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les signes avertisseurs d'Allâh(swt)
15/10/2007 14:31
Dieu(swt) dit dans le Coran: "Nous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est cela (le Coran), la Vérité." (Verset 53, Sourate 41 )
Ces photos ont été prise aprés le tremblement de terre (tsunami) qui a ravagé le sud-est asiatique. Les mosquées sur ces photos sont restées debout grâce à la Puissance d'Allâh(swt) !
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Soyez sur vos Gardes et Mettez en Garde contre les Wahhabites
15/10/2007 14:13
Soyez sur vos Gardes et Mettez en Garde contre les Wahhabites
Le Messager de Allah a dit : (layça l-khabarou kal-'ayan) ce qui signifie : « Avoir des nouvelles d'une chose, ce n'est pas comme l'observer » [rapporté par Ahmad, At-Tabaraniyy, Al-Hakim, Ibnou Hibban et d’autres]
La louange est à Allah, l'Unique, Celui Qui ne se divise pas, Celui Qui donne à profusion, Celui Qui est exempt du comment et de l'endroit. Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad(saw) , le Prophète de la bonne guidée et de la misériocrde, la Clé des portes du paradis, ainsi que le rang de sa famille et de ses compagnons et qu'Il préserve sa communauté de ce qu'il craint pour elle, à travers les époques et les temps ! Amîne.
Musulmanes, musulmans, sachez que nous avons déjà publié deux premiers articles pour contribuer à lever le voile sur la réalité des wahhabites.
Nous y avons montré preuves à l’appui qu'il s'agit d'un groupe d'égarés ayant pris pour voie d'assimiler Allah à Ses créatures, de Lui attribuer le corps, d'avoir besoin du Trône et d'habiter dans le ciel ou au-dessus.
Les wahhabites ont exprimé leur animosité envers le Prophète(saw) par l'insulte et le rabaissement, allant jusqu'à prétendre qu'un bâton est meilleur que Mouhammad(saw). Ils ont dit aussi que celui qui fait l'invocation en faveur du Prophète (saw)à haute voix après l'appel à la prière est un associateur et que quelqu'un qui boit l'alcool commet un péché moins grave que lui. Ils ont également prétendu que faire le "tawassoul", c'est-à-dire invoquer Allah par les êtres de vertu ou par le degré éminent du Prophète(saw), ou "l'istighathah", c'est-à-dire appeler son renfort ou celui des vertueux serait de l'association et une façon de sortir de l'Islam. De même, ils considèrent que faire le "tabarrouk", (c'est-à-dire rechercher les bénédictions par les traces honorées) serait de l'association, entre autres énormités rabaissantes envers les pratiques des musulmans.
Dans notre troisième article que voici, nous vous exposons les écrits, les livres et les noms de nombreux savants qui ont rédigé des répliques contre Mouhammad Ibnou 'Abdi l-Wahhab, le fondateur de la secte des wahhabites, qui l'ont blâmé et qui ont cité ses défauts.
Mention de plusieurs savants ayant écrit pour répliquer contre Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab du Najd, qui l'ont blâmé ou ont cité ses défauts :
Réjouissance des Gens honorables au Sujet du Caractère permis du "Tawassoul" par les honorables Prophètes ('Ithafou l-kiram Fi Jawazi t-Tawassouli wa l-Istighathati bi l-Anbiya'I l-Kiram) : du Chaykh Mouhammad Ibnou ch-Chaddi. Manuscrit.
Réponses à propos de la Visite des Tombes ('Ajwibah fi Ziyarati l-Qoubour) : du Chaykh Al-Idous. Manuscrit.
Les Réponses satisfaisantes aux Questions Najdites (Al-'Ajwiba l-Mardiyyah ^ani l-'As'ilati n-Najdiyyah) : de Abou l-^Awn Chamson d-Din Mouhammad Ibnou Ahmad Ibnou Salim, surnommé Ibnou s-Safaraniyy.
Les Réponses Nou^maniyyah aux Questions de l'Inde sur la Croyance (Al-'Ajwiba n-Nou^maniyyah ^ani l-'As'ilati l-Hindiyyah fi l-^Aqa'id) : de Nou^man Ibnou Mahmoud Khayrou d-Din, connu sous le nom de Ibnou l-'Alouciyy Al-Baghdadiyy, Al-Hanafiyy, mort en 1317 H.
Les quatre Fondements étayant la Déclaration de Mécréance des Wahhabites (Al-'Ousoulou l-'Arba^ah fi Tardidi l-Wahhabiyyah) : de Mouhammad Haçan Sahib As-Sarhandiyy, Al-Moujaddidiyy, mort en 1346 H.
Présentation de la grande Désobéissance de ceux qui ont interdit le Tawassoul par un Prophète ou un Saint véridique ('Idh-harou l-^Ouqouq mimman mana^a t-Tawassoula bi n-Nabiyy wa l-Waliyyi s-Sadouq) : du Chaykh Al-Machrafiyy Al-Malikiyy Al-Jaza'iriyy.
Les Propos satisfaisants dans la Réplique aux wahhabites (Al-'Aqwalou l-Mardiyyah fi r-Raddi ^ala l-Wahhabiyyah) : du faqih ^Ata Al-Kacim Ad-Dimachqiyy Al-Hanafiyy.
La Prise de Position en faveur des Saints bienfaiteurs (Al-Intisar li l-'Awliya'I l-'Abrar) : du Chaykh, le Mouhaddith Tahir Sounboul Al-Janafiyy.
Les Feuillets de Bagdad pour les Réponses Najdites (Al-'Awraqou l-Baghdadiyyah fi l-Jawabati n-Najdiyyah) : du Chaykh 'Ibrahim Ar-Rawi Al-Baghdadiyy, Ar-Rifa^iyy, le Président de la voie rifa^iyy à Bagdad.
L'Innocentement de la Divergence en Réponse aux gens de la Dissension et de l'Hypocrisie et la Réplique à la Secte wahhabite égarée (Al-Bara'ah mina l-ikhtilaf fi r-Raddi ^ala 'Ahli ch-Chiqaqi wa n-Nifaq wa r-Raddi ^ala l-Firqati l-Wahhabiyyati d-Dallah) : du Chaykh Zaynou l-^Abidin As-Soudaniyy.
Les Arguments éclatants (Al-Barahinou s-Sati^ah) : de Salamah Al-^Azamiyy, mort en 1379 H.
Les Preuves contre ceux qui renient le Tawassoul par les Gens des Cimetières (Al-Basa'ir li Mounkiri t-Tawassoula bi 'Ahli l-Maqabir) : de Hamdou l-Lah Ad-Dajwiyy Al-Hanafiyy Al-Hindiyy.
Histoire des Wahhabites (Tarikhou l-Wahhafbiyyah) : de Ayyoub Basri Bacha Ar-Roumiyy, l'auteur de Mir'a ?? ou l-Haramayn.
L'Epée du Jihad retirée face à ceux qui prétendent l'Ijtihad (Tajridou Sayfi l-Jihad li Moudda^I l-Ijtihad) : du Chaykh ^Abdou l-Lah Ibnou ^Abdil –latif Ach-Chafi^iyy, qui est le professeur de Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab et son Chaykh ; il lui a répliqué durant sa vie.
Les Afffranchissements plaisants (At-Tahriratou r-Ra'iqah) : du Chaykh Mouhammad An-Naflati Al-Hanafiyy, Moufti de jérusalem l'Honorée. Il était vivant en 1315 H.
L'Incitation des Stupides contre la Recherche du Renfort des Prophètes et des Saints (Tahridou l-'Aghbiya' ^ala l-Istighathati bi l-'Anbiya'I wal-'Awliya') : du Chaykh ^Abdoullah Ibnou Ibrahim Mirghaniyy, habitant à At-Ta'if.
