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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    Muhammad Khalifa Niass et sa réplique contre le pamphlet anti-Tijani de Ibn Mayaba

    23/11/2011 18:42

    Muhammad Khalifa Niass et sa réplique contre le pamphlet anti-Tijani de Ibn Mayaba


    ««Sallam à tous !

    Connaissez-vous Muhammad khalifa Niass : avocat, défenseur de la Tariqatou Tijaniyya
    "Muhammad Niasse (1881-1956) et sa réplique contre le
    pamphlet anti-tijani de Ibn Mayaba," in Jean-Louis Triaud et David
    Robinson (eds
    .)

    La Tijaniyya: une confrérie musulmane à la conquête de l'Afrique.                         (Paris: Karthala, 2000. pp. 219-36)
    " Hardtou nafssi ila Tihani wa darbiduna cheikhina Tijâni "

    J’ai tiré de ma propre sensibilité l’épée indienne ancrée et empoisonnée de substance
    En position de me sanctifier à tout combat de science
    À l’encontre de tout révolté contre Seydi Ahmad Tidjani
    Pour effective que soit la propagation de la tariqa d’Ahmad al Tijani dans le Sahara occidental et en Afrique subsaharienne à partir du XIXe siècle, elle ne s’est pas sans que cette Tariqa ne prête flanc aux accusations d’hétérodoxie de toutes sortes. Ces critiques furent le fait d’Ulemas Salafis dans le Maghreb, en Egypte, en Mauritanie, mais aussi en Afrique subsaharienne. Sur la masse des traités écrits par les détracteurs de la Tijaniyya, le Mustaha al harif al jani fi zadd zalaqat al Tijani al Jani – publié par Muhammad khidr Ibn Mayaba en 1925 constitue à ne pas douter, le plus long et le plus polémique. Le long pamphlet de Ibn Mayaba à fait l’objet de nombreuses réfutations aussi bien auprès des disciples de la Tijaniya parmi les arabes, les maures, mais aussi les subsahariens. Muhammad Niass a été l’auteur d’un des plus brillantes de ses réfutations.
    Pendant tout le temps qu’il écrivait la réfutation, il laissait l’ouvrage dans le débarras de sa maison par mépris pour l’auteur et ne le sortait que pour le lire et formuler une critique en règle. Tout d’abord c’est sous la forme d’un poème constitué de 449 vers dont 407 de son crû, construit sur le mètre arabe de « rajaz» et 42 vers empruntés à différents auteurs qu’il conçu la réplique. Il intitula le poème : «al murfahat al-qutta ila Ibn Mayaba akhi al-tanattu » (« les sabres tranchants dirigés contre Ibn Mayaba l’arrogant »)

    Différents indices nous poussent à croire qu’il a dû l’écrire en 1929.                     Le style elliptique de la réfutation en rendait la compréhension difficile. Pour cette raison, l’auteur entrepris de procéder à une glose intertextuelle du poème qu’il acheva décrire la même année et qui présentait de manière plus détaillé, un certain nombre d’arguments d’Ibn Mayaba ainsi que sa propre réfutation. Il ajouta au titre définitif de sa réfutation, poème et commentaire inclus, l’expression Al-juyush at tulla. Ainsi l’ouvrage est publié d’abord, en 1930, avec le titre définitif : Al-juyush at tulla murfahat al-qutta ila Ibn Mayaba akhi al-tanattu (« les armées d’avant-garde aux sabres tranchants à l’assaut de Ibn Mayaba l’arrogant »). L’auteur cite, tout au long de sa démonstration 36 auteurs différents dont des Sufis mais aussi des Sunnites, afin d’enraciner sa réplique dans la tradition la plus orthodoxe.

    Le juyush al tulla
    L’intérêt principale du juyush al tulla est qu’il permet de s’informer sur le débat doctrinale entre les critiques dirigées contre la tijaniyya et les réfutations de ces critiques par les Tijanis eux-mêmes, étant entendu que critiques comme réfutations s’efforcent de s’enraciner dans la Sunna. La première édition a été postfacée par un certains nombres de poèmes que les leaders des zawiyas de la tijaniyya marocaines ont écrits pour rendre hommage à Muhammad Niass. Parmi ceux-ci, on peut noter le qadi Sukayridj’ iyashi dont les hommages attestent des liens beaucoup plus étroits qu’on ne le pense. Une grande partie de la polémique, pas seulement de Ibn mayaba, mais des détracteurs de la tijaniyya est axée autour de la critique de la Salat al Fatihi (prière de l’ouvrante). Cette prière, qui vient du Cheikh al Bakri (1492 – 1545) est incluse dans tout les rituels de la Tijanniya : Le lazim récité individuellement après de l’aube (fadjr) et celle de la fin d’après midi (asr), la wazifa récitée collectivement après la prière du Maghrib, en enfin la hadra également récitée collectivement au crépuscule tout les vendredis. Cette polémique porte autant sur l’origine de cette prière que sur la rétribution de sa récitation.

    Sur la révélation de la Salat al fatihi
    « Ô mon Dieu ! Prie sur notre seigneur Mohammed qui a ouvert ce qui était clos, et qui a clos ce qui a précédé, le soutien de la Vérité par la Vérité et le guide sur Ton droit chemin, ainsi qu'à sa famille, selon sa valeur et à la mesure de son immense dignité »
    Selon le sheikh al bakri qui a été le premier à recevoir la « salat al fatihi », cette prière lui est parvenue du ciel comme écrite sur une tablette de lumière.             Ibn Mayaba conteste l’idée que la «salat fatihi» ait été révélée en faisant valoir qu’après le prophète(saw), il ne saurait y avoir de révélation (wahy).         Muhammad Niass rétorque que le terme « wahy » peut avoir plusieurs significations. Quand le Coran dit : « nous avons révélé à la mère de Moise » , « ton seigneur à révélé à l’abeille », il emploie le terme révélation (wahy) sans qu’il s’agisse de révélation au même sens que les prophètes. Muhammad Niass se scandalise d’abord que Ibn Mayaba critique exclusivement Ahmad al Tijani, et non Sheikh al bakri (1492-1545), qui a reçu la révélation de la salat al fatihi, et il dénonce la jalousie de l’auteur.
    Sur la rétribution de la « Salat al fatihi »
    En guise de rappel, l’on sait que l’ouvrage de référence sur la tijanniya qu’est le «Jawahir al ma’ani » dispose : « une seule récitation de cette prière est équivalente à toutes les louanges rendues à Dieu dans l’univers, à toutes les remémorations (dhikr) du nom de Dieu, à toutes les supplications petites ou grandes et à 6000 fois le Coran. » à l’instar des Salafis, Ibn Mayaba jugent ces prétentions contraires à l’Islam.                                                             Muhammad Niass réplique selon un argumentaire sophistiqué pour défendre le bien-fondé des ces propos. il fait valoir qu’il existe 4 types de lecteurs du Coran :
    1- La première catégorie de lecteurs est constituée de gnostiques (arifun bilahi) : qui maîtrisent sur la plan linguistique le Coran et qui se conforment à ses injonctions et s’abstiennent de ses prohibitions. Pour ceux-là, la lecture du Coran a une plus grande rétribution que la récitation de la prière de l’ouvrante ;

