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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    La prière dans les mosquées contenant des tombes

    31/08/2009 16:08

    La prière dans les mosquées contenant des tombes


    «Salam, mon frère Talibé baye !

     Certaines personnes disent que la prière dans les mosquées contenant des « maqâsîr » [1] de saints (awliyâ’) ou de gens pieux est illicite. Est-ce ton avis ?

    Elles attestent  que la prière y est invalide voire que c’est du « kufr» ou de l’associationnisme (shirk) car cela revient à vénérer ces tombeaux. Quel est donc le statut de la prière dans les mosquées contenant des tombes ? 

    wa salam

     


     

    Cher corréligionaire, je crois que pour comprendre  certaines subtilités de la vie,il est souvent indispensable de regarder autour de soi pour mieux les cerner,les comprendre. Tout n'est pas qu'interdits (Haram)en islam,il ya aussi des pernis (Halal).

    Dis à ces gens : « d'allez  démolir la mosquée du Prophète(saw) ! S'ils objectent que le Prophète (saw)y est, je vous répondrai qu’Abû Bakr(raa) et`Umar Ibn Al-Khattâb (qu’Allâh les agrée)  y sont aussi et que les musulmans y prient avec le tombeau tantôt à leur droite, tantôt à leur gauche, tantôt derrière eux et même des fois devant eux. Ces gens ne connaissent pas le sens du mot "maqsûrah" où est enterré le Prophète(saw) ou un homme pieux. Elle signifie "recluse" c’est-à-dire qu’elle est isolée de la mosquée et que la tombe ne la dépasse pas. Par conséquent, cela ne revient pas à prendre la tombe comme masjid (mosquée).

    En ce qui concerne la prière dans les mosquées contenant des tombes, nous répondons à ceux qui l’interdisent : «ne priez donc pas dans la mosquée du Messager d’Allâh (saw)car elle contient aussi une tombe. Si l’on objecte que l’enterrement du Messager(saw), d’Abû Bar (raa) et de `Umar(raa) est un cas particulier, nous nous penchons sur l’argument qu’ils avancent :"Qu’Allâh maudisse les enfants d’Israël pour avoir pris comme mosquées (masâjid) les tombes de leurs saints". Nous leur demandons : «Savez-vous ce qu’est une tombe (qabr) ? Une tombe est l’endroit où le mort est enterré tandis que les mosquées (masâjid) sont les endroits où la prière est accomplie et notamment la prosternation (as-sujûd). Est-ce que la tombe est prise comme mosquée quand on construit une «maqsourah » sur elle ? Le terme «maqsûrah » signifie que cet endroit est restreint pour l’enterrement et qu’il ne convient pas d’y faire autre chose.

    Les tombeaux sont appelés "maqsûrah" ce qui signifie "recluse" de la mosquée c’est-à-dire isolée de la mosquée quand bien même ils sont dans un coin de la mosquée. Ainsi donc ce qui est détesté (makrûh) c’est la prière dans/sur le tombeau lui-même et non pas dans la mosquée qui le contient. Voici la mosquée du Messager (paix et bénédictions sur lui ) contenant sa tombe. Les gens y prient sans que personne ne dise que leur prière est invalide. Il n’y a nul besoin de préciser qu’il s’agit du Messager d’Allâh (saw) car dans le caveau du Messager sont enterrés `Umar(raa) et Abû Bakr(raa) aussi et les gens y prient.

    Il est inutile de perdre son temps sur ces choses puériles,infantiles ! C'est dommage, le monde tourne autour de nous et  nous les musulmans passons notre temps à discuter,au lieu de se comporter comme le demamde le Saint Qur'ane.

    Faisons vite,le temps passe !

    l'heure s'enfuit,fugitive

    Elle passe comme un oiseau

    dans les grands cieux .....

    wa salam





     

     

    Aime pour ton frère ou pour ta soeur ce que tu aimerais pour toi-même

    29/08/2009 16:13

    Aime pour ton frère ou pour ta soeur ce que tu aimerais pour toi-même


    Aime pour ton frère ou pour ta soeur ce que tu aimerais pour toi-même

              

    Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital.
    L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les secrétions de ses poumons.
    Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer ses journées couché sur le dos.
    Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures.
    Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances.
    Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait son temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.
    L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
    De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac.
    Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux, modèles réduits....... parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel.
    De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner. Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.
    Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là.
    Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.
    Les jours et les semaines passèrent.
    Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
    Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre.
    L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul. Lentement, péniblement,le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors.
    Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit.
    Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
    Or tout ce qu'il vit, fut... un mur !
    L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.
    L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
    " Peut-être, a-t-il seulement voulu vous courager. " commenta-t-elle.

    Il y a un bonheur extraordinaire à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres épreuves.
    La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé. Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter.

    Qu'Allâh(swt) raffermisse notre foi !

    wa salam





     

     

    Le chant de l'oiseau

    29/08/2009 15:44

    Le chant de l'oiseau


     Le chant de l'oiseau

    Existe-t-il une plus belle vérité ?
    Je revenais ce matin de la mosquée après avoir accompli la prière du matin. En me rendant au bord du quai, j’ai été frappé par la beauté mélodieuse du chant d’un oiseau haut perché quelque part dans les arbres. Trop souvent, le bruit de l’agitation journalière nous empêche d’être sensibles à la beauté des choses naturelles. Mais à l’aube, avant que le soleil ne se lève, il existe un moment magique où tout se révèle dans la transparence de l’être. Car tout a un sens, quand bien même ce sens nous échappe.
    Pour qui chantait cet oiseau, faisant écho à la récitation recueillie des imams ? A l’heure où beaucoup dorment encore ?
    Le Coran dit : « Nous avons accordé une grâce à David de Notre part. Ô montagnes et oiseaux, répétez avec lui (les louanges de Dieu) ! » (Ste34,V.10) David récitant les Psaumes merveilleux et les prières sublimes que lui inspirait son Seigneur devait ainsi être accompagné par l’écho des montagnes et le chant des oiseaux !
    Adoration de toute la création, dont nous ne comprenons pas nous autres le langage secret : « Les sept cieux et la terre et ceux qui s’y trouvent célèbrent Sa gloire. Et il n’existe rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges. Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier. Certes, c’est Lui qui est Indulgent et Très Pardonnant. » (Coran, 17, 44)
    Ce qui signifie que tous les êtres sont pareillement soumis à Dieu (swt): de la plus infime particule de l’atome aux galaxies les plus éloignées, toute la création obéit à la loi divine, et rend grâce au Créateur.
    Aux êtres humains, cependant,il leur  a été donnée la liberté fondamentale de se soumettre ou de se rebeller : « Ne vois-tu pas que c’est devant Dieu que se prosternent tous ceux qui sont dans les cieux et tous ceux qui sont sur la terre, le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les arbres, les animaux, ainsi que beaucoup d’hommes ? Il y en a aussi beaucoup qui méritent le châtiment. Et quiconque Dieu avilit, personne ne peut l’honorer. Dieu fait en vérité ce qu’Il veut. » (Coran, 22, 18)
    La dignité de l’homme réside dans sa soumission à Dieu(swt). A ceux  qui ont choisi la rébellion ou l’indifférence, rejetant la religion naturelle, nous conseillons de laisser les vains discours et les spéculations oiseuses. Qu’ils fassent  ce simple exercice : qu’ils sortent une heure avant l’aube et qu’ils prêtent seulement une oreille attentive à ce qui ce dit : Voici le chant des oiseaux. Où donc résonne la voix des hommes ?