L'Œuvre d'Art accordée dans la Réponse aux Wahhabites (At-Touhfatou l-Wahbiyyah fi r-Raddi ^ala l-Wahhabiyyah) : Chaykh Dawoud Ibnou Soulayman Al-Baghdadiyy, An-Naqchbandiyy, Al-Hanafiyy, mort en 1299 H
Purification du Cœur de la Croyance souillée (Tathirou l-Fou'ad min Danaci l-'I^tiqad) : du Chaykh Mouhammad Bakhit Al-mouti^iyy Al-Hanafiyy, parmi les savants de Al-'Azhar.
Notes au sujet de l'Attachement au Tawassoul par les Prophètes (Taqyid Hawala t-Ta^allouq wa t-Tawassoul bi l-'Anbiya'I wa s-Salihin) : du Qadi l-Jama^ah au Maroc, Ibnou Kiran.
Notes au sujet de la Visite des Saints et du Tawassoul par eux Taqyid Hawla (Ziyarati l-'Awliya'I wa t-Tawassouli bihim) : du même auteur que précédemment.
L'Ironie des Mouqallid sur ceux qui ont prétendu renouveler la Religion (Tahakkoumou l-Mouqallidin biman 'Idda^a Tajdida d-Din) : du Chaykh Mouhammad Ibnou ^Abdi r-Rahman Al-Hanbaliyy, dans lequel il a répliqué à Ibnou ^Abdi l-Wahhab dans chaque question qu'il a innovée, de la meilleure réplique.
At-Tawassoul : du Mufti Mouhammad ^Abdou l-Qayyoum Al-Qadiriyy Al-Hazarawiyy.
Le Tawassoul par le Prophète et les vertueux (At-Tawssoulou bi n-nabiyyi wa s-Salihin) : de Abou Hamid Ibnou Marzouq Ad-Dimachqiyy Achq-Chamiyy.
L'Eclaircissement au sujet du tawhid du Créateur sur la Réponse des gens de l'Irak à Mouhammad Ibnou ^Abi l-Wahhab (At-Tawdih ^an Tawhidi l-Khallaq fi Jawabi 'Ahli l-^Iraq ^ala Mouhammad Ibn ^Abdi l-Wahhab) : de ^Abdou l-Lah 'Afandi ar-Rawi.
L'Apparition de la Vérité sur les différents états des pires des Créatures (Jalalou l-Haqq fi Kachfi 'Ahwali 'Achrari l-Khalq) : du Chaykh 'Ibrahim Hilmi Al-Qadiriyy Al-'Iskandariyy.
Les Réponses au sujet de la Visite (Al-Jawabat fi z-Ziyarah) : de Ibnou ^Abdi r-Razzaq Al-Hanbaliyy.
Les Vérités islamiques en Réplique aux Prétentions des Wahhabites à l'aide des Preuves du Livre et de la Tradition prophétique (Al-Haqaf'iqou l-'Islamiyyah fi r-Raddi ^ala l-Maza^imi l-Wahhabiyyah bi 'Adillati l-Kitabi wa s-Sounnati n-Nabawiyyah) : de Malik Ibnou ch-Chaykh Mahmoud.
La Vérité claire en Réplique aux Wahhabites (Al-Haqqou l-Moubin fi r-Raddi ^ala l-Wahhabiyyin) : du Chaykh 'Ahmad Sa^id As-Sarahandiyy An-Naqchabandiyy.
La Vérité islamique en Réplique aux Wahhabites (AL-Haqiqatou l-'Islamiyyah fi r-Raddi ^ala Wahhabiyyah) : de ^Abdou l-Ghaniyy Ibnou Salih Hamadah.
Les Perles de la Tradition en Réplique aux Wahhabites (Ad-Dourarou s-Sounniyyah fir-Raddi ^ala l-Wahhabiyyah) : de Ahmad Ibnou Zayni Dahlan, Mufti de La Mecque Chafi^iyy, mort en 1304 H.
Les Preuves suffisantes en Réplique aux Wahhabites (Ad-Dalilou l-Kafi fi r-Raddi ^ala Wahhabiyy) : du Chaykh Misbah Ibnou Ahmad Chibqillou Al-Bayroti.
Le petit miroir pour blâmer la mauvaise Innovation et faire l'Eloge de la Tradition prophétique (Ar-Ra'iyatou s-Soughra fi Dhammi l-Bid^ah wa Madhi s-Sounnati l-Gharra) : du Chaykh Youçouf An-Nabahaniyy Al-Bayroutiyy.
La Réplique à Ibnou ^Abdi l-Wahhab (Ar-Radd ^ala Ibnou ^Abdi l-Wahhab) : de Chaykou l-'Islam à Tunis Isma^il At-Tamimiyy Al-Malikiyy, mort en 1248 H, c'est un livre extrèmement bien écrit et authentifié.
Réplique à Ibnou ^Abdi l-Wahhab (Radd ^ala Ibnou ^Abdi l-Wahhab) : du Chaykh Ahmad Al-Misriyy Al-'Ahça'iyy.
Réplique à Ibnou ^Abdi l-Wahhab (Radd ^ala Ibnou Abdi l-Wahhab) : du Grand savant Barakat Ach-Chafi^iyy, Al-Makkiyy.
Les répliques à Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab (Ar-Roudoud ^ala Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab) : du Chaykh le Mouhaddith Salih Al-Foulaniyy Al-Maghribiyy. Le maître ^Alawiyy Ibnou l-Haddad a dit : C'est un grand livre qui comport des lettres et des réponses toutes de savants des quatre écoles : Hanafiyy, Malikiyy, Chafi^iyy et Hanbaliyy, qui répliquent à Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab par des répliques pertinentes.
La Réplique aux Wahhabites (Ar-Radd ^ala l-Wahhabiyyah) : du Chaykh Salih Al-Kawwach At-Tounousiyy. C'est une lettre écrite en prose rimée par laquelle il a réfuté la lettre de Ibnou ^Abdi l-Wahhab.
La Réplique aux Wahhabites (Ar-Radd ^ala l-Wahhabiyyah) : du Chaykh Mouhammad Salih Az-Zamzamiyy Ach-Chafi^iyy, l'Imam du Maqam de Ibrahim à La Mecque honorée.
La Réplique aux Wahhabites (Ar-Raddou ^ala l-Wahhabiyyah) : de Ibrahim Ibnou ^Abdi l-Qadir At-Taraboulousiyy Ar-Riyahiyy At-Tounousiyy Al-Malikiyy de la ville de Testour, mort en 1266 H.
La Réplique aux Wahhabites (Ar-Raddou ^ala l-Wahhabiyyah) : de ^Abdou l-Mouhsin Al-'Ouchayqariyy Al-Hanbaliyy, le Moufti de la ville de Az-zoubayr à Al-Basrah.
La Réplique à Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab (Ar-Raddou ^ala Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab) : de Mouhammad Ibnou Soulayman Al-Kourdiyy Ach-Chafi^iyy le professeur de Ibnou ^Abdi l-Wahhab et son Chaykh. C'est Ibnou Marzouq Ach-Chafi^iyy qui a cité cela ?? et qui a dit aussi : son Chaykh a vu en lui qu'il était un égaré qui égare les autres, tout comme a vu cela en lui son Chaykh Mouhammad Hayat As-Sindiyy et son père Abdou l-Wahhab.
La Réplique aux Wahhabites (Ar-Raddou 'ala l-Wahhabiyyah) : de "Oumar Al-Mahjoub.
