| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://momowally.vip-blog.com


Taîba Niassène
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 1463 articles publiés
  • 313 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Août  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    282930010203
    04050607080910
    11121314151617
    18192021222324
    252627282930
    [ Photos ] [ Soufisme-citations ] [ DIWAN ] [ Questions à la Tijaniyya ] [ Informatique ] [ Rappels&Sagesses ] [ Fiqh-Jurisprudence ] [ Al-Hissane ] [ hadiths ]

     

    le coeur de l'islam

    10/11/2007 14:15

    le coeur de l'islam


    La lumière étant une et indivisible, elle est seulement réfractée par les personnes et les choses.

    Les divisions sont donc illusoires. Le but de la religion et de la voie est de se souvenir, de prendre conscience, puis d’actualiser en son cœur cette vérité fondamentale. C’est le chemin de la loupiote qui retourne à sa source, du multiple à l’Un. Expérience « goûtée » par les saints, leur présence et leurs paroles sont illuminatrices. C’est pourquoi, Abul Qassim Nasrabâdî a dit du « Taçàwwuf » (qui est la sainteté islamique) :

    "Le Taçàwuf est signe et lumière.
    Lumière issue de la Vérité pour conduire à la Vérité.
    Signe de Lui menant à Lui. "

    Le « taçawuf » ou soufisme, quintessence de la Tradition islamique, correspond au degré de l’excellence de la foi et du comportement (al-ihsân) qui par la purification du cœur conduit à la sincérité spirituelle (ikhlâs) permettant d’accueillir la Lumière divine, par laquelle on connaît, par laquelle on voit. «Et quiconque se purifie, ne se purifie que pour lui-même, et vers Allah est la Destination.» (Coran XXXV, 18)

    «Telle est la grâce de Dieu, Il la donne à qui Il veut. Et Dieu est Détenteur de la grâce immense » (57, 21)

    « Et Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut » (XXIV, 35)

    et ce hadith : "Craignez la perspicacité du croyant car il voit avec la lumière de Dieu"

    Celui qui arrive au but, -le çûfi- après avoir mené le grand combat, dépouillé de son individualité (ego) et délivré de toutes les visions partielles et illusoires qui y sont attachées, prend vie en Dieu, et n’agit que par Lui ainsi qu’Il l’a dit : «Mon Serviteur ne s’approche pas de Moi par quelque chose que J’aime davantage que par les actes que Je lui ai prescrits, Il ne cesse de s’approcher de Moi par les œuvres surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime. Et lorsque Je l’aime, Je suis son ouïe par laquelle il entend, sa vue par laquelle il voit, sa main par laquelle il saisit… » (Hadith Qudsî)

    « Le soufisme, c’est que Dieu te fasse mourir à toi même et te donne vie en Lui » (Al -Jounayd)


    Le maître spirituel

    «O vous qui croyez! Craignez Allah, cherchez le moyen de vous rapprocher de Lui et luttez pour Sa cause. Peut-être serez-vous de ceux qui réussissent!» (Coran V, 35)

    Le Maître, c’est Allah, il ne faut jamais l’oublier, Lumière des Cieux et de la terre.

    Il a déposé au cœur de Son Messager, le Coran sublime, une lumière éclatante. Ce dépôt sacré se transmet de génération en génération au cœur de Ses Serviteurs fidèles. Le Maître spirituel n’est que le dépositaire de cette Lumière. C’est par Elle qu’il voit, c’est par Elle qu’il guide. C’est par cet guidance -le maître ne faisant qu’actualiser le maître intérieur du disciple- que l’aspirant (mourid) va pouvoir, en parfaite conformité avec le Coran et la Sunna, dans toutes ses significations, ses stations, ses buts, et ses fruits, développer les possibilités qu’il porte en lui, qu’il va véritablement vivre l’Islam en sa plénitude.

    La Voie, ou méthode de direction spirituelle, requière un rite d’initiation correspondant au pacte de hudaybiya qui est le Pacte remontant au Prophète(saw) et qui se perpétue en une chaîne (silsilah) ininterrompue jusqu’à aujourd’hui. Elle consiste dans la transmission d’un influx spirituel (barakah), celle-ci ne pouvant s’effectuer que par un représentant authentique de la « chaîne » spirituelle se rattachant au Prophète, premier maître : « ceux qui te font allégeance ne le font qu’à Dieu : c’est la main de Dieu qui se pose sur les leurs…» (Coran XLVIII, 10 et 18) Flambeau auquel on s’allume, la présence du Maître est fondamentale.