    Qu'Allâh(swt) nous aide à mieux comprendre ses signes et ses symboles !

    wa salam



    Commentaire de Balla Dabo (Abidjan) (29/08/2009 15:58) :

    Etre soumis, C'est être en harmonie Avec soi-même et l'Univers ! C'est lire les signes dévoilés Aux coeurs purs et sincères !


    Commentaire de Ouly (Mbour-Sénégal) (29/08/2009 16:05) :

    Salam à Tous !!!!! Qu'Allâh(swt) nous accorde plusieurs Ramadan ! " Les signes d'Allah sont présents chaque jour mais nous restons aveugles et sourds." Soyons conscients au tant que faire se peut ... wa salam




     

     

    Pensons au jugement dernier en ce mois béni du Ramadan

    27/08/2009 15:49

    Pensons au jugement dernier en ce mois béni du Ramadan


    Salam,Momowally,je t'envoie cet article afin que tu le publie sur ton Blog !

    Selon la Charia'a,le deuxième souffle de la Trompe sera l'appel vers le grand rassemblement. On lancera un appel : " Hors de terre ! "et voilà que les Hommes du premier au dernier sont ressuscités. Il déferleront de leurs tombes vers leur Seigneur comme une marée de sauterelles, courant le cou tendu. Oui, ce jour là, la Terre, sur ordre de son Seigneur éjectera tout ce qu'elle contient, et les Non Croyants diront : «Malheur à nous ! Qui nous a ressuscités de là où nous dormions ! Ceci est vraiment la promesse d'Allah que nous avaient annoncés les Messagers». Oui, la terre se fendra pour laisser les Hommes sortir en toute précipitation, Oui, Allah fera ressurgir à la vie les habitants des tombes.

    Ce jour là, ils suivront Israfil (as) le Grand Convocateur, sans dévier d'un pouce. Ils seront tous rassemblés à la surface d'une terre inconnue, plane. Et, ce jour là, il n'y aura plus de sommeil. Les regards seront fixes, la tête rejetés en arrière, les yeux horrifiés, le coeur affolé. Les Hommes porteront leur fardeau entier ainsi qu'un peu du fardeau de ceux qu'ils auront égarés. Certains seront rassemblés en se trainant sur leur visage, aveugle, muet et sourd. Les jambes s'enlaceront l'une après l'autre et ce jour là, appartient à Allah. C'est une journée très dure pour les Non Croyants, les Criminels arboreront le masque lugubre de Satan et leurs visages seront bleus. Malheur à celui qui aura tourné le dos à la religion car il supportera une charge bien lourde.

    Oui, les Hommes accoureront au Jugement, tout petit et nus, les Criminels seront enchainés deux par deux, leurs vêtements seront de goudron et leur visage enveloppés par les flammes ou par une poussière noire. Il n'y aura plus entre les Hommes aucun lien de parenté et les gens s'interrogeront entre eux. Les enfants et les parents ne seront plus d'aucune utilité, il y aura une séparation entre eux. L'Homme fuira son frère, ainsi que sa mère, son père, sa compagne et ses enfants car chacun sera trop préoccupé ce jour là pour penser aux autres. Les visages seront baissés sous le poids des chaines et des soucis, et tous seront exposés en rang.

    Viendra Allah (le Très Haut), son Trône porté par Huits anges. Viendront aussi des vagues successives d'anges qui se placeront en rang et ce jour là, l'enfer sera amené, trainé par une multitude d'anges et la Balance sera apportée. C'est alors que chaque peuple après une longue attente se dirigera vers son Prophète (as) pour que ce dernier intercède auprès d'Allah afin que le Jugement ait lieu. C'est alors que seul le Prophète Mohamed (saw), sceau des Prophètes pourra intercéder avec la permission de son Seigneur. (voir *Hadith*)

    Et le Jugement débutera... par la communauté musulmane et ainsi de suite pour durer dit-on 50 000 ans. Tous les Hommes auront un livret qui reprendra toutes les actions qu'ils auront commises durant leur vie. Les Non Croyants diront alors "Malheur à nous ! qu'est ce que ce livret qui n'oublie aucun petit ou grand péché".

    Ils trouveront présents sous leurs yeux le bilan de leurs actions et les criminels seront dirigés au feu tels des assoiffés qui courent vers l'eau. Et oui, celui qui aura fait le poids d'un atome de mal le verra et celui qui aura fait le poids d'un atome de bien le verra ; et celui dont les actions pèseront lourd (en bien) dans la balance, nul crainte à son sujet et celui dont les actions seront légères, alors malheur à lui, car l'enfer sera sa récompense.

    J'espère mes frères et soeurs que vous comprenez lorsque Dieu dit "L'Heure finale est vraiment une épreuve terrible". Ces quelques lignes ne peuvent apporter qu'un aperçu éphémère de la situation. Comment parler d'un fait que l'on a pas vécu. Aussi, veillez à vivre dans l'obéissance d'Allah afin que vous soyez touchés de sa miséricorde ce jour là, car nul protecteur si ce n'est Allah. Veillez mes frères et soeurs à agir dans le bien et à réprouver le mal afin que le Seul Protecteur de ce jour là, ne soit pas votre ennemi. Veillez mes frères et soeurs à l'éducation de vos enfants et de ceux qui sont dans le besoin de la science afin que vous soyez reçu ce jour là, telle une délégation royale.

    Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah, car ce jour là, leurs bouches seront scellés et ce seront leurs mains et leurs pieds qui témoigneront de ce qu'ils faisaient.

    Soyons Musulmans, adorant un Dieu Unique, sauvegardant les liens sacrés de la parentés, ayant de la miséricorde pour les Hommes afin que Dieu ne nous dise pas :'' Ne vous ai-je point ordonné O Fils d'Adam de ne pas adorer Satan ! car il est pour vous un ennemi évident ! et de m'adorer ce qui est une voie bien droite. Et, il a certainement égaré un très grand nombre d'entre vous, ne raisonniez vous donc point ? Voici l'enfer qu'on vous a promis, Soyez y rôtis pour avoir mécru" (verset 60 à 64/36).

    Parmi les plus étranges faits que connaîtront les habitants du Feu figurera le discours que prononcera Iblis et qui renforcera encore plus le remords, le chagrin et les malheurs des gens du feu. Le Coran comprend ce discours :"Lorsque le décret aura été décidé, le démon dira :"Dieu vous a certainement fait une promesse vraie, tandis que je vous ai fait une promesse que je n'ai pas tenue. Quel pouvoir avais je sur vous sinon celui de vous appeler ? Vous m'avez répondu. Ne me blâmez donc pas, blâmez vous vous mêmes ? je ne vous suis d'aucun secours, vous ne m'êtes d'aucun secours. J'ai été incrédule envers ceux auxquels vous m'avez autrefois associé" (s14/extr. v/22)

    Et les mécréants, une fois au feu diront :«Ah si nous avions écouté (les messagers ) ou raisonné, nous ne serions pas parmi les gens du feu ! »(verset 10/67).
    wa salam



    Commentaire de Nourou(Abidjan) (27/08/2009 15:52) :

    Qu'Allâh(swt) nous guide sur la voie de l'istiqama !


    Commentaire de Rahmatullahi(Kaolack) (27/08/2009 16:04) :

    Je souhaite un bon ramadan a tous Mes Frères et Soeurs fillah . J'implore Allah afin de nous faciliter la récitation du Qu'ran al karim et sa compréhension durant ce mois béni. Puisse Allah nous ouvrire les portes de Sa miséricorde et nous accorder Son pardon. Que ce mois béni soit source de purification pour nos âmes et qu'il illumine nos coeur d'adoration, de générosité et de miséricorde. Amine. "Celui qui jeune le mois de Ramadan avec foi et sincérité, Allah lui pardonnera tous ses péchés antérieurs" (Al- Boukhari)




     

     

    Propos inventés et attribués à L’Imâm `Abd Al-Qâdir Al-Jilânî (raa)

    27/08/2009 15:28

    Propos inventés et attribués à L’Imâm `Abd Al-Qâdir Al-Jilânî (raa)




    Assalamu'alaykum wa rahmattullah wa barrakattuh
     
    :rose:
     
    L’Imâm `Abd Al-Qâdir Al-Jilânî

    Un Imâm du Fiqh et du Tasawwuf

    Sheikh Muhyiddîn `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî (1077 E.C./472 H. - 1166 E.C./561 H.) fut un phare de son époque dans les sciences spirituelles et les disciplines relatives à la Loi divine. Sa réputation fut telle dans les sciences du soufisme et de la sharî`a que certains lui donnèrent le titre de Pôle [1].
     

    Naissance et lignée
    Il s’agit du noble Sheikh, le pieux, le modèle, Abû Muhammad `Abd A-Qâdir Ibn Abî Sâlih Mûsâ Jankî Dôst Ibn Abî `Abd Allâh Ibn Yahyâ Az-Zâhid (le dévot) Ibn Muhammad Ibn Dâwûd Ibn Mûsâ Ibn `Abd Allâh Ibn Mûsâ Al-Jûn Ibn `Abd Allâh Al-Mahd Al-Mujall Ibn Al-Hasan Al-Muthannâ Ibn Al-Hasan Ibn Alî Ibn Abî Tâlib (que Dieu l’agrée).
    Ainsi, sa lignée rejoint-elle du côté paternel la branche florissante de l’Imâm Al-Hasan Ibn `Alî Ibn Abî Tâlib, que Dieu les agrée tous deux.


    Du côté maternel, il est le fils de Umm Al-Khayr Fâtimâh Bint Abî `Abd Allâh As-Sawma`î. Sa mère fut, selon l’expression même d’Ibn Al-Wardî, "dotée d’états spirituels et de prodiges"
    .

    Quant à son grand-père maternel, Sheikh Abî `Abd Allâh As-Sawma`î, il est originaire de "Jîl", encore appelé "Kîl" ou "Kilân" ou "Jilân" dont il était l’un des plus nobles savants.


    Il naquit dans la cité de Jîlân, dans la province nord-est de la Perse, en l’an 1077 A.D. A l’âge de dix-huit ans, il partit pour Bagdad à la poursuite de la connaissance et de la guidance divines.

    Son apprentissage
     

    Ses premiers maîtres en Loi divine furent le Sheikh Abû Al-Wafâ Ibn `Aqîl, le Sheikh Muhammad Ibn Al-Hasan Al-Baqlânî et Abû Zakariyâ At-Tabrîzî. A l’ombre de ces trois grands, il apprit la science de l’exégèse du Coran, la science du Hadîth, la science de la vie du Prophète (sîrah), la théologie, la jurisprudence (fiqh), la grammaire, la récitation du Coran et la philologie. Il étudia l’école de jurisprudence hanbalite, mais il donnait aussi des verdicts religieux (fatwâ) selon l’école chaféite .

    Il connaissait le Coran par cœur, et le récitait dans sept lectionnaires.

    Après avoir acquis la maîtrise de treize disciplines relatives aux sciences religieuses et des sciences connexes, il se tourna alors vers la voie spirituelle sous la guidance du Sheikh Hammâd Ibn Muslim Ad-Dabbâs. Il reçut l’initiation dans la voie des chercheurs du Sheikh Al-Mubârak Sa`îd Ibn Al-Hasan. Le Sheikh Al-Mubârak Sa`îd fut le Sheikh de la plupart des plus grands chercheurs et maîtres de son temps à Baghdâd.