La Réplique aux Wahhabites (Ar-Raddou 'ala l-Wahhabiyyah) : du Qadi l-Jama^ah au Maroc, Ibnou Kiran.
La Réplique à Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab (Ar-Raddou ^ala Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab) : du Chaykh ^Abdou l-Lah Al-Qadoumiyy Al-Hanbaliyy An-Naboulsiyy, le savant des hanbaliyy au Hijaz et au Cham, il a répliqué sur la question de la visite, la question du tawassoul par les prophètes et les vertueux et il a dit : Ibnou ^Abdi l-Wahhab est avec ceux qui suivent les khawarij. Il a cité cela également dans sa lettre Ar-Rihlah Al-Hijaziyyah wa r-Riyad al-'Ounsiyyah fi l-Hawadith wa l-Maça'il.
Lettre pour appuyer la voie des soufis et la Réplique à leurs opposants (Riçalah fi Ta'yidi Madh-habi s-Soufiyyah wa r-Radd ^ala l-Mou^taridina ^Alayhim) : du Chaykh Salamah Al-^Azzami mort en 1379 H.
Lettre sur le Caractère permis du Tawassoul en Réplique à Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab (Riçalah fi Jawazi t-Tawassouli fi r-Raddi ^ala Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab) : du Grand savant Moufti de Fas Chaykh Mahdiyy Al-Waznaniyy.
Lettre sur le jugement du tawassoul par les prophètes et les vertueux (Riçalah fi Houkmi t-Tawassouli bi l-'Anbiya' wa l-'Awliya') : du Chaykh Mouhammad Haçanayn Makhlouf Al-Misriyy Al-'Azhouriyy.
Lettre pour la Réplique aux Wahhabites (Riçalah fi r-Raddi ^ala l-Wahhabiyyah) : du Chaykh Qacim Abi l-Fadl Mahjoub Al-Malikiyy.
La lettre de Réplique au Groupe des Wahhabites (Ar-Riçalah Ar-Raddiyyah ^ala T-Ta'ifah Al-Wahhabiyyah) : de Mouhammad ^Ata'ou l–Lah surnommé ^Ata' Ar-Roumiyy.
Lettre sur un Dilemme entre les Gens de La Mecque et les gens de Najd au sujet de la Croyance (Riçalah fi Mouchajarh Bayna 'Ahli Makkah Wa Ahli Najd fi l-^Aqidah) : du Chaykh Mouhammad Ibnou Nasir Al-Hazimiyy Al-Yamaniyy mort en 1283 H.
La lettre satisfaisante en Réplique à celui qui renie la Visite du Prophète Mouhammad (Ar-Riçalah Al-Mardiyyah fi r-Raddi ^ala Man Younkirou z-Ziyarah Al-Mouhammadiyyah) : de Mouhammad As-Sa^diyy Al-Malikiyy.
Le jardin des voies pour la réplique aux Gens de l'Egarement (Rawdou l-Maja fi r-Raddi ^ala 'Ahli d-Dalal) : du Chaykh ^Abdou r-Rahman Al-Hindiyy Ad-Dilhiyy Al-Hanafiyy.
L'Epée tranchante pour le Cou de celui qui renie l'honneur dû aux Honorables (As-Sayfou l-Batir li ^ounouqi l-Mounkir ^ala l-'Akabir) : de As-Sayyid ^Alawiyy Ibnou 'Ahmad Al-Haddad, mort en 1222 H.
Les Epées de l'Orient pour couper le Cou à ceux qui attribuent la Direction et le Corps (As-Souyoufou l-Machraqiyyah li Qat^I ^Ounouqi l-Qa'ilina bi l-Jihati wa l-Jismiyyah) : de ^Aliyy Ibnou Mouhammad AL-Mayliyy Al-Jammaliyy At-Tounousiyy Al-maghribiyy Al-malikiyy.
Les Foudres créées par Dieu en réplique aux Wahhabites (As-Sawa^iqou l-'Ilahiyyah fi r-Raddi ^ala l-Wahhabiyyah) : du Chaykh Soulayman Ibnou ^Abdi l-Wahhab, le frère de Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab.
Les Foudres et les Tonnerres (As-Sawa^iqou wa r-Rou^oud) : du Chaykh ^Afifou d-Din ^Abdou l-Lah Ibnou Dawoud Al-Hanbaliyy.
Le Tremplin de la Sounnah pour répliquer aux Wahhabites (Al-Madarijou s-Sounniyyah fi Raddi l-Wahhabiyyah) du Chaykh ^Amir Al-Qadiriyy.
Les Flambeau des Peuples et L'Eclaircissement des Ténèbres concernant Tromperies innovées du Najd par lesquelles des gens du commun ont été égarés (Misbahou l-'Anam wa Jala'ou dh-Dhalam fi Raddi Choubahi l-Bik^iyyi n-najdiyy 'allati 'adalla biha l-^awam) : de Sayid ^Alawiyy Ibnou Ahmad Al-Haddad, mort en 1222 H et imprimé en Egypte.
Le Traité intègre en Réplique contre les Wahhabites (Al-Maqalatou l-Wafiyyah fi r-Raddi ^ala l-Wahhabiyyah) : du Chaykh Haçan Qizbak.
Le Don de Dieu pour la Destruction des Egarements des Wahhabites (Al-Minahou l-'Ilahiyyah fi Tamsi d-Dalalati l-Wahhabiyyah) : du Qadi Isma^il At-Tamimiyy At-Tounouçiyy mort en 1248 H.
La Gratification offerte pour la Réplique aux Wahhabites (Al-Minhatou l-Wahbiyyah fi r-Raddi ^ala l-Wahhabiyyah) : du Chaykh Dawoud Ibnou Soulayman An-Naqchabandiyy Al-Baghdadiyy, mort en 1299 H.
Conseil sollennel aux Wahhabites (Nasihatoun Jalilah li l-Wahhabiyyah) : de As-Sayyid Mouhammad Tahir 'Al-Moulla Al-Kayyaliyy Ar-Rifa^iyy, Naqib 'achraf 'Idlib.
Les Textes de Loi rapportés concernant la Réplique contre les Wahhabites (An-Nouqoulou ch-Char^iyyah fi r-Raddi ^ala l-Wahhabiyyah) : du Chaykh Moustafa Ibnou 'Ahmad Ach-Chattiyy Al-Hanbaliyy Ad-Dimachqiyy.
La Repression des Gens de la Déviation et de l'Athéisme concernant leur Incriminatin du Devoir de suivre les Imams de l'Ijtihad (Qam^ou 'Ahli z-Zayghi wa l-'Ilhad ^ani t-Ta^ni fi Taqlid 'A'immati l-'Ijtihad) : du Mufti de Médine, le Mouhaddith Chaykh Mouhammad Al-Khadir Ach-Chinqitiyy mort en 1353 H.
Les Paroles sunnites en Réplique à ceux qui ont prétendu faire triompher la Sounnah de Mouhammad (Al-Aqwalou s-Sounniyyah fi r-Raddi ^ala Moudda^iyy Nousrati s-Sounnati l-Mouhammadiyyah) : de Ibrahim Ahmad Chahatah As-Siddiqiyy.
En conclusion de ce bulletin, nous portons à votre attention, cher lecteur, vous qui craignez pour la religion de Allah, que défendre l'Islam et contrer la dissension du groupe des Wahhabites est un acte religieux obligatoire.
S'il n'en était pas ainsi, tous ces savants, tous ces spécialistes de la jurisprudence n'auraient pas écrit pour mettre en garde contre les wahhabites.
Ce que nous avons cité ne représente qu'une partie des savants qui ont écrit contre eux. Les Chaykh, les savants, les orateurs et les prêcheurs jusqu'à nos jours mettent en garde les gens dans les différents pays contre les wahhabites et leurs semblables, eux qui se sont écartés de la Sounnah et de la Jama^ah.