    2- La deuxième catégorie de lecteurs est constituée de ceux qui maîtrisent parfaitement le Coran, se conforment à ses injonctions et s’abstiennent de ses interdictions sans pour autant être gnostiques. La lecture du Coran est préférable pour eux aussi ;

    3- La troisième catégorie est constituée des lecteurs qui lisent le Coran, sans en comprendre le sens, mais tout en suivant ses injonctions et s’abstenant des ses prohibitions. Cette catégorie de obtient une rétribution inferieure, certes à celle des deux premières, mais leur récitation du Coran ne leur porte pas préjudice ;

    4- La quatrième catégorie de lecteurs est constituée de personnes qui, non seulement, ne maîtrisent pas la langue arabe et donc pourraient en déformer le sens en le récitant, du fait de leur méconnaissance de la langue, mais en outre, ne se conforment pas à ses commandements.                                                                 Au sujet de ceux-là, Muhammad Niass rappelle le hadith qui dit : « qu’il est des lecteurs du Coran maudit pas celui-ci » c’est pour cette catégorie de lecteurs qu’une récitation de la prière de l’ouvrante vaut mieux que Six mille récitations du Coran, car, fait valoir l’auteur du «Juyush al tulla», la prière sur le prophète est toujours rétribuée, que soit auteur soit pieux, ou qu’il soit pécheur.
    Il conclut : « voilà la preuve que Cheikh Ahmad al Tijani connaissait les différentes les différents catégories de lecteurs, leur hiérarchie, qu’il avait une connaissance parfaite du Coran et de Sunna, connaissance que même certains gnostiques n’avaient pas, à plus forte raison, les Ulamas qui ne prennent que la lettre et non l’esprit ».
    Après avoir développé cet argument, Muhammad Niass, pour continuer à démontrer l’idée qu’Ibn Mayaba en veut particulièrement à Ahmad al Tijani, rappelle que le Sheikh Yadali, dans son ouvrage « al wasila al kubra fi salah al din wa al dunya wa al akhira », cite une prière dont la rétribution selon le Sheikh yadali est égale à 100.000 récitations du Coran, en s’étonnant qu’Ibn Mayaba le sache, sans pour autant critiquer ce dernier.
    Sur la rétribution des récitants de la «salat al fatihi» à partir de bons actes accomplis par d’autres Musulmans.
    Sidi Ahmad Tijani(raa) a dit, en le tenant du prophète(saw), que le récitant de la «salat al fatihi »est rétribué sur les bons actes accomplis par d’autres musulmans. Ibn Mayaba, citant le verset du Coran disant : « que l’homme aura (dans l’au-delà) seulement ce qu’il se sera évertué à mériter », nie que les récitants de la «salat al fatihi» puissent être rétribués sur les bons actes commis par d’autres croyants. (Coran 53-39)                                                                        
    Muhammad Niass réplique à cette attaque par la tradition prophétique (hadith) suivant :
    «Des anges rapportèrent à Dieu qu’ils avaient vu des hommes qui s’étaient réunis pour l’invoquer (dhikr)
    Dieu leur aurait demandé : « Pourquoi est-ce que ces hommes m’invoquent-ils ?
    - Par peur pour ton enfer et par convoitise pour ton paradis, Seigneur, lui aurait répondu les anges.
    - Ont-ils vu le paradis, leur aurait demandé Dieu ?
    - Les anges répondirent que non.
    - Quel serait leur attitude, s’ils l’avaient vu, demanda Dieu ?
    - Ils vous auraient adoré encore plus, répondirent les anges.
    - Ont-ils vu l’enfer ? redemanda Dieu
    - Non, répondirent les anges.
    - Et s’ils l’avaient vu, redemanda Dieu
    - Ils te craindraient encore plus, répondirent les anges.
    Dieu répondit aux anges : « je leur pardonne tous leurs péchés. »
    Puis, les anges rapportèrent à Dieu qu’une personne se trouvait dans l’assemblée sans faire partie des récitants. Dieu leur aurait alors répondu : « je vous prends à témoin que je leur pardonne car ceux qui sont assis dans la même assemblée que ces récitants ne sauraient être malheureux.
    »
    En citant cet exemple, Muhammad Niass rétorque à Ibn mayaba qu’il est tout à fait possible qu’une personne soit rétribuée pour les actes pieux accomplis par d’autres personnes.
    Et Muhammad Niass évoque dans le même ordre d’idées une autre tradition attribuée au Prophète et disant que « celui qui introduit une innovation saine, Dieu l’en rétribuera, ainsi qu’il le rétribuera des actes de tous ceux qui pratiqueront cette innovation, jusqu’au jour du jugement dernier ». Donc en déduit l’auteur du Juyush al tulla, il est tout à fait admissible qu’une personne soit rétribuée pour des actes pieux accomplis par d’autres croyants.
    Enfin, Muhammad Niass s’étonne que ce soit Ahmad al Tijani que Ibn Mayaba attaque exclusivement alors que Abu Talib al Makki a tenu des propos du même ordre à savoir que : « qui récite une prière est rétribué par les actes commis par les habitants des cieux et de la terre ». Pourquoi n’a-t-il pas fait l’objet de critique de la part d’Ibn Mayaba ? On se rend ainsi compte que l’auteur au-delà de l‘exercice logique de réplique, essaie en même temps de mobiliser le soutien d’autres personnes que les seuls adeptes de la Tijanniya.

    L’accusation de rétention (kitman) dirigée contre le Prophète(saw)
    Si la «salat al fatihi» vient du Prophète(saw) comme le disent les Tijanis, et si celui-ci ne l’a pas communiquée à ses compagnons, c’est qu’il la leur a dissimulée à dessein. Le Coran dit pourtant que : « Ceux qui cèlent les preuves de la direction que nous avons fait descendre après que nous avons montré aux hommes ce qui est dans l’écriture, ceux-là, Allah les maudit ainsi que les maudissent ceux qui maudissent. » ( Coran 2-159)                                                                           Par conséquent, accusent les détracteurs de la Tijanniya et Ibn Mayaba avec eux, le dogme Tijani selon lequel la «salat al fatihi »provient du Prophète(saw) équivaut à une accusation de rétention dirigée contre le Prophète(saw).
    Muhammad Niass récuse cet argument en faisant valoir que le Prophète(saw) n’avait pas obligation de communiquer la «salat al fatihi» à ses Compagnons dans la mesure ou la «salat al fatihi» ne fait pas partie du Coran et que le Prophète(saw) n’avait d’obligation de communiquer que le Coran aux compagnons .                                     Selon Muhammad Niass, la rétention (kitman) est le refus de transmettre (tabligh) ce que Dieu à ordonnée de transmettre. Mais ne pas transmettre ce que Dieu n’a pas demandé de transmettre n’est point de la rétention. Et Muhammad Niass de corroborer ces propos en citant la tradition des « 2 récipients » rapportée de Abu Horeira (hadith al wi’a’ aryn ou hadith al jiarabayn en arabe). Dans ce hadith cité dans le recueil de traditions de Abu horeira est considéré comme étant de la plus haute authenticité, le transmetteur dit : « j’ai appris deux récipients de sciences du Prophète. Je vous ai transmis le premier. S’agissant du deuxième, si je le portais à votre connaissance, vous me couperiez la tête. »                         Donc pour Muhammad Niass, cette accusation de Kitman n’est pas fondée.

