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Ilmou oussoul el fiqh
11/11/2009 14:48
Salamu'alaykum ,chers frères de la Oumma islamique !
Les louanges appartiennent à Allah, Seigneur des mondes.Que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur Son Prophète,sayyidina wa mawlana Muhammad(saw) ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog qui,je l’espére avec l’aide d’Allah vous permettra de raffermir votre foi, d’accroître votre savoir, de vous rapprocher d'avantage d’Allah (swt), et d’acquérir l’amour de Son prophète (saw). La vocation essentielle de ce blog est de véhiculer un savoir pur, authentique, lié à aucun groupe sectaire, basé sur les quatre grandes écoles de jurisprudence musulmane, et l’avis des grands savants de toutes époques et origine. Qu’Allah facilite notre ouverture spirituelle ne m' oubliez pas dans vos pieuses invocations, machaAllah ! Pour chacun d'entre nous, la recherche du savoir est une obligation. Notre saint Prophète(saw) a dit : « La recherche de la science est une obligation pour chaque musulman et musulmane » .Partant de ce hadith, j’ai choisi aujourd’hui d’aborder avec vous et pour vous les sciences des fondements de la jurisprudence islamique (‘Ilmou oussoul el fiqh). J’aspire donc à aborder cette science car elle est la base de toute compréhension de la jurisprudence, qui est elle même l’ensemble des injonctions qu’Allah nous adresse dans le Saint Coran et la Sunna authentique. Le programme que nous aborderons est le suivant :
I. El Hakim ou " Le Juge "
- Définition,
- Madhab el acha'ira,
- Madhab el mou'tazila,
- Madhab el matouridiya - El mahkoum fihi et tout ce qui s'y rattache - El mahkoum 'alayhi et tout ce qui s'y rattache II. El Houkm
- "El wajib" l'obligatoire, et sa décomposition,
- "El mandoub" ou "Sunna" le recommandé et sa décomposition, - "El haram" l'illicite et sa décomposition - "El makrouh" l'interdit ou déconseillé, - "El moubah" ou l'autorisé et tout ce qui s'y rattache III. Les preuves règlementaires.
IV. Le Coran
V. La sunna
VI. le consensus
VII. le raisonnement analogique
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Les états de l’âme humaine
31/10/2009 11:57
Salam,Momowalyy !
voici une Question : Quel est le sens de : l’âme incitatrice au mal (nafs ammârah bi’ssû’), l’âme qui ne cesse de se blâmer (nafs lawwâmah) et l’âme apaisée (nafs mutma’innah) ?
Salam !
Ta question m"amène à revoir mes cours ! L’âme incitatrice au mal : est l’âme que les passions ont fait dévier. Elle a été influencée par les mauvaises habitudes si bien qu’il est difficile de la vaincre et de l’empêcher d’une passion qu’elle désire ou d’une habitude qui la fait chuter dans la perdition. Elle a pris à la légère les manquements envers Dieu, l’obéissance à Lui, la foi en Lui et l’application de la lumineuse guidance qu’Il a révélée à Ses Prophètes et Ses Messagers. Malheur à elle le Jour de la Rencontre de Dieu, le Jour où elle dira : "Malheur à moi pour mes manquements envers Allah." [Ste39:V.56] L’âme qui ne cesse de se blâmer (nafs lawwâmah) : Al-Hasan Al-Basrî, (que Dieu lui fasse miséricorde), dit de celui qui a une telle âme : " Par Dieu, nous ne voyons le croyant qu’entrain de se blâmer. Qu’ai-je fait de ma parole ? Que désirais-je par ce repas que j’ai mangé ? Qu’est-ce que je voulais par ma pensée secrète ? Quant au pervers, il ne cesse d’avancer sans jamais se faire des reproches. La nafs lawwâmah ne cesse de blâmer celui qui l’a chaque fois qu’il fait preuve de négligence dans une œuvre d’obéissance, ou chaque fois qu’il s’apprête à commettre un péché, jusqu’à ce qu’il se soumette à la vérité, retourne à la guidance, recourt à l’imploration du Pardon et se repente. Quiconque se repent, Dieu agrée son repentir, car Il est certes, Exalté et Glorifié Soit-Il, Celui Qui agrée le repentir et Qui est Très Miséricordieux ".
L’âme apaisée : c’est une âme constante dans l’observance de l’Ordre de Dieu. Elle suit en permanence la vérité, en accomplissant de jour comme de nuit ce que Dieu agrée. Elle a accepté le destin (qadâ’) de Dieu, elle a su que ce qui l’a manqué ne pouvait l’attendre et ce qui l’a atteint ne pouvait la manquer. Elle a ainsi mérité d’être interpellée en ces termes le jour où elle quitte l’ici-bas : " sors ô âme appaisée, satisfaite et agréée, sors vers un repos, une grâce et un Seigneur Qui n’est pas en colère contre toi ". Quelle est grandiose cette narration rapportée par Ibn `Asâkir avec sa chaîne de transmission selon Abû Umâmah (que Dieu l’agrée) le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) enseigna à un homme de dire : " Ô Allâh, je Te demande une âme qui est apaisée par Toi, qui croit en Ta rencontre, qui agrée Ton destin et qui est satisfaite par l’obéissance à Toi ". wa salam
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Tous les chemins mènent-ils au salut ?