Sachez aussi, mon frère, ma sœur qu'ordonner le bien et interdire le mal constitue la devise des savants qui œuvrent pour la religion, c'est la devise des maîtres, ceux qui sont pieux.
Parmi les savants de notre époque, le Grand savant, l'Imam, le Mouhaddith du monde, le Chaykh Abdou l-Lah Al-Harariyy,( que Allah l'agrée )a dit : « Celui qui se tait et ne met pas en garde contre les wahhabites connaissant leur égarement, son péché est plus grave que celui qui sait qu'une embuscade est tendue contre des gens pour les tuer : parce que ceux-là, s'ils sont assassinés, obtiennent un degré de martyr. Mais dans le cas de celui qui laisse les gens prendre la mécréance chez les wahhabites, s'ils meurent ensuite avec de telles croyances, ils feront partie des gens de la perdition éternelle. La cause qui mène à la mécréance est pire que celle qui mène aux grands péchés tels que tuer injustement. En effet l'appel des wahhabites est un appel à juger mécréants les croyants, sans aucune raison légale. C'est un appel à attribuer le corps à Allah c'est-à-dire à L'assimiler à Ses créatures ».
Nous demandons à Allah de nous octroyer la réussite pour propager le bien et pour défendre la religion et qu'Il nous guide pour œuvrer afin d'éloigner tout mal des musulmans. La louange est à Allah le Seigneur des mondes.
wa salam
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Salam à Toussssssssssssss!!!!!!!!!
15/10/2007 13:07
Salamu'alaykum ,chers Visiteurs de mon blog !
Je vous souhaite une très bonne fête de " l'aïd El Fitr" ainsi qu'à tous vos proches !!!
Toutes mes excuses pour cette absence, due au mois béni de Ramadan !
Ce doux mois s'en est allé à regret !
Fasse que Le créateur nous en donne d'avantage pour l'Amour du Grand Prophète Sayyidina Muhammad(saw)
Qu'Allahou Ta'ala accepte notre jeûne !
Nous bénisse !
fasse de nous de bon croyants , pieux et Sincères !
Et nous fasse habiter "Jannat ala Firdaws" ,auprès de notre Imam ,le prophète Sayyidina Muhammad(saw) !
Allâhumma Amiiiiiiiiiiiiiiiiine ! Yâaaaaaaaaaaaaaaa rrrrrrrrrraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaabbbbbbbbbbbbbbbb!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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LA CREATION DE L'UNIVERS DANS LE CORAN
13/10/2007 19:46
LA CREATION DE L'UNIVERS DANS LE CORAN
 Ces éléments sont extraits d'un dialogue entre Ahmed DEEDAT (AD) et un Homme de Science (HdS).
AD :"Vous, homme de science qui avez étudié l'astronomie et qui étudiez notre univers à travers vos puissants télescopes comme si vous scrutiez un objet dans la paume de votre main, dites-moi comment l'univers a-t-il pu exister?" HdS: "Et bien il y a des milliards d'années, notre univers n'était qu'une seule matière quand une "violente déflagration" en son centre la fit éclater en milliers de morceaux qui volèrent dans toutes les directions. De ce grand fracas naquit notre système solaire tout comme les galaxies. Or, étant donné qu'il n'y a aucune résistance dans l'espace à cette force d'impulsion originelle générée par l'explosion initiale, les étoiles et les planètes voguent dans leurs orbites. Le nôtre est un univers en expansion. Les galaxies s'éloignent de nous de plus en plus vite. Et dès qu'elles atteindront la vitesse de la lumière, nous ne serons plus en mesure de les observer à nouveau. Nous devons construire de meilleurs et plus grands télescopes le plus rapidement possible afin d'étudier les horizons, sinon nous risquons de rater le train en marche." AD :"Quand avez-vous découvert cette histoire légendaire?" HdS :"Non, ce ne sont pas des légendes mais des faits scientifiques!" AD :"D'accord, j'accepte les faits, pour ce que tu en dis, mais dis-moi depuis quand en as-tu pris connaissance?" HdS "Depuis hier seulement!" AD :"Cinquante années ne sont "qu'hier" dans l'histoire de l'humanité. Un arabe illettré vivant dans le désert 1400 ans plus tôt ne pourrait jamais avoir votre connaissance de la "violente déflagration" et de "l'univers en expansion". Le peut-il?" HdS :"Non, jamais!" AD :"Alors écoute ce que cet homme disait sous l'inspiration de Dieu:"
(Sourate 21, Verset 33 )
"Et c'est lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune. Chacun voguant dans une orbite. " (Sourate 21, Verset 30 )
"Les incrédules n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Nous les avons ensuite séparées. "
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ÉMIGRATION DU PROPHÈTE Sayyidina Muhammad(saw)
13/10/2007 19:35
ÉMIGRATION DU PROPHÈTE Sayyidina Muhammad(saw) Dés qu’on eut pris l'injuste décision d’assassiner le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) Jibril descendit et vint informer celui-ci, par révélation de son seigneur, du complot des "Kouraichites". Il l’informa aussi qu’Allah(swt) lui ordonnait de sortir et qu’il lui avait précisé le moment de son émigration en ces termes : « Cette nuit, ne dors pas dans ton lit, comme d’habitude ».
A midi, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) alla voir Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) pour définir avec lui les étapes de l’émigration. A cet égard, Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) dit : « Pendant que nous étions assis chez Abi Bakr à midi pile, quelqu’un dit à celui-ci :
« Voici le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui arrive, à un moment où d’habitude, il ne venait pas par ici ».
Abou Bakr dit : « Par Allah ! Ce qui l’amène par ici à pareille heure est important ! « Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) arriva, demanda la permission d’entrer, se la fit accorder, entra et dit à Abi Bakr : « Sors de chez toi » !
Abou Bakr lui dit : « je jure que ceux-ci sont plutôt de ta famille ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « On m’a donné la permission de sortir ». Abou Bakr s’enquit : « Je t’accompagne ? ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « oui ».
Après la définition des étapes de l’émigration, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rentra chez lui attendant la tombée de la nuit ».
Encerclement de la maison du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)
S’agissant des grands malfaiteurs des Kouraichites, ils passèrent leur journée à préparer la mise à exécution du plan monté et approuvé par le parlement de la Mecque, le matin même.
A cette fin, onze principaux malfaiteurs avaient été choisis, à savoir : Abou Jahl ibn Hichâm, Al-Hakam ibn Abil-As, Okba ibn Abi Mouait, An-Nadr ibn Al-Hârith, Omayya ibn Khalaf, Zomaa ibn Al-Aswad, Touaaima ibn Adi, Abou Lahab, Oubai ibn Khalaf, Nabih ibn Al-Hajjâj et le frère de Nabih : Monabih ibn Al-Hajjâj.
Ibn Ishâk dit : « Au premier tiers de la nuit, ils se regroupèrent devant la porte de sa chambre attendant qu’il sorte pour sauter sur lui. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait l’habitude de dormir pendant la première partie de la nuit pour se réveiller à la moitié ou aux trois quarts de celle-ci et se rendre à la sainte mosquée où il se mettait à prier. Les malfaiteurs avaient la ferme conviction que leur sale complot réussirait. Ils étaient tellement confiants qu’Abou Jahl, dans sa vanité et son orgueil dit ; s’adressant à ses compagnons encerclant la maison, avec moquerie et persiflage : « Mohammad prétend que si vous le suivez dans ce à quoi il vous appelle, vous serez ressuscités après votre mort pour jouir de paradis pareils à ceux d’Al-Ordon. Sinon, selon lui, il vous égorgera après quoi vous serez ressuscités pour brûler dans un feu qu’on vous aura préparé ».