    La vision d’Ahmad al Tijani mène-t-elle au paradis

    Le «jawahir al ma’ani »fait valoir que quiconque voit Ahmad al Tijani le lundi et le vendredi ira au paradis.                                                                             Mayaba rappelle que l’oncle du Prophète Muhammad (psl), Abu Lahab, a vu ce dernier, et pourtant le Coran dit qu’il ira en enfer (Coran 3-111).     Comment est-il alors possible, oppose Ibn Mayaba, que d’autres personnes qui voient Ahmad al Tijani soient assurées d’aller au paradis ?                        Et l’auteur de la réplique rétorque qu' Abu Lahab à vu Muhammad non pas en tant que Prophète (Muhammad Rassul Allah), mais l’a vu en tant que fils d’Abdallah (Muhammad b. Abdallah).

    La revendication de Sceau des Saints par Ahmad al Tijani
    Selon Ibn Mayaba, le Cheikh al Tijani revendiquerait le grade de Prophète en se présentant comme le Sceau de la sainteté, et en tout état de cause un grade supérieur à celui des Compagnons du Prophète.                                            L’auteur de la réfutation réplique que tous ceux qui sont familiers avec les écrits de Ahmad al Tijani savent que ces propos selon lesquels il est le sceau de la sainteté ne sont point une quelconque revendication de supériorité par rapport au Prophète qui n’a pas d’égal, et à ses compagnons dont la supériorité sur les autres croyants est évidente et reconnue de tous. Et qu' Ahmad al Tijani en comparant le cheminement spirituel des compagnons du Prophète(saw) à celui des «awliya», a caractérisé celui des premiers comme aussi rapide que les faucons et celui des derniers comme aussi lent que les fourmis.

    Sur la vision du Prophète en état d’éveil par Ahmad al Tijani

    Le «jawahir al ma’ani» affirme que c’est suite à une vision du Prophète(saw), non pas en songe mais en état d’éveil, qu' Ahmad al Tijani a reçu la mission de fonder une nouvelle tariqa, étant de ce fait affranchi de toute affiliation confrérique antérieure. On sait qu’avant de fonder sa propre tariqa en 1782, Ahmad al Tijani s’était affilié successivement aux Turuq de la Qadiriyya, de la Nassiriya, de la Tayyibiya, de la Khalwatiyya qui lui ont tous conféré le grade se Shaykh.         Ibn Mayaba conteste que l’on puisse voir le Prophète à l’état d’éveil.                 Dans la réplique, Muhammad Niass fait valoir qu’il y’a un consensus selon laquel cette vision est possible. Parmi quelques illustres auteurs à abonder dans ce sens, Niass cite les noms de Abd Qadr al jaylani, Jalal al din Suyuti, l’imam Shadhili, Abd al Karim al Maghili , Muhaand Baba al Daymani, et enfin un commantaire de Qurtubi attribuant des propos similaires à al Baqillani. Il cite aussi un hadith attribué au Prophète(saw) par Abu Horeira et disant : « celui qui m’a vu en songe, m’a (bel et bien) vu car Satan ne saurait se présenter sous mon aspect » et une autre version dit : « qui m’a vu en songe, m’a vu en réalité ».                Niasse en déduit que la vision du Prophète(saw) en étant d’éveil est un point sur lequel le consensus existe.

    Sur le fait que les Pieds d’Ahmad al Tijani soient au-dessus des cous de tous les Awliya
    Et, Muhammad Niass de démontrer qu’Ibn mayaba en faisant un sophisme, assimile tous les Prophètes et les pieux croyants à des « awliya » et en tire la conclusion que Ahmad al Tijani prétend être supérieur à tous ceux-là.                                L’auteur de la réplique affirme que la terminologie arabe consacre des termes spécifiques à chaque catégorie de personnes. Si les Prophètes ou les compagnons du Prophète Muhammad (saw) étaient des « awliya » au même titre que tous les autres, la langue arabe ne leur aurait pas consacré un terme spécifique.
    Après avoir réfuté l’argument, et dans la même logique de la création d’un front uni contre Ibn Mayaba, Niass rappelle que des propos de ce genre ont été tenus par Abd Qadr al Jilani bien avant Ahmad al Tijani. Ce qui prouve que c’est la jalousie qu’Ibn Mayaba ressent contre Ahmad al Tijani, et non le contenu des propos, qui a motivé ces attaques contre le fondateur de la Tijanniya.

    Sur l’incorrection linguistique prêtée à certains termes de la «Jawharat al kamal »
    S’agissant de la «salat al fatihi», celle-ci est critiquée sur la base de prétentions de la rétribution de sa récitation, mais pas à un point de vue linguistique. En revanche, il est autre prière Tijani, dite «Jawharat al kamal» (perle de perfection) qui est récitée dans le cadre du rituel de la wazifa.

    « Ô mon Dieu, répands tes grâces et accorde le salut à la source de la Miséricorde Divine et au diamant étincelant versé indéfiniment dans la vérité. Celui qui est Au centre de toutes formes de compréhensions et de significations. Il est la lumière des êtres en cours de formation humaine, il possède la Vérité Divine tel L’éclair immense traversant les nuages précurseurs de la pluie bienfaisante des Miséricordes Divines, qui emplissent sur leur chemin aussi bien les grandes Étendues d’eau que les petites. Il est Ta lumière brillante qui s’étend sur toute l’existence et l’englobe dans tous Ses lieux.
    Ô mon Dieu, répands tes grâces et accorde le salut à la source de la Vérité qui est à L’origine des connaissances les plus justes, tel ton sentier parfaitement droit
    Par lequel se manifestent les majestueuses Réalités.
    Ô mon Dieu, répands tes grâces et accorde ton salut à la manifestation de la Vérité par La Vérité, au trésor le plus sublime, au flux venant de toi et retournant vers toi, et à la quintessence des lumières dissimulées à toute connaissance.
    Que Dieu répande ses grâces sur lui et sur sa famille, grâces par lesquelles, Ô mon Dieu, Tu nous le feras connaître
    . »
    Cette prière dite de la perle de la perfection contient deux expressions dont les détracteurs de la Tijanniya ont depuis longtemps critiqué la correction linguistique. Le premier terme est celui de asqam et le second, celui de mutalsam. Le premier qualifie la voie que le Prophète Muhammad PSL a tracée pour les musulmans. De nombreux détracteurs de la Tijanniya y ont vu l’élatif construit sur le schème af’al de l’adjectif saqim qui renvoie à l’idée de débilité. Ils en déduisent que c’est faire offense au Prophète que de traiter sa voie d’être la plus débile. Quant au deuxième terme, mutalsam, Ibn Mayaba conteste qu’il soit un mot arabe.
    Sur le premier terme, Muhammad Niass réplique qu’Ibn Mayaba ne connaît pas suffisamment la grammaire arabe. La connaîtrait-il qu’il saurait que l’élatif sur le schème af’al peut être construit sur une racine trilitère nue, comme il peut être construit à partir d’une forme dérivée. Donc l’adjectif asqam n’est pas le superlatif de saqim (débile), mais celui de mustaqim (droit), donc il exprime l’idée de « plus droit ». Pour corroborer son argument, il cite le tashil d’Ibn Malik dans lequel l’auteur cite des cas attestés en arabe classique d’élatif construit sur le schème de af’al à partir des formes dérivées.
    Quant à mutalsam, Muhammad Niass répond à Ibn Mayaba que la langue arabe des racines quadrilatères, à partir desquelles sont construits des principes passifs et actifs. Il cite à ce propos le «Taj al a’rus wa qam al nufus», de Muhammad ibn ata Allah al Iksandari, qui atteste de l’arabité des racines quadrilatères, ainsi que de la possiblité de les attester à des formes dérivées.
    Sur le fait que certains disciples d’Ahmad al Tijani soient supérieurs à des pôles (aqtab)
    La réplique de Muhammad Niass est de dire qu’il n’ya rien de choquant dans ces propos. D’abord parce que Ahmad al Tijani n’a revendiqué pour ses disciples ni le rang des Prophètes, ni celui des compagnons du Prophète, ni ceux des anges rapprochés, grades auxquels ils ne sauraient accéder, selon l’auteur du «juyush al tulla». Ensuite, il fait remarquer que chronologiquement, le terme « qutb » pl.         « aqtab» « pole » n’est apparu dans la langue arabe qu’à partir de IIIe siècle avec le développement du soufisme.