31/10/2009 11:45
Salam Momowally !
voici un thème de discussion entre nous,au cours de nos causeries et débats houleux :« comment répondre aux personnes qui ne partagent pas la même foi et qui prétendent que tous les chemins mènent au salut ? » Donne-nous des preuves,à travers « Qur'an » et « Hadith »
Jamaal.
Salam,cher frère !
Au-délà de cette question qui semble être une affirmation simpliste et naïve,sache qu'à la fois,il existe une certaine unité et des diversités entre les différentes religions. Elles sont certes en accord sur certains points mais il y a aussi d’importantes différences théologiques, philosophiques et pratiques. N'est-il pas présomptueux de dire que toutes ces différences ne comptent pas et que toutes les voies mènent au salut ? Le Coran nous éclaire au sujet de l’unité et de la diversité parmi les religions. Nous mettrons l’accent sur quelques éléments coraniques : - Selon le Coran, les êtres humains sont croyants par nature. Il fut placé en eux la connaissance d’Allâh(swt) de par leur "prime nature" (ste Al-Fitrah : Ar-Rûm - verset 30)
Cette prime nature reconnaît la vérité et la bonté divines. Tous les êtres humains ont une religiosité commune de la même façon qu’ils ont un sens commun. - L’histoire de l’origine de l’être humain est citée à maintes reprises dans le Coran (Al-Baqarah- versets 30-39, Al-A`raf - versets 11-25, Al-Hijr - versets 26-44, Al-Isrâ’ - versets 61-65, Al-Kahf - verset 50, Tâ-Hâ - versets 115-123, Sâd - versets 71-85). Cependant, à chaque occasion des éléments nouveaux sont apportés. Allâh(swt) honora les premiers parents de l’humanité et leur permit de rester au Paradis un certain temps. Il leur dit de profiter de tout, de boire et de manger de tout ce qu’ils souhaitaient mais de ne pas approcher un arbre particulier. Cependant, Iblîs (Satan), qui était leur ennemi juré, les induisitt en erreur et ils furent expulsés du Paradis. Allâh leur dit alors de se méfier de Satan et de ne pas tomber dans ses pièges. Il leur assura également qu’Il enverrait Ses Guides et Ses Messagers pour leur montrer le chemin de la vérité et de la droiture. S’ils suivaient les prophètes et messagers d’Allâh, ils retourneraient au Paradis. Sinon, ils le perdraient à jamais et finiraient en Enfer dans la perdition la plus totale. - Ainsi, comme promis, Allâh(swt) suscita des Messagers parmi les peuples.« Il n’existe pas de communauté où ne soit passé un avertisseur. » (sourate Fâtir - verset 24), « Un guide est donné à chaque peuple. » (Ar-Ra`d - verset 7) Puis le dernier des prophètes, Muhammad (paix et bénédictions de Dieu sur lui) vint conclure la lignée prophétique et apporter le dernier message divin à l’humanité(Saba’- verset 28). - Le Coran insiste sur le fait que les messages de tous les prophètes d’Allâh étaient identiques en ce qui concerne les croyances fondamentales (conférer Al-A`râf - versets 59-93, Al-Ambiyâ’ - verset 25 et Ash-Shu`arâ’ - versets 1-191). Cependant, ils ont différé quant à certains détails pratiques et ce, en raison des vicissitudes des époques et des lieux (Al-Mâ’idah - verset 48). La religion de tous les prophètes et messagers à travers l’Histoire n’est qu’une : l’Islâm, c’est-à-dire la soumission à Dieu. En ce sens, l’Islâm n’est pas une nouvelle religion mais la religion de toute l’humanité : le Prophète Muhammad ( paix et bénédictions de Dieu sur lui) n’en est ainsi pas le fondateur mais son dernier Messager. - Bien que les êtres humains aient la même origine et soient initialement issus de la même communauté, il existe entre eux des différences qui ne sont pas toutes mauvaises. Certaines d’entre elles sont créées par Allâh. La diversité qu’Il a apportée consiste en une variété de genres, de couleurs et de langages parmi les êtres humains ainsi qu’en une multiplicité de peuples et de tribus. Ces diversités sont naturelles et sont appelées « les signes d’Allâh » (Âyât) dans le Coran (Ar-Rûm - versets 20-22). Elles nous montrent le pouvoir de création d’Allâh et constituent un bien pour l’humanité puisqu’elles lui apportent richesse et beauté. Allâh veut que les hommes tirent profit de ces diversités et ne permet en aucun cas qu’elles deviennent des sources de schismes et de divisions fondées sur le genre, la couleur, la langue ou l’origine ethnique. - Il existe également d’autres différences. Il s’agit des diversités de points de vue entre les humains. Le Coran reconnaît l’individualité de l’être humain, des groupes et des communautés. Les diversités d’opinions ne sont pas toutes considérées comme mauvaises. Au contraire, la différence d’opinion est quelque fois la preuve de la Miséricorde d’Allâh. Cependant, les dissensions et conflits qui mènent à la division sont dénoncés dans le Coran : « Tu n’es pas responsable de ceux qui ont morcelé leur religion et qui ont formé des sectes. Leur sort dépend de Dieu ; Il les informera plus tard de ce qu’ils ont fait. » (Al-An`âm - verset 159) De telles divisions sont dues à l’égoïsme, au fanatisme, à l’agressivité et à la jalousie (Al-Baqarah - verset 213, Âl `Imrân - verset 19).