L’heure de la réalisation du complot était au-delà de minuit au moment où le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sortirait de chez lui. Les malfaiteurs veillèrent, dans l’attente de l’heure prévue. Cependant Allah déjoua leur complot, Lui qui détient le royaume des cieux et de la terre, Lui qui fait ce qu’Il veut, qui protège et que rien ni personne ne protège. Il avait réalisé ce dont il avait parlé à son Messager (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) :
« (Et rappelle-toi) le moment où les mécréants complotaient contre toi pour t’emprisonner ou t’assassiner ou te bannir. Ils complotèrent. Mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes.» (Sourate le butin verset 30).
Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison.
Malgré tous leurs préparatifs, les Kouraichites essuyèrent un échec lamentable dans la réalisation de leur complot. Cette nuit-là, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit à Ali ibn Abi Tâlib : « Dors dans mon lit ! Enveloppe-toi dans mon manteau vert de Hadramaout. Dors-y. Ils ne te feront rien de mal ». C’est dans ce manteau que dormait toujours le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Ainsi Ali ibn Abi Tâlib dormit dans son lit, le remplaçant pour cette nuit-là. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sortit, traversa leurs rangs et prit une poignée de sable qu’il répandit sur leur tête. Allah leur avait voilé les yeux. Il dit :
« et Nous mettrons une barrière devant eux et une barrière derrière eux ; Nous les recouvrirons d' un voile : et voilà qu' ils ne pourront rien voir.» (Sourate 'Ya sin' verset 9.)
Il n’y eut aucun d’eux à qui il ne mit du sable sur la tête avant d’aller chez Abi Bakr. Ensemble, et dans la nuit, ils sortirent par un soupirail dans la maison d’Abi Bakr et rejoignirent la grotte de "Thawr," en direction du Yémen.
Les assiégeants continuèrent à attendre l’heure de commettre leur forfait. Peu avant ce moment, il se rendirent compte de leur échec et furent frappés de déception. Quelqu’un n’appartenant pas à leur milice les avait trouvés en train d’attendre devant la porte et leur dit : « Qu’est-ce que vous attendez ? » Ils répondirent : « Mohammad ». L’homme reprit : « désolé ! Vous l’avez râté. Par Allah ! Il est passé devant vous et à répondu du sable sur vos têtes. Il s’en est allé vaquer à ses affaires ». Ils dirent : « Par Allah ! Nous ne l’avons pas vu ». Cela dit, ils se dressèrent, faisant tomber le sable de leur tête. Toutefois, ils regardèrent par le trou de la porte de la chambre, virent Ali et dirent : « Par Allah ! Voici Mohammad en train de dormir. Il s’est couvert de son manteau ! » Aussi, ne bougèrent-ils pas jusqu’au matin.
Alors, Ali sortit du lit et leur tomba dans les bras. Les malfaiteurs l’interrogèrent au sujet du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et il répondit : « Je ne sais rien de lui ».
De la maison à la grotte
Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison dans la nuit du 27 Safar (deuxième mois) de l’an 14 de la prophétie (nuit du 12 au 13 septembre 622 du calendrier Grégorien.).
Il se rendit chez son compagnon, Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui), l’homme le plus sûr pour sa compagnie et pour ses biens. Ensemble ils quittèrent en passant par une arrière-porte et se dépêchèrent de sortir de la Mecque, avant le point de l’aube. Sachant que les Kouraichites trouveraient à force de chercher et que le chemin vers lequel les regards allaient d’abords s’orienter était le chemin principal de Médine allant vers le Nord, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) emprunta le chemin diamétralement opposé, à savoir, celui situé au sud de la Mecque et allant vers le Yémen.
Il fit une distance d’environ neuf kilomètres sur ce chemin, atteignit une haute montagne connue sous le nom de montagne de Thawr. A ce niveau, le chemin était escarpé, pierreux et difficile à escalader. Alors le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) marcha pieds nus. Une autre version précise qu’il marchait sur le chemin sur la pointe des pieds pour ne pas laisser de traces et ainsi, marcha pieds nus. Quoi qu’il en fût, Abou Bakr le porta lorsqu’il eut atteint la montagne et fit des efforts jusqu’à une grotte située au sommet de la montagne, grotte connue dans l’histoire sous le nom de « grotte de Thawr ».
Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr à l’intérieur de la grotte
Une fois la grotte atteinte, Abou Bakr dit au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Par Allah ! Tu n’entreras qu’après que je l’aurai fait. S’il y a quelque chose de dangereux, il m’emportera pour te laisser sain et sauf ». Sur ces mots, il entra dans la grotte et la balaya. Il trouva un trou, dans l’une des parois, et aussitôt déchira son manteau pour le boucher. Toutefois il y avait encore deux autres trous : il les boucha avec ses pieds. Ensuite, il dit au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Entre ! »
Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) entra, plaça sa tête sur une pierre et dormit. Abou Bakr fut blessé au pied par une pierre mais ne bougea pas de peur d’attirer l’attention de son compagnon. Il pleurait. Ses larmes tombèrent sur le visage du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Celui-ci dit : « Qu’as-tu donc, Abou Bakr ? » Il répondit : « Je suis blessé ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) cracha sur la blessure et celle-ci disparut.
Les deux compagnons se cachèrent dans la grotte pendant trois nuits : celles du vendredi, du samedi et du dimanche. Abdoullah ibn Abi Bakr était avec eux. A ce sujet Aicha dit : « C’était un jeune intelligent et ingénieux ». Il les quittait vers la fin de la nuit, à l’aube et, au matin, se retrouvait avec les Kouraichites, comme s’il avait passé la nuit à la Mecque. Il prenait connaissance de toutes les tractations et machinations et, la nuit, il venait leur en apporter les nouvelles. Au-dessus de la grotte, Amir ibn Fouhayra, l’esclave affranchi d’Abi Bakr gardait des moutons qu’il laissait, à un certain moment de la nuit, camper au-dessus de la grotte. De la sorte, il leur fournissait du lait toute la nuit. A l’aube, il les quittait, poussant ses moutons au loin. Ainsi faisait-il dans chacune des trois nuits. Amir ibn Fouhayra suivait, avec ses moutons, les traces de Abdoullah ibn Abi Bakr, après le départ de celui-ci pour la Mecque, en vue de les effacer.
Quant aux Kouraichites, ils étaient fous de rage lorsqu’ils apprirent que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’était échappé à la sortir de la nuit où l’on devait réaliser le complot. Leur première réaction fut de frapper Ali, de le traîner jusqu’à la Kaaba où ils l’enfermèrent pendant une heure, dans l’espoir d’obtenir de lui des informations au sujet du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et d’Abi Bakr.