    Sur la garantie du salut

    Ibn Mayaba fait la reproche à Ahmad al Tijani de promettre à ses disciples le paradis. Muhammad Niass réagit à cet argument en invoquant la tradition prophètique connue sous le nom de la tradition d’Abu Darda, un compagnon du Prophète.
    Cette tradition relatée par Abu Dawud et Tabari et considérée de ce comme une tradition saine (sahiha) dit : « un message de mon Seigneur est venu un jour me dire que quiconque commet un péché et se repent, trouvera Dieu clément (ghafir) et miséricordieux (rahim). Et j’ai voulu apporter la bonne nouvelle à mes compagnons.
    Abou Darda demanda au Prophète : « même s’il commet l’adultère et même s’il vole » le Prophète répondit « oui »
    Après avoir cité cette tradition, Muhammad Niass rappelle que le wird de la tariqa tijaniyya est constituée principalement de trois composantes : la récitation de la formule de repentir (istighfar), de la prière sur le Prophète (salat ala nabiy) et de l’attestation de l’unicité divine (la ilaha ila Allah).                                                En conclusion à cela, il en déduit qu’une personne qui apprécie en toute objectivité ne peut conclure, sur la base d’aucun texte, ceux qui pratiquent avec constance le wird da la tijaniyya des élus qui iront au paradis. Il convient de préciser que le Shaykh Ibrahim salih est plus nuancé sur ce point, selon le Shaykh : « les annonces de shaykh Ahmad al Tijani à ses disciples (…) même si dans certains cas, elles ont pu être décrites comme une garantie, ne sont pas une garantie mais une annonce (de l’espoir d’être exaucé). Elles sont une garantie liée à de nombreuses conditions dont la plus importante est de mourir dans la foi (iman) et le repentir (tawba).
    Conclusion

    Ce texte s’inscrit dans une longue tradition polémique, qui nous semble avoir atteint son paroxysme au Nigéria. Non seulement, une littérature abondante constituée de pamphlets en arabe, mais aussi en haussa, a été publiée à ce propos, mais toute une industrie de reproduction de cassettes, de prêches relative à cette polémique à prospéré. Si les partisans de l’Islam soufi aime invoquer qu’il existe un sens caché des choses (batin) par opposition à un ordre obvie des choses (zahir) et ne manque pas de citer le récit coranique de la rencontre du Prophète Moise(as) et de Khidr(raa), ils n’en font pas moins appel à toutes sortes de sources : des auteurs soufis comme Ibn Araby, Ibn Ata Allah ou Abu Talib al Makki à des auteurs fondamentalistes comme Ibn Hanbal et Ibn Taymiyya, des témoignages des soufis aux traditions prophétiques les plus authentiques. Ceci est sans doute la preuve que la frontière entre Islam confrérique, Islam populaire et Islam légaliste n’est pas aussi nette que toute une littérature sur la sociologie de l’Islam dit populaire ou l’islam fondamentaliste l’a suggeré.
    Recherches et adaptations :

    el H. Idrissa Dioum ; Babacar Touré Sources: in Jean-Louis Triaud et David
    Robinson (eds.) La Tijaniyya: une confrérie musulmane à
    la conquête de l'Afrique. Paris: Karthala, 2000. pp. 219-36
    in al Juyush al tulla édité par le Groupe Walfadjri
    remerciements : Dr. Ousmane Kane
    associate Professor School of International & Public Affairs Columbia University






     

     

    les cas pratiques du wird

    23/11/2011 17:54

    les cas pratiques du wird


    Quest. 01 : Celui qui a entendu l’appel à la prière (Adhan) du «Soubh» et qui a pensé que c’était l’heure du lever de l’aube (Fajr) a donc prié Soubh, puis il a accompli son Ouird (Lazim). Ensuite, il s’est aperçu qu’en fait il avait fait sa prière avant le lever de l’aube (donc avant l’heure légale pour l’accomplissement du Fajr et du Soubh), doit-il refaire son Ouird après sa prière ?

    Rép. 01 : Oui, il se doit de refaire aussi bien sa prière après le lever de l’aube que son Lazim, car la prière est rendue nulle puisque faite avant son heure légale. De même pour son Ouird, qui est rendu nul, car il n’a pas été fait avec l’intention de la devancer avant le Fajr, mais son intention était de la faire après la prière de Soubh. Or, comme son Soubh est annulé, il en est de même pour l’Ouird qui la suit. (Cheikh Nadhifi)

    Quest. 02 : Certains prétendent qu’il n’est pas souhaitable d’accomplir l’Ouird au moment du lever du soleil et de son coucher, qu’en est-il ?

    R. 02 : Cette prétention n’est qu’une farce de Chaytane. Tu peux évoquer ton Lazim avant le lever du soleil comme avant son coucher « Écarte-toi donc de celui qui tourne le dos à notre rappel […] » (Sourate 53 l’étoile, verset 29) » ; « Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du sentier de Dieu […] »  (Sourate 06 Le bétail, verset 116). (Cheikh Nadhifi)

    Quest. 03 : Celui qui a prié le ‘Asr seul puis qui accomplit le Lazim, mais qui ensuite, en sortant vaquer à ses affaires, entend l’Iqama du ‘Asr (appel marquant l’accomplissement immédiat de la prière) et donc accomplit sa prière du ‘Asr en groupe, est-ce que son Lazim est toujours valide ?

    R. 03 : Oui, son Lazim est valide et il n’a pas besoin de le refaire. (Cheikh Nadhifi)

    Quest. 04 : Certains disent que celui qui n’a pas pu effectuer son Lazim d’après-midi qu’après le ‘Icha, doit d’abord faire son Chaf’ et Witr avant de l’accomplir, qu’en est-il ? Et est-il permis d’effectuer son Lazim du matin avant d’avoir effectué son Chaf’ et Witr ?