Le Coran souligne aussi que ces divisions apparurent entres les hommes lorsque ceux-ci ignorèrent le message d’Allâh ainsi que Sa guidée : « Malheur à ceux qui écrivent le Livre de leurs mains et qui disent, ensuite, pour en retirer un faible prix : "ceci vient de Dieu !" » (Al-Baqarah - verset 79), lorsqu’ils exagérèrent les enseignements de leur religion, lorsqu’ils corrompurent le message d’Allâh, qu’ils prirent une partie des enseignements divins et ignorèrent le reste. Chaque groupe modifia les messages d’Allâh et suivit ses propres caprices au lieu de suivre ce que les prophètes avaient apporté. Ainsi certains chefs religieux s’égarèrent et induisirent en erreur ceux qui les suivirent : Al-Baqarah - versets 120-121, Al-Mâ’idah - verset 177, Al-An`âm - verset 119, Ar-Rûm, verset 29, Al-Jâthiyah - verset 18, Muhammad - versets 14-16.
- Si Allâh l’avait voulu, d’après le Coran, Il aurait fait en sorte que les hommes soient unis et guidés mais Il leur a permis d’user du libre arbitre. Il ne fit qu’envoyer Ses prophètes à diverses époques afin que le droit chemin leur soit montré mais sans les contraindre ni les obliger. Quant à la décision concernant ceux qui détiennent la vérité, elle appartiendra à Allâh, le Jour du Jugement. Ainsi, Allâh a interdit à Ses prophètes et autres croyants d’avoir recours à la contrainte : « Pas de contrainte en religion, la voie droite se distingue de l’erreur. » (Al-Baqarah - verset 256) ; « Que celui qui le veut croit et que celui qui le veut mécroie. » (Al-Kahf - verset 29) - Allâh souhaite que les hommes soient guidés vers le droit chemin et qu’ils le suivent, mais Il ne le leur impose pas en ce monde. Il veut qu’ils acceptent la guidée de façon délibérée : « Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté mais Il a voulu vous éprouver par le don qu’Il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns les autres dans les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers votre Seigneur ; il vous éclairera alors au sujet de vos différends. » (Al-Mâ’idah - verset 48) - Le Coran nous montre qu’il existe une variété de communautés religieuses et que chacune se satisfait de sa version de la vérité : (Al-Mu’minûn - verset 53, Ar-Rûm -verset 32). Chacune contient une part de vérité qui appartient au vrai Islam mais, malheureusement, aucune n’a su préserver le message d’Allâh dans sa forme entière et authentique (Al-Mâ’idah - versets 13-14). Allâh envoya le Prophète Muhammad (paix et bénédictions de Dieu sur lui) afin de guider l’humanité vers la foi originelle et authentique et lui apporter le message ultime. - Il est important de noter que le Coran ne condamne aucune religion par son nom. Il commande le bien aux communautés religieuses et leur défend de s’éloigner des enseignements authentiques. Il ordonne à chaque croyant de se purifier, de rechercher la vérité, de suivre le véritable message d’Allâh avec sérieux et sincérité. Le salut, selon le Coran, ne dépend aucunement de l’affiliation à telle ou telle communauté, mais plutôt de la vraie foi en Allâh et au Jour dernier ainsi que du comportement vertueux (Al-Baqarah - verset 62, Al-Mâ’idah - verset 69, Al-Hajj - verset 17)
Wallâhu'Alam.
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Spiritualité :La jalousie
31/10/2009 10:50
Salamui'alaykum,chers visiteurs de mon blog.Je vais vous entretenir sur l'un vilains maux de notre « Nafs » qui est la JALOUSIE .C'est un véritable obstacle à la rectitude.
C'est une maladie du cœur, très malsaine certes innée mais qui cause beaucoup de souffrances et des dégâts pouvant devenir chroniques et irréversibles. L'envoyé de Dieu (saw) enseignait :
« Deux loups affamés lâchés dans une bergerie ne sont pas plus dévastateurs que la cupidité et l’envie pour la religion du musulman. Et l’envie consume les hassanats [récompenses divines] comme le feu consume le bois » (Hadîth rapporté par At-Tirmidhî).