    Son rayonnement

    Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî reçut l’ijazah (autorisation et certificat d’un savant reconnu) et la direction de la tarîqah (voie - désigne en général une confrérie soufie) à l’âge de cinquante ans, de son Sheikh, Sheikh Al-Mubârak Sa`îd. Peu de temps après avoir reçu le titre officiel de Sheikh At-Tarîqah, on le reconnaissait dans la cité et ses environs comme un grand maître, et comme la source à laquelle tous les coeurs habités d’un désir ardent devaient se tourner pour trouver la guidance et l’illumination propres à diriger les coeurs sur la voie de l’amour divin et de l’inspiration divine.

    Notre maître `Abd Al-Qâdir raconte : "Au commencement, seules quelques personnes fréquentaient mon groupe. Quand de plus en plus de gens eurent entendu parler de moi, l’école devint surpeuplée. Je pris alors l’habitude de m’installer dans la mosquée de Bâb Al-Hilbah, qui finit par être trop petite pour accueillir le grand nombre de gens qui venaient m’écouter. Ils venaient même au milieu de la nuit, portant des lampes et des bougies pour voir. Finalement, le lieu ne put contenir les foules, et on transporta la chaire d’où j’enseignais sur une voie de circulation, puis dans les faubourgs de la ville, dans un endroit qui devint le nouveau lieu de rassemblement. Les gens y venaient à pied, à cheval, à dos de mule, d’âne ou de chameau. On put voir jusqu’à soixante-dix mille auditeurs ass! istant à ces rassemblements". Le grand savant indien Sheikh Abû Al-Hasan `Alî An-Nadwî Al-Hasanî dit à ce sujet : "Près de soixante-dix mille personnes assistaient à son assemblée. Plus de cinq milles juifs et chrétiens sont rentrés en islam par ses efforts."

    Dans ces rassemblements, il enjoignait aux gens de faire le bien, et les dissuadait de commettre le mal. Son conseil s’adressait aux ministres, aux gouverneurs, aux juges, à ses disciples et aux gens ordinaires. Selon l’Imâm Ibn Kathîr, le grand exégète et historien : "Il se tenait debout dans les mosquées et réprimandait publiquement les gouverneurs qui commettaient le mal. Il le faisait en présence de tous, qui pouvaient ainsi en témoigner, dans des interventions publiques. Il évitait toutes les formes de conciliabule politique, et ne craignait personne quand il parlait, sinon Dieu le Tout Puissant. Aucun reproche ne l’affectait".
    Un jour, comme le calife du monde islamique venait de nommer une personne injuste comme grand juge, notre maître `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî se leva, dans la plus grande mosquée de Bagdad, pour prononcer le sermon du vendredi. Il s’y adressa directement au calife. Il dit : " Tu as désigné le pire des injustes pour juger des affaires des musulmans ! Que répondras-tu demain au Seigneur des mondes, au Plus Miséricordieux des miséricordieux ? " Entendant cela, le calife trembla de peur. Versant des larmes abondantes, il se hâta, après la prière, de démettre ce juge.

    Notre maître `Abd Al-Qâdir appelait les gens à se corriger eux-mêmes, à purifier leur cœur et à en chasser l’amour excessif de la vie ici-bas. Il les pressait de remplir leur cœur de l’amour de Dieu, de Son Messager et de ses saints (awliyâ’). Il les exhortait à suivre le Prophète dans chacun de leurs actes et chacune de leurs pensées, en tout comportement et en toute attitude. Il les exhortait à éviter l’hypocrisie et les feintes, à chasser de leur cœur l’orgueil, l’auto-satisfaction, la haine et l’hostilité, la jalousie, la tyrannie, la tromperie et la rancœur. Il appelait les gens à briser leur attachement à ce monde et à ceux qui en sont les esclaves, et de se tourner de tout leur cœur vers Celui qui nourrit, Dieu le Tout Puissant, cherchant Sa satisfa! ction, Sa guidance, Sa miséricorde et Son pardon.
    Il ouvrait la porte aux gens pour qu’ils renouvellent leur pacte avec leur Seigneur. Musulmans comme non musulmans, ils venaient en masse l’écouter, se repentir de leurs mauvaises actions et l’accepter comme chef et guide sur la voie qui mène à Dieu, acceptant de n’associer personne à Dieu, que ce soit ouvertement ou de façon subtile, de louer Dieu et de Le remercier pour Ses faveurs bienveillantes, de suivre la voie des prédécesseurs vertueux dans la religion et la guidance droite, d’éviter toute déviation et schisme en religion, d’unifier leurs cœurs et de les réunir comme au creux d’une main, dans l’amour de Dieu, de Ses prophètes et de Ses saints. Ils détournaient leur cœur de l’amour de ce bas-monde et le dirigeaient vers l’amour de l’au-delà. Ils le détournaien! t des plaisirs des sens et de la recherche de la fortune et le dirigeaient vers l’amour de Dieu et l’acceptation de Ses ordres et de Ses interdits.

    A ce sujet,
    Sheikh Abû Al-Hasan An-Nadwî écrivit : "Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî ouvrit grande la porte de l’allégéance et du repentir. Des musulmans des quatre coins du globe y entrèrent pour renouveler leur pacte avec Dieu, en s’engageant à ne pas tomber dans le polythéisme ni la mécréance, ni la corruption, ni l’innovation, ni l’injustice et à ne pas rendre licite ce que Dieu interdit, ni délaisser ce qu’Il prescrivit. Ils s’engageaient à ne pas se dépenser dans la recherche de l’ici-bas et à ne pas oublier l’au-delà. Entrèrent par cette porte que Dieu eut ouverte par la main de Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jilânî des gens dont Dieu Seul connaît l’effectif tant ils étaient nombreux : leurs états étaient droits et leur islam fut bon. Le Sheikh persévéra dans leur éducation et l’évaluation de leurs actes, il supervisa leur état et leur progression si bien que ces disciples spirituels sentirent la responsabilité qui leur incombait après le pacte, le repentir et le renouvellement de la foi".