N’ayant rien tirer d’Ali, ils se rendirent chez Abi Bakr et frappèrent à la porte. Alors, Asmâ’, la fille d’Abi Bakr sortit. Ils lui dirent : « où est ton père ? ». Elle répondit : « Par Allah ! je ne sais pas où il est ». Abou Jahl l’ignoble et le pervers leva la main et lui asséna une gifle qui fit tomber sa boucle d’oreille. Les Kouraichites décidèrent ensuite, au cours d’une séance extraordinaire tenue avec urgence, de mettre en œuvre tous les moyens susceptibles de permettre la capture des deux hommes. Toutes les routes et les pistes partant de la Mecque furent mises sous la surveillance d’hommes armés jusqu’aux dents. De même, les Kouraichites offrirent une grosse prime de cent chamelles par fugitif, soit deux cent chamelles à quiconque les ramenaient morts ou vivants. Alors, les cavaliers, les fantassins et les pisteurs se mirent à chercher. Ils se disséminèrent dans les montagnes et les vallées, dans les vallons et sur les plateaux, mais en vain. Les poursuivants arrivèrent jusqu’à l’entrée de la grotte, cependant, Allah les fit échouer. Abou Bakr dont les propos ont été rapportés par Anas et ensuite par Al-Boukhari, dit : « J’étais avec le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans la grotte. Levant la tête, je vis les pieds des poursuivants et aussitôt dis : « Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Si l’un d’eux baissait les regards il nous percevrait ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « Tais-toi, Aba Bakr ! Nous sommes deux et Allah nous complète en troisième ». Une autre formation donne : « Que penses-tu, Ô Aba Bakr de deux qu’Allah complète en troisième ? ». Alors qu’il ne restait entre les poursuivants et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) que quelques minces pas à franchir, ceux-ci rebroussèrent chemin. C’était là un miracle qu’Allah dédia à son prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) .
Sur la route de Médine :
Lorsque le feu de la recherche se fut éteint et qu’eurent cessé les investigations et les enquêtes, après l’effervescence des Kouraichites ayant abouti à une poursuite de trois jours sans aucun résultat, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et son compagnon sortirent pour se rendre à Médine. Ils avaient déjà engagé à leur service Abdallah ibn Ouraykit Al-Laythi, un guide habile et expérimenté. Celui-ci professait la même religion que les Kouraichites. Toutefois, ils lui firent confiance et lui remirent leurs deux chamelles, lui fixant rendez-vous trois jours après à la grotte de Thawr où il devait se présenter muni des deux bêtes. Dans la nuit du lundi premier jour de Rabia Al-Awwal de la première année de l’hégire (16 septembre 622 du calendrier grégorien.), Abdoullah ibn Ouraykit leur apporta les deux montures et alors, Abou Bakr dit au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « O Messager d’Allah ! Prend l’une de ces deux montures » Il rapprocha de lui la meilleure des deux, mais le prophète accepta à condition d’en payer le prix.
Asma’ ou ,la fille d’Abi Bakr (Qu’Allah soit satisfait d’elle et de son père) vînt apporter leur vase. Toutefois, elle avait oublié d’y mettre l’anse par laquelle on l’accrochait. Lorsque après leur départ, allant accrocher le vase, elle se rendit compte que celui-ci n’avait pas d’accrochoir, elle coupa sa ceinture en deux morceaux, dont elle utilisa l’un comme accrochoir et l’autre comme collier. C’est pour cela qu’on l’appelait la « femme aux deux ceintures ».
Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) et Amir ibn Fouhayra se mirent en route, en compagnie du guide Abdillah ibn oraykit, le long de la côte. Ayant quitté la grotte, ce dernier tendit d’abord à aller vers le sud en direction du Yémen et ensuite alla vers l’ouest en direction de la côte. De la sorte, il parvint à un chemin que les gens n’avaient pas l’habitude d’emprunter, bifurqua vers le nord peu avant la côte de la mer rouge et recoupa une voie que presque personne n’utilisait.
Ibn Ishâq a mentionné les endroits où passa le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). A cet égard il dit : « Après être sorti avec eux, le guide passa par la partie inférieure de la Mecque et, ensuite, faisant son chemin le long de la côte, finit par recouper la route passant par Osfân. De là, il passa sous Amajj, continua pour recouper la route après avoir traversé un corridor. Poursuivant son chemin, il s’achemina vers Al-Khirâr, Thanyatoul-Mourra, et Lakfâ. Il dépassa Madlajat Lakf, entra dans Madlajat Majâh, s’achemina vers Marjah Mahâj, entra dans Marjah Thil-Ghadwain et à l’intérieur de Thi Kichr. A partir de là, il se dirigea vers Al-Jadâjid, Al-Ajrad, alla vers Thi Salam partie de Batn Madlajat Taaahon, s’achemina vers Al- Abâbîd. Il dépassa ensuite Al-Fâja, descendit Al-Araj, alla vers Thaniyatoul-Aa’ir- du côté droit de Rakouba- descendit Batn Ri’i et arriva à Koubâ. Voici quelques aspects de ce qui arriva en route :
Selon un rapport d’Al-Boukhari, Abou Bakr As-Siddik (qu’Allah soit satisfait de lui) dit : « Nous avons voyagé toute la nuit et aussi, le lendemain jusqu’à midi. La route était déserte. Personne d’autre n’y passait. Un long rocher nous surplombait masquant les rayons du soleil. Nous descendîmes donc à son ombre. Je nivelai de ma main une place où le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) pouvait dormir, après quoi j’y étalai de la fourrure puis dis : « Dors ! Ô Messager d’Allah ! Je vais nettoyer ce qui t’entoure ». Après que celui-ci fut endormi, je sortis pour nettoyer les alentours. Soudain, mon regard se posa sur un berger qui, avec ses moutons, venait vers le rocher, pour en fait faire comme nous. Alors je lui dis : « A qui appartiens-tu, mon garçon ? » Il répondit : « A un médinois ou un mecquois ». Je repris : « Tes moutons ont-ils du lait ? » Il répondit : « Oui » je dis : « Vas-tu donc traire ? » Il répondit : « Oui » et attrapa une brebis. Je lui dis : « Enlève le sable, les poils et les impuretés qui se trouvent sur les mamelles ! » Il traya un peu de lait dans un récipient cubique. J’avais avec moi une gourde que je portais pour le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), gourde à laquelle il se désalterait et faisait ses ablutions. Je retournai auprès du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) mais évitai de le réveiller. Lorsqu’il se fut réveillé, je refroidis le lait en y ajoutant de l’eau puis lui dit : « Bois ! Messager d’Allah ». Il but à son aise et dit : « N’est-il pas l’heure de partir ? » Je répondis : « Si » Alors nous repartîmes.
Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) avait l’habitude d’être à la disposition du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . C’était un vieillard que l’on connaissait et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) un jeune que l’on ne connaissait pas. Ainsi, un homme le rencontra et lui dit : « Qui est cet homme avec toi ? » Il répondit : « Cet homme me montre le chemin ». L’autre, par méconnaissance pensait qu’il voulait dire le chemin terrestre, alors qu’il ne s’agissait que de la voie du bien.