    Rép. 04 : Il est permis de faire son Lazim avant de prier son Chaf’ et Witr, et celui qui le critique, se trompe. (Cheikh Nadhifi)

    Quest. 05 : Existe-t-il un ordre de préférence entre l’accomplissement du Lazim ou du Wadhifa ?

    R. 05 : Non, il n’y en a pas, on commence par celui qu’on veut. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 06 : Quelle est la règle concernant celui qui débute son Lazim puis un groupe vient et débute la Wadhifa. Or, si jamais il continue à compléter son Lazim, il ne pourra pas les rejoindre à temps, comment doit-il faire ?

    R. 06 : Il est rapporté dans Chahadata-l-Jani de Sidi Abdrahman Chinguitti, que celui-là doit retenir le nombre déjà accompli dans son Lazim, puis il rejoint le groupe pour réciter la Wadhifa avec eux et après avoir terminé la Wadhifa il complète ce qui lui manquait de son Lazim. (Même sentence pour Cheikh Hajjouji et Cheikh Omar Foutiyou)

    Q. 07 : Qu’en est-il pour celui qui accomplit son Lazim et qui souffle, est-ce que cela l’invalide comme pour la prière ou non ? Et celui qui éternue et louange Allah (en disant la formule : El Hamdou lillêh) et quelqu’un lui dit : « Ya rahmouk Allah » doit-il alors lui répondre ou non ? Et celui qui récite et qu’en raison d’une douleur en son corps il gémit un peu ou beaucoup, par oubli ou volontairement alors qu’en est-il ?

    R. 07 : Celui qui souffle durant son Lazim, il reste valide et de même pour celui qui répond au souhait d’éternuement ou qui gémit suite à une douleur, car le gémissement pour le malade est l’un des noms d’Allah. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 08 : Celui qui accomplit son Lazim, puis un groupe d’entre les frères vient s’asseoir où il se trouve et débute la récitation de la Wadhifa, et lui, il interrompt par oubli son Lazim et entre avec eux dans la récitation du Wadhifa jusqu’à la fin, que doit-il faire ?

    R. 08 : Il doit recommencer du début son Lazim. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 09 : Celui qui débute son Lazim alors que le groupe rentre et commence à accomplir la Wadhifa, puis lorsque le groupe arrive à la Salat Fatihi, celui qui accomplit le Lazim (qui est aussi à la Salat Fatihi) récite avec eux, mais avec l’intention du Lazim et sans bouger de sa place, est-ce valide ?

    R. 09: Son Lazim est valide, mais il faut prendre en compte d’une part que le Lazim ne s’accomplit pas à voix haute et que d’autre part on doit s’isoler pour son Lazim, loin de tout bruit. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 10 : Que doit faire celui qui a accompli son Soubh seul puis il commence son Lazim et au cours de la récitation un groupe est venu et a prié le Soubh et il s’est joint alors à eux, doit-il recommencer son Lazim ou le reprendre là où il s’est arrêté après avoir fini sa prière de Soubh ?

    R. 10 : Il se doit de refaire son Soubh en groupe puis il reprend son Lazim là où il l’a laissé sans besoin de le recommencer du début. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 11 : Celui qui perd ses ablutions durant son Lazim doit-il reprendre d’où il s’est arrêté (après avoir accompli ses ablutions) ?

    R. 11 : Non, il ne le peut pas, il doit recommencer depuis le début. (Cheikh Nadhifi)

    b[Q. 12 : Celui qui perd ses ablutions au moment de la récitation du verset « Ina Allah wa malaïkatah>ou yousallounna ‘ala Nabi […] » (Donc dans la formule de clôture) doit-il refaire ses ablutions et reprendre du début ?
    ]b
    R. 12: Non, sa Wadhifa ou son Lazim restent valides, car cela ne fait pas partie des piliers, donc à partir du moment où les piliers sont valides et préservés alors tout est validé. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 13 : Si le ou les disciples se trouvent dans un lieu, ou sur un tapis, où l’état de pureté est incertain, doivent-ils évoquer leur Lazim ou Wadhifa ou bien, est-il nécessaire d’être sûr de l’état de pureté ?

    R. 13 : Le lieu ou l’habit dont l’état de pureté est incertain doit être considéré comme pur, hormis pour la Djaouharatou-l-kamel qui ne peut être récitée avec un habit ou lieu à la pureté incertaine. Ainsi, ils peuvent évoquer et prier et doivent faire le remplacement (de la Djaouharatou-l-kamel par la Salat Fatihi). (El Ira-at de Hajj Hassan Ba’qili)

    Q. 14 : Celui qui accomplit le Tayyamoum pour l’accomplissement de son Ouird puis avant d’avoir pu terminer celui-ci, arrive l’accomplissement de la prière obligatoire pour laquelle il va faire un autre Tayyamoum, lorsqu’il clôture la prière doit-il refaire un autre Tayyamoum avant de reprendre son Lazim là où il s’est arrêté ?

    R. 14 : Il reprend son Lazim d’où il s’est arrêté sans avoir besoin de faire un autre Tayyamoum. (Cheikh Nadhifi) (Voir aussi Q. 33 - Wadhifa)

    Q. 15 : Celui qui saigne durant l’Ouird doit-il interrompre son Lazim ou le continuer ?

    R. 15 : Il doit aller laver le sang (sans parler) puis il revient continuer son Lazim sans le reprendre du début. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 16 : Si une personne prononce le mot « Aaah ! » par oubli, alors qu’en est-il pour la validité des oraisons ?

    R. 16 : Il est stipulé dans le livre «Kaoukab El Wahaj» que si une personne prononce le mot « Aaah ! » par nécessité ou oubli, il ne doit rien pour cela, mais par contre si c’est volontaire alors sa Wadhifa ou son Lazim est annulé pour cause d’amusement. (Soukeïrij)

    Q. 17 : Celui qui récite son Lazim avec quelqu’un qui prie à ses côtés, doit-il répondre à son Salam (de clôture de prière) ?

    R. 17 : Non, dans ce cas il n’a pas à répondre à son Salam. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 18 : Qu’en est-il pour la récitation du Lazim à côté de la récitation du Hizb (partie déterminée) quotidien du Qoran ? Et celui qui éternue doit-il prononcer la formule de louange secrètement ?

    R. 18 : On ne doit pas faire la récitation du Lazim ou de la Wadhifa au moment de la lecture du Hizb programmé « Et quand on récite le Qoran, prêtez-lui l’oreille attentivement et observez le silence […] » (Sourate 07 El A’raf, verset 204) ». Il faut choisir son moment pour l’accomplissement de la Wadhifa et son moment pour l’accomplissement du Lazim. De même, il n’est pas souhaitable d’accomplir son Lazim dans la mosquée au moment où celle-ci est remplie de cris et de bruits.

    Celui qui éternue durant le Lazim, qu’il prononce la formule de louange et celui qui l’entend, qu’il lui souhaite ses vœux par la formule : « Ya rahmouk Allah ». (Cheikh Nadhifi)

    Q. 19 : Celui qui accomplit son Lazim ou sa Wadhifa seul, et qu’en sa présence, on prononce le nom du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) peut-il prier sur lui ? Et de même, doit-il dire pour Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) la formule « Naf’na Allahou bihi (qu’Allah nous octroie le bienfait à travers lui) » lorsqu’on évoque son nom en sa présence ?