Le premier péché connu est le refus d’Iblis de se prosterner devant Âdam par respect pour le savoir que Dieu a enseigné à ce dernier. Iblis désobéit par orgueil et parce qu’il jalousait l’honneur divin reçu par Âdam , « [Allâh](swt) dit : « Qu'est-ce qui t'empêche de te prosterner quand Je te l'ai commandé ? » Il répondit : « Je suis meilleur que lui : Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile. »
La jalousie fut aussi à l’origine du premier meurtre sur terre : celui d’Abel par son frère Caïn. « Raconte-leur l’histoire des deux fils d’Âdam telle qu’elle est arrivée. Chacun des deux frères avait fait une offrande, mais celle de l’un fut agréée, alors que celle de l’autre ne le fut point. ʺ Je te tuerai ! ʺ, dit ce dernier à l’autre. Allâh n'accepte, dit l'autre, que de la part des pieux » (ste.5 Al-Mâ’ida (La Table servie), v.2 7.) Abel avait donné son meilleur bélier, tandis que Caïn n’a offert, par ladrerie, que le plus mauvais de sa récolte de blé. Certains envient d’autres pour le respect qu’ils inspirent à leurs semblables, et ils se demandent pourquoi pas eux, alors que dans leurs tréfonds ils connaissent les raisons : les honorés possèdent des qualités qu’eux-mêmes n’ont pas, et leur jalousie révèle leur refus d’admettre cette réalité. La plupart des polythéistes, des juifs et des chrétiens n’avaient pas suivi l'envoyé de Dieu à l’époque, non pas parce qu’ils ne reconnaissaient pas en lui les qualités de prophète, mais parce qu’ils espéraient que Dieu élût un homme parmi les leurs. Yoûssouf(raa) était le favori de son père parmi ses frères. Consumés par la jalousie, ils voulurent se débarrasser de lui, quitte à le trucider. Plusieurs imâms et érudits de l’Islam furent calomniés et humiliés à tort par des personnes qui les jalousaient. On rapporte que le Prophète(sws)dit : « Le croyant bascule entre cinq difficultés : un croyant qui l’envie, un hypocrite qui le déteste, un mécréant qui le combat, un diable qui essaie de l’égarer et son ego qui tente de le dévier [du droit chemin]. » Dieu(swt) dit dans Son Livre : « Ceux qui offensent à tort les croyants et les croyantes se chargent d’une infamie et d’un grave péché. », (ste. 33 Al-Ahzâb (les Coalisés), v.58.) Le Prophète(saw) dit : « Dieu prend l’engagement de fondre en enfer tout individu qui propage un mensonge sur un musulman alors qu’il en est innocent, et ce jusqu’à ce qu’il paie le prix de ce qu’il a dit. » Les raisons de la jalousie sont multiples : · l’orgueil : la personne croit avoir atteint un certain niveau de notoriété, de savoir, de piété etc., mais apparaît une personne meilleure qu’elle et cela suscite chez elle de la jalousie. · La peur de perdre un privilège directement ou indirectement du fait des qualités ou compétences d’une autre personne : pour anéantir son rival, le jaloux en arrive à employer la sorcellerie, un acte de mécréance par excellence ! · Le mauvais caractère : le jaloux l’est par nature, il déteste tout le monde et tout le monde le déteste.
La jalousie comporte plusieurs degrés de gravité : · l’envieux désire ce que l’autre possède. · L’envieux désire ce que l’autre possède et souhaite en outre que ce dernier en soit dépossédé. · Le plus cynique est celui qui ne désire pas ce que l’envié possède, mais il souhaite l’en voir dépouillé. Le Prophète(saw) dit : « Il n’y a de jalousie que dans deux choses [c'est-à-dire la jalousie admise] : un homme à qui Allâh a donné du savoir qu’il transmet à tout le monde ; un homme à qui Allâh a donné de l’argent qu’il dépense dans Sa voie. » Ceux qui ont expliqué ce « hadîth » ont déclaré que si la jalousie devait être, ce n’est que pour ces deux cas, mais en vérité elle ne devrait pas habiter le musulman. Certains nomment cette envie « ÇáÛöÈúØóÉ : al-ghibta », c'est-à-dire désirer ce que l’autre a pour l’avoir soi-même et faire du bien avec : ceci est acceptable. D’une manière générale, toutes les raisons de la jalousie ont une seule origine : la faiblesse de la foi. Il est écrit dans le Coran : « Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi. Fais que nos cœurs n’aient jamais de haine pour les croyants. Seigneur, Tu es toute bonté et toute compassion », (ste.59 Al-Hachr (L’Exode), v.10).