Sourakah ibn Mâlik rejoignit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Aba Bakr. A cet égard, il dit : « Pendant que j’étais assis dans l’un des conseils de ma tribu, Banî Madlaj, un homme arriva et, nous surplombant puisque nous étions assis, dit : « Ô Sourakah, j’ai vu des silhouettes sur la côte. Je pense que c’est Mohammad et ses compagnons ! ». Je sus aussitôt que c’était eux, mais lui répondis : « Non ; ce ne sont pas eux. Tu as plutôt vu tel et tel qui sont partis devant nous ». Ensuite, je restai pendant une heure au conseil avant de me lever pour rentrer chez moi. Je dis à ma captive de me sortir mon cheval qui se trouvait derrière une butte de terre, sous sa garde. Je pris ma lance, sortis par l’arrière de la maison et, marchant, me mis à planifier mon voyage jusqu’au cheval que j’enfourchai. Celui-ci me transporta au point de m’emmener à proximité d’eux et ensuite trébuchant, me désarçonna. Me relevant, je me dépêchai de mettre la main sur mon carquois. J’en sortis ensuite mes baguettes que je consultai. Tomberais-je sur la bonne baguette ou sur la mauvaise ? Ce fut celle que je détestais qui sortit. Alors, je remontai à cheval, désobéissant aux baguettes. Je m’approchai et m’approchai encore au point d’entendre le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) réciter le Coran. A ce que je voyais, lui ne se retournait guère, mais Abou Bakr quant à lui se retournait très souvent. Par la suite, les pattes de mon cheval s’enlisèrent dans le sable jusqu’aux genoux et me voilà encore désarçonné. Je rabrouai l’animal et me relevai, mais c’est à peine si celui-ci avait sorti ses pattes. Lorsqu’il y fut parvenu, il en résulta un nuage de poussière montant vers le ciel comme de la fumée. Je consultai encore mes baguettes et celle que je détestais sortit de nouveau. Alors, me détournant de tout cela, j’interpellai prudemment les gens que je poursuivais et les voilà qui s’arrêtèrent. Je me remis en scelle et ensuite pus les rejoindre. J’avais l’intime conviction lorsqu’on me retenait en prison pour m’empêcher de les suivre, que la cause du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) triompherait. Je dis à celui-ci : « Ta tribu amis ta tête à prix ». Je les informai de ce que les gens leur voulaient et leur offris des provisions de route. Toutefois, ils ne m’informèrent ni ne me posèrent des questions. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se contenta de dire : « Il vaut mieux que tu t’éloignes de nous ». Je lui demandai de m’écrire des versets. Alors, Il ordonna à Amir ibn Fouhayra de le faire et celui-ci le fit sur un morceau de peau de bête ». Dans un certain rapport, Abou Bakr dit : « Nous nous mîmes en route. Les gens nous cherchaient et personne d’autre que Sourâkah ibn Mâlik ibn Jaacham ne parvint à nous rattraper, monté sur son cheval. Alors, je dis : « Quelqu’un nous rattrape ! Ô Messager d’Allah ! » Il dit :
« Ne t’afflige pas, Allah est avec nous !» (le repentir :40).
Souraqah s’en retourna. Il trouva sur son chemin des gens qui cherchaient toujours et leur dit : « j’ai déjà fouillé les parages et vous informe qu’il n’y a rien ». Ainsi, le jour il s’activait en la faveur des recherchés et la nuit servait de gardien à ceux-ci.
Dans son voyage vers Médine le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa devant les deux tentes d’Oumm Maabad de la tribu des Kouzâma. C’était une femme obèse et robuste qui, restant dans la cour de sa tente, nourrissait et désaltérait les passants. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr l’interrogèrent : « Y a-t-il quelque chose chez toi ? » Elle répondit : « Par Allah ; S’il y avait quelque chose chez moi, les villages ne seraient pas plus pauvres ». En fait, c’était une armée de pénurie. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) regarda par la fente de la tente vit une brebis et dit : « Et cette brebis, Oumm Maabad ? » Elle répondit : « C’est une brebis incapable de suivre les moutons ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « A-t-elle du lait ». Elle répondit : « Elle est trop épuisée pour en avoir ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Me permettrais-tu de la traire ? » Elle dit : « Oui ! Ma foi ! Vas-y si tu peux en tirer du lait ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa sa main sur les mamelles de la brebis, prononça le nom d’Allah, et pria. Alors, le lait s’échappa et coula. Il demanda à la femme d’apporté un récipient, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’engagea à la traire au point de voir le récipient surmonté d’écume. Il désaltéra Oumm Maabad qui alors but à son aise, suivie en cela par les compagnons et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui-même. Il s’engagea à la traire une seconde fois au point de remplir le récipient qu’il laissa alors avec elle, avant de se remettre en route. Le mari Oumm Maabad, ne tarda pas à rentrer poussant devant lui des chèvres qui n’avaient plus que la peau sur les os. Lorsqu’il vit le lait, il s’étonna et dit : « D’où te vient ceci ? Ma foi ! Il n’y avait pas de lait à la maison, que je sache ! » Sa femme lui répondit : « C’est vrai, mais, par Allah ! Un homme est passé disant ceci et cela dans un état comme ceci et comme cela ». L’homme reprit : « Par Allah ! je pense que c’est le gars des Kouraichites, celui qu’ils cherchent. Décris-le-moi, Oumm Maabad le lui décrit dans sa beauté physique et sa parole splendide qu’à force d’écouter l’auditeur avait l’impression de le voir en personne et de se trouver devant lui. Nous reviendrons sur ce point en abordant vers la fin, les traits caractéristiques du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Alors Abou Maabad dit : « Par Allah ! Celui-là, c’est l’homme des Kouraichites, celui au regard duquel, ils disent ce qu’ils disent. J’ai déjà songé à l’accompagner mais sans aucun doute je le ferai à la première occasion ». Du côté de la Mecque, une voix retentit, le matin, sans que personne n’arrivât à en connaître l’origine. Elle disait :
« Qu’Allah le Seigneur du Trône rétribue en bien deux compagnons descendus chez Oumm Maabad
et qui furent bienfaisants à leur arrivée, comme à leur départ heureux qui passa la soirée en compagnie de Mohammad.
Ô combien les Kouraichites tirent profit de ce dont Allah vous détourne.
Leur œuvre et leur bienveillance sont sans prix
Banou kaab n’ont plus à s’en faire
Assuré est leur rôle dans l’ordre des croyants.
Interrogez donc votre sœur au sujet de la brebis.
Si vous le faites, c’est la brebis même, qui témoigna ».
Asmâ dit : « Nous ne savions pas vers où s’orientait le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lorsqu’un djinn arriva au-dessous de la Mecque et récita ces vers. Les gens le suivaient, écoutaient sa voix mais ne le voyaient pas. Ainsi continua-t-il jusqu’à sa sortie par le haut. Lorsque nous eûmes entendu sa parole nous sûmes que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’orientait vers Médine.
5. En route, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rencontra Bouraida ibn Al-Hasîb Al-Aslami entouré de près de 80 ménages qui embrassèrent l’Islam avec lui. Il accomplit, avec eux derrière, la dernière prière du dernier crépuscule (Al-Ichâ). Bouraida résida sur le terroir de sa tribu jusqu’après Ohod, moment où il rejoignit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Abdoullah ibn Bouraida a rapporté que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) était toujours optimiste et non point pessimiste. Bouraida s’en allait à cheval en compagnie de 70 cavaliers de son clan appartenant à Banî Sahm. Alors il rencontra le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui lui dit : « A quel clan appartiens-tu ? » Il répondit : « Aslam ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit alors à Abi Bakr : « Nous somme sauvés », et ensuite s’adressa encore à Bouraide : « A quelle dynastie appartiens-tu ? » Celui-ci dit : « à Banî Sahm », et le prophète de dire : « Ta flèche est sortie ».
6. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa auprès d’Abi Aws Tamim ibn Hajar ou Abi Tamim ibn Hajar Al-Aslami à Kahdâwât entre Al-jouhfa et Harachi (dans AlAraj), alors que leur voyage avait été à un moment ralenti dans l’après-midi, lui et Abou Bakr étant montés sur un même chameau. Alors Aws fit monter le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sur un étalon de chameau et, ensuite, envoya avec les deux compagnons un garçon à lui, appelé Masaoud, auquel il parla en ces termes : « Fais les passer par là que tu sais être un chemin sûr et ne les quitte pas ». Le garçon les fit passer par le chemin en question au point de les faire accéder à Médine. Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) laissa Masaoud repartir chez son maître après l’avoir chargé de dire à celui-ci de marquer ses chameaux au cou comme c’était le cas avec les chevaux, à savoir deux anneaux séparés par un trait, car c’était là la marque de sa tribu. Lorsque les associateurs se présentèrent, le dimanche, Aws ordonna à son serviteur Masaoud ibn Hounaida de quitter Al-Araj et de se rendre à pied auprès du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) l’informer de leur présence. Ceci a été mentionné par Ibn Mâkoulâ rapportant les propos d’At-Tabari. Aws embrassa l’Islam après l’arrivée du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) à Médine. Il résidait à Al-Araj.