    « Le Seigneur a parlé à mon cœur :
    " Celui qui cherche vraiment, c’est Moi qu’il trouve,
    celui qui fait semblant, c’est lui-même qu’il trouve
    " (Kharaqânî)
    Le disciple

    « Toute chose périt sauf Sa Face » (Coran XXVIII, 88)

    Le mataçawuf, disciple de la Voie, est celui qui ne recherche rien, que la Face de Dieu (Waj Allah). Il ne désire aucune récompense que Sa Face. C’est une tension de retour à l’état d’innocence dans l’adoration de Dieu en son sens plénier. Constamment préoccupé par la sincérité et la pureté de son intention, son cœur s’apaise au souvenir de Dieu. il fait de l’invocation et de la remémoration d’Allah (dhikr), le moteur de sa vie. Dans son quotidien même le plus ordinaire, il est attentif à chaque instant que Dieu lui donne, scrutant ses défauts, renonçant à sa volonté individuelle et dépensant tous ses efforts pour la vie spirituelle. Il tend à faire partie de ces « hommes que nulle affaire, nul commerce ne distraient du Rappel de Dieu, de l’accomplissement de la prière, du versement de la purification, et qui redoutent le jour où se révulseront les regards et les cœurs. » (Coran VII, 205))

    Celui qui suit une direction spirituelle ne saurait s’affranchir des prescriptions religieuses. Il doit même scrupuleusement les observer. La Voie n’est ni un échappatoire ni un support d’émotions destinée à dissoudre dans un horizon abstrait les obligations religieuses. La Voie, c’est la porte étroite. Dieu a dit : « Il n’y a de prière qu’avec le cœur » mais c’est en se courbant et en se prosternant qu’on en retire le fruit. Un arbre ne pousse pas si on ne sème que l’amande du noyau. Forme et sens sont indivisiblement unis. « La loi n’est pas le vêtement ou le symbole d’une vérité cachée qu’on ne pourrait atteindre que par la transgression. Elle est Vérité : elle s’impose donc absolument et jusqu’au dernier iota au ârif bi-llâh (connaissant par Dieu)..comme au commun des croyants » (1) Elle va simplement être intériorisée, transposée dans un ordre plus profond . Le soufisme apparaît ainsi comme le nectar de la Prédication, les soufis comme les précurseurs (IX, 10) , les rapprochés (LVI, 11) , les glorifiés (IX, 88) , ceux qui ont le triomphe grandiose (IX, 72) de boire le lait quand d’autres ne gouttent qu’au beurre. Le soufisme s’alimente à la Source. Il est le moteur qui fait mouvoir l’automobile. La relation entre l’exotérisme et l’ésotérisme est semblable à celle qui exite entre le corps et l’esprit ; sans esprit, le corps est vidé de son sens, de sa source vive ; sans corps, l’esprit est insaisissable et est pure abstraction.

    Le Prophète a dit : « La Loi est Ma parole, la Voie sont Mes actes, la réalité essentielle est Mon état spirituel ». La loi consiste à L’adorer, la voie à se diriger vers lui, la Réalité essentielle à Le contempler et Le voir. La loi est un ensemble de paroles, la voie un ensemble d’actions (efforts), la réalité essentielle un ensemble de vertus et de saveurs spirituelles. Ces trois catégories hiérarchisent également les êtres selon les stations qu’ils occupent. (XXXV, 32).

    La plupart des croyants ne retiennent de la loi que son aspect extérieur ; l’élite observe la loi tout en cheminant à travers la voie par un effort constant d’élévation de l’âme et de purification du cœur ; l’élite suprême observe la loi et intègre les étapes intérieures de la voie pour recevoir les lumières de la réalité essentielle des choses. Ils ont recouverts les Attributs du Prophète. Ces trois degrés correspondent également à
    -l’islam, la soumission ou le respect de la forme des choses : l’écorce
    -l’iman, la foi ou la compréhension du contenu : l’amande
    -l’ishan, l’excellence ou la conscience de la Présence divine : l’huile essentielle.


    Hostilité au taçàwwuf :

    Les plus acharnés détracteurs du soufisme répètent inlassablement qu’il n’existe rien d’autre que la charia et la sunna. Tous les musulmans sont d’accord là- dessus sauf que la charia et la sunna, science unique, regroupe deux réalités indissociables, lesquelles incitent aux actions intérieures et extérieures. On ne peut isoler un aspect d’un autre comme on ne peut considérer la paume de la main étrangère à la main.