    R. 19 : Celui qui fait son Lazim et qui entend prononcer le nom du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), il n’y a pas de mal à ce qu’il prie sur lui en considération du hadith : « Celui auprès de qui j’ai été évoqué et qui ne prie pas sur moi, il m’a lésé ». Et quant au Cheikh, on n’a pas à dire « Naf’na Allahou bihi » au cours de l’accomplissement des oraisons. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 20 : Celui qui a un oubli au cours de l’accomplissement du Lazim ne sachant plus où il en est ?

    R. 20 : Il se base sur ce qui est certain et s’il n’a aucune certitude en rien, alors il recommence du début. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 21 : Celui qui offre la récompense de son Ouird à son frère, celui qui récite récolte-t-il aussi la récompense ?

    R. 21 : Celui qui accomplit le poids d’un atome de bien le verra, par contre celui qui veut offrir des récompenses qu’il le fasse pour les œuvres surérogatoires plutôt que les œuvres obligatoires. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 22 : La femme qui porte son enfant sur le dos, lui est-il permis de prier et de réciter ses oraisons ?

    R. 22 : La femme peut porter son enfant tout en priant et en évoquant son Ouird en raison de la nécessité (Daroura). (Cheikh Nadhifi)

    Q. 23 : Qu’en est-il pour celui qui récite ses oraisons, la nuit ou le jour, alors que son épouse se lave dans la pièce et qu’il n’y a qu’un tissu qui les sépare par exemple, ou même qu’il n’y en ait pas ? Et qu’en est-il pour celui qui récite son Ouird alors qu’elle est allongée à côté de lui ?

    R. 23 : Il n’y a aucune contrainte pour celui qui accomplit son Ouird alors que son épouse se trouve dans la même pièce que lui, et cela qu’elle que soit l’état dans lequel elle se trouve, éveillée ou endormie. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 24 : Est-il préférable d’effectuer son Lazim à l’endroit où on a accompli sa Wadhifa ou alors est-il préférable de changer d’endroit ?

    R. 24 : Si l’endroit n’est pas perturbé par la présence des frères ou de leurs activités, il est possible d’y effectuer son Lazim, sinon il est préférable de changer d’endroit, car le plus important est de privilégier l’état de Présence et ce qui facilite cela. (Sidi Mohamed ibn Hasan Jakani)

    Q. 25 : Quelle est la règle pour celui qui ajoute à la formule de demande de pardon du Lazim « Astaghfirou-llah » la formule du Wadhifa (alladhi lê ilêha…) ou le contraire ?

    R. 25 : Celui qui remplace la formule de pardon du Lazim par celle de la Wadhifa ou le contraire, si cela est fait délibérément alors ils sont rendus nuls pour cause d’amusement. Par contre, si c’est par oubli ou par ignorance ou par erreur, alors il construit sur son intention et après avoir accompli les formules adéquates, il réparera (tout à la fin) par 100 fois « Astaghfirou-llah ». (El Ira-at de Hajj Hassan Ba’qili)

    wa sallam





     

     

    Baye a bien compris la Chari'a et la Haqqiqa

    15/11/2011 14:35

    Baye a bien compris la Chari'a et la Haqqiqa


    Sallam! 
    Baye Niass faisait la « ZIARA » à toutes les maisons religieuses de la planète, conformément à l'enseignement de la «SOUNNA» et dans le cadre de la solidarité islamique. IL(raa) disait:« je vois en toute sainteté la sillouhète de la prophétie suprême (SEDNA MOHAMAD (saw)).»
    Il est bon de savoir que jamais on n'aura pas une bonne réputation  par le fanatisme , l'obscurantisme, le mensonge, l'associationisme et le bafouement des recommandations de Dieu.

    la notorieté de BAYE NIASS, dont toute la Oumma ( de l'INDONÈSIE au NIGERIA) s'accorda à lui octroyer le nom de CHEIKH AL ISLAM, restera toujours une épine dans l'oeil de ses détracteurs qui pour nous Talibés Baye,sont aussi nos détracteurs.
    Baye NIASS, le Cheikh de la Cherifa maure et Arabe fut ce qu'il fut, de par son respect et de par sa conformité à la CHARIA'A, la SOUNA et à l'enseignement de Mawlana SIDNA CHEIKH AHMAD TIJANI (raa).
    Il fut ce qu'il fut, aussi , car détenant, enseignant et orientant dans la mère des connaissances, la connaissances divine ou « MARIFAH BILAHI».
    La particularité de Baye niass, c'est non seulement de la detenir, mais d'avoir la faculté d'orienter, de guider tout musulman dans l'océan divin.
    les stations du " Dieu m'a donné des privilèges, qu'il ne donnera à personne", ou du " Je suis le début et la fin de toute chose", le plus petit des Talibés de CHEIKHAL ISLAM l'a vécu dans son «SAYROU» initial et la laissé loin derriere lui.

    Allâh,l'impartial l'a élévé aux grades supérieurs au point où il est et restera toujours le « baaboul wilayati-miftahou wilayati » !

    wa sallam





     

     

    Suivons la voie de la sagesse !

    15/11/2011 13:54

    Suivons la voie de la sagesse !


    « N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace. »
    (Ralph Waldo EMERSON)

    « N'apprenez jamais à faire quoi que ce soit ; si vous n'apprenez pas, vous trouverez toujours quelqu'un d'autre qui le fera à votre place. »

    Mark TWAIN

    « N'attendez pas d'être en haut de l'échelle du succès pour réaliser qu'elle est appuyée contre le mauvais mur. »

    Bernie SIEGEL


    « N'ayez d'intolérance que vis-à-vis de l'intolérance. »

    Hippolyte TAINE


    « N'employez jamais un mot nouveau, à moins qu'il n'ait ces trois qualités : être nécessaire, intelligible et sonore. »

    VOLTAIRE


    « N'engage pas de débat lors d'un dîner car celui qui n'a pas faim aura le dernier mot. »

    Richard WHATELY


    « N'essaie pas d'être immortel, tu serais voué à l'échec. »

    George Bernard SHAW


    « N'essayez pas d'apprendre quelque chose à un homme en public. Les hommes ne peuvent apprendre qu'en privé. En public ils sont censés tout savoir. »

    Rita RUDNER


    « N'essayez pas de devenir un homme à Fables, soyez plutôt un homme d'Histoire… »

    Jacques CARON (Capitaine)


    « N'essayez pas de devenir un homme à succès, tentez plutôt de devenir un homme de valeur. »

    Albert EINSTEIN


    « N'est-ce pas avoir assez vécu que de mourir sans regret ? »

    Marcel JOUHANDEAU


    « N'est-ce pas souvent l'improbabilité seule de la coïncidence qui entraîne la certitude, la conviction, et efface la part de doute qui devrait rester ? »

    Pierre STEWART


    « N'est-ce pas une chose remarquable que plus un objet est simple, moins on puisse le définir ? »

    RIVAROL


    « N'est-il pas étrange de voir les hommes combattre si volontiers pour leur religion et vivre si peu volontiers selon ses préceptes ? »