Telle doit être l’attitude des musulmans. Mais le comble aujourd’hui est que certains ne se contentent pas de critiquer seuls les vivants, ils fustigent également des érudits disparus il y a des siècles, ignorants que ces savants sont ou non déjà au paradis par la grâce de Dieu !
walaâhu'alam
Commentaire de Kadijja (31/10/2009 11:02) :
un blog comme celui-ci, c'est pas mal je trouve ! Dans la mesure où on
peut parler des soucis de la vie quotidienne et recevoir des témoignages
et des conseils de personnes comme soi qui ont elles aussi leurs propres
quotidiens. j'ai trouvé le blog momowally par pur hasard et j'en
suis bien contente ; sinon, moi, ce qui m'agace dans mon quotidien et
contre quoi j'ai du mal à lutter c'est mes relations avec ma
soeur. elle ne supporte pas que je réussisse mieux qu'elle (même sur
des petites choses sans importance), elle me copie sans cesse tout en me
critiquant.
Elle vient de se marier, elle est entrain d'emménager et chez elle est
pareil à chez moi trait pour trait! je me crois chez moi, c'est
dingue! je viens alors de comprendre
qu'elle a, en fait, toujours envier ma façon de vivre. Qu'elle
apprécie les choses que j'ai sans jamais me le dire. ça m'énerve
ce genre de chose, ça me met hors de moi. cette après midi je suis allée
chez elle et elle organise sa chambre comme la mienne. Dans sa tête il faut
faire comme moi, au pire, ou mieux que moi.ce genre d'attitude me
révolte, j'ai meme plus envie de la voir ou de lui parler, après tout
à quoi bon? ce problème empoisonne ma vie j'aimerai tellement avoir
des relations différentes avec elle mais comment?
Aidez-moi !
wa salam
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Commentaire de Rouky Bah (31/10/2009 11:08) :
wa^^alaykoum salam
Ta Frangine t'aime beaucoup, masha Allah ! au point de vouloir etre
comme toi
Elle est surement une fille qui n'a pas confiance en elle ,et qui voit
en toi son modèle de femme !
Sois indulgente ,et essaie de lui expliquer .Ayez une conversation à coeur
ouvert ,
Que dieu te facilite et te rapproche d'elle (amine)
Préservons les liens du sang !
wa salam
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Commentaire de Soeur Ramah (31/10/2009 11:18) :
Ma sha Allah ! c'est plutot bien comme soeur Rouky l'a dit Tu es
sa grande soeur, une sorte de modèle pour toi
Et si tu lui donnais plus d'idée et essayais de lui redonner
confiance en elle et de voir ce quelle fait de pas comme toi ya surement
qqchose ... et bien, tu lui demandes des suggestions fais la participer ...
améne-la à réfléchir sur sa propre déco ou autre... ou encore mieux
offre-lui des trucs qu'elle n'a pas comme toi lool ça va la
faire refléchir mais gentillement. Elle a peut être un trouble de
comportement ... mais ne coupe pas les ponts pour des futilités de ce
genre. La vie est bien trop courte et c'est ta soeur !!! ce serait un
péché de couper les ponts avec elle il est interdit dans l'Islam de
couper avec ses proches encore moins sa propre soeur subhan Allah !! ne
laisse pas satan le maudit entrer entre vous
Qu'Allah te facilite amine.
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LE MÉRITE DES DIX PREMIERS JOURS DE DHOUL HIJJA
29/10/2009 11:10
LE MÉRITE DES DIX PREMIERS JOURS DE DHOUL HIJJA
« Entraidez-vous au bon comportement et à la piété, et ne vous entraidez pas au péché et à l’inimitié. » … Et le Prophète Muhammad(saw) a dit : « Celui qui montre le chemin vers une bonne action, a la même récompense que celui qui la fait. » (Muslim, 4876) Le mois de Dhoul-Hijja est connu par son caractère sacré. On le compte parmi les quatre mois sacrés, dont Mouharram, Rajab et Dhoul-Qui’da, institués par le verset 36 de la sourate.9. Allah dit : « Le nombre de mois auprès de Dieu est de douze [mois] depuis que les cieux et la terre furent créés. Quatre d’entre eux sont sacrés. » Ibn ' Abbâs(raa) rapporte ces propos du Prophète(saw) : "Aucune action n'est plus aimée par Allah que celle qui est faite durant ces dix jours." (c’est-à-dire les dix premiers jours de Dhoul Hijja). Il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel de Dieu, les aumônes. Jeûner ces jours (à l’exception de l’aïd) est une Sounna. Les 10 premiers jours de Dhou l-Hijja, et 'Arafat pour celui qui n'est pas en pèlerinage Abou Hafsa(raa) rapporte que le Prophète(saw) a dit : "Jeûner le jour d'Arafah absout les péchés de deux années : ceux de l'année précédente et ceux de l'année suivante". (Le groupe sauf Al-Boukhari et At-Tirmidhi) Le Prophète(saw) a dit : "J'espère la récompense de Dieu que ce jeûne efface tes péchés de l'année écoulée et ceux de l'année à venir". (Mouslim) Certaines