chacun de ses actes par la Balance de la Vérité et pour que la vie ici-bas soit une préparation de l'au-delà.
L'observance de Dieu(swt) en permanence, la revivification des nobles manières du Messager de Dieu(swt), l'enracinement de son amour dans le coeur des musulmans, tels sont les pivots de la prédication de Sheikh `Umar. Son audience s'étendit et son cercle de prédication s'élargit à d'autres villes du nord du Yémen. Il visita la ville de Tâ'iz où il s'initia auprès de son Mufti, Sheikh Ibrâhîm Ibn `Aqîl Ibn Yahyâ, qui l'enveloppa par ses soins et son amour. Sheikh Muhammad Al-Haddâr, l'un des professeurs de Sheikh `Umar, apprécia les qualités et la droiture de Sheikh `Umar au point de l'accepter avec joie comme époux de sa fille.
 Sheikh `Umar invoquant Allâh (Exalté Soit-Il !)
Sa dévotion, son sommeil court, son appel permanent à Dieu(swt) eut un écho, grâce à Dieu(swt), dans le coeur de son audience, notamment les jeunes musulmans qui firent sa connaissance. Ses prêches visaient à redonner un sens à la vie du musulman, un sens puisé dans le Coran et la Sunnah pour que le croyant estime chacun de ses actes par la Balance de la Vérité et pour que la vie ici-bas soit une préparation de l'au-delà.
L'observance de Dieu en permanence, la revivification des nobles manières du Messager de Dieu, l'enracinement de son amour dans le coeur des musulmans, tels sont les pivots de la prédication de Sheikh `Umar. Son audience s?étendit et son cercle de prédication s'élargit à d'autres villes du nord du Yémen. Il visita la ville de Tâ'iz où il s'initia auprès de son Mufti, Sheikh Ibrâhîm Ibn `Aqîl Ibn Yahyâ, qui l'enveloppa par ses soins et son amour. Sheikh Muhammad Al-Haddâr, l'un des professeurs de Sheikh `Umar, apprécia les qualités et la droiture de Sheikh `Umar au point de l?accepter avec joie comme époux de sa fille.
Peu de temps après, Sheikh `Umar se dirigea vers les terres saintes, accomplit le pèlerinage et visita le Messager bien-aimé dans sa ville bénie. Ce voyage en terre du Hijâz lui permit d'étudier auprès de certains érudits comme Sheikh `Abd Al-Qâdir Ibn Ahmad As-Saqqâf. Il s'initia également auprès de Sheikh Ahmad Mashhûr Al-Haddâd et Sheikh `Attâs Al-Habashî parmi les savants du Hijâz.
Sa renommée grandit et il reçut une invitation pour enseigner et prêcher à Salâlah (Oman). Il quitta son pays pendant quelques années, s'installa à Oman et accomplit sa mission d'enseignant et de prédicateur. Sur son chemin du retour à Hadramawt, il sema quelques graines de piété et d'érudition dans les parties Est du pays, notamment la ville de Shihr.
....Asuivre inchaAllah
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prendre conscience de la présence divine
01/12/2007 18:30
A l’appel d'Allâh(swt), on se met en route :
‘Abdallah al-Ansârî al-Harawî, nous décrit cette section des débuts en dix étapes.
1). L’éveil / yaqaza.
Dieu a dit : « Dis : « Je vous exhorte seulement à une chose : Dressez-vous vers Dieu… » (Coran, XXXIV, 46) Se dresser vers Dieu, c’est s’éveiller de la somnolence, de l’insouciance et se tirer du bourbier de la tiédeur. Ceci a lieu dès que le cœur s’illumine de vie, à la vision de la lumière de l’avertissement.
2). Le retour à Dieu / tawba.
Dieu a dit : « Ceux qui ne reviendront pas (de leur faute), ceux-là seront les injustes. » (Coran XLIX, 11). Les conditions du retour à Dieu consistent en trois choses : le regret, l’excuse et l’extirpation.
3. L’examen de conscience / muhâsaba.
Dieu a dit : « Craignez Dieu ! Que chaque âme considère ce qu’elle a avancé pour demain ! » (Coran LIX, 18). On ne suit le chemin de l’examen de conscience qu’après avoir entrepris résolument d’exécuter l’engagement du retour à Dieu.
4. La résipiscence / inâba.
Dieu a dit : « Et venez à résipiscence à votre Seigneur » (Coran XXXIX, 54). La résipiscence consiste en trois choses : revenir à Dieu en se réformant, comme on est revenu à Lui en s’excusant ; revenir à Lui en étant fidèle, comme on est revenu à Lui en s’engageant ; revenir à Lui en sa manière d’être, comme on est revenu à Lui en Lui répondant.
5. La réflexion / tafakkur.
Dieu a dit : « Alors que Nous avons fait descendre vers toi le Rappel, pour que tu montres aux hommes ce qu’on a fait descendre vers eux. Peur-être réfléchiront-ils » (Coran XVI , 44). Sache que la réflexion est l’enquête menée par la vue intérieure dans le but d’atteindre l’objet désiré.