    Dieu a dit qu’Il nous « a comblé de ses bienfaits apparents et cachés », de même que Dieu est "l’Intérieur" et "l’extérieur" (deux Noms divins) « l’Apparent et le caché» (Coran LVII, 3)

    Les bienfaits apparents résultent de ce que Dieu accorde aux membres extérieurs comme grâce dans les actes de dévotion ; les bienfaits cachés de ce qu’Il accorde au cœur dans ses différents états.
    Ce n’est pas parce que le mot « soufisme » n’était pas en usage aux premiers temps de l’Islam que sa Réalité était absente. Au contraire, quand une chose est entièrement vécue par tous, on n’a pas besoin de la désigner. Ce n’est que « lorsque la mondanité se répandit et que les hommes devinrent de plus en plus dépendants des attaches de cette vie, ceux qui se consacrèrent à l’adoration de Dieu se distinguèrent des autres par l’appellation de soufis » (Muqaddimah, chap XI) alors qu « au temps des compagnons du Prophète et de ses successeurs immédiats, ce nom n’existait pas mais sa réalité était en chacun » (Kashf al-Mahjûb, chap III ). Les mots « An-Nahw » (grammaire), « Al-Fiqh » (la jurisprudence) et « Al-Mantiq » (la logique) n’existaient pas non plus. Tout était un, ce n’est que progressivement que les disciplines se sont nommées. Et toutes font parties de l’Unique. La connaissance –et tel est le taçàwuf- ne peut jamais s’opposer aux préceptes religieux puisqu’ elle les vivifie. C’est par cette vivification, que la religion trouve sa justification. La coque d’une amande n’a de sens que par rapport à l’amande et l'huile qu'on en extrait.

    On est naturellement porté à suspecter puis à nier, parfois de façon véhémente, ce qui nous échappe. La nature orgueilleuse et envieuse accepte mal de ne pas comprendre ce que d’autres ont compris sauf qu’il ne s’agit plus de compréhension mentale, là où Dieu dit : « L’Ame relève de l’ordre de mon Seigneur » (Coran XVII, 85).

    Il ne faut pas oublier que les Elus sont aussi les plus humbles, les seuls qui le soient vraiment.
    Quand on a quelque lumière, on reconnaît la lumière, toutes paroles fallacieuses ne sont alors que nuages qui passent… Dénigrer ceux qui savent, par Allah, parce qu’on n’y a pas accès, c’est ignorer que cela ne dépend que de Sa Volonté. C’est, sans s’en douter, dénigrer par la même l’Envoyé de Dieu. Le Prophète a dit : « La connaissance intérieure est un des secrets d’Allah. C’est de la sagesse issue du Trésor de Sa sagesse qu’Il verse dans le cœur de celui qu’Il veut d’entre Ses serviteurs » (suyûti)

    Et l’on sait bien que le Prophète(saw) était l'Islam vécu dans toutes ses dimensions !

    On n’est pas tous, dès cette vie, destinés au sommet de la sainteté laquelle a de nombreux degrés. Pour beaucoup, le bandeau ne sera enlevé qu’après la mort corporelle (Coran L, 22) . Le plus important n’est-il pas de faire partie du même équipage et d’être embarqués sur la même arche ? On ne peut pas tous être Amiral, il faut des contre-amiraux, des vice-amiraux, des amiraux d’escadre mais aussi des moussaillons. Dès cette vie ou dans l’autre, le principal est de rejoindre la rive.

    « Tous doivent nous faire retour !».

    Ceci dit, on ne peut pas se voiler la face : les égarés sont partout, des simples croyants jusqu’à ceux qui prétendent suivre la Voie, en passant par les théologiens et tous ceux qui superposent orgueilleusement leur idée à la réalité divine. (Y aurait-il du toc sans or véritable ?). Par exemple, le maître cheikh Alawi a affirmé « l’existence de nombreux intrus parmi les soufis -il n’y en a que trop qui méritent d’être blâmés- » et a rétorqué à son opposant : « si tu avais concentré sur eux tes critiques, personne n’aurait pu te le reprocher. Tu aurais eu, en outre, une bonne action à ton actif et tu nous aurais rendu un service personnel en même temps. Ce qui nous a offensés, c’est ta diffamation de la voie des Gens dans son ensemble et le mal que tu as dit de ses hommes, sans faire aucune exception » en ajoutant que certaines citations des plus hautes autorités religieuses en faveur des Gens de la Voie auraient dû l’obliger à considérer ses frères, les soufis, « comme des membres de la communauté des vrais croyants dont nous sommes tenus, l’un et l’autre, de respecter chaque personne.
    Le Prophète a dit : « Quiconque prie selon notre prière, utilise notre orientation et mange de nos aliments sacrifiés est un musulman ; il est sous la protection d’un pacte entre Dieu et Son Envoyé. Ne soyez donc pas cause de la violation du pacte de Dieu » (Bukhâri, Salât, 28) .