    Dans l’une de ses prêches dont on dit qu’y assistaient plus de quatre cents scribes, il dit : "Les murs de la religion sont tombés et leurs fondations ont craqué. Rassemblons-nous, ô gens de la terre, et reconstruisons ce qui est en ruine, rétablissons ce qui est tombé ! C’est inacceptable. Ô soleil ! Ô lune ! Ô jour ! Venez tous ! Ô gens, la religion implore aide et assistance, tenant ses mains au-dessus de sa tête en signe de détresse, une détresse due aux débauchés, aux insolents, aux innovateurs, à ceux qui pervertissent la loi divine, aux gens insouciants, aux injustes et aux tyranniques, à ceux qui falsifient la connaissance divine et pourtant la revendiquent, alors qu’en fait elle n’est pas entre leurs mains.

    " Ô hommes ! Que vos coeurs sont devenus durs ! Même un chien sert son maître. Il le garde, l’accompagne dans ses marches, chasse pour lui, garde ses troupeaux et veille sur lui avec loyauté dans l’espoir que son maître lui accordera quelques bouchées de son repas ou les lui mettra de côté pour plus tard. Réfléchissez-y et comparez à la façon dont vous vous rendez obèses par les bontés de Dieu, la façon dont vous satisfaites grâce à elles vos désirs vils, sans même obéir à Ses commandements ni éviter ce qu’Il a interdit ! Vous ne Lui payez pas ce que vous Lui devez, vous négligez Ses ordres et vous n’observez pas les limites de ce qu’Il vous a ordonné".

    Son Attachement au Coran et à la Sunnah

    Notre maître `Abd Al-Qâdir conseilla ses disciples dans un chapitre sur le soufisme dans le livre Ghunyat At-Tâlibîn en disant : "Il convient pour celui qui débute dans cette voie, d’avoir une foi correcte, qui est la base première de toute chose, en suivant les croyances des nos pieux prédecesseurs (As-Salaf As-Sâlih), les gens de la Sunnah, la Sunnah des prophètes et des messagers, celle des compagnons, des successeurs (tabi`în), les alliés à Dieu et des véridiques".

    Tel était l’attachement sincère au Noble Coran et à la Sunnah auquel appelaient ces nobles savants et éducateurs spirituels que furent Sheikh `Abd Al-Qâdir, Sheikh Ahmad Ar-Rifâ`î, Sheikh Abû Al-Hasan Ash-Shadhlî et leur semblable. Puisse tout prétendant à la discipline du tasawwuf (soufisme) appliquer ce valeureux conseil de Sheikh `Abd Al-Qâdir.

    Il disait aussi, que Dieu lui fasse miséricorde : "Toute vérité pour laquelle la législation ne témoigne point est zandaqah (mécréance hypocrite). Chemine vers le Vrai (Al-Haqq) en battant des ailes du Coran et de la Sounnah. Et présente-toi devant Lui, main dans la main avec le Messager d’Allâh, paix et bénédiction de Dieu sur lui."


    Dans le même sens, il disait à ses disciples : "Délaisser les œuvres de cultes imposées est une mecréance. Tomber dans l’interdit est un péché. Nul n’a le droit de délaisser les Ordres [divins] en tout état de cause".

    Il dit également dans Adab Al-Murîd : "Si le Murîd (disciple d’un sheikh, aspirant à l’éducation spirituelle) voit une erreur de la part de son Sheikh, il doit le lui signaler. S’il s’écarte de son erreur, tant mieux. Sinon, il (le disciple) doit laisser sa parole et suivre le shar` (la législation islamique)". Ce qui n’est pas sans nous rappeler la parole du noble Sheikh Ahmad Ar-Rifâ`î que Dieu l’agrée : "Ne t’oppose pas aux états [spirituels] des gens tant qu’ils ne contredisent pas le Shar`. Si jamais ils font une entorse au Shar`, laisse-les et suit le Shar`".

    Les savants sont unanimes pour reconnaître la rigueur et la droiture de ce noble maître du Fiqh et du Tasawwuf, ainsi que ses frères en science et en piété. Nous retiendrons en particulier ce témoignage de Sheikh Ibn Taymiyah : "Quant aux gens de la droiture parmi les Sâlikînes (itinérants qui cheminent vers Dieu), comme la plupart des gens du Salaf, Al-Fudayl Ibn `Iyâd, Ibrâhîm Ibn Adham, Abû Sulaymân Ad-Dârânî, Ma`rûf Al-Karkhî, As-Sarrî As-Saqtî, Al-Junayd Ibn Muhammad [Al-Baghdâdî], et d’autres parmi les prédécesseurs, ou encore des contemporains comme, Sheikh `Abd Al-Qâdir [Al-Jilânî], Sheikh Hammâd [Ad-Dabbâs], Sheikh Abû Al-Bayân, et d’autres, ils refusent que le sâlik (itinérant) fasse une entorse aux commandements et aux interdits, même s’il volait en l’air ou marchait sur l’eau. Au contraire, [ils exigent] qu’il applique les ordres divins et s’écarte des interdits jusqu’à sa mort. Et ceci est la vérité enseignée par le Coran et la Sunnah, et le consensus du Salaf. Et cela revient souvent dans leurs paroles".



    Ses enseignements

    `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî donna un jour à ses disciples l’ordre suivant
    : " Tuez un poulet à un endroit où personne ne peut vous voir, puis apportez-le moi. " Certains prirent l’ordre au pied de la lettre et pensèrent qu’il suffisait de garder le secret. Au bout de quelques heures, les disciples revinrent, chacun portant un poulet tué. Au moment de la prière de l’après-midi, l’un d’eux manquait toujours à l’appel. Il ne s’était pas encore montré. Le Sheikh dit : "Où est Untel ?" ! Personne ne savait. Le moment de la prière de la nuit vint, passa. Le jour suivant arriva et on ignorait toujours ce qui était arrivé au disciple manquant. Dans l’après-midi du lendemain, le disciple revint, un poulet à la main, mais un poulet toujours vivant. Le Sheikh lui demanda : " Où étais-tu tout ce temps ? Chacun a rapporté un poulet tué sauf toi. Pourquoi cela ? " Il répondit : " Ô mon Sheikh, l’ordre que tu m’as donné était de tuer un poulet dans un endroit où personne ne pourrait me voir. J’ai essayé toute la journée d’hier, toute la nuit et toute la matinée, de trouver un endroit où Dieu ne me voit pas, et je n’ai pas pu trouver un tel endroit. Comment aurais-je pu tuer le poulet ? " Sheikh `Abd Al-Qâdir dit : " [...] Mon fils qui est ici est mon successeur, qui vous enseignera le cod! e de conduite correct et sera pour vous un bon exemple à suivre".