    Georg Christoph LICHTENBERG


    « N'être pour soi pas trop sévère, et n'exiger des autres que la perfection. »

    Jules RENARD


    « N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. »

    Victor HUGO


    « N'importe quoi vaut souvent mieux que rien du tout, et réciproquement, de même que quiconque n'est pas souvent quelqu'un, et inversement. »

    Pierre DAC


    « N'interroge pas les années que tu as vécues mais l'instant dont tu profites. »

    Arthur SCHNITZLER


    « N'oublie jamais un seau et une éponge pour l'Ave Maria ! »

    Auteur anonyme


    « N'oublie pas que chaque nuage, si noir soit-il, a toujours une face ensoleillée, tournée vers le ciel. »

    Friedrich Wilhelm WEBER


    « N'utilisez pas le temps comme passe-temps... Vous pourriez en manquer pour réaliser tous vos projets… »

    Jacques CARON (Capitaine)


    « Le naïf est un homme dont on se moque et que l'on devrait envier. »

    Auteur anonyme


    « Le nain voit plus loin que le géant, lorsqu'il a l'épaule de celui-ci sur laquelle monter. »

    Samuel TAYLOR COLERIDGE


    « La naissance est un péché de jeunesse dont la vie constitue la pénitence. »

    NOCTUEL


    « Naître c'est vivre, vivre c'est aimer, aimer c'est souffrir, souffrir c'est mourir. »

    Auteur anonyme


    « Naître, c'est apparaître, paraître et disparaître. »

    Auteur anonyme


    « Naître, c'est recevoir tout un univers en cadeau. »

    Jostein GAARDER


    « La nana mange l'ananas, mais ça ne fait pas de Madame une anandryne pour autant ! surtout que Monsieur, s'il s'y prend bien, aura peut-être la chance d'apporter son baise-en-ville chez elle ce soir ? On ne sait jamais ? »

    Jacques CARON (Capitaine)


    « Napoléon 1er prenait des capitales. Napoléon 3e prend nos capitaux. »

    Alexandre DUMAS


    « Napoléon est devenu célèbre grâce aussi à une défaite : Waterloo ! »

    René BERTHIAUME, LE REGARD DU HIBOU - les cahiers coloriés de l'aube et du crépuscule


    « La nature a mis l'homme sur la terre avec des pouvoirs limités et des désirs sans bornes. »

    RIVAROL


    « La nature apprend à l'homme à nager lorsqu'elle fait couler son bateau. »

    Saït Faït ABASIYANIK


    « La nature crée des différences; la société en fait des inégalités. »

    Tahar Ben JELLOUN


    « La nature de l'homme dont l'étude est si nécessaire est un mystère impénétrable à l'homme même quand il n'est éclairé que par la raison seule. »

    Jean LE ROND D'ALEMBERT


    « La nature est une baguette magique pétrifiée. »

    NOVALIS


    « La nature féminine est un abandon sous forme de résistance. »

    Soren KIERKEGAARD


    « La nature n'a accordé aux hommes que la constance tandis qu'elle donnait aux femmes l'obstination. »

    Pierre CHODERIOS DE LACLOS


    « La nature ne punit personne. Jetez-vous à l'eau sans savoir nager, que ce soit par dévouement ou par désespoir, vous serez noyé. »

    Jean-Marie GUYAU


    « La nature nous a donné deux oreilles et seulement une langue afin de pouvoir écouter davantage et parler moins. »

    Diaogène LAËRCE


    « Ne bougez aucun de vos pions et vous ne perdrez jamais la moindre partie. »

    Siegbert TARRASCH


    « Ne buvez pas au volant, buvez à la bouteille ! »

    Dicton anonyme


    « Ne choisis tes amis que parmi tes égaux. »

    CONFUCIUS


    « Ne commence pas quelque chose que tu ne puisses pas continuer… »

    James PATTERSON, Le masque de l'araignée (1993)


    « Ne commence rien dont tu puisses te repentir dans la suite. Garde-toi d'entreprendre ce que tu ne sais pas faire, et commence par t'instruire de ce que tu dois savoir. C'est ainsi que tu mèneras une vie délicieuse. »

    PYTHAGORE


    « Ne conseiller personne, ne rien révéler, indiquer à personne. Pourquoi hâter et favoriser le développement d'autrui ? »

    Paul LÉAUTAUD


    « Ne considère pas le vase, mais son contenu. »

    Le Talmud


    « Ne courez pas après le succès, contentez-vous de faire ce que vous aimez et ce en quoi vous croyez, et le succès viendra tout seul. »

    David FROST


    « Ne crache pas dans l'eau du puits, tu seras peut-être obligé d'en boire. »

    Auteur anonyme


    « Ne craignez pas d'atteindre la perfection, vous n'y arriverez jamais. »

    Salvador DALI


    « Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter. »

    Cheikh Ibrahim NIASS


    « Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. »

    BOUDDHA


    « NE DÉSESPÈRE JAMAIS !!!
    Quand il semble ne pas y avoir de lumière au bout du tunnel…
    Quand la vie ne t'apporte qu'épreuve après épreuve…
    Refuse de te laisser envahir par le désespoir…
    Restaure en toi le calme et dis-toi que pour arriver là où tu veux,
    Il faut te servir de l'épreuve comme d'un appui pour aller plus en avant… »

    Auteur anonyme


    « Ne désirer que ce qu'on a, c'est avoir tout ce qu'on désire. »

    Jean CHARDIN


    « Ne devenez pas victime de votre corps… soyez-en le Maître. »

    Angela MONTEMIGLIO


    « Ne dis jamais je t'aime à un garçon aux yeux bleus; tu crois y voir la mer et tu y fais naufrage. »

    Auteur anonyme


    « Ne dis pas peu de choses en beaucoup de mots, mais dis beaucoup de choses en peu de mots. »

    PYTHAGORE


    « Ne discutez jamais, vous ne convaincrez personne. Les opinions sont comme des clous ; plus on tape dessus, plus on les enfonce. »

    Alexandre DUMAS, fils


    « Ne disons pas du mal du diable : c'est peut-être l'homme d'affaire du bon dieu. »

    Bernard FONTENELLE


    « Ne dites jamais à une femme que vous allez lui faire subir les derniers outrages. Vous n'avez pas le droit de l'empêcher de croire en l'avenir. »

    Robert ROCCA


    « Ne dites pas de mal de la masturbation. Après tout, c'est une façon de faire l'amour avec quelqu'un qu'on aime. »

    Woody ALLEN


    « Ne dites pas tout ce que vous pensez, mais pensez à tout ce que vous dites. »

    Carlos MARTINEZ VAZQUEZ


    « Ne donne rien qui puisse te dépouiller. Ne fais et ne dis rien que tu ne connaisses parfaitement. Ne cache rien, sinon les vérités qui tuent. »

    René BERTHIAUME, LE REGARD DU HIBOU - les cahiers coloriés de l'aube et du crépuscule


    « Ne donnez pas seulement vos soins, mais aussi votre coeur. »

    Mère Teresa


    « Ne fais donc jamais de citations classiques : tu exhumes ta grand-mère en présence de ta maîtresse. »

    Léon-Paul FARGUE


    « Ne fais jamais de dettes ni pitié. Mais envie. »