    Références________________________________________________________________

    « Quiconque sera hostile à l’un de mes élus, je lui déclarerai la guerre »

    (Hadith rapporté par Al-Bokhari)

    « Celui qui les as vus M’a vu. Et celui qui s’attaque à eux, c’est à Moi qu’il s’attaque. Celui qui les choisit, c’est Moi qu’il a choisi, Leur amitié pour eux est l’amitié pour Moi. L’hostilité envers eux est l’hostilité envers Moi »

    (Maître et disciple Sultân Valad p, 94 Editions Sindbad)


    « Ne chasse pas ceux qui invoquent leur Seigneur soir et matin parce qu’ils veulent Sa Face. Dresser leur compte ne t’incombe pas plus qu’à eux de dresser le tien. Aussi les chargerais-tu, qu’entre tous, tu serais inique » (Coran VI, 52)

    « Celui qui considère les états des saints perpétuellement avec Dieu comme en contradiction avec la Sharia, c’est comme s’ils pensaient …. que l’eau de l’Euphrate est contraire à l’eau d’une cruche ; ou encore que l’eau de roses est autre que la rose ou l’huile d’amandes autre que l’amande. Celui-ci peut prétendre que les amandes sont séparées les unes des autres ; on peut les compter ; quand on les réunit dans le creux de la main, et qu’on les remue, elles font un bruit et un cliquetis. Dans l’huile d’amandes, ces caractéristiques n’existent plus…

    « La vie réelle appartient au Saint qui est soutenu par Dieu et qui est le vicaire de Dieu dans le ciel et sur la terre. Et tout le reste des créatures sont vivants par le reflet de sa lumière. La vie pour elle est un emprunt, comme la chaleur et la couleur rouge sont empruntées par le fer au feu »


    (Extraits de Maître et disciple de Sultân Valad)
    _____________________________________________________________________





     

     

    la Perspicacité du croyant !

    10/11/2007 13:55

    la Perspicacité du croyant !


    "Craignez la perspicacité du bon croyant

    car il voit avec la lumière de Dieu(swt)!" (Hadith)





     

     

    Souvenez-vous de Moi !

    10/11/2007 13:50

    Souvenez-vous de Moi !


    Souvenez-vous de Moi !


    «Souvenez-vous de Moi, soumis et résignés, alors Je me souviendrai de vous bien disposé, car « celui qui place sa confiance en Dieu, à celui-là Dieu suffira. » (Coran 65, V.3)
    Souvenez-vous de Moi avec enthousiasme et amour, afin que je m’approche..
    Souvenez-vous de Moi en m’offrant des louanges et en me remerciant afin que Je vous accorde mes récompenses.
    Souvenez-vous de Moi dans la repentance, afin que Je me souvienne de vous avec Mon Pardon.
    Souvenez-vous de Moi avec des prières, afin que Je me souvienne de vous avec Mes dons.
    Souvenez-vous de Moi avec des demandes, afin que Je me souvienne de vous avec Mes Bienfaits.
    Souvenez-vous de Moi avec des remords, afin que Je me souvienne de vous avec Ma Générosité.
    Souvenez-vous de Moi avec des excuses, afin que Je me souvienne de vous avec Ma Miséricorde.
    Souvenez-vous de Moi avec sincérité, afin que Je me souvienne de vous avec le salut.
    Souvenez-vous de Moi par tous les cœurs, afin que Je vienne dissiper vos tristesses.
    Souvenez-vous de Moi avec la langue, afin que Je me souvienne de vous avec la sécurité.
    Souvenez-vous de Moi humbles et faibles, afin que Je me souvienne de vous en vous donnant Ma Force…
    Souvenez-vous de Moi dans les profondeurs de vos cœurs, afin que Je pense à vous et soulève le voile.
    Souvenez-vous de Moi avec vénération, afin que Je me souvienne de vous en M’approchant de vous.
    Souvenez-vous de moi en vous humiliant, afin que Je me souvienne de vous en pardonnant vos fautes.
    Souvenez-vous de Moi toujours et partout, afin que Je me souvienne de vous et vous éclaire…»


    (Abd al-Qâdir al-Jilânî)




     

     

    le créateur !