6. La méditation / tadakkur.
Dieu a dit : « Ne se souvient que qui vient à résipiscence » (Coran XL, 13). La méditation est supérieure à la réflexion, car réfléchir, c’est chercher et méditer, c’est trouver.
7. Se mettre hors de péril / i’tisâm.
Dieu a dit : « Mettez vous hors de péril en vous cramponnant à Dieu, Il est votre Maître ! » (Coran XXII, 78).
Se cramponner à la corde de Dieu, c’est être fidèle en son obéissance, en guettant Ses ordres ; se cramponner à Dieu, c’est s’élever au-dessus de toute imagination et se délivrer de toute hésitation.
8. La fuite / firâre.
Dieu a dit : « Fuyez auprès de Dieu ! » (Coran LI, 50). La fuite consiste à s’enfuir de ce qui n’est pas, auprès de ce qui n’a jamais cessé d’être.
9. L’ascèse / riyâda.
Dieu a dit : « Ceux qui donnent ce qu’ils donnent et dont les cœurs frémissent…. » (Coran XXIII, 60). L’ascèse consiste à entraîner l’âme à faire sien ce qui est vrai.
10. L’audition / samâ’.
Dieu (swt)a dit :
« Si Dieu avait reconnu en eux quelque bien, Il les aurait fait entendre »
(Coran VIII, 23). Le point essentiel de l’audition, c’est l’éveil de l’attention.
Qu'Allâh(swt) nous accorde une longue vie dans l'obéissance,
nous donne le discernement et le savoir
et nous fasse emprunter la voie de ses bien-aimés !
Commentaire de Ouly (04/12/2007 13:20) :
"Les plumes du destin se sont depuis longtemps arrêtées d'écrire et
l'encre des pages est désormais bien sèche"
Parole du Prophète(saw)!
ßÇä Çááøå æ áÇ ãßÇä æ åæ Úáì ãÇ ßÇä ÞÈá ÎáÞ ÇáãßÇä
Citation de l'imam Ali(as)
"Le Croyant doit constamment vivre entre la crainte de l' Enfer et
l' espoir du Paradis.
Il nous appartient de ne jamais nous satisfaire de notre oeuvre si elle est
bonne et de ne jamais désespérer de la clémence de Dieu(swt) quel que soit
le nombre de nos pêchés
Prions ,le Tout Puissant de nous prédestiner la bonne conclusion !"
diemeoulima@yahoo.fr |
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Une maladie de l'âme : L'Amour du bas-monde
01/12/2007 18:00
Assalamou 'alaykum
Allâh (ÊÚÇáì) a dit:
"Et aimez les richesses d'un amour sans bornes". (Ste89/V.20)
"La course aux richesses vous distrait, jusqu'à ce que vous visitiez les tombes. Mais non ! Vous saurez bientôt ! (Encore une fois) ! Vous saurez bientôt ! Sûrement! Si vous saviez de science certaine". (102/1~5)
Selon abou Hourayra (ÑÖí Çááå Úäå),
le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit: "Malheur à l'esclave du dinar, du dirham et des vêtements de luxe! Si on lui en donne, il est content et, si on ne lui en donne pas, il est mécontent". (Al-Boukhâri)
Ka'b Ibn 'Iyàd (ÑÖí Çááå Úäå) rapporte:
"J'ai entendu dire le Messager d'Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã):
"A chaque nation une tentation et la tentation de la mienne sera l'argent"
(At-Tirmidhi)
Selon Ka'b Ibn Màlek (ÑÖí Çááå Úäå),
le Messager d'Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit:
"Deux loups affamés lâchés dans un troupeau ne sont guère plus dangereux que ne le sont pour votre religion votre empressement derrière l'argent et les honneurs". (at-Tirmidhi)
Selon 'Abdullàh Ibn Mas'ùd (ÑÖí Çááå Úäå), le Messager d'Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit:
"Ne vous attachez pas aux propriétés foncières car elles vous feraient désirer ce
bas-monde".
(At-Tirmidhi)
Hasan Al-Basri (ÑÍãå Çááå) disait:
«Par Allâh! Je n'ai pas été plus étonné d'une chose, comme je l'ai été pour l'individu qui ne considère pas qu'aimer la vie terrestre fait partie des grands péchés. Par Allâh! Certes l'aimer fait partie des grands péchés. Les grands péchés ne viennent-ils pas que de ce péché? Les statues n'ont elles pas été adorées, et le Clément n'a-t-Il pas été désobéi qu'à cause de l'amour de la vie terrestre? Celui qui connait Allâh ne doit être ni affligé par l'humiliation de la vie terrestre, ni rivaliser pour s'approcher d'elle et ni perdre espoir face à son éloignement d'elle.»
Al-Hasan Al-Basri (ÑÍãå Çááå) a dit:
«L'ici-bas et l'au-delà sont comparables au levant et au couchant respectivement. Plus vous vous approchez de l'un d'eux, et plus vous vous éloignez de l'autre. L'ici-bas commence par la fatigue et s'achève sur le néant. Ce qui y est licite, sera soumis au Jugement, et ce qui est illicite, sera passible de châtiment. Le riche y est tenté et le pauvre y est accablé». wassalam
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