femmes du Prophète(saw) rapportent : "Le Prophète jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhul-Hijja, le jour d'Achoura, et trois jours par mois". (Ahmad, Abou Dâwoûd et An-Nasâi) Ibn Taymiya a dit : "les meilleures nuits de toute l'année sont les dernières du mois de ramadan et les meilleurs jours de l'année sont les dix premiers de Dhoul-Hijja". Ce qui est recommandé de faire pendant ces 10 jours : Il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel d’Allah(le zikhr), les contacts avec la famille, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités. Il existe des textes qui donnent des précisions sur des actes à faire en particulier : 1- Prononcer les formules de rappel : Dire « Allâhu Akbar » (Takbîr), « Lâ Ilâha Illallâh » (Tahlîl), « Al-Hamdu Lilâh » (Tahmîd), car selon le hadith d’Ibn 'Umar le Prophète(saw) a dit : « Il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah et au cours desquels les œuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours. Donc, dans cette période, répétez les formules « Allâhu Akbar », « Lâ Ilâha Illa'llâh », « Al-Hamdu Lilâh ». » Rapporté par At-Tabarânî dans son Mu’jam ul-Kabîr. Et l’imam Al-Bukhârî (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Ibn ‘Umar et Abû Hurayra allaient au marché pendant les 10 jours et ils répétaient «Allahu Akbar » et les gens répétaient derrière eux." (chacun pour soi, car il n’existe aucune preuve qui prouve qu’il faut dire cette formule en groupe, d’une seule voix). Une formule acceptée est : « Allâhu Akbar, Allâhu Akbar, Lâ Ilâha Illa'Llâh... Allâhu Akbar, Allâhu Akbar, Wa Lilâhil-Hamd. » Et Ibn ‘Umar répétait le Takbîr à Mina pendant ces 10 jours, après les prières, au moment de se coucher, dans sa tente, dans ses assemblées et lors de ses promenades. Il est recommandé de dire le Takbîr à haute voix, selon ce qu’ont fait ‘Umar, son fils et Abû Hurayra. 2- Le jeûne : certaines femmes du Prophète (saw) rapportent : « Le Prophète jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhul-Hijja, le jour d’Achoura, et trois jours par mois. » Rapporté par l’imam Ahmad, Abû Dâwûd et An-Nassâ’î. 3- Le jeûne du jour d’Arafat (9ème jour de Dhul-Hijja): le jeûne de ce jour est une Sunna confirmée pour celui qui n’effectue pas le pèlerinage, selon le hadith du Prophète : « J’espère la récompense d’Allah que ce jeûne efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l’année à venir. » Rapporté par Muslim. Le dixième jour, le jour de Nahr (immolation), est le jour de l’Aïd al-Adhâ. Le croyant qui en a la possibilité matérielle est censé faire un geste de sacrifice selon la tradition du prophète Ibrâhîm, paix et salut sur lui. C'est-à-dire sacrifier une bête (mouton, le cas échéant) qui a atteint un certain âge, plus de six mois (pour le mouton). 4- Le Hajj et la ‘Umra : Abû Hurayra rapporte du Prophète qu’il a dit : « Accomplir la ‘Umra efface les péchés entre cette ‘Umra et la dernière, et un Hajj accepté (d’Allah) n’a d’autre récompense que le paradis. » Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim. 5- les faveurs du jour de l'immolation : Bon nombre de musulmans ne considèrent pas ce jour illustre à sa juste valeur, ils ne tiennent pas compte de son importance et de sa faveur immense. Pourtant, certains savants considèrent qu'il est le meilleur jour de l'année dans l'absolu. Ils le préfèrent même au jour de 'Arafa. À cet effet, ibn el Qaïyam a souligné : « Le meilleur jour auprès d’Allah, c'est le jour de l'Immolation (Nahr), il est le grand jour du Pèlerinage. » Par ailleurs, d’après la compilation d'Abû Dawûd (e-Sunan), selon le Prophète : « Le jour le plus illustre auprès d’Allah, c'est le jour de l'Immolation, ensuite vient le jour du séjour. »Ce fameux jour du « séjour » correspond au lendemain de l'Aïd, le 11ème jour de Dhû el Hidja, le jour où les pèlerins s'établissent à Mina. Il est dit aussi que le jour de 'Arafa est plus illustre, car jeûner à cette occasion permet d’absoudre deux années de péchés consécutives. Il n'y a pas un jour également où le Seigneur affranchit autant de Ses serviteurs de l'Enfer que le jour de 'Arafa. Ce fameux jour, Allah se rapproche de Ses créatures. Puis, Il fait l'éloge à Ses anges des pèlerins présents à 'Arafa. Cependant, la première tendance est la plus vraisemblable, il est vrai que le Hadith sur le sujet est incontournable. Or, que ce jour soit meilleur ou non, l'essentiel c'est de lui accorder l'importance adéquate, en veillant à ne pas manquer cette opportunité, et à se voir combler de ses faveurs. Cela concerne aussi bien le pèlerin que toute autre personne.