    10/11/2007 13:45

    le créateur !


    «Comment n'avez-vous souci de la Majesté de Dieu
    Lui qui vous a créés par phases ?
    Ne voyez-vous pas comme Il a créé sept cieux par couches
    Etabli en eux comme lumière la lune, et comme flambeau le soleil
    Dieu qui de la terre vous fait pousser comme des plantes
    puis y vous fera revenir, et vous en fera sortir pour toujours.»

    (Coran, LXXI, 13-18)


    Calligraphie : "Il n'y a pas une feuille qui tombe qu'Il ne le sache" (Coran



     

     

    L'être

    10/11/2007 13:35

    L'être




    « Sache que l’être le plus apparent et le plus majestueux est l’Etre de Dieu. […] Un exemple en est la lumière du soleil qui éclaire la terre.

    Nous savons que c’est une contingence qui se produit sur terre et disparaît au coucher du soleil.

    Si le soleil brillait constamment et ne disparaissait pas, nous croirions que les corps n’avaient d’aspect que leurs couleurs : le blanc, le noir, etc…

    Nous ne voyons dans la couleur noir et dans le blanc que la blancheur et nous ne percevons pas la lumière en tant que telle. Mais lorsque le soleil se couche et que tombe l’obscurité, nous nous rendons compte de la différence entre deux états.

    Nous savons alors que les corps étaient éclairés par une lumière et qu’ils avaient une caractéristique qui a disparu au coucher du soleil. Nous avons appris l’existence de la lumière par son absence. Sans cette absence, nous ne l’aurons appris qu’avec grande difficulté car nous aurons vu ces corps toujours semblables et non pas différents dans la lumière et l’obscurité bien que la lumière est la plus claire des choses sensibles puisque c’est grâce à elle que nous pouvons percevoir tous les autres corps sensibles.

    Ainsi ,ce qui est clair en lui-même et apparent pour les autres risque d’être inintelligible à cause de son apparence à moins que n’apparaisse son contraire.

    Dieu (le Tout-Puissant!) est le plus apparent et c’est grâce à Lui que toutes les choses sont apparues...

    S’Il était sujet à disparition ou à absence, les cieux et la terre seraient détruits et le Royaume serait nul.

     On aurait perçu alors la différence entre les deux états.

    Et si des choses existaient par Lui et d’autres par autre que Lui, on aurait eu une preuve par la différence entre les deux situations.

    Mais la preuve de Son existence est générale et est dans toutes les choses d’une manière univoque.

    Son existence est pérenne dans toutes les situations et Son absence est impossible.

    Tout corps extrêmement évident devient occulte.

    D’où la raison de l’incapacité de comprendre.

    Celui qui est extrêmement clairvoyant et dont l’endurance ne faiblit pas ne voit, dans ses moments d’équilibre, que Dieu et ne connaît que Lui.

    Il sait qu’il n’y a que Dieu dans l’univers!

    Sa puissance ne peut exister que par Lui ! 

    Il n’existe que l’Un, le Vrai(Al Haqq) par lequel existe toute la création ! 

    Celui qui est dans cette situation ne peut voir aucune partie de la création sans qu’il n’y voie le Créateur et n’admire la création : ciel, terre, animal ou arbre.

    Il y voit la création de l’Un vrai et de nul autre que Lui.

    De même, celui qui considère un poème, une calligraphie ou un essai y voit l’œuvre de l’auteur et non pas de l’encre, un dessin ou une écriture tracée sur du papier blanc.

    Il n’y voit pas autre que l’auteur.

    Tout l’univers n’est que l’œuvre de Dieu. Celui qui considère que l’univers est la création de Dieu, le sait et L’aime pour cette raison ne voit alors que Dieu, ne connaît et n’aime que Lui.

    A ce moment-là, il est vraiment un monothéiste qui ne voit que Dieu l’Unique et ne se considère plus en tant que personne autonome mais en tant que serviteur de Dieu…. »

    L’apaisement du cœur de Al-Ghazzâli, Editions Al Bouraq





     

    Début | Page précédente | 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact momowally ]

    © VIP Blog - Signaler un abus