    Il enseigna à ses disciples l’essence de l’ascétisme (zuhd) : "Sors l’ici-bas de ton coeur, écrit-il dans «Al-Fath Ar-Rabbânî», et dépose-le dans ta main, ainsi il ne te nuiera pas".

    Sa gnose

    Bien qu’il fut éminent parmi les grands awliyâ’ (saints) - et c’est la raison pour laquelle on le surnomma Qutb Al-Islâm, le pôle de l’Islam-, Notre maître `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî est aussi un juriste hors pair de l’école hanbalite. On a signalé ses liens avec l’école chaféite et avec l’imâm Abû Hanîfa. Il fut le disciple de awliyâ’ prestigieux, comme Abû Al-Khayr Hammâd Ibn Muslim Ad-Dabbâs (mort en 525 H.) et Khawaja Abû Yûsuf Al-Hamadhâni (mort en 535 H.), second, après Abû Al-Hasan Al-Kharaqâni (qui fut le Sheikh de Al-Harawi Al-Ansâri dans la chaîne d’autorité primitive de la voie naqshbandiyya).

    Les oeuvres les plus réputées du Sheikh `Abd Al-Qâdir sont les suivantes :
    • Al-Ghunya li Tâlibi Tarîq Al-Haqq (Provisions suffisantes pour ceux qui cherchent la voie du Vrai) : il s’agit d’une des présentations les plus concises qu’on ait jamais écrites de l’école juridique de l’imâm Ibn Hanbal, comprenant les enseignements solides de Ahl As-Sunna sur le ’Aqida et le tasawwuf (soufisme).

    • Al-Fath Ar-Rabbânî wal-Fayd Ar-Rahmânî (L’Ouverture Seigneuriale et la Manne du Miséricordieux), recueil de sermons destinés aux élèves et aux maîtres de la voie soufie et à tous ceux qu’attire la perfection. Fidèle à son titre, ce livre procure à son lecteur un profit et un gain spirituel immenses (traduit en français).

      Futuh Al-Ghayb (Ouvertures sur l’invisible), autre recueil de sermons plus avancés que les précédents, et comme eux d’une valeur inestimable.

    • Sirr Al-Asrâr (Secret des secrets), court traité de pratique soufie que le Sheikh `Abd Al-Qâdir rédigea à l’intention de ses disciples (traduit en français). Étant donné son statut dans l’école hanbalite, `Abd Al-Qâdir jouissait d’un grand respect auprès de Ibn Taymiyyah, au point qu’il fut le seul auquel ce dernier accorda le titre de "notre Sheikh" (Sheikhuna) dans toute sa fatwa, alors qu’il réserva l’appellation "notre imâm" (imâmuna) à l’Imâm des gens de la Sunnah, Ahmad Ibn Hanbal. Il mentionnait fréquemment Jîlânî et son Sheikh Ad-Dabbâs comme les meilleurs exemples de soufis récents.
    • ...Falsification et mensonges

      Les savants ont innocenté Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jilânî d’un certain nombre de propos qui lui sont attribués mensongèrement. En effet, soit par jalousie, soit par ignorance, des gens, qui auront de Dieu ce qu’ils méritent, ont falsifié certains propos de Sheikh `Abd Al-Qâdir et en ont inventé d’autres à son sujet. Que le lecteur ne soit donc guère trompé par certaines énormités, faussement attribuées à ce noble Sheikh.
      On lui attribue cette parole : «Mon pied que voici est sur le cou de tout walî ! » L’humilité exemplaire et la crainte de Dieu(swt) que manifestait Sheikh `Abd Al-Qâdir montrent qu’une telle phrase ne peut provenir de lui, quand bien même elle serait citée dans tel ou tel livre, par tel ou tel Sheikh. Celui qui propagea ce mensonge sur le compte de Sheikh `Abd Al-Qâdir, est ’Alî Ash-Shatnûfî, l’auteur de «
      Bahjat Al-Asrâr», lequel compte de nombreux propos inventés et attribués au Sheikh.

      Aussi, lorsque le juriste Ibn Hajar Al-Makkî fut interrogé au sujet de quelques passages douteux dans le livre :«Al-Ghunya» de Sheikh `Abd Al-Qâdir, il affirma : " Surtout, ne sois pas trompé par ce qui se produisit dans le livre:« Al-Ghunyâ », de l’Imâm des gnostiques, le Pôle de l’Islam et des musulmans, Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî. Cela [les passages douteux] lui est attribué mensongèrement par des personnes dont Dieu(swt) se vengera. Il en est innocent. Comment une affaire aussi vacillante se propagerait à son compte alors qu’il est versé dans la connaissance du Livre, la Sunnah, le Fiqh chaféite et hanbalite au point qu’il donnait des verdicts religieux selon les deux écoles de juridprudence. [...] Comment penser ou avoir l’illusion qu’il est l’auteur de ces laids propos, qui ne peuvent provenir que des juifs ou leurs semblables parmi les gens coulant dans l’ignorance de Dieu(swt) et de Ses Attributs. Il ne peut aucunement le dire. Cela est impossible. Gloire à Toi, ô Allâh, cela est une manifeste calomnie".


      Des énormités sont aussi à souligner dans le livre:« Al-Fuyûdât Ar-Rabbâniyyah» où son auteur, un homme de Bagdâd, fait dire à Sheikh `Abd Al-Qâdir :
      «Si je lançais mon secret sur le Feu, j’aurais éteint les flammes par la force de ma preuve.»