7. En cours de route et à Batn Rîm, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rencontra Az-Zoubair en compagnie des musulmans : Des commerçants en provenance de la Syrie. Az-Zoubair donna alors au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et à Abou Bakr des vêtements blanc.
La descente à Kouba :
Le lundi 8 du mois Rabia Awwal de l’an 14 de la prophètie (première année de l’Hégire ( 23 septembre 622 du calendrier grégorien.), le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendu à Koubâ.Orwa ibn Az-Zoubair dit : « Les musulmans de Médine avaient appris que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait quitté la Mecque. Aussi, tous les malins se rendaient-ils sur la route où ils se mettaient à l’attendre jusqu’au moment où la chaleur de midi les renvoyait dans leurs demeures. Un jour, ils s’en retournèrent après avoir longuement attendu. Cependant, dés qu’ils eurent regagné leurs maisons, un juif qui était monté sur un blockhaus pour observer quelque chose, aperçut, sans illusion le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et ses compagnons tous de blanc vêtus. Alors celui-ci ne put s’empêcher de crier du plus haut de sa voix : « Ô Arabes ! Voici votre grand père que vous attendiez ». Aussi, les musulmans sortirent-ils. Ils reçurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) au-delà de la route.
Ibn Al-Kayyim dit : « J’entendis la clameur et les Allâhou Akbar chez Banî Amr ibn Awf : les musulmans, contents de son arrivée, criaient « Allâhou Akbar ». Ils allèrent à sa rencontre, l’accueillirent, le saluèrent comme un prophète et l’entourèrent tout en se mettant à graviter autour de lui qui, alors restait calme, faisant preuve de quiétude et de sérénité. Il lui fut révélé ce qui suit :
« Alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d' entre les croyants, et les Anges sont par surcroît (son) soutien. » Sourate '(L'interdiction' verset 4.)
Amr ibn Az-Zoubair dit : « Alors ils reçurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui, entouré par la foule, bifurqua vers la droite, au point de descendre chez Banî Amr ibn Awf et cela, un lundi, Abou Bakr se mettait à contenir la foule, alors que le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) était assis, silencieux, salué par les médinois qui venaient d’arriver et qui ne l’avaient pas encore vu ». Un autre document mentionne : « Les gens venaient saluer Abou Bakr jusqu’au moment où celui-ci, voyant que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait chaud, lui donna de l’ombre à l’aide de son manteau. A ce moment, les gens reconnurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ». Toute la ville de Médine était là pour l’accueil. C’était un jour solennel et l’histoire de cette ville n’en avait jamais connu de semblable. Les juifs constatèrent la véracité de l’annonce faite par le prophète Habkouk : « Allah vient de Taymân et le Saint des montagnes de Fâran ».
A Koubâ, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendit chez Kalthoum ibn Al-Hadm. D’autres disent au contraire qu’il descendit chez Saad ibn Khaythama, toutefois la première assertion est plus consistante. En fait, Ali ibn Abi Tâlib resta pendant trois jours à la Mecque, pour rendre aux gens ce qu’ils avaient confié au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Ensuite, émigrant à pied, il rejoignit les deux compagnons à Kouba et alors descendit chez Kalthoum ibn Al-Hadm. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa quatre jours à Kouba : lundi, mardi, mercredi et jeudi. Il fonda la mosquée de Koubâ et y pria, la première mosquée fondée sur la crainte d’Allah après l’avènement de la prophétie. Le jeudi ( le vendredi selon d’autres) il se mit en scelle sur l’ordre d’Allah, Abou Bakr montant en croupe. Il envoya auprès de Banî An-Najjâr- ses oncles maternels et ceux-ci se présentèrent munis de leurs épées. Il allait vers Médine lorsque la prière du vendredi le trouva chez Banî Sâlim ibn Awf. Alors, restant avec ceux-ci, il en dirigea la prière au sein de la mosquée située au fond de la vallée. La congrégation comptait 100 hommes.
L’entrée à Médine :
Après la prière du vendredi, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) entra à Médine. Depuis ce jour, la ville de Yathribfut connue sous le nom de Madinatour-rasoul ( la ville du prophète ) en abrégé : Médine. C’était un grand jour historique. Les maisons et les chemins vibraient de louanges et de vénérations dédiées à Allah. Les filles de Médine chantaient le poème suivant, envahies de joie et de gaieté :
« La pleine lune luit et nous éclaire à Médine.
Il nous faut donc être reconnaissants, tant qu’on nous appelle à Allah.
Ô Toi qu’on a envoyé auprès de nous !
Y Tu apportes l’ordre auquel nous obéirons »
Al-Ansâr (les partisans du prophète à Médine) :
Même s’ils n’avaient pas de grandes richesses, souhaitaient tous voir le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendre chez eux. Jamais celui-ci ne passait dans une des maisons d’Al-Ansar sans que le mors de sa monture ne fût saisi par des gens qui, alors, disaient : « Venez chez les plus nombreux, aux raisins et au régal ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) leur disait : « Ôtez-vous de son chemin. Elle obéit à un ordre ». La monture poursuivit sa marche jusqu’à l’endroit actuel de la mosquée du prophète ; alors, elle s’agenouilla, mais ensuite se releva, marcha un peu, fit volte face, revint et s’agenouilla au premier endroit. Alors le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendit chez Banî An-Najjâr mêmes ; Ses oncles à qui Allah avait bien voulu accorder une telle chance. En effet, il plut au Très-Haut de les honorer en faisant descendre chez eux leur neveu. Les gens se mirent alors à s’adresser au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), lui demandant de descendre chez eux. Abou Ayoub Al-Ansâri se dépêcha de prendre ses bagages pour les emmener chez lui. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se mettait à dire : « L’homme est avec ses bagages ». Assad ibn Zourara vint se saisir des rênes de sa monture qui, elle resta chez lui. Dans le rapport fait par Anas selon Al-Boukhâri, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Laquelle des maisons appartenant aux nôtres est plus proche ? » Alors Abou Ayoub dit : « La mienne, Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) voici ma maison et ceci en est la porte. Allons-y on nous a préparé un repas. Levez vous avec la bénédiction d’Allah ». Quelques jours après, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) fut rejoint par sa femme Sawda, ses deux filles Fâtima et Oumm Koulthoum, Ousâma ibn Zayd et Oumm Ayman en compagnie de Abdillah ibn Abi Bakr qui conduisait la famille d’Abi Bakr dont on notait Aicha. Zaynab était restée chez Abil-As et ne put émigrer qu’après la batailla de Bade. Aicha dit : « Après que le prophète fut arrivé à Médine, Abou Bakr et Bilâl tombèrent malades. Alors j’allai les voir et dis : « Père, comment vas-tu ? Bilâl comment vas-tu ? » Sous le coup de la fièvre, Abou Bakr disait toujours :
« On souhaite à l’homme le bonjour dans sa famille alors que la mort lui est plus proche que ses chaussures »
Guéri de sa fièvre, Bilâl disait :
« Vais-je encore passer la nuit dans une certaine vallée avec autour de moi Idhar et Jalil.
Retournerai-je un jour aux eaux de Mijjâna ?
Reverrai-je Châmah et Toufail ? »
J’allais voir le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et l’informai. Il dit : « Seigneur ! Fais nous aimer Médine de la même façon que nous aimons la Mecque, voire plus. Restaure sa santé, bénis son accueil, chasses-en la fièvre et protège-là ».
Ici, s’achèvent l’une des parties de la biographie du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et l’une des étapes de l’appel islamique, à savoir celle de la Mecque.
Wa salam
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