Vivons avec les pèlerins les grands moments de repentir et de dévotion :
Ce mois se distingue par le grand rassemblement à la Mecque et ses environs de pèlerins venus des quatre coins du monde. Des hommes et des femmes dont les destinations convergent vers la Maison sacrée de Dieu pour accomplir le cinquième acte majeur de Soumission, de témoigner de leur réponse favorable à l’Appel du Messager et de renouveler le pacte de reconnaissance et de repentir envers Dieu. Les rituels du grand pèlerinage commencent le huitième jour de Dhoul-Hijja appelé, jour de Tarwiyah (abreuvage). C’est le jour où jadis l’on puisait l’eau dans les puits afin de la mettre à disposition des pèlerins venus accomplir leurs rituels.
Comment accueillir la période du pèlerinage ? 1- Il incombe à chaque musulman d'accueillir les occasions cultuelles en général avec un repentir sincère et véritable. Il consiste entre autres à abandonner les péchés et à ne plus renouveler les fautes passées. Les péchés font malheureusement écran entre l'individu et les faveurs du Seigneur et empêchent le cœur d'accéder à Son Maître. 2- Il faut accueillir également de façon générale les occasions cultuelles avec la volonté ferme et sincère de les passer selon le contentement divin. Allah est véridique envers quiconque l’est envers Lui : (Ceux qui luttent pour notre cause, Nous les guiderons sur nos chemins ). Qu’Allah nous concède à tous de profiter de ces instants précieux, comme j'implore le Seigneur de nous assister dans Son obéissance et Sa parfaite obédience (soumission) ! Quelques règles se rapportant au sacrifice C’est une Sunna confirmé et il est détestable de la délaisser si l’on a les moyens de la faire, selon le hadith d’Anas que le Prophète(saw) a sacrifié deux béliers cornus de couleur grisâtre ; il les égorgea lui-même en disant : « Bismillâh Wallâhu Akbar. » Si une personne a l’intention de sacrifier et qu’il rentre dans les 10 premiers jours de Dhul-Hijja, il lui est interdit de se couper les cheveux, les ongles et la peau jusqu’à ce qu’il sacrifie sa bête, car, selon Um Salama, le Prophète(saw) a dit : « Lorsque vous entrez dans les 10 jours (de Dhul-Hijja) et que l’un d’entre vous veut sacrifier une bête, qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles. »
Que faut-il sacrifier ? La bête à sacrifier doit être un chameau, une vache (à partager entre plusieurs personnes) ou un ovin selon la parole d’Allah (traduction du sens des versets) : «Pour qu’ils rappellent le nom d’Allah sur ce qu’Il leur a octroyés des bêtes de troupeaux.» [Le Pèlerinage, v. 34] La condition pour que la bête soit bonne à sacrifier est qu’elle soit exempte de défauts apparents, selon la parole du Prophète : « Quatre (défauts) font que le sacrifice n’est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boiteuse de manière évidente et la bête maigre que l’on ne peut récupérer. » (Rapporté par At-Tirmidhî).
Le moment propice pour égorger la bête : Le moment propice débute après la prière de l’Aïd, selon le hadith du Prophète : « Celui qui égorge avant la prière a sacrifié pour lui-même, et celui qui égorge après la prière a parfait son sacrifice et a accompli la Sunna des musulmans. » (Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim). Il est Sunna pour qui sait égorger, d’égorger sa bête soi-même en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, (ô Seigneur, ceci est de la part d’untel ) » (et il se nomme lui-même ou la personne qui lui a recommandé d’offrir ce sacrifice) car le Prophète a égorgé un bélier en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de ma part et de la part de tous ceux de ma communauté qui n’ont pas sacrifié. » (Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî). Il est recommandé à celui qui ne sait pas sacrifier de tout de même d'assister.
La répartition (de la viande) du sacrifice Il est Sunna pour la personne qui sacrifie de manger une partie de la viande de la bête sacrifiée (et la première chose dont le Prophète(saw) mangeait le jour de l’Aïid était le foie du mouton), d’en distribuer aux proches de la famille et aux voisins, et d’en faire aumône d’une partie aux pauvres. Allah dit (traduction du sens des versets) : « Mangez-en et donnez-en à manger aux misérables, les pauvres... » [Le Pèlerinage, v. 28] Certains Pieux Prédécesseurs aimaient à partager la viande en trois : un tiers pour eux-mêmes, un tiers en cadeau et un tiers en aumône pour les pauvres. Et on ne donne pas au boucher de cette viande comme salaire pour son travail.