      Il est impossible que Sheikh `Abd Al-Qâdir ait prononcé une telle phrase, car le propre des savants et des awliyâ’ (alliés à Dieu ou "saints"), c’est la politesse permanente et la crainte révérencielle envers le Très Majestueux.
      Dans un autre poème du même livre, l’auteur lui fait dire :
      «Tous les saints tournent sept fois autour du Temple Sacré, quant à moi, le Temple tourne autour de moi»

      La teneur d’un tel mensonge dispense de tout commentaire.
      Parmi les mensonges fabriqués de toutes pièces et attribués à Sheikh `Abd Al-Qâdir citons cet entretien fictif entre lui et Dieu (le Très-Haut), où une personne qui ne craint pas Dieu prétend qu’Allâh a dit à Sheikh `Abd Al-Qâdir : "ô Soutien Parfait [Al-Ghawth Al-A’dham], la nourriture des pauvres est ce que Je mange [akl’ul-foqarâ’i aklî], et leur boisson est ce que Je bois [wa shurbuhum shurbî]" ! C’est là un laid mensonge !

      Nous mettons en garde le lecteur et innocentons ce noble Imâm des propos qui lui sont attribués et qui sont contraires à la raison et à la sharî’ah, et qui manifestement, sont indignes du commun des musulmans, alors que dire pour celui qui fut un emblème des savants et des pieux.

      Les disciples prétendants à la voie de ce Sheikh, ou celle d’un autre Sheikh considéré, doivent se dresser fermement contre les récits farfelus et les mythes infondés qui les impliquent. Hélas, combien de fois un aimant ignorant a fait plus de mal qu’un ennemi dévoué au service du mensonge.

     

    Prodiges

    Les prodiges attribués à Sheikh `Abd Al-Qâdir sont trop nombreux pour qu’on puise les dénombrer. Certains sont rapportés de façon pour laquelle le coeur s’apaise, alors que d’autres ressemblent à des fables farfelues tissées par une imagination fertile - l’imagination d’un aimant ignorant ou d’un jaloux menteur.

    L’un de ses prodiges c’est que Dieu(swt) a fait de lui une cause de guidance pour de nombreuses personnes, touchées par ses exhortations, sa dévotion et son ascétisme.

    ’Alî Ash-Shatnûfî cite, dans:« Bahjat Al-Asrâr», de nombreux miracles en mentionnant chaque fois la chaîne de transmission. Mais comme nous l’avons dit, ce livre contient de nombres récits controuvés et faussement attribués à Sheikh `Abd Al-Qâdir.

    L’Imâm Adh-Dhahabi, tout en affirmant qu’il croit d’une façon générale aux miracles de `Abd Al-Qâdir, se déclare cependant sceptique sur nombre d’entre eux. Il évoqua cela dans Siyar A’lâm An-Nubalâ’ : "Le Sheikh `Abd Al-Qâdir (Al-Jîlânî), le Sheikh, l’imâm, le savant, le zâhid (ascète), le connaissant, le modèle, le Sheikh de l’islâm, l’emblème des awliyâ’ (saints), le hanbalite, le Sheikh de Bagdad. Je dis qu’il n’en est aucun parmi les grands Sheikhs qui ait plus d’états spirituels et de prodiges (karâmat) que le Sheikh `Abd Al-Qâdir, mais beaucoup de ces miracles ne sont pas véridiques et beaucoup de ces choses sont impossibles".

    Témoignages à son sujet

    Sheikh Ibn Taymiyah dit de lui : "Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jilânî, (que Dieu lui fasse miséricorde, ainsi que ses semblables), sont parmi les plus illustres sheikhs de leur époque, ordonnant le strict respect du shar’ (législation islamique), des Ordres [Divins] et des interdits, en leur donnant la préémience sur le goût (dhawq) et la fatalité. Il est du nombre des plus illustres sheikhs qui enjoignaient à abandonner la passion, la volonté propre. [...] Il ordonne au sâlik (cheminant dans la voie de Dieu) de ne pas avoir de volonté propre à la base, pour vouloir ce que Dieu (Exalté Soit-Il )veut".

    Dans son livre:« Hâdir Al-’Âlam Al-Islâmi» (le Présent du Monde Musulman), l’Emir Shakîb Arslân s’exprima sur le noble Sheikh en ces termes : "Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî qui naquit à Jilân en Perse fut un soufi grandiose, qui a eu une noble jeunesse. Il a des disciples que l’on ne peut décompter tant ils sont nombreux. Sa voie (tarîqa) est arrivée en Espagne. Puis, après la disparition du gouvernement arabe de Gharnâta (Grenade), le centre de la voie qâdiriyyah fut transféré à Fès. Par les lumières de cette voie, les innovations disparurent dans les rangs des berbères et ils se sont attachés à la Sunnah et la Jamâ’ah (regroupement). par ailleurs, c’est par l’intermédiaire de cette voie que les africains noirs en Af! rique de l’ouest ont trouvé la guidance, au 15e siècle".


    Sheikh Abû Al-Hasan An-Nadwi Al-Hasanî témoigna de l’étendue des enseignements de Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî en disant : "Sheikh `Abd Al-QâdirAl-Jîlânî  ouvrit grande la porte de l’allégéance et du repentir. Des musulmans des quatre coins du globe y entrèrent pour renouveler leur pacte avec Dieu(swt), en s’engageant à ne pas tomber dans le polythéismenila mécréance, ni la corruption, ni l’innovation, ni l’injusticeet à ne pas rendrelicitece que Dieu interdit, ni délaisser ce qu’Il prescrivit. Ils s’engageaient à ne pas se dépenser dans la recherche de l’ici-baset à ne pas oublier l’au-delà. Entrèrent par cette porte que Dieu eut ouverte par la main de Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jilânî des ! gens dont Dieu Seul connaît l’effectif tant ils étaient nombreux : leurs états étaient droits et leur islam fut bon. Le Sheikh persévéra dans leur éducation et l’évaluation de leurs actes, il supervisa leur état et leur progression si bien que ces disciples spirituels sentirent la responsabilité qui leur incombait après le pacte, le repentir et le renouvellement de la foi".


    As-Sam’ânî dit : " `Abd Al-Qâdir, originaire de Jilân, est l’Imâm des hanbalites, leur Sheikh de l’époque. Il fut un pieux juriste, droit dans la religion, vertueux et généreux. Il faisait le dhikr abondamment, il était absorbé par la méditation en permanence et ses larmes coulaient rapidement. Il s’initia au Fiqh auprès de Al-Makhramî, puis accompagna Sheikh Hammâd Ad-Dabâs. Il habitait à Bâb Al-Azj dans une école qui fut construite pour lui. Nous sommes partis lui rendre visite. Il vint et s’assit parmi ses disciples. Ils terminèrent la récitation du Coran, puis il donna une leçon dont je n’ai compris un seul mot. Ce qui est encore plus étrange, c’est que ses disciples se sont levés et ont redonné le cours. Peut-être qu’ils! ont compris, habitués à ses paroles et son expression comme ils le sont ".