    Félix LECLERC


    « Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l'Etat te le demande. »

    Albert EINSTEIN


    « Ne fais que ce que te dicte ton coeur. »

    Lady DIANA


    « Ne fais rien que ton ennemi ne puisse savoir. »

    SÉNÈQUE


    « Ne faite jamais l'amour dans le jardin. car l'amour est aveugle, c'est vrai, mais pas les voisins !!! »

    Élodie GOURDON


    « Ne faites jamais confiance à quoi que ce soit qui parvient à saigner pendant cinq jours sans jamais mourir ! »

    Auteur anonyme


    « Ne faites pas aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fassent. Il se peut que leurs goûts ne soient pas les mêmes. »

    George Bernard SHAW


    « Ne frappez jamais une femme, elle en prendrait vite l'habitude et ça
    deviendrait fatiguant. »

    Aurélien SCHOLL


    « Ne frappez pas, même avec une fleur, une femme coupable de cent fautes. »

    AVADANAS


    « Ne guettez pas le jour où vous cesserez de souffrir, car ce jour-là vous pourrez être sûr que vous êtes mort. »

    Tennessee WILLIAMS


    « Ne jamais exagérer le mal qu'on peut faire aux autres. Leur laisser ce plaisir. »

    Daniel PENNAC


    « Ne jamais faire confiance à un mari quand il est loin ni à un célibataire quand il est près. »

    Helen ROWLAND


    « Ne jamais monter sa tente quand son oncle n'est pas loin ! »

    Dicton anonyme


    « Ne jamais parler de soi aux autres et leur parler toujours d'eux-mêmes : c'est tout l'art de plaire. »

    Edmond et Jules DE GONCOURT


    « Ne jamais sous-estimer ce que peut savoir votre informateur et ne jamais sous-estimer ce qu'il pourra vous raconter s'il est imprudent, stupide ou ivre à la brasserie… »

    Tom CLANCY, Jeux de pouvoir (1996, Série Op-Center)


    « Ne jamais trouver toutes les qualités que l'on cherche réunies en un seul membre du sexe opposé ! D'un côté l'abîme béant du compromis. De l'autre l'existence survoltée et répréhensible de l'homme infidèle. »

    Woody ALLEN


    « Ne jamais trouver toutes les qualités que l'on cherche réunies en un seul membre du sexe opposé! D'un côté l'abîme béant du compromis. De l'autre l'existence survoltée et répréhensible de l'homme infidèle. »

    Woody ALLEN


    « Ne jetez pas la pierre à la femme adultère, je suis derrière. »

    Georges BRASSENS


    « Ne jette pas de pierre dans la source où tu as bu. »

    Le Talmud


    « Ne l'enterrez pas trop près du voisin, il va lui chiper ses vers. »

    René DORIN


    « Ne laissez jamais un problème à résoudre devenir plus important qu'une personne à aimer. »

    Barbara JOHNSON


    « Ne laissez pas les autres vous bercer d'illusions, faites-le vous-même. »

    Denis LANGLOIS


    « Ne laissez pas votre chien en laisse si vous voulez qu'il vous soit attaché. »

    Albert WILLEMETZ


    « Ne me parlez pas de mes dettes, à moins que vous ne vouliez les payer. »

    George HERBERT


    « Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes. »

    Henri CALET


    « Ne mens pas pour le plaisir de parler. »

    HÉSIODE


    « Ne méprise pas celui qui réussit. Applaudis-le plutôt. Ainsi tu t'élèveras autant que lui. »

    René BERTHIAUME, LE REGARD DU HIBOU - les cahiers coloriés de l'aube et du crépuscule


    « Ne mesure pas ton travail tant que la journée n'est pas finie. »

    Elizabeth BROWNING


    « Ne mettez pas votre confiance dans l'argent, mais mettez votre argent en confiance. »

    Oliver WENDELL HOLMES


    « Ne négocions jamais avec nos peurs. Mais n'ayons jamais peur de négocier. »

    John Fitzgerald KENNEDY


    « Ne nous laissons pas égarer sur le chemin de la colère et de la rancœur… Nous risquerions de tomber dans les crevasses et les trous béants de l'envie, de la jalousie et de la rancune à n'en plus finir… »

    Jacques CARON (Capitaine)


    « Ne nous reposons pas sur nos acquis, mais efforçons-nous de construire la paix, de vouloir que la paix soit dans le coeur et dans l'esprit de chacun. »

    John F. KENNEDY


    « Ne pas avoir le temps de méditer, c'est n'avoir pas le temps de regarder son chemin, tout occupé à sa marche. »

    Antonin SERTILLANGES


    « Ne pas être belle fut une bénédiction. Cela m'a obligée à développer d'autres ressources intérieures. Une jolie fille a un handicap à surmonter. »
    (Golda MEIR)

    « Ne pas mentir ? Mais c'est sortir tout nu ! »
    (Jérôme TOUZALIN, Le Pommier)

    « Ne pas prendre de décision c'est d'en prendre une mauvaise. »
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    le langage des Soufis

    15/11/2011 13:12

    le langage des Soufis


    « La Vérité n'a pas en elle-même besoin de vertu, mais l'homme a besoin de vertu pour s'assimiler à la Vérité

    Logique et Transcendance

    Le Soufi se nomme volontiers « fils du moment » ; c'est à dire qu'il se situe dans le Présent sans s'occuper ni d'hier ni de demain, et ce présent n'est autre qu'un reflet de l'Unité,c'est le présent permanent.

    Le Soufisme voile et Quintessence

    S'il est possible que des intelligents acceptent l'erreur, il doit être possible également que des naïfs acceptent la vérité.

    Formes et Substance dans les religions.

    La voie exotérique c'est : moi et Toi. La voie ésotérique c'est : je suis Toi et Tu es moi. La Connaissance ésotérique, c'est : ni moi ni Toi, mais Lui.

    De l'unité transcendante des religions

    L'intelligence n'est belle que quand elle ne détruit pas la foi, et la foi n'est belle que quand elle ne s'oppose pas à l'intelligence.

    Le Soufisme voile et Quintessence

    « L'homme dispersé songe, le matin, à ce qu'il va faire. L'homme intelligent se demande ce que Dieu va faire de lui

    Perspectives spirituelles et faits humains

    La voie vers Dieu comporte toujours une inversion : de l'extériorité il faut passer à l'intériorité, de la multiplicité à l'unité, de la dispersion à la concentration, de l'égoïsme au détachement, de la passion à la sérénité.

    Les Perles du pélerin

    Les religions sont comme des lanternes au verre coloré ; or une lanterne illumine un lieu obscur parce qu'elle est lumineuse et non parce qu'elle est rouge ou bleue ou jaune ou verte. D'une part, la couleur transmet la lumière, mais d'autre part elle la falsifie ; s'il est vrai que sans telle lanterne colorée on ne verrait rien, il est tout aussi vrai que la visibilité ne s'identifie à aucune couleur. C'est ce dont tout ésotérisme, par définition, devrait avoir conscience, du moins en principe et dans la mesure où sa connaissance des faits le lui permet.


    «Au delà du bien faire et du mal faire existe un espace. C'est là que je te rencontrerais !»





     

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