Règles et coutumes le jour de l'Aïd el Adhha • Il est prescrit de proclamer la grandeur d’Allah(swt) à partir de l'aurore du jour de 'Arafa jusqu'au 'Asr (après midi) du dernier jour de Tashrîq. Allah révèle : (Évoquez Allah durant certains jours déterminés ). Sa formule correspond à dire : «Allah Akbar ! Allah Akbar ! » Il n'y a d'autre divinité en dehors d’Allah, « Allah Akbar ! Allah Akbar ! »À Allah reviennent les louanges. L'usage veut que les hommes la prononcent à voix haute dans les mosquées, les marchés, les maisons, et après les prières pour exprimer la Majesté d'Allah, manifester son adoration et pour le remercier de Ses bienfaits. • Immoler une offrande : Il faut le faire après la prière de l'Aïd conformément à la parole du Prophète : « Quiconque immole avant la prière, doit refaire son sacrifice, et quiconque ne l'a pas fait, pourra le faire (après la prière). »[10] Sa période est de quatre jours : le jour effectif de l'immolation, mais aussi les trois jours de Tashrîq. Il est certifié que le Prophète (saw)a prescrit : « Toute la période de Tashrîq sont des jours d'immolation. »[11] •Se doucher et se parfumer pour les hommes en veillant à porter ses plus beaux vêtements : Sans prodigalité ni laisser traîner le vêtement au-dessous des chevilles et ni se raser [ou se tailler] la barbe, ce qui est strictement défendu. Quant aux femmes, il leur est prescrit d'assister à la prière de l'Aïd sans laisser paraître leurs attraits ni se parfumer. Il ne serait pas logique de s'y présenter par dévouement envers Allah en vue d'effectuer la prière et Lui désobéir en même temps en portant une tenue indécente (en se dévoilant et en se parfumant devant des étrangers). • Manger de son offrande : le Messager d’Allah ne mangeait rien avant d'être revenu de la prière de l'Aïd. Une fois chez lui, il mangeait de son offrande.[12] • Se présenter à pied à la prière de l'Aïd dans la mesure du possible. • La tradition (sunna) veut que la prière de l'Aïd se fasse à ciel ouvert et en dehors des mosquées, si l’on prend le Prophète en modèle, sauf bien sûr en cas d'intempérie (en temps de pluie par exemple). • Participer à la prière avec les fidèles, il est recommandé aussi d'assister ultérieurement au sermon prononcé. Les grands spécialistes parmi les savants ont adopté l'opinion disant que la prière de l'Aïd est obligatoire comme le formule le verset : (Prie Ton Seigneur et immole). On n'a donc pas le droit de s'en dispenser sans excuse valable. Les femmes aussi peuvent participer à cette occasion, même celles qui ont les menstrues ou encore les jeunes filles. Toutefois, la femme indisposée par les menstrues devra s'isoler du lieu de prière. • Changer de parcours au retour : Il t'est recommandé d'emprunter un chemin différent au retour de la prière de celui de l'allée comme le Prophète a fait. • Les félicitations de l'Aïd : suivant l'usage des compagnons. Fais attention cher croyant, à ne pas commettre un certain nombre de fautes que beaucoup font, dont notamment : • Evoquer en groupe la formule prescrite : en la répétant tous ensemble d'une seule voix, ou encore au suivant le rythme de quelqu’un. • Se couper les cheveux et les ongles : Avant d'immoler son offrande pour la personne qui a décidé de le faire, en se conformant ainsi à l'interdiction du Prophète à ce sujet. • Le gaspillage et les dépenses inutiles : vouées à des futilités ne procurant aucun intérêt, comme Allah le déclare : (Ne gaspillez pas inutilement, car Allah n'aime pas les gaspilleurs)
En conclusion : n'oubliez pas, cher croyant de veiller à faire de bonnes actions et des œuvres pieuses : Entretenir les liens de sang, visiter la famille, éviter les querelles, la jalousie et la haine, purifier son cœur de tout mauvais sentiment, avoir pitié des pauvres, des gens miséreux, et des orphelins en leur tendant la main et en faisant rentrer la gaieté dans leurs cœurs. Enfin, j'implore le Seigneur afin qu'Il nous facilite les actions aimées et agrées de Lui, qu'Il nous prodigue la connaissance en matière de religion, et nous compte parmi ceux qui ont œuvré opportunément en cette occasion immense, les dix premiers jours de Dhoul Hijja en dévouant nos bonnes actions pour Son Noble Visage ! __________________
(Ste3 : V185):« Toute âme goûtera la mort. Mais c'est seulement au Jour de la Résurrection que vous recevrez votre entière rétribution.(...) Et la vie présente n'est qu'un objet de jouissance trompeuse. »
"Ô vous qui croyez! Evoquer Allah d'une façon abondante"
Selon Abou Hourayra (raa), le Prophète (saw) a dit : "La foi comporte un peu plus de soixante-dix ou de soixante branches. La plus élevée en est la proclamation qu'il n'est de dieu que Dieu et la moindre est le fait d'ôter de la voie publique ce qui peut nuire aux passants. La pudeur est l'une des branches de la foi".
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