    Siyar A’lâm An-Nubalâ où l’Imâm Adh-Dhahabî écrivit : " Le Sheikh `Abd Al-Qâdir (Al-Jîlânî), le Sheikh, l’imâm, le savant, le zâhid (ascète), le connaissant, le modèle, le Sheikh de l’islâm, l’emblème des awliyâ’ (saints), le hanbalite, le Sheikh de Bagdad."

    Préface du Secret des Secret (Al Bouraq)

    "Si l’arbre se juge à ses fruits, `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî est certes un arbre d’une valeur inestimable : il inspire en effet la plus ancienne des confréries soufies, la qâdiriyya, aujourd’hui encore la plus importante du monde musulman. Né en 1077 dans un village du jîlân (dans l’Iran actuel), `Abd Al-qâdir arrive à Bagdad vers 1095 pour étudier. La Nizâmiyya, première université musulmane, vient juste de perdre le grand Al-Ghazâlî, parti à la découverte de lui-même. Alors `Abd Al-qâdir renonce à s’y inscrire, et c’est avec plusieurs maîtres qu’il se forge en quelques années, dans une cité où se côtoient les plus grands saints et les pires perversions, une solide formation dans les différentes sciences religi! euses. Il y mène, semble-t-il, une vie agitée, tant au plan spirituel qu’au plan matériel.

    Puis il part pour, disent certains, vingt-cinq années d’errance et de retraite. "Me prenant par la main, Dieu m’a élevé au-dessus de tous les adorateurs. Je suis proche de mon Seigneur et comblé de L’avoir rencontré". Son maître le plus marquant est alors Abû Al-Khayr Ad-Dabbâs, celui qui a dit : "Le plus court chemin qui mène l’homme à Dieu, c’est de L’aimer. " On dit qu’il a également été formé par abû yûsuf Al-hamadânî, un des premiers maîtres de la chaîne de la confrérie naqshbandiyya.

    En 1127, il réapparaît à Bagdad, et se révèle alors un prédicateur hors pair. Le "faucon gris de Dieu" embrase le coeur des milliers de fidèles qui se pressent pour écouter ses sermons. Et cette aptitude à ouvrir les coeurs continue à oeuvrer depuis bientôt mille ans, même si un orientaliste moderne n’accorde (avec un peu de présomption ou de naïveté ...) que peu de valeur aux sermons d’`Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî, pas assez en tout cas pour justifier sa réputation !

    Dans sa propre école, `Abd Al-Qâdir passe le reste de sa longue vie (il meurt en 1166) à enseigner, entouré d’une nombreuse famille. Son enseignement prône à la fois le respect de la loi divine (`Abd Al-Qâdir se rattache au hanbalisme) et la lutte intérieure (le grand jihâd) contre les passions. Le secret des secrets est un petit livre que le maître a écrit pour ses disciples. Il n’est peut-être pas inutile de préciser ici ce que signifie le mot " soufi ", puisqu’aussi bien ce livre est un " livre de soufisme ". Le mot est aujourd’hui utilisé à propos de quiconque s’engage dans une démarche spirituelle dans la voie du soufisme. En toute rigueur, le mot doit être réservé à celui qui est parvenu au terme du voyage. Celui-là n’a d’ailleurs rien à dire, ni à ceux (très rares) qui sont, comme lui, réalisés (cela ne servirait à rien), ni à ceux qui le suivent sur le chemin (ils ne comprendraient pas). Autant dire qu’un " soufi " ne se révèle pas. Ceux qui suivent la voie soufie sont un peu plus nombreux : ils ne se diront jamais soufis, car ils savent. Enfin viennent ceux, très nombreux, qui se préparent à entrer dans la voie soufie. Parmi eux, beaucoup pensent avoir déjà emprunté la voie, alors que le long, très long travail de purification préalable est à peine entamé et que peu parviendront à franchir cette première étape. À tous ceux-là, le Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî apportera une aide précieuse, si Dieu le veut, car c’est pour eux qu’il a écrit le présent livre.

    Il semble qu’il faille aussi préciser que, contrairement à une idée malheureusement répandue, le soufisme est indissociable de l’islam. Le soufisme repose sur la tradition, c’est-à-dire la transmission ininterrompue depuis le Prophète Muhammad (la chaîne de transmission de certaines confréries remonte à Dieu, par Gabriel). Les maîtres auto-proclamés, sans lien établi avec la tradition, n’ont pas cours dans le soufisme. Car couper le soufisme de sa source essentielle revient à le réduire à une sorte de gymnastique ou d’hygiène " spirituelle ". Elles peuvent être utiles, mais elles ne nourrissent pas cette attitude intérieure spécifique où se mêlent la nostalgie du temps du pacte primordial et le désir ardent de retrouver l’intimité du Créateur. Que Dieu soit remercié pour la sollicitude dont Il a fait preuve pour guider la plume de Son serviteur dans ce que ce travail a de meilleur. Et qu’Il veuille bien pardonner les erreurs que ce travail contient, et qui ne sont dues qu’à la négligence de Son serviteur, car Lâ hawla wa lâ quwwâta illâ billâh, Il n’y a de force et de puissance qu’en Dieu".
    [15]


    Un mot aux prétendants à l’école de Sheikh Abd Al-Qâdir
    Que Dieu fasse miséricorde au noble Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî(raa), cet illustre savant, emblème de la piété et de l’observance de Dieu(swt). Qu’Il aide les prétendants à cette noble voie, une voie lumineuse, éclairée par le Coran et la Sunnah, loin de toute déviation, à honorer leur pacte avec Allâh(swt).

    « Chemine vers le Vrai (Al-Haqq) en battant des ailes du Coran et de la Sounnah. Et presente-toi devant Lui, main dans la main avec le Messager d’Allâh, paix et bénédiction de Dieu sur lui", tels furent les enseignements et la vie de cet Imâm, que Dieu lui fasse miséricorde et qu’Il l’agrée ! » 

    Le Prophète(saw) a dit:« Insulter un musulman est de l'impiété,le combattre est de la mécréance ! »

    wa salam

